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{Jackie Darläng} I'm alright, I guess.

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Anonymous

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MessageSujet: {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. EmptyMer 4 Avr 2012 - 19:11

► État Civil

• Nom & Prénom : Darläng Jackie
• Surnom : Jack', Jackoune, Joyce (pseudonyme)

• Age : 17 ans
• Date de Naissance : 16 novembre 1995
• Lieu de Naissance : Haarlem
• Nationalité : Hollandais (ou Néerlandais si vous préférez)

• Sexe : M
• Orientation Sexuelle : Bisexuel

► Casier Judiciaire

• Nombre d'arrestations : 4
• Délits commis : Vol à l’arraché, vol à la tire, homicide involontaire et fuite du domicile familial.

► L'institut Teenagers

• Présent depuis : Une toute petite semaine.

• Chambre ou Dortoir : Dortoir, sur recommandation de son médecin, histoire de le pousser à "renouer avec la communauté".

• Intégré à cause : Obligation judiciaire fortement soutenue par les parents.

► Physique

• Taille : On ne peut pas dire que Jackie irait se mesurer au plus grand type de l’institut : son petit mètre 64 lui donnerait peu de chance de gagner. Néanmoins, c’est cette petite taille qui lui permet de se faufiler à peu près partout, et surtout dans votre dos pour vous piquer vos affaires –enfin, même s’il est censé ne plus recommencer, l’envie est parfois irrésistible.
• Poids : D’un naturel maigre, son estomac d’oiseau ne l’aide pas tant à se remplumer. Son poids alarmant doit aussi être à l’origine de son teint pâle et de cette allure fragile qui à tendance à tromper l’ennemi : au delà des apparences, rien ne l’empêche d’agilement échapper à qui que ce soit. Son adresse ne lui confèrent pas pour autant un physique de sportif de haut niveau, mais des membres fins et étiré malgré sa taille.
• Ses cheveux : On pourrait croire que ses cheveux sont noir, mais au soleil, on voit clairement qu’il les a bruns. De longue bouclette café qui rebiquent gracieusement devant son visage. Impossible de dompter cette tignasse rebelle, elle reste donc toujours en bataille et n’abdiquera pas, même devant le meilleur lisseur.
• Ses yeux : Hazel délavée, ou plus simplement gris vert avec une pointe de noisette aux alentours de la pupille. Quand à la forme, ils sont bien ronds, très européen et bordé de cils sombre. Ils n’ont rien de bien différent des autres, si ce n’est un petit air absent presque permanent.
• Autres : Une tâche de naissance commençant du milieu de la nuque jusqu’à la première dorsale, débordant légèrement sur son cou du côté droit.

► Caractère

• Qualités : Pour bien commencer, ce sera discret. Jackie n’a pas de mal à se faire oublier par les autres ou à soudainement disparaître dès qu’ils ont le dos tourné. Enfin, s’il n’était pas rusé, cela ne servirait à rien de savoir se cacher : encore faut il savoir où, quand et comment. L’art et la manière d’échafauder des minis plans pour se sortir des situations embêtantes. Oui bon, peut être que c’est juste de la bête chance, mais il doit bien avoir une petite dose de créativité. Il est aussi curieux, accentuant ce petit côté candide qui n'est pas vraiment mort. Au fond, il doit bien lui rester des rêves d'enfants pour faire briller des étoiles dans ses yeux.
Au delà de cela, Jackie est du genre reconnaissant, bien qu’une fois sa dette essuyée l’histoire s’arrête là. En parfaite opposition avec cela, plantez-lui un couteau dans le dos et il vous le rendra tout aussi brutalement. Il y a une limite entre être un adorable jeune homme et un imbécile, c’est une leçon qu’il a retenu à présent. Ni un idiot, ni un méchant, en quelque sorte.

• Défauts : Le comportement de Jackie varie en fonction de la situation et des personnes présentes. Il peut aussi bien être docile que buté, tout dépend de la façon dont on l’aborde et le manipule. Manipulable, voilà une chose que l’on pourrait éventuellement ajouter à sa liste de défaut. Il suffit de connaître les petits secrets ou de venir titiller la corde sensible pour le pousser à faire à peu près n’importe quoi. Peut être apercevrez-vous alors une autre facette de Jackie. Le Jackie vulgaire et apathique, assis dans son coin, le regard morne dans l’attente d’un nouvel ordre à exécuter sous le chantage. Cela n’est pas donné à tout le monde, mais à partir du moment où le peu de dignité qui lui reste est en jeu, le faire chanter n’est plus un problème.
C’est en partie à cause de cela qu’il est devenu aussi indépendant, préférant se débrouiller tout seul sans personne sur qui s’appuyer naïvement. Enfin, rien de mieux que la méfiance pour protéger sa petite personne, quitte à devenir presque paranoïaque. Ne comptez pas sur lui pour venir confier ses petits problèmes, il préférera mentir et continuer de pleurnicher dans son coin.

