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| Dmitri Khitrik [Finished] | |
| | Sujet: Dmitri Khitrik [Finished] Lun 21 Fév 2011 - 21:29 | |
| ► État Civil
• Nom & Prénom : Dmitri Khitrik • Surnom : ///
• Age : Entre 14 et 21 ans : 19 ans • Date de Naissance : 12 Mai • Lieu de Naissance : Stockholm • Nationalité : Suédois (car il est né en suède, même si son père est russe. Il sait parler par ailleurs quatre langues - russe, suédois, anglais et français -, car son père est homme d’affaires)
• Sexe : Masculin • Orientation Sexuelle : Homosexuel mais ne l’avouera jamais.
► Casier Judiciaire
• Nombre d'arrestations : 2 • Délits commis : - Attaque à l’arme blanche - Destruction d’habitation
► L'institut Teenagers
• Présent depuis le lendemain de ses 17 ans, jour lors duquel sa sentence a été appliquée.
• Chambre ou Dortoir : Dortoir
• Intégré à cause : Décision judiciaire.
► Physique
Ah... Le physique. Ce n’est pas une chose très importante. C’est ce que pensait Dmitri, et pourtant, il est sûrement le premier à faire grandement attention de son corps. Il n’a pourtant pas de raison de jalouser celui des autres. On peut considérer Dmitri comme la fusion sulfureuse d’un russe et d’une suédoise. Il a, c’est certain de beaux yeux. Ils sont de couleur bleu marine, une couleur assez opaque. Pourtant le suédois les déteste. Il trouve que son regard est trop animalier, que cela ressemble plus à des yeux de serpent prêt à gaber sa proie. Il les considère ainsi comme effrayant et non représentatif de sa vraie personne. Ce ne sont pas les seuls éléments que Dmitri déteste. Sa pilosité assez importante est sujette à de nombreux ennuis et il est obligé de corriger en se rasant (car il trouve cela dégoûtant). C’est pour lui une gêne énorme qu’il tente par tous les moyens de combattre – il a par exemple déjà supprimé les poils qu’il avait au dos définitivement – jusqu’à l’annihilation de ses pires ennemis. Par contre, il ne fait pas de complexe. Il aurait pu en faire, lorsqu’on observe sa svelte silhouette. C’est un garçon bien fin, bien trop maigre, surtout lorsqu’on sait qu’il mesure près de cent quatre-vingt cinq centimètres alors que son poids est bien bas, environnant les soixante kilogrammes. On pourrait croire qu’il est anorexique, mais au contraire, il mange beaucoup, parfois même plus que ce qu’il ne devrait. Personne ne sait à ces moments-là s’il se force, mais tout le monde est persuadé du contraire, lorsqu’on remarque le plaisir que Dmitri a à manger des plats. Parfois même, on s’interroge sur la raison de la finesse du garçon. Il devrait être un peu plus costaud et plus lourd, surtout qu’il aime le sport et ne se prive pas d’en faire. Mais même s’il est souvent déçu lorsqu’il s’observe devant un miroir, il se préfère ainsi, ne rêvant pas d’un corps détruit par le culturisme, une activité physique que le garçon abhorre.
Enfin, son visage. Il est fin, sans être vraiment enfantin. On lui donnerait bien un an ou deux de plus, mais pas plus. Hormis ses yeux, le garçon ne déteste rien. Son petit nez, son front un peu trop grand, ses petites oreilles, son menton discret, ses cheveux blonds mi-longs... Non, rien ne le gêne. Et pour son entourage, c’est ce qu’on préfère chez lui, car il y coexiste un mélange de sévérité et de douceur qui est rafraîchissant et qui inspire confiance. Il ne reste qu’un petit détail important à souligner. Dmitri a un piercing en haut de l’oreille gauche assez discret. C’est une marque important pour lui car il l’a acheté dans l’unique but d’embêter son père. Aujourd’hui, ce piercing est le symbole de sa rébellion, symbole qui le fait maintenant rire.
