|
|
| Neven A. Schéin | Finished | | |
| |
| Sujet: Neven A. Schéin | Finished | Dim 28 Nov 2010 - 1:25 | |
| ► État Civil
• Nom & Prénom : Neven Amadeus Schéin • Surnom : //
• Age : 18 ans. • Date de Naissance : 12 Février 1992 • Lieu de Naissance : Luxembourg. • Nationalité : Luxembourgeois et Russe.
• Sexe : M. • Orientation Sexuelle : Bisexuel a tendance homosexuelle.
► Casier Judiciaire
• Nombre d'arrestations : 5 • Délits commis : Détérioration de lieux publics (incendies), viols, détention de drogue.
► L'institut Teenagers
• Présent depuis : Nouveau résident. • Chambre ou Dortoir : Chambre de 3. • Intégré à cause : Décision judiciaire et parentale.
► Physique
Plus bas pour des raisons de place.
► Caractère
Plus bas pour des raisons de place.
Affinités Particulières
• Aime/n'Aime pas :
Aime : L'alcool, la cigarette, la drogue, le sexe, les fêtes, la musique, faire ce qui lui plait.
N'aime pas : Qu'on lui manque de respect, les juges, les oiseaux, les sentiments, la laideur, la stupidité, les mauviettes.
• Goûts Musicaux : Neven aime tout ce qui peut faire sauter et bouger dans tous les sens. En général il aime le métal, le punk, le rock. Mais il écoute aussi parfois de la musique classique et du piano. • Goûts Culinaires : Il aime la cuisine asiatique et la cuisine française. Il n'a jamais mangé dans un fast food étant trop riche pour s'y montrer. Mais il mange a peu près tout, sauf le bortsch. • Goûts Vestimentaires : Je le précise à la fin du physique.
► Histoire
Plus bas pour des raisons de place.
► Joueur/Joueuse
• Mot de Passe pour la Validation : • Comment avez vous découvert le forum : Top Site • Commentaire : Le forum est très beau, il change des autres :3
Dernière édition par Neven A. Schéin le Dim 28 Nov 2010 - 15:27, édité 3 fois |
| | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Dim 28 Nov 2010 - 1:26 | |
| Description Physique :
• Je vois que vous voulez vraiment tout savoir de moi. Cela ne m’étonne pas, je suis surement intéressant, plus que vos occupations habituelles du moins. On pourrait croire que se décrire soi-même est chose facile, mais cela ne l’est pas tant que ça. Si vous n’avez pas un miroir à disposition cela vous serra surement difficile à faire. Par chance, j’en ai toujours un sur moi. Pourquoi ? J’aime bien me regarder de temps en temps, observer mon visage, mon léger maquillage, voir s’il n’a pas coulé. Non je ne me regarde pas pour voir si mon visage a une imperfection, puisque je sais qu’il n’y en a aucune et qu’il n’en aura jamais. Bon, peut-être lorsque je vieillirais, mais d’ici là nous auront tous fait lifté notre peau dès la naissance de peur de vieillir trop vite. Oui, moi non plus je ne veux pas vieillir, je n’imagine pas ma beauté tomber comme un gâteau raté, plein de rides et de fissures disgracieuses. J’aime imaginer que je resterais aussi beau tout le long de ma vie et peut-être m’embellir en vieillissant. C’est drôle, vous êtes là, à lire mes mots en attendant que je me mette à me décrire. Si vous cherchiez quelque chose de relativement court je crois que vous vous êtes trompés d’adresse. Vous attendez que je daigne dire autre chose que « Je suis beau ». Ne comptez pas sur moi pour dire quelque chose qui s’éloigne de ces trois petits mots aussi parfaits que moi. Je vous vois venir, n’essayez pas d’arrêter de lire. Ca ne se fait pas, finissez ce que vous avez commencé. Si vous en avez déjà marre vous ne verrez jamais comment je suis. Vous avez un peu plus envie de rester ? Comme vous voulez, ce n’est pas mon problème de toute façon. Bon je vais arrêter de ne parler que de moi. Hm… non c’est impossible puisque je suis censé me décrire. Bref, je voulais dire que je vais commencer - enfin ! - à me décrire physiquement. Bonne lecture ou pas ~
• D’abord l’ensemble, je suis d’une taille moyenne, voir plutôt grande. Même si en Europe ce n’est pas exceptionnel de faire ma taille. Au Japon je dois avouer que je fais un peu tache dans le décor. Mais la plupart de mes « amis » ont une taille qui se rapproche de la mienne, mais ne me dépasse pas. Ce serrait comme me dire que je suis inférieur à eux et ça, je ne le supporterais pas. Oui je n’aime pas être inférieur aux autres que ce soit par la taille, l’argent ou bien la beauté. J’ai toujours été comme ça, depuis mon plus lointain souvenir je crois. Sinon, je suis très mince pour ma taille voir maigre. Mes parents ont cru pendant un moment que je faisais un début d’anorexie, alors que je mange à ma faim et que je déteste vomir. Par maigre je ne veux pas dire que l’ont peu voir tous mes os et que j’ai l’air d’un squelette, ne rêvez pas trop. J’ai quand même de la chair sur les os et pas que de la peau. Je ne pourrais pas être anorexique, m’empêcher de manger, m’enfoncer deux doigt au fond de la gorge : beurk, très peu pour moi. Je suis assez bien dans ma peau pour ne pas m’infliger des souffrances aussi inutiles que celles-ci. Enfin voila, je suis maigre parce que je ne suis pas sportif du tout. J’ai toujours détesté faire du sport, mais voir des beaux gosses courir transpirant ca m’a toujours plus. Quoi ? C’est vrai voir pleins de garçons se sauter dessus c’est franchement… bref. On est là pour parler de moi et pas de mes fantasmes, hein. Enfin tout ca pour dire que je ne suis donc pas musclé, bien sur je fais du sport de temps en temps pour garder la forme, mais je ne suis pas du genre à soulever des poids toute la journée pour avoir des muscles plus gros que mon cerveau. Je n’ai pas besoin de me fatiguer pour être beau. Pourtant, on m’a souvent dit que j’avais une silhouette féminine. Pourtant je ne pense pas être efféminé dans mes mouvements et dans mes gestes. Je ne pense pas ressembler à une fille, je n’ai pas les cheveux assez long et le visage assez féminin. A part cela dans l’ensemble, j’ai deux bras, deux jambes, un tronc et une tête. Logique ? Bah je ne sais pas, il y a des gens qui n’ont pas tout ca. Enfin mes bras font la même longueurs et mes jambes de même l‘une pour l‘autre. On va dire que je suis normalement proportionné et que je n’ai rien d’anormal : pas de déformation ou de choses en moins. Je vais passer en revue toutes les parties de mon corps dans un ordre précis. De haut en bas. Pour que vous puissiez suivre sans trop d’efforts, déjà que vous aviez eu du mal pendant le premier paragraphe.
• Les cheveux, sont un des éléments que l’on remarque le plus chez le gens, c’est pour cela qu’il faut en prendre spécialement soin : comme moi quoi. Quand on me voit on peut soit penser que je me fais décolorer les cheveux soit comprendre que je suis européen d’origine et de naissance. Ils sont de couleur blonde et lisses, donc facilement remarquable au milieu d’une foule de japonais aux cheveux ébène. Si vous voulez je fais comme dans la belle au bois dormant « Il avait les cheveux blonds comme les blés.. ». Même si mes cheveux valent beaucoup mieux qu’un épi de blé dans un champ plein de pesticides. Parfois on pourrait croire qu’ils sont encore plus clair que le blond mais en fait, non. Ce n’est qu’une illusion. Ils sont mi-long, je dis ca puisque je n’arrive pas réellement à définir la longueur de ceux-ci. A certains endroits courts et à d’autres plus longs. Bon, on va dire qu’ils sont assez courts. Je possède la mèche « rebelle » comme diraient certains, cachant la plupart du temps mes yeux. Mais cela ne me gène aucunement pour voir, je vous vois tous, ce n’est pas parce que j’ai quelque chose devant les yeux que je ne peux pas voir ce que vous faites. Mes cheveux sont parfaits dès le matin, je me lève et ils sont déjà en place. Et vous aurez beaucoup de chance si vous arrivez à me décoiffer, un coup de main et ils reviennent en place. C’est plutôt pratique je dois bien l’avouer, je perds beaucoup moins de temps le matin qu’une fille, même j’en perds encore moins qu’une fille qui ne se coiffe pas et qui passe juste un coup de peigne.
• La peau, la mienne est très pale. Je suis presque livide bien que mon teint ne soit pas maladif. On pourrait croire qu’avec une peau comme la mienne je prendrais des coups de soleil de partout dès que j’y suis exposé, mais pas du tout. Puisque, en fait, je bronze très peu. Je n’aime pas beaucoup le soleil et je préfère ne pas aller à la plage, même si j’aime l’eau. Alors là vous croyez que je ne bronze pas parce que je ne m’expose jamais au soleil. Mais, étant enfant, mes parents m’emmenaient à la plage et je ne bronzais pas pour autant. J’ai toujours été pale, ce qui parfois peut être un avantage mais aussi un défaut puisque je rougis facilement. Quand je fais du sport, ce qui est presque rare, ou lorsque j’ai honte, ce qui est encore plus rare. Vous ne me verrez surement pas rougir de si tôt, je ne suis pas du genre à être gêné par quelque chose que l’on me dit ou que l’on me fait. De toute façon vous ne me verrez pas souvent réagir avec mes vrais sentiments, mais vous le verrez tout à l’heure dans mon caractère j’espère ne pas en dire trop dans mon physique. Même si on apprend beaucoup de choses sur quelque en observant son physique, ses gestes, sa façon de marcher etc.
• Mes yeux sont des atouts majeurs de ma personne, bien qu’il soit froids et sans sentiments la plupart du temps. Vous ne devinerez jamais rien dans mes pupilles, aucune émotion ne vous serra transmise. J’espère que vous êtes patient, si vous voulez découvrir ce que je pense de vous il faudra attendre que des mots exprime cela ou bien vous ne le saurez jamais. Mes yeux, comme je le disais, sont inexpressifs, peut-être est-ce à cause de leur couleur si spéciale. Ils sont d’un gris si clair qu’il en devient difficile de me fixer dans cette immensité hypnotisant. Mes pupilles font un contraste net face à ce gris, le noir, cela me donne un air inhumain. C’est pour cette raison que j’aime mes yeux, je ne suis pas comme les autres, je suis si différent. Cela se remarque tout de suite, en un seul regard de moi vous pourrez comprendre que je ne me conforme pas aux autres. Sinon, ils n’ont pas la forme asiatique, ils possèdent une forme européenne comme toutes les autres. Une forme comme des yeux normaux, bien que le reste ne le soit pas réellement. Sinon je maquille mes yeux, juste un fin trait noir sur la paupière du bas, faisant ressortir les contour de mes yeux. Parfois un peu de mascara pour donner du volume au regard, mais rien de plus.
• Mon nez, une forme normale je pense. Je ne vois pas quoi dire dessus. Il n’est ni trop long ni trop court, ni trop large ni trop étroit. Il remonte légèrement en pointe sur le bout, je l’aime bien, enfin, comme on peut aimer un nez quoi. Je ne suis pas « amoureux » de lui comme je le suis de mes yeux bien sur. A part ca, je respire correctement par celui-ci, parfois je suis enrhumé comme tout le monde. Que vous dire de plus ? Je n’ai aucun bouton ou point noir, pour qui me prenez-vous ? Je ne suis pas un adolescent boutonneux qui reste toute la journée devant World Of Warcraft à manger des paquets de chips et des conneries qui vous donnent des bourlets sur le ventre. Et puis je l’ai surement déjà dit, ma peau est parfaite. Comme tout mon corps oui.
• Ma bouche est une bouche normale. Mes dents sont parfaitement alignées, je n’ai jamais porté d’appareil dentaire. Mes dents sont toujours blanches comme dans ces pubs pour le dentifrice. Si vous me voyez sourire un jour, et je crains que cela soit dur en dehors du fait que je sois en train de me moquer de vous, j’aurais surement un sourire dans ce genre. Un sourire qui éblouit. Vous pourrez aussi observer un sourire carnassier si j’ai envie de vous faire du mal, ou pire. Mes lèvres sont roses comme la plupart des lèvres de personnes blanches. Là, encore, je n’ai aucun bouton autour de cette partie de moi. Mes lèvres ne sont pas très épaisses, elles sont de taille normale et d’épaisseur normale également. Si je souris je pourrais aussi avoir des faussettes des deux cotés, une sur chaque joue. Mais je l’ai déjà dis, si vous me voyez sourire, c’est que vous n’êtes pas dans de beaux draps. Ou alors je peux sourire pour appâter quelqu’un, mentir, faire croire que ses avances me plaisent. Ce serra un sourire faux dans ce cas.
• Mes oreilles, rien de bien spécial je crois. Elles ne sont pas décollées, elles ne sont pas trop grandes. A l’école on ne m’a jamais appelé « Dumbo », de toute façon personne ne se le serrait permit. On me craint partout où je passe, vous vous doutez bien que je ne laisse personne indifférent. On me hait, on m’aime mais personne ne peut m’ignorer. Je n’ai pas de piercings aux oreilles, pourtant cela me plairait je crois. Mais pour l’instant je préfère ne rien tenter, je reste comme cela pendant un moment. Peut-être que plus tard j’essayerai de m’en faire quelques-uns. Voila, sinon mes oreilles n’ont rien de spéciales, elles sont tout à fait banales. Comparé au reste de ma personne je veux dire. Elles font la même taille et sont identiques. Aucun problème de déformation, encore une fois.
• Mon visage en général est beau, mes traits sont légèrement féminins, mais l’on ne me confond pas avec une fille. Je suis trop différent de toutes ces pimbêches ignorantes. Pourtant on m’a souvent dit que je ressemblais à une fille, ce n’est pas du tout un compliment pour moi, je préfère laisser les choses de filles aux filles. La plupart des homosexuels (ce que je suis presque) serraient heureux qu’on leur dise cela. Seul problème, je ne suis pas de ceux qui aiment se faire dominer, je préfère de loin être au dessus de l’autre, lui infliger tout ce que je veux, qu’il m’obéisse au doigt et à l’œil. Mon coté fils de riche est surement la cause de ce comportement, à moins que cela ne soit tout simplement dans ma nature. Tout ce qui concerne le visage a été dit plus haut. Je pense ne rien avoir oublié. Ou alors si je ne l’ai pas marqué c’est que ce n’est pas important, bien que je sois complètement important.
Dernière édition par Neven A. Schéin le Dim 28 Nov 2010 - 1:35, édité 4 fois |
| | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Dim 28 Nov 2010 - 1:28 | |
| • Mon caractère, vous êtes vraiment curieux, vous voulez tout savoir de moi. Mais ce n’est pas connaitre mon caractère qui vous aidera à me comprendre, loin de là. Peut-être que vous vous attendrez un minimum à mes réactions mais vous ne pourrez en aucun cas me comprendre. Je ne veux pas être compris de toute manière, je veux juste que vous vous mêliez de vos affaires et me laissiez tranquille. Mais évidemment vous continuez à lire mes mots, idiots que vous êtes tous. Enfin, si je dois le faire alors je le ferrais, même si les ordres me déplaisent. Vous pensiez vous en sortir avec un caractère court, puisque certains savent que le gars derrière son ordinateur est un flemmard de première classe, eh bien non. Il a décidé de se fouler un peu et d’écrire un truc assez long pour vous ennuyer pendant quelques minutes. Enfin, cessons de parler de lui et continuons de parler de moi. Je suis tellement plus intéressant que lui. Et, même s’il était intéressant, nous ne somme pas là pour nous attarder sur son, pauvre, cas. Oui, oui j’y viens, je vous expliquerais bientôt ma psychologie, les méandres insoupçonnées de mon esprit torturé. Tout d’abord je dois vous prévenir que je suis anormal. Mais que je n’ai pas de maladie psychologique - vous auriez parié le contraire hein. Alors, après avoir lu mon caractère ne croyez pas avoir tout compris de ma personne, ne pensez pas une seule seconde que vous connaitrez toutes mes pensées et mes actions. Ne croyez pas que mon caractère n’est pas susceptible de changer au grès de mes humeurs et en fonction de la météo. Bon, je crois que je vous ai assez mis en garde, maintenant je crois que vous pouvez commencer à lire l’abominable description de mon esprit si différent du votre.
• Je crois que je devrais commencer par ma froideur, ce trait est l’un des plus importants dans mon existence, dans mon crâne. Vous aurez du mal à me faire réagir, aucune expression flagrante ne peut se lire dans mes yeux, sur mon visage. La froideur est un avantage, je peux cacher, mentir autant que je le souhaite. Peut-être qu’en ce moment je vous mens, ou non. Qui saurait le dire à par moi même ? Personne sûrement, ou alors une personne qui saurait lire dans mes pensées. Mais, jusqu’à présent, je n’ai jamais eu la preuve que cela puisse exister. Peut-être une personne m’aimant pourrait prétendre me connaitre par cœur, pourrait prévoir mes sentiments cachés à l’intérieur de moi. Mais je n’ai rencontré qu’une seule personne éprouvant un amour aussi fort que cela depuis toujours .Vous en saurez plus dans mon histoire, pas avant. Ma froideur, je l’ai toujours eu. Ce n’est pas quelque chose que j’ai créé après un événement traumatisant, cela à toujours fait partie de moi. Je suis fier de ne pas être une de ces personnes qui se sont renfermées sur eux-mêmes en créant une carapace si fragile comparée à la mienne. Si vous me provoquez pour trouver une réaction, vous aurez bien du mal, mais je vous souhaite bonne chance. Qui sait, peut-être que vous trouverez les mots justes, aux bons moments pour me faire répondre à vos attaques.