• Centres d'intérêts : Principalement la lecture. Oh, pas de gros romans sur la philosophie de l’existence, mais plutôt des histoires d’aventures, des contes même. Tout ce qui incite de près ou de loin à l’évasion. Comme le jogging, aussi débile cela puisse paraître. Ça lui vide littéralement l’esprit, aère son cerveau et l’oblige à penser à autre chose. Bouger, ça lui évite de ruminer ses idées noires. Une bonne playlist couplée à une humeur particulièrement massacrante peut le faire courir jusqu’à l’épuisement total.
En parfaite opposition avec ce passe-temps, Jackie est un adepte du larvage. Rien ne vaut un bon film policier, emmitouflé dans ses draps par une nuit d’orage, ou un film d’horreur, avec une lumière allumée à côté, hein. Dormir et flemmarder au lit, c’est aussi une passion, au même titre que les autres !
Après, il y a tous ces tout petits plaisirs, ceux qui le font "passer pour une chochotte". Des choses toutes simples, comme aller s’assoir sur le toit, la fine brume qui accompagne les promenades matinales ou marcher pieds nus sur le sol froid. Oui, c’est ce genre de chose qui le fait sourire doucement sans aucune raison.


Affinités Particulières

• Aime : Courir ; les longues matinées à ne rien faire ; son grand-frère ; les films/bande-dessinées de super-héro ; les bestioles, surtout si elles sont bizarres.
• n'Aime pas : Les photo (de famille, de classe, passeport, tout ! La vue d’un objectif pointé sur lui l’horripile) ; les médicaments ; l’obscurité ; les gens ivres morts (et tout ce qui concerne l'alcool en général) ; les allusions à son ancien "boulot" (volontaire ou non)

Goûts Musicaux : Pour ne citer qu'une artiste: Mary Elizabeth McGlynn. Plus largement, le rock et ses dérivés, sans aucune hésitation. Les paroles plus ou moins profondes et les langoureux solos de guitare sont un véritable orgasme pour ses oreilles. Cela ne l’empêche pas d’apprécier un peu de pop ou d'autre genre, voir même un ou deux morceaux de piano. Cependant, tout ce qui est musique électro’ et compagnie l’horripile.
Goûts Culinaires : Sandwiche beurre de cacahuète confiture, il n’y a que ça de vrai ! Sérieusement, en dehors de cela et de boire à même du berlingot de lait, Jackie n’a pas de réelle préférence. Du moment qu’on ne lui sert pas des repas instantanés, il mangera de tout, avec une petite préférence pour le salé et les plats mijotés.
Goûts Vestimentaires : Tout ce qui moulera le moins possible son corps, c'est à dire des sweatshirts et autre pull à longue manche trop grand pour sa petite silhouette. On peut le voir avec un T-shirt seulement lors des grosses chaleurs ou lors de ses séances de jogging (même si, lors de celle-ci, il porterait une veste de survêtement en plus). Côté pantalon, de simple jeans plus ou moins usés font l'affaire, même si rien ne vaut un bon training pour lézarder à l'intérieur. Concernant les chaussures, c’est Doc Martens et basket de rue la plupart du temps, ou carrément pied nu.

► Histoire


La famille Darläng, c’est un peu le petit rêve américain sans le chien et en hollande. Ça donne déjà une bonne idée des parents qui ont splendidement réussit leurs vies et qui ne peuvent qu’attendre la même chose pour leurs têtes blondes. Des parents puritains qui éduquent leurs enfants à ne pas les décevoir pour ne pas se taper la honte à côté des copines de maman et des collègues de papa. La preuve : Jackie, ça ne ressemble pas à un prénom néerlandais, pas du tout même. S’il avait été appelé Hans ou Jeroen, on aurait pu nier que ses parents étaient des fanatiques du modèle américain. Hors, ce n’était pas le cas.

