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[INTRIGUE] La magie existe toujours. [FINI]

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MessageSujet: [INTRIGUE] La magie existe toujours. [FINI] [INTRIGUE] La magie existe toujours.  [FINI] EmptyJeu 29 Sep 2011 - 20:12

    [INTRIGUE] La magie existe toujours.  [FINI] O4hu4f4j


    La bibliothèque, quel endroit magnifique. Pleine de livres en tout genre, certain font peur, d'autres informes, d'autres encore apprennent des choses, ils sont des milliers à lire mais ceux qui intéressent le petit blondinet du prénom d'Ange sont les livres aux couvertures toujours soignées, les livres qui ont toujours un odeur particulière, une odeur de vieux papier, et de parfum. Il aime caresser les pages du bout des doigts en fermant les yeux, pour enfin découvrir des illustrations toutes plus belles les une que les autres. Et c'est avec ces livres là qu'Angie apprend à lire, les contes de fées.. Chaque moment passer à lire ces histoires magnifiques sont pour lui des moments magiques.. A travers il apprend beaucoup de choses et dans sa tête, c'est ça la vrai magie. C'est de prendre des choses qui peuvent paraître simples et banales et d'en faire des bonheurs intenses et sans pareil..

    Le petit blondinet était à la bibliothèque en train de lire «Cendrillon» quand il sentit la terre tremblait. Étant Japonais, le jeune homme garda tout son calme et resta assis à la fenêtre, lisant avec le peu de lumière qu'il avait grâce à la lumière extérieur. Traîné avec Nothing lui était de plus en plus bénéfique, grâce à lui, ses yeux s'étaient habitués à lire avec extrêmement peu de lumière. Bref, le jeune homme regarda les gens qui ne savaient pas quoi faire et soupira, il pensa qu'ils étaient tous idiots. Les fenêtres était l'endroit le plus sur, car si une des immenses étagère tombait sur une des tables sous lesquels ils s'agglutinaient en hurlant, celle ci ne tiendrait pas le choc et beaucoup allaient mourir. Mais ça, ce n'était pas vraiment son problème. Pas qu'il soit méchant, mais il savait très bien que personne ne l'écouterait et même qu'on l'insulterait surement. C'est pourquoi il resta à son abris à lui, continuant à lire son livre en fronçant les sourcils embêter par le fait qu'il tremble avec les vibrations du bâtiment.. Une fois que ce fut passer, le jeune homme ouvrit la fenêtre en grand, ayant une impression de manque d'air, puis il posa son livre et commença à ramasser, comme si tout était normal et s’excusant à chaque fois qu'il se faisait bousculer.. Oui ce n'est pas logique


Dernière édition par Ange Levis le Ven 6 Avr 2012 - 0:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] La magie existe toujours. [FINI] [INTRIGUE] La magie existe toujours.  [FINI] EmptyJeu 29 Sep 2011 - 23:51

    Depuis quelques temps, Alex se sentait très mal à l'aise. Un peu angoissé, un peu à l'écart, un peu étouffé, un peu méprisé. On ne pouvait pas réellement dire qu'il était de nature adaptable. Lui qui avait toujours très mal supporté les changements qu'on lui avait infligés, il ne s'habituait pas à ce que sa vie ait changé du tout au tout. Il ne parvenait pas à s'habituer à cette idée. Pas vraiment en colère, pas vraiment triste non plus, un peu confus, un peu brouillé. Il ne savait pas trop si il voulait faire l'effort.

    Est-ce que t'as vraiment le choix, chéri ?


    Oui ! Oui ! Il voulait avoir le choix. Parce que ne pas même pouvoir choisir ça... C'était enterrer définitivement le peu de liberté qu'il lui restait encore. Alors, bien sûr, bien sûr qu'il pouvait choisir. Il voulait pouvoir. Il avait le choix, oui. Si il le voulait, il pouvait très bien ne jamais s'y faire. Pas vrai ? Après tout, qui s'en soucierait ? Il pouvait bien rester mal à l'aise, désorienté, perdu et seul tout le temps qu'il serait là, s'il en avait envie. Seulement, il ne se haïssait pas assez pour s'infliger ça. Donc, peut-être que le choix n'en était pas vraiment un. Bah ! Passons.

    Soirée d'orage. D'ordinaire, il aimait bien à sortir, respirer cet air si pur, si violent, si tourmenté. Le vent qui fouette le visage, la pluie qui cingle, qui fait mal, qui brûle tant elle nous gèle. Ca, ça il aimait beaucoup. Ils étaient tous sous la domination des éléments, qui pouvaient les anéantir d'un geste s'ils l'avaient souhaité. Tellement, tellement faibles. Cette pensée lui arracha un frisson. Quelque chose de mauvais allait arriver, de très mauvais. Il le sentait. Ou du moins il croyait le sentir, puisque tout était quiet. L'intérieur de l'établissement réchauffait les corps, peut-être même les coeurs. D'où venait son inquiétude puérile ? Non, vraiment, il devait simplement avoir envie que quelque chose se produise. Pour alerter un peu le véritable Alex, qui semblait se terrer au fond de son trou.

    Manger. Il avait faim. Son ventre n'était qu'un puits sans fond, du moins c'est ce qu'il ressentait. N'importe qui aurait dit qu'il voulait simplement combler le vide. Le vide affectif, le vide de contact, le vide de vie, tout simplement. Il partit tranquillement vers la cuisine.

    Lexo, c'est pas par là...

    Sornettes. Il connaissait au moins ça ! Au moins son chemin. Le chemin qu'il empruntait le plus souvent. Le chemin qui menait vers la cuisine. Il mangeait par toutes petites portions, mais très régulièrement. Trop. Surtout qu'il se nourrissait presque exclusivement de chips. Comment se portait son père ? Et sa mère ? Bah, quelle importance, ils l'avaient relégué au second plan, aux oubliettes. Zut ! Il souffre ! Vite, n'assumons pas cela ! C'est terrible, envoyons-le là où on pourra l'aider. Bah tiens ! Il était plein de rancoeur, ce soir. Ah, enfin, la cuisine.

    Raté. Il venait de se tromper. Lamentable. Le blond prit sa tête dans ses mains. Essayer de reprendre ses esprits. Il secoua la tête énergiquement. Quel idiot ! Pourquoi s'était-il retrouvé là ? Ca n'avait absolument rien à voir avec la cuisine ! Il ne savait même pas que cette pièce existait ! A dire vrai, lui et les livres n'étaient pas toujours amis. Quelque fois, il lui arrivait d'en feuilleter un, mais c'était exceptionnel. Enervé. Ca l'avait énervé.

    Le sol qui tremble, les gens qui hurlent, qui courent. On se bouscule, on se bascule. On le poussait de part et d'autre. Tout tombait, tombait, tombait encore. Tout allait s'effondrer. Hurlements informes, cris de terreur, d'angoisse. Grondements du tonnerre, de la terre qui se meut et qui se meurt. Repose en paix.

    Et lui ? Lui, Alex Phillis, où était-il ? Tétanisé. Incapable d'esquisser le moindre mouvement. La peur ? L'inconscience ? La folie ? On le poussait, on hurlait dans ses oreilles, quelques livres tombaient à côté de lui, lui erraflant parfois le visage ou les bras. Il ne pouvait pas bouger. Ses muscles se délièrent et il réussit à sauter contre un mur.

    Bravo. Rien de plus malin ? Rien de plus sûr ? Tu sais, un placard, une table, n'importe quoi ?

    Trop tard. Bloqué de nouveau. Les bras au-dessus de la tête, les dents serrées.

    « And then, baby, everything went... black. »

    Lorsqu'il ouvrit les yeux, on n'y voyait plus rien. Ca hurlait encore beaucoup à côté de lui, alors que lui était même incapable d'émettre un son. Il voulut sortir. Sortir de cet enfer. De ce cauchemar. Si peur, il avait eu si peur ! Les émotions affluaient, l'attrapaient, lui enserraient la gorge, le submergeaient. Elles finirent par le noyer. Il se mit à courir comme un fou vers ce qu'il croyait être la porte de sortie. Les larmes de frayeur lui brûlaient les joues. Le jeune homme tomba une paire de fois, rentra dans le mur. Il n'ouvrait même pas les yeux. Jusqu'à ce qu'il trébuche sur quelque chose. Cela semblait un corps. Blessé ou mort, il n'en savait rien. Mais cela eut le mérite de l'arrêter net. Se reprendre. Respirer. Ne pas finir comme eux. Non. Surtout pas.

