L'Ambiance.

Vos yeux sont attirés sur un dossier au-dessus d'une pile. Le nom sur la pochette vous intéresse, vous vous penchez dessus. Un nom, un prénom, un surnom. Vincentina Hilton, Mademoiselle. Qui peut-être cette personne ? Un brin de curiosité vous amène à ouvrir le dossier. Une photo épinglée à une fiche d'état civile vous tombe sur les yeux. Votre regard parcoure les quelques lignes de mots noires sur un beau papier blanc immaculé.

► État Civil

• Nom : Hilton. La grande famille Hilton, mais ce n'est pas cette branche là qui nous intéresse, la plus petite, une annexe qui s'est établie en Russie dans l'espoir d'y faire fortune.
• Prénom : Vincentina. Alors donc cette petite d'une pâleur rosée se nomme Vincentina ? Un nom pas très russe, mais dont la sonorité vous plaît. Vous essayez d'imaginer cette adulescente vous dire son nom avec son léger accent.
• Surnom : Mademoiselle. C'est étrange comme surnom ? Mais chacun à ces lubies. Elle se fait appeler Mademoiselle. Son identité, elle n'en n'a que faire. A quoi bon se torturer avec un nom et prénom quand les gens qui vous croisent s'en n'ont qu'après vos formes ?

• Age : 18 ans.
• Date de Naissance : 1er Décembre 1992
• Lieu de Naissance : Moscou. Elle est née dans la grande capitale de la Russie, a connu le luxe tout de suite et bien d'autres choses qu'elle n'aurait peut-être, jamais dû connaître.
• Nationalité : Russe, évidemment et quelque part, fière de l'être.
• Signe particulier, maladie : Albinos. Atteint d'un albinisme AOC. (Albinisme occulo-cutané qui touche la peau, les yeux, les cheveux, c'est expliqué plus bas.)
• Phobie : Elle a peur du vide, des aiguilles et de dormir.

• Sexe : F
• Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle

Vos yeux remontent en haut à gauche de la feuille de présentation de la dénommée Mademoiselle et vous tombez nez à nez avec une photo d'elle. Vous tiquez à la vue de son teint pâle rosée, de ses cheveux décolorés et de ses iris rose accompagnées de pupilles rouges laissant voir les vaisseaux sanguins du fond de ses yeux. Albinos ? Le dossier était donc exact, ce n'était pas une erreur. Une question vient soudainement à votre esprit, pourquoi est-elle là ? Pourquoi ce dossier est-il ici ? Alors vous tournez la première des pages du dossier, et vous découvrez avec un soupire, le casier judiciaire de cette russe, comme bien d'autres, en dérive.

► Casier Judiciaire

• Nombre d'arrestations : 4
• Délits commis : Prostitution x 3; A la vue des dates, elle a récidivé dés qu'elle a pu. Son époque de prostitution s'étale sur un an et demi morcelée en trois parties.
Non-assistance à personne en danger x 1; Le détail indique que ladite personne en danger est morte, elle aurait pu survivre. Oui, elle aurait pu.

► L'institut Teenagers

• Présent depuis : Quelques mois. Mais personne ne semble avoir fait attention au petit furet blanc qui est arrivé à l'institue.
• Chambre ou Dortoir : Chambre.

• Intégré à cause : La justice soutenue par les parents ont envoyé d'abord Vincentina dans une première maison de redressement en France sans succès, ils l'ont donc ensuite expédié en Californie, à la Teen's institut.

La feuille, pauvre en informations ne rassasie pas votre curiosité piquée soudainement au vif sans que vous l'expliquiez. Vous cherchez d'autres informations sur cette russe, sans succès, vous reposez le dossier sur la pile de dossiers et vous retournez à vos occupations. Au détour d'un couloir, relevant le nez de ce que vous lisiez distraitement, vos yeux s'arrondissent en remarquant une personne au teint blanc tirant vers le rose, des cheveux décoloré et des yeux qui vous transpercent, vous vident de toutes pensées. La personne rase les murs, s'arrête dans un coin et regarde les gens passer Silencieuse. Votre regard reste scotché sur la Russe que vous reconnaissez sur la photo du dossier, hormis les cheveux blanc immaculé sur cette dernière alors que ceux de Mademoiselle sont d'un bleus délavés. Les iris rose et les pupilles rouges de Vincentina sont masqué de lentilles, du moins, c'est ce que vous concluez en voyant le regard bleu océan du furet. Sans que vous vous en rendiez compte, vous commencez à la détaillez, point par point. Détails par détails.

► Physique

Vêtue d'un short noire, d'un collant rayé de noir et de bleu et d'un pull descendant juste avant ses fesses, de bottes noires avec des talons rehaussant ce petit furet de quelques centimètre, qui vous paraît misérable avec son teint pâle halé d'une petite variant de rose, ses cheveux courts lui chatouillant la fin de sa nuque et ses grands yeux bleu océan qui regarde les gens passer d'un oeil vide, livide, pur de toute émotion. Une main frêle prolongée de longs doigts fins se glissent dans sa chevelure pour jouer avec la boucle d'une mèche d'un bleu délavé. Un sourire timide et mince se glisse sur ses lèvres fines, légèrement plus colorés que le reste de son teint. Ce n'est pourtant pas un blanc effrayant, non, plutôt un blanc misérable, oui, un blanc malade. Vous vous souvenez soudain d'un détail du dossier, Albinos ?!