Dans ce cadre de vie, personne n’aurait pu prédire ce qui allait arriver. Enfin, les gens pensaient bien qu’un des gamins finiraient par péter une durite, mais en tout cas pas Andreï. Non, lui, il allait devenir médecin, avocat, président des États-Unis ou une autre connerie dans le style. Il faut dire qu’il en donnait réellement l’impression, avec ses résultats scolaires plus que correctes qui laissait présager le mieux pour son avenir. Non, ça a toujours été Jackie qui a été pointé du doigt, parce qu’il était moins bon, pas assez concentré, trop rêveur au goût de ses parents. C’était le petit chaton boiteux de la portée, trop naïf pour se rendre compte que son grand-frère lui empoisonnait la vie.
Le fils si prometteur décida de quitter le nid familial à ses 18 ans pour aller étudier à Utrecht. Merveilleux, splendide ! On était si fier de toi, Andreï ! Son père ne cessait de dire « Il va aller fumer des Gitanes sur le gazon du campus » en riant bruyamment, un cigare au coin de la bouche.

A présent, les lèvres de Jackie brûlent d’envie de retourner en arrière pour dire « Oui, il va fumer des gitanes, mais pas sur le gazon de l’université d’Utrecht. Non, papa, plutôt sur le tabouret d’un pub. Et après il ira gerber ses viscères dans la chaussée comme un putain d’alcoolo.»


A Moment Of Stillness

Haarlem. Ce n’était plus la jolie maison aux briques bleues, mais un appartement un peu plus proche du centre-ville. Ça faisait deux ans qu’ils avaient déménagé ici car c’était "plus pratique pour le travail de papa". Enfin, Jackie n’en était pas plus affecté que cela. De toute manière, où qu’ils aillent, il ne serait pas avec Andreï, et ça c’était insoutenable. Cinq putains d’années à juste le voir une semaine pour les vacances d’hiver et recevoir un coup de fil de temps à autre, et encore ! Depuis le déménagement, ça c’était transformé en une fois chaque deux siècles.
Les coïncidences, c’est vraiment amusant. Jackie se lamentait, couché sur le dos au milieu de sa chambre, ses devoirs de math à peine commencé sur son bureau. Les maths, ça n’a jamais été son fort. C’est un truc de personne carrée, et Jackie était plutôt tout rond comme un hérisson roulé en boule, les piques en moins. Andreï, il adorait ça, avec la logique et toutes ces choses qu’un adolescent de 15 ans lambda trouvait saoulant. A cet instant, il aurait tué pour une tapette derrière le crâne et un « mais pourtant, c’est logique ! » de son grand frère.

Enfin, revenons à nos coïncidences. Quel rapport ? Justement, le voilà, ce rapport ; cette soirée de mai particulièrement ennuyante pour l’adolescent devint soudainement plus exaltante lorsque son frère arriva à l’improviste dans le petit appartement sans briques bleues. De plus avec l’intention de prendre le cadet sous son aile pour aller vivre à Utrecht ensemble. Des étoiles dans les yeux, je peux vous dire qu’il en avait, le petit Jackie, jusqu’à ce que ses parents refusent. Oui, l’aîné avait 24 ans et était une personne mature, mais cela n’empêchait pas que l’adolescent devait finir sa scolarité en bonne et due forme, si l’on gardait l’espoir de faire quelque chose de lui…

Enfin, cela n’empêcha pas non plus Jackie de se faire la malle durant la nuit.


No return

Déjà bien avant qu’Andreï lui ait demandé de faire "ça", Jack’ avait compris que son frère ne vivait pas une vie si idyllique que cela.
Premièrement parce qu’il n’avait pas daigné de payer le péage –se justifiant par un « De toute manière, l’état casse assez de sucre sur nos gueules »- et deuxièmement vu l’état de "l’endroit" -on ne pouvait qualifier ce taudis d’habitation ou de n’importe quel terme désignant un foyer- où il vivait, ou plutôt survivait. Son modèle d’enfance si parfait et prometteur était fauché comme les blés et Jackie n’allait devenir qu’un gagne pain temporaire.

« C’est juste l’histoire d’arrondir les fins de mois » disait-il en enroulant son bras autours de ses épaules. « Tu ne fais que plonger la main dans le sac, et tu te tires. C’est pas si compliqué. »

Rien ne servi de refuser, son frère ne faisait qu’insister, quitte à devoir crier ou user de prétextes stupides pour se faire obéir. L’adolescent abdiqua et se lança dans le business du vol à la tire. Malgré des débuts plutôt maladroits, le "pickepocketing" devint rapidement une habitude facile comme bonjour, aidée par sa discrétion habituelle et sa stature modeste. Jackie y prit vite goût et l’idée de voler le bien des autres ne lui donnait plus aucun remord. Au contraire, ça en devenait amusant, voir gratifiant ! Le petit pickpocket ne pouvait que ravir son frère qui -et le cadet s’en rendit vite compte- avait donc à nouveau des billets verts à aller dilapider en alcool et bonne compagnie.