    Il se mit à chercher calmement la porte. Calmement. Tout était très relatif. Son calme était angoissé. Il rentra dans quelqu'un qui s'excusa aussitôt. Enflammé par ses nerfs un peu trop sensibles, il rétorqua :

    - Ah, c'est bon ! Pas la peine de m'agresser ! Ex-cu-se-moi ! J't'ai rien demandé moi !

    Ca n'avait pas pour but d'être méchant, mais le résultat était là. Il s'arrêta quelques instants, essaya de considérer son vis-à-vis. Pas moyen. Il prit de nouveau sa tête, un peu abîmée, dans ses mains, et pesta, plus pour lui-même que pour quiconque :

    - Toute façon on la trouvera jamais, cette foutue porte !

    Et il donnait un coup dans un tas sûrement de livres qui traînait sous ses pieds.

    [ J'espère que ça te convient également o/ ]
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] La magie existe toujours. [FINI] [INTRIGUE] La magie existe toujours.  [FINI] EmptyVen 30 Sep 2011 - 19:31

    [INTRIGUE] La magie existe toujours.  [FINI] Bhzebcyeb


    Le chaos. C'était vraiment le chaos. Tous ces livres abimés, quel gachit et ses gens partout qui saignaient laissant comme des marres de sang, atroce. Ange n'avait pas envie d'aider ces gens qui l'avaient insulté. Il n'avait pas envie d'aider ces gens qui lui avait fait tant de mal. Mais Angie n'est pas le genre de personne qui n'aide pas ceux qui en ont besoin. Alors le blondinet en aida quelqu'un un, fermant les yeux des morts et rangeant les livres qu'il pouvait au passage. Par moment, on le bousculer à nouveau et Ange s'excuser, encore et encore quand un jeune homme l'interpella.

    Premièrement, Ange fit de grand yeux, surpris qu'on l'accuse d'agression alors qu'il s'était excuser. Deuxièmement, le blondinet fut surpris de voir comment étit habillé la personne en face de lui. Il se dit que décidément, les jeunes n'ont plus de tenu, montré son ventre ainsi.. Surtout que c'est pas lui avec ses robes de princesse qui va montré un bout de sa peau! Enfin bref. Ce qui surpris le plus l'adolescent fut le fait que la personne en face de lui s'énerve car il ne trouvait pas la porte. Angie, toujours le coeur sous la main, se dit que soit il avait pris un coup sur la tête, soit il avait été très choquer par les événements qui venaient d'avoir lui. La petite princesse s'approcha alors du jeune homme qui était juste un peu plu grand que lui. Là, il lui pris les mains en douceur et le tira vers la fenêtre.

    Ange: « Respirez doucement maintenant. Le tremblement est finit totalement, mais la porte est bloquée, nous devons attendre les secours pour sortir.. Vous devriez rester près de la fenêtre, vous serez en sécurité ici.. Vous voulez que je vous lise «Cendrillon»? »

    Oui, c'était important pour Ange d'aider à faire passer un peu ce massacre, à remettre en place, à fermer les yeux des morts en faisant une prière pour qu'ils aillent au paradis. Mais c'était encore plus important à ses yeux d'aider les vivants et apparemment, ce jeune homme blond avait besoin d'aide. Et puis, il faut dire qu'Ange était assez content de voir qu'un autre garçon de l'institue n'était pas très grand, même si la petite princesse restait un nain, il y avait quelqu'un à ui il n'arrivé pas à la taille! Bref, le jeune homme ouvrit alors son livre et commença à lire à haute voix, très étonnait de voir que les personnes les plus proches venaient écouter son histoire. Mais aussi très content de voir que ça aider beaucoup de personne à reprendre leur calme. Il était aussi très étonné de voir que personne ne lui avait rien dit sur son accent qu'il gardait malgrés ses efforts. Le jeune homme gardait quand même un oeil sur le blond qui s'était énervé, ayant un peu peur qu'il s'énerve o qu'il tombe, voir qu'il se jette par la fenêtre. Afin de s'assurer que ça n'arriverait pas, Angie finit par posée sa main sur celle du jeune homme, lui souriant alors avec douceur.
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] La magie existe toujours. [FINI] [INTRIGUE] La magie existe toujours.  [FINI] EmptySam 1 Oct 2011 - 20:30

    Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir. Mourir.
    Pourrir.

    Pourrir ! Ils allaient pourrir, périr ici, dans les limbes, les bas-fonds, dans la fange, la fange humaine ! Atroce, c'était atroce. Non, non, non... Il ne pouvait pas laisser faire ça. Ils ne pouvaient pas le laisser là. Alex, pris dans sa panique, redevenait le petit garçon émotif et fragile qu'il avait toujours été. Pleurer, il voulait pleurer. Se rouler en boule dans un coin et pleurer jusqu'à ce que quelqu'un efface toutes ces blessures du plat de la main. C'était l'apocalypse ici. Les gens qui couraient tête baissée, qui se bousculaient, qui hurlaient. Peut-être que certains allaient péter les plombs, non ? Après tout, c'était une sorte d'asile psychiatrique. Et si certains devenaient fous et essayaient de tuer tout le monde ?

    Et si c'était toi, et toi seul, qui devenait fou ?

    Ignorer. Ignorer. Passer outre. Pas grave. Pas grave. Pas écouter. Non. Concentré. Voilà, là. Chut. Doucement. Ne pas hurler. Ne pas pleurer. Ne pas tuer arbitrairement quelqu'un. Ne pas devenir fou. Ne pas manger ses doigts. Ne pas chercher les problèmes. Rester calme. Ne pas bouger. Attendre. Attendre qu'on vienne. La délivrance. Le Jour Nouveau. Attendre, juste. Là, là, ça ira. Ca ira. Ils allaient arriver. On viendrait les délivrer. Maman venait toujours le délivrer. Voilà. Voilà.

    Alex avait agressé sans aucun motif la personne dans qui il avait foncé. De ce qu'il en disait, ce devait être une fille. La personne paraissait relativement petite. De ce qu'il pouvait en distinguer. Méchant, Alex avait été méchant. Aucun contrôle, il n'avait absolument aucun contrôle sur ses actes, sur ses pensées ou ses sentiments. Tout était amplifié, exagéré, exacerbé. Mal, ça lui faisait mal. Pourtant, il se sentait bien plus mort que vivant, en cet instant. Enfin, quand il pensait petite... Ahh ! Il se serait giflé, arraché les yeux ! Il n'était qu'à peine plus grand, à peine ! Et il se permettait des railleries !

    Le jeune homme se concentra un peu mieux. Il regarda mieux son interlocutrice, du mieux qu'il pouvait la voir. Oui, la personne portait une robe, c'était donc nécessairement, par essence presque, une fille. Hm, donc, plus petit que lui. Surtout qu'il portait ses chaussures à semelles compensées, alors... Oh non, il ne voulait pas penser à ça. La personne était blonde, d'un blond platine, ça se détachait dans la nuit, presque fluorescent. Pourquoi il l'avait insultée ? Peut-être parce qu'elle n'avait pas répondu à ses attentes. Et pourquoi ça ?

    Peut-être parce que tu ne les as pas formulées ?

    Pertinent. Enfin, que pourrait-elle faire de plus ? Ils étaient tous impuissants, perdus dans ce foutoir. Et ça, c'était terrible. Il n'avait pas bougé. L'air hébété devant la jeune fille, le regard un peu perdu. Il devait faire peine à voir.

    Contact. Sursaut. Alex ne s'attendait pas à ce qu'on le touche. Et ces deux mains, fraîches malgré la température ambiante, le brûlèrent. Ce contact lui parut désagréable. Très étrange, à dire vrai. Peut-être était-ce l'instant qui n'était pas propice à la chaleur humaine, ou peut-être que sa peau s'était déshabituée à être touchée. En quelques semaines... Irréaliste.

    Sur l'instant, le blond se laissa docilement faire, un peu surpris. Puis il se dégagea vivement, reculant, sur la défensive. On voulait l'amadouer, le piéger. Il le savait. Pourquoi la fenêtre ? Et si elle avait cassé ? Milliard d'éclats. Éclats d'obus, éclats de rire. Non, non, pas de rire, plus de rire. Jamais, jamais plus.

    Quoi que. Un éclat de rire, violent, jaune, malvenu. Nerveux. Terrible de nervosité, d'angoisse. C'était le mot "Cendrillon". Peut-être un peu "secours" et aussi "fenêtre" et "sécurité" dans la même phrase. Et puis, et puis... Rien. Rien ne le faisait rire. Mais pourtant il riait à s'en tordre les côtes. Tellement que ses yeux en pleuraient. Pleuraient de rire, pleuraient de rage, pleuraient d'angoisse. Pourquoi était-elle si calme ? Etait-elle inconsciente ? Il ne comprenait pas, il ne comprenait plus. Plus rien.