Une main cherche dans la poche de son sac en bandoulière, qu'elle avait laissé tomber à ses pieds négligemment, une paire de lunette sombre, dont les verres semblaient être traiter pour masquer toutes radiations du soleil. Des yeux fragiles, un teint pâle tirant vers le rose et des cheveux dont la racine étaient totalement dépourvus de pigmentation. Le furet est donc bien atteint d'albinisme. Ses yeux étaient plus sensible aux radiations du soleil, tous comme l'ensemble de son épiderme, faute de pigmentation.

Vous cherchez, dans votre mémoire, la raison, cause et conséquences de l'albinisme tous en fixant la petite furette s'échapper vers une destination inconnu. N'ayant pas finis votre analyse d'elle, vous décidez de la suivre. L'albinisme est une maladie héréditaire présente dans les chromosomes des individus porteurs sains, ces personnes hétérozygotes peuvent malheureusement faire naître un individu homozygote possédant le même allèles "aa", responsable de l'albinisme. Sa peau est dépourvue de mélanine, normalement responsable de la pigmentation de la peau, des yeux, et des cheveux. D'après vos vagues connaissances sur le sujets, vous vous souvenez de trois catégories d'albinisme. Occulo-cutané qui touche les yeux, pilosité et peau semble la plus appropriée, elle ne semble pas souffrir d'autres symptômes d'une autre forme d'albinisme.

Sa démarche, telle un fantôme élégant, est d'une banalité déconcertante. Tout le long de son chemin, elle ne regarde que droit devant elle. Vous savez que c'est son regard qui bouge, non le reste de son corps. Elle devine chaque détails de son environnement, l'analyse et enfin s'en désintéresse complètement. Elle ne décoche pas un mot, de dos, on dirait une petite chose fragile que le vent pourrait emporter si il souffle trop fort. Son poids ne devrait pas excéder la petite cinquantaine et encore, vous doutez fortement. Son nombre exact, après une seconde analyse, décrétez qu'il est entre 45kg et 47kg. La peau sur les os, serait-elle... Anorexique ? Non, vous rejetez cette hypothèse, sinon cela aurait été marqué dans les quelques feuilles du dossier.

Arrivant dans une patinoire, non-loin, vous continuez de la suivre discrètement. Remarquant qu'elle sort de son sac une pair de patin neuf, d'excellente marque. Sa voix vous parvient par petits bouts aux oreilles, comme un chant d'oiseau ayant ce petit accent qui ne vous laisse pas indifférent. Le furet blanc tourne la tête, vous remarque. Son regard vous analyse entièrement, vous perce à jour, vous en restez scotché sur place. Sans même vous accordez le moindre signe supplémentaire qu'un regard froid, elle repart. C'est à ce moment, que vous la voyez enlevez son pull, dans ce geste, la peau pâle de son dos morcelé et strié de cicatrices vous frappe, vous choque. Ces frêles petits bras de fille apparaissent sous un T-shirt sans manches. Les cicatrices sont là, présentent en deux bracelets énormes ou bandes qu'elle doit appliquer pour que ne lui pose pas trop de questions. Plus ou moins grosses, plus ou moins profondes et plus ou moins visibles, elles dévalent des épaules jusqu'aux poignets les bras pâle de Mademoiselle.

Dans un dernier regard adressé à votre personne, elle soutient votre regard. Vos yeux glissent le long de son cou, et vous remarquer d'étrange trace de griffures profondes remontant jusque sous sa joue droite. Marquée ainsi, qui peut donc s'affliger de pareils mutilations ?

Elle s'engouffre dans les vestiaires, vous la quittez des yeux. La honte de l'avoir ainsi détailler vous dévore et vous repartez à vos occupations. Sans cherchez à savoir qui est ce petit furet blanc, véritable fantôme silencieux et détaché qui ne semble plus avoir de personnalités.

► Caractère

Elle vous trotte dans la tête ce petit furet albinos qui ne semble jamais vouloir gâcher de la salive pour parler, se faire connaître ou remarquer. Pas le genre de personne à atterrir ici habituellement. Alors, dans votre lassitude d'une action délaissée et dans cette curiosité jamais rassasiée du peu que vous avez appris sur cette russe particulière, vous essayez de dresser un tableau de son caractère.

Le furet ne parle pas beaucoup, non, Mademoiselle n'use pas de sa précieuse salive pour déblatérer à tous bouts de champs de quoi se faire remarquer, apprécier ou haïr. D'ailleurs, que peut-on penser d'un fantôme qui ne dit rien ? Rien ne semble l'atteindre et pourtant, enfouis sous son pelage d'hiver, la russe a un coeur et un esprit bien plus sensible que la moyenne aux mensonges qu'on peut lui dire. C'est tout là le problème.
Quoi ? Comment ? Quel est le soucis ?

Voyez-vous, quand vous êtes en présence de cette jeune Vincentina, vous ne pouvez pas vous dire qu'elle ne voit pas clair en vous. Le silence, le calme, elle hoche la tête au file de vos paroles, semble les boire et voir les sens cachés de vos sourires, la vérité de vos mensonges et bien d'autre encore.

Qualité ? Défaut ? On ne sait, mais la russe ne parle pas, ne fait pas entendre sa voix chantante pour rien. Elle se détache, les autres ne l'atteignent pas mais elle, elle atteint les autres, elle les devine, les débusque, les mets à nus pour voir le fond de leurs esprits.

C'est un gentil petit furet bien obéissant, oui, ordonnez-lui, elle obéira. Encore faudrait-il la remarquez, elle ne fait rien, n'est peut-être même pas qualifiable de vivante de nos jours.