► Caractère
On devrait d’abord qualifier Dmitri d’un garçon charmant. Sa principale qualité est d’être généreux. Il aime offrir aux autres des marques de son amitié, et ne demande jamais rien en échange. Ainsi, sa bonté peut lui jouer des tours, car il arrive parfois, mais heureusement pour lui, rarement, qu’on se joue de lui et qu’on le manipule. Même s’il en est conscient, parfois, il ne peut s’empêcher d’être « pigeon », car d’après lui, personne ne le traite ainsi et c’est lui qui s’inflige cette peine. Il s’en veut plus à lui qu’aux autres dans ce cas. Par contre, il porte en lui une haine envers l’hypocrisie, qu’il trouve répugnante. De ce fait, le mensonge est prohibé, et lorsqu’il se rend contre de cette mascarade, qu’elle soit portée contre lui ou contre quelconque autre personne, il peut devenir très méchant, car il s’efforce toujours à être franc, bien que cela puisse lui attirer quelques ennuis. Enfin, dans son comportement gentil vit un point noir, un défaut particulièrement difficile à porter : habituer à ce que tout soit centré autour de sa personne, il se sent toujours concerné par tout, bien que rien n’ait de rapport avec lui. Détestant cette partie de sa personnalité, il n’a trouvé, pour solution, que d’éviter les discussions, de fuir les futilités. Par conséquent, il ne parle pas beaucoup, mais montre bien dans son attitude qu’il n’est pas rien. Une conséquence de son égocentrisme serait sa jalousie. Non, il ne jalouse pas lorsque quelqu’un possède ce qu’il n’a pas, mais Dmitri jalouse amoureusement. Lorsque quelqu’un le plaît, il va tenter de s’imposer, d’être présent, car il est effrayé à l’idée de le voir avec une autre personne. Il suffit encore d’ajouter un dernier caractère important, qui est autant une qualité qu’un défaut. Dmitri ne cesse de s’attacher aux autres. Lorsqu’il se lie d’amitié avec certaines personnes, ce lien est pour lui très fort. Cela peut alors lui causer pas mal d’ennuis...
Excepté les personnes qui l’entourent, il s’intéresse à bien des arts. Malgré son rejet de l’art plastique, le jeune garçon s’est souvent essayé à quelques autres formes artistiques. Il n’en a retenu que trois, car il les considère comme les plus purs, les plus réfléchis et les plus aboutis. Le premier est sans doute le piano. Il ne commença qu’il y a très peu de temps, et malgré des débuts difficiles, il ne pouvait s’empêcher d’avoir le contact avec cet instrument. Admirant son austérité, il adore composer quelques morceaux, et joue de sa simplicité pour transmettre au travers de cet objet pleins de ressentiments. Il travaille depuis ses dix-huit ans ardemment dessus, voulant être primé au conservatoire... mais il a encore de longs chemins à faire. En second, le garçon a aussi récemment connu le théâtre, au travers de la pièce de Victor Hugo Hernani. Il apprécie particulièrement les rôles tragiques, pour leur profondeur et leur austérité. Enfin, Dmitri s’essaie à l’écriture de nouvelles. Un jeu bien sombre pour lui, dont il faut maîtriser toutes les règles, car il est plus difficile de s’en sortir lorsque tout est court que lorsque tout est long. Il fait dire au mieux les phrases, ce qui en fait une écriture difficile, mais ô combien passionnante.
Complément au Comportement ~ Le personnage de Grégoire :
Il n’est pas possible de considérer Dmitri comme un aliéné, car il ne souffre pas d’une multiple personnalité. Il ne change pas de caractère, ni de personne, quelque que soit le moment. Il sait ce qu’il est et ne croit pas être possédé par quelconque démon. Mais malgré tout, Grégoire existe bel et bien dans l’esprit du garçon. Mais il est bien le fruit de l’imagination de Dmitri. Il a construit d’abord un nom, puis un prénom, un âge, une nationalité, une mort. Il l’a créé de toutes pièces. Grégoire devient ainsi vivant dans l’esprit de l’enfant. C’est un ami imaginaire, si l’on pourrait l’appeler ainsi. C’est pourquoi il n’y avait aucune raison de surveiller attentivement le garçon, car c’est courant chez les enfants. Mais bientôt l’âge adulte, et cette âme brûle toujours dans le cerveau du jeune homme. Il n’a maintenant plus qu’à vivre avec ce handicap, tant bien que mal.
