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Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV]

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Lucy Cantarella
Lucy Cantarella

Résidente
Modérateen
Résidente♥ Modérateen


Une mèche de couleur sur une tignasse brune-rousse, des yeux vairons verts et ambre, un sucette ou deux à la bouche, un balafre et un air de sale gosse vandale ? Ouais, c'est Lulu.
Je ne sais plus qui je suis.
Féminin Play with friends is funny ! Bad Day

Surnom Surnom : Lulu Lu Lune Rabbit Rab'
Âge du Perso Âge du Perso : 18 ans
Orientation Orientation : Hétérosexuelle
Admission Admission : 17th August 2009
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Retirée

Teen's Teen's : 9523

Age Age : 29
Messages Messages : 3058
Jeux +16 Jeux +16 : Oui
Disponibilité Disponibilité : 2 passages par semaine minimum.

RP' RP' : Rps de Lulu :
Arrivée
Tendance à chercher la merde
Relations familiales.... Et vestimentaires.
Tendance à faire des blagues stupides
Intérêt psychanalytique nul
Liens avec le passé
Amitié féminine
Angoisses
Les bonnes manières
Toujour sociable et ouvert
Les souvenirs comme les œufs : faut les batture pour que ça prenne forme
Tendence à être aimable
Bien manger, leçon 1
Adotpion d'une boule de poils
Lapin
Dessinez c'est gagné
Ambiance festive
Eau de javelle
Lies et les conneries
Service d'accueil
Admiration pour les mères
Service d'accueil pour camé, bonjour


Réservations :
[*]You ?[/list]

MEDAILLES MEDAILLES : Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Art Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 5 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 9 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 6 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 10 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Graph Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Gift Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 4 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Tourdewin Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Gold Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 3 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 11 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Rfef Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Ecrit Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Addicted Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Toxic Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Chatbox Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Gamer2

SECTES SECTES : Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Bhhj
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MessageSujet: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyMar 22 Déc 2009 - 17:12

2 Janvier 2010.

Je me tiens dans le cadre d'une porte.

22 heures, 58 minutes et 43 secondes.

Je crois qu'il vaut mieux que je referme la porte. Tout de suite.

Les festivités sont terminé, malgré que l'odeur de l'alcool et de la fumé hante encore les couloirs.

En fait j'aurais surement jamais du venir. Non j'aurai même pas du venir au monde.

Dans quelques jours c'est l'anniversaire de Fox. Il va avoir dix-huit ans.

Pourquoi je n'arrive simplement pas à détourner les yeux et à me mettre à courir, le plus vite et le plus loin possible ?

Je m'étais tint les cheveux d'une nouvelle couleur. Et j'avais dégagé mon œil aussi. Les couleurs allaient vraiment pas ensemble, mais je m'en foutais un peu.

Je pensais pas que ça ferrais si mal. C'est pas comme si on s'était promis quoi que ce soit.

Je voulais savoir quel genre de cadeau je pourrais lui offrir. Je ne sais pas pourquoi, mais j'étais vraiment impatient de le voir.

Mais c'est juste que peut importe comment je le tourne dans ma tête ...

Je pensais qu'on allait juste passé un petit moment à rigoler, et puis que je serait reparti sans histoire. je pensais aussi qu'il aurait été content de voir ma mèche derrière mon oreille, de voir mon œil qu'il semblait être le seul sur Terre à aimer.

Je m'étais jamais imaginé que ça se passerai comme ça.

Et puis il aurait été heureux, j'espérais. Il m'aurais sourit, et je me serai senti bien, comme toutes les autres fois.

Surtout pas avec Cette personne là à ses côté.

Comme toujours. Toujours. Toujours comme ça.

Il faut croire que Lucy est encore là. Je crois tout et n'importe quoi, je m'envole avec quelqu'un, je crois que j'ai des ailes et finalement on me lâche et je tombe.

Toujours comme ça.

Je tombe. Et je sens que dans trois seconde, je vais m'écraser.
















Trois heure plus tôt. Lulu avait sa bombe de couleur dans les main : sa mèche était décoloré, toute blonde. Un coup de spray et elle serait de nouveau comme neuve. Et coup d'eau, de sèche cheveux, et la voilà.

Bleu clair. Cette fois-ci, ce serait bleu clair.

Sans le miroir, pendant qu'il se coupait les cheveux, lu se surpris à sourire. À sourire, comme un idiot, j'entends. Et puis une fois tous les coups de ciseaux bien placé donnés, il avait de nouveau les cheveux bien cours, sauf sa mèche : sa mèche, il hésita à la mettre plus courte. Mais finalement, elle était bien comme ça. et puis Plus courte, elle ne tiendrait pas derrière son oreille. Oui, Il fallait qu'elle puisse se tenir sagement là, pour ne pas cacher son œil de chat qui, jour après jour, devenait de plus en plus rayonnant. Aussi rayonnant que son sourire plein de naïveté. Luca, où es-tu ? Toi et ton air boudeur, ton manque singulier de civilité, ton "j'emmerde cette putain de vie et elle me le rend bien" ? Où es-tu passé ? Qui est-ce que nous avons devant nos yeux ?