• Le sadisme, une qualité autant qu’un défaut je crois. Faire du mal aux autres simplement parce qu’on en a envie. Se sentir fort, bien plus grand que notre victime. Le sadisme est aussi une caractéristique très présente dans ma personnalité, elle à également toujours été là. Cependant, depuis quelques temps elle se fait plus présente. En fait, ce sentiment vient par vagues, parfois je me désintéresserais de vous. Alors que plus tard je pourrais très bien être prit d’une envie sadique à votre égard. Je ne suis pas du genre à le faire avec n’importe qui. Je suis plus sadique envers les filles qu’envers les garçons. J’aime voir leurs petites larmes se profiler aux coins de leurs yeux maquillés, les gouttes emportant leur crayon noir sur leurs joues roses. Pour les garçons c’est différent, j’aime être sadique dans d’autres circonstances. Non, je ne suis pas du genre à m’habiller de cuir pour coucher avec quelqu’un. Je préfère de loin la violence des sentiments, bien plus douloureuse et marquante qu’un simple coup. L’enveloppe corporelle se répare plus facilement que l’âme. Ne laissez pas transparaitre une faille chez vous, je la trouverais si facilement que vous n’aurez pas le temps de ravaler vos mots. J’attaquerais, rapidement, sans vous laisser la chance de me contredire, de m’en empêcher.
• Je suis plutôt distant envers le gens qui m’indiffèrent, je les ignore tout simplement. Parfois ils s’accrochent à moi, pensant qu’ils m’intéressent. Peu de gens ont la chance, ou le malheur à vous de choisir, de pouvoir m’intéresser. Je n’aime pas m’attarder sur des gens sans intérêt. Oui, intérêt c’est le mot, je ne m’intéresse à personne sans savoir que cela m’apportera quelque chose. Je ne suis pas asocial, enfin peut-être, je sais parler clairement et distinctement devant des personnes que je ne connais pas. Je ne rougis jamais, pour quoi que ce soit. Je n’aime juste pas aller parler à n’importe qui, commencer à raconter ma vie. Non, je ne suis pas du genre à accoster n’importe qui dans la rue et partir dans une conversation idiote sur la pluie et le beau temps. De même que je ne parle pas pour rien dire. On m’a toujours appris à me taire si je n’avais rien d’intelligent à dire. C’est ce que je fais, quand je n’ai rien à dire, je n’ouvre pas la bouche. Et je crois que la plupart des gens devraient faire de même. Je ne compte plus les idiots qui viennent m’adresser la parole en pensant que je vais m’intéresser à leur charabia. Je mets un certain temps à tutoyer les gens que je ne connais pas, j’ai du mal à devenir « ami » avec une personne fraichement rencontrée. Ou alors il faudrait qu’elle me ressemble comme deux gouttes d’eau.
• Il y a aussi cette part de moi, vous l’avez surement remarquée, vous avez comprit que je ne peux pas m’en empêcher. Je suis égocentrique, je ne pense qu’à moi. Moi, moi et encore moi. Je suis le plus beau, oui c’est vrai. Comme j’aime me flatter en me regardant dans le miroir. Non, n’abusez pas, je ne suis pas si désespéré à ce point. Je ne suis pas désespéré du tout. Je n’ai en aucun cas besoin de me complimenter moi-même, tout le monde le fait. Je suis respecté, je le sais. Après tout, qui haïrait Neven Amadeus Schein ? Le plus beau, le plus riche, le plus intelligent… ah comme la liste est longue ! Je ne connais qu’une seule personne pour me détester autant - si tu passes par là, va t‘en, retournes d’où tu viens - et cette personne devrait savoir que je ne l’apprécie pas non plus. Enfin passons. Je disais…ah oui ! Je m’aime ! Plus que tout je crois, rien ne m’arrive à la cheville. Non en fait je ne pense pas qu’à moi, je pense très souvent à moi, mais je pense parfois aux autres. Pas dans le sens de penser à eux pour leur vouloir du bien. Non, plutôt penser à comment les maltraiter, les tyranniser peu à peu. Je suis surement parfait, non je n’avoue pas mes défauts puisqu’ils sont inexistants. Je suis parfait je vous dis, plus que parfait même.
• J’ai toujours été très bien éduqué, mes parents sont riches comme vous l’avez peut-être deviné ou alors je l’ai déjà dis, bref. Je sais me servir des quatre cuillères, couteaux, fourchettes que l’on peut trouver sur une table lors d’un diner royal. Je ne mets jamais mes coudes sur la table, je ne parle pas la bouche pleine, j’attends que tout le monde soit servit pour manger. Je reste poli même envers ceux que je ne supporte pas, mon niveaux de langage est assez élevé par rapport au reste de la population. J’ai toujours été gentil et serviable lors de mon enfance, si on me demandait de faire traverser la mamie je le faisais volontiers bien que mes pensées furent bien différentes. Je retiens mes émotions en public, je ne me laisse jamais aller devant n’importe quel événement. Bien que mon ton soit parfois dédaigneux ou bien méprisant je ne laisse jamais un flot d’injures grossières traverser la barrière de mes lèvres. Bon, évidemment cela m’est déjà arrivé, mais contrairement aux autres je le fais moins d’une fois par an alors n’allez pas penser que je suis vulgaire. Je reste toujours silencieux lorsqu’une personne censée être au dessus de moi ne m’a pas dis de parler. Je reste toujours à ma place, sauf lorsque je suis emmené hors de mes gonds.
• Je suis extrêmement possessif, quand j’ai trouvé une proie elle est à moi et seulement à moi. Si je souhaite la conserver ce n’est en aucun cas mon problème qu’elle est un/e petit/e ami/e ou non. Sauf s’il/elle devient trop collant, je pourrais alors m’en charger. M’en débarrasser, comme d’une simple poussière dans l’œil. L’argent résout tout, non ? Bon, si l’autre idiot qui barre mon chemin est réellement amoureux de ma proie ce serra sans doute plus compliqué mais jamais impossible. Enfin, il ne faut jamais dire jamais parait-il. Tout cela pour dire que quand quelque chose m’appartient je ne la lâche pas, quand j’ai décidé que cette chose ou personne m’appartiendrais je me concentre uniquement sur elle. S’il se trouve que la proie se révèle moins intéressante qu’elle ne le paraissait, je l’oublie bien vite. De plus que lorsque j’obtiens quelque chose et que j’en suis déçu, je la laisse tomber sans explications. Les choses sont si éphémères, peu à peu elles changent - dans le mauvais sens du thermes. Je suis comme ça, une fois mon but atteint, je trouve autre chose à chasser.
• La luxure est mon plus grand péché, bien que je ne considère pas cela comme un défaut. Même si l’orgueil est également très présent chez moi la luxure est largement plus exagérée que le second péché. Qu’y a-t-il de mal à aimer le plaisir de la chair ? Où est le problème ? Je ne le vois pas. Mais certains pensent que je suis pervers, juste parce que je peux avoir envie de quelqu’un à chaque instant. Ne vous méprenez pas, je ne couche pas avec les laiderons. Je ne tiens pas à souiller mon si beau corps et m’abaisser à leur rang. Je ne suis pas aussi fou que cela. Alors oui, je couche avec quelqu’un dès que je trouve qu’il en vaut la peine. Si elle n’est pas d’accord je la « viole » bien qu’au bout de quelques minutes ma victime devient consentante. Se résignant à partager un plaisir que je lui offre - oui je suis si généreux - profitant de cet instant partagé en ma compagnie. Je n’ai aucune pitié, d’accord ou pas quand je veux je prends. Je l’ai expliqué dans le paragraphe précédent, celui que je suis en train d’écrire en est sa suite directe. Et comme toute bonne personne étant atteinte de ce péché je suis bisexuel, mais oui, pourquoi se priver de tous les plaisirs existants ? Comme je l’ai déjà dit - oui décidément je me répète - je préfère les hommes. C’est beaucoup plus dur de savoir si un homme dira oui plutôt qu’une femme. Les jeunes filles sont si faciles à attraper, un petit sourire et hop elles se retrouvent la bouche ouverte et les jambes écartées. Les hommes cachent beaucoup mieux leurs jeux lorsqu’ils sont attirés par le même sexe, la plupart des filles et des hommes sont hétérosexuels. J’ai toujours plus de mal à attraper un homme, c’est sans doute cela qui m’attire chez eux.
Dernière édition par Neven A. Schéin le Dim 28 Nov 2010 - 1:36, édité 2 fois |
| | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Dim 28 Nov 2010 - 1:30 | |
| • La nuit était tombée, les rues étaient presque entièrement désertes. Seul les chats noirs osaient encore se promener sur les trottoirs. Les lampadaires éclairaient les pavés, les quelques voitures qui passaient par là. C’était en Février, le temps n’était pas vraiment chaud. La lune gouvernait le ciel comme une reine unique, les milliards d’étoiles clignotaient dans l’immensité sombre. Le silence régnait en maitre, on aurait pu entendre le papillon de nuit voleter autour d’une ampoule non loin de là. Des pas résonnèrent dans la ruelle, c’était une jeune fille, elle avait environ seize ans. De longs cheveux blond, presque blancs, de grands yeux noirs près à vous hypnotiser. Sa beauté aurait frappé n’importe qui, mais ses yeux étaient cernés et son maquillage avait coulé le long de ses joues pales. Elle tremblotait, elle avait surement froid. La jeune fille n’était alors vêtue que d’une robe blanche et marchait pied nus sur les trottoirs humides de la pluie qui était tombée dans la journée. Entre ses bras se tenait une couverture, celle-ci remuait légèrement. La jeune fille avançait rapidement, elle se dirigeait vers le parc. Ses pas étaient incertains, on pouvait comprendre qu’elle ne faisait pas que se balader innocemment, qu’elle n’était pas là par plaisir. Elle escalada le petit grillage, lui arrivant à la taille, tout en faisant très attention à la couverture toujours frémissante. La jeune fille se dirigea lentement vers un banc, elle s’y assit et contempla le ciel d’un air rêveur. Ses yeux étaient vides de sentiments, elle était fatiguée, elle voulait en finir avec quelque chose. Mais quoi ? Pour l’instant, personne ne l’aurait deviné. Sa contemplation du ciel continuait, encore et encore, laissant s’écouler de longues minutes.
• On aurait pu la prendre pour une folle, elle l’était peut-être, sans doute. Qui aurait pu le savoir de toute façon ? Le Luxembourg à cette période était agréable mais froid, c’est pour cela que s’habiller d’une simple robe n’était pas fortement conseillé. Elle toussa, si fort que ses poumons s’en décrochèrent presque. La couverture gigota, commençant à pleurer. Le bébé qui se tenait confortablement à l’intérieur avait froid lui aussi. Il était tellement petit, il ne devait avoir que quelques jours, une ou deux semaines tout au plus. Ses quelques cheveux étaient aussi blonds que ceux de la jeune fille et ses yeux étaient encore bleus comme tous les nouveaux nés. La jeune fille serra l’enfant contre elle, lui chuchotant qu’il devait rester calme. Que tout serrait bientôt fini, que tout irait mieux. Et le nourrisson se calma peu à peu, arrêtant de pousser ses cris. La jeune fille chantonna une chanson, doucement, une si jolie berceuse. L’enfant ferma doucement les yeux, sombrant dans les méandres du sommeil, oubliant le froid qui le glaçait jusqu’aux os. Un bruit répétitif s’approchait, des pas presque inaudibles. La jeune fille ne bougea pas, ne cherchant pas à savoir de qui il s’agissait, bien qu’elle aurait mieux fait de se cacher dans un buisson. Vu l’heure qu’il était, les personnes bizarres étaient nombreuses à trainer dans les rues. Elle aurait du avoir peur mais ne lâcha pas l’enfant qu’elle tenait comme un trésor entre ses bras tremblants.
• C’était un homme qui s’approchait, il regardait de gauche à droite, il semblait chercher quelque chose. Cela semblait important car l’inquiétude régnait sur son visage. Il accéléra le pas se rendant compte que de la neige commençait à tomber du ciel. Les flocons atterrissaient gracieusement sur n’importe quelle surface, aussi bien sur les joues de l’homme que sur le sol. Il portait un chapeau et un long manteau marron foncé. On pouvait presque distinguer le costume deux pièces, noir, sous l’imperméable. Son physique était banal, bien plus banal que celui de la jeune fille qu’il venait d’apercevoir. Il fut d’abord étonné de croiser quelqu’un dehors à cette heure-ci. Mais il fut encore plus stupéfait lorsqu’il remarqua qu’elle était vêtue d’une robe blanche. Il s’approcha lentement, il avait ralentit le pas, l’homme observait la jeune fille d’un œil admiratif. Il se sentit vraiment normal comparé à elle. Il se rendit bien vite compte de ce qu’elle tenait dans ses bras. Et sans qu’il eu le temps de s’en rendre compte elle avait levée la tête et le fixait à présent de ses profonds yeux noirs. Il resta immobile un instant, l’homme avait l’impression de contempler un tigre blanc. Comme le félin elle était prête à bondir dans n’importe quelle direction, l’instinct de survit plus fort que tout. Son regard le transperçait comme des dagues fraichement aiguisées. Il s’approcha de deux pas, contrairement à un félin elle ne grogna pas, mais son regard ne le lâcha pas d’un millimètre.
• La neige tombait toujours sur la jeune fille, son enfant et l’homme. Ils ne dirent rien, le bébé dormait toujours dans les bras de sa jeune mère, l’homme n’osait plus faire un seul pas. Il était trop curieux, il voulait savoir pourquoi elle était là avec un enfant dans les bras. Pourquoi, par un temps pareil, elle se baladait pieds-nus et en robe. Il questionnait aussi sur sa beauté flagrante et sur le fait qu’elle ne le lâchait pas. L’homme s’approcha encore, ôtant son manteau, il le plaça sur les épaules de la jeune fille lorsqu’il fut à coté d’elle. Le regard de l’enfant, oui par rapport à lui elle n’était encore qu’une enfant, était plein de gratitude même si ses lèvres n’osaient pas exprimer un seul mot. Elle caressa le front de son fils, glacé comme la neige qui lui tombait doucement sur le visage. Elle le serra contre elle, le mit sous le manteau de l‘homme, le protégeant du froid. La jeune fille toussa encore une fois, toujours avec autant de force. L’homme passait par le parc pour chercher quelque chose, mais déjà, il savait que ce n’était pas important comparé à elle. Comparé à ce qu’il se passerait dans les quelques instants qu’il partagerait aux cotés de la mystérieuse inconnue. Il se décida enfin à ouvrir la bouche.
- Vous vous doutez que je me pose déjà un milliard de question à la seconde. Répondez au moins à quelques-unes, que je puisse vivre sans me les poser pendant des années.
• Il se demandait bien pourquoi il avait dit cela, l’homme pensait qu’il aurait mieux fait de se taire, mais il avait tord, il avait bien fait de parler. La jeune fille soupira un instant, parcourant une fois de plus le ciel des yeux. Elle semblait réfléchir, cherchait par où commencer. Se demandant ce qu’elle pouvait dire ou non. Ce qu’elle voulait dire ou non. Ce n’était pas son genre de raconter sa vie à n’importe qui, elle préférait rester vague sur les évènements récents. Sur la dernière période de sa vie. Le bébé gigota un peu sous le manteau mais ne pleura pas, il se réchauffait légèrement, appréciant la chaleur de sa mère et du tissus qui le protégeait de la neige. Peut-être que c’était par là qu’elle devait commencer, par raconter ce qui lui était arrivé, comment elle avait eu cet enfant. Mais cela ne se raconte pas, du moins : pas dans les détails. Il voulait savoir qui elle était, mais elle préférait ne pas savoir qui il était. Elle était sure qu’il était une personne bien, un homme bien, un gentleman. Un homme qui prête son manteau à n’importe qu’elle fille qui aurait l’air dans le besoin. Il avait surement le cœur sur la main, mais il était curieux. Il n’avait pas pu cacher son principal défaut. Alors elle prit une grande inspiration, elle avait besoin d’air pour commencer à raconter tous ces évènements.
- Je m’appelle Sélène, je viens d’avoir mes seize printemps. Il y a quelques temps je me suis rendue à une fête, le genre de fête dont les parents ne veulent pas entendre parler. Tout le monde dans une cave, des joints, des seringues, des rails, de verres pleins. La musique assourdissante, les amourettes d’adolescents sur les canapés et dans les coins. Et puis les préservatifs, les pilules, le maquillage, les chambres fermées de l’intérieur. C’Est-ce dont je me souviens, les détails m’ont été enlevés par Morphée. Je me suis réveillée dans la salle de bain au premier, couchée dans la baignoire. J’étais couchée sur un garçon, nous étions en tenue d’Eve et d’Adam. Alors j’ai tenté de me rappeler de son prénom mais rien ne venait, alors que j‘étais sure de l‘avoir vu en dehors de cette soirée. Mais je l’ai laissé là, pour une fois ce n’était pas le garçon qui partait comme un voleur après la nuit. Je me suis tout de même enfuie avec l’aube, j’ai attrapé mes affaires et les ai enfilées. Puis je suis sortie de la maison, j’ai enjambée les flaques de vomis et les corps endormis. Et je me suis retrouvée à la lumière du jour, je suis rentrée chez moi tentant en vain de me rappeler de la nuit. J’ai escaladé le mur de ma chambre puis suis allée me coucher dans mon lit comme si de rien n’était. Quelques heures plus tard mes parents furent levée et ne découvrirent rien. Pour l’instant mon histoire semble inutile et quelconque, celle d’une adolescente perdue qui cherche encore comment bien se conduire en essayant tout ce qui est possible de faire. Mais le reste ne se résume pas à des fêtes oubliées et des coups d’un soir. Ceux-ci en sont la base, mais il y a pire, bien pire. Le lendemain je suis retournée au lycée, comme d’habitude. Et j’ai recroisée le garçon avec qui avec qui j’avais passée la nuit. Il sembla me reconnaitre, chercher en sa mémoire où il avait vu mon visage. Quelques jours plus tard, il se décida à venir me parler. Je n’avais pas remarquée à quel point il était beau lorsque je m’étais éveillée dans ses bras.