Fiche récapitulatif de Grégoire : Français, mort à 21 ans, n’a qu’un but – rendre fou Dmitri
Affinités Particulières
• Aime : - Les textes de Kafka, pour lequel il voue une grande admiration. - Le théâtre, que ce soit dans le rôle de comédien ou de spectateur. Sa pièce préférée est sans doute Andromaque de Racine, pour son interprétation des sentiments qu’il trouve parfait car l’on peut intégrer un rôle simplement. - Le piano. Bien qu’il soit assez débutant, il apprécie sa couleur noire et la profondeur austère que l’on ressent lorsqu’on écoute cet être inanimé chanter. - Dmitri est amoureux des garçons – il adore leur corps comparé à la silhouette féminine qu’il trouve souvent trop molle – mais déteste le terme homosexualité et ne l’emploiera donc jamais pour désigner sa personne. - Préparer à manger pour ses amis.
]• N’aime pas : - La religion, qu’il trouve absurde et désordonnée, sans fondement et peu claire dans ses actions. - L’autorité d’une personne. - Les chats dont il a peur. - Ces rats qui pullulent dans vos jambes et qui s’accroche à vous tels des poulpes qu’on appelle plus communément enfant. - Le son d’un dérapage. - Grégoire, l’ectoplasme qui l’embête sans cesse
• Goûts Musicaux : Dmitri apprécie bien la musique, mais ne recherche jamais la perfection musicale. Il n’est pas de ces gens qui poursuivent les compositeurs indépendants pour trouver le musicien splendide qui est « innovant ». Pour lui, l’innovation vient plutôt des auditeurs, qui devraient un jour oublier que les années 60 sont terminées. Malgré tout, il a une préférence pour la pop, même si parfois il écoute du rock. Il est rare de le voir apprécier une chanson rap ou slam, même s’il supporte d’en entendre. • Goûts Culinaires : Pas vraiment difficile, M. Khitrik apprécie de faire la cuisine. Tous les plats sont intéressants, et il s’essaie souvent à tester d’autres recettes. Bien qu’il soit un bon cuisinier, il raffole de la cuisine que lui préparait sa mère, et refait constamment ces bons plats maternels. Toutefois, il a une seule hantise : la banane. Le fait d’en manger a sur lui le même effet que beaucoup d’alcool.
• Goûts Vestimentaires :
Ce suédois cherche le style simple et ne poursuit donc pas les habillements fantaisistes. Il apprécie particulièrement les chemises et en a une multitude, de toutes les couleurs, sauf du violet, car il pense que cette couleur est répugnante. De plus il ne met que des jeans Levis, excepté lorsqu’il fait du sport. Comme chaussure, il déteste les couleurs les plus répandues – marron et noir – et préfère mettre de la couleur. En hiver, ses habitudes ne changent qu’à peine : il met juste une veste en plus. Cela dépend souvent de son humeur, mais il privilégie tout de même la belle veste en cuir noir, quoiqu’il n’a pas trop de problème avec les grosses vestes en fourrure. Par contre, il est impossible qu’il mette un pull-over. Cet habit est pour lui indigne, et n’a absolument aucune classe. Enfin, Dmitri aime mettre des accessoires. Un bracelet, une chaîne, un collier... Il change beaucoup, mais il porte toujours un élément distinctif. Finalement on pourrait considérer que le jeune homme n’a pas vraiment un style propre à lui, ce qui est le cas.
► Histoire
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► Joueur/Joueuse
• Mot de Passe pour la Validation : • Comment avez vous découvert le forum : Pur hasard • Commentaire : Très dur d’utilisation au début, mais ça va, le fofo a l’air bien.
