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| Addiction [PV Allister McGaughn] | |
| | Sujet: Addiction [PV Allister McGaughn] Mar 27 Juil 2010 - 18:33 | |
| Il y a à peine un quart d’heure, la jeune fille était devant son miroir à se maquiller avec application sans répondre aux questions des curieuses, Lilith se faisait plus jolie qu’elle ne l’a jamais été. La jeune fille aime plaire, pas par narcissisme, uniquement parce que pour elle la beauté est une forme de respect vis-à-vis des autres mais avant tout vis-à-vis de soi ! Le respect de son propre corps est une chose particulièrement importante, ne serai-ce que pour ne pas blesser la vue d’autrui. Mais aujourd’hui ce n’est pas pour elle qu’elle se fait si belle, elle veut séduire. Son maquillage, appliqué mais pourtant léger : une assez fine couche de fond de teint, du crayon noir autour des yeux, mascara effet longueur, fard à paupière gris claire destiné à mettre en valeur son regard faisant ressortir la couleur de ses iris de la même couleur, très léger coup de blush rose pâle sur ses joues mais lèvres vierges, celles-ci sont déjà assez ensorceleuses comme cela. Cheveux tombant dans son dos tel un ruisseau argenté, parfaitement coiffés et lisses naturellement. Lilith a même enfilé ses plus beaux vêtements : un chemisier blanc sobrement décolleté, assez chic ainsi qu’une jupe à volants d’un tissu noir et plutôt fin s’arrêtant un peu plus haut que ses genoux, très souple et légère ; malgré le faite qu’une jupe mette en valeur sa petite taille, un pantalon ne convient pas aux circonstances. Ses jambes sont parfaitement épilées et douces comme de la soie. Quant à ses chaussures, son choix s’est porté vers une jolie paire d’escarpins noirs aux talons de taille raisonnable. A qui veut-elle plaire ainsi ? Un homme qui lui plait depuis son arrivée il y a trois mois, un homme qu’il ne vaudrait pourtant mieux ne pas approcher entant que résidente, mais le seul homme qui ait directement attiré son attention, avec qui elle a pourtant partagé quelques repas dans les restaurants les plus impressionnants, sans jamais aller plus loin. Allister McGaughn, vice directeur, sexy et musclé. Ce qu’elle aime chez lui ? Son gout du luxe, sa maturité, son ordre, son allure énigmatique et pourtant si attirante, sa grande classe qui semble si naturelle, son savoir vire. Lilith a toujours trouvé qu’il avait une apparence royale, si elle devait le comparer à un animal, elle choisirait le lion. Ce félin imposant sa loi, si impressionnant et pourtant si attirant à la majestuosité naturelle. Il semble si indomptable. * C’est le genre d’homme par qui j’adorerais me faire manipuler * Voilà ce qu’elle a pensé le jour ou elle la vu. Depuis ce jour Lilith s’est mis en tête de découvrir tout ce qu’il se cachait dans sa personnalité, voulant discerner chaque facette de sa personne. Cette relation (si l’on peut la nommer ainsi) doit rester secrète bien évidement, mais c’est ce qui la rend plus excitante. L’interdit est si grisant. C’est donc d’un pas légèrement stressé mais franc qu’elle se rend à son bureau, bien décidée à obtenir ce qu’elle désire ardemment depuis quelque jours. Ce n’est qu’une fois devant la porte que le doute s’empare d’elle. * Et si il refusait, et si il me rejetait ? Je ne veux pas qu’il pense que je l’estime mien et que par conséquent je peux lui demander ce genre de choses… Mais … Je veux… J’ai envie de cette sortie avec lui… * Mais elle se reprend vite en main et décide d’insister jusqu’à ce qu’il accepte. La jeune fille lève une main imperceptiblement tremblante et frape la porte de trois petits coups, attendant une réponse avec empressement, son cœur battant la chamade à mesure que les secondes passes, des secondes qui lui semble durer des heures. Est-il dans son bureau ? Ou avec quelqu’un ? Que dirait-on si quelqu’un la voyait entrer dans son bureau habiller ainsi ? Mais cela fait belle lurette que Lilith ne s’occupe plus des qu’en dira-t-on. Elle agit d’instinct pensant d’abord à son propre plaisir, les conséquences viendront ensuite, c’et à ce moment là qu’il faudra s’en préoccuper.
Dernière édition par Lilith Sthers le Dim 1 Aoû 2010 - 16:05, édité 2 fois |
| | Sujet: Re: Addiction [PV Allister McGaughn] Jeu 29 Juil 2010 - 20:26 | |
| 18h32. Allister reporta son regard sur le fichier Word ouvert au milieu de son écran. Cela faisait quelques heures qu'il retravaillait le site de la Résidence – la partie portant sur l'intérieur, sur les profils qu'on pouvait avoir. Lentement mais sûrement, un mal de tête se faisait sentir : le Sous-Directeur n'aimait pas travailler sur l'ordinateur, ça lui était particulièrement désagréable. Mais il avait fini. Il jeta un rapide coup d'oeil à sa boîte mail privée, mais sa femme n'avait pas encore répondu à son mail. Elle devait être à un vernissage ou quelque chose comme ça. Ou alors elle faisait du tourisme en Europe. Ou tout simplement, elle faisait cours. Oui, peut-être que tout simplement comme tout professeur de Droit à l'Université Columbia, elle faisait cours. Ça pouvait être envisageable. Un bref sourire traversa le visage du roux, puis il se leva et s'étira comme un fauve. Il était temps de faire une petite promenade.
Fermant la porte de son bureau derrière lui, le richissime roux descendit les escaliers, sifflotant l'Hymne à la Joie. Franchement pas original, il le reconnaissait, mais in ne choisit pas forcémenent ce qu'on a en tête, et c'était tout de même mieux que In the Hall of the Mountain King de Peer Gynt, non ? Il ouvrit la porte et fit quelques pas. Il faisait encore très beau et clair en ce début de soirée estival. La température était douce, juste parfaite pour l'homme, qui sortit sa boîte à cigarettes en or ciselé. La cigarette aux lèvres, il l'alluma avec le briquet assorti et bientôt il put se faire le plaisir d'aspirer par grandes bouffées du tabac de luxe, histoire de se donner encore moins de chances de vivre vieux, ce qui ne l'intéressait de toute façon. Enfin, il avait participé à tant de choses dangereuses, des duels, des chasses à l'homme – quoique dans ce cas-là les chasseurs ne sont pas en danger techniquement -, des jeux d'élimination progressive (du genre de Battle Royale), et autres. Alors il n'allait pas avoir peur d'une petite cigarette, enfin.