La première fois que l’adolescent se fit prendre la main dans le sac –littéralement-, il réussit à s’en sortir sans trop de problème. Sa plus grande crainte était surtout de se faire ramener chez ses parents, à force que son frère lui répète qu’il risquait de « se faire démonter aussi bien physique que moralement pour avoir fugué » comme si lui n’était pas impliqué dans sa petite fuite.

Bref, sa petite arrestation ne calma pas pour autant les ardeurs de sa main baladeuse. Par contre, une deuxième visite au commissariat le rendit plus craintif, quitte à simplement arracher le sac des gens de leurs épaules pour s’enfuir avec. Beaucoup moins discret, certes, mais diablement moins stressant : à chaque fois que sa main voulait se glisser dans un sac, elle se mettait à trembler si fort qu’il était devenu incapable de piquer quoi que ce soit sans se faire attraper.
Jackie se fit prendre encore deux fois, « Les deux dernières, j’vous jure monsieur l’agent ! » ou « Les deux de trop, mon garçon. », selon le point de vue. Malgré ces paroles pressentant la pire des sentences, il ne reçut à nouveau qu’une amende amère et une semaine de travaux d’intérêt qu’il ne comptait ni payer, ni faire.


Pretty face

Avoir échappé au jugement dernier était bien, mais côté ressource d’argent, moins. Jackie était devenu incapable de voler, trop peureux pour cela, et Andreï faisait toujours sa loque chômeuse. Cela finit d’ailleurs par énerver l’aîné qui passait son temps à se lamenter « Parce qu’on a besoin de ce poignion, bordel… » -ou plutôt « Car la compagnie de la poitrine de Mikki et Nikki me manque trop. ». Le cadet ne s’en plaignait pas plus que cela, habitué à se contenter de plat précuisiner ou de pâte instantanée à la place des deux délicieux repas chaud mijoté de maman. Ouais, l’appartement qui n’était pas la maison aux briques bleues lui manquait affreusement, et la vue des cadavres de Guiness sur le plancher défoncé devenait insupportable. Mais à présent, c’était trop tard pour faire marche arrière et venir pleurer dans les jupes de maman : elle aurait trop honte de lui pour l’accueillir à bras ouvert et le mettrait en maison de correction. Une perspective peu alléchante…

Et vint le jour fatidique où l’adolescent –alors âgé de 16 ans et des poussières- commença à gratter le fond. Le jour où son frère revint accompagné d’Erwin Frankot, photographe auto-proclamé qui se croyait bon car il possédait un Nikon qui aurait permis aux frères Darläng de manger bien pendant un bon mois. Le genre de type dont tu ne te souviendras que du nom de famille et à l’air bien trop enjoué pour ne pas cacher quelque chose. L’homme en question lui proposait de poser pour lui pour quelque cliché, « Rien de bien méchant, et tu seras bien payé. ». Derrière l’étranger, Andreï faisait des signes qui voulaient définitivement dire quelque chose comme « Tu vois, je fais quelque chose pour nous sortir de là » et plus sous-entendu « T’as intérêt à honorer mes efforts en acceptant. »
Et ce fut ce que Jackie fit, à contrecœur.

L’atelier du photographe faisait concurrence avec la poubelle qui leurs servaient d’appartement. Vide, avec une grande toile dont le fond crasseux traînait sur le sol jonché de mégot, accrochée sur un des murs collants, voisin d’un spot en bien piteux état. Tout cela laissait pressentir que ce ne serait pas de simple cliché, ça et l’ordre soudain de se mettre à nu pour poser. « T’inquiète Poulette –rien que ce surnom lui donnait envie de s’enfuir-, Ce sont juste des photos de nu. », disait Frankot derrière le flash de son Nikon pour le rassurer, avant de prendre la première photo en déclarant :

« Ici, tu t’appels Joyce. »


She could have been on of the bitches, but she’s actually alright.

- Faut vraiment que t’arrêtes ces conneries, Joyce.

Le-dit "Joyce" enroula le drap autour de ses épaules, son regard innocemment interrogé plongé dans celui de Cheyenne –si tel était son nom, et non un autre pseudo généreusement offert par Frankot-. Elle écrasa son mégot contre le mur et s’en alluma une derrière, soufflant la fumée nauséabonde sur le visage de l’adolescent.

- Faire la salope devant l’objectif, c’est pas ton truc, elle appuya ses coudes sur ses genoux, sa clope toujours entre ses dents, retourne dans ton bled et fait un truc constructif de ta vie.

- J’ai une famille à nourrir, moi.