Dernière édition par Dmitri Khitrik le Mer 23 Fév 2011 - 13:57, édité 5 fois |
| | Sujet: Re: Dmitri Khitrik [Finished] Lun 21 Fév 2011 - 21:30 | |
| ► Histoire
Part One : You... and Me
« Quand je parle de moi, on me parle de toi et lorsque je parle de toi, plus personne ne me parle. Ces gens sont tous étranges. Ils croient peut-être que je suis fou, peut-être que je ne le suis pas. J’ai quelques doutes. Sauf en toi, évidemment. Toi, t’es une personne en qui tout le monde peut avoir confiance. Dmitri... Quelle brave personne tu es, et regarde dans quel piteux endroit tu vis depuis quatre ans. Encore quelques années à passer dans cet Enfer. Ne t’inquiète pas, tu risques bientôt de t’en sortir. Avec moi. Tu sais, nous sommes une seule et même personne, mais je refuse d’être toi. Comme tu refuses d’être moi. Je sais combien de fois on t’a répété que je n’existais pas, mais regarde maintenant : qui est la personne qui existe réellement entre toi et moi ? Tu ferais mieux d’arrêter de vivre, car toi, tu n’es qu’une cause de problème. Regarde ta mère, ta pauvre, ta détestable mère. Admire ce qu’elle est devenue. Tout ça, par ta faute. Dois-je continuer ? Il est inutile de croire, d’espérer. Surtout pour ton pauvre cas. Une personne que l’on croit innocente... Je ris de ce que pense les autres de nous, enfin, de toi. Tu n’es qu’un assassin. Tu as tué ta mère, et bien d’autres encore. Tout ça, par pur plaisir, sans raison. Risible gamin, je ne te souhaite que de mourir. Quoi ? Tu réponds de mes actes ? Tu acceptes ton cas ? Tu comprends ta folie, tu comprends ton idiotie ? Tu adhères à ma parole ? C’était bien rapide. Alors maintenant, écoute-moi. Sors de ta chambre et va dans celle de ton père. Oui, à cet endroit précisément. Tu te souviens non ? Là, prends le briquet qui est sur la table de chevet. Allume-le pour voir. Oui, une belle flamme en sort. Ah ! cette brûlure, tu t’en souviens, n’est-ce pas ? Ne t’avait-on pas dit de ne pas jouer avec le feu ? Bah ! Tu pourras bientôt leur montrer que ce n’est pas si dangereux que ça... Donc, maintenant, allume la corde en face de toi. Oui, comme ça, ça fera un beau feu d’artifice. Pardon ? Tu ne veux pas ? Mais je t’offre l’opportunité de te venger sur toutes ces souffrances infligées. Ha. Tu ne comprends pas. Tu vas vite te rendre compte que mes idées sont justes, comparé au monde dans lequel tu vis. Vas-y, allume, que la fête se termine. Enfin... Mais ? A quoi penses-tu ? »
Et une explosion eut lieu.
Part 2 : Awakening
« D’après ce que vous me racontez, votre enfant a eu une enfance très difficile, conclut le médecin. - Oui, à mon grand désarroi, répondit de manière hypocrite mon père. » Enfance difficile. Qu’est-ce qui est plus dur que d’être né d’une relation prépayée d’un père riche avec une putain ? Oui, il y a plus difficile. Définitivement, j’ai vécu des années heureuses en Suède. Je ne me souviens pas vraiment de mes journées lorsque j’avais deux ou trois ans, mais le seul souvenir qui survient à mon esprit c’est que je n’avais jamais froid. Après, c’était bien plus difficile. A l’école, j’étais le seul enfant différent. Tous les autres connaissaient l’histoire de ma naissance, et je m’étais retrouvé seul. Il est certain qu’ils semblaient tous pareils. Eux, ils avaient deux parents, moi une mère, qui n’a même pas le même nom que moi. Elle s’appelait Karin Freyja. Elle portait bien son nom, la déesse de l’Amour. Chaque jour, je la voyais avec un autre homme. Mais jamais elle n’avait l’air heureuse. Je me posais souvent des questions sur ce qu’elle ressentait, car je ne la comprenais pas. Pourquoi était-elle