FLASH BACK ON
C’était un jour sombre et les nuages couvraient le ciel, précédemment bleu, d’un épais voile gris. La pluie tombait à flots alors que je portais des vêtements d’été. J’étais déjà trempée lorsque j’aperçus enfin un abris de bus, sous celui-ci il y avait un jeune homme. Ce jeune homme, vous l’imaginez bien, était l’inconnu de la baignoire. Je m’installais sur le petit banc, ignorant d’abord le garçon puis le fixant sans ciller. Il m’observait et semblait avoir fait le rapport entre mon soutien-gorge (oublié dans la baignoire) et mon visage. Il se rapprocha pour s’asseoir à ma gauche.
« Je crois que tu as oubliée une partie de tes sous-vêtements à la fête. Au fait moi c’est Aaron. » Sur son visage s’affichait une expression amusée. « Oui, je l’avais remarquée en arrivant chez moi, désolée d’être partie si précipitamment. » J’étais quelque peu embarrassée par ma conduite. « Tu as oublié de préciser ton prénom. » Dit-il sur un ton soudainement sérieux. « Sélène. Mais je pense que les présentations ont déjà étés faites, je l’ai oubliée avec le reste de la soirée, pardonnes-moi. » « J’imagine, moi-même je ne me rappelle que par épisodes de ce qui s’est passé. - Il rit - Principalement de certains moments très intéressant. » « Je préfère ne pas savoir ce qu’il m’arrive quand je ne suis pas dans mon été normal. » J’avais rosie.
Et la suite je ne la comprise pas, il paraissait attendrit par mes joues rosies. Je sentie son cœur vibrer à travers ses yeux gris. Il posa une main sur ma joue, souriant, me couvant du regard. Je n’avais jamais vu un garçon me parler et me regarder de cette façon, si intense. D’habitude je ne suis qu’un morceau de viande pour eux, mais je savais qu’il était différent. Et c’est lentement que je vis son visage s’approcher du mien, fermant les yeux, déposant un baisé sur mes lèvres tremblantes d’appréhension.
FLASH BACK OFF
- C’est de cette façon que j’ai commencée à sortir avec Aaron. Vous savez, je n’ai jamais aimée quelqu’un de cette façon, avec autant de force et de conviction. Je ne le quitterais pour rien au monde.
• L’homme l’écoutait patiemment, se délectant de chaque mot qu’elle prononçait. Il fixait ses yeux, qui exprimaient toutes les émotions en elle. La neige tombait toujours et il se demandait si les flocons aillaient cesser de tomber tant l’assaut de cristaux blancs était fort. Il se demandait où elle voulait en venir en lui parlant de son petit ami et de leur première rencontre, il se doutait de la suite même si les détails étaient flous. Elle n’avait pas répondu à une seule de ses questions muettes pour l’instant. Il attendait qu’elle reprenne son récit, sans la presser.
- Je me suis rapidement rendue compte que quelque chose devait tout gâcher, que notre amour ne durerait pas. Que quelque chose y mettrait fin, mais si on m’avait dit cela plusieurs jours au part avant : je n’y aurait pas cru une seule seconde. Je me sentais mal, des envies de vomir, la fatigue si présente. Je ne m’inquiétais pas, je vomissais, je tombais dans les pommes. Mais je ne m’inquiétais pas, je m’obligeais à croire que j’étais malade, je m’obstinais à croire que cela passerait. Mais cela ne passait pas, alors, on m’a emmené chez le docteur. Et la vérité tomba, j’étais enceinte. Enceinte à seize ans. J’avais toujours critiquée ces idiotes qui se retrouvaient en cloque à mon âge, sans connaitre le père. Moi je le connais le père, c’est comme ca que je me suis consolée, en me disant que je n’avais pas cette question à me poser. Au début j’ai hais cette chose dans mon ventre, j’ai détestée cet être qui allait tout gâcher. J’avais si envie qu’il disparaisse, mais il était trop tard pour avorter. Peut-être que si j’avais pu le faire je l’aurais fait, ou alors je n’aurais pas eu le courage d’assassiner la chair de ma chair. Mes parents m’ont presque reniée, ils m’ont bien élevée et disent que c’est indigne de leur éducation. Que je suis une souillon, une putain, une salope, une fille qui écarte les jambes devant n’importe quel garçon un peu mignon. Je ne le suis pas, je ne couche pas à droite à gauche.
Ils m’ont enfermée à la maison, m’ont obligée à rester seule, sans voir Aaron. Je ne lui avais pas dit, je n’avais pas l’occasion de lui dire. Je ne mettais plus un pied dehors, ils avaient cloués les volets de ma chambre au cas où je veuille sortir. Et puis quand j’eu le ventre bien gros ils m’obligèrent à ressortir au milieu des autres, j’avais si peur de la réaction de mes amis, d’Aaron. Je suis arrivée au lycée, discrètement, personne ne me vit. Et je l’aperçu, il brillait au milieu des autres si semblables. Il n’avait pas changé, même après les neufs moi pendant lesquels je ne l’avais pas vu. Une fille était pendue à son bras, il l’embrassait, la câlinait. Je n’étais déjà plus d’un lointain sourire. Alors je décidai de l’ignorer, mais bien vite les regards furent tous fixés sur moi. C’est à la fin de la journée qu’il se rua sur moi, me serrant dans ses bras aussi fort qu’il le pouvait. Et je ne dis rien, il semblait inquiet. Je le rejetai, m’enfuyais. Il couru après moi, mon ventre m’empêchait d’aller vite, il me rattrapa tellement facilement. Et déjà je pleurais, il s’excusa, prétextant que c’était parce qu’il était désespéré. Il pensait qu’il ne reverrait jamais. Il jura de s’occuper de moi, de me chérir, moi et l’enfant. Mais je ne voulais pas de cet enfant, je ne voulais toujours pas être mère.
Les semaines passèrent, j’ai accouchée chez moi, il y a une semaine. Je me retrouve là, devant vous, au milieu de la neige. Je me suis enfuie avec mon enfant, parce que je l’ai aimée à la seconde où je l’ai vu. Mais je ne peux pas le garder, je ne peux pas m’occuper de lui je suis bien trop faible. C’est pour cela que je suis venue ici, je voulais trouver quelqu’un pour l’aimer autant que je l’aime. Et je vous ai trouvé, enfin, vous m’avez trouvée. Je vous le donne, il s’appelle Neven Amadeus. Si vous ne pouvez pas le garder, trouvez lui un endroit où il serra heureux, je vous en supplie. Je ne vous connais pas, mais je suis sure que vous êtes quelqu’un de bien. Protégez-le des personnes comme moi, trouvez-lui une mère aimante. J’ai confiance en vous, tenez - Elle lui tendit l’enfant - . Promettez moi de ne pas parler de moi autour de vous, vous l’avez trouvé par terre, il avait un bracelet de naissance avec ses deux prénoms mais vous l’avez perdu. Promettez-moi de ne pas lui raconter qui était sa mère, ne lui expliquez jamais que sa mère est une trainée…
• Ses derniers mots se perdirent dans un flot de larmes, l’homme prit l’enfant dans ses bras alors que Sélène pleurait encore. S’occuper d’un bébé ? Il en était incapable, il ne savait vraiment pas quoi faire. Mais les yeux embués de la jeune fille l’implorait de faire quelque chose. Mais il ne dit rien il se contenta de hocher la tête en signe d’approbation, il ne pouvait articuler un mot. Elle se leva, ses pieds nus bleus de froid. L’homme lui dit de garder le manteau, qu’elle en aurait plus besoin que lui. Elle déposa un dernier baisé sur le front de son fils, puis elle s’en alla. L’homme regarda son image disparaitre peu à peu dans la neige, entre les rues sombres, sa robe blanche s’éclipsa. Jamais il n’oublierait cette jeune fille, sa beauté, ses mots. Elle était à jamais gravée dans sa mémoire, même lorsqu’il serrait vieux et qu’il ne pourrait plus marcher il penserait encore à ses grands yeux, ses longs cheveux et sa silhouette fine.
Dernière édition par Neven A. Schéin le Dim 28 Nov 2010 - 1:38, édité 2 fois |
| | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Dim 28 Nov 2010 - 1:31 | |
| • Après avoir quitté le parc, l’homme avait emmené l’enfant dans l’orphelinat le plus éloigné. Sa mère n’avait pas l’intention d’être retrouvée, peut-être allait-elle quitter la ville, le pays même. L’homme avait sonné à la porte et une femme lui avait ouvert, elle était en chemise de nuit, vu l’heure ce n’était pas étonnant. Il lui expliqua, lorsqu’ils furent à l’intérieur, qu’il l’avait trouvé par terre emmitouflé dans une couverture. Qu’il avait été attiré par les cris de l’enfant, il possédait un bracelet de naissance autour du poignet. Puis il avait fait semblant de chercher dans ses poches, sans le retrouver bien sur. Il expliqua que sur celui-ci était inscrit « Neven Amadeus » et que le nom de famille avait été effacé. La femme remercia l’homme de l’avoir amené dans les plus brefs délais et lui assura qu’à présent tout irait bien pour l’enfant et qu’il n’y avait plus à s’en faire pour lui. Elle prit le bébé dans ses bras et ordonna à l’homme de s’en aller. Il jeta un dernier regard à l’enfant, revoyant le visage de sa si jeune mère. Il avait fait comme elle lui avait dit, il n’avait pas parlé d’elle, jamais Neven ne saurait qui était réellement sa famille. On lui expliquerai la version fausse, qu’il avait été trouvé à terre. Qu’il avait été abandonné par ses parents comme un vieux sac, peut-être était-ce mieux pour lui. Mais il croirait surement toujours que ses parents le détestaient. C’était faux, sa mère l’aimait tendrement. Aussi fort qu’une mère peut aimer le fruit de sa vie. Ce fut la dernière fois qu’il vit l’enfant, il ne revint jamais le voir. Sur ces quelques pensées il quitta le bâtiment, rentrant chez lui, oubliant pourquoi il était dehors.
• La femme qui avait ouvert la porte s’appelait Honoria Caldwell, une anglaise installée au Luxembourg, elle avait monté cet orphelinat il y avait de ca quelques années. C’était une femme grande, un peu ronde au niveau des hanches. Ses cheveux blonds, comme la plupart des anglais, mettait en valeur un sourire éclatant d’amour pour les enfants. Elle avait quitté son pays après la mort de son enfant, mort-né. Honoria avait quittée toute sa famille, aussi bien ses parents que son mari après le drame. Aujourd’hui elle habitait dans l’orphelinat, une grande maison qu’elle avait achetée en arrivant. Quelques autres femmes habitaient ici, la plupart du temps, des filles ayant fuguées de chez elle cherchant un travail et un logement. Oui, Honoria était la générosité incarnée, elle traitait tous les enfants comme les siens. Faisant du mieux qu’elle pouvait pour les rendre heureux, bien qu’elle pleurait à chaque fois que l’un d’eux trouvait une famille adoptive. Honoria était quelqu’un qui s’attachait trop vite aux gens, ayant beaucoup d’amour à revendre elle ne cessait d’en offrir à qui en demandait. L’orphelinat était assez réputé, il était admirablement bien tenu et les enfants aillaient toujours dans ses familles respectables. La plupart du temps aucun enfant ne revenait, Honoria inspectait minutieusement chaque famille avant de leur laisser un de ses protégés. Enfin, cessons de parler d’elle, elle porta l’enfant jusqu’à la salle de bain. Elle le lava puis l’habilla, Honoria l’emmena jusqu’à un lit d’enfant dans sa chambre. Elle l’aida à s’endormir en lui chantonnant une berceuse puis le regarda s’enfouir dans les bras du sommeil.
• Les jours suivants elle chercha où avait bien pu naitre Neven, c’était la procédure. Avant de déclarer un enfant « orphelin » il fallait prouver qu’il n’avait pas de parents. Elle chercha pendant plusieurs semaines, épluchant les registres de tous les hôpitaux. Mais rien, cet enfant était comme tombé du ciel, personne ne savait d’où il venait. Les orphelins habituels étaient des enfants dont les parents venaient de mourir et dont la famille ne pouvait pas s’occuper. Ou alors c’était des familles pauvres qui laissaient leurs enfants sous la garde d’Honoria, ne pouvant pas payer assez à manger à toute la famille. Les cas d’abandons étaient assez rares, surtout ce cas là. On savait où était né l’enfant, il restait à l’hôpital et les parents s’en allaient sans aller chercher leur bébé. On tentait de les contacter mais rien à faire, ils disparaissaient. Seul l’homme qui l’avait trouvé en savait long sur la réelle histoire. C’est ainsi que Neven demeura à l’orphelinat, puisque personne ne vint le réclamer. Honoria le considéra comme l’un de ses préférés, il était si mignon, déjà à l’époque. N’ayant aucun parent elle avait longtemps hésité à l’adopter. Mais ne l’avait pas fait, une autre famille aurait surement envie de l’adopter. Elle, elle avait bien assez d’enfants qui ne partaient jamais. Certains enfants restaient longtemps à l’orphelinat avant d’être adoptés, parfois certains ne partaient jamais. Certains de ceux là restaient à l’orphelinat pour aider Honoria, travaillaient là. D’autres s’en allaient à leur majorité et travaillaient comme des adultes normaux.
• Neven ne resta qu’une seule année à l’orphelinat, vous pensez bien qu’avec sa beauté déjà très présente les familles voulaient tous l’adopter. Lorsque les familles venaient pour adopter des enfants ils étaient tous rassemblés dans la cour centrale du bâtiment et étaient laissés là. Ils pouvaient jouer et faire ce qu’ils voulaient, les parents observaient et choisissaient l’enfant qu’ils voudraient. Neven ne fut pas « présenté » temps qu’il ne sut pas marcher. Dormant presque toute la journée comme tous mes enfants il dormait toujours lorsque les couples venaient pour adopter. Cela avait quand même bien arrangé Honoria, elle s’était tellement attachée à lui, elle ne voulait pas le laisser partir. La femme avait trouvé ce moyen pour pouvoir le garder avec lui pendant encore quelque temps. Mais elle savait que cela ne durerait pas indéfiniment. Elle redoutait le jour où elle le verrait partir dans les bras d’un couple aimant, qui sourirait en l’emportant loin d’elle. Elle avait toujours imaginée son fils comme Neven, Honoria avait toujours fais comme s’il avait été son fils mort. Mais il fallait se rendre à l’évidence, il ne l’était pas. Elle le savait au fond d’elle, mais son cœur s’accrochait à Neven dans un élan de désespoir. Elle ne voulait pas qu’il parte, elle se sentirait abandonnée, seule encore une fois. Mais elle le savait pertinemment et si résignerait bien au bout d’un moment : un jour il partirait. Et ce jour serrait le plus sombre pour Honoria, ce moment exprimerait comme une deuxième mort pour son fils.
• Ce jour arriva trop vite d’après elle. Il avait environ un an et demi, Neven venait tout juste d’apprendre à marcher. A présent il courrait au milieu des autres enfants, tombant parfois. Il riait, il était le plus petit et tout le monde fondait pour son sourire. Ce jour là ils étaient tous dans la cours, Neven était assit paresseusement par terre. Plusieurs autres enfants étaient autour de lui. Les plus grands qui avaient environ douze ans, adoraient s’occuper de lui comme s’ils étaient ses frères et sœurs. Les plus jeunes jouaient plus loin. Les parents entrèrent avec à leur tête Honoria. Elle les laissa observer en attendant vers la porte. Les couples regardaient attentivement les enfants, ils regardaient surtout ceux qui jouaient. Ils étaient attendris par leurs airs innocents et leurs rires éclatants. Ils ne firent d’abord pas attention à Neven et aux plus grands. La plupart des parents ne regardent même pas les plus âgés, ils les ignorent sans le faire exprès. Un couple se détachaient du lot, ils étaient restés non loin d’Honoria et semblaient venir pour la première fois. Ils étaient un peu perdus au milieu de tous ces enfants. Ils ne savaient pas s’il trouverait le bon, au pire, ils pouvaient toujours essayer les autres orphelinat de la ville. Ils étaient bien habillés et semblait riches, on aurait pu les voir à la télévision. Sourires éclatants et bonnes manières. La jeune femme lâcha la main de son époux et commença à marcher gracieusement au milieu des enfants. Elle souriait, semblait être heureuse. L’homme croisait les bras, son air sévère collé au visage.
• C’est soudainement que la jeune femme remarqua le petit groupe. Elle s’en approcha, et leur sourit, elle ne voyait pas encore Neven. Il était caché sous les cheveux long d’une petite fille, le bébé tentait de s’agripper à eux, il adorait faire cela. Puis la gamine releva ses cheveux et l’enfant apparut. La jeune femme pose une main contre son cœur, c’était lui, elle en était sure. C’était comme un coup de foudre, elle sentait qu’il serait bien dans sa petite famille. Elle se tourna vers son mari et lui fit signe de venir, celui-ci s’approcha lentement. Et lorsqu’il vit Neven il sembla avoir la même réaction, en moins fort. Un petit garçon prit le bébé et le tendit vers la femme. Elle sembla confuse, ses joues rosirent, puis elle porta l’enfant jusqu’à ses bras. Il lui sourit, le même sourire faisant craquer tout le monde. Elle lui rendit son sourire.
- Bonjour. Je m’appelle Ellia, et toi ?Chantonnât-elle de sa voix douce. - Il s’appelle Neven Madame. Répondit un enfant. - Merci. Alors Neven, tu veux que je sois ta nouvelle maman ? Demanda la femme sans se soucier qu’il ne comprenne pas.