C'est Lulu. Peut-être Lucy qui sait.

Après avoir trainé et dessiné toute la soirée, il avait envie d'aller voir Rose pour lui montrer sa mèche bleu. C'est elle qui avait dit bleu. Mais pas bleu clair. Elle aimait bien le violet il parait. Mais il y avait une personne qui devait la voir avant tout le monde : c'était Fox.

Pourquoi lui avant même Rose ? Il ne savait pas trop pourquoi. Il voulait le la lui montrer à lui. Lui d'abord. Il voulait lui montrer son œil. Il voulait qu'il le regarde, qu'il ne voit que ça. Mais aller le voir sans raison ? Non, ce serait bien trop embarrassant. Alors comme son anniversaire approchait à grand pas, il avait décidé que ce serait pour ça. Il avait attendu un peu, parce qu'il savait que Liam était un oiseau de nuit. Il ne rentrerai dans sa chambre que très tard, et puis il ne dormirai surement pas avant une heure du mat. Alors ce serait bête de croiser ses colocs sans le voir. Il ne voulait pas se retrouver comme un idiot devant des inconnus sans pouvoir dire quelque chose au renard.

Et puis il attendis encore. Encore. Toujours le sourire au lèvres. Il n'arrivait pas à le défaire, ce sourire. Il était là, il persistait. Pourtant il y avait tant de chose pour pleurer ou se mettre en colère, et si peu pour sourire. Une seule chose pour sourire en fait.

Au bout d'un moment, alors qu'il se faisait déjà tard, il décida de sortir de la chambre. Chambre vide. Comme d'habitude, le lit de Kyllian était vide.

Il s'arrêta un instant. Andrews, la pute, Barbie. Il était toujours dans les draps de quelqu'un d'autre lui. Parfois il se demandait de ce qu'il faisait du fric qu'il arrivait à avoir, et surtout où est ce que ses clients trouvait la thune pour le payer. Lulu avait fini par se faire à l'idée d'avoir un prostitué dans son dortoir. Après tout il n'était pas là souvent. Il faisait ce qui lui chantait. Et tant mieux d'un certain côté. Lu n'aimait pas beaucoup Kyllian. Sans aucune raison apparente. La seule qui était à peu près plausible et qui était encore vraiment loin de le justifié, c'était qu'il soit sorti avec Ray et Wolfram. Ray, le premier Rush de Luca. La première personne qu'il avait rencontré ici. Qui l'avait empêché de sauté par la fenêtre, qui l'avait pris dans ses bras alors qu'il se débattait comme un diable pour crier à quel point li détestait d'avance cet endroit. Son premier point d'accroche. La première personne qui ait un tant soit peu fait attention à lui à son arrivé.

Wolfram ? Oh non. Enfin il le trouvait sympa. Mais voilà, il n'avais jamais pris le temps de lui parler franchement. Mais c'est clair qu'il le trouvait cool. Il avait faillit se teindre les cheveux en blanc à cause de lui. Mais Wolfram était sorti avec la pute. Et Wolfram ne l'avais jamais regardé, même pas en temps que colocataire. Alors finalement non. Illogique hein ? Mais bon. Il y a des connections qui se font parfois dans le cerveau du gamin format allumette qu'on ne peut pas vraiment expliquer.

C'est justement parce qu'il ne trouvait pas de véritable raison de le haïr à part de choses futiles que Lu se mettait en colère contre lui-même. Il ne pouvait pas apprécier ce mec. Et ça juste parce qu'il avait l'impression qu'il attirait mieux tout le monde sans jamais être fier. Il se trainait dans la bassesse, et pourtant, il avait le monde à ses pieds.

Mais ça n'avait aucune importance n'est-ce pas ? De toute manière, il ne le voyait jamais. Et il ne le verrai sans doute pas aujourd'hui non plus.

Alors Lu avait simplement détourné le regard du coin où devrait dormir son colocataire fantôme, et puis il avait fermé la porte derrière lui, pour aller dans le couloir en marchant presque joyeusement, ne cessant jamais de passer sa main dans sa mèche pour dégagé son œil. Un grand sourire collé au visage. Et puis on arrive à la bonne porte au sautillant pratiquement, et on tend la main vers la poignée.


J'aurais mieux fait de ne jamais touché cette poignée.


Un cliquetis grinçant, puis on ouvre impatient.

Et lorsque nos yeux tombent sur deux personnes dont on ne veut plus reconnaitre le visage, on ne s'arrête pas de sourire. Un sourire qui se crispe. Des idées qui se bouscules, et puis, et puis.

Le noir. Une petite boule noire, lourde, qui grossis et se laisse aller de tout son poids dans notre poitrine. C'est douloureux, comme une perle qui perce vos poumons et tente de se loger au milieu de notre cœur.


Je ne pensais pas.