Il s'assit un instant sur un des bancs immaculés – du personnel d'entretien passait plusieurs fois par jour, parce que M. McGaughn est très maniaque – et finit sa cigarette par plus petites bouffées, observant le comportement des Résidents qui se promenaient dans le jardin. C'était toujours un spectacle des plus plaisants. Comme par exemple ces deux jeunes lesbiennes persuadées que personne ne les voyait. Ou le drogué perché dans un arbre, du même avis que les deux jeunes filles. Oh, intéressant, un pervers, planqué sous un buisson, observait les ébats des adolescentes. Ah, les mœurs d'aujourd'hui... Mais un bruit lointain attira l'attention du Vice-Directeur qui se leva, écrasa son mégot dans un des cendriers faits à cet usage et se dirigea vers l'origine du vacarme.
Ce n'était rien d'étonnant : une rixe entre jeunes. Deux adolescents se battaient, deux adolescentes se fusillaient du regard et un cercle de badauds se formait autour du groupe. Les jeunes filles commencèrent à se lancer des insultes et bientôt elles s'arrachaient les cheveux, se griffaient, se mordaient,deux furies, deux harpies. C'était un spectacle fort divertissant mais en tant que Vice-Directeur, Allister n'avait pas la possibilité de laisser ce combat se poursuivre. Il pénétra donc au sein du cercle de badauds attrapa chacune des adolescentes et les sépara. Un surveillant était arrivé entre temps et s'occupa des garçons. Allistar, accompagné de son subordonnée et des quatre résidents se dirigèrent vers les Cellules de Réflexion, c'est-à-dire l'équivalent de petites cellules de prison que M. McGaughn avait fait construire dans la cave. On les enferma dans des cellules séparées et on s'en fut : toute la Résidence profitait d'une surveillance vidéo dernier cri, une idée d'Allister, encore. Mais pour que ce soit plus drôle, il avait laissé quelques blind spots (le mot français ne me revient pas), histoire de voir si ces Résidents étaient vraiment intelligents.
Sifflotant l'ouverture de Guillaume Tell, Allister retourna vers son bureau, se demandant où et en compagnie de qui il allait dîner. Il allait se décider à dîner seul quand il vit une résidente frapper à son bureau, visiblement intimidée. Il s'agissait de Lilith, une charmante jeune femme de la vingtaine avec qui il avait déjà partagé quelques repas, et qu'il appréciait beaucoup. Elle ne manquait pas de répartie. Son seul défaut était son désir de retourner dans le droit chemin, clairement explicité dans sa fiche, qu'Alistar connaissait, comme toutes les fiches de renseignements de tous les Résidents, par coeur. Il la laissa attendra quelques instants devant la porte, amusé devant son expression qui s'assombrissait plus le temps passait. De toute évidence, il n'y avait personne dans le Bureau. Et puis, au moment où il sentait qu'elle allait se décourager, il s'avança.
« Lilith ! Bonsoir, quelle bonne surprise ! Comment vas-tu ? »
Il lui avait d'ores et déjà saisi la main droite et fait un baisemain : il n'avait aps été sans remarquer que ces attentions-là, ces airs de gentleman parfait plaisaient à la demoiselle. Pourquoi renoncer à faire plaisir puisque de toute évidence il n'y avait rien de plus facile.
« Mais je vois que tu attendais devant la porte de mon Bureau... Tu désirais me voir ? » demanda-t-il, faussement ingénu. Les raisons de la Résidente lui étaient claires : il suffisait d'un regard à sa charmante tenue et à son maquillage. Mais il était si facile de troubler les personnes, de les laisser s'embourber... Un sourire charmeur étirait à présent les fines lèvres du Sous-Directeur, qui réfléchissait déjà : allaient-t-ils dîner au restaurant ou ici, dans ses appartements privés ? |
| | Sujet: Re: Addiction [PV Allister McGaughn] Ven 30 Juil 2010 - 0:35 | |
| La jeune fille est tombée dans la prostitution un peu par hasard, un jour, alors qu’elle suppliait son dealer de lui donner sa dose malgré son manque d’argent, lui promettant de lui rendre plus tard. Devant ses supplications, le dealer accepta à une condition : celle de coucher avec lui. Trop torturée par le manque, elle n’eu pas d’autre choix que d’accepter. Puis le scénario se répéta, mais au bout de trois mois, le dealer, ayant besoin d’argent tout de même lui demanda de rembourser toutes les doses payées en nature. La jeune fille eu beau protester, il resta intransigeant mais lui proposa tout de même une solution : elle se prostituerait pour lui et lui remettrai tout l’argent qu’elle recevrait jusqu’à le rembourser totalement, intérêt compris. Dans la m*rde jusqu’au cou, Lilith accepta, sans voir d’autre alternative. Le début fut réellement insupportable puis peu à peu elle apprit à détacher son esprit pour tenter d’oublier quelque peu ce qu’elle était entrain de faire. Mais bien sûr il est inutile de préciser que ces instants n’étaient pas des parties de plaisir. Puis un jour elle tombât enceinte, s’en rendit compte suite à un retard de règle de 3 semaines. La seule personne à qui elle en parlât était son dealer devenu son maque. Il voulait qu’elle le garde afin de faire chanter le père, menaçant de tout révéler à sa femme contre une certaine somme d’argent, mais elle refusât pour les raisons qui sont mentionnées dans sa fiches. Voilà l’élément déclencheur de son envie de changer. Puis suivit sa prise de conscience. Cette envie de devenir quelqu’un de bien, de respectable serait-elle réellement un défaut ? Lilith n’y croit pas une seconde et ne s’est même jamais douter du faite qu’il puisse paraitre ainsi pour quelqu’un. Tous ses actes passés « hors là loi » ne forment que des regrets pour elle et pourtant elle continue. Désirer un homme marié, désirer le posséder dans son entièreté et vouloir le prendre à une autre constitue en lui-même un acte immorale mais elle