    Le pire était que, malgré tout, la petite personne blonde (finalement, il avait des doutes quant à son sexe) lisait quand même son histoire. Le pire était également dans le fait que, certains des fous qui hurlaient se calmaient, approchaient et écoutaient cette histoire passablement idiote racontée avec un merveilleux accent qui était tout sauf américain.

    Bien sûr ! Bien sûr qu'il crevait d'envie de s'asseoir dans un coin, de se blottir en position foetale en suçant son pouce. Bien sûr, mais comment avouer ce genre de choses ? Evidemment que son discours lui rappelait les histoires que sa mère lui racontait jusque tard dans la nuit lorsqu'il hurlait qu'il ne voulait pas dormir. Bien sûr, bien évidemment que tout ça lui rappelait sa maison, à laquelle on l'avait arraché. Mais, mais... Il était sensé être un adulte. Ou presque.

    Alors, pour ne pas perdre la face, il dansait d'un pied à l'autre, agité. Il sentait la peur. Une aura de crainte semblait se dégager de lui. Il en tremblait presque. La petite personne qui racontait l'histoire le surveillait. C'en était trop, il fallait qu'il... quoi ? Il n'en eut pas le temps, qu'elle (ou il ?) avait posé sa main sur la sienne, pour lui intimer de rester là. Alors quoi ?! Il n'était plus libre de ses gestes, de ses mouvements ? Il était confiné entre les fous et cet androgyne ? Non. Certainement pas.

    La colère prit le pas sur la raison, et il se jeta en avant, de tout son poids, de toutes ses forces, contre le petit corps qui lui faisait face, dans l'unique but de l'écraser contre la vitre. Il était aveuglé par sa colère. Colère brûlante de vengeance, de mauvaise-foi et de tristesse. Une fois qu'il se jugea suffisamment proche de l'inconnu(e), quelle que soit la situation (Il aurait pu casser la vitre, provoquer un nouveau tremblement de terre, se tromper de cible ou la rater, que ça n'aurait rien changé), il cracha :

    - Hey, toi ! Tu...

    Non, il n'avait rien à dire, rien à lui reprocher. Il ne lui en voulait pas, pas à cette personne. C'était contre... contre qui, d'ailleurs ? Reprenant le contrôle, il se recula rapidement et s'excusa vaguement, les mains jointes le long du corps, le regard baissé et le dos légèrement voûté, comme un gamin boudeur qui rechigne à s'excuser.
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] La magie existe toujours. [FINI] [INTRIGUE] La magie existe toujours.  [FINI] EmptyJeu 6 Oct 2011 - 17:11

    [INTRIGUE] La magie existe toujours.  [FINI] Bouujtbeu


    Angie lisait donc l'histoire quand il se fit pousser, bien fort.. Le problème c'est que la fenêtre était grande ouverte et ce n'est que par une chance inouit que le blondinet ne tomba pas dans le vide et se remis en position assise en faisant à nouveau de grands yeux. Il regarda alors le jeune homme qu'il avait pris près de lui plus tôt et soupira doucement avant de reprendre sa lecture jusqu'à la fin du livre, regardant les gens qui dormaient pour la plupart. Ange repporta alors son attention sur Alex et se mis ace à lui, avant de lui sourire de façon réconfortante.

    Ange: « Tu n'as pas à me craindre, je cherche simplement à te donner mon aide. Mais si tu ne la veux pas, je n'insisterais pas car je t'embêterais sinon.. »

    A ce moment là, la petite princesse eut une énorme envie de se coller contre Nothing et de prendre Emilie dans ses bras. C'est là qu'il réalisa qu'il était peut être arriver malheur à son prince et à sa demoiselle de porcelaine. Des frissons de peur le parcoururent, il ne connaissat pas vraiment se sentiment de peur, pas comme ça, pas à caue d'un simple tremblement de Terre.. C'est aussi là qu'il réalisa que pour la première fois de sa vie, il pouvait avoir peur de perdre quelqu'un, car il avait quelqu'un à perdre. Ange s'excusa alors et dit qu'il revenait avant de courrir de toute ses forces, se fauillant partout pour récupéré sa poupèe qi était sur une table du fond. Les larmes coulaient le long de ses joues, ses mains tremblaient, il était impossible qu'une poupée résiste à tout ça.. L'androgine arriva devant la table et là.. Il tomba à genoux, des larmes de joie coulant sur ses joues, sa poupée était à quelque millimètre d'une bibliothéque tombait, mais elle n'avait rien. Pas une égratignure, rien. A ce moment là, Angi se sentit bien mieux, il réalisa que son prince aussi aller forcement bien et retourna alors tranquillement avec les autres, serrant sa poupée bien fort dans ses bras. Quand il retrouva Alex, Ange alla vers lui et lui sourit à nouveau.

    Ange: « Je suis désolé, mais j'avais laisser Emilie seule.. Je m'apelle Ange Levis, tu veux bien qu'on fasse connaissance ou tu n'en a absolument pas envie et dans ce cas, j'irais lire et je te laisserais? »

    Et oui, il est pas très contraignant Angie. Il propose des solutions et après, il respecte les décisions. Après tout, chacun sa façon de voir, de pensé et d'agir et puis, il avit encore beaucoup de temps pour lire, car il se doutait que les secour tait pas pour tout de suite; Le jeune homme ouvrit alor son petit sac et en sortit un paquet de gateau sec et une petite brique de jus de fruit, puis il se fit un petit coin et ouvrit les gateaux ayant faim. Vous vous demandez surement comment Ange a eu ces gateaux et ce jus de fruit? Et bien c'est tout simple, Ange étant un ancien clochard, déjà, il mange très peu. Et à la cafétériat, ils donnent des part bien trop important pour Ange. Donc, dés qu'il y a des denrées non périssables, le blondinet les met dans son sac au cas où il en ai besoin à un moment ou un autre. Et à première vue et bien sa petite astuce lui sert puis ce que grace à ça, il va povoir éviter de mourrir de aim en attendant les secours.. En passant, il sait aussi où est le robinet d'eau de l bibliothéque, mais seul les plus fins et petit peuvent y aller vu qu'une étagéres bloque le passage. Mais pour l'instant, seul Ange le sait et il se le garde pour lui, tout comme il ait attention à être le plus cachet possible pour que tout le monde ne se jette pas sur lui pour lui prendre sa nourriture sans regarder la ration maximale à prendre.
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] La magie existe toujours. [FINI] [INTRIGUE] La magie existe toujours.  [FINI] EmptyLun 10 Oct 2011 - 0:04

    Hérésie. Tout, autour de lui, n'était qu'hérésie. Enfin, non, non, plus vraiment. Moins de cris, moins de hurlements, moins de bruits de pas qui courent, s'affolent, s'effondrent et se relèvent. Non, le calme, le calme plat. Tellement plat qu'il en devenait sordide. Elle était là, l'hérésie. Avec quelques mots d'une histoire utopique, un petit androgyne avait réussi à apaiser tout un groupe de victimes d'un tremblement de terre. Il y avait des blessés, des morts peut-être, des bibliothèques écrasées, des livres éparpillés partout, mais les gens s'étaient calmés avec l'histoire de "Cendrillon". C'était une plaisanterie. C'était forcément une plaisanterie. Ils allaient rallumer les lumières, rire aux éclats devant sa crédulité, et tout rentrerait dans l'ordre. Oui, ils allaient forcément faire ça. Qu'est-ce que ça pouvait être d'autre ? Les gens dormaient ! Ils dormaient ! La Terre avait failli s'écrouler sous leurs pieds mais ils dor-maient. Que l'évènement soit épuisant, il l'acceptait. Ca l'avait lui-même mis dans un état de terreur sans nom. Mais qu'ils s'endorment d'épuisement, c'était un peu trop. La peur lui noyait tellement les idées que tous ses muscles étaient contractés. Prêt à bondir si besoin était. Attraper quelque chose, éviter un fou, éviter un meuble, se jeter sur la porte pour sortir en premier, étrangler le petit si il lui reprenait l'envie de raconter des immondices, n'importe quoi. Il était fin prêt.

    Tellement, tellement, tellement mal. Il se sentait tellement mal. Il avait mal à l'extérieur, quelques égratignures, mais surtout si mal à l'intérieur. Tout s'était effondré avec les étagères. Toutes les barrières, tous les freins qu'il avait placés. Détruit. Freins aux émotions qui l'attaquaient, freins aux attaques de son esprit, barrières contre ses fantômes qui voulaient l'anéantir. Tout était parti en fumée. Il n'était plus que vulnérabilité, instinct et peur. Si fragile. Comme une statuette en cristal, à l'équilibre maintenu miraculeusement, et qui, d'un coup de vent, vient se fracasser en mille morceaux sur le carrelage dur et froid. Il était chacun de ces petits morceaux en cet instant.