Si ça se trouve il l'a payé.
Non, il peut pas. Il à trop de mla à se payer sa drogue, pourquoi il dépenserait chez lui ?
Pourquoi Andrews alors ?

Je ne pensais pas.

Alors comment ça se fait qu'il sont tout les deux là, dans le lit de Liam ?

Je ne pensais vraiment pas que ça ferai si mal.

Je peux même pas coucher avec lui. C'est pour ça que je lui ait dit "traine avec qui tu veux". Parce ce que de toute manière, il a une vie aussi. Il aime peut-être autant le sexe que la drogue. Qu'est-ce que ça peut me faire ?

Je pensais pas que je me sentirai si mal en le voyant embrasser quelqu'un d'autre.

Et puis ça peut être avec n'importe qui, et peut-être qu'en fait ...

Je pensais surtout pas avec lui.

Je vois mal Andrews le faire gratis mais bon, peut-être que si ? Peut-être qu'ils se voient pour la première fois, et puis en plus même ça changerai rien si c'était pas le première fois. Fox peut le faire avec qui il veut, c'était ça le contrat.

J'ai pensé que tant qu'il resterai avec moi et qu'il agirai comme lui-même en étant unique ...

Il n'y a rien d'anormal. Je vais juste partir et le revoir une autre fois. Je repasserai plus tard et si ça me fait comme avec Jordan, et bien je dirai que ce sera la faute de Barbie, et je le regarderai plus en face, lui. Je l'ai jamais regardé en face alors qu'est-ce que ça change ? Et je me forcerai bien, c'est pas gênant, allez, c'est pas gênant ! Ça changera rien, je savais de toute manière qu'il faisait ce genre de trucs.

... Il ne me rappellerai jamais les autres.

Alors maintenant je vais fermer la porte, et puis on va s'en aller, et je vais dormir, et ...

Tant qu'il était unique pour moi, je serais capable de le dissocier des autres.

Et Si Kyllian rentre, et bien je lui parlerai pas, comme d'habitude. Et demain j'irai voir Fox pour lui montrer ma mèche, et je lui demanderai ce qu'il veut pour son anniversaire, voilà.

Mais maintenant je commence à me demander ...

Aller, je ferme la porte, en gardant le sourire. Sourire, t'as fais ça toute la journée, alors un de plus ou de moins !

Si tout ce que je fais n'est voué à l'échec.

Je vais fermer cette putain de porte et partir, voilà.

Car peut importe à quel point j'essaye de garder les gens près de moi ...

Saleté de jambe, c'est pas le moment de trembler, c'est pas le moment d'avoir mal ! Allez on se bouge, on part, maintenant, et même que ma main va lâcher la poignée.

Ils sont tous des chats. Des chats avec qui vous croyez avoir échangés vos yeux, mais qui s'en vont du jour au lendemain par pur esprit d'indépendance. Après vous avoir rendu dépendant de lui, évidement.

C'est pas le moment d'avoir mal, ça fait un bout que cette étagère t'es tombé dessus, saleté de genoux.

Tous des personnes que vous chérissiez du fond du cœur, que vous avez laisser vous embarquer dans la galère et qui vous y laisse avec une jambe coincée sous deux tonnes de métal.

C'est pas le moment de bleuir saleté de main, je sais que tu t'es fait mordre, mais c'est bon maintenant, t'es guérie, tu peut tenir une bombe à peinture, alors pourquoi tu pourrait pas lâcher une poignée de porte ?

Je n'aurais pas du venir. Je n'aurais pas du autant laisser mon esprit s'envoler. Parce que je tombe, et dans trois petites seconde, je m'écrase.

Allez, putain, on bouge, on bouge !

Je crois que je n'ai plus la force de fuir. Tout ce que je fais est voué à voler en éclat. Ce n'est plus la peine. Je n'ai plus envie de courir.

Putain Lulu bouge tes jambes et cours avant de tomber ! Putain cours !

C'est trop tard. Je baisse les yeux. Je n'arrive plus à les regarder. Je ne veux plus les regarder. Le regarder.

Cours m*rde ! Tu t'enfonce, tu t'enfonce, Lulu alors putain de m*rde cours avant que ça te rattrape ‼

Non ... Fatiguée de courir.


Un pas en arrière. On ferme lentement la porte, sa tête se cogne contre elle dans un bruit sourd. sa jambe se plaint encore. Ses deux doigts coincé sur la poignée refusent de se décrisper. La boule devient lourde, lourde ... Respirer devient une épreuve, une épreuve qu'il n'a plus envie de franchir.

Lulu !!

Ce ... n'est plus la peine.

Luca ! Luca ! Lucy réveille toi ! Tu voulait vivre non ? Tu voulais vivre pas vrai ? Alors fais pas ça, te laisse pas embrumé !

J'ai pas d'importance pour les autres. Je suis trop jeune. Trop différent. Trop étrange avec ma cicatrice et mon œil jaune. Je refuse de grandir pour ne pas être formaté, pour ne pas me perdre, pour devenir quelqu'un"un, pas un automates parmi tous les autres.