se console en se disant que l’homme perdrait tout son attrait si il lui appartenait. Une bête sauvage n’est attirante qu’en liberté, une fois en cage il ne devient qu’un simple animale de compagnie. De plus rien ne s’est encore passé entre eux, mais déjà la jalousie la ronge, cette jalousie qu’elle réprime comme elle le peut se rendant compte que ce sentiment n’a aucune raison d’être. Devant le bureau sans aucune réponse la jeune fille commence à s’impatienter. Visiblement absent, Lilith hésite entre l’attendre ou partir à sa recherche. Mais où pourrait-il être ? Il serait plus simple de l’attendre. Mais peut-être est-il en réunion chez la directrice ou partis en quelconque déplacement allez savoir où. Finalement, après réflexion, elle décide de l’attendre pendant un moment, s’il n’arrive pas, elle partira à sa recherche. Commençant à désespérer, Lilith décide de partir mais un bruit de pas dans le couloir la retient, elle se tourne vers cette personne s’approchant et son cœur manque un battement en voyant Allister approcher. Son sourire lui échappe également ainsi que son regard conquis indépendamment de sa volonté. Sa voix, le contact de sa main dans la sienne de ses lèvres si proche de sa peau et qui ne la touchera pas comme le veut le baisemain, son souffle qui la frôle, son odeur si envoutante, toutes ce choses qui lui retournent la tête. Mais sa raison garde tout de même le dessus, elle le fixe sans sourciller. Répondant froidement à la suite de ses mots voulant lui faire comprendre sa contrariété quand à cette question qui sonne faux. « Bien sûre que non, quelle idée ! Je ne faisais qu’admirer la facture de cette porte ! » Mais elle ne peut rester contrariée bien longtemps face à lui, Lilith se sent faiblir à vue d’œil à cause de lui, ce qui ne lui plais pas forcément. « J’aimerai vous parler… Seul… » Bien évidemment elle se doute qu’il doit savoir ce qu’elle lui veut. Sa présence à elle seule suffit à faire chauffer ses joues et les rendre rouge vif, mais son visage reste pourtant naturel, détestant l’attitude de toute ces midinettes à minauder, battre des sils et balancer des fesses. La prostitution c’est de l’histoire ancienne, tous ces gestes vulgaires l’insupportent au plus haut point.
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| | Sujet: Re: Addiction [PV Allister McGaughn] Lun 2 Aoû 2010 - 17:55 | |
| Mais Lilith n'était pas de celles qu'on pouvait troubler aussi facilement que cela. Elle était plus âgée qu'une grande partie des résidents, elle voulait retourner dans le droit chemin, elle avait ses raisons, et rien ne pourrait l'en détourner. Allister eut un sourire cynique et croisa les bras. Elle dirait ce qu'elle voulait, le droit chemin était bien trop ennuyeux, enfin. C'était bien pourquoi il avait choisi d'être Sous-Directeur ici : impunité totale, n'est-ce pas ? Quoi qu'il fasse, on n'oserait pas le dénoncer, et puis, même si c'était le cas, qui croirait un repris de justice contre la parole de l'honnête et célèbre Allister McGaughn, connu pour ses œuvres de charité, fils du Directeur de Columbia University, marié à une jeune femme de la noblesse italienne, elle-même professeur de Droit à cette même université, père d'une enfant brillante malgré son jeune âge. Non, personne ne pouvait rien contre Allister, personne, il prenait bien soin de cela.
« J’aimerais vous parler… Seul… »
Comme elle était mignonne. Le sourire ironique d'Alistar s'accentua. Il n'était pas sans remarquer la ravissante rougeur qui teintait les joues de porcelaine de la demoiselle. Si experte dans ces matières-là, et pourtant encore ingénue et honnête dans l'expression de ses sentiments, sensations. Allister imputait cette probité à son désir de redevenir quelqu'un de respectable. La plupart des Résidents considéraient leur présence ici comme un véritable emprisonnement, se plaisaient à désobéir, se comportaient comme les véritables repris de justice qu'ils étaient, se bagarraient, volaient, dealaient, consommaient des substances interdites : des attitudes de rebelles qui ne voulaient pas se raisonner, qui continueraient comme auparavant à peine étaient-ils libérés. Ainsi, de nombreux Résidents étaient là depuis des années, d'autres n'étaient sortis de la Résidence que pour aller dans un centre de redressement pour adultes, ou même en prison, ayant dépassé l'âge d'intégration à Teens.
« Mais avec grand plaisir, Mademoiselle Sthers. De quoi souhaitez-vous m'entretenir ? » demanda le fourbe Sous-Directeur, amusé par sa facilité à troubler la jeune femme. Son corps était vraiment trop sincère.
Quelque part, elle ressemblait à sa femme, à sa charmante Gabriela. Sauf que Gabriela était plus grande, avait le port d'une Reine, les manières d'une Lady, l'apparence d'une Princesse de conte de fées... et cachait une âme de Succube. Elle était vraiment délicieuse cette Gabriela, et elle leur avait donné une Stella qui promettait d'être un ravissant résultat de deux âmes fourbes, séductrices et dangereuses. Allister était extrêmement impatient de voir comment évoluerait le produit d'une union des Sept Péchés Capitaux (dont la Luxure répétée deux fois, ce qui promettait).
Non, ce en quoi Lilith ressemblait à Gabriela, c'était ce désir mal caché. Et puis, Gabriela n'avait pas toujours été ce qu'elle était maintenant, elle n'avait commencé à développer ses péchés qu'à partir de la vingtaine, avait-elle elle-même révélé à son époux. Lilith ressemblait donc à la Gabriela encore pure. Délicieux. Il fallait qu'il en parle à Gabriela, elle serait enchantée, elle la prendrait peut-être même sous son aile, lui apprendrait comment paraître être dans le droit chemin sans l'être. Mais pour l'heure, il était plus amusant de s'amuser de la délicate pseudo-innocence de la résidente.