La réponse lui avait fait arquer un sourcil, une expression absolument pas convaincue suivie d’un minuscule pouffement méprisant qui laissa un filet de fumée blanche s’échapper de ses lèvres pulpeuses. Elle renversa sa tête en arrière et aspira longuement sur son bâtonnet aromatisé à la mort. Oui, elle, elle avait vraiment le profil de ces filles vulgaires que l’on voyait sur « Le genre de site sur lesquelles tombent nos clichés », pour reprendre ses dires.

- Andreï ? C’gas, c’est pas ta famille, c’est une ordure. Un boulet qui s’accrochera à ta cheville tant que tu ramèneras l’argent et qui te laissera crever de faim au milieu des clochards quand tu ne lui serviras plus à rien. Franchement, plaque tout avant d’être dans la --

La blonde n’eut pas le temps de finir ses grands discours que Frankot se pointa sur le pas de la porte avec son matériel. Le silence reprit immédiatement sa place dans le petit studio, mais Joyce sentit les yeux accusateurs de Cheyenne transpercer son dos lorsque le photographe l’invita à se placer devant l’objectif.


Please take your hand away

Le petit business de Frankot marchait sans trop d’encombre. Oui, Jackie n’avait aucune idée d’où ces clichés allaient réellement atterrir, mais si cela pouvait lui permettre d’échapper aux courroux de son frère en manque d’alcool et de femmes, sa fierté importait peu. Et puis, après tout, c’était toujours plus digne que de se prostituer, non ?

Enfin…

Lorsque l’adolescent quitta le domicile, Andreï était déjà parti faire la tournée des bars et des fêtes. Un bon moyen de commencer la journée sans laisser un sous à son petit frère. Bah, de toute manière, Jackie allait recevoir sa paye à la fin de cette séance, dite paye dont il pourrait mettre quelques billets de côté pour se faire plaisir une autre fois.
Il remonta l’habituelle rue qui longeait le canal, sa capuche rabattue sur sa tête, les mains enfoncées dans ses poches. Après avoir contourné la boulangerie de la bonne femme qui donnait toujours les restes non vendu le soir, c’était le troisième bâtiment : le numéro 14 pour être précis. Il sonna, Frankot lui répondit, l’air encore plus enjoué qu’à l’habitude. Le photographe avait une idée derrière la tête, et Jackie ne voulait pas savoir de quoi il s’agissait. Lorsqu’il entra, le studio était complètement vide : aucune trace de Cheyenne ou des autres déchet de la société, aucune trace de ses "collègues".
Ce jour là, pas besoin de directement se déshabiller une fois arrivé. Non, l’homme lui proposa gentiment de s’asseoir sur le matelas du coin de la pièce, celui jonché de magazine politiquement incorrect. Après avoir discutaillé mondanité, l’adolescent eut l’idiotie d’accepter un verre. Un verre offert par l’homme le plus louche au monde, l’homme qui l’appelait Joyce et qui fournissait des clichés de "nu" à des gens sûrement encore plus douteux. Des clients qui finiraient par en vouloir plus pour leurs argents. Des clients prêts à payer assez cher pour que Frankot décide de faire bouffer des roofies à "Joyce".
Un putain de sale tour joué par sa candeur.

Le sol commença à onduler sous le corps de Jackie, sa tête lourde tombant sur le matelas alors que son gobelet en plastique s’écrasait sur le sol dans un bruit sourd qu’il ne fut même pas capable de percevoir. Les mouvements du ventilateur accroché au plafond blanc se firent de plus en plus lent. Ses paupières papillonnèrent à peine une seconde avant qu’il ne tombe dans un sommeil sans rêve.

.
.
.

Le réveil fut aussi soudain que l'assoupissement. Les palmes du ventilateur tournoyant lui donnèrent la nausée, du moins il crut qu’elles furent la cause de la bile qui lui monta aux lèvres. L’adolescent voulu se lever pour courir aux toilettes –s’il y en avait dans ce taudis-, mais ses jambes chancelantes lui firent défaut et l’obligèrent à retourner au sol. Même ses bras eurent de la peine à le retenir, tremblant comme s’il avait fait un effort conséquent. Il vomit une, deux, trois fois. De la bile acide qui brûle la gorge et vous laisse une voix rauque après son passage. Comme si ce n’était pas assez, ses vomissements lui arrachèrent une quinte de toux qui le firent cracher au sol. Ce fut seulement lorsqu’il s’adossa au mur et reprit doucement sa respiration que son cerveau se mit à tenter de recoller les pièces du puzzle. Il ne restait que ce souvenir d’avoir bu et le gobelet en plastique comme preuve à l’appui, le reste était totalement obscure. Mais ses vêtements mis en tas sur une chaise ainsi que son corps tremblant et crispé lui laissait imaginer ce qui avait pu se passer, même si son esprit se refusait d’y croire. Et pourtant ! Les larmes amères qui roulaient sur ses joues étaient bien la preuve de ce que les indices avançaient.