Alors pour briller plus que tout le monde, il faut que tu vive ! Il faut que tu vive, pas que tu devienne une poupée morte !

Mais si je ne grandis pas ... Mon avis ne comptera pas. tant que je suis un enfant, je ne compte pas. Pas plus qu'un jouet.

Lucy Arrête, bouge-toi !

Si je ne compte pas ... Je serais toujours seul pas vrai ? A quoi ça sert de briller si il n'y a personne pour vous dire que vous l'avez mérité ? Pour vous dire qu'il le voit bien, qu'on brille, qu'on est différent, qu'on est meilleur ?

Non Lucy !

Si personne, ni Carmen, ni Y, ni personne d'autre ne peut me félicité une fois que je serait plus brillant qu'une étoile, alors non, c'est pas la peine de briller. Je veux ps briller dans du vide. C'est trop facile de dire qu'on brille quand il n'y a rien et qu'il fait noir.

Lu ... !

Liam ... Je pensais vraiment que toi ... J'ai cru que toi tu pensait que j'étais important. Que je valais la peine qu'on s'intéresse plus à moi qu'au reste.
J'ai vraiment cru que tu n'aurai pas besoin d'aller voir ailleurs.
Mais je suis trop petit, trop faible pour compter autant qu'un grand mec comme lui ? Ou alors c'est parce que je suis une fille ?
Je le savais bien que j'aurais pas du naître en fille. C'est trop bête. Vraiment trop bête.


Un "boum" dans le couloir et dans la chambre. Heureusement qu'il n'y a personne. Enfin, personne, à part ces trois là. On le croirai bien fout à se taper la tête contre une porte.

C'est de la faute à personne.
C'est de la faute à personne ?
C'est la faute à qui ?


Voilà, de qui c'est la faute ? De Liam ? Il a pas fait assez attention à lui ? Il aurait du voir qu'il voulait encore voler avec lui ?que maintenant il n'y croyait plus, que maintenant il savait qu'il n'en était qu'un parmi d'autre ? Il aurait du calculé peut-être ?

Non. Ce n'était pas de la faute à Liam. Parce que Fox n'avait fait qu'écouter ce que Lulu lui avait dit.

"Traine avec qui tu veux"


De la faute à Kyllian alors ? Pourquoi pas ? Après tout, qu'est-ce qu'il avait à venir chercher le renard et pas quelqu'un d'autre ? C'était de la faute à Kyllian alors ? Parce qu'il aurait pu aller n'importe où ailleurs, mais non, il allait toujours chercher dans le monde de Lulu. Lulu qui lui avait rien demandé, il venait, s'incrustait, et repartait avec quelqu'un qu'il voulait garder avec lui.

Non. Il y avait pas marqué propriété privé sur tout ce Lu aimait. Ces personnes étaient libres. Kyllian était là avant lui d'ailleurs. Pour Ray, pour Wolfram. Bien avant lui. Il avait parfaitement le droit de les fréquenter. Lu n'avait rien à voir là dedans. Il n'avait rien à faire là dedans.

Lu se décala et clissa sur le mur, pour se retrouver assis dos à celui-ci, la tête dans les bras, entre les jambes.

Ce n'étais de la faute de personne. Si ce n'est de la sienne. Il n'avais pas le droit d'exiger que les gens reste dans son monde et fasse attention à lui. Et puis Lulu croyait dur comme fer qu'il n'appréciait Fox que pour les sensation que ça lui offrait. Et à la limite parce que parfois, Fox pouvait être sympathique. Mais dans sa tête, ça n'allait pas plus loin. Alors il lui fallait une raison d'être si en colère, d'être si désespéré, d'être si effondré.

Une goute d'eau salée essaye de pointer. Une seule. Elle s'échappe. Elle n'est suivit de rien ni de personne. Aucune autre larme. Elle est toute seule.

C'est l'œil ambre qui l'a pleuré.
Kyllian Andrews
Kyllian Andrews

Administrateen © Snide Bitch ♪
☼ Administrateen  ©  Snide Bitch ♪


Prince Kelly.ian ~ Like A Bitch.
Masculin Sadique

Surnom Surnom : Barbie, Kelly, Kyllie.
Âge du Perso Âge du Perso : 20 ans.
Orientation Orientation : Bisexuel
Admission Admission : 2 ans passés.
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Retirée

Teen's Teen's : 8953

Age Age : 30
Messages Messages : 2431
Jeux +16 Jeux +16 : Oui
Disponibilité Disponibilité : Week-end Principalement.