« Et, si je puis me permettre, auparavant de me révéler ce qu'il vous tient à coeur de me dire, Demoiselle, je vous invite à dîner. Le lieu – dans mes appartements ou au restaurant – relève de votre choix. » ajouta-t-il, en parfait gentleman. |
| | Sujet: Re: Addiction [PV Allister McGaughn] Mar 3 Aoû 2010 - 19:57 | |
| Devant les hommes qu’elle séduisait pour qu’ils deviennent clients Lilith parvenait facilement à masquer ces expressions, son visage faisait exactement ce qu’elle voulait, jamais ses joues ne rougissaient, même lorsqu’elle dévoilait son corps. Jamais elle ne tremblait alors que ces hommes visitaient son corps. Même son dégout elle parvenait à le masquer, voir ces gros porcs souffler comme des bœuf et grimacer de cette façon si ridicule au moment où ils se vidaient elle est la chose la plus vomitive qu’elle ait pu voir dans toute sa vie. Même là elle arrivait à se retenir. Alors il est inutile de dire que ce frisson qui lui traverse le dos et cette chaleur qui se déclare sur son visage alors qu’elle s’adresse à Allister la contrarie au plus haut point. Pourquoi lui fait-il cet effet là. Elle n’est certainement pas amoureuse de lui, du moins, sa conception de l’amour ne correspond pas à ce qu’elle éprouve pour lui. Ce n’est pas non plus du désire à l’état brute. Ses sentiments se traduiraient plutôt par de l’admiration, mais une simple admiration est-elle capable de faire battre un cœur à cette vitesse ? Mais les questions viendront plus tard, il est plutôt temps de répondre aux siennes. Pour la première elle ne voulait pas lui répondre dans le couloir, à la vue de tous. Mais il la devance, la raison de sa venue était, entre autre, de se faire inviter. Lilith réfléchissait donc à l’endroit à choisit, la jeune femme n’avait pas encore eu l’occasion d’entrer dans ses appartements, très curieuse de voir à quoi ressemble l’endroit ou il habite, elle opte pour cette option. « Et bien… Vous m’ôtez les mots de la bouche, c’était pour partager un repas avec vous que je désirais vous voir… Pourquoi ne pas aller dans vos appartements ? Puisque vous le proposez… » Un sourire charmeur s’étire sur ses lèvres et son regard se veut intense. L’envie de s’enfouir dans ses bras, de caresser sa joue du bout des doigts puis de les glisser dans ses beau cheveux roux tout en prenant sa main dans la sienne est presque irrésistible mais Lilith tient le coup, elle saura s’en empêcher le temps qu’il faudra. Bien entendu, la demoiselle se doute que cet homme n’est pas tout à fait blanc et ce côté sombre chez lui est particulièrement… Excitant… Il est bien différent de toutes ces petites frappes sans intérêt qui peuplait la résidence, ces petits dealers de bas étage, tous ces délinquants, rebelles qui refusent de se soumettre au règle par pur plaisir de faire ce qui est interdit (ne niant pas en faire partie). Beaucoup d’entre eux n’ont même pas fini leur puberté, certain n’on pas encore mué, certaines commence à peine à avoir la poitrine qui pousse et d’autres encore viennent à peine de sortir du ventre de leur mère, il n’y aucun attrait chez ces enfants en plein dans leur crise d’adolescence et pour la plupart dépressifs. Le faite de ne pas savoir en qui il semble si sombre et en étant pourtant certaine qu’il est d’un niveau supérieur. En attendant qu’il la guide à ses appartements -n’osant pas prendre les devant et s’y rendre d’elle-même, ou plutôt n’ayant pas l’impudence de le faire- elle se met à l’observer en commençant pas ses épaules larges, sa gorge appelant au baiser, son torse caché par une chemise élégante mais qui semblait la supplier de lui enlever, ses mains puissantes à côté des quelles les siennes ressemblaient à celle d’un enfant. Mais sa conscience lui interdit de regarder ailleurs, Lilith lève les yeux et les plante dans les siens, elle les trouve tellement magnifique et séduisants qu’elle pourrait s’y plonger pendant des heures mais il vaut mieux ne pas e faire maintenant. Elle se sent tellement envoutée par son charme si séduisant. (Au faite je n’ai pas pu lire la description des ses yeux, de ses cheveux et autres, je ne sais pas si c’est ta fiche ou mon ordi mais ces trois catégories là sont écrites tellement petite que je ne suis pas arrivée à les lire… é_è )
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| | Sujet: Re: Addiction [PV Allister McGaughn] Mer 18 Aoû 2010 - 18:37 | |
| [Désolée pour le retard u_u Panne d'inspiration u_u]
La plupart de nos choix sont motivés par des raisons conscientes et des raisons inconscientes. Allister se demandait à présent si Lilith était consciente de ce que sa décision supposait, ou si cette partie-là du choix était inconsciente. Ou alors, elle n'avait pas fait le lien entre « appartements » et « chambre à coucher » ce qui paraissait tout de même assez curieux au roux. Mais il n'allait pas refuser un choix pareil, tout de même, et souriant, il déverrouilla la porte de son bureau : on ne pouvait accéder à ses appartements que par cette salle-là.
« Après vous, demoiselle. » dit-il, faisant une petite courbette, en la laissant passer devant lui.
Malgré les deux immenses fenêtres à l'autre bout du bureau, l'endroit semblait sombre. C'était sans doute dû aux immenses bibliothèques de chaque côté de la salle, couvertes de livres du sol au plafond, ainsi qu'à la décoration sombre aux couleurs chaudes mais absorbant la lumière, la plupart en fourrure d'animaux divers et variés résultant des chasses à courre et des safaris du Sous-Directeur. Et cette obscurité demeurait malgré les deux immenses miroirs placés de part et d'autre de la porte d'entrée. Face à ces miroirs, à l'autre bout de la salle, juste devant les deux fenêtres, le bureau en bois laqué du Sous-Directeur, minutieusement rangé, derrière lequel trônait un fauteuil en cuir bordeaux. Le tout transpirait la mort, le luxe et l'étalage d'érudition, en un mélange qui faisait froid dans le dos.