• Le mari d’Ellia, Thomas, alla voir Honoria. Elle avait bien vu qu’ils s’intéressaient à Neven. Elle en avait mal au cœur, le jour était arrivé. C’était une des dernières fois qu’elle voyait son « fils ». Elle était triste et heureuse à la fois. Heureuse car elle savait qu’il serrait bien dans cette famille, qu’il grandirait bien et serrait parfaitement élevé. La famille Schéin était une famille très riche, malheureusement Ellia Schéin ne pouvait pas concevoir d’enfant. Ils avaient tout essayé, tous les recours possibles, cela n’avait rien donné. C’est pour cela qu’ils voulaient en adopter un. Mais Honoria était triste car le voir partir lui fendait le cœur et au fur et à mesure que Thomas Schéin s’approchait d’elle, elle sentait son estomac se resserrer. Elle ne pouvait pas leur dire non, peut-être aurait-elle du l’adopter comme elle y avait si souvent penser. Honoria pouvait toujours mentir, dire qu’il ne pouvait être adopté pour une quelconque raison. Mais elle était trop gentille pour cela, elle ne voulait pas gâcher une opportunité pour Neven d’être heureux dans une famille normale. Monsieur Schéin arriva vers elle, lui disant qu’ils avaient choisit l’enfant qu’ils désiraient adopter. Honoria avait toujours redoutée ces mots, mais la douleur qu’elle imaginait n’était rien comparée à celle qu’elle ressentait. Madame Schéin les rejoignit avec le bébé dans les bras. Il tirait sur ses cheveux, comme il le faisait avec tout le monde. Honoria les emmena, à contre cœur, dans son bureau pour signer les papiers. La signature des deux parents lui firent l’effet d’un poignard dans le cœur, c’était fini à présent. Il partirait pour toujours.
• Ils sortirent de l’orphelinat, tous les trois. Ellia tenant la petite main de son nouveau fils. Ils montèrent dans la voiture, une Ferrari rouge. Aucun doute, ils étaient plus que riche. La famille arriva bien vite devant un gigantesque portail noir. Il s’ouvra à l’aide d’une télécommande puis ils roulèrent pendant une minute environ sur un chemin de graviers blancs, bordés de chaque coté de grandes étendues d’herbe. La propriété était immense, une piscine couverte était dans un coin, une petite foret, une serre… Si Neven avait été plus grand il aurait sans doute été émerveillé, pour l’instant il voulait juste s’amuser avec le ruban rose des cheveux de sa nouvelle mère. La voiture se gara devant une grande maison de deux étages. Les murs étaient beiges, des petits escaliers en pierre blanche menaient à une porte en bois qui semblait lourde. Ils sortirent de la voiture, le majordome sortit de la maison et alla garer la voiture dans le garage derrière la maison. Ils entrèrent à l’intérieur du bâtiment et atterrirent dans un immense hall au carrelage damier gris et noir. Des escaliers aussi blancs que ceux de dehors était face à eux, des tableaux et des sculptures remplissaient là salle. Ils montèrent les escaliers pour aller au premier étage et Ellia montra sa chambre à son fils. C’était une chambre immense, tapissée de bleu. Un lit à baldaquin trônait en plein centre. La pièce regorgeait de jeux en tous genres, Neven courut en riant vers un tas de cube qu’il ne tarda pas à envoyer balader dans toute la pièce. Bien sur, pour l’instant il ne dormirait pas dans ce grand lit mais dans un berceau.
• On ne peut pas dire que l’enfance de Neven fut triste. Il avait tout ce qu’il désirait, il n’avait qu’à demander pour que ses parents répondent à chacun de ses moindres désirs. Il était un peu capricieux à cause de cela, il l’est encore aujourd’hui. En même temps, être enfant unique ET pourri gâté ca n’aide pas. Il commença à parler, sa première phrase complète et juste fut « Je veux un câlin Maman », n’est-il pas mignon ? Oui, il l’aimait réellement sa petite maman, il ne supportait pas d’être séparé d’elle trop longtemps. Son père n’était pas souvent là, sa mère essayait de partir en voyage avec son mari le moins possible mais c’était très dur. La plupart du temps Neven était avec les bonnes ou alors à l’école avec ses camarades. Il était populaire, il changeait déjà de petite amie toutes les semaines. Vous vous doutez qu’à l’époque il ne s’était pas encore rendu compte qu’il était attiré par les garçons. D’ailleurs comme le savoir lorsqu’on ne connait pas le réel sens de cela ? Mais il le comprit bien vite, enfin, il se doutait de ce que c’était. Il était en avance sur les autres de ce coté si. Les gens aiment tous Neven à l’école, ses parents étaient riches, ils craignaient tous d’avoir des ennuis avec le petit Schéin. Après tous, ses parents avaient un tas d’avocats et assez d’argent pour faire taire n’importe qui. La plupart des gens pensaient que le père de Neven était même dans la mafia russe. C’était possible puisque son père était Russe et Japonais et que sa mère était Anglaise et Luxembourgeoise.
Dernière édition par Neven A. Schéin le Dim 28 Nov 2010 - 1:37, édité 1 fois |
| | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Dim 28 Nov 2010 - 1:31 | |
| Chapter III : Mishka. • Nous avons fait, cette fois, un bond dans le futur de quatre ans. Neven à maintenant cinq années. Il grandissait bien, devenant de plus en plus beau. Et plus il grandissait plus il était difficile de savoir ce qu’il pensait, joie, tristesse ? Son visage ne laissait jamais savoir ses pensées à ses parents. Ses parents adoptifs étaient inquiets au sujet de sa santé. Il ne parlait presque pas, d’ailleurs il avait parlé très tard et n’avait jamais balbutié des mots comme tous les enfants. Lorsqu’il avait dit « Maman » pour la première fois c’était d’un ton assuré, au milieu d’une phrase parfaitement construite. Ellia adorait se vanter au prêt de ses amies que son fils était un surdoué. Neven faisait peur à voir, ses yeux vous fixant de cet air si vide, n’importe qui aurait eu de sacrés frissons. Il ressemblait à un fantôme, d’ailleurs la première fois que la bonne l’avait vu elle était tombée dans les pommes en croyant qu’un fantôme hantait la maison. Le petit garçon aimait faire croire qu’il était réellement un fantôme, dire des paroles effrayantes n’ayant aucun sens. Exprimer son opinion à propos de la mort à ses trois ans est quand même une chose assez peu commune. Son père, lui, le trouvait bien comme il était. Tant pis s’il n’exprimait rien, au moins il ne se ferrait pas marcher sur les pieds en étant trop gentil ou trop sensible. Son père ne croyait pas si bien dire. Les années passaient et ses victimes étaient nombreuses. Il frappait n’importe quel garçon qui lui manquait de respect, qui l’embêtait un peu. Neven savait se battre, c’était impossible de l’ignorer. Il ne frappa jamais une fille, il avait un respect inné pour elles. Il les regardait comme des créatures étranges qu’il ne comprendrait jamais. Il ne voulu jamais abimer leurs jolies coiffures, leurs jolies jambes, leurs vêtements. Les garçons c’était bien autre chose, soit il les frappait soit il fantasmait dessus. Oui, ca ce n’est plus vers trois ans, mais vers ses cinq ans. Il s’est rendu compte vers cet âge là qu’il était différent, « aimer » était un bien grand mot, mais il comprit bien vite qu’il appréciait plus la compagnie des garçons que des filles. Malgré tout cela, il était aimable et toujours gentil, que demander de plus ? Oui, bon, il était resté capricieux et était colérique de temps en temps, mais ce n’était pas si grave que cela.
• Monsieur et Madame Schéin avait prit la décision hâtive de déménager en Russie, le pays de monsieur. Neven suivit le mouvement, sans rien dire comme d’habitude, il apprit bien vite à parler russe et sans difficulté. Il savait déjà parlé français, anglais, japonais et maintenant il apprenait le russe. Il connaissait chacune des langues de ses origines, enfin, des origines de ses parents. Ils commencèrent à habiter en Russie lorsque Neven eu ses cinq ans, quelques semaines après avoir fêté son anniversaire. Après leur départ il y eu beaucoup de personnes pour jacasser sur la famille. La plupart pensant que Mr Schéin était en contact avec la mafia russe, beaucoup crurent qu’ils étaient aller rejoindre le reste de ses troupes. En fait, je ne saurais vous dire le pourquoi de leur déménagement. Thomas avait surement envie de retrouver son pays natale, à cause du mal du pays. Ellia aimant assez la Russie pour y vivre avait accepté. Bien sur Neven n’avait pas eu l’occasion de donner son avis, mais il était d’accord. Il en avait marre du Luxembourg et puis il se lassait des personnes qu’il connaissait déjà. Ils s’installèrent dans un manoir aussi somptueux que celui qu’ils possédaient en Europe. La propriété était aussi grande et pleine de verdure, comme la précédente. Les gouts d’Ellia et Thomas étaient toujours portés vers le luxe. Si une chose n’était pas assez cher, bien qu’ils l’appréciaient, ils ne la prenaient pas. Après, on ne se demande plus pourquoi Neven est aussi capricieux.
• Ellia pensait que Neven s’ennuyait tout seul, c’était vrai. Lorsqu’il n’avait pas école il s’ennuyait horriblement, même s’il y avait les bonnes et le majordome ce n’était pas comme jouer avec un enfant. Et puis sa mère et son père étaient trop occupés pour s’intéresser à lui. Même si sa mère s’occupait beaucoup plus de lui que son père ne le faisait. Après tout c’était une famille riche, on ne témoigne pas son amour à tout bout de champs, on n’exprime pas son affection. Seulement par des cadeaux, toujours plus gros, plus beau les uns que les autres. Mais cela ne suffit pas, l’amour est important dans le développement d’un enfant, Neven n’en a surement pas eu assez. C’est à sans doute à cause de cela qu’il parlait peu et était si bizarre, enfin, il l’est toujours (en pire peut-être). C’est pour cela que Madame Schéin décida de lui trouver un petit frère ou une petite sœur. Elle, voulait une fille, son mari voulait un fils et Neven ne désirait aucun des deux. Il préférait être seul, pour être le seul centre d’attention. Lorsqu’il y aurait un autre enfant dans la maison, le peu d’attention que lui consacraient ses parents serrait divisé en deux. Alors, il ne savait pas s’il aurait un frère ou une sœur, mais il était sur de déjà le ou la haïr. Il ne voulait pas d’un gosse idiot qui courrait de partout, l’embêterait, lui volerait ses jouets. Il préférait être seul plutôt que d’avoir une chose remuant dans tous les sens pour seul compagnon. Neven aurait aimé avoir un chien ou un chat, quelque chose qui ne parle pas trop et qui sait obéir lorsqu’il le faut. Un frère ou une sœur, ca n’obéit jamais.
• Enfin, ses parents n’abandonnèrent tout de même pas l’idée. Thomas n’avait pas pu se libérer ce jour là, Ellia avait décidée d’aller voir l’orphelinat le plus proche pour trouver la petite sœur parfaite pour Neven. En effet, bien que son mari aurait adoré avoir un deuxième fils, elle avait décidée d’adopter une fille. Madame Schéin avait persuadée son mari en disant qu’ils avaient déjà un fils et que son rêve était d’avoir une petite fille à coiffer, à habiller. Son mari avait cédé, il n’avait jamais pu lui résister. Qu’importe la demande, si c’était Ellia qui le lui demandait il trouvait toujours un moyen d’exaucer son vœu le plus rapidement possible. S’en était de même pour Neven, Thomas avait beau être un homme d’affaire inégalé, il ne pouvait cesser de tout offrir aux personnes qu’il aimait. Et désormais il y aurait une autre personne pour lui faire les yeux doux et supplier de lui acheter des choses invraisemblables. Mais il adorait les enfants, lui et sa femme auraient voulus en avoir, mais cela leur était impossible. Chacun ayant des problèmes à procréer. Les parents de Neven étaient heureux, même s’il n’était pas leur fils et que la fille qu’ils allaient adopter ne serrait pas leur fille. Et puis, rendre la vie d’enfants n’ayant plus de parents était quelque chose de serviable. C’était leur offrir une nouvelle vie de « bonheur » bien que le vide laissé par leurs réels parents ne se comblerait jamais. Les problèmes de comportement n’étaient pas rares chez les enfants adoptés, mais Neven se portait bien, alors il pensèrent que leur future fille se porterait tout aussi bien.
• Ellia et Neven partirent en début d’après midi, le garçon avait retardé le plus possible l’heure du départ. Prétextant d’être malade, d’avoir besoin de boire, d’aller aux toilettes, de manger. N’importe quelles excuses furent les bonnes, il n’avait réussi à retarder sa mère que d’une demi-heure. A son plus grand désespoir Ellia semblait déjà se désintéresser de lui, il n’aurait sut l’expliquer mais, elle ne le regardait plus de la même façon. Ses yeux ne brillaient plus comme la première fois où elle l’avait vu, oh bien sur, elle l’aimait toujours. Simplement, moins qu’avant. Elle s’était peut-être lassée de le voir, il ne comprit pas, il ne chercha pas à comprendre et il préférait ne pas comprendre le fonctionnement des adultes. Il était bien trop jeune et innocent pour gaspiller son temps à se triturer les méninges pour comprendre les vieux. Enfin, passons, le chauffeur prenait tout son temps sur la route vers l’orphelinat. Ellia lui criait un tas d’injures en russe pour qu’il aille plus vite mais ils étaient prit dans les embouteillages. Elle était stressée, Madame Schéin détestait la grossièreté, elle ne disait ces mots là que lorsqu’elle était complètement stressée. Neven la regardait, enrichissant son vocabulaire de nouveaux mots, il se demandait bien ce qui pouvait lui passer par la tête. Il n’aimait pas voir les gens perdre leur sang froid, cela lui donnait envie de le perdre aussi. Mais il se retint, ce n’était pas la première fois qu’il retenait ses sentiments. Ce n’était ni la première fois qu’il était en colère.
• Ils arrivèrent devant l’orphelinat, c’était un grand bâtiment gris, effrayant. Un frisson parcourut l’échine de Neven, mais il ne bougea pas. Sa mère lui attrapa la main pour le tirer à l’intérieur. Il obtempéra. Il ne se rappelait pas de l’orphelinat dans lequel il était, sa mère lui avait raconté mainte et mainte fois le moment où elle l’avait aperçut, au milieu des autres. Mais il ne savait pas s’il avait été bien traité, s’il avait été aimé. Il n’avait jamais revu le bâtiment, la cour centrale. S’il croisait Honoria il ne la reconnaitrait pas. Il la regarderait passer, comme n’importe quel passant dans la rue. Le garçon ne connaissait même pas son existence, encore moins son prénom. Il ne sut jamais à quel point elle l’aimait. La gérante de cet orphelinat était vraiment différente d’Honoria, celle-là, était du genre à mettre des coups de règles au moindre faut pas. C’était d’ailleurs ce qu’elle faisait. Mais Ellia, étant tellement naïve, la prit pour une femme bien quoique un peu stricte. Neven s’accrochait à la main de sa mère, ne voulant pas approcher l’immonde femme. La gérante les emmena à l’étage, un grand couloir remplit d’enfant à la queue se tenait devant eux. Ils étaient tous plus maigres les un que les autres. Des filles et des garçons étaient là, les uns après les autres, ne parlant pas, n’osant même pas regarder Neven et sa mère. Ellia se racla la gorge, elle se rendait enfin compte du malaise qui planait dans l’établissement. Elle observa les enfants puis se tourna vers la femme. Celle-ci faisait au moins vingt centimètres de plus qu’elle, la jeune femme serra plus fort la main de son fils.
- En fait, nous désirerions une fille. D’à peu près quatre ans. Dit-elle de sa voix douce, mais tremblante. - Très bien. Vous avez entendus la dame, les filles de moins de cinq ans restent. La deuxième partie de sa phrase fut criée.
• Les garçons et les filles trop vieilles partirent dans des salles. Une à gauche pour les filles et une à droite pour les garçons. C’était sans aucun doute leurs dortoirs. Les filles restantes reformèrent une seule file, Neven les observa. Laquelle d’entre elle serrait sa petite sœur ? Serrait-ce la blonde qui pleurait à moitié, la brune qui suçait son pouce, ou une autre qui avait l’air de s’endormir debout ? Il n’en voulait aucune, aucun de ces squelettes sur patte ne lui conviendrait comme petite sœur. Est-ce qu’une petite sœur ca allait chercher une balle qu’on lançait a loin ? Est-ce que ca nageait ? Est-ce que ca aboyait ? Non. Il voulait quelque chose qui faisait tout cela, bien sur l’une d’elle savait peut-être nager, si elle avait seulement vu une piscine une fois dans leur vie. Elles semblaient toutes si faibles, si dénuées d’intérêt. S’il devait avoir une sœur il vouait qu’elle soit à la hauteur de sa famille, il ne voulait pas d’une gamine ignorante. Les filles avancèrent sous le signal de la gérante, elles passèrent une par une devant Neven et sa mère, aucun ne semblait les intéresser. Mais au bout d’un certain moment, le garçon remarqua une petite fille qui semblait différente. Elle regarda par une fenêtre du couloir, elle semblait être ailleurs. C’était sans doute la seule à ne pas être dans une maigreur extrême, bien qu’elle fut maigre, ses joues étaient roses comparées à la pâleur cadavérique des autres enfants. Elle avançait machinalement lorsque la fille devant elle faisait un pas, la petite était là et ailleurs à la fois. Ce fut bizarre mais c’était la seule dont Neven ne pouvait se détacher. Son regard était irréversiblement attiré par elle.