MEDAILLES MEDAILLES : Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 7 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 6 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 9 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 10 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Facebookmedaille Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 4 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 3 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Addicted Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Toxic Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 15nu9e8

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De la Photographie Du Japon De l'Art Du Rock Des Sushis Des Bonbons De la Vodka De Jack Daniel's Du Poison Des Free Hugs De Teenagers Des Films D'horreur Kyllian a volé le canard en plastique de Wendrax, ahaha ! 30STM TOUJOURS PLUS DE CHOCOLAAAAT !!! Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Bhhj Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Bhhj

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MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyMer 23 Déc 2009 - 3:54

Spoiler:

    Je me tiens dans le cadre d'une porte.
    C’était il y a quelques jours. Où notre mâle baladeur s’était fait envoyé de force voir le psychologue. Parce que oui. Kyllian avait complètement disjoncté il y a quelques jours. En faite, c’était tout juste trois jours après sa « rencontre » en profondeur avec Liam. Il ne s’en été pas rendu compte. Mais son subconscient, avait conscience justement d’un évènement affreux. D’un chamboulement sentimental au creux de cette prostituée sans pudeur ; ou presque. Et qu’il a fallut que son passé vienne le hanter, alors qu’il avait réussi à être calme depuis un moment. Ses insomnies s’étaient calmées légèrement. Il dormait. Il mangeait un peu plus. Mais des cauchemars venaient habiter ses nuits sans qu’on ne les y invite. Réalité cauchemardesque, totalement dépouilleur de fierté. Déchireur d’espoir et d’élégance. Le maintien, et l’image qu’un Homme peut se donner vole en éclat. On ne retombe que bête affolée, crispée, hystérique. Besoins bestiaux, qui plongent dans la petitesse du monde. Kyllian n’a jamais dit qu’il brillait. Où qu’il feintait la réalité. Qu’il se donnait l’image de ce qu’il n’était pas pour plaire, ou autre. Il était loin d’être superficiel, loin de dissimuler ce qu’il n’est pour être son contraire. Il ne cachait pas le fait qu’il se prostituait, au contraire, tout le monde le savait. Il ne cachait pas le fait qu’il pouvait être désagréable, violent, ou totalement antipathique. Mais de là à le juger comme une petite merde… Y avais une marge. Kyllian avait été bien éduqué, et il ne faisait que déprimer, regretter des gestes et des paroles. Il ne manquait de respect, que lorsqu’il se sentait menacé. Insulter ? Extrêmement rarement. Il préférait agir : les insultes étaient le langage des faibles. Lui, choisissait la voix de la facilité.

    En fait je n’aurais sûrement jamais dû venir.
    Venir dans cette pièce. Venir dans cet établissement. Venir au tribunal. Dans ce pays de m*rde. Venir dans ce monde de pourriture, et de m*rde absolument succulente apparemment. Il n’aurait pas été existé, des personnes auraient été heureuses. N’auraient pas perdus une maison devenue calcinée. Perdu de l’argent, un visage quasi impeccable pour une chirurgie totalement dévastatrice ! Bref. Kyllian Andrews. Petit c**. Petit délinquant, attardé, et réellement détesté par la société. Une m*rde de la société comme on disait. Ce genre de pourriture qui vit en crochet à d’autres. On ne faisait que les entasser à Teenagers. On ne les aidait pas. Au contraire. On les laisser fermenter qu’un peu plus longtemps dans leurs folies psychédéliques et sexuelles.
    Oui, Kyllian détestait le monde. Il détestait aussi ce qu’il été devenu. Il n’y avait rie à aimer dans ce qu’il été devenu, il pouvait avoir honte… Tellement honte. Un mec. Hanté par son passé. Hanté par un monstre, et des fantômes, et des ombres. Pire qu’un gosse sans sa lampe de chevet. Et puis ca allait, plus il devenait ce qu’il n’aimait pas. S’accrocher aux gens ? Il ne le faisait même plus. Il avait trop de mal. Lorsqu’il osait le faire, on le jetait comme une m*rde, lorsqu’il osait montrer la vraie partie de lui. La partie douce et fragile, tendre et attentionnée. Etonnant hein ? Jaloux, possessif, il se réveillait, c’est tout. Mais je vais vous dire un truc. Bien c**, d’ailleurs. Les gens sont des masochistes. Parce qu’ils aiment les connards. Et les connards aiment qu’on les déteste.