Repassant devant son invitée, Allister, marchant sur la fourrure d'ours qui servait de tapis, se dirigea vers le fond du bureau. En effet, il y avait là la porte d'accès à ses appartements. Il déverrouilla la porte en question, et recommença le même manège à l'égard de la résidente, la laissant passer devant, en parfait gentleman. Devant elle, s'étendaient les appartements d'Alistar, à proprement parler : ici, l'équivalent d'une salle à manger, avec un petit balcon, une table, un mini-bar, et à l'autre bout, un autre petit bureau. Derrière un immense rideau moiré quelque peu transparent qui voltigeait à cause du vent entrant par la fenêtre de la chambre à coucher, on pouvait distinguer un grand lit en demi-cercle, recouvert d'une peau de bête, ainsi que, englobant le coin, une immense armoire à vêtements. Un tapis en peau de bête (un tigre et un loup) recouvrait le sol de chacun des deux parties de salle, et on sentait que le Sous-Directeur était maniaque : rien ne dépassait, et il n'y avait pas la moindre trace de poussière.
Refermant la porte derrière sa jeune invitée, Allister ouvrit la fenêtre du balcon et proposa à la jeune fille d'aller y prendre l'air. Tandis qu'elle sortait, il alla fermer la fenêtre de la chambre, pour éviter le courant d'air, puis il vint rejoindre Lilith. Avant tout repas, il lui fallait une bonne cigarette, mais elle attendrait : il lui fallait commander le repas tout d'abord.
« Que désirez-vous manger, Lilith ? J'avais prévu un menu du chasseur, mais le choix est tout à vous, je n'ai encore rien commandé. » annonça-t-il.
Épris de repas haut-de-gamme et de luxe, Allister avait son propre cuisinier à Teens, qui lui préparait ses plats quand il ne sortait pas. Fils de la cuisinière de la maison familiale, il était un grand ami du roux, bien qu'il n'en semblât rien. Il menait d'ailleurs une vie assez agréable, payé bien au-dessus que ce que gagnerait un autre cuisinier dans sa situation, ne cuisinant même pas tous les jours, pouvant flirter autant qu'il le désirait avec les Résidents... De même, Allister avait une femme à tout faire à lui, son ancienne nourrice, une vieille femme silencieuse et toujours alerte. En général, c'était elle qui montait les repas et repartait sans demander son reste.
En attendant la réponse de la jeune fille, Allister sortit son étuit à cigarettes en or ciselé, cadeau de sa femme, l'ouvrit, et la dirigea vers la jeune fille. Il en fumerait pas, lui, avant que le repas ne soit commandé, car il était hors de question qu'il entre à l'intérieur de ses appartements et l'enfume de façon à ce que l'odeur de tabac imprègne à tout jamais ses fourrures.
« Une cigarette ? À moins que vous ne préfériez un verre de champagne ? » |
| | Sujet: Re: Addiction [PV Allister McGaughn] Jeu 19 Aoû 2010 - 21:25 | |
| [pas grave n_n]
Ne jamais tomber amoureuse c’est la règle numéro un que l’on a imposée lorsque Lilith a commencé à se prostituer mais c’est un règle qui a difficile à la quitter, sans savoir pourquoi elle met un point d’honneur à la respecter encore maintenant. Même si elle n’a pas vraiment eu l’occasion de tomber amoureuse depuis son arrivée à Teen, quand la jeune femme rencontre un homme le mot relation ne lui vient pas immédiatement à l’esprit comme avant. Mais peut-être est-ce parce qu’elle grandit et gagne en maturité, un garçon n’est plus une proie à ses yeux mais une personne à par entière avec qui il est possible d’entretenir une relation amicale. Mais il peut il y avoir une autre explication : Les garçons que Lilith fréquente le plus souvent (les résidents) sont plus jeunes qu’elle. Voilà pourquoi Allister lui a sauté aux yeux, il représente la maturité, l’expérience. La fidélité n’est pas d’une importance capitale mais elle est parfaitement consciente qu’elle ne pourra pas s’intéresser à quelqu’un d’autre que le Sous-directeur pendant tant qu’elle est ici. *Mais malgré tout, le jour ou je tomberai amoureuse je sais que je deviendrai possessive, je serai très jalouse et j’exigerai l’exclusivité au près de mon partenaire. L’amour est une chose extrêmement rare qui n’est pas offerte à n’importe qui de plus l’amour ne dur pas éternellement il faut en prendre soins tant qu’il est là, accepter l’infidélité c’est aimer un peu moins. Quand je me remémore mes 14 ans, lorsque je rencontrais un garçon même si il ne me plaisait pas forcément, je n’avais qu’une seule idée en tête : le séduire. Sans doute par fierté personnelle, pour me montrer que je peux plaire à qui je veux, par amour propre. A ce moment là je rêvais encore au prince charmant beau riche et intelligent de qui je serai folle amoureuse, avec qui je me marierais. Aujourd’hui quand j’imagine l’homme avec qui je me marierai je l’imagine toujours beau, riche et intelligent mais plus pour vivre un grand amour avec mais plutôt pour offrir une belle vie à mon enfant. Pour que mon enfant soit beau intelligent et puisse vivre dans le luxe. Si je ne trouve pas d’homme beau riche et intelligent (ce qui est fort probable) Je pourrais toujours me trouver un homme juste riche et j’aurais un enfant avec mon amant qui lui sera beau, et je m’occuperai personnellement de l’éducation intellectuelle de mon enfant pour en faire quelqu’un de parfait. Quelqu’un d’envié de tout le monde, j’ai peut-être trop d’ambition mais je ferais tout ce qui est en mon possible pour offrir une belle vie à mon fils ou ma fille. C’est ma nouvelle priorité, je ne cherche plus un prince charmant mais un mâle reproducteur. J’ai entendu dire que beaucoup de jeunes filles faisaient des études de médecine pour rencontrer un homme avec qui se marier. * Lilith observe le beau rouquin ouvrir la porte et étire ses lèvres en un charmant sourire quand il l’invite à entrer en première. Bien évidement le lien entre appartement et chambre à coucher lui est venue immédiatement à l’esprit. A peine entrée les immenses bibliothèques attirent son attention, impressionné et attirée par le nombre de livre, la jeune femme ne remarque pas tout de suite l’aspect sombre de la pièce et encore moins la peau d’ours sur laquelle elle marchait. *A-t-il vraiment lu tous ces livres ?*Après avoir rapidement parcourut des yeux les rangées de livres son regard se pose sur le bureau puis sur les miroirs encadrant la porte et se recoiffe brièvement. Son visage blêmit alors qu’elle voit dans le reflet sur quoi elle se tient, dans un pas vif qui ressemble plutôt à un bond, Lilith quitte le tapis pour marcher sur le sol. Un désagréable frisson parcourt son dos en remarquant toutes les fourrures et trophées de chasse mais garde son calme et le suit dans la pièce suivante. Cette fois-ci elle évite avec soins les deux tapis et ensuite occultes tous ces souvenirs de chasse pour observer le reste. *Se sont tous des animaux en voie de disparition * Lilith envoi à Allister un faible regard de désapprobation sans être sûre qu’il l’ait remarqué. Maintenant son attention se porte sur le lit et ses joues récupèrent leur teinte rouge à l’idée de ce qu’elle pourrait faire avec lui. Elle chasse les images qui lui viennent à l’esprit et se rend sur le balcon. La jeune femme lui sourit lorsqu’il vient la rejoindre. " Et bien… Le menu du chasseur me convient parfaitement… ; son regard se pose brièvement sur la fourrure de Tigre ; sauf si vous êtes le chasseur en question… Je dois avouer que je ne suis pas emballée à l’idée de manger du tigre, du crocodile, serpent….’’ Lilith lui envoi un faible sourire amusé puis regarde les cigarette qu’il lui présent plus lèvre une regard intéressé vers lui quand il parle de champagne, son sourire est maintenant délicieux ce qui rend les lèvres de la résidente d’autant plus appétissantes. " Je préfère une coupe de champagne " Voilà une boisson à le quelle elle n’a jamais eu l’occasion de gouter.