avec des gens qui ne lui donnaient pas le sourire ? Ce n’est que plus tard que je compris ce qu’était son véritable travail. « Donner du plaisir au gens ». Elle s’occupait tellement de cette passion que ma vie en tant qu’enfant a été d’erreur seul. En réalité, je n’ai jamais été seul. Une personne me parlait souvent et je l’écoutais. Il me semble que personne d’autre ne puisse l’entendre. C’était le début de ma folie. Lorsque j’ai parlé de lui à ma mère, elle me prit pour un gamin malade. Avec ce qu’elle avait, elle réussit à m’avoir un rendez-vous chez un psychologue. Je me rappelle encore de cette salle. Bien décoré, avec de jolis jouets. Il n’y avait rien de ça chez moi, et mon unique distraction était d’écrire dans un vieux cahier déjà entamé. Ce cahier, on a dû le jeter maintenant. La femme me proposa de jouer avec des Lego. J’ai répondu que je ne voulais pas jouer. Alors je me suis assis sur une chaise, et la femme s’agenouilla et me posa énormément de question. Je lui répondais simplement. Puis à la fin, elle me dit : « Tu es vraiment très gentil. Tu dois avoir beaucoup d’amis à l’école, non ? - Je n’ai pas d’amis. - Ah ? ne put-elle qu’ajouter face à ma vive réponse. Pourquoi ? - A cause de ma maman. - Tu lui en as déjà parlé ? continua-t-elle, interloquée. - Non, ce n’en est pas la peine, dis-je avec sourire. J’en parle déjà à quelqu’un d’autre Madame. Il s’appelle Grégoire. Il est français, mais vous ne le rencontrerez jamais, car il n’existe plus. » Ma franche réponse crispa la psychologue. Elle répéta plus tard à ma mère que je devais être malade mental. Je l’ai entendu. Depuis, elle s’occupait de moi avec plus de soin. Mais Grégoire n’était pas vraiment très heureux. Il me répétait sans cesse que ma mère ne m’aimait pas vraiment, qu’elle me prenait pour un enfant fou.
Puis le temps avançait. Ma mère avait de plus en plus de mal à nous faire vivre. Elle n’arrivait pas à gagner de l’argent, se faisant trop vieille pour se vendre. On lui prêtait sans cesse de l’argent, et elle n’a jamais réussi à rembourser. Un mois avant mes douze ans, elle me promit que je partirai avec elle loin d’Oslo. Ce jour arriva rapidement. Elle et moi n’avions que pris le nécessaire. Nous nous sommes dirigés vers la gare. Le train que nous devions prendre partait vers la Norvège. Elle me plaça dans le train. La vitre donnait vue sur le quai. Il y avait à côté de moi le carton avec nous affaire et son sac à main. En face de moi une femme assez âgée avait déjà pris place. Ma mère devait être assise juste à côté d’elle. Il n’y avait pas vraiment d’autre personne dans le wagon. J’avais soif. Ma mère, un peu gênée à cause de mes plaintes continuelles, chercha dans son sac trois pièces et me promit de revenir avec une bouteille. Cinq minutes plus tard le train allait partir. J’étais accolé à la vitre, impatient et stressé. Elle reparut finalement, juste au dernier sifflement du train. Avec un grand sourire, elle me fit signe. Tout le monde avait embarqué, elle devait être la dernière. Elle aurait dû. Je la vis tomber par terre. Je ne savais pas pourquoi. Les portes s’étaient fermées. Un homme cagoulé la prit par les cheveux. Elle criait. Je n’entendais rien mais je voyais toute la scène. Son ventre saignait. Le train démarra. Un autre homme lui aussi masqué accourut et porta un coup de poignard. Un seul coup. Son visage montrait de la souffrance. De mon côté, j’ai crié. La femme en face de moi se réveilla de sa léthargie, et vit aussi la scène. Epouvantée, elle se précipita pour appeler un contrôleur. Mais c’était bien trop tard. Le train était parti en direction d’Oslo.