Les sentiments ne la guident plus depuis longtemps, le seul plaisir qui semble encore l'atteindre et lui commander quelques ordres compulsifs est le plaisir de la chair, oui, ce doux acte que toutes personnes normalement constituées adorent et adorera jusqu'à la fin de sa vie.

Le hic, c'est que Mademoiselle, vous pouvez vous en moquer, vous pouvez la railler, vous pouvez la tourner en dérision. Elle se laissera faire, amusant, non ? Oui, un docile petit furet, un jouet bien obéissant, une personne à humilier, quoi de plus intéressant ! Mais la colère sans rancunes, la rancune sans vengeances et la vengeance sans souffrances, elle ne connaît pas. C'est tout ou rien. C'est une russe, non ? Dés qu'elle déteste elle le fait savoir et de la plus douloureuse manière que ce soit. Ce furet aime faire mal aux gens qu'elle n'aime pas.

Quand elle aime, alors, ça donne quoi ? Un truc collant, pire que le chewing-gum coller sur vos semelles de chaussures. Elle s'attache vite, trouve les gens sympathiques, et même si elle voit clair en eux, elle ignore son jugement, leurs mensonges et leurs histoires pour ne voir que ce qui est d'intéressant à voir. C'est un bisounours qui n'osera jamais demander de câlin, jamais elle ne réclamera, mais recevoir, elle, elle aime bien. Mademoiselle se fourre dans vos pattes, vous colle, essaye de vous satisfaire au maximum, d'être ce qu'il vous faut pour vivre, si elle devait vous êtes indispensable pour respirer, elle serait aux anges !

Posez-lui un problème, elle vous donne la solution. C'est une russe qui déteste échouer, une bête de travail, de ressources et de compétences. Un furet particulier, en somme !

Ca aime quoi les furet comme ça ? Aaaah, ça aime les livres, la littérature française pour ses histoires à l'eau de rose, ses auteurs incontournable et ses princesses sauvées par le prince charmant. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ! Ca aime aussi le patinage, oui, elle aime glisser sur la glace, libre, ni son poids, ni sa taille, ni même son histoire compte, ce qui compte c'est qu'elle resplendisse dans son domaine de froid et de glace.

► Affinités Particulières

• Aime/n'Aime pas :

• Le furet il aime la littérature Française pour ces belles histoires à l'eau de rose et ces auteurs mythiques incontournables.
  
• Mademoiselle aime les parfums ! C'est si bon toutes ces odeurs dans de tout petits flacons ! Une explosion de saveur pour le nez en un "Pschit" !
  
• L'albinos n'aime pas dormir, parce qu'elle ne dort pas, elle ne rêve pas, non, elle cauchemarde.
  
• Vincentina aime bien quand on la câline quand on tient à elle, quand on lui dit qu'elle est indispensable pour quelqu'un.
  
• Mademoiselle n'aime pas ne servir à rien, même si la plupart du temps, c'est le cas. Donc la plupart du temps, elle ne s'aime pas.
  
• Le furet aime les hommes, les femmes, peu importe, du moment qu'elle aime être avec eux. Mais, elle aime quand même plus les hommes...
  
• Mademoiselle aime qu'on la câline comme un nounours, aime qu'on prenne soin d'elle.
  
• Le furet n'aime pas qu'on voit ou qu'on touche ces cicatrices. Cela lui fait mal. Elle n'aime pas avoir mal.
  
• Mademoiselle aime qu'on l'appelle comme ça, "Mademoiselle" c'est son second prénom, pour elle.
  
  • Goûts Musicaux : Elle aime de tout, sauf la techno et les rythmes trop fracassant. Elle aime les musiques douces qui emportent l'âme et l'esprit, elle aime le rock et les dérivées pour ces élans de rebellions, et elle aime les voix clairs montant dans les aigu pour n'être qu'un fantôme dans la nuit.
  • Goûts Culinaires : Dés que c'est acidulé, Mademoiselle aime ! Elle aime les choses acidulées avec un goût frais et pleins de fruits ! Elle aime le sucré, le chocolat, le poisson et le citron ainsi que les agrumes !
  • Goûts Vestimentaires : Le furet aime les pulls, les sweets, et empiler tous ça pour ne pas avoir froid. Elle aime les collants, les leggings, les jupes et les short mais a rapidement bannis de son vocabulaire vestimentaires les jeans. Elle aime les bottes de cuir, les chaussures à talons pour paraître plus grandes et les couleurs froides. L'albinos ne cherchera pas à scintiller comme un arc-en-ciel elle reste dans son désert froid.
  

► Joueuse

• Mot de Passe pour la Validation :
• Comment avez vous découvert le forum : Un jour par hasard sur le net. J'ai gardé l'URL et avec mon ébauche d'histoire "Le merveilleux cauchemars de Mademoiselle Hilton" j'ai eut envie de jouer ce personnage et Teenagers est devenu le meilleur endroit pour ! ^^
• Commentaire : Soyez gentils avec mon furet ! <3 Désolée pour les fautes qui peut éventuellement être encore dans la fiche é.è J'espère faire de bon Rp avec vous 83

Epilogue : L'un des psychiatres de la justice a été mander pour, une énième fois, faire parler notre furet albinos et lui faire cracher son histoire. Suite à ce rendez-vous, le psychiatre décidera de ce qu'il faudra faire de ce furet égaré du droit chemin.