We will put him in two graves


Jackie voulait fuir de ce studio crasseux pour aller se cacher au fond de sa chambre et s’enrouler étroitement dans sa couverture. Toutefois, la porte verrouillée en décida autrement ; Frankot avait du sortir entre-deux et ne semblait pas vouloir laisser son petit modèle lui glisser entre les doigts.
L’adolescent se mit d’abord à tourner en rond, son souffle s’affolant au fur et à mesure que les minutes s’écoulaient. Il dut bien s’arrêter, premièrement pour réfléchir et deuxièmement pour éviter de se remettre à vomir. Si le photographe rentrait, il serait évident qu’il ne laisserait Jackie repartir comme si de rien n’était. Non, "Joyce" en savait beaucoup trop maintenant. Les pires scénarios se bousculèrent dans sa tête, l’empêchant de trouver une échappatoire. Il se trouvait au deuxième étage, déjà bien trop haut pour qu’une petite chose comme lui ne saute en bas. De plus, les fenêtres devaient elles aussi être scellées, vu l’odeur de renfermé qui flottait dans la pièce.

Puis une idée germa au fin fond de son esprit terrifié. Une petite idée complètement folle qui avait plus de chance d’échouer que de réussir.
Mais avait il réellement le choix ?


Cela faisait maintenant un bon quart d’heure que l’adolescent attendait fébrilement derrière la porte, ses mains moites serrant le trépied de photographie abandonné par son propriétaire. La moindre hésitation lui serait sans doute fatale. Chaque grincement, chaque décollement de semelle dans le couloir de l’immeuble faisait monter la tension.

Et lorsque la serrure s’ouvrit dans un claquement sec, Jackie souleva le trépied au-dessus de sa tête.

Une seconde. Une seconde d’hésitation, le temps qu’un frisson fasse tressaillir ses muscles. Cela avait suffit pour que Frankot voient le coup arriver. Oh, le trépied le toucha tout de même, mais pas assez violemment pour le neutraliser, lui laissant le temps de faire claquer la porte avant que l’adolescent ne s’y glisse. Nouvelle hésitation. Le noiraud parti vers le coin opposé de la pièce dans l’idée de contourner le photographe qui se relevait déjà. Son cœur pulsait si fort que sa cage thoracique aurait pu céder sous ses coups. Dans la panique, il heurta le vieux projecteur qui s’éclata sur le sol, projetant des débris de verre qui ne manquèrent pas de venir se planter dans ses pieds. Un petit cri franchit le seuil de ses lèvres, arrachant un sourire malsain à Frankot. Cette fois, c’était cuit, finit. Pas comme les courses poursuites avec les victimes de ses vols. Non, s’il se faisait attraper, il ne prendrait pas juste une amende et une semaine de travaux d’intérêt.
Dans un ultime espoir, Jackie courût vers l’une des deux pièces voisines au studio. Deux portes dont le contenu déciderait de son sort. Il prit celle de droite et, découvrant la salle d’eau, comprit que c’était la mauvaise. Trop tard. Le temps de se retourner, Frankot se trouvait déjà sur le pas de la porte, visiblement contrarié. Son dos rencontra le mur du fond de la pièce, aussi glacé et humide que les sueurs froides naissant sur sa nuque. L’homme s’approchait dangereusement, les bras tendus vers l’adolescent.


Un énorme fracas se fit entendre, suivi des cris de Frankot. Jackie rouvrit ses paupières et vit l’homme sous les décombres de la pharmacie en verre. Une pharmacie remplie de boîtes blanches sans étiquette ni nom, de saloperies qui avait dû servir à le droguer, de seringues à présent profondément plantées dans le bras du photographe.
Dieu sait par quel miracle il avait réussi à le repousser.

L’homme était visiblement sonné et geignait de douleur en tentant de se relever, n’enfonçant que mieux les débris qui ne l’avait pas manqué. Le liquide vermillon coulait à petite goutte sur le carrelage, se mêlant à la poudre et au gélule colorée échappée de leurs boîtes. Jackie resta un instant pétrifié devant ce spectacle à la fois horrifiant et gratifiant : il n’aurait jamais rêvé d’une échappatoire et d’une vengeance.