Part 3 : Rude Awakening
La vieille femme qui était en face de moi s’occupa de moi pendant un mois. Elle rechercha mon père. Elle trouva celui-ci assez rapidement. Un riche homme d’affaire, ce ne devait pas être difficile. Elle le rencontra en ma compagnie et expliqua que j’étais son fils. Il n’en croyait d’abord pas un mot, mais la femme avait bien fait ses recherches et montra des preuves irréfutables. Je ne sais ce qu’elle avait dans les mains mais elle réussit à persuader mon père de me prendre. Alors ma vie était complètement différente. Je vivais à Los Angeles dans une maison spacieuse. J’appris alors entièrement le russe car mon père ne parlait que cette langue. L’anglais je l’ai appris à l’école et le français est la seule langue que parlait mon majordome. De cette manière, j’assimilai vite les trois nouvelles langues. J’en ai même profitai pour oublier mes histoires passées et reprendre une vie « normale ». Il fut assez simple de m’intégrer à l’école malgré des débuts difficiles. Comparé à chez moi, une bonne partie des jeunes vivants dans un foyer monoparental. Je ne parlai jamais du meurtre de ma mère, même pas à Grégoire. La vie semblait devenir simple. Mais je me faisais des illusions. Mon père devint vite mon pire cauchemar. Il me hait sûrement pour être son fils, pour être un bâtard, pour être sa succession. Un fils de pute, son héritier. Il voyait sûrement ma personne comme un ennemi. Je passais de gamin fou à vermine. C’est ce que me répétait Grégoire. Il avait raison. J’étais un indésirable. Mais je vivais ainsi et je me moquais de cet horrible homme qui ne cesse pas de m’insulter. Bientôt dix-sept ans, j’allai entrer à l’Université. J’avais une place pour Harvard – évidemment, vu que j’étais enfant riche – et mon père se félicitait de m’expulser dans un appartement, loin de lui. Un jour où il s’était mis en colère – comme à l’habitude – je répondis à sa colère. Choqué, mon père redoubla d’énervement et commença à insulter feu ma mère. Bien que ses insultes fussent exactes, je respectais bien plus ma mère que ce salaud. Et prit sur un coup de tête, je me suis saisi d’un couteau et je l’ai poignardé au bras. Mon majordome croyait que je voulais le tuer, et il m’arrêta. Je fus poursuivi pour tentative de parricide. Trois mois de prison avec sursis. La sentence fut bien vite prononcée. Bien trop vite en fait. Je n’ai même pas eu un mot à dire. Rentrés à la maison, mon père me donna trois paires de gifles et partit en voiture. « Sûrement au bar, ou chez les putes » me souffla Grégoire avant d’ajouter : « Comme ta mère ». Grégoire se faisait cette soirée oppressant. Il me força à faire des choses bien horribles. La maison de mon père, détruite. J’ai fait exploser un étage, moi à l’intérieur. Il m’avait dit : « Vas-y, fait brûler cet endroit, reste ici, consomme ta vie, soit châtié de tes fautes ». Mais avant que les flammes ne m’avalent on me sauva.
Et là, je me suis réveillé dans cet hôpital, et lorsque j’en sortis, on m’enferma dans Teenagers Institute avec comme seul repère cet ectoplasme qui me poursuit nuit et jour, source de ma présence insensée ici. |
| Nathanaël Lewis | Sujet: Re: Dmitri Khitrik [Finished] Mar 22 Fév 2011 - 0:44 | |
| Bienvenue à Teenagers Dmitri Alors au sujet de ta double personnalité, j'aimerais savoir : au vu de ce que tu as écris, il me semble que "Grégoire" n'a jamais prit le pas non ? Ton personnage ne s'est jamais fait contrôlé par son autre personnalité ? Vu comme ça on dirait simplement que ton personnage entend des voix (ce qui est + un symptôme de schizophrénie). Grégoire n'a pas l'air d'être une personne à part entière, soucieuse d'avoir son identité propre. Bref, donc j'aimerais en savoir un peu plus sur la relation que ton personnage entretient avec son "double", afin qu'on sache vraiment s'il s'agit d'un vrai trouble dissociatif de l'identité ou une hallucination auditive. Et si vraiment tu veux rester dans l'idée de ta multiple personnalité, je t'invite, si ce n'est pas déjà fait, à bien te renseigner sur le sujet ( ici par exemple ) afin que ça soit convaincant niveau RP. Et enfin dernière chose : pour avoir un avatar à la bonne taille, il faut que tu l'héberges et que tu mettes le lien dans "Lier l'Avatar à partir d'un autre site". Voilà ^^ merci d'avance et hésite pas si tu as des questions.