• Ce fut son tour, elle portait un t-shirt trop grand, un short non assortit au t-shirt et une paire de chaussure de sport à moitié usées. Ses cheveux étaient longs et noirs, une franche cachait son front. Ses yeux étaient d’un marron clair, plus clair que noisette encore. Neven se rendit compte qu’elle ne fixait, il fronça les sourcils. Comment se permettait-elle de le regarder d’une telle façon ? Mais il ne dit rien. Sa mère semblait tomber sous le charme de l’enfant. Elle ouvra deux grands yeux étincelants, comme ce qu’elle avait décrit de la première fois qu’elle avait vu Neven. Il rageait intérieurement, cette peste lui avait décidemment volée sa mère en une fraction de seconde. Il se jura de lui pourrir la vie, jusqu’à leur mort. Qu’importe qu’elle soit sa sœur, qu’importe qu’elle soit aimée par sa mère. Il ferrait tout pour que sa vie soit un enfer. Madame Schéin la regarda encore et encore, le temps paraissait long mais tout se passait en quelques secondes. Elle se reprit et tourna la tête vers la gérante.
- Comment a-t-elle atterrie ici ? Demanda Madame Schéin.
• La femme sortie un carnet, cherchant à quelle page était la petite fille. La gérante fouilla dans ses fiches pour tout expliquer à Ellia.
- Sa mère n’avait que quinze ans quand elle est tombée enceinte d'elle. C’était un viol, son père avait au moins deux fois son âge. Comme elle n’avait pas le courage d’avorter elle a accouchée à l’hôpital. Elle est morte en la mettant au monde, son corps était trop faible pour supporter cet effort physique. Alors, ils l’ont apportée ici et elle est là depuis sa naissance.
• Ellia sembla touchée par l’histoire, bien qu’elle fut horrible, elle décida aussitôt d’adopter la petite fille. Ils la ramenèrent à la maison, Thomas tomba également sous le charme. Tout comme Neven elle s’exprimait particulièrement bien pour son âge. Le petit garçon était rassuré qu’elle ne soit pas aussi bête qu’il le pensait. Mais il ne renonça pas à sa promesse, il lui pourrirait la vie jusqu’à son dernier souffle. Tu verras, Mishka.
Dernière édition par Neven A. Schéin le Lun 29 Nov 2010 - 0:22, édité 2 fois |
| | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Dim 28 Nov 2010 - 1:32 | |
| Chapter IV : Crystal. • Les années passèrent lentement, le temps s’accélérait pourtant à chaque anniversaire. Neven ne s’était pas calmé depuis l’adoption, cette gamine, cette idiote, cette chose qui lui volait sa mère. Il lui en voulait, c’était sur. Il avait tenté maintes et maintes fois de la faire disparaitre mais le succès ne fut jamais au rendez-vous. Il n’y arrivait pas, jamais il n’avait réussi à la refroidir. Neven pensait avoir tout tenté, il était surprit à chaque fois par une bonne qui l’envoyait loin de la petite fille. La gamine l’aimait bien, elle appréciait son grand-frère d’une façon horrible. Il était tout pour elle, un modèle surtout, elle buvait chacune de ses paroles comme un croyant lisant la bible. Neven ne faisait rien pour cela, il lui criait constamment dessus, il lui disait les pires choses, il faisait tout pour la rendre malheureuse. Pourtant elle revenait toujours, son sourire idiot aux lèvres, son innocence crevait les yeux. Mishka n’en voulait jamais à son grand-frère, il pouvait faire n’importe quoi, elle l’appréciait toujours. Depuis toujours elle l’avait adulé, depuis le premier regard elle s’était attachée à lui. C’était, bien sur, toujours le contraire du coté de Neven. Ils étaient des inverses, aussi bien physiquement que mentalement. Neven étant blond, sa sœur brune, lui ayant les yeux gris et elle les yeux noirs. Lui était toujours muet, elle parlant à n’importe qui voulant bien l’entendre. Elle toujours souriante, lui sans aucune expression sur le visage. On dit que les contraires s’attirent, dans ce cas là, un seul des contraire était attiré par l’autre.
• Neven ne pouvait pas s’approcher d’elle sans que la rage monte, cela semblait irréversible. Lorsqu’elle tentait de le serrer dans ses bras il l’envoyait voler à l’autre bout de la pièce, se cognant la plupart du temps à une armoire, lui cassant quelque chose. Mishka alla souvent à l’hôpital à cause du jeune garçon. Elle était tellement légère et lui avait une force surhumaine comparée à la brindille qu’était sa petite sœur. Si elle tentait de s’approcher, il reculait, comme si elle avait la pire des maladies. C’était une aversion envers elle qu’il ne pouvait pas contrôler, tout en elle le répugnait, sauf son physique. Il l’avait toujours trouvée belle, malgré la maigreur due aux années sans beaucoup manger. Ses cheveux, ses yeux, sa peau, tout était beau en elle. Mais il ne l’aurait jamais avoué à quelqu’un à cette époque. Leur mère ne s’inquiétait pas, elle n’était capable de réagir que lorsque Neven faisait mal physiquement à Mishka. Ce qui arriva un nombre incalculable de fois. Parfois c’était accidentel, d’autres fois pas du tout. Mais cette idiote avait toujours le réflexe de revenir vers lui, qu’importe le sang coulant de plaies, ou les bleus s’accumulant sur son corps. On ne peut pas dire qu’il la battait, il n’avait jamais utilisé ses poings contre elle. Il ne l’avait jamais frappée. Il la poussait la plupart du temps sur des objets susceptibles de lui faire du mal. Neven s’en fichait pas mal de si elle avait mal ou pas, il voulait juste qu’elle arrête de le suivre partout et qu’elle grandisse un peu.
• Je vous avais dit dans le premier paragraphe qu’il avait essayé de la tuer plusieurs fois. Quelques exemples ? D’accord. La première fois fut lorsqu’ils rentraient de l’orphelinat, il l’avait poussée dans la piscine, savant qu’elle ne connaissait en aucun cas la fonction du verbe nager. En effet, elle faillit se noyer sous les yeux de sa nouvelle mère. Celle-ci n’avait pas bougée, elle avait criée au secours, sans se jeter à l’eau. Elle ne voulait surtout pas salir ses habits si chères. Neven l’avait regardée se débattre avec l’eau jusqu’à ce qu’elle commence à couler, puis une bonne était arrivée, avait plongée et avait sauvée Mishka. Une autre fois Neven avait tenté de la pousser dans le four de la maison, malheureusement, elle ne rentrait pas à l’intérieur malgré sa petite taille. Alors il l’avait poussé de toutes ses forces, il avait essayé de fermer la porte du four pour l’allumer ensuite mais le majordome c’était jeté sur lui pour le pousser et ouvrir le four. Encore une autre fois il avait prit Mishka et l’avait penchée par-dessus le deuxième étage de la maison, elle était tombée sur des bosquets et ne s’était que cassée une jambe. Neven était plus que déçu de ne pas arriver à tuer une gamine si naïve. Il n’avait eu qu’à lui dire qu’il y avait un cadeau de sa part dans le four pour qu’elle s’y penche. Pour la fenêtre il lui avait demandé de regarder en bas si elle ne voyait pas un objet qu’il avait fait tomber par accident. Pour la piscine il l’avait juste un peu poussée et elle avait perdue son faible équilibre.
• Oui, cruel, il l’était déjà à cet âge là. Il avait laissé tombé l’idée de la tuer quand il eut sept ans, ses tentatives ne se soldaient que par des échecs, il préférait encore qu’elle reste en vie plutôt que de se creuser les méninges pour imaginer des plans sans être désigné comme le coupable. Bien que le coup du four avait été fait sans réfléchir, sur une envie et une idée soudaines. Mishka ne se rendait pas compte que c’était dans le but de la tuer qu’il faisait tout cela. A chaque fois elle pensait juste qu’il voulait s’occuper un peu d’elle. Mais Mishka était peut-être protégée par des anges, c’Est-ce que Neven commençait peu à peu à se dire. Comment serait-elle en vie sinon ? C’est donc vers ses sept ans qu’il avait comprit que la faire souffrir serrait mieux que de la tuer. Les fractures à répétitions et les hématomes inquiétaient les médecins qui s’occupaient d’elle. Ils pensaient que ses parents la battait, mais les témoignages des domestiques montraient que non. On croyait toujours que la petite était très maladroite, elle prit d’ailleurs des cours pour devenir plus adroite. Mais la professeure remarqua bien vite qu’elle était normale, qu’elle était assez dégourdie pour ne pas se faire tout ce mal toute seule. Mais on ne pensait pas à Neven, le petit garçon semblait trop faible, trop innocent pour tant de méchanceté. Les parents Schéin virèrent tous les domestiques et les remplacèrent par d’autres, si ce n’était pas eux ni Neven c’était surement un domestique. Mais les accidents continuaient sans s’arrêter.
• En grandissant Neven cessa de maltraiter sa petite sœur, à l’adolescence il ne lui faisait plus aucun mal. Elle crut qu’il commençait à l’aimer, mais elle se trompait, il préparait autre chose, quelque chose qui serrait bien plus efficace. Enfin, je ne sais pas exactement lorsqu’il pensa à ce plan, mais il le fit. Son plan n’est pas mit à l’œuvre dans ce chapitre alors vous n’en saurez pas plus. Le comportement de Neven envers sa sœur était devenu correcte, il ne reculait plus devant elle, il la repoussait mais pas au point qu’elle se fasse mal. Mais l’adolescent ne l’aimait toujours pas, il conservait cette haine qu’il avait toujours eu à son égard. Cela ne voulait définitivement pas changer. Mais il grandissait chacun de leur coté, vivant ensemble, elle ne lui en voulant toujours pas, l’aimant. Lui, lui en voulant toujours, la haïssant. Des contraires je vous avais dit, c’est inévitable. Ce que je ne comprends pas c’est l’affection qu’elle porte à Neven, il avait été le pire des connards envers elle. Il lui avait fait aussi bien mal physiquement que moralement. « Je te hais. Tes parents ne t’ont jamais aimé de toute façon, ta mère ne fut même pas capable d’enfiler un préservatif le jour où elle se fit violer par un vieux. Elle était aussi idiote que toi. Tel mère, tel fille, non ? » Des mots blessants, la faisant pleurer encore et encore. Mais elle ne s’arrêtait pas de l’idolâtrer. Encore et encore elle contemplait son visage comme s’il était un dieu, elle voulait tout savoir de lui, tout.
• Puis elle commença à sortir, à cesser de s’accrocher à lui. Neven était soulagé, cela faisait des années qu’il attendait cela. Il avait toujours attendu qu’elle arrête de le suivre partout, à cause d’elle il se faisait souvent attraper lorsqu’il voulait faire le mur. Maintenant qu’elle partait elle aussi la nuit il n’y avait plus aucun problème. D’ailleurs ils se retrouvaient souvent à des fêtes sans le faire exprès. Ils se croisaient, Mishka tentait de lui parler et lui passait son chemin pour retrouver ses « amis ». Il avait remarqué depuis un moment qu’elle trainait toujours avec une fille pas trop mal. Les cheveux blancs, les yeux bleus, bien faite. Il se demandait toujours comment sa sœur trouvait des filles aussi jolies. Il l’avait croisée à plusieurs soirées et contrairement aux autres elle ne lui avait pas adressée un seul regard. D’habitudes toutes les filles le fixe, croyant qu’il s’intéressera à l’une d’elles. Mais ce n’est pas de bonne augure si Neven s’intéresse à vous, il faut se préparer à être jeté ensuite comme un jouet qui ne l’intéresse plus. Capricieux, je vous l’ai déjà dit, il se lasse extrêmement vite. Ou alors, après s’être intéressé à vous sur un plan sexuel il décidera de vous faire souffrir comme il le pourra, charmant non ? Filles ou garçons, tout le monde à le même traitement. Sauf qu’il se bat avec les garçons et qu’il ne lèverait jamais la main sur une fille. Il se débrouille toujours pour qu’elle souffre physiquement sans avoir à utiliser ses poings. Mais parfois, quand il choisit la torture mentale, vous préfériez souffrir physiquement plutôt que d’endurer encore une seule parole du jeune homme.
• Une fois, pendant une fête, Neven était sortit se fumer une cigarette en dehors de la maison. L’orage arrivait, le ciel grondait son mécontentement. Le jeune homme n’était pas spécialement de bonne humeur ce jour là. La musique était forte, les fenêtres de la maison étant grande ouverte il entendait presque comme s’il était à l’intérieur. Il regardait dans le vague, ne pensant à rien, se concentrant sur les vagues de fumée qu’il faisait sortir d’entre ses lèvres. Peu à peu il oublia le tout ce qui se trouvait autour de lui, écoutant la musique assourdissante et monotone. Neven ferma les yeux, se reposant un peu, c‘était à peu près quatre heure du matin et il ne comptait pas s‘endormir de si tôt. Il entendit des pas, légers, deux filles surement. Il entendit également des rires aigus, cette fois il était sur de savoir qui s’approchait. Il ouvra les yeux et pu distinguer Mishka et la fille aux cheveux blancs s’approcher. Il les toisa, fumant toujours. Qu’est-ce qu’elle lui voulait encore ? Elle avait oublié son argent, elle en avait besoin pour s’acheter un petit rail ? Oui sa sœur se droguait depuis peu, lui, il ne disait rien, il en prenait de temps en temps aussi. Leurs parents n’étaient pas au courant, heureusement sinon ils auraient mit Neven à la porte, mais ils savaient que le jeune homme fumait. Il n’avait jamais essayé de se cacher, un jour il fumait dans le jardin, sa mère le fixait, il ne dit rien, la fixait. Affronter les problèmes en face oui, c’était son point fort et sa mère ne dit rien, s’en alla dans la maison. Mishka fumait elle aussi, surement à cause de Neven, c’était toujours sa faute de toute façon.
- Neven je te présente Crystal, ma petite amie. Crystal je te présente Neven, mon grand frère. - Bo…- un petit silence suivit - Bonsoir. Dit Crystal gênée.
• Neven ne les avait pas vues arriver si vite, il pensait à autre chose. Il ne dit rien, la regarda de haut en bas. La petite amie de sa petite sœur ? Sa sœur était bisexuelle, tout comme lui, il le savait. Mais il ne savait pas qu’elle mettait ses convictions en pratique. Neven ne l’avait vue sortir qu’avec des garçons et encore, ils ne dépassaient jamais le stade du bisous langoureux. Le jeune homme finissait toujours par leur asséner quelques coups de poing en plein visage et ils ne contactaient plus jamais Mishka. Problème, il ne frappait pas les femmes. Comment allait-il faire ? Sa petite sœur leur dit qu’elle allait se chercher à boire, qu’elle revenait dans quelques minutes. Evidemment elle faisait ca pour les laisser tous les deux, pour qu’ils discutent, fasse connaissance. Mishka semblait mal connaitre son frère sur ce coup là. Il n’ouvrit pas la bouche, il continua simplement de fumer sa cigarette sans prêter attention à Crystal. Elle ne détachait pas son regard de lui, cela en devenait gênant. D’ailleurs elle était gênée, cela se voyait. Elle se décida à ouvrir la bouche, enfin.
- Il parait que t’as tout. Lança la jeune fille. - Elle déforme toujours la réalité. Répondit-il, froid.
• Le silence retomba, Neven tira une deuxième bouffée sur sa cigarette, la jeta au loin. Il se tourna vers la jeune fille, son air glacial toujours présent. Il la regardait dans les yeux sans ciller, ses yeux gros fouillant dans les siens, bleu azur. Il la regardait, l’insolence se lisait parfaitement sur ses traits. Elle sembla le prendre très vite mal, cela se vit aisément. Puis elle détourna le regard, Neven n’attendit pas plus longtemps pour arrêter de la fixer. Mishka réapparut, deux verres à la main. Neven la regarda, puis passa à coter d’elle sans rien dire de plus. Il retourna dans la foule, au milieu des gens dansant. Il rejoignit ses amis en quelques pas, s’asseyant dans un canapé se remettant à boire de plus belle. La vie suivait son cours. Mishka ne s’était pas étonnée de les trouver dans un silence de mort, elle avait juste espérée que son frère ferrait un petit effort pour une fois. Crystal ne disait rien, elle n’avait pas bougée, elle regardait simplement Mishka. Celle-ci la questionna d’un regard interrogatif. Voulant savoir ce qu’il s’était passé.
- Ce n’est qu’une illusion, hein ? Dit Crystal. - J’y ai souvent songé, j’en ai conclu qu’il était bien réel. |
| | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Dim 28 Nov 2010 - 1:39 | |
| Chapter V : Incest. • Cela énervait terriblement Neven de voir Crystal tourner autour de Mishka, bien qu’il ne se soit jamais opposé au fait qu’elles sortent ensemble il n’en pensait pas moins. Il avait toujours eu un mauvais pressentiment au sujet de Crystal, elle était trop innocente, trop parfaite, il y avait forcement un problème chez cette fille. Et elle venait chez eux comme si de rien n’était, elle couchait avec Mishka de l’autre coté de la fine cloison séparant Neven et sa petite sœur. La plupart du temps il n’était pas là pour les entendre, rares étaient les nuits qu’il passait seul et chez lui. Le jeune homme préférait largement la compagnie d’une jolie fille ou d’un agréable garçon à la froideur de ses draps. Neven ne dort d’ailleurs pas beaucoup, il n’est pas du genre à trainer au lit comme tous les jeunes gens, il ne dort que lorsqu’il en a réellement besoin. La douceur d’une peau étrangère est préférable au contact d’un lit vide de sentiment. La solitude et Neven, une grande histoire d’amour et de haine. Il déteste être seul et pourtant exige parfois de l’être en envoyant voir ailleurs tous ceux qui s’approchent de lui. Mais ce qu’il détestait le plus, c’était de ne pas savoir ce que faisait Mishka, car une brindille pourrait faire voler en éclat son plan. Ce plan dont je vous avais parlé, celui qu’il a imaginé depuis son plus jeune âge, celui qui se mettra bientôt en route. Bientôt il tiendrait sa revanche, il pourrait enfin se venger de Mishka. Celle qui lui avait volée le peu d’amour qu’on lui avait donné dans toute sa vie.