    On lui parla, mais l'information se perdit avant. La bouche entrouverte, il regardait dehors, au-delà de l'institut. Il essayait de voir, de se représenter sa maison, sa famille estropiée, son petit groupe. Il les voyait, heureux, riants aux éclats. Tellement, tellement naturels, comme si il n'avait jamais été là. Peut-être qu'il n'avait jamais vraiment été là-bas. Après tout, il n'avait d'importance pour personne, puisqu'il s'évertuait à ne pas en donner aux gens. Comment pouvait-on lui accorder de l'intérêt, ou même du respect, puisqu'il n'en manifestait que peu. Il avait envie d'être proche de quelqu'un. Il voulait qu'on s'inquiète pour lui, pour sa situation. Qu'on lui confère un peu d'importance, même si il n'était qu'un déchet, une raclure d'enfer. Ce n'était pas grave, on pouvait s'inquiéter quand même. Oui, s'il vous plait...

    Le dernier point de repère qu'il avait en cet instant s'excusa et s'éloigna. Abandon. Une fois de plus, il se sentit complètement délaissé, complètement, complètement... Rien ? Il prenait conscience d'à quel point c'était douloureux de ne compter pour personne. De n'être qu'un passage, une étape, une parenthèse ou une virgule. Jamais une majuscule et un point. Doucement, il avança vers la fenêtre ouverte. Le vide, le vide. Peut-être qu'il pouvait s'échapper, se sauver par là. Mais... Non. Il avait trop peur de la mort pour ça. Trop peur de ce désespoir, de ce vide, de cette ignorance et cette errance éternelle. Non, finalement, l'intérieur lui allait bien. Mais pas tout seul. Il se tourna, à la recherche de cette personne qui l'avait laissé pour mort.

    Tu n'as pas la sensation d'en faire un peu trop ?

    Lorsque son sauveur revint vers lui, il eut presque envie de sourire et de lui sauter dans les bras. Mais son orgueil, son masque, son amour-propre l'empêchèrent d'esquisser la moindre expression. Peut-être aussi qu'il serrait les dents pour ne pas hurler, qu'il pinçait les lèvres pour s'empêcher d'éclater en sanglots, qu'il serrait les poings pour ne pas s'évanouir. Puis peut-être que c'était un peu trop demandé, aussi. Son interlocuteur/trice, tenait dans ses bras une poupée. Une poupée. Quelque chose d'inanimé qu'il serrait dans ses bras comme si c'était la prunelle de ses yeux. Sur l'instant, Alex voulut se moquer, railler sur cet attachement superficiel. Et il a pensé à Elle, sa guitare. Celle qui l'avait toujours accompagné sans jamais l'abandonner. Lorsqu'il la tenait contre lui, il se sentait complet, il se sentait bien. Pourquoi une poupée ne pouvait-elle pas avoir le même rôle que sa guitare ? Etait-ce si superficiel que ça ? Non, ça ne l'était pas. Par contre, l'inquiétude le gagna. Où était-elle ? Et si elle... Et si elle s'était brisée ? Et si elle avait éclaté en mille morceaux sous l'effet du tremblement de terre ? Oh non... Oh non... Non ! Elle... Sa lèvre inférieure trembla légèrement. Les larmes commencèrent à dévaler ses joues. Il ne pouvait pas la perdre... Pas elle.

    Tétanisé. La sueur coulait, glaciale, dans son dos. De nouveau, on lui parla. Les mots furent stockés, enregistrés dans un coin de sa tête. Mais pour l'heure, rien d'autre ne comptait. Il fallait qu'il la retrouve. Peut-être... Où l'avait-il laissée ? Peut-être... Tout se mélangeait. Les idées se chevauchaient, s'empoignaient, se coulaient et se noyaient.

    Sortant de sa léthargie, Alex se précipita vers la seule personne qui semblait douée de raison dans cette pièce, qui avait réagi avec calme lorsque le pire était arrivé. C'était la seule personne qui pouvait l'aider. Pourquoi le ferait-elle ? La question ne se posait pas pour l'instant. Il chercha des yeux celui ou celle (il n'arrivait pas à décider) qui s'était présenté en tant que Ange Levis. Lorsqu'il l'eut trouvé(e), il se précipita vers lui/elle, se laissant tomber à genoux pour être à sa hauteur. La voix tremblante, affaiblie par la terreur, il bégaya :

    - Tu... Tu l'as pas, pas vue ? Elle... Elle... Je suis sûr qu'elle...

    Les larmes noyaient ses joues. Il ne pouvait pas mettre de mots sur cette peur. Et comme il ne pouvait pas rester assis là à se demander où elle était, il se leva rapidement, se justifiant par un faible :

    - Je... Je vais la la chercher.

    Parfois, et ce depuis toujours, la démence gagnait son cerveau, y effaçait toute trace de raison et y ancrait des idées absolument absurdes qui n'étaient pas remises en cause. Aussi se mit-il à chercher sa guitare (qu'il savait être dans son dortoir), dans les endroits les plus improbables. Il soulevait les livres, les bras des gens, regardait par la fenêtre en se penchant de manière abusive. Il ne parlait ni ne pleurait plus, mais il n'y avait plus rien dans ses yeux qu'une étincelle de folie. Lorsqu'il était chez lui, ce trouble se témoignait par des accès de fureur, puis de vide absolu, des recherches absurdes d'objets inexistants, de choses mortes ou encore d'objets qui étaient juste là. C'était quand sa peur prenait le pas sur sa raison et l'enfermait à double tour pour quelques temps. Et il l'appelait, à voix basse, pour qu'on ne l'entende pas :

    - Tu es où... ? Viens, s'il te plait...
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] La magie existe toujours. [FINI] [INTRIGUE] La magie existe toujours.  [FINI] EmptySam 15 Oct 2011 - 16:06

    [INTRIGUE] La magie existe toujours.  [FINI] Etcracafai


    Angie commençait donc à manger un bout de biscuit quand le blondinet qu'il avait tenter de calmer arriva vers lui et tomba à genoux, les larmes brouillant sa voix. L'androgyne l'écouta attentivement et fronça les sourcils, ne comprenant absolument pas ce qu'il devait chercher. Une fille? Un objet au féminin? Une plante? Un vêtement? Il y avait un nombre de solution incalculable et Alex était déjà en train de chercher cette chose ou personne. Ange alla alors près de lui une fois qu'il eut ranger ses affaires et pris Emilie dans ses bras. Il posa doucement une main sur l'épaule du jeune homme et le retourna.

    Ange: « Nous serons plus efficaces si nous cherchons ensemble, j'ai juste besoin de savoir qui est "elle" pour pouvoir la chercher et la trouvé, car si je vous apporte tous ce qui est féminin dans cette pièce, nous ne nous en sortiron jamais.. »

    Un doux sourire rassurant se forma sur le visage d'Angie qui attendit sagement une réponse, serrant sa poupée dans ses bras. Tout aller trop bien, un jeune homme, assez grand, poussa Ange au point que le petit tomba si fort qu'il sentit sa cheville craquée et lui faire une douleur plus qu'atroce.


    Le garçon: « T'avais qu'à te poussé le travesti de service! J'espère que je t'ai bien fait mal, comme ça, toi aussi tu auras souffert de ce tremblement de terre, je vois pas pourquoi tu serais le seul à ne pas être touché! »

    Sur ce, le jeune homme se fondit dans la masse, laissant Ange perplexe à mort. Le petit blond serrait encore plus fort sa poupée et retenait ses larmes, ne voulant pas pleuré devant les gens. Des tonnes de questions vinrent alors à lui.. Pourquoi ce mec avait dit ça? Pourquoi les gens se permettaient de juger les personnes sans les connaitrent? Pourquoi il ne pouvait pas aimer être une princesse sans qu'on le frappe pour ça? Pourquoi pour une fois qu'il se sentait à peu près dans son élément on lui faisait du mal? Pourquoi le bien qu'il avait fait au gens de cette salle lui retomber dessus en mal? Avait il fait tant de mal que ça pour que la vie soit si dure envers lui? Ne s'en voulait il pas assez d'avoir tuer cet homme, même si c'était pas du tout son intention? Quand aurait il droit à la tranquillité? Pourquoi sa cheville lui faisait si mal? Et pourquoi gardait il ses larmes alors qu'au fond, beaucoup de monde pleuré pour bien moins de douleur?; toutes ces questions et bien d'autres encore n'arrêter pas de casser la jolie tête blonde de la petite princesse qui finit par prendre une grande inspiraton pour se calmer et regarder Alex.