L’adolescent se décida enfin à enjamber le corps, frissonnant lorsque la main poisseuse de Frankot tenta d’agripper son mollet. Il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule, ses yeux hazel croisant le regard implorant de l’homme.

« Joyce… Un médecin… Joyce…… » Sa voix si faible le fit tressaillir. De dégout ou de pitié ? Il n’aurait su faire la différence. « Aide moi Joyce… »

D’un coup de pied, le noiraud réussit à se défaire de l’emprise pitoyable du photographe et courût vers la chaise voisinant la porte d’entrée. Les supplications de Frankot se firent moins douce au fur et à mesure que son modèle s’éloignait. Les cris de plus en plus violents ne l’empêcha pas d’enfiler ses vêtements en quatrième vitesse et de décamper au plus vite malgré ses blessures.

« Bordel ! Joyce ! Fait pas l’c**, Joyce ! »

La porte se referma d’un claquement sec.


All is Violent, All is Bright

Il sortit du numéro 14, contourna la boulangerie sans s’arrêter, descendit la grande rue qui longeait le canal et arriva à nouveau chez lui. Quelle consolation de voir les cadavres de Guiness et les affaires abandonnées par une call-girl sur le paillasson ! L’envie de retourner à Haarlem ne traversa même pas son esprit. La seule chose dont il avait besoin était d’encastrer son poing dans la mâchoire d’Andreï, puis d’éventuellement s’excuser après l’avoir traité de c** alcoolique. L’adolescent ne se fit pas prier, l’apercevant sur la causeuse aussi défoncée que lui, mais son frère ne réagit pas. Il le frappa une nouvelle fois, puis lui donna une gifle : toujours aucune réaction. Ha, le voilà encore ivre mort. Ce n’était pas la première fois, pas de quoi s’en soucier. De plus, prendre une douche glacée pour se changer les idées semblait mille fois plus important sur le coup.

L’eau glaciale emporta avec elle toutes traces de ce qui venait de se passer dans un tourbillon pourpre délavé. Elle emporta avec elle le corps meurtri de Frankot affalé sur le carrelage tacheté de rouge, ainsi que le gobelet en plastique sur le linoléum gris et l’existence même du studio. Sa bouche grimaça, ses plaies lacéraient douloureusement ses pieds engourdit par le froid.
Pour combien de temps arriverait il à oublier ?


Ce ne fut qu’aux alentours de midi que Jackie fut arraché de son sommeil étonnamment profond. On tambourinait intempestivement à la porte. L’adolescent enfila un pull, sortit de la chambre et contourna une nouvelle fois la causeuse où Andreï n’avait pas bougé un orteil. Après avoir répondu, il irait sûrement finir le berlingot de lait, s’il n’avait pas tourné durant la nuit. Après il se contenterait d’aller doucement réveiller son frère et lui dire qu’il fallait se mettre à bosser sérieusement, gagner un peu de poignions de façon légale. Même si c’est pour aller bosser dans des fast-foods américains. Se remettre un peu dans le droit chemin au lieu de creuser le fond comme des cons. Arrêter toutes ces conneries, en somme. En prenant leur vie en main, ils pourraient sans doute en faire quelque chose de mieux.

Ce ne fut pas l’avis des flics à sa porte.



La Californie paraissait si loin du pays de Cocagne de Baudelaire, de la maison aux briques bleues et des cadavres de Guiness de son frère…


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Vitany Weismann
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MessageSujet: Re: {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. EmptyMer 4 Avr 2012 - 19:34


    Hey Jack' bienvenu sur le forum !
    J'ai dévoré ta fiche de A à Z, je trouve ton style d'écriture fluide et fort agréable.
    Je n'ai rien trouvé à redire, mais seul un grand, beau et puissant Admin pourra confirmer le tout ;D

    Enjoy !
Invité
Anonymous

Invité


MessageSujet: Re: {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. EmptyMer 4 Avr 2012 - 20:22

Merci~
Ça fait plaisir d'entendre ça, vu que j'ai bossé un bon moment sur ce truc ma fiche.

Plus qu'à attendre l'avis d'un Admin \o/ Halala, je me sens comme à la veille des examens finaux
Kyllian Andrews
Kyllian Andrews

Administrateen © Snide Bitch ♪
☼ Administrateen  ©  Snide Bitch ♪


Prince Kelly.ian ~ Like A Bitch.
Masculin Sadique

Surnom Surnom : Barbie, Kelly, Kyllie.
Âge du Perso Âge du Perso : 20 ans.
Orientation Orientation : Bisexuel
Admission Admission : 2 ans passés.
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Retirée

Teen's Teen's : 8954

Age Age : 30
Messages Messages : 2431
Jeux +16 Jeux +16 : Oui
Disponibilité Disponibilité : Week-end Principalement.