Enfance

Le psychiatre fut enfin installé à son aise. Le furet albinos enleva avec lenteur son manteau. Ils échangèrent quelques politesses, puis, le psychiatre saisit quelques feuilles vierges, son beau stylo et posa la mine sur le haut de la feuille. Nota le nom, prénom et l'âge ainsi que d'autres informations personnelles de la russe en face de lui. Docile créature qui lui répondait d'une voix monocorde, presque mécanique. Enfin, celui-ci attaqua le vif du sujet après un banal soupire, et de sa voix chaude et profonde, entama ces questions.

« Comment s'est passée votre enfance ? Aviez-vous beaucoup d'amis ? Que s'est-il passé ?

Vincentina afficha un sourire triste, presque désolant. Elle semblait chercher dans ses souvenirs le dossier "enfance" et le ressortir avec peu d'enthousiasme. Lorsque ses lèvres s'animèrent pour parler, le docteur fut quelque peu surpris du son de sa voix si sobre devenant un ravissement pour le coeur.

« Ma mère est slave, mon père est russe. Je suis née en Russie, à Moscou. J'ai passé toute ma vie là-bas. Je n'ai jamais manqué de rien. A l'école, je travaillais bien, on me demandait de faire quelques choses, je le faisais. Je n'avais pas beaucoup d'amis, ils n'appréciaient pas mon apparence particulière et le soin qu'apportait mes professeurs à mon égards... Oui, être privilégiée à cause de ma "maladie" a été un véritable handicap pour aller vers les autres...

Le stylo s'anima, les mots s'inscrivirent sur les feuilles blanches. Le docteur hocha la tête mollement et enchaina sur une nouvelle question, sans même daigner quitter ses mots des yeux.

« Votre "maladie" ?
« Oui, je suis atteint d'albinisme occulo-cutané. Cela ne se voit pas, assez, docteur ?

Le ton de sa voix était rocailleux, ses derniers mots étaient comme du venin crachés en mise en garde au psychiatre en face d'elle. Une seule erreur docteur... Une seule erreur. Celui-ci présenta un silence pesant en toute réponse, accompagné d'un bête regard vers elle. Ses cheveux n'étaient plus blanc, non, teintés d'un éternel bleu qui se délavait très vite, ses yeux, non pas aujourd'hui, pas de lentille. Et ce fut exact, dépourvus de pigmentation, les iris étaient rose et la pupille rouges comme le sang.

« Les autres en avait peur, de votre apparence ?

Il changea de terme pour désigner son albinisme. Bon choix. Elle faillit féliciter celui-ci d'avoir remarquer que c'était un léger faux pas d'avoir insister sur ce détails de sa personne.

« Non, pas peur... Ils n'aimaient pas. C'était différent, et la différence les effrayaient. Oh vous savez, être insultée d'erreur de la nature était monnaie courante pendant ma scolarité. Jusqu'au lycée, je n'eus pas de relations même amicale avec mes camarades. Même mon père, quand il rentrait bourré, me traitait d'erreur.
Voyez-vous, l'albinisme est une maladie héréditaire, c'est une erreur des cellules qui se chargent de la pigmentation de la peau. Mes parents étaient porteurs sains, je suis l'erreur qui est porteuse de cette maladie et elle s'est exprimée. Dés que cette maladie fut diagnostiquée, j'ai dû m'habituer à cet routine d'insultes et de regards entre curiosité et puis haine, colère et même de la peur. J'étais une bête noire à fuir parce que j'étais différente.

Un faible sourire se peignit sur les fines lèvres de Mademoiselle qui continua son récit, en voyant que le psychiatre notait sans peine chacun de ses mots, du moins, les conclusions qu'il en tirait.

« Ma famille, mes camarades et même des gens que je ne connaissais pas. Tous, avaient peur de cette maladie. Pourquoi m'intéresser à de pareil gens ? Je me suis effacée de leurs vies, de leurs environnements, j'ai obéis quand ils me demandaient quelques choses. Je les ai brisé lorsqu'ils me faisaient mal.

Le médecin sembla tiquer, il leva les yeux de ses notes et sous le regard de la russe, il comprit. Il nota quelques mots que le furet devina sans peines. Enfance difficile, aucun contact avec les autres.
Docteur, vous allez dire que je suis folle, hein ?
Il demanda d'autres renseignements, d'aucunes importances et changea de sujet.
C'était une enfance de gosses de riches maudite par une maladie qui lui avait saccagé une partie de son développement, caractère effacé, aucune personnalité, ne veux pas se faire remarquer.
Inutile de s'attarder.

Les crises

« Expliquez-moi vos crises pendant votre sommeil et à vos réveils... Celles qui vous ont autant marquées.

Il faisait allusion à une page de la vie de la russe que le furet aurait bien voulu effacer. Ses phobies: des aiguilles, du vide et même de dormir étaient les conséquences de crises atroces qui la menaient à s'auto-mutiler avec une brutalité sans pareilles. Instinctivement, elle posa ses mains sur ses bras et tressaillit avant de commencer son récit.

« La douleur physique calmait celle de l'esprit. Mes crises naissaient de mes phobies, dormir était un cauchemar, oui, voir une aiguille une angoisse et ne plus sentir la terre ferme sous mes pieds un véritable calvaire. Tellement terrifiée, pétrifiée que pour me ressaisir, je devais canaliser mon esprit sur une douleur plus atroce, plus profonde, savoir que mon corps souffrait captivait mon attention et réussissait à me calmer jusqu'à la prochaine. Je ne peux pas dormir... Docteur.