    Ange: « Pourrais tu aller me chercher deux bouts de bois s'il te plais? Je vais me faire une atelle pour tenir ma cheville cassée, ensuite, si tu le veux, je t'aiderais à chercher.. Je suis désolé si tu m'as déjà répondu en ce qui concerne l'aide pour chercher avec toi, mais la douleur m'as fait complétement perdre le fil de mes pensée. »

    Courage. Tout aller vite se finir et ce qu'il avait appris dans la rue aller servir, il trouverait surement de quoi se faire des cannes de fortune, juste de quoi éviter de s'appuyer sur son pied gauche. Mais pour l'instant, Ange se contenta de regarder Alex en serrant sa poupée, espèrant que le jeune homme veuille bien lui rendre ce service.
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] La magie existe toujours. [FINI] [INTRIGUE] La magie existe toujours.  [FINI] EmptyJeu 20 Oct 2011 - 1:16

    Tourne, tourne, tourne. Le moi n'est pas maître dans sa propre maison. Cherche, petit. Suis, suis cette force, qui t'appelle, te pousse. Allons, allons, ne sois pas si faible. La nuit t'appartient. Regarde, regarde-les. Personne, non personne ne peut te faire du mal. A part... Moi ? Mais c'est quoi, hum ? Oh, tu dois bien avoir une idée...

    Ne pas couler. Ne pas couler. Ca n'était pas une voix. Rien d'autre qu'un courant d'air. Il croyait y entendre ce qu'il voulait. Continuer de chercher. Il allait la trouver, forcément. Etant donnée la détermination qu'il y mettait, il était impossible qu'il ne la trouve pas. Pas vrai ? Non, pas vrai. Bien sûr qu'il n'allait pas la trouver et bien sûr que c'était la folie qui l'attendait si il restait dans cette situation. Cela lui arrivait peu à ce point. Mais lorsque cela arrivait, on avait toujours peur qu'il reste bloqué. Et si il ne cessait jamais de chercher ce chien mort ? Et si il ne cessait plus de parler seul ? Et si, et si ? Pourquoi diable était-il si déséquilibré ? Ce n'est pas notre faute, tout de même ! Nous l'aimons beaucoup. Peut-être trop, et pas assez à la fois. Ce n'était qu'un amour égoïste, pas vrai ? Pour panser les blessures, nos blessures. Pas les siennes, jamais les siennes. Comment comprendre ses actes ? Ah, quelle importance ? Mais qu'il se taise ! Il a l'air si triste lorsqu'il pleure ainsi... Non, vraiment.

    Oublie, oublie tout ça...

    Contact. On le saisissait, on le déplaçait. Marionnette. Pantin. Le marionnettiste est porté disparu. Un morceau de toile. Inanimé. Qui tire les ficelles ? On ne sait pas, on ne sait plus. On oublie. Le moi n'est plus maître dans sa propre maison. Bruissement. Bribes de phrases saisies à la volée. Précisions. Oui, des détails. Qu'était-elle ? Son tout, son Paradis, son Enfer, sa dépendance, son passe-temps, son seul amour. Ce n'était plus une guitare, pour lui. Elle prenait vie, elle prenait corps, elle frémissait sous ses caresses. C'était...

    Chute. Craquement. Les os qui se broient, qui s'écrasent. Ce bruit lui était insupportable. Sans aucune raison précise, cela lui faisait comme des fissures à l'intérieur. Au discours du garçon qui avait poussé Ange, celui-ci devait être un garçon. Un garçon qui se sentait apparemment mieux dans la peau d'une fille. Alex ne jugeait pas cela. Il pouvait comprendre. Mais, aucune importance. Sa cheville devait être, au mieux, fêlée, et au pire, brisée. Malgré l'apparence insensible qu'il voulait se donner, il se sentit près à l'aider. Ca n'était pas acquis. Mais les os cassés... Non, c'était trop douloureux. De plus, alors même qu'il ne l'espérait pas, Ange avait accepté de l'aider. Egoïste, mais humain.

    Ange restait par terre. Et Alex, malgré sa grande mansuétude, ignorait absolument ce qu'il devait faire dans une telle situation. Le soulever, ne rien faire, chercher de l'aide. Son premier problème lui était complètement sorti de la tête. De manière générale, il avait énormément de mal à se concentrer sur deux choses à la fois. Qui plus est, son esprit avait une très grande faculté d'occultation. Aussi pouvait-il passer d'une idée ou d'une problème à l'autre en une fraction de seconde. Aussi sa guitare était devenue, à cet instant, secondaire. Le devant de la scène était occupé par cette petite chose fracassée.

    Alex avait cessé tout mouvement. Il le regardait béatement, indécis quant à l'attitude à avoir. Il se sentait l'âme d'un petit garçon qui veut aider sans savoir comment s'y prendre. Les bras le long du corps, les mains liées entre elles dans le dos, légèrement penché pour recevoir les directives. C'était inespéré, en cet instant. Lui qui avait toujours la mauvaise attitude au mauvais moment, parvenait pour une fois à se coordonner avec les exigences de l'instant.

    Des bouts de bois. Il hocha légèrement la tête en signe d'assentiment et se mit en quête de morceaux de bois qui pourraient faire l'affaire. Ici, et là, des bibliothèques étaient cassées et certains morceaux avaient volé ou commencé à se détacher. Il en récupéra deux qui faisaient à peu près la même taille, cassant les éclats en deux quand besoin était. Ensuite, Alex les ramena docilement à celui qui les lui avait demandés.

    - Tiens.

    Peut-être qu'il avait rendu service, mais il n'irait pas jusqu'à proposer de nouveau son aide. Il n'en devenait pas altruiste, bienveillant pour autant. Le tremblement de terre l'avait perturbé. D'autant plus qu'il survenait peu de temps après son arrivée. Rien pour lui donner confiance et l'inviter à prendre ses marques.

    Revenant à son mode de défense habituel, il se redressa, recula légèrement. Prendre ses distances. Ne jamais trop s'impliquer. Rester extérieur. Voilà ce qu'il lui fallait. De l'extériorité. Puis il ajouta enfin :

    - Quant à l'aide... Laisse-tomber. Occupe-toi déjà de ta jambe, de toute façon ça sert à rien.

    Peut-être bien que la raison commençait enfin à reprendre ses droits. Son timbre de voix était plus ferme, beaucoup moins dévoué, beaucoup moins dans l'émotivité. Peut-être que ça y était, finalement. Ou alors n'était-ce qu'un remous, une légère amélioration avant un nouveau plongeon. Comment savoir ? Il verrait bien. Sa guitare n'était pas là, il n'avait plus qu'à prendre son mal en patience et espérer.

    Alex s'éloigna du jeune homme, désintéressé, donna un coup de pied dans un mur pour maniferster son impatience et son agacement, et se dirigea vers la fenêtre. L'air lui mordait le visage, mais il avait l'impression que c'était bien plus simple de respirer. L'atmosphère, à l'intérieur, était lourde, tendue. Une personne se leva et se remit à hurler.

    - Eh, la ferme, tu veux ? cracha le jeune homme.

    Peut-être que la personne avait entendu ce qui avait été [s]in[/s]volontairement prononcé à voix assez haute; toujours est-il que le calme reprit ses droits aussitôt.
    Alex attendait que le temps passe, attendait en piaffant légèrement. Il dansait d'un pied sur l'autre, regardait par la fenêtre, se retournait à l'intérieur, soupirait, cherchait le blondinet du regard.

    Combien de temps allait durer cette attente qui lui était déjà insoutenable ?

    Juste assez de temps pour que tu tombes fou, chéri.

    [Désolée, j'ai mis un peu de temps, pour quelque chose de moyen :/]

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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] La magie existe toujours. [FINI] [INTRIGUE] La magie existe toujours.  [FINI] EmptySam 22 Oct 2011 - 3:15

    [INTRIGUE] La magie existe toujours.  [FINI] Vhzruvfygr



    Ange regarda le jeune homme et lui sourit quand il revint avec des bouts de bois puis l'écouta en faisant de grands yeux, vraiment surpris de ce que venait de dire Alex. Cette chose qu'il chercher juste avant l'incident avait l'air si importante pour lui et il abandonné comme ça. Peut être que le blond avait au final, réfléchit et réalisé que l'objet de sa convoitise n'était pas dans la bibliothéque ou même qu'il avait était malheureusement détruit.. Bref, Ange le regarda partir et leva discrétement sa robe pour déchiré le jupon et ainsi se faire une sorte de bandage bien serré avec les bouts de bois faisant une attelle de fortune et attrapa les rebords de la première chose qui fut assez grande pour lui permettre de se lever et de voir les gens.