MEDAILLES MEDAILLES : {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. 7 {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. 6 {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. 9 {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. 10 {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. Facebookmedaille {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. 4 {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. 3 {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. Addicted {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. Toxic {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. 15nu9e8

SECTES SECTES : {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. Bhhj
De la Photographie Du Japon De l'Art Du Rock Des Sushis Des Bonbons De la Vodka De Jack Daniel's Du Poison Des Free Hugs De Teenagers Des Films D'horreur Kyllian a volé le canard en plastique de Wendrax, ahaha ! 30STM TOUJOURS PLUS DE CHOCOLAAAAT !!! {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. Bhhj {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. Bhhj

Casier Judiciaire
Avertissement: Aucun
Nombre d'Arrestations: Quatre.
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https://teenagers.forummotion.com/t1449-kyllian-andrews-un-fruit-
MessageSujet: Re: {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. EmptyJeu 5 Avr 2012 - 21:24

Bienvenuuuuue sur le forum !
Excusez mon retard j'étais quelque peu débordé ma foi ! Very Happy

Je ne peux que plussoyer Vitany, j'ai beaucoup aimé ma lecture moi aussi ( et puis photoooos ♥ )
Donc.... presentation valide

( ouiiii je l'aime ce smiley *o* )

Je te souhaite un bon jeu parmi nous ! Et au moindre soucis n'hésites pas à embêter Vita' :p !
Invité
Anonymous

Invité


MessageSujet: Re: {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. EmptyVen 6 Avr 2012 - 0:08

Bienvenuuue! ♥

J'aime beaucoup ta fiche, un régal à lire =)! Et je trouve ton avatar vachement original ;D! Es tu le créateur de celui-ci =o?

Quoiqu'il advienne, fais de beau rp =D!
Invité
Anonymous

Invité


MessageSujet: Re: {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. EmptyVen 6 Avr 2012 - 18:49

Merci et pas de problème pour le petit "retard", il n'y avait pas le feu ^^

Et pour Lowen, yep, l'ava' est une création de moi~ Contente que ça plaise en tout cas!
Lucy Cantarella
Lucy Cantarella

Résidente
Modérateen
Résidente♥ Modérateen


Une mèche de couleur sur une tignasse brune-rousse, des yeux vairons verts et ambre, un sucette ou deux à la bouche, un balafre et un air de sale gosse vandale ? Ouais, c'est Lulu.
Je ne sais plus qui je suis.
Féminin Play with friends is funny ! Bad Day

Surnom Surnom : Lulu Lu Lune Rabbit Rab'
Âge du Perso Âge du Perso : 18 ans
Orientation Orientation : Hétérosexuelle
Admission Admission : 17th August 2009
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Retirée

Teen's Teen's : 9524

Age Age : 29
Messages Messages : 3058
Jeux +16 Jeux +16 : Oui
Disponibilité Disponibilité : 2 passages par semaine minimum.

RP' RP' : Rps de Lulu :
Arrivée
Tendance à chercher la merde
Relations familiales.... Et vestimentaires.
Tendance à faire des blagues stupides
Intérêt psychanalytique nul
Liens avec le passé
Amitié féminine
Angoisses
Les bonnes manières
Toujour sociable et ouvert
Les souvenirs comme les œufs : faut les batture pour que ça prenne forme
Tendence à être aimable
Bien manger, leçon 1
Adotpion d'une boule de poils
Lapin
Dessinez c'est gagné
Ambiance festive
Eau de javelle
Lies et les conneries
Service d'accueil
Admiration pour les mères
Service d'accueil pour camé, bonjour


Réservations :
[*]You ?[/list]

MEDAILLES MEDAILLES : {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. Art {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. 5 {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. 9 {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. 6 {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. 10 {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. Graph {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. Gift {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. 4 {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. Tourdewin {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. Gold {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. 3 {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. 11 {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. Rfef {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. Ecrit {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. Addicted {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. Toxic {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. Chatbox {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. Gamer2

SECTES SECTES : {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. Bhhj
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MessageSujet: Re: {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. EmptyVen 6 Avr 2012 - 18:55

Je te souhaite donc la bienvenue chez nous ^^ Amuse-toi bien et beaucoup !

(+1 pour le dessin du kit aussi ♪)
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MessageSujet: Re: {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. {Jackie Darläng} I'm alright, I guess. Empty

{Jackie Darläng} I'm alright, I guess.

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