Sa voix venait de trembler. Non. Elle trembla, crispa ses mains sur son pull et s'enfonça, au travers de ses vêtements, ses ongles dans sa propre chair. Une infime douleur réussit à la sortir de ses affreux souvenirs pour qu'elle puisse continuer.

« Un être normalement constitué à besoin de dormir. Si je dors, je cauchemardes, c'est tellement réel, tellement parfait que cela en devient insoutenable. Je ne peux pas dormir, je ne veux pas dormir. Mon réveil est accompagné de douleurs, de brûlures imaginaires que mon esprit entretiens quelques minutes, le temps que mes ongles et dents prennent prise sur ma peau pour l'arracher... Oui... Toutes ces cicatrices ne sont que le résultat d'une terrible angoisse imaginaire.

Un point restait sombre, le docteur l'arrêta volontairement pour demander plus de détails.

« Comment faisiez-vous pour vous reposer ?
« Drogues, alcools ou encore médicaments. Tout ce qui me faisait dormir y passait pour récupérer un peu de sommeil sans rêves, sans cauchemars, sans images. A cette époque, l'hypnose était encore un concept que j'ignorais, docteur.

Il rajouta quelques détails pour témoigner de la violence des crises dont avouais le petit furet albinos en face de lui. Soudainement, au nom de l'hypnose, elle se détendit, un pâle et maigre sourire étira ses lèvres étroites. Le psychiatre le remarqua et, changea simplement de sujet, comme si de rien n'était.

Le début de L'enfer

Le silence perdurait depuis quelques minutes, le regard du furet planté sur le psychiatre qui relisait ses notes, puis certains détails du dossier de la petite russe en face de lui. Misérable créature, pitoyable petit être qui n'osait esquisser le moindre mouvement pour attirer l'attention. Le psychiatre finit les derniers mots qu'il avait reporté sur ses notes et releva la tête vers la russe. Son regard planté dans le sien, le docteur détourna les yeux, et se pencha de nouveau sur une nouvelle feuille immaculé. Il semblait chercher le point à éclaircir parmi cette histoire lugubre frisant l'horreur. Quand enfin sa voix retentit, le visage de Vincentina se décomposa en une multitude d'expressions pour n'être finalement qu'un sourire triste, pâle et fébrile, sur ses lèvres fines.

« Hormis votre enfance difficile à cause de votre aspect particulier... Qu'est-ce qui vous a fait commencé vos... Hm... "Dérives" ?
« Le début de l'enfer...

Murmura-t-elle doucement comme pour donner le bon terme au docteur qui tâtonnait pour ne pas faire d'erreur. Aussi infime soit l'erreur, elle pouvait aboutir à des conséquences inexplicables. Le psychiatre acquiesça d'un léger signe de tête et d'un regard insistant et appuyé, lui fit savoir de commencer son nouveau récit. L'expression du furet avait totalement changé, aussi impassible voulait-elle paraître, la tristesse transpirait de son regard et la peur des quelques tremblements incertains de ses mains qu'elle essayait de masquer. Le regard dans le vague, cherchant ses mots dans le silence, Vincentina entama son récit avec quelques difficultés. Sa voix faible, s'éteignait par moment.

« Je ne sais plus comment cela à commencer, mais ça a débuté dés ma seconde année de Lycée. Mes parents étaient de moins en moins là, ils travaillaient, après aucuns contacts avec les autres. J'ai soudainement commencé à voir dans leurs yeux une lueur d'intérêt à mon regard. Ce n'était pas pour... Moi, Docteur, mais pour ce que j'avais.
« Qu'aviez-vous ?

D'un geste explicite, le furet désigna son corps. Les souvenirs se bousculaient dans son esprit, elle avait du mal à humidifier sa gorge qui s'asséchait irrémédiablement.

« J'ai compris très vite la chose, je leur ai donné ce qu'il semblait vouloir. En échange, ils m'initièrent à beaucoup de chose, beaucoup de leur trip et envie.

Un sourire malsain se dessina sur les lèvres de Vincentina qui lâcha un pâle ricanement effrayant.

« La roue infernal venait de s'enclencher. Je souhaitais si fort qu'ils sombrent que c'est arrivé, soudainement, j'ai trouvé la force de me rebeller et petit à petit, les uns après les autres, je les ai brisés. Les solutions étaient sous mes yeux depuis tellement de temps, je l'avais ignorée. J'ai brisé leurs ailes, leurs rêves et bien d'autres choses en leur volant ce qu'ils avaient de plus chères. Que ce soit un petit-copain, une place dans le classement de l'école ou même un talent. Rassurez-vous docteur, ce n'était rien de bien méchant...

Le docteur de Mademoiselle s'était détendu et reposait contre le dossier de sa chaise, elle passa une main dans ses cheveux bleutés et son sourire s'éclipsa lentement pour une expression neutre. Le regard interloqué du psychiatre était posé sur elle, le furet détourna les yeux et s'attarda sur le cabinet du docteur. Oh, Docteur, je n'ai fais rien de méchant... Juste des mots.

« Continuez.

C'était dit tel un ordre. Vincentina se redressa, scella ses doigts entre eux et continua comme on lui avait demandé. Elle obéit sagement, comme on lui avait si bien appris.