• C’était un après-midi comme les autres, Neven n’avait pas envie de compagnie, il trainait seul dans l’immense manoir. Sa sœur était là elle aussi, mais préférait restée cloitrer dans sa chambre sans raison apparente. Il ne chercha pas à comprendre, le jeune homme n’avait jamais essayé de la comprendre. Pour lui les filles sont toutes idiotes et ne servent pas à grand-chose. Les filles ne l’intéressaient que pour une nuit, même si elles étaient parfaites, il les jetait comme de vieux mouchoirs en papier. Les garçons c’était plus son truc, plus intelligents, plus forts, moins stupides. Il ne les gardait pas plus longtemps que les filles mais il appréciait nettement plus la gente masculine. Neven décida d’aller dans sa chambre et de regarder la télé, quelque chose dans ce genre, quelque chose qui repose les méninges lorsqu’elles ont trop travaillées ou que vous n’êtes pas d’humeur. Et ce jour là, il n’était pas vraiment de bonne humeur. Il avait renvoyé une bonne partie des domestiques car ceux-ci lui tapait sur le système à force de les croiser dans les couloirs, eux et leurs sourires hypocrites. De plus la plupart des jeunes domestiques avaient peur de lui, elles pensaient toutes qu’il allait les attraper dans un coin et s’occuper de leur cas. Du coup elles baissaient toutes les yeux en le croisant et rasaient les murs pour éviter qu’il ne soit trop proches d’elles.
• Neven avait allumé sa chaine hifi pour écouter le premier CD qui lui tomba sous la main, puis il s’allongea sur son lit, les paupières closes et la respiration régulière. Il ne se rendit pas compte qu’il sombrait peu à peu dans un sommeil profond. Il se laissa bercer par les doux bras de Morphée, agréable sensation que d’oublier tout ce qui vous entoure. Quelques minutes plus tard il ouvra les yeux, la musique n’emplissait plus la pièce et il entendit en bruit du coté droit de son lit. Là, il y avait Mishka, assise sur le rebord du lit, le regardant de ses grands yeux noirs. Neven ne dit rien, ils se regardèrent dans les yeux pendant quelques instants avant que le jeune homme ne se lève de son lit pour quitter la pièce. Mais une petite main lui attrapa le poignet et lorsqu’il se retourna il put apercevoir sa petite sœur, la tête baissée et les joues rosies. Le jeune homme n’enleva pas la main de Mishka, il la laissa dans le doute puis il défit la pression qu’exerçait les petits doigts autour de son poignet.
- Quelque chose à me dire ? Dit-il de sa voix parfaitement glaciale.
• Elle fit oui de la tête. Il sut de quoi elle allait lui parler, elle allait enfin lui dire. L’humeur de Neven s’égaya, mais il ne le montra pas à sa petite sœur. Celle-ci releva doucement la tête et il put remarquer qu’elle tremblotait d’appréhension. Mishka lui tourna le dos et alla s’asseoir sur le lit de son grand-frère. La jeune fille ne lui fit pas signe de venir à ses cotés, elle savait parfaitement qu’il n’y viendrait pas. Le jeune homme préféra refermer la porte et s’adosser à celle-ci. Ses yeux aciers la transperçait, il semblait vouloir fouiller au plus profond de son esprit pour lire à l’avance les mots qu’elle allait prononcer. Mais il n’avait pas besoin de lire dans les pensées de sa sœur, il était ses pensées. Neven fut patient, il savait qu’il pourrait attendre des heures et des heures debout à la regarder trembler devant lui. Il avait attendu des années entières, quelques minutes n’allaient pas changer le cours des choses. Puis Mishka prit une grande inspiration, soulevant doucement son thorax presque dénudé, elle portait une robe rose pale à bustier. Le soir tombait doucement sur la Russie et le vent faisait voleter les rideaux blancs de Neven.
- Neven, tu le sais déjà, j’en suis sure. Mais il faut que je te le dise, cela fait trop longtemps que je m’empêche d’y songer, que je m’empêche d’imaginer ne serait-ce qu’une seconde la joie qui emplirait mon cœur si seulement cela pouvait être possible. Mais je sais que quoi que je dise mon rêve ne se réalisera jamais… Et sa voix se brisa à la fin de ses mots.
• Neven ne daigna pas bouger, il l’écoutait, se délectait silencieusement de chaque syllabe qu’elle prononçait entre ses lèvres roses. Le jeune homme alla s’asseoir à coté d’elle et il sentit que les tremblements de sa sœur s’accentuaient. Il faisait exactement ce qu’elle n’avait pas prévu, elle croyait qu’il allait lui faire mal une fois de plus, mais il ne cessait de la regarder et de ne rien dire. Le jeune homme lui fit signe de continuer d’un mouvement de tête léger, il détailla le visage de Mishka encore et encore. Il adorait voir la confusion se mouvoir dans le cerveau de sa sœur, voir le doute l’emplir peu à peu. Elle commença à jouer avec ses doigts, les faire craquer comme lorsqu’elle était stressée. La jeune fille se racla la gorge puis respira encore une fois une grande bouffée d’air.
- Neven… Un silence puis, Je t’aime.
• Et le silence sembla devenir encore plus pesant autour d’eux, il avait cessé de la regarder. Ses yeux avaient délaissés son visage pour examiner le mur en face de lui. La main tremblotante de Mishka se leva, elle put la soulever jusqu’au visage de Neven mais n’eut pas le courage de frôler la peau pale de son grand frère. Il lui attrapa la main sans rien dire et entremêla ses doigts aux siens. La jeune fille parut décontenancée, mais il ne disait toujours rien. Il tint le visage de sa petite sœur pour lui donner le baiser dont elle avait toujours rêvée. Elle fut d’abord hésitante et tous ses doutes s’envolèrent, la jeune fille enroula doucement ses bras autour de la nuque de son frère, lâchant sa main. Les doigts de Neven courraient un peu partout dans le dos de Mishka tandis qu’elle se laissait emportée par le flot de ses sentiments. Le baiser s’arrêta doucement, leurs visages se frôlaient, elle attendait qu’il réponde à sa déclaration mais aucun mot de voulait sortir de la gorge du jeune homme. Elle oublia ce détail et caressa doucement le visage parfait de Neven, du bout des doigts. La jeune fille retenait son souffle, pensant qu’elle rêvait une fois de plus, que cette scène n’était pas réelle. Mishka croyait dur comme fer qu’elle allait se réveiller et pourtant le contact physique de son frère était beaucoup plus vrai que lorsqu’elle rêvait.
• La jeune fille voulu parler mais avant qu’elle n’eut ouvert la bouche Neven l’avait déjà couchée dans le lit et se tenait au dessus d’elle. Mishka commença à déboutonner la chemise de Neven mais elle tremblait trop pour être efficace. Son grand frère écarta doucement ses mains et en un rien de temps il se retrouva torse nu. Elle rougissait à vu d’œil, comme à chaque fois qu’elle croisait son frère sortant de la piscine ou de la douche. La jeune fille ne savait plus quoi penser, elle avait vu tellement de filles défiler dans la chambre de son frère, elle avait vu tant de filles pleurant parce qu’il n’avait fait que jouer avec elles. Mishka savait qu’aimer Neven était un moyen sur de souffrir, mais les filles sont sans doute masochistes lorsqu’il est question de garçon. La jeune fille décida d’oublier la possibilité que son frère veuille la faire souffrir, elle avait trop attendu cet instant pour le gâcher avec ces pensées. Au fur et à mesure des baisers les couches de vêtements s’enlevaient et ils furent bientôt en tenue d’Adam et Eve. Je ne vais pas vous faire un dessin, vous savez parfaitement ce qu’il se passa plus tard.
• Des gémissements aigus, des respirations qui s’accélèrent au rythme des coups de reins. Mishka ne pensait pas que ce serrait comme cela de le faire avec un garçon, elle l’avait fait plusieurs fois avec des filles mais c’était totalement différent de ce qu’elle vivait maintenant. De plus elle n’aurait jamais imaginée que sa première fois serrait faites avec Neven. La jeune fille en avait rêvé des milliers de fois mais elle ne s’était jamais dit que cela arriverait. Et maintenant elle était dans ses bras, elle pouvait l’entendre respirer difficilement entre deux baisers au creux de son cou. Elle pouvait toucher sa peau, sentir son odeur et sa chaleur contre elle. Non, vraiment, Mishka n’aurait jamais put imaginer que cela soit aussi magique et irréel. Tout était si parfait, comme si on avait décidé dans chaque détail de ce qu’il ce passerait à cet instant précis. Et bien sur elle ne pouvait pas se douter qu’effectivement tout avait été planifié par Neven. La jeune fille ne pouvait en aucun cas deviner qu’il attendait depuis si longtemps pour prendre sa revanche et que cette nuit n’était qu’un simple avant gout de ce qui l’attendait dans les semaines à venir. Ils ne surent pas combien de temps cela dura mais il fallut bien que cet instant prenne fin.
• Quelques gémissements et soupirs puis un dernier plus fort que les autres et plus que des respirations haletantes. Neven se laissa tomber à coté de sa sœur, celle-ci était encore dans les nuages. Le jeune homme ferma les yeux, calmant doucement sa respiration, se retenant de sourire devant Mishka. Elle se tourna sur le coté et le regarda, elle caressa la mâchoire de son frère, dessinant du bout des doigts ses traits parfaits. La jeune fille alla se blottir contre lui et elle s’endormie dans ses bras. Neven ne dormit pas, il ouvra les yeux et fixa le plafond. Un sourire fendit son visage, il avait réussi, son plan commençait enfin. Il avait attendu encore et encore et voila que son plan c’était mit à l’œuvre de lui-même. Neven caressa les cheveux noirs de sa sœur endormie. Cela n’avait pas été désagréable comme début de plan. Il ne regrettait pas d’avoir du passer par là pour obtenir ce qu’il voulait, et il était sur de l’obtenir prochainement. Il n’y avait pas de date, cela dépendrait de Mishka et non de lui à présent. Seule une chose pouvait le freiner et ce problème portait un prénom : Crystal. Il allait devoir faire très attention à elle, il devrait surtout faire attention à ce que Mishka n’ai pas la mauvaise idée de raconter cette nuit. Mais il connaissait sa sœur, elle ne voudrait pas faire de mal à Crystal et ne dirait donc rien sur ce qu’il venait de se passer.
• Lorsque le soleil commença à pointer le bout de son nez, Neven enfila un boxer et enroula son drap autour de Mishka. Il la porta jusqu’à sa chambre et la coucha dans son lit. Puis il la mise sous ses draps et récupéra le sien. Neven retourna dans sa chambre puis apporta la robe rose dans la chambre de sa petite sœur sans la réveiller. Il l’observa un instant puis ferma la porte derrière lui. Puis le jeune homme retourna dans sa chambre pour aller prendre une douche dans sa salle de bain personnelle. D’habitude il préférait aller dans celle de ses parents car elle est beaucoup plus luxueuse, mais il préférait ne pas croiser une bonne qui serrait revenue pour travailler. La première phase du plan était une réussite, le plus compliqué était à venir, ce n’était pas fini. Neven ne devrait penser qu’à son plan à présent et à rien d’autres, il devait rester concentré et ne pas se laisser distraire par n’importe quoi ou n’importe qui. Son rôle allait être facile à jouer, il devait seulement rester naturel, ce qui allait être compliqué ce serrait de contrôler les réactions de Mishka. Si elle n’agissait pas de la façon qu’il avait prévu tout allait échoué. Et ca, il ne pouvait pas se le permettre.
Dernière édition par Neven A. Schéin le Dim 28 Nov 2010 - 15:26, édité 2 fois |
| | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Dim 28 Nov 2010 - 1:40 | |
| Chapter VI : Death. • Les semaines avaient passées depuis la fameuse nuit et le froid s’était installé. Neven ne s’intéressait plus du tout à elle, il ne la regardait même plus. Le jeune homme exécutait son plan à merveille. La rendre malheureuse et encore le mot était trop faible pour ce qu’elle allait ressentir. Neven l’avait comme oubliée, s’il l’a croisait dans un couloir il regardait devant lui. Si elle lui adressait la parole il ne lui répondait en aucun cas, le jeune homme faisait comme s’il n’entendait pas un seul son. Il tentait de ne plus trop trainer chez lui, au cas où elle tente d’autres façons d’attirer son attention. Tant qu’il restait loin d’elle, tout irait pour le mieux. Lorsqu’il était chez lui il revenait toujours accompagné d’une fille ou d’un garçon, passant bien devant Mishka, lui montrant qu’elle n’était rien pour lui. De jours en jours il la voyait pâlir, il sentait qu’elle allait de moins en moins bien. La jeune fille n’invitait plus Crystal, elle ne sortait presque plus du manoir. Leurs parents ne remarquaient rien, leur mère était trop occupée avec son amant dans une de leurs maisons de vacances et leur père s’acharnait trop au travail pour rentrer de temps en temps en Russie. Mishka avait perdue toute sa beauté, elle n’était plus que l’ombre d’elle-même, de celle qu’elle avait été. Les derniers espoirs que lui avait donné Neven l’avaient anéantie. Son plus grand souhait s’était réalisé pour la rendre encore plus malheureuse qu’elle ne l’était au par avant.
• Elle pensait ne plus jamais être heureuse, il l’avait détruite de l’intérieur. A partir de cette nuit là, c’était comme s’il avait posé une bombe à retardement en elle. D’une minute à l’autre elle pouvait exploser, en finir avec toute cette histoire. Mishka savait ce qu’il voulait, ce qu’il avait toujours voulu. Elle ne pouvait pas l’ignorer, il avait tenté tellement de fois de lui faire du mal que s’en était évident. Neven cherchait encore une fois à la tuer, toutes ses tentatives avaient étés vaines jusqu’à présent. La jeune fille pensait qu’il avait cessé de vouloir sa mort depuis un moment, mais apparemment il s’était arrêté pour mieux concocter un plan digne de son sadisme naturel. Il voulait sa mort plus que tout au monde, elle n’avait jamais sut pourquoi, mais elle l’avait toujours comprit. Dès la première seconde l’enfant qu’elle était avait entrevue sa fin, elle savait depuis si longtemps comment elle finirait. Tout cela n’était encore pas fini, Mishka était en vie, elle pouvait toujours s’en aller : fuguer. N’ayant que seize ans elle ne mouvait pas partir sans l’accord de ses parents et elle savait qu’ils ne serraient jamais d’accord. Si la jeune fille partait les bonnes appelleraient sa mère et ils la retrouveraient bien vite. De toute façon où pouvait-elle aller ? Chez Crystal ? Cela faisait des semaines qu’elle ne l’avait pas vue, elle préférait l’éviter depuis qu’elle l’avait trompée avec son frère. C’est quelque chose que l’ont peut difficilement avouer à sa petite amie.
• Mishka ne savait même pas si Crystal voyait quelqu’un d’autre, peut-être qu’elle l’avait déjà oubliée. Après tout, elle ne l’avait jamais appelée, elle n’était jamais venue lui rendre visite. Le fait était que Neven bloquait tous les appels de Crystal, supprimant les messages et éteignant le téléphone lorsqu’elle appelait plusieurs fois de suite. Mishka ne savait rien de tout cela, elle pensait que Crystal ne l’aimait plus et cela la rendait encore plus triste qu’elle ne l’était déjà. Tout cela arrangeait beaucoup Neven. Plus elle était malheureuse plus la fin de son plan approchait. Il connaissait sa sœur par cœur, il était sur qu’elle allait exécuter le plan à la lettre sans même s’en rendre compte. Cependant, le jeune homme continuait de vaquer à ses occupations, il allait à des fêtes, se tapait un peu n’importe qui du moment que c’était mignon. Il fallait qu’il s’occupe, l’impatience le rongeait. Neven ne pouvait s’empêcher d’être pressé à l’idée de voir son plan fini. Vous vous dites surement « Et quand ce serra fini, il ferra quoi de sa vie ? ». Pour l’instant il n’en sait rien, il pense continuer à manipuler les gens et à les utiliser. C’est-ce qu’il sait faire de mieux, mais il ne le ferra pas en Russie. La fin de son plan serrait très médiatisé et il serrait plus prudent de partir dans un autre pays. Il a pensé au Luxembourg, comme il y est né, à l’Angleterre car il aime tout simplement ce pays ou bien le Japon car il n’y est jamais allé mais parle couramment le japonais.
• Maintenant il faut que je vous explique ce plan dans les moindres détail, celui qu’un enfant de seulement six ans à imaginé sur une feuille de papier au fond de sa chambre. Premièrement : devenir gentil ou du moins supporter Mishka (c’est-à-dire oublier les fours, les piscines ou les fenêtres lorsqu’elle est dans les parages). Deuxièmement : La faire tomber encore plus amoureuse de lui au fur et à mesure des années. Troisièmement : Attendre que Mishka lui déclare enfin qu’elle est amoureuse de lui pour coucher avec elle une fois seulement (parce que l’idée de la toucher le répugnait à l’époque). Quatrièmement : la délaisser pour qu’elle soit la fille la plus malheureuse au monde au point qu’elle n’ai plus aucune raison de vivre. Cinquièmement : Attendre ou la pousser au suicide. Oui bon, le cinquièmement est un peu bancal car c’est la partie la plus compliquée du plan. Car si Mishka ne se décide par à mourir de ses mains Neven serra contraint de l’aider et cela il ne le veut pas, il n’adorerait pas le fait de finir en prison à cause d’elle. Oui, c’est assez morbide comme plan pour un enfant mais que voulez-vous, c’est Neven. Et Neven ne fut jamais comme les autres, plus mûr et plus cruel pour son âge.