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| | Sujet: Re: Addiction [PV Allister McGaughn] Dim 22 Aoû 2010 - 12:34 | |
| Allister ne manqua pas de remarquer que Lilith semblait mal à l'aise avec ses trophées de chasse, ce qui lui arracha un petit rire étouffé. Une protectrice de la nature ? Elle n'avait qu'elle-même à blâmer, puisque c'était elle qui avait voulu aller dans les appartements du Sous-Directeur, sans savoir qu'ils étaient autant porteurs de mort. Le petit bond qu'elle avait fait pour éviter de demeurer sur le tapis était en effet charmant par son ingénuité, mais elle perdait de ce fait quelques points : Gabriela avait participé à plusieurs safaris avec son époux – et d'ailleurs, la tenue de chasse lui seyait extrêmement bien – et était aussi bonne tireuse que le roux. Bon, il fallait qu'il cesse de rapporter tout à Gabriela, sinon on finirait par lui dire qu'il était vraiment amoureux. Mais il ne s'agissait pas de ça : son épouse était juste la femme idéale en tous points pour lui, c'était tout, point. Et le regard de désapprobation que lui jetait son invitée lui était bien égal en ce moment : il aimait trop la chasse et les trophées pour cesser un jour cette activité si amusante et délicieuse. Le léger rougissement de la jeune fille en avisant le lit, cependant, amusa le Sous-Directeur.
« Et bien… Le menu du chasseur me convient parfaitement… sauf si vous êtes le chasseur en question… Je dois avouer que je ne suis pas emballée à l’idée de manger du tigre, du crocodile, serpent…. »
Allister laissa libre cours à une hilarité légère qui le prit à cet instant. Certes, il avait déjà goûté à la viande de ces bestioles-là mais seulement pour de grandes occasions, en présences d'autres initiés de son genre. Ce n'était pas un mets qu'il partagerait avec une simple conquête, aussi délicieuse soit-elle.
« Ne vous inquiétez pas, Lilith, les mets auxquels je pensais sont plus conventionnels. »
Elle lui indiqua ensuite s préférence pour le champagne. Il la laissa seule sur le balcon et rentra. Se saisissant de l'interphone qui le liait à son cuisinier personnel, il appela. On ne tarda pas à répondre.
« - Arsène, un menu du chasseur, le plus rapidement possible. Quelque chose comme un pâté de perdrix en entrée, du civet de lapin comme plat principal, une assiette de fromages et le dessert à ta guise, tout comme les accompagnements. Apporte-moi aussi un Bordeaux. Et une bouteille de champagne si cela se prête au dessert, je n'en ai ici qu'une. - … - Tu monteras les plats toi-même dans ce cas, t'attends-tu vraiment à ce que je vienne les chercher juste parce que Madame Samovar est clouée au lit ? - … - Cela m'est égal, mais je doute que ma secrétaire se plie à telle tâche. À ton gré. »
Là-dessus, il raccrocha l'interphone en poussant un soupir. Sa nourrice commençait à se faire vieille et elle n'était plus aussi rouste qu'auparavant. Qu'à cela ne tienne, Arsène saurait se débrouiller.
Se dirigeant vers le mini-bar, il en sortit une bouteille de champagne. De l'autre main, il sortit de flûtes dans le cristal le plus beau et le plus fin, ciselé légèrement avec des entrelacs de peinture d'or. Posant le tout sur la table, il ouvrit la bouteille sans heurt et sans débordement, remplit les deux verres en s'y prenant à plusieurs fois pour que la mousse ne déborde pas, puis rejoignit son invitée sur le balcon et lui tendit un verre, après avoir fermé la porte afin que la fumée de sa cigarette ne pénètre pas.
« À qui ou à quoi voulez-vous portez votre toast ce soir, ma chère Lilth ? »
Il regarda un instant les bulles dorées danser dans le verre. Le champagne était une boisson qu'il affectionnait. Il se demanda un instant si Lilith avait déjà eu le privilège d'en goûter. Peut-être pas. Quand on vient des bas quartiers on préfère les alcools forts et peu chers qui enivrent vite, aux alcools de qualité et de goût. Cependant, contrairement à ce qu'on pouvait croire, le champagne faisait rapidement tourner la tête, parce que, du fait des bulles, l'alcool montait plus vite (une explication de la force du vodka-coca).