« Bientôt je me suis mise à étouffée, j'ai arrêté le lycée, l'école et les autres activitées que je pouvais faire à cette époque. J'ai traîné seule dans les quartiers mal-famés de Moscou et j'ai fait la connaissance de l'alcool, la drogue et les fumisteries d'opium. Mon sommeil s'est mis à se détraqué, je ne rêvais plus, je cauchemardais. Je ne vivais plus mes rêves en sécurité, je les subissais avec douleur et acharnement. La drogue me permettait de m'égarer dans un jolie monde coloré et de laisser mon corps à la dérive. Tous s'est enchainés. J'ai commencé à me prostituer à cette époque, aussi. C'était une manière comme une autre de continuer à offrir ce que les autres voulaient de moi.
« Vos parents n'ont rien vu ?

Le rire jaune du furet éclata dans le cabinet, elle se leva précipitamment et posa avec fracas ses deux mains sur le bureau du docteur.
Le regard rougeâtre et puissant de la jeune femme se planta dans les yeux du psychiatre, osant à peine respirer. La colère dévala les traits de son visage, déforma son sourire en un rictus indéfinissable. La voix de Vincentina n'était plus que sifflement.

« Vous plaisantez docteur ? Ils n'ont rien vu des petits jeux nocturnes de leur fille. Ils ont fermé les yeux dés la première seconde jusqu'à la dernière, ils ont loupé un beau spectacle, pourtant. Comment auraient-ils pu seulement voir ? Alors que tout ce qui comptait pour eux c'était leurs travails respectifs.
« Asseyez-vous. Reprenez votre calme.
« Je suis calme, docteur.

Le souffle putride des derniers mots jetés à la figure du psychiatre remit entre les deux êtres, une tension palpable. Mademoiselle se rassit tandis que le docteur épongeait la sueur de son front avec un petit mouchoir de tissu. Une seule erreur, Docteur, une seule...

Le psychiatre jugea que ce chapitre était clos, il savait maintenant les quelques informations pour compléter le dossier. Il prit une longue inspiration, jugea avec patience l'expression de la femme devant lui et lâcha un soupire. Le docteur reprit cette impression de détachement. Son stylo courrait sur le papier alors que sa voix claqua dans l'air.

« Comment avez-vous rencontrer le docteur Jacob ?

Le visage du furet fut horrifié. Son corps subit quelques spasmes musculaires rien qu'à l'évocation de ce nom. Vincentina baissa la tête pitoyablement et essaya de trouver les mots, son souffle pour pouvoir expliquer... Un sourire triste et dénué de toute rage se dessina avec lenteur sur les lèvres du furet albinos, et d'un ton monocorde, elle commença à raconter cet étrange souvenir.

La première Rencontre

« C'était sur les trottoirs de Moscou. Comme tous les soirs, après avoir fait croire à mes parents que je dormais sagement dans ma chambre, j'avais fait le mur pour me prostituer. Je retrouvais là deux ou trois putains que je connaissais vaguement. On avait l'habitude de se voir sur ce trottoir, alors on échangeait parfois quelques mots, mais rien de plus. Je mettais habiller comme chaque soir, d'une manière qui me rendait si vulnérable que trouver un vieux clients vicieux et pervers ne m'était pas difficile.

La main du psychiatre bougea à nouveau sur le papier, les mots s'inscrivirent. Elle les devina avec un faible sourire et repris.

« Mon client était vieux, la quarantaine bien passée et il devait approcher de la cinquantaine, il puait le tabac. Une femme, il avait une femme puisque son annulaire gauche portait une alliance. On est allé dans une chambre d'hôtel que je payais, c'était petit, sous les combles. Il n'y avait qu'un matelas posé à même le sol. Il m'a demandé de l'appeler "papa" et de faire mon boulot.

Les mots continuèrent de se déverser sur le papier. La russe n'y faisait guère attention, elle savait déjà ce qu'il allait noter, comme tous les psychiatres avant lui. Ses yeux dépourvus de couleur, rouge donc, fixaient le visage penché du docteur vers ses notes. Il hocha la tête. Elle sourit timidement. Docteur, vous allez me dire que je suis folle ? Vincentina déglutit, chercha ses mots un instant, et reprit.

« Comme les autres... Il m'avait fait mal, horriblement mal. Tous mon dos avait été lacéré, j'avais d'énormes traces de morsures et griffures, même deux ou trois coupures qu'il avait dû faire avec plaisir. Il m'avait ordonné, j'avais obéis.

Oui, c'est ça, un furet bien docile...

« Le type est repartit vers les trois heures du matin en me jetant ma paye négligemment. Il me regardait de haut, semblait croire qu'il m'était supérieur parce que je vendais mon corps. Je commençais à avoir l'habitude de ce genre de regards posés sur moi. En rentrant à la maison, à pieds, une voiture s'était arrêtée. Un homme de la trentaine, la peau mat, les yeux sombres et possédant une longue chevelure d'ébène, roulait à ma vitesse. Je me suis mise ensuite à regarder mes pieds. Le conducteur m'a appelée, il m'a ouvert la portière passager et m'a invitée à venir. Je lui ai dis que je ne travaille jamais le matin. Il semblait étonné et a ajouté innocemment qu'il ne voulait que me ramener chez moi. Il disait avoir une fille de mon âge.

Les yeux du psychiatre avaient quitté ses notes pour regarder l'expression détacher et pure de toutes émotions de Vincentina. Le furet ne semblait pas vouloir démontrer à quel point ce souvenir était aussi douloureux que précieux. La russe lui sourit fébrilement, et continua dés qu'elle aperçut le vague geste de la main du docteur assis devant elle. Lui signifiant qu'elle pouvait enchaîner sur le reste.