• C’est par un jour d’été que le Cinquièmement du plan de Neven se mit en marche. Le jeune homme entendit du bruit dans la cuisine, comme du verre qui se brise. Il alla voir, pensant que c’était une des bonnes qui faisait mal son travail. Mais ce qu’il trouva le réjouit à un point inimaginable. Là, assise au milieux de bouteilles d’alcool, il y avait Mishka. Elle n’en avait pas bu une goutte, elle se contentait de regarder les bouteilles, leurs liquides au couleurs différentes devant ses yeux. Par maladresse elle avait cassé une mini bouteille de vodka et tentait à présent d’essuyer le liquide du sol à l’aide d’un torchon. Mishka releva les yeux, remarquant Neven, appuyé contre l’embrasure de la porte les yeux rivés sur elle. Il ne disait rien, comme d’habitude. La jeune fille continua, puis lorsqu’elle eu finie elle alla jeter le torchon à la poubelle, il empestait l’alcool. Mishka eu soudain une meilleure idée, elle ne s’embêta pas à ranger les bouteilles d’alcool, elle attrapa la plus petite (au hasard) puis passa devant Neven pour aller dans la salle de bain. Le jeune homme la suivit et la retrouva en train de sortir toutes les boites de médicaments du placard à pharmacie. Effectivement cela allait être plus efficace. La jeune fille avala une dizaine de cachets, sur la boite il y avait écrit « effet lent », des médicaments pour les maux de tête apparemment. Puis elle avala une gorgée de sa bouteille, un alcool sans doute plutôt cher que Neven ne connaissait même pas.
• Mishka passa encore une fois devant lui sans rien dire, elle se dirigea vers le téléphone et composa le numéro de Crystal. Sa petite amie ne répondit pas. La jeune fille raccrocha le téléphone et fit les cent pas près du combiné. Elle était sure qu’elle rappellerait, mais dans combien de temps ? Avant ou après que les médicaments auraient fait leur effet ? Pour la peine Mishka avala une autre gorgée de l’alcool puis posa son regard sur Neven. Il était toujours aussi beau, même dans cette situation où elle pouvait lire toute sa joie dans ses yeux. C’était idiot de le laisser assister à cela, de le laisser gagner, mais elle ne pouvait pas se dire qu’elle ne le verrait pas dans la dernière seconde de son existence. Ce que la jeune fille voulait c’était que Crystal et Neven soient tous les deux là pour la voir les abandonner. Mishka ne savait pas pourquoi, elle voulait juste voir leurs visages à la fin. Voir les seules deux personnes qu’elle eu jamais aimées. C’était un peu tragique voir mélodramatique comme fin, mais c’était ce qu’elle voulait et on ne se dérobe pas à la dernière volonté d’un mort. Même si concrètement elle n’était pas encore morte, pour le moment. Neven la regardait, il savait qu’elle tremblait de l’intérieure même si elle paraissait forte à l’extérieur. Il savait qu’elle s’inquiétait pour ce qui allait se passer, peut-être espérait-elle que Cystal la sauve au dernier moment.
• Le téléphone sonna, une fois, deux fois. Ce moment parut être une éternité, Mishka fixait le combiné noir, se demandant ce qu’elle allait bien pouvoir dire, comment est-ce qu’elle allait lui annoncer. Neven voyait que Mishka était trop apeurée pour répondre alors il empoigna le téléphone et le porta à son oreille.
- C’est Neven. Dit-il de sa voix égale. - Mishka. Passe-moi Mishka.
• La dite jeune fille tremblait a coté de Neven, elle fixait le sol comme une enfant perdue au milieu d’un bois. Le jeune homme la regarda, elle lui faisait tellement pitié, elle n’était même pas capable de supporter ses responsabilités.
- Elle n’est pas… réellement en état de te parler. - Comment ça ? - Viens et tu comprendras. Puis il raccrocha.
• Mishka le regardait de ses grands yeux noirs, d’un coté elle semblait le remercier pour ce qu’il venait de faire et d’un autre ses yeux exprimaient toute la tristesse qu’elle éprouvait en cet instant si calme. Neven n’avait pas fait cela pour l’aider, non, ce n’était réellement pas son genre d’aider les gens. Il avait fait cela car il voulait que Crystal soit là, qu’elle puisse tout voir, tout comprendre. Le jeune homme savait à l’avance que sa sœur avait préparée une mise en scène théâtrale pour sa fin si proche. Il la connaissait mieux que personne et il était facile de deviner la tournure qu’allait prendre cette sinistre histoire. Désormais il ne restait plus qu’a attendre cette chère Crystal, elle était la seule pièce manquante dans le jeu de Neven, c’était un pion qui s’était mal placé et qui avait gêné le jeune homme dans sa partie. Mais la jeune fille n’habitait pas loin, elle ne mettrait pas des heures à arriver et c’était tant mieux. Car les petites pilules de Mishka ferraient effet un jour ou l’autre. Celle-ci avala encore une gorgée de son alcool luxueux en fixant toujours Neven de ses grands yeux noirs. Si seulement il était capable d’aimer, il pensait qu’elle aurait surement été la fille parfaite pour vieillir avec elle. Mais Neven est ce qu’il est, une personne aussi froide d’un cadavre au fond d’un cercueil. On sonna à la porte, Mishka et son frère descendirent les escaliers Neven devant et la jeune fille derrière. Le jeune homme ouvra la porte pour tomber sur Crystal et ses cheveux blancs.
• La jeune fille le foudroya du regard, il l’ignora comme il l’avait toujours fait, tant pis si elle ne l’aimait pas, ce n’était pas réellement son problème. Mais bien vite la jeune fille fut consumée par l’inquiétude, elle dépassa Neven pour aller se poster devant Mishka. La jeune fille n’était surement plus celle qu’elle avait connue, elle n’était plus joyeuse, elle avait maigrit et sa peau pale reflétait déjà la mort qui planait sur elle.
- Que se passe-t-il ? La voix de Crystal se brisa au milieu de sa phrase.
• Pas de réponse, non, Mishka était décidée à ne pas parler, sa voix restait bloquer au fond d’elle-même, avec tout ce qu’elle aurait voulu dire. Elle levait les yeux vers son frère qui soupira à l’avance. Pourquoi c’était à lui de tout expliquer, ce n’était pas lui qui allait le faire après tout ! Bon il tourna Crystal vers lui et décida de commencer par le début, puisqu’elle n’était pas au courant.
- Tu te demandes surement pourquoi Mishka ne t’as pas parlé depuis si longtemps et pourquoi elle se comporte si étrangement. Pour tout t’expliquer ma sœur a toujours été amoureuse de moi, depuis qu’elle a été adoptée. J’ai tout fait pour qu’elle arrêtes de me coller, j’ai eu beau la poussée par la fenêtre ou essayer de la faire cuire au fond du four rien n’y faisait. Jusqu’à il y a deux mois, j’ai cédé, je me demande encore pourquoi. Nous avons passé une nuit ensemble. Puis j’ai cessé de m’intéresser à elle, tout simplement parce qu’elle ne m’intéresse pas, comme elle ne m’a jamais intéressée. Mishka est tombée en dépression et l’anorexie comme tu l’as surement remarquée. Et voila que par cette charmante soirée ma petite sœur veux mettre, enfin, un terme à sa pitoyable vie.
• Crystal fut choquée, le mépris lui monta en bouche tel un gout amer à l’égard de celle qu’elle aimait. Pourquoi Neven ? Elle avait tout donnée à Mishka, son cœur, sa confiance, son amour-propre. La jeune fille était encrée en elle, mais apparemment ce ne fut jamais réciproque. Petit a petit Crystal reprit ses esprits. A présent il ne restait qu’un visage fin tracé qu’elle détestait tant au fond d’elle-même. Qu’elle détestait à en crever. Si Crystal en avait eu la force elle se serrait jetée sur Neven, elle l’aurait rué de coups, mutilé pour qu’il ressente toute la douleur qu’il avait causé. Il était là, avec son air innocent, comme s’il n’y était pour rien. Crystal ne broncha pas, son regard se déposa lentement sur Mishka, sur celle qu’elle avait considérée comme son amour.
- Qu’étais-je donc pour toi ? - Celle que j’aimais, mais ce ne fut jamais aussi fort que mes sentiments pour Neven.
• Encore et toujours cela allait être de sa faute, non ! Ce n’était pas de sa faute, si elle ne l’avait pas aimé, si elle n’avait pas été adoptée dans sa famille rien de tout cela ne serrait arrivé. Ce n’était pas de sa faute et de toute façon il s’en foutait complètement. Mishka attrapa Neven et Crystal dans chaque mains puis ils sortirent pour se diriger vers la piscine. Ce fameux endroit qui avait toujours fais si peur à Mishka. La jeune fille lâcha les deux personnes qu’elle aimait pour prendre d’autres cachets et boire encore un peu d’alcool. Elle s’assise au bord de l’eau, laissant ses jambes tremper. Puis elle se releva, faisant face aux deux autres.
- Crystal, ne croit pas que je ne fus pas sincère envers toi, je t’ai aimée aussi fort que je l’ai put. Je voulais tant l’oublier, mais rien n’a modifier mes sentiments. J’ai sans doute passé les meilleurs moments de ma vie avec toi, dans tes bras, lorsque nous étions ensemble j’avais encore une once d’espoir. Un maigre espoir que ces deux derniers mois n’arrivent pas trop vite et que je puisse profiter d’une vie normale avec toi.
• Puis elle se rapprocha de Neven posant une main sur sa joue, plongeant ses yeux noirs dans les siens, gris. Elle n’était qu’amour, tout son corps tremblait au contact de sa peau. Crystal souffrait d’autant plus lorsqu’elle voyait ce genre de scène entre la fille qu’elle aimait et Neven. Elle se sentait vide, comme lorsque l’on écrit quelque chose sur le sable et qu’ensuite une vague l’efface, d’un seul geste tout disparait. Mishka reprit la parole.
- Neven, tu sais sans doute à quel point je t’aime, tu l’as toujours sut. Malgré tout ce que tu as pu me faire endurer je ne t’en voudrais jamais. Je sais que tu n’éprouveras aucun remord et aucun sentiment lorsque tu penseras à moi, enfin, si tu penses à moi. Je sais que tu ne m’as jamais aimée, je sais que je ne fus qu’une distraction supplémentaire mais tout cela m’est égale. Neven, j’ai survécu autant que je l’ai put, j’ai tenter d’oublier la douleur naissant au creu de mon cœur par ta faute. J’ai tentée d’oublier mes sentiments, de tout rejeter mais tu étais toujours là, toujours graver au fond de moi-même comme pour me rappeler que je de toute façon je ne pouvais pas t’échapper. Et c’était vrai, tu as réussi, tu as gagné ce que tu t’étais surement promis depuis longtemps. Neven, tu as réussi à tuer la seule personne qui t’aimais réellement, je te félicite.
• Ses lèvres effleurèrent celles de Neven puis elle se laissa tomber en arrière, dans l’eau, elle se laissa coulée jusqu’au fond, touchant le sol. Crystal esquissa un pas en arrière, comme pour fuir cette réalité. Pour fuir le fait qu’elle était en train de mourir sous ses yeux. Le corps de Mishka se débattait par réflex mais elle se forçait à respirer pour faire entrer l’eau dans ses poumons. Une fois qu’elle ne bougea plus Neven enleva son t-shirt et sauta à l’eau pour récupérer sa sœur. Il la remontra à la surface, la couchant à terre, au bord de l’eau. Un sourire s’afficha lentement sur le visage du jeune homme. Neven s’empêchait de rire, il avait réussi. Il l’avait enfin tuée.
• Neven avait ordonné par la suite à Crystal d’appeler la police ou les urgences, quelque chose qui témoignerait du fait qu’il ne voulait pas la mort de sa sœur. Monsieur et Madame Schéin furent dévastés par la mort de leur fille chérie, ils ne pensèrent pas une seule seconde que Neven était à l’origine de tout cela. Non, il était bien trop gentil pour faire du mal a sa pauvre petite sœur. C’était un suicide, point barre. La police ouvra une enquête, Crystal tenta de leur expliquer que Neven était la cause du décès mais ils ne la crurent pas… Des propos incohérents sortaient sans cesse de sa bouche, personne ne la croyait et Neven en riait bien. Elle avait par exemple dit et je cite :
- C'est lui qui l'a tué. Non, il n'y aucune preuve matérielle. Mais mentale. Il l'a bouffé de l'intérieur, il l'a tué, vraiment. Il l'a rendu plus humaine que les autres. Mishka était sa marionnette, il a tout supervisé, tout prévu. Il l'a tué. Il s'en fout, il n'a rien ressenti... il a tué Mishka, il a tué un humain, et il s'en fout ! Je vous assure qu'il l'a tué... Je ne suis pas folle. Je le sais, je le sens. Je sens que c'est un dingue, un fou, bien plus fin que n'importe quel criminel. Qui sait s'il recommencera à tuer mentalement ? Je vous assure. Il faut l'enfermer, il faut le tuer, c'est un dingue, il recommencera, je le sais...
• Neven était hors de danger.
Dernière édition par Neven A. Schéin le Dim 28 Nov 2010 - 1:45, édité 1 fois |
| | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Dim 28 Nov 2010 - 1:40 | |
| Chapter VII : The End. • Neven était assit sur le perron du funérarium, personne n’était encore arrivé, seule la famille était présente. On n’avait fait que parler du suicide de Mishka, les journaux, la télé, la radio. La mort d’une adolescente fragile psychologiquement laissant une ville en deuil. La jeune fille n’avait pas été très populaire dans les écoles où elle était passée, mais tout le monde semblait se souvenir d’elle comme une fille agréable et gentille. C’est-ce qu’elle était, si Neven n’avait pas été là elle aurait pu vivre heureuse, avoir des enfants, un mari aimant. Mais il avait été là, il l’avait malencontreusement poussée dans une dépression sans fond et l’avait malencontreusement laissée se noyer. Crystal était complice, elle n’avait pas sauté à l’eau lorsque la fille qu’elle aimait s’y était jetée sans regrets. Mais Neven avait fait tout le travail, il en était fier, il avait gagné. Aucun remord ne venait le hanté, il ne voyait pas le visage de Mishka lorsqu’il dormait, il ne l’imaginait jamais au coin d’une ruelle ou d’un couloir. Neven était en paix à présent, cette fille allait bientôt être enterrée et il pourrait enfin être libéré. Sa petite sœur l’avait inconsciemment étouffé pendant de longues années avec son amour inconditionnel. Mishka l’avait trop souvent énervé avec son regard niais et ses sentiments sans intérêt. Le jeune homme ne voulait pas d’amour, il voulait qu’on le laisse tranquille. Elle ne l’avait pas compris, il l’avait tué. Voilà tout.
• Il sortie une cigarette de son paquet, la portant à ses lèvres pour l’allumer. Il entendait sa mère pleurer à l’intérieur du bâtiment, elle ne s’était pas arrêtée depuis la mort de sa chère petite fille. Ses yeux étaient devenus les chutes du Niagara et Neven n’en pouvait plus de l’entendre sangloter toute la journée. Il avait prit l’initiative de rester le moins possible chez lui, pour que ses parents ne lui posent pas de questions ennuyeuses sur comment elle était morte. Ils le savaient bien, leur fils l’avait dit au policier tout comme Crystal. Bien que cette pauvre folle eut le don de dire qu’il était le coupable, personne ne la croyait bien sur, mais elle essayait de persuader tout le monde que Neven avait tué Mishka. Mais il n’y avait aucune preuve physique, même pas du fait que le frère et la sœur aient couchés ensemble. Tout le monde pensait que Crystal avait une case en moins depuis la mort de sa bien-aimée, qu’elle avait perdu le sens commun. Mais elle avait raison, c’était sans doute cela qui allait finir par la faire rentrer à l’asile. Cela faisait bien rire Neven, elle pouvait dire tout et n’importe quoi, on donnait toujours raison au grand-frère qui était triste d’avoir perdu sa petite sœur plutôt qu’à la lesbienne qui avait pervertie la douce Mishka. Le jeune homme avait usé de ses talents d’acteurs pour simulé une petite larme au coin de l’œil, une haine contenue contre la mort de sa regrettée petite sœur et une fausse tristesse le faisant sortir tous les jours pour être loin de l’endroit où elle était morte.
• Ce cher Neven n’avait pas fini de jouer le malheureux, lorsqu’il vit arriver quelques invités il fit mine de se frotter les yeux, comme s’il empêchait quelques gouttes d’eaux de s’échapper. On passa à coté de lui en le regardant d’un air compatissant, on lui glissa quelques condoléances avant d’entrer dans le bâtiment. S’il avait été seul il aurait surement rit de tous ces gens stupides qui ne cessaient de tomber dans ses filets. Neven était un ange aux yeux du monde, on ne pouvait rien lui reprocher, à part le fait qu’il ne gardait jamais quelqu’un plus d’une nuit. Mais personne ne lui en voulait, on mettait cela sur le fait qu’il avait été abandonné par ses parents puis adopté par les Schéin. Mais Neven était tout simplement horrible envers les autres, même si personne n’osait l’avouer c’est ce qu’il était. Un monstre sans cœur, on aurait pu l’appeler sociopathe si ses parents l’avaient emmené chez un psychologue. Mais ils n’avaient jamais eu le courage pour cela, peut-être auraient-ils du faire analyser son cerveau lorsqu’il avait commencé à martyriser Mishka, peut-être serait-il à l’hôpital enfermé dans une chambre et sa sœur toujours en vie. Personne ne sait ce que les choses auraient pu être si on avait empêché Neven d’être comme il était.
• Les gens affluaient pour entrer dans le funérarium et Neven écrasa sa cigarette par terre en doublant tout le monde. Enfin, tout le monde le laissa passer. Le jeune homme se retrouva dans l’entrer, les gens attendaient qu’on ouvre la porte jusqu’à la salle où se trouvait Mishka dans son cercueil. Il alla dans la pièce attenante pour aller dans la salle où se trouvait sa sœur. Le cercueil était fermé, il alla s’asseoir sur une chaise, tout au fond. Sa mère était au premier rang, la tête dans les mains, son père le fixait alors qu’il consolait sa femme. Neven soutint le regard de son père adoptif, le défiant d’oser dire que tout était de sa faute. Pourtant ses mots brulaient la gorge de Thomas Schéin comme après dix verres de vodka cul-sec. Puis l’homme fit signe à un autre d’ouvrir les portes, il se leva et alla attendre près de celle-ci pour accueillir les arrivants. Il posa sa main sur l’épaule de Neven en passant à coté de lui, le jeune homme l’ignora royalement, comme si rien ne l’avait touché. On ouvra les deux battants en bois lourd et une masse de personnes d’agglutinèrent comme des mouches autour de Thomas. Neven se leva, il ne voulait pas être près de tout cela, il alla s’adosser dans un coin de la salle, là ou personne ne viendrait le déranger. Sauf qu’il fut bien vite dérangé par une fille au cheveux blancs.