En attendant qu'elle se décide, il avait posé son verre sur la rambarde et sorti une cigarette de son étui en or, qu'il porta à sa bouche et alluma avec son briquet assorti, ciselé avec doigté et grâce. Il prit une grande bouffée qu'il recracha vers le ciel, afin de ne pas incommoder la Résidente. |
| | Sujet: Re: Addiction [PV Allister McGaughn] Mer 25 Aoû 2010 - 22:09 | |
| Pour Lilith, la différence est une chose indispensable dans une relation quel qu’elle soit. Jamais elle ne pourrait supporter quelqu’un en tout point semblable avec elle. Une conversation est toujours plus intéressante si les avis divergent. Souvent les couples se forment suite à une découverte de nombreux points en commun. Lilith trouve ça ridicule, un tel couple ne peut tenir, il faut de la liberté dans un couple, il faut pourvoir faire des choses chacun de son côté. Dans une amitié aussi, avoir trop de similarité est anti constructif. Donc même si la jeune femme désapprouve la chasse au lion, ses sentiments envers Allister ne sont en rien différents. Elle peut même comprendre qu’il puisse trouver la casse aux fauves excitante. Il faut dire qu’un chasseur de lion comparé à un chasseur de poules faisanes, inutile de préciser le quel est le plus intéressant… D’ailleurs si ces animaux n’étaient pas en vois de disparition, Lilith n’y aurait vu aucun inconvénient. Mais les félins font partie de ses animaux préférés, et le fait de savoir qu’ils disparaissent peu à peu la rend quelque peu furieuse vis-à-vis des braconniers. Mais de toute façon, Lilith n’a pas la prétention de se dire qu’elle pourrait changer le sous-directeur… De plus qui est-elle pour lui faire la remarque ? Juste une petite chose bien amusante pour passer le temps. Cela fait quelques années qu’elle s’est mis en tête que les hommes ne considéraient les femmes que sous cet angle (mis à part quelques exceptions bien sûr). L’hilarité de l’homme suite à sa réflexion sur le chasseur a pour effet de réchauffer le cœur de Lilith, elle aime beaucoup le voir rire, se moquant complètement de savoir si il pensait qu’elle était sérieuse ou non. Sans le quitter du regard alors qu’il se rend à l’intérieur afin de passer la commande pour le repas, la jeune fille se met à rêvasser. La chose que Lilith apprécie le plus dans le physique de sous-directeur c’est sa carrure : ses larges épaules, son dos puissant, un dos qui doit être magnifique marqué de griffes. Elle l’imagine habillé d’une chemise blanche trempée et ouverte sur un torse magnifiquement sculpté, le pantalon juste détaché du bouton, les pies nu. Malgré toutes les choses qu’elle avait déjà pu faire, la jeune fille trouve que son imagination va trop loin. Lilith est loin d’être naïve mais elle a du mal à imaginer Allister avoir envie d’aller plus lois qu’un repas avec elle. Sans doute parce qu’il semble trop parfait pour s’intéresser à une fille immature qui sort tout juste de l’adolescence, alors qu’il doit avoir un nombre de femmes incalculable à ses pieds. Des femmes sans doute beaucoup plus belle (bien qu’elle ne doute absolument pas de son charme) et surtout plus fortunée, des femmes qu’il ne doit sans doute pas avoir besoin d’entretenir. Des femmes qui auraient les moyens de lui rendre la pareil quand il leur offre des repas dans des restaurent très chic. Il faut dire que c’est une chose qui met Lilith mal à l’aise, le faite qu’il lui offre ces choses qu’elle ne pourrait jamais s’offrir elle-même. Peut-être pourrait-elle devenir une veuve noire ? Elle a déjà souvent pensé à cette possibilité : se marier avec des milliardaires en fin de vie, égailler leurs dernier jours et les « aider » à en finir pour recevoir leur héritage. Avoir des enfants avec des amants séduisants… Et marié, leur menacer de tout révéler à leur femme et leur demander une pension généreuse en échange de son silence. Mais la mémoire de son père l’empêche de l’envisager sérieusement. Lilith se dit qu’elle doit paraître bien futile. Une fois Allister de retour, la jeune fille retrouve son sourire et prend le verre avec délicatesse. "Merci beaucoup…" En levant le verre à la hauteur de ses yeux elle regarde les bulles monter les unes après les autres en un mince filet plutôt élégant. Elle fait tourner le verre dans sa main suivant les entrelacs dorés. "Le verre est magnifique…"Elle n’a effectivement jamais gouté à cette boisson pourtant elle avait appris à apprécier les bon alcools, elle est d’ailleurs plus ou moins douée en œnologie. Elle ne se fait pas facilement avoir par les mauvais spiritueux de basse qualité, autant ne pas en boire si les meilleurs coutent chère. Un toaste ? A quoi pourrait-elle bien porter un toaste ? C’est une chose pour la quelle elle n’a absolument pas d’idée… "A notre premier dîner ensemble dans vos appartements ?" Lilith lui lance un regard interrogateur et maladroit pour voir si cela lui convient, trouvant sa proposition ridicule mais croisant pourtant les doigts pour qu’il ne pense pas pareillement, et qu’elle n’ait pas à en chercher une autre…
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| | Sujet: Re: Addiction [PV Allister McGaughn] Sam 11 Sep 2010 - 23:45 | |
| [Désolée pour le retard u_u La rentrée, toussa... Du coup, je serai encore moins rapide é_è En plus je manque un peu d'inspiration avec Al en ce moment, donc ça va être assez court...]
La jeune fille le remercia et leva le verre au niveau de ses yeux, curieuse. De toute évidence, elle goûtait ce nectar pour la première fois. Allister étira ses fines lèvres en un sourire amusé. Il prit une bouffée de tabac, conscient que sa fumée gâtait l'arôme des alcools de qualité comme le champagne et le vin. Mais ça lui était égal, il avait besoin de sa déesse Nicotine, la seule qu'il vénère, et dont il se reconnaisse dépendant sans honte.
« Le verre est magnifique. » complimenta-t-elle le Sous-Directeur qui prit une gorgée pour masquer son amusement grandissant. Quelle ingénue ! Mais certes, il ne pouvait lui en tenir rancoeur, elle ne venait pas d'un milieu aussi élevé que le sien, que savait-elle de la haute société et de la beauté qui y régnait – comme du mauvais goût qu'on pouvait aussi y trouver. Mais elle avait raison, ce verre était de haute qualité, et elle montrait qu'elle avait du goût en en reconnaissant l'harmonie.