    C'est au moment où il réussit enfin à se relevé qu'Angie manqua tomber tant il fut surpris d'entendre deux personnes crier, l'une de panique ou de folie et l'autre pour faire taire la première et ce qui surpris le plus l'androgyne fut de voir que celui qui avait crié des vilains mots était l'inconnu qui l'avait aidé en lui donnant les fameux bouts de bois. Mais bon, au moins, il avait été très efficace. Bref, Angie se tira alors jusqu'au bout de la table avec laquelle il se tenait, les larmes montant à ses yeux tant il avait mal à peine son pied frôler le sol. Une fois au bout, il soupira et attrapa un bout de bois plus grand pour s'appuyer dessus et retourné à la fenêtre pour prendre son livre. Il revint donc près d'Alex, mais cette fois ci, il ne lui parla pas, du moins pas de suite, mais il s'inclina poliment face à lui et finit par lui dire simplement merci.

    Une fois que ce fut fait, la petite princesse retourna dans son coin tant bien que mal, retenant toujours ses larmes. Ne pas pleurer, ne pas se montrer faible, ne pas se mettre en position de proie facile, ne pas satisfaire son aggresseur. C'était dur, très dur. Surtout que la seule personne avec qui il avait essayé de parler, qu'il avait essayé d'aider, n'avait pas du tout l'air de l’appréciait. Pourquoi ce raisonnement? De un parce qu'il avait agressé verbalement Ange, de deux parce qu'il avait manqué le faire tomber par la fenêtre, de trois parce qu'il ne c'était toujours pas présenté malgrés que le blondinet l'ai fait, de quatre parce qu'il ne voulait pas de son aide et de cinq, parce qu'Angie le ressentait comme ça et ça, ça l'attristait beaucoup car le fameux inconnu avait l'air d'être quelqu'un d’intéressant, bien qu'un peu bipolaire à première vue et habillé de façon très peu correcte. Mais bon, ce n'est pas la petite princesse qui allé se mettre à juger les gens sur leurs vêtements!

    Bref, Ange retourna donc dans son coin et ouvrit le livre de contes, recommençant à lire l'histoire pour se calmer, pour oublier sa douleur et pour avoir une sorte de compagnie. Emilie dans les bras, il montrait les images à celle-ci et grelottait, commençant à avoir un peu froid. Et des souvenirs lui revinrent en mémoire, de sa vie avant Teenagers, de cet homme qu'il avait tuer. Il s'en voulait toujours au fond, même si c'était un accident, il avait tué un homme. Non. Il ne faut pas penser à ça, il faut positivé! Les secours allaient sans doute arriver dans peu de temps et les gens sortiraient en courant. Ange lui attendra un peu puis on le soignera et il aura un platre et des béquilles surement. Même qu'après, beaucoup rigoleraient en repensant à leur réactions ou aux têtes qu'ils faisaient. Ou pas.. C'est à ce moment là qu'une douce chanson résonna dans sa tête et que le jeune homme se laissa aller un peu à chanter doucement cette chanson en regardant Emilie.


[HJ= Ne t'en fait pas, je suis aussi longue à répondre et en plus tes posts sont supers ♥]
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] La magie existe toujours. [FINI] [INTRIGUE] La magie existe toujours.  [FINI] EmptyJeu 27 Oct 2011 - 1:48

    Combien de temps un esprit peut-il soutenir l'insoutenable ? Ca n'était peut-être pas grand-chose. Une toute petite secousse, après tout. Oh oui, oui, rien qu'une petite secousse. Suivie par mille et un vagissements, hurlements. Débris d'humains. Débris d'objets. De corps. Le corps n'est qu'une enveloppe. Oh, bien sûr. Mais le contenu peut-il se suffire à lui-même ? Il les voyait. Il les imaginait dans son esprit malade. Les corps qui se tordent, s'écrasent ou se déchirent. Le sang qui coule, mélodie assassine, lancinante. Comme une langueur montée du fond du monde, qui ne changeait ni de rythme, ni d'intensité. Alex imaginait, le pauvre hère qui n'avait pas eu le temps de se jeter sous un abri, le pauvre fou sur lequel avait chu une bibliothèque de marbre, d'ébène ou de chêne. Ses yeux fous de douleur qui roulaient dans leurs orbites. La cacophonie des gens qui meurent. Borborygmes d'agonie. Et les blessés, les survivants, qui devaient peiner à traîner leur carcasse meurtrie. Toute la pièce devait sentir le sang, la peur, la mort. C'était impossible que cela ne se sente pas. Dans sa tête, l'odeur était si nauséabonde qu'il en avait du mal à respirer. Et toi, quand est-ce que tu meurs ?

    Car oui, Alex s'en sortait parfaitement indemne. Peut-être était-il le seul, peut-être pas. Pas que cela rajoute un quelconque sentiment de culpabilité, détrompez-vous. Alex et le sentiment de culpabilité ne se côtoyaient pour ainsi dire jamais. Il n'était pas de ceux qui se plieraient en quatre pour réparer des erreurs (commises ou pas), de ceux qui voudraient à tout prix aider ceux qui avaient souffert sans eux. Il se disait seulement qu'il avait eu de la chance. Mais est-ce vraiment une chance ?

    Le jeune homme, toujours le regard vers l'horizon, considéra la question. Au fond de lui, il y avait en effet, ce sentiment bizarre, qu'il ne comprenait pas, qu'il ne voulait pas comprendre. Peut-être était-ce... De la jalousie ? Ah non, quand même pas ! Combien y étaient passé ? Non, non. Pas ceux-là. Réfléchis. Un simple instant. Le plaisir de se faire écraser une jambe entre une bibliothèque et une table ? Non, ce n'était tout de même pas si extrême. Donc ce sentiment n'avait pas du tout sa place en cet instant. C'était inimaginable qu'on puisse en vouloir à ceux qui souffraient. Il ne pouvait pas être si mauvais, si ?

    Ce n'était pas vraiment ça. Un peu plus diffus, un peu plus complexe. Il ne leur en voulait pas d'avoir mal. Il aurait juste voulu en être aussi. Juste pour que, quand les secours arriveraient, ils puissent s'occuper de lui aussi. Qu'on envisage l'éventualité de le renvoyer dans son monde. Qu'on le soigne, qu'on le panse, qu'on le bande, qu'on prenne attention à ce qu'il se rétablisse. Il voulait qu'on fasse attention à lui. Mais seulement à lui. Pas à des vestiges de souvenir d'un bambin mort avant presque d'être né, pas à cette douleur incurable et maladive qui les aveuglait au point qu'ils ne voyaient plus que les contours de leur fils. Non, à lui. Alex Phillis. En tant qu'il était une entité ayant ses ressentis et ses besoins. C'était ça, ce sentiment si confus qui lui embrumait l'esprit.

    Remerciement.

    Le blond se retourna. De quoi s'agissait-il ? A dire vrai, il s'était un peu absenté. Son enveloppe physique était la seule chose qui le rattachait à cet endroit. Il était très loin. Dans un lit d'hôpital, sur une civière ou dans le fauteuil du salon, mais certainement pas appuyé à une fenêtre. Du moins à cette fenêtre. Il hocha la tête à l'attention du dénommé Ange, un peu interloqué. Pourquoi, déjà ? Il n'en savait rien. Ah, oui. Le bois, la cheville. Craquement d'os. Le jeune fomme (le terme venait de lui apparaître à l'esprit) semblait claudiquer misérablement. Lui aussi, méritait de vrais soins. N'y avait-il que lui à être intact exceptées quelques égratignures ? Cela dit, il semblait également qu'il était le plus ravagé par l'évènement. Le seul, avec le blond cassé, à être encore éveillé ou du moins actif. Or, il était le seul à hurler après un objet qui ne pouvait qu'être ailleurs, à attaquer et pousser quiconque se mettrait sur son chemin. Le seul. Pour un simple petit tremblement de Terre.

    Mais quelle importance a l'esprit, face à la destruction d'un corps ?

    Aucune. Absolument aucune. On lui dirait peut-être deux mots. Et l'un des survivants ferait une rechute et on l'oublierait. Comme on l'avait toujours oublié. Non, non, non ! Il ne pouvait pas rester là, seul, à penser. Il fallait qu'il s'occupe l'esprit, sinon il se mettrait de nouveau à hurler. Et qui l'insulterait pour qu'il la ferme un peu ?