    Pourquoi je n'arrive simplement pas à détourner les yeux et à me mettre à courir, le plus vite et le plus loin possible ?
    Il parait que fuir rime avec lâcheté. Parfois, lorsque j’y pense je me dis qu’il faut quand même être bien courageux pour fuir. On ne se barre pas en courant, parce que ça ne sert à rien. Lorsque je vois Liam arriver vers moi, je n’arrive pas à détourner les yeux. C’est tout simplement impossible. Son image est décalquée à cette d’une muse à la masculine. C’était celui que je voulais, alors qu’il n’en savait rien. C’était celui que j’avais réussi à avoir. On sortait ensemble… Apparemment. Je ne sais pas vraiment si ca fait une différence pour Liam, entre ça et un coup d’un soir. Entre « petit ami » et délire sous carton.
    Il avait peur oui, d’avoir mal. Il s’était attaché beaucoup trop vite, quoi, c’est vrai ! Nous sommes tous d’accord !! Mais bon … Il était bien masochiste.
    J’ai envie de beaucoup de chose. Je n’arrive pas à fuir. Ahaha. Je serais bien c** de fuir mes nouveaux sentiments, et puis je ne puis les brûler aussi facilement que je peu le faire avec des preuves où une clope. Sinon la vie serait vraiment super simple.
    Moi, quand je vois Liam j’ai envie de foncer. Droit dans ses bras. Mais je me contente de sourire. Ce sourire en coin un peu amusé, en détournant légèrement le regard, parce que je sais qu’il aime bien. Parce qu’il me l’avait dis une fois, alors qu’on fumait ensemble. Mais bon … Il raconte tellement de connerie quand il est shooté, que je ne sais pas trop quoi retenir comme acquis.
    Moi… Je profite juste des moments que je peux passer avec lui. A l’embêter doucement. Lui mordiller l’oreille ou bien l’épaule. Caresser sa peau. M’endormir contre lui. Oui bon … On fais aussi des folies dans le lit. Mas j’ai peur de dire « De lui faire l’amour lorsqu’il me le demande ». Parce que… La plupart du temps il est pété – et moi avec. Et puis si ce n’est que du bon temps pour lui ? Hein ? Si moi je tombe amoureux – non en faite c’est déjà fait ça – et que je me retrouve un de ces quatre comme un c** face à lui ? Qu’un jour, j’ose lui dire que je l’aime alors que… Ce n’était que du « bon temps » ? L’horreur. Comme si je n’avais que ça à faire… Perdre une autre partie de moi, et griffonner sur mes sentiments. Dire à dieu de plus en plus à ma confiance, à mon espoir.

    Je déteste entre dire « Oui. Eh beh Kyllian y vole les gens que j’aime ». J’aime bien … Quand les gens ils me prennent vraiment pour un gros c**. Si je suis si froid, si distant, c’est justement pour ne pas m’attacher aux gens … Ils me font peur. Et lorsque j’entends ça, ça me fait sourire… De tristesse. Et j’ai envie de leur dire « Si tu veux. » Je n’ai que ça à faire. Voir avec qui tu traînes, pouffiasse, voir qui tu aimes, comme si j’étais Dieu ; omniprésent, omnipotent. Comme si j’étais ta groupie à recenser tous les noms des personnes que tu approches et auxquelles tu souris. AHAHA ! Comme si j’avais que ça à faire, m’amuser à ne m’enticher de personne que vous aimez ! MAIS BORDEL DE m*rde !!! Vous vous entendez quand vous parlez bande de grosse m*rde ? Je mettrais ça sur le compte que vous ne me connaissez pas. Parce que oui. Connaissez-moi alors vous tomberez de haut. Je suis tellement différent de l’image que je vous gerbe à la gueule pour vous faire plaisir.


    Je ne pensais pas que ça ferrait si mal. Ce n’est pas comme si on s'était promis quoi que ce soit... Pas vrai, Liam ?
    Faut que j’arrête. Vraiment. C’est tellement ignoble. Je me mutile moi-même à le regarder faire avec les autres. Parfois je me dis que je vais l’attacher à son lit, un soir, et perdre les clefs. Je viendrais le nourrit, le laver, le divertir, devenir son monde, son univers. Je divague. Je suis fou, nous sommes d’accord. Comme si je pouvais me permettre une telle chose. Ca serait le rêve ! Oublier mon égoïsme, ma jalousie qui croît un peu plus chaque jour lorsque je vois ce gros c** de Liam s’approcher d’autrui. Je me fais pitié. J’ai l’impression de sortir d’un roman à l’eau de rose pour nana, ce genre de roman à chier, à finir dans le feu de cheminée. Bon, la prochaine fois, promis, c’est pas le roman, mais moi qu’on y envoit ! AU BUCHER ! YEEAAAH ! Plus de pute, plus de drogue. Oh c**, le pied. Je serais tranquille. Idée à approfondir. Note pour moi-même ; trouver une manière de mourir excellente. Pas trop longue surtout.

    Actuellement, avant l’arrivée de Lucy
    Kellian releva la tête, alors qu’il se trouvait dans ses bras une masse chaude. Les rayons du soleil s’était faufilés dans la chambre, et avaient réchauffés leurs corps. Kyllian s’était réveillé doucement, et il observait Liam dormir encore. Il n’avait pas dormis aussi bien depuis longtemps. Pour une fois, ils avaient passés une soirée à peu prêt normale, sans finir complètement déchiré, ou shooté à la fin. Non. Deux ou trois bédot et c’est tout.
    D’humeur taquine, il glissait ses doigts lentement sur la mâchoire de son amant. Sur le bout de ses lèvres si tentatrices. Dans la courbe de son cou, sur sa gorge et son torse. Il s’amusait, sachant qu’il était tout aussi sensible endormis qu’éveillé, et ca l’amusait. Il se pencha et viens embrasser le cou de Liam, histoire de le réveiller en douceur.