« Je suis montée. Il a commencé à discuter. Il me parlait, je lui répondais. Sans doute avais-je perdu la tête, je me suis mise à lui parler de moi-même. En lui indiquant où j'habitais. Il roulait lentement, il voulait en savoir plus. Je lui ai parlé de mes cauchemars, de mes phobies, j'avais remonté une de mes manches pour lui montrer mes cicatrices. Oh, à cette époque, elles n'étaient pas bien nombreuses. Mes crises commençaient tout juste.

Sourire plus insistant, sadique, carnassier... Non. Plus que cela. Ironique, rancune ? Le psychiatre ne mit pas le mot sur l'expression du visage de la russe en face de lui. Il jeta quelques mots sur le papier, et écouta d'une oreille plus qu'attentive le reste de l'histoire.

« Je me sentais soulagée. Me déposant à quelques mètres de chez moi, il m'a donnée sa carte, son nom et m'a demandée de venir le voir. Qu'il pouvait m'aider, il pouvait me soigner mes crises.

Un sourire triste. Le furet pencha la tête sur le côté et s'arrêta. Le psychiatre se redressa, massa son front avant de poser une question idiote, qui pourtant, avait toute son importance.

« C'est là votre première rencontre avec le Dr. Jacob ?

Le furet hocha la tête. Les yeux embués de larmes qu'elle ravala dans un petit rire discret. Oui, notre première rencontre.

Hypnotique Docteur

Le psychiatre hésita longuement sur la manière de présenter la suite de cet entretien. Il dévisagea Vincentina avant de grogner dans sa barbe quelques mots, prenant une nouvelle feuille et, les yeux rivés sur celle-ci, sa voix profonde résonna dans la pièce, elle fit sursauter le furet blanc qui redoutait la suite.

« Quelles étaient vos relations avec le Dr. Jacob ?

Vincentina affichait toujours son triste sourire étirant ses lèvres, son regard vidé de toute expression, cherchant les mots au tréfonds de son esprit et les sélectionna avec soin pour ne pas trahir l'attachement qu'elle avait accordé à ce traitre de docteur.

« Aussi mauvaise que bonne.

Le psychiatre esquissa un geste pour demander à Mademoiselle de continuer et d'approfondir ce qu'elle disait. Vincentina déglutit avec beaucoup de difficultés, et, dans la tristesse de souvenir brûlant, l'esprit marqué au fer rouge par l'existence et la rencontre de se docteur, elle extirpa de sa mémoire ces moments agréables comme immondes qu'elle avait passé en compagnie du Docteur Jacob. Traître de Docteur.

« Il était vraiment gentil avec moi, c'était bien une des seules personnes qui s'attardait sur ce que je représentais. Il m'écoutait toujours avec beaucoup d'attentions et, parfois, il prenait des notes, comme vous. J'ignorais encore le contenu de celles-ci. Julius Jacob était un bon docteur, il m'expliqua avec beaucoup de patience qu'il pouvait me soigner, moi et mes crises qui empiraient au file du temps. Trouver de la drogue en quantité nécessaire pour arriver à m'endormir et calmer mes chimères devenaient plus délicat au file des mois. Je fis la connaissance de l'hypnose, spécialité de Julius.
Il m'emmena dans des endroits merveilleux pour... Que je m'attache. Il fit la connaissance de mes parents et demanda leurs autorisation pour me prendre sous son aile dans une institue qu'il avait fondé. Elle se trouvait éloignée de Moscou, mais mes parents acceptèrent sous le charisme du Docteur Jacob. Je partie pour son institue une semaine après, je voyais une porte de sortie s'ouvrir et je nourrissais l'espoir de pouvoir devenir comme les autres.

Le stylo du psychiatre n'avait cessé de voyager avec souplesse sur le papier, le remplissant de note des dires du furet albinos. Vincentina reprit son souffle longuement, crispa ses mains sur elles-mêmes et trouva la force de raconter. Les images défilaient devant ses yeux avec douleur.

« Je me trompais, il m'a trompée. Au début, tout se passait bien, je jouissais d'une certaine liberté dans l'institue tant que j'assistais aux séances d'hypnoses du matin, de l'après-midi à midi et 16heure et celle du soir avant de me "coucher". Les premiers mois se passèrent ainsi. L'illusion se brisa comme un miroir lâché du toit d'un des haut building de Moscou.

Bling !

« Il a commencé à me restreindre mes promenades et mes heures de libres, les séances se sont multipliées et mon repos s'est amenuisé. Mes chimères devenaient de plus en plus réel, la douleur atroce et bientôt, je n'eus plus la force ni le droit de bouger du divan pourpre de ma chambre où avait lieu les séances. Il se jouait de moi pour explorer mon problème, il me trompait pour s'amuser avec un gentil petit cobaye ramassé prés d'un bordel à Moscou !

Le colère éclata dans le regard de Mademoiselle, vraisemblablement profondément bouleversée.

« Quand j'ai pu me lever après de moult efforts alors qu'il allait s'occuper d'un autre de ses jouets, je suis tombée nez à nez avec les notes qu'il avait prise lors de nos conversations. C'était des fiches, des fiches psychiatriques résumant mon problème et quelques hypothèses de cure de soin ou même tout un système pour recréer mon état chez d'autre personnes ! Il avait rajouté des notes plus personnelles, il me disait folle, il me disait inapte à continuer à vivre en société, il me disait tant de chose sur ces papiers.

Son sourire malsain revient sur les lèvres du furet qui marqua une pause, prit le temps de savourer cette bouffée de colère et cette impression délicieuse de s'être vengée comme il fallait. De l'avoir, lui aussi, briser comme il s'était amusée à le faire avec elle. Docteur, je suis folle ?