• Crystal. Neven était sur qu’elle viendrait le voir tôt ou tard. Ses yeux bleus embués croisèrent les gris du jeune homme et elle baissa instantanément le regard. Elle avait eu l’habitude de lui tenir tête jusqu’ici, maintenant elle ne le pouvait plus, maintenant qu’il avait prit le dessus sur elle et tous les autres. La jeune fille alla s’asseoir dans les rangs du milieu, sur le bord de la rangé, le plus loin possible de Neven et à un endroit d’où elle pouvait facilement s’en aller. On commença les cérémonie lorsque les portes de la pièce furent fermées. La plupart des filles et des femmes pleuraient à chaudes larmes, mais jamais plus qu’Ellia Schéin. Neven trouvait tout cela ridicule, les fleurs blanches, les discours, les pleurs, la musique. Toute cette mascarade censé rendre honneur à une fille transparente que personne n’avait réellement connue mise à part Crystal. Même Neven ne savait rien d’elle, il ignorait son groupe préférée, ses notes, sa couleur préféré, ce qu’elle aimait chez lui. Il ne la connaissait pas plus qu’une fille qui aurait débarqué de nulle part. La musique commença, sans doute une chanson qu’ils avaient trouvé dans les disques de Mishka. Thomas alla au pupitre devant le cercueil de sa fille pour s’exprimer, lire un discours tellement niais que Neven en avait la nausée. Puis on appela Ellia mais elle pleurait trop pour parler, alors Thomas lu le texte de son épouse. Puis on appela Neven.
- Bonjour, je n’ai rien à dire. Au revoir.
• Sur ce Neven partit, suivit du regard par tout le monde, Crystal lui emboitant le pas. Ils se retrouvèrent dehors, marchant quelques minutes puis le jeune homme s’arrêta pour se retourner vers elle. Il la fusilla du regard, comme si elle avait commis la pire chose au monde. Alors qu’évidemment elle n’avait rien fait. Crystal s’obligeait à le fixer dans les yeux, elle essayait de paraitre forte face à lui, mais elle ne faisait pas le poids. Le jeune homme attrapa sa proie par la mâchoire, approchant son visage du sien. Il passa sa langue sur les lèvres de la jeune fille, provoquant un sursaut chez elle. Un sourire sadique s’étira le long des lèvres de Neven, dans ses yeux s’allumait l’étincelle effrayante de ses mauvais jours. Qu’allait-il lui faire ? La violer, la tuer, la kidnapper ? Crystal savait qu’il était capable de tout, sauf de ce qui était bien. Il l’embrassa, provoquant la surprise des passants, elle se débattit comme une furie mais il la tenait trop fermement pour qu’elle puisse s’en aller. Neven lui attrapa le poignet, la tirant loin du monde, dans une sorte de parc un peu isolé. Il ne la lâcha pas, il savait qu’elle s’en irait à la première occasion. Crystal le haïssait, il était tout ce qu’elle détestait, que ce soit pour son comportement, sa façon de penser ou parce qu’il avait tué la personne qu’elle aimait le plus au monde.
- Crystal, tu serais très gentille et aimable de ne plus me suivre. Je ne supporte plus ta présence, même mon ombre est moins collante que toi. Maintenant que ma sœur n’est plus là pour me suivre partout, tu veux la remplacer ? Je ne te le conseille pas, tu sais très bien ce qui lui est arrivé. D’ailleurs tu es la seule mis à part moi à le savoir, mais personne ne te crois pas pauvre. En fait non, je n’ai même pas pitié de toi. Tu as tenté de me voler Mishka, tu as voulu la protéger de moi. Pour cela je pourrais très bien te punir, tu sais à quel point je pourrais te faire comprendre ton erreur. Sa voix était restée uniforme, sans une once d’un quelconque sentiment.
- Tu n’es qu’un monstre, tu n’as pas de cœur. Je ne comprends pas pourquoi les gens t’aiment, pourquoi ils sont tous collés à toi. Tu n’es beau qu’extérieurement, tu es pourrie de l’intérieur, jusqu’à l’os, jusqu’à la moelle Neven. Tu aurais sans-doute mérité de mourir dans le caniveau où ta mère t’as laissé, elle devait avoir compris quel genre de personne tu deviendrais en grandissant.Crystal s’empêchait de trembler.
- Tu me fais rire, tu crois me faire mal en me parlant de ma mère ? Tu penses me vexer en me disant que je n’ai aucun sentiment envers les autres ? Tu te trompes, je suis fier de ce que je suis. Tu es seulement jalouse de l’amour que Mishka me portait, de ce qu’elle a toujours ressentit pour moi. Elle t’a sans doute aimé, mais c’était tellement peu comparé à moi. Si tu savais à quel point elle a apprécié la nuit que nous avons passé ensemble, l’expression sur son visage lorsque je l’ai embrassée… Neven fut coupé par sa proie.
- Tu n’es qu’un connard. Ne prononce pas son prénom, tu arrives à la salir alors qu’elle est dans une boite et bientôt sous la terre. Tu n’as aucun respect envers elle, tu n’en as jamais eu. Personne ne t’aimera Neven, personne à part elle n’aura le courage de te supporter ou de te survivre. Tu finiras seul, tes parents ne voudront même plus te voir après ce que tu as fait aujourd’hui.
- Mishka, Mishka, Mishka et Mishka. Je prononce et prononcerais son prénom encore et encore tant que cela te fera souffrir. Non, je n’ai aucun respect envers elle, je me fiche totalement qu’elle soit morte, cela me satisfait : rien de plus. Je ne reverrais plus mes parents à partir d’aujourd’hui, je pars, pour le Japon. Je pense que cette fois tu ne me suivras pas et tant mieux. Je ne veux plus te voir et sois sure que si je te recroise un jour, tu iras rejoindre Mishka d’une façon ou d’une autre.
• Il la lâcha, la laissa seule au milieu de ce parc. Il la laissa sans qu’elle ne comprenne ce qu’il venait de lui arriver, sans qu’elle ai le temps de réaliser qu’il quittait la Russie. Mais Neven n'eut pas le temps de comprendre non plus, des policiers arrivèrent, le tribunal le jugement. Il fut envoyé dans une maison de redressement, en Amérique, loin de sa Russie. Tant mieux.
Dernière édition par Neven A. Schéin le Dim 28 Nov 2010 - 13:01, édité 2 fois |
| Vitany Weismann | Résidente ♥ Modérateen
Surnom : Rouge Âge du Perso : 18ans Orientation : Non Défini Admission : 20/12/09 Autorisé à sortir : Accordée
Teen's : 7164
Age : 32 Messages : 935 Jeux +16 : Oui Disponibilité : TOUS LES JOURS ~
MEDAILLES :
SECTES :
Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Une Délits Commis: | | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Dim 28 Nov 2010 - 11:24 | |
| Bonjour & Bienvenue.
Je tenais à te féliciter pour ta fiche qui est géniale, complète... BRAVO ! Bon travail ! Je valide le code. Seulement à Teenagers, l'on accepte pas les meurtriers. Généralement, ils vont en prison et pas dans un Institut. |
| | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Dim 28 Nov 2010 - 13:00 | |
| Neven n'est pas là pour son meurtre (puisque personne n'a compris que ce n'était pas un suicide) mais pour d'autres délits que j'ai précisé dans "Délits commis" Et merci du compliment ^^ |
| Alex Scott | Résident ☢ Teenagers
Surnom : Lex Âge du Perso : 17 ans Orientation : Homosexuel Autorisé à sortir : Accordée
Teen's : 5347
Messages : 130 Jeux +16 : Oui MEDAILLES :
SECTES :
Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: 1 Délits Commis: | | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Dim 28 Nov 2010 - 17:56 | |
| Bienvenue !
Ta fiche est tout simplement...wooow ! Et sinon, je tenais quand même à manifester ma joie (si si) car c'est la première fois que je vois un personnage qui vient du Luxembourg ! (et crois-le ou non, c'est là que j'habite xD)
Quoiqu'il en soit, j'espère que tu te plairas ici ^.^ |
| Lucy Cantarella | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Dim 28 Nov 2010 - 18:02 | |
| *__________*
JE T'AIME !
Vitaa je te boude, tu t'occupes de la trop belle fiche TT^TT ////SBAM////
Welcome mister ** J'espère qu'on va s'entendre *00* [Joueuse en mode perverse ON]
Lulu : Oh, un dingue de plus ... Tiens, c'est vrai qu'on à pas de Luxembourgeois chez nous ... Bref. Viens pas m'faire chier ok ? J'ai d'autre chats à fouetter. Râ : Miaou ! Lulu : Ça va j'arrive vv* |
| Kyllian Andrews | ☼ Administrateen © Snide Bitch ♪
Prince Kelly.ian ~ Like A Bitch.
Surnom : Barbie, Kelly, Kyllie. Âge du Perso : 20 ans. Orientation : Bisexuel Admission : 2 ans passés. Autorisé à sortir : Retirée
Teen's : 8953
Age : 30 Messages : 2431 Jeux +16 : Oui Disponibilité : Week-end Principalement.
MEDAILLES :
SECTES :
Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Quatre. Délits Commis: | | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Dim 28 Nov 2010 - 21:54 | |
| Aaah mais c'est le petit Neveeen de Keimoo !
Bref~ Bonjour ou Bonsoir =p
Pour ma part, j'ai noté des fautes d'accords, par-ci par-là. Surtout dans l'un des paragraphes de ton physique. Mais je ne saurais dire lequel à présent.
Je dois bien avouer aussi, que le passage du physique et du caractère, bien qu'ils soient plaisant à lire au début, deviennent rapidement ennuyant par le style identique, et sur toute cette quantité ._.' C'est bien dommage d'ailleurs. Ah et je crois que je n'aime pas ton personnage :p ( C'est qu'il ressemble trop à un personnage dont à cruellement peur mon personnage, bwhahaha .... Le comble x') )
Passons à l'histoire ! Quelques petites choses relevées :
A 5 ans ? peut-on parler de fantasme ? Surtout dirigé envers un sexe défini ? Je trouve cela beaucoup, beaucoup trop précoce. Pour n'importe quel enfant. Ensuite. Toujours à environ cet âge-ci, être capable de parler trois langues couramment ? A 5 ans, c'est à peine si on sait s'expliquer correctement. Et on ne sait pas lire. Une fois encore, je trouve ca tiré par les cheveux ... Mais après tout, je ne suis pas un enfant de riche. Mais bon ...
Le passage de l'orphelinat russe. Encore quelque chose qu'il me parait... Trop tiré par les cheveux ( oui. Si Neven est généreux, moi je suis casse-pied. ). Une enfant de 4/5 ans, est-elle capable de comprendre, ou même connaître la notion d'avorter ? De viol ? Tout ceci dépasse encore leur conscience d'enfant. A mes yeux. Ah ! Et puis elle parle tellement bien ! Même pas petite soeur de douze ans, est incapable de me tenir ce discours là.
& Cela s'arrête là, je crois n_n C'est une belle histoire... Enfin "belle". (A) Des passages un peu répétitif, mais j'ai bien aimé. Je trouvais que le personnage était sans saveur, trop "stéréotypé", peu original ^^ Mais ton style d'écriture est bien différent dans l'histoire ! Mais j'ai perdu à moitié cet avis après la lecture de cette fiche ^^
Et j'ai vraiment hate de voir l'évolution de ton égocentrique parmi les jeunes de Teenagers. Cela risque d'être marrant, surtout si tu décides de lui désigner des "proies" x') Mon Dieu x')
J'attend ta réponse pour toutes mes remarques précédentes, d'éventuels changement avant de te valider =)
|
| | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Dim 28 Nov 2010 - 23:33 | |
| Alors oui pour les fautes, y'a certains chapitres que j'ai écrit à 00:00 ou plus alors les fautes sont présentes et ce fichu Bonpatron est nul x)
Je sais pour les incohérences, mais je tiens à préciser qu'à environ 2 ans je parlais comme je parle maintenant. (Je ne mens pas, je ne vois pas ce que ca m'apporterais x)) Neven est un surdoué, il a apprit bien vite, ses parents l'ont obligé à apprendre beaucoup de langues lorsque son cerveau enregistrait bien les informations.
Pour être franche je ne me rappelle même plus de ce que j'ai écris à propos de ses attirances à 5 ans -__- S'il faut corriger je corrigerais.
Pour Mishka à l'orphelinat je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête, si j'en ai le courage je ferais dire cette phrase par la gérante.
Oui je déteste écrire le physique et le caractère donc je suis souvent répétitive. Et merci, je suis heureuse que cela t'ai plus :3
Donc, que dois-je changer pour être validée ? |
| Kyllian Andrews | ☼ Administrateen © Snide Bitch ♪
Prince Kelly.ian ~ Like A Bitch.
Surnom : Barbie, Kelly, Kyllie. Âge du Perso : 20 ans. Orientation : Bisexuel Admission : 2 ans passés. Autorisé à sortir : Retirée
Teen's : 8953
Age : 30 Messages : 2431 Jeux +16 : Oui Disponibilité : Week-end Principalement.
MEDAILLES :
SECTES :
Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Quatre. Délits Commis: | | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Lun 29 Nov 2010 - 0:14 | |
| Eh bien il devait avoir des fautes que sur ces passages-ci alors ! Parce qu'elle était concentré sur une succession de six phrases environ, puis après rien x') C'est maaaal d'écrire taaard =p ( Ou pas (A) )
Hmmmm ..... Je le passage d'où viens la soeur adoptive de Neven n_n & je pense que cela sera bon =) |
| | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Lun 29 Nov 2010 - 0:23 | |
| Je sais que c'est mal d'écrire tard mais quand on est inspiré qu'à cette heure là on fait pas autrement xD
J'ai corrigé ça o/ |
| Kyllian Andrews | ☼ Administrateen © Snide Bitch ♪
Prince Kelly.ian ~ Like A Bitch.
Surnom : Barbie, Kelly, Kyllie. Âge du Perso : 20 ans. Orientation : Bisexuel Admission : 2 ans passés. Autorisé à sortir : Retirée
Teen's : 8953
Age : 30 Messages : 2431 Jeux +16 : Oui Disponibilité : Week-end Principalement.
MEDAILLES :
SECTES :
Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Quatre. Délits Commis: | | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Lun 29 Nov 2010 - 0:34 | |
| Je te fais confiance.... :p Attention. Minute très importante pour ma vie. De fierté immense, et de joie incompréhensible & de vanité absolue. Ouaaaais ma première utilisation de ce smiley *Q* Neven. tu viens de rentrer dans mon histoire .... *OVERZPAFF* Bref~ Merci de ton inscription & amuses-toi bien parmi nous ! |
| | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Lun 29 Nov 2010 - 0:36 | |
| OHMONDIEU JE SUIS VALIDEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE YOUPIII /o/ *suicide*
Ok j'me calme, merci *w* ♥ |
| Kyllian Andrews | ☼ Administrateen © Snide Bitch ♪
Prince Kelly.ian ~ Like A Bitch.
Surnom : Barbie, Kelly, Kyllie. Âge du Perso : 20 ans. Orientation : Bisexuel Admission : 2 ans passés. Autorisé à sortir : Retirée
Teen's : 8953
Age : 30 Messages : 2431 Jeux +16 : Oui Disponibilité : Week-end Principalement.
MEDAILLES :
SECTES :
Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Quatre. Délits Commis: | | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Lun 29 Nov 2010 - 0:41 | |
| C'est quoi la logique de se suicideeeey =O ? Tu laisses aucun plaisir aux autres de te faire la peau, là è___é !
*BIM*
|
| | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Lun 29 Nov 2010 - 0:46 | |
| Haan quel méchant, tu voulais me tuer, moi qui suis si gentil et aimable :3
Ouais 'fin bref go ChatBox si tu veux parler à quelqu'un de sadique doux |
| Alex Scott | Résident ☢ Teenagers
Surnom : Lex Âge du Perso : 17 ans Orientation : Homosexuel Autorisé à sortir : Accordée
Teen's : 5347
Messages : 130 Jeux +16 : Oui MEDAILLES :
SECTES :
Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: 1 Délits Commis: | | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Lun 29 Nov 2010 - 4:58 | |
| HS total: Tu savais que "Schéin" veut dire "beau" en luxembourgeois ?
*sort* |
| Lucy Cantarella | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Mar 30 Nov 2010 - 0:15 | |
| *ôô← imbécile surdouée qui a eu un gris bug ; n'a pas su articulé un mot avant l'âge de quatre ou cinq ans, c'est noté dans son dossier médical*
Toi on va te trucider *w* ♥
(oui j'arrête le flood, mais on va le rendre totalement torturé le beau gosse ♪) |
| | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | Mar 30 Nov 2010 - 22:47 | |
| Alex > Non je savais pas, j'avais pris ce nom parce qu'il était classieux o_o
Lucy > Bah certain disent que je suis surdouée mais je veux pas faire de test de QI et pas sauter de classe alors bon x) Après bon ca veut rien dire, ca dépend des gens. Non le beau goss ne sera pas torturé juste par ça xD |
| | Sujet: Re: Neven A. Schéin | Finished | | |
| |
| | Neven A. Schéin | Finished | | |
|
Sujets similaires | |
|
Page 1 sur 2 | Aller à la page : 1, 2 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|