    Il chercha des yeux l'unique personne à qui il avait parlé jusqu'à présent. Mais... Que pourrait-il bien lui dire ? Bonjour ? De rien ? Ca va ? Ou encore son prénom ? Il fallait juste qu'il parle à quelqu'un. Les moyens et le contenu importaient peu. Il voulait juste une autre voix que la sienne pour lui emplir l'esprit. Et l'accent du jeune blond ferait l'affaire pour le moment.

    Alex se dirigea vers le jeune homme, s'arrêta pour considérer ce qu'il faisait. Il montrait des images à une poupée. Puis, il s'est mis à chanter. Hm. Peut-être n'y avait-il pas qu'Alex qui avait souffert sur le plan émotionnel, finalement. Le ton était légèrement ironique, mais dépourvu de méchanceté :

    - Je peux me joindre à vous ?

    C'était impossible de lui retirer ce léger côté railleur dont il ne se départait jamais. Ou du moins très difficile. Il attendit quelques instants, puis, se souvenant que le blondinet lui avait auparavant proposé de faire connaissance, il s'assit en face de lui. Peut-être qu'il le perturbait dans sa lecture, quelle importance ça faisait ? Il aurait toute la vie pour lire. Alors qu'Alex ne mettrait plus que quelques minutes (peut-être heures) à tomber fou. Il ne se souvenait pas s'être présenté. Aussi remédia-t-il à cela :

    - M'appelle Alex. Juste Alex.

    C'était en prévention des habituels "Alexis ?" "Alexandre ?" "Alexia ?". Le dernier recevait généralement un bon coup de poing dans la joue et partait en ricanant. Faire la conversation. Il n'était pas très habile dans cet art. Aussi se contenta-t-il de se taire, et d'observer. Tour à tour le jeune blond, puis sa poupée, puis son livre, puis les alentours. Dans ces moments là, il adorait avoir sa guitare sur les genoux pour pouvoir titiller doucement quelques cordes. A la place, il se mit à grignoter la peau autour de ses ongles. Parce qu'il ne savait pas quoi faire.
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] La magie existe toujours. [FINI] [INTRIGUE] La magie existe toujours.  [FINI] EmptyVen 11 Nov 2011 - 3:33

    [INTRIGUE] La magie existe toujours.  [FINI] 5250460801410_hiohfuogfr


    Ange chantait doucement, sa douleur partant plus ou moins petit à petit que le jeune homme n'y pensait plus quand il sursauta un peu surpris et sourit hochant la tête, pensant que le vous était un vouvoiement et non pas un vous pour dire toi et ta poupée. Et puis même, le blondinet s'en fichait un peu qu'on se moque de lui et ce gentiment ou méchament. Après tout il était bien dans sa peau et c'est ça qui compté et puis Emilie n'était pas une langue de p*te elle au moins, elle ne disait jamais de mal et ne raconter jamais les secrets qu'Ange lui disait! Bref, Angie fit donc oui de la tête à l'inconnu, surpris de le voir venir à lui et il sourit.


    Ange: « Enchanté Alex.. Tu as faim?.. »

    Le sourire d'Ange vint alors illuminé son visage de poupée pour plusieur raisons. La première est tout simplement le fait qu'il était heureux qu'Alex ne le déteste pas, la seconde parce qu'il était heureux qu'Alex lui parle et se présente enfin; la troisième était aussi très simple, Ange était super content à l'idée de parler à quelqu'un qui pouvait lui répondre. Emilie, elle est bien sympa, c'est pas une langue de p*te mais elle ne parle pas et ne réond pas aux question de l'androgyne! Bref, la princesse ferma donc son livre et regarda Alex en souriant, trouvant impolit de lire quand quelqu'un parle et si le blondinet demander si son vis à vis avait faim, c'était du fait que celui ci se grignotter la peau autour des ongles; très mauvaise manie pensa Angie qui prenait affreusement soin de ses ongles. Le jeune homme ressortit alors ses gateaux, enfin un entamé our lui même et un entier pour Alex.


    Ange: « Tu es ici depuis longtemps? Je ne t'avais jamais vu avant... Quoi que la plupart du temps je sort la nuit, sinon j'apprend à bien parlé sans accent.. Tu es de quel nationalité toi? Moi je suis Japonais!.. Je parle trop, pardon. »

    Oui, Angie est très bavard, mais il sais se calmer et se rend compte de ce défaut qu'il essaye de métrisé au mieux. Et il y arrive, difficile à croire mais là, il n'a presque rien dit par rapport à ce qu'il aurait dit d'habitude. Bref, le jeune homme pris alors le biscuit entre ses lévres et croqua dedans avec douceur, avant de laisser celui ci fondre sur sa langue, le sourire plaqué sur son visage, vraiment heureux malgré tout ce qui ce passait; il sortit un petit bout de tissus et mis un goutte de parfum dessus pour respirait celui ci.

    Ange: « Ca pue même avec la fenêtre ouverte.. Tu veux un bout de tissu parfumé pour ne plus sentir cette odeur atroce? »

    Oui, Angie est sensible, il n'aime pas respirait des odeurs pareilles quand il mange, quoi qu'il ai été habitué à l'odeur des poubelles dans son abris avant l'institut, mais bon, c'était pas la même puanteur et puis le jeune homme s’arrangeait à ne jamais vraiment sentir les poubelles qui cachait son ancien chez lui!
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] La magie existe toujours. [FINI] [INTRIGUE] La magie existe toujours.  [FINI] EmptyDim 13 Nov 2011 - 1:54

    Du sang. Ca saignotait un peu. Pas grand-chose, non vraiment. Une goutte ou deux. Qu'il avalait avant qu'elles ne tombent. Ce goût métallique, de ferraille. Qui lui emplissait la bouche. C'était désagréable, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. A mesure que ses dents s'affairaient, une barre de fer semblait se matérialiser dans sa bouche. Passer le temps. Il fallait qu'il parle. Que ce petit blond ou sa poupée se mette à parler. Sinon, il ne tiendrait pas en place très longtemps. Son esprit était dans un équilibre très précaire. Il suffisait d'un rien pour qu'il replonge, en dépit de tous ses efforts. Parce qu'il faisait des efforts. Assis, face à quelqu'un, à tenter de soutenir une conversation sans hurler ou cogner. Ca s'annonçait difficile, mais il devait essayer. Parce qu'il fallait bien qu'il s'occupe. Qu'il occupe son moral en dents de scie, en montagnes russes. Et qu'il faisait des loopings, et des descentes. Il semblait qu'il ne remontait jamais. Pas en ce moment. Pas ces dernières minutes. Minutes ? Heures, siècles !

    Manger. On lui proposa à manger. L'idée semblait tentante. Il mourait de faim. C'est bien pour ça qu'il s'était retrouvé là. Il cherchait la cuisine. Or, à l'heure actuelle, il avait une pierre dans le ventre et un bouchon dans l'oesophage. Il peinait déjà à avaler sa salive, alors des gâteaux, non. Certainement pas. C'était impensable. Rien que l'idée avait contracté son estomac. Il secoua vaguement la tête.

    Il se sentait soudain très fatigué. Exténué. Harassé. Lourd de fatigue, d'angoisse. Comme si tout était insurmontable. Se lever, tendre le bras, ouvrir la bouche. Il ne se sentait même plus capable de paniquer. Ce n'était peut-être, certainement, pas plus mal. Si bien pour lui que pour autrui, vu comme il pouvait être exécrable en ses instants de panique. Mais, allons, chéri, ne le dispute pas, ce n'est pas de sa faute. Comprends-le, un peu. Il aurait fallu le disputer. Lui hurler dessus à l'en faire pleurer, qu'il cesse ces colères inutiles, ces larmes incongrues, ces remarques acerbes et déplacées. Il aurait suffi d'une fois, et il n'aurait jamais recommencé. Maintenant, il était trop tard. Le mal était fait, le caractère implanté et un refus catégorique à l'idée de changer. C'est pour ton bien, Al. Oui, mais son bien, il fallait le vouloir plus tôt. Une fois qu'il était déjà perdu, perdu pour la société, l'humanité et surtout lui-même, c'était illusoire. Oui, son père avait essayé. Le faire parler. Parler de ses problèmes. Il avait regardé le psychologue dans le blanc des yeux pendant cinquante cinq minutes. Sans décrocher un mot, ni même une expression. Un mur indestructible posé devant le médecin qui ne pouvait que contempler la détermination de ce mioche. Les bras croisés, qu'il le toisait de son habituel regard hautain, dédaigneux. Non, vraiment, le psychologue était estomaqué. Ceux qui s'essaient à cet exercice, d'ordinaire, finissent par craquer, parler, pleurer, grimacer, partir. Mais lui, non. Stoïque. Figé dans le marbre. Dans la glace.