« Alors, quand trois jours après, allongée sur mon beau divan pourpre, le docteur a été attaqué par un de ses patients armé d'un couteau de cuisine et ayant déjà tué cinq de ses assistants. Je l'ai regardée, allongée sur le divan pourpre, le regard vide, j'ai vu le couteau lacérer la chair du visage du docteur qui criait, hurlait de souffrance. Des yeux, il me suppliait de faire quelque chose. Je ne fis rien, je regardais et je contemplais la souffrance de Julius qui ne ressembla bientôt plus qu'à un tas de viandes et quelques os, des poignées de cheveux et ce fut... Tout. Le trou noir et je me souviens de m'être réveillée non sur le beau divan rouge mais dans le petit placard de ma chambre, recroquevillée sur moi-même.

Les battements effrénées de son coeur redevinrent calmes et réguliers, la colère disparu des yeux de Mademoiselle qui affichait à nouveau une expression neutre de sentiments et d'émotions. Le psychiatre ne semblait pas affecté par les déclarations de la jeune femme, son stylo mouvant finissait de noter les derniers détails de cette affaires. Il changea ensuite de page.

« La suite, vous la connaissez.

Le psychiatre hocha la tête à ses dernières paroles. Docteur, vous allez dire que je suis folle ?

La conclusion : Vincentina déjà placée dans une maison de redressement en France, fut envoyée dans une seconde en Californie. Le psychiatre jugeant que le cas de Mademoiselle plus alarmant que prévu. Elle atterrit donc à la Teenagers Institut. Le furet alors cloîtrer dans son silence habituel travailla durement à ne pas se faire remarquer.

Welcome !!

Ta fiche à l'air tout simplement superbe ♥Je n'ai pas le temps de tout lire tout de suite, mais je repasserai au plus vite pour faire la prévalidation, promis ^^-

Amuse-toi bien à Teenagers !

Coucou! ^w^

J'attends avec impatience ton verdict! Et si il y a le moindre truc qui cloche, je suis là pour modifier!

Je te souhaite une bonne lecture et j'espère que Mademoiselle te plaira ♥

Alooooors, je suis fan (déjà, voilà), c'est très beau, j'adore le mode de narration.

Ensuite, petite question, es-tu prête à assumer l'albinisme jusqu'au bout au niveau médical ? (pas de sorti le jours de soleil ?) On a beaucoup de personne qui se présentent pour devenir albinos, et c'est toujours un peu délicat de ne pas tomber sur des gens qui veulent juste avoir des yeux rouges. En ce qui te concerne, je trouve ça parfait. La maladie est vraiment exploitée.

En dehors de tout ça, aucun problème, parfait. Je te prévalide donc d'ors et déjà ! Les admins passeront ^^-

Pour la maladie, t'inquiètes pas, j'ai étudié le truc pour que ce soit jouable! Des trois formes de l'albinisme, l'occulo-cutané est la moins contraignante. (Y en avait une qui touchait même les organes... .w.')

Vincentina ne peut sortir en pleins soleils avec le corps dénudé, c'est clair. Elle doit couvrir au maximum son corps puisque les UV du soleils peuvent lui faire brûler la peau (gros-gros coups de soleils.), elle doit aussi porter des lunettes filtrante pour ces yeux, et pour ces cheveux... Ca craint rien ^^.
Edit: Je rajoute qu'après un petit retour à mes notes, même si sa peau n'est pas entièrement couverte, elle peut sortir. L'occulo-cutané ne touche pas la sensibilité de ses organes vitaux. La peau est très sensibles aux UV du soleil, mais pas l'intérieur de son corps, du coup, ça craint pas grand chose hormis la transformation en homard géant. .w.

A la limite, elle préfère rester dans sa chambre tranquillou pour lire un grand livre de la littérature française plutôt que de sortir au soleil pour rien faire d'autre que de regarder les autres passer.

Et merci pour la pré-validation! ^w^ (Et aussi parce que t'aimes ma fiche! On pourra RP ensemble ? .w.)

Parfait alors ^^

Si je dois me remettre au RP avec Lulu, ce sera un plaisir ^^ Par contre si je dis oui à toi, je dirais aussi oui à Kyllian, et mes temps de réponses seront totalement aléatoires pour tous. Misère, c'est dur d'être irresponsable =w= ♥

Allez, les arc-en-ciels des yeux et les sucreries devraient être un bon prétexte pour les accrocher ^^- On en discutera par MP quand tu le souhaiteras ^^

KELLY !! C'est bon, ramène tes fesses bien fermes !!!

Laisse mes fesses tranquille...

Bonjour Miss !
Je n'ai pas le temps de lire entièrement ta fiche, mais je l'avais quelque peu survolée. Je fais donc confiance à Lucy, et je ne te pénalises pas plus longtemps avec mon emploi du temps



Je te mets chez les résidents
à la moindre question n'hésites surtout pas !

Bienvenue petite poupée russe.

[j'espère avoir le droit de poster là.]

On a un furet. *et moi je suis la Rat, hahahahaha!*

Et, même si j'ai vu des fautes, je remarque une prose particulièrement accrochante.

♥

Les fautes sont un grave problème récurrent! Hélas... J'ai beau relire, j'en zappe toujours.
Et si le rat voulait rencontrer le furet tiens ? .w.

Merchi en tout cas pour cette validation que j'attendais avec impatience!
Au plaisir de te recroiser, peut-être, sur Teen's. ^^

Bienvenue sur le forum Miss !

Merchi!