"A notre premier dîner ensemble dans vos appartements ?" proposa-t-elle timidement. Allister reposa son verre sur la rambarde, agréablement surpris par la suggestion. On lui avait souvent fait hypocritement le coup de « à Teens », ou « à vous » ou encore « à la Directrice », mais l'idée de la jeune fille était ravissante et délicieuse. Et honnête, pour être tout à fait correct.
« À notre premier dîner ensemble dans mes appartements. » répéta-t-il et cogna légèrement son verre contre celui de la Résidente avant d'en prendre une gorgée. Ils étaient plusieurs fois allés ensemble au Restaurant, le Sous-Directeur appréciant la conversation de la jeune femme, mais il était vrai que cette fois, la teneur de leur soirée allait sans doute différer un peu des précédents. Apparemment, Lilith en avait marre des mots.
À ce moment-là, on frappa à la porte de communication entre le bureau et la chambre, et on entra sans attendre de permission. Arsène, bien évidemment, le cuisinier si cher à Allister.
« Voilà l'entrée, Al... Monsieur le Sous-Directeur. » se corrigea l'impertinent, se souvenant un peu trop tard que le roux partageait son dîner avec une invitée. « J'apporte le plat principal dans dix minutes. » ajouta-t-il après avoir déposé les deux assiettes sur la table, ainsi qu'une bouteille de vin rouge qu'il avait apportée, négligemment coincée sous son bras. Avec un petit salut insolent, il s'en fut.
Allister appréciait beaucoup son cuisinier et meilleur ami, mais nettement moins son insolence et sa familiarité. Il n'y pouvait malheureusement rien faire, bien qu'il ait essayé, durant leurs longues années d'amitié. Il écrasa sa cigarette dans le cendrier prévu à cet effet, attendit quelques secondes que tout reste de fumée ait disparu, puis ouvrit la porte du balcon et entra dans son salon, le verre de champagne toujours à la main.
Il tira l'une des chaises en arrière, et proposa à Lilith de s'assoir, puis s'assit lui-même en face d'elle. Dans les assiettes, faute du pâté qu'Allister avait commandé, se trouvaient des petites salades aux gésiers de canard, savamment disposées, et recouvertes d'un peu de vinaigrette. Le Sous-Directeur finit son verre de champagne et ouvrit la bouteille de Bordeaux à l'aide d'un tire-bouchon dont la poignée était en ivoire ciselée. Sans attendre, il se servit et goûta le vin, comme on le fait en bonne compagnie – il n'allait pas verser un vin bouchonné à son invitée – puis, ayant jugé que le goût était satisfaisant, il remplit le verre à vin à gros ventre de la jeune femme, en cristal, également, comme les flûtes de champagne, mais de facture moins noble.
« Bon appétit ! » |
| | Sujet: Re: Addiction [PV Allister McGaughn] Sam 25 Sep 2010 - 20:58 | |
| En effet Lilith est bien moins loquasse ; Sans doute est-ce à cause du contexte différent, du faite qu’elle se trouve dans ses appartements et que l’issue de la soirée débouchera très certainement sur un moment qu’elle attend depuis un quelques temps. Lilith se sent beaucoup moins sûre d’elle, pourtant elle s’est imaginée cette soirée tellement de fois. La jeune femme boit une gorgée de son verre après avoir trinqué. Tout de même surprise que son idée lui plaise. Ce champagne est vraiment excellent, Lilith pousse un petit gémissement appréciateur sans pouvoir le retenir ce qui la fait rougir. Elle a l’impression que ce simple gémissement creuse un peu plus le fossé qui les sépare. Ils vivent dans deux mondes différents, qui sont totalement inconnus l’un à l’autre. Lilith a du mal à imaginer Allister vivre dans la pauvreté et la retenue. Elle l’imagine naitre dans des draps de soies, manger depuis toujours avec des couverts en argent,… Jamais Allister ne peut avoir vécu dans le besoin. Il y a très peu de chose certaines dans l’esprit de la jeune fille mais cela en est une. Son verre est à peine entamé que la porte d’entrée de l’appartement s’ouvre sur le cuisinier personnel du sous-directeur. Lilith le regarde avec un sourire amusé, sa simple venue réussit à lui remonter le moral. Le fossé semble finalement insignifiant, sa façon de parler au sous-directeur prouve que leur relation est plus que professionnelle, pourtant son tatouage, sa façon de se tenir, toutes sortes de détails montrent que les deux hommes sont très différents. Lilith lui envoi un sourire doux avant qu’il ne s’en aille et suit Allister au salon son verre à la main. La jeune fille le remercie en s’installant sur la chaise qu’il a tirée pour elle et pose son verre sur la table. La résidente observe chaque geste du sous-directeur tout en sirotant son verre. Une fois son verre de Champagne terminé Lilith porte son attention sur l’assiette qui a l’air bien appétissante, mais elle n’ose pas encore y toucher. Le faite qu’il se serve en premier ne l’étonne pas du tout. Contrairement au champagne, le vin est un domaine très familier à Lilith. Elle prend son verre et goute au vin. « Ah ! Il est vraiment délicieux ! » Lors de leurs derniers repas ensemble, Lilith lui avait bien montré qu’elle s’y connaissait donc il sait parfaitement qu’elle ne dit pas ça à la légère. « Bon appétit ! »La jeune femme le regarde en souriant et attend qu’il commence à manger pour y gouter à son tour, elle porte la fourchette à ses lèvres proprement. « Mmh… » Lilith n’ose pas demander ce que c’est pour ne pas montrer une nouvelle fois à quel point elle ne connait pas son monde à lui. Elle n’a jamais eu l’occasion de gouter au gésier avant, les fois ou elle allait au restaurant c’était pour aller au chinois ou à l’italien du coin. [désolée pour le retard u_u moi aussi je suis en panne d'inspiration ces dernier temps... en plus mon texte est tout petit...]
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| | Addiction [PV Allister McGaughn] | |
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