Dernière édition par Nathanaël Lewis le Mar 22 Fév 2011 - 2:55, édité 1 fois |
| | Sujet: Re: Dmitri Khitrik [Finished] Mar 22 Fév 2011 - 2:34 | |
| Merci des conseils, je savais bien que quelque chose n'allait pas sur ce Grégoire.
J'ai ajouté donc un petit passage que l'on peut lire après la partie Comportement. J'aurai dû logiquement l'ajouter directement dans le "comportement", mais j'estime juste que cette partie est déjà trop lourde et rajouter ce personnage ne rendrait que Dmitri bien plus confus. Par contre, je tiens à préciser que je ne veux pas faire de mon personnage un "troublé" mentalement car il n'a pas à l'être, surtout dans cette institution. Alors j'ai pris le parti du "personnage imaginaire".
En ce qui concerne l'avatar, j'ai fait de mon mieux, mais il ne fait pas 200*400 (mais 200*375). S'il était possible de l'arranger...
De plus, je me rends compte que la partie Physique ne semble pas être assez approfondie. Ou est-ce moi qui crois cela à cause de la différence de longueur avec la partie Caractère ? Enfin (oui, c'est ma dernière question en attendant) devrais-je laisser les mots de Grégoire en italique, ou préférer une couleur, pour que ce soit plus confortable lors du RP ? |
| Nathanaël Lewis | Sujet: Re: Dmitri Khitrik [Finished] Mar 22 Fév 2011 - 14:20 | |
| J'accepte l'ami imaginaire, c'est d'ailleurs préférable si tu veux jouer un personnage mentalement normal ^^ personnellement je trouve que l'italique c'est ok pour ta fiche, on distingue bien les protagonistes, mais pour le RP il vaudrait mieux en effet que tu joues sur les couleurs pour éviter les confusions. Et ne t'inquiète pas pour l'avatar, nous n'imposons pas de taille mininum (même si un grand avatar reste plus agréable)...Mais des fois on a du mal à savoir si c'est l'avatar qui est petit ou si c'est le joueur qui l'a mal mit :p donc pas besoin de re-changer la taille. Après si tu retrouves l'image original on peut t'en faire un sur mesure Enfin pour ce qui est de ton physique, même si l'essentiel y est, c'est en effet un peu court. Je te laisse donc rajouter quelques lignes avant de te valider |
| | Sujet: Re: Dmitri Khitrik [Finished] Mar 22 Fév 2011 - 21:46 | |
| Voilà, j'ai terminé cette partie horriblement énervante.
Fallait que je m'y reprennes à deux fois avant d'arriver à faire quelque chose de correct. Enfin l'important est fait, et le physique ne fait plus petit comparé au comportement ^^
Merci encore pour les derniers conseils. |
| Nathanaël Lewis | Sujet: Re: Dmitri Khitrik [Finished] Mer 23 Fév 2011 - 14:46 | |
| Ok c'est parfait . Bon jeu parmi nous \o/ |
| Kyllian Andrews | ☼ Administrateen © Snide Bitch ♪
Prince Kelly.ian ~ Like A Bitch.
Surnom : Barbie, Kelly, Kyllie. Âge du Perso : 20 ans. Orientation : Bisexuel Admission : 2 ans passés. Autorisé à sortir : Retirée
Teen's : 8953
Age : 30 Messages : 2431 Jeux +16 : Oui Disponibilité : Week-end Principalement.
MEDAILLES :
SECTES :
Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Quatre. Délits Commis: | | Sujet: Re: Dmitri Khitrik [Finished] Jeu 24 Fév 2011 - 21:47 | |
| Bienvenue sur le forum, toi~ ♥
Si tu as des soucis, des questions, n'hésites surtout pas n_n
Amuse-toi bien =D |
| Lucy Cantarella | Sujet: Re: Dmitri Khitrik [Finished] Dim 27 Fév 2011 - 11:59 | |
| Bienvenu ! Mamuse-toi bien chez nous \o\ Fais pas trop de bêtise et OH MY GASH UN AMI IMAGINAIREUH JEUH VEUUUUUUUUX ! *aime les amis imaginaires* |
| | Sujet: Re: Dmitri Khitrik [Finished] | |
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| | Dmitri Khitrik [Finished] | |
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