    Humeurs taquines et complices partagées. Ils se battaient un peu dans le lit, alors qu’ils s’emmêlaient dans les draps. Kyllian riait, en essayant de faire des chatouilles à Liam, sur le coup totalement heureux. Il lui mordillait l’épaule alors que l’une de ses mains venait l’embêter entre ses jambes juste pour l’embêter. Il était mort de rire aux coups que pouvaient lui donner l’autre, mais pour se faire pardonner, il vient l’embrasser tendrement. Baisers qui furent intensifiés autant par l’un que par l’autre, et ce avec une certaine gourmandise. Alors que ses doigts s’étaient faufilés sous les drap, et venaient caresser le creux de la cuisse de Liam. Ohwui. Kyllian et ces jeux là, c’était plutôt le matin, en se réveillant, puis sous la douche x’3 Ahaha !

    & ce fut à ce moment-là que la porte s’ouvrit. Le baiser fut rompu, alors que Kyllian reposa simplement sa main sur la cuisse de Liam, alors qu’il tourna légèrement la tête vers la présence qui brisait ce moment si intime, si je puis dire. Il ne dit rien, alors qu’il eut un gros blanc, autant de leurs part que celle de la demoiselle.

    […]

    La porte se referma. Il eut un gros boum. Kyllian s’était déjà levé et avait enfilé un boxer – trouvé dans l’armoire de l’autre idiot – et un tee-shirt – son pyjama – au pied du lit. Il l’enfle et il sortit dehors dans le couloir pour voir si Lucy y était toujours. Il s’approcha doucement et s’agenouilla à côté de lui.

    Parce qu’au fond, Kyllian était loin d’être méchant.


    « Hey. C’est toi le bonbon énergique. T’as pas le droit de faire cette tête. »

    Il glissa ses doigts dans les cheveux de Lucy. Et essuya son unique larme.

    « Qu’est-ce qui t’arrives, Petite ? »
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MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyMer 23 Déc 2009 - 15:13

    Liam devait rêver. Ce n’était pas possible autrement… Les mains sur lui, ce rire qu’il aimait à présent comme les chats le fascinaient, son propre rire, ses lèvres si douces sur son corps et les siennes sur la peau velouté et naturellement parfumée de Kyllian… Tout, ça, il le rêvait. N’est-ce pas ? Mais Liam ne rêvait pas. Liam ne rêvait plus. Quoique ça devenait de moins en moins vrai depuis qu’il dormait avec Kyllian. Et puis, de toute façon, ce n’était pas possible de rêver depuis près d’une semaine et non-stop… A un tel point qu’il oubliait même assez souvent dans quelle période il se trouvait. Il faut dire que la drogue aussi devait aider…

    Kyllian, Kyllian et encore Kyllian. A croire que son monde ne tournait plus qu’autour de lui à présent. Mais ça n’empêchait pas Liam de voir d’autres gens, d’en rencontrer… Juste pour parler. Etrangement, depuis qu’il s’était mis avec Kyllian, il ne ressentait plus ce besoin, il n’y a pas si longtemps que ça, irrépressible d’aller voir ailleurs, à chaque foie et plusieurs fois par jour. Liam était un obsédé. Et un drogué. Mais s’il était comme ça, c’était uniquement pour passer le temps. Et Kyllian était arrivé. Et il avait tout chamboulé. Autant dans sa vie que dans sa tête. Pour la première fois depuis très longtemps, le renard ne s’était pas simplement attaché à quelqu’un – et pourtant, pour lui c’était déjà plus que pas mal…de s’attacher à quelqu’un – il s’y était accroché, agrippé et ne comptait pas le relâcher de sitôt. Il se faisait presque pitié… Lui qui s’était pourtant promis de ne s’attacher à personne… S’attacher aux gens, c’était prendre le risque d’être blessé. Alors, que se passait-il quand on s’accrochait à quelqu’un, et qu’on ne le relâche qu’à bout de force ? La chute n’en était plus que douloureuse. Certainement…

    Mais Liam ne pouvait pas lutter contre les forces qui le poussaient vers Kyllian, il avait même l’impression de ne pas vouloir lutter. C’était tellement…merveilleux. Oui, finalement, il allait se laisser porter par tout ça. Ce qu’il ressentait pour Kyllian, c’était un peu similaire à ce qu’il pouvait ressentir quand il prenait de la drogue. Quand il le voyait, quand il lui parlait et qu’il le touchait, que Kyllian lui parlait et le touchait, il flottait. Complètement. Parfois même, il avait l’impression que Kyllian suffirait à combler ses envies et que se droguer ne servait plus rien. Parfois…Mais uniquement quand il était shooté. Il s’interdisait ce genre de pensée quand il était clean. Arrêter la drogue, c’était impensable. Et puis, Kyllian se droguait aussi…