    Une vague de fatigue était en train de l’inonder. Le submerger. L'emportant dans sa marée. Il n'aspirait qu'à faire comme tous les autres : s'allonger, fermer les yeux. Ne jamais les rouvrir ? Etre soigné. Oui, tout son corps tendait vers ce désir si violent. Fou, c'était si fou. Lui qui n'aurait jamais cru pouvoir s'asseoir se trouvait en grandes difficultés pour garder les yeux ouverts.

    Accalmie. Les hurlements étaient finis. Plus d'agonie. Du moins plus audible. Lui avait trouvé un certain calme. C'était la fatigue, mais au moins, son esprit pouvait s'empêcher de penser. De cogiter. Sans cesse, sans arrêt et sans interruption. Pause. Enfin, une pause. Une faille, une brèche au cours du temps lui-même. Il ne pensait plus, empli d'une certaine satisfaction. Tout était plus simple comme ça. Il comprenait les drogués. Cela devait faire approximativement cette sensation-là, d'être shooté, de planer. Probablement. Un peu ailleurs sans être nulle part, flotter dans un trouble vide de tous soucis.

    Ange avait repris la parole. Il posait plein de questions, répondait à d'autres, peut-être aux mêmes pour finalement s'interrompre de lui-même. D'ordinaire, il aurait facilement glissé une petite remarque. Mais là, elle n'avait même pas effleuré son esprit. Plus rien n'atteignait son esprit, à moins de le percuter de plein fouet.

    - Deux semaines, ou trois. Commence seulement à sortir. Pour ça.

    Il marqua une pause. D'une parce qu'il ne se souvenait plus de la question suivante, de deux parce qu'il était encore plus fatigué qu'avant. Il ramena ses genoux contre sa poitrine pour pouvoir y poser sa tête sans avoir à la tenir. Se retenait-il de faire des phrases pour économiser sa salive ? Rien n'était moins sûr. Après tout, il ne s'était pas transformé en montagne de sociabilité. Restait cette distance naturelle qu'il instaurait entre lui et ses interlocuteurs.

    Le petit blond parlait d'odeur. Nauséabonde apparemment. Pestilentielle. Des relents de mort et de sang. Ça chuintait, ça suintait la peur par tous les pores. L'institut saignait, pleurait les âmes perdues en ces minutes d'Enfer. Mais ça ne le dérangeait pas. Pas vraiment. Aussi ignora-t-il la question pour se reconcentrer sur les questions précédentes. C'était une manière pour lui de dire que telle question ou chose ne l'intéressait pas. Il passait à côté sans même vouloir l'entendre. Daigner reconnaître son existence.

    - Américain. Toi, ça fait longtemps ?

    Alex marqua de nouveau une pause. Il se sentait presque d'humeur à converser. Il avait des idées de questions. Mais il ne précipitait pas les choses. Il savait qu'il détestait être assailli de questions. Alors il n'assaillait pas les autres. Jugeant que c'était suffisant, il ajouta :

    - Et comment s'appelle la demoiselle ?

    Ah, retour de l'ironie ? Pas vraiment. En fait, si. Il voulait juste réussir à placer cette phrase. Le pire, c'est qu'il était fier de lui et de son inutilité. Après tout, sa guitare avait exactement la même fonction. Il pouvait passer longtemps à essayer de lui expliquer des choses et d'autres. Mais la réponse ne l'intéressait pas, aussi reprit-il :

    - T'as fait des conneries ? Je veux dire, graves ?

    Toujours aussi raffiné et délicat, Alex. Les questions sortaient telles qu'elles naissaient dans sa tête. Aucun travail. A quoi bon mâcher les mots, si les questions revenaient au même ? On lui avait dit de faire la conversation, il la faisait. Peut-être qu'elle allait se terminer beaucoup plus tôt que prévu. Sa curiosité finira très certainement par le perdre. Pour une fois, il ne voulait pas attiser de colère, il voulait juste savoir. Pour se rendre compte de si il avait sa place ici, ou pas. Parce qu'il n'avait rien fait, lui. Alors, si jamais cette petite chose toute frêle avait fait pire que lui, personne n'aurait le droit de le forcer à rester ici.

    Personne.
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] La magie existe toujours. [FINI] [INTRIGUE] La magie existe toujours.  [FINI] EmptyVen 6 Avr 2012 - 0:52

    [INTRIGUE] La magie existe toujours.  [FINI] O4hu4f4j


    Angie sourit à Alex et écouta ses questions avec attention, essayant d'oublier l'odeur atroce qui régné en maître dans la pièce si froide. Le blondinet ne changeait rien à ses habitudes, un peu comme imperturbable pour le coup, il finit son gâteau serrant Emilie dans ses bras avant de répondre à toutes les questions d'un trait.

    Ange: «Je ne sais pas exactement, à vrai dire, je ne sais même pas quel âge j'ai en ce moment.. Ma poupée s’appelle Emilie.. Oui, j'ai fait une grosse bêtise; quand j'étais dans la rue, je vivais dans une sorte d'abris à poubelles et un jour, un homme saoul est venu et a voulu me faire des chose pas très jolies. J'ai eu peur et je l'ai poussé, j'ai pas fait attention aux poubelles derrière lui. Il c'est cogné la tête et est mort sur le coup.. Je suis un monstre, je sais, je m'en veux énormément, je voulais pas qu'il meurt. Ils m'on envoyer ici, plus pour que j'ai un toit sur la tête, une éducation et plus besoin de mendier pour manger.»

    Ça c'est dit! Même s'i n'aimait pas cette période de sa vie et haïssait son acte, il n'était pas du genre à le cacher ou à renier ses fautes. Ce qui est fait est fait et dans tout les cas, Angie mourrait avec la mort de cet homme sur la conscience. Bref, la douleur de sa jambe était de plus e plus forte, le petit androgyne mis la mai devant sa bouche avant de bailler. Il s'excusa alors auprès d'Alex en lui disant qu'il était très fatigué maintenant et que, comme il n'y avait plus rien à faire, il allait dormir en attendant les secours et que s'i voulait manger ou se reposé, qu'il n'hésite pas, que de toute façon, ça ne changerais rien à la situation pour le moment. Il souhaita bonne nuit à son vis à vis et s'installa un peu mieux avant de s'endormir très rapidement épuisé.
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] La magie existe toujours. [FINI] [INTRIGUE] La magie existe toujours.  [FINI] EmptyVen 6 Avr 2012 - 0:53

    [INTRIGUE] La magie existe toujours.  [FINI] O4hu4f4j


    Angie sourit à Alex et écouta ses questions avec attention, essayant d'oublier l'odeur atroce qui régné en maître dans la pièce si froide. Le blondinet ne changeait rien à ses habitudes, un peu comme imperturbable pour le coup, il finit son gâteau serrant Emilie dans ses bras avant de répondre à toutes les questions d'un trait.

      Ange: «Je ne sais pas exactement, à vrai dire, je ne sais même pas quel âge j'ai en ce moment.. Ma poupée s’appelle Emilie.. Oui, j'ai fait une grosse bêtise; quand j'étais dans la rue, je vivais dans une sorte d'abris à poubelles et un jour, un homme saoul est venu et a voulu me faire des chose pas très jolies. J'ai eu peur et je l'ai poussé, j'ai pas fait attention aux poubelles derrière lui. Il c'est cogné la tête et est mort sur le coup.. Je suis un monstre, je sais, je m'en veux énormément, je voulais pas qu'il meurt. Ils m'on envoyer ici, plus pour que j'ai un toit sur la tête, une éducation et plus besoin de mendier pour manger.»


    Ça c'est dit! Même s'i n'aimait pas cette période de sa vie et haïssait son acte, il n'était pas du genre à le cacher ou à renier ses fautes. Ce qui est fait est fait et dans tout les cas, Angie mourrait avec la mort de cet homme sur la conscience. Bref, la douleur de sa jambe était de plus e plus forte, le petit androgyne mis la mai devant sa bouche avant de bailler. Il s'excusa alors auprès d'Alex en lui disant qu'il était très fatigué maintenant et que, comme il n'y avait plus rien à faire, il allait dormir en attendant les secours et que s'i voulait manger ou se reposé, qu'il n'hésite pas, que de toute façon, ça ne changerais rien à la situation pour le moment. Il souhaita bonne nuit à son vis à vis et s'installa un peu mieux avant de s'endormir très rapidement épuisé.
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