    Il ne se souvenait même plus comment ils avaient fini par se mettre ensemble… Enfin, le renard pensait qu’ils étaient ensembles. Après tout, ils se comportaient comme s’ils l’étaient, non ? Liam ne savait pas trop comment il était supposé se comporter, il n’était jamais sorti avec quelqu’un lui… Ou juste pour s’amuser alors… Quand il était plus jeune. Il avait voulu essayer de comprendre ce que sa mère ressentait pour son beau-père, Kylian… Tiens… Ce n’était que maintenant qu’il remarquait qu’ils avaient le même prénom… Il devait bien aimer ce prénom… Quoiqu’au départ, il ne le savait pas qu’il s’appelait comme ça. Il lui avait demandé une fois, quand il n’était pas encore trop défoncé et qu’il pouvait encore aligner une suite de mots formant une phrase un minimum logique. Et il lui avait demandé comment il s’appelait. Juste après lui avoir donné son prénom. Et bizarrement, ça ne le dérangeait pas que Kyllian l’appelle par son véritable prénom. Ca devait d’ailleurs être la seule personne qui pouvait prononcer son prénom sans lui faire faire une grimace. Au contraire… La façon que Kyllian avait de faire glisser ce mot sur ses lèvres – ô combien désirables – avait plutôt tendance à le faire frémir.

    Ce qu’il ressentait pour Kyllian ? Ah… Parlons-en de ses sentiments… Tout était flou, emmêlé, détendu, enroulé… Liam ne comprenait plus rien à ce mélange de sentiment, ces émotions qui parcouraient ses veines rien qu’en apercevant la silhouette de Kyllian au détour d’un couloir, et lorsqu’il lui envoyait ce petit sourire en coin qui lui donnait un air tellement…il ne devait pas de y avoir de mot pour décrire ce sourire… il avait l’impression que son cœur s’arrêtait brusquement, puis battait à toute vitesse avant de faire des bonds. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’était pas désagréable…

    Liam était sûr d’avoir lu quelque chose regroupant un peu tout ce qu’il ressentait quelque part. Dans un livre de sa mère. Le seul ennui, c’est que la lecture de sa mère était toujours basée sur le même thème… L’amour. Son estomac se contracta légèrement à cette idée, et le renard se dit qu’il valait mieux ne pas précipiter les choses. Si c’était vraiment le cas, il ne voulait pas le savoir. Pas pour le moment. Et le plus tard serait le mieux. Parce que Kyllian s’amusait. N’est-ce pas ? Ils n’avaient jamais parlé sentiment après tout. Et puis, il ne valait mieux pas, Liam ne comprenait pas ce genre de chose. Liam ne pouvait pas mettre un mot sur ce qu’il ressentait – ou plutôt ne le voulait pas – mais était-ce réellement important ? Après tout, les sentiments étaient faits pour être ressentis, pour être transmis par les gestes. Mais pas par les mots. Pas par l’écrit… Alors finalement, ne pas mettre de mot sur ce qu’il ressentait, c’était tout aussi bien, non ? Et au moins, il pouvait vivre pleinement cette relation, sans se poser trop de questions. Parce que des questions, il en avait forcément. Il était curieux après tout…

    Liam poussa un léger gémissement en sentant des doigts sur son cou, glisser tranquille le long de sa peau, en une caresse délicieuse. Liam se demandait s’il arriverait à se passer de ce genre de réveil… Une toute petite semaine lui avait suffit à devenir accro à ces réveils, à ses doigts glissant sur sa peau, la griffant légèrement parfois à d’autre moment, à ses lèvres sur les siennes, à cette langue dans sa bouche, à ce corps contre le sien – et parfois plus…- à cette voix. A devenir accro à Kyllian. Tout simplement. Le renard aurait dû être effrayé par tout ce qu’il ressentait. Aurait dû… Etrangement, depuis qu’il le vivait, ça lui semblait bien moins horrible de ce qu’il pensait au départ. A vrai dire, ce n’était pas horrible. Tout au contraire. Liam avait l’impression de n’avoir jamais aussi bien dormi qu’avec Kyllian. Les cernes qui le suivaient depuis près de sept ans s’étaient même légèrement atténuées et quand il se regardait dans le miroir, il avait même l’impression que ses yeux paraissaient moins vides, mais ce n’était peut-être que son imagination qui lui jouait des tours…

    Quand Liam fut totalement réveillé, bien aidé par les baisers et les caresses que Kyllian lui procurait, ils commencèrent à se taquiner, à se mordre gentiment, à se chatouiller – au plus grand désarroi de Liam qui se révélait être extrêmement chatouilleux -, à laisser traîner leurs mains là où il savait que l’autre était sensible. Et Liam lâcha un petit son étrange lorsque la main de Kyllian effleura ce qui devait être la partie la plus sensible de son anatomie. Même avant son cou… Le traître… Liam tenta de se venger en assénant des coups sur le torse de l’autre. Mais c’était bien connu, Liam était loin d’avoir une force herculéenne, et au réveil, on ne pouvait pas vraiment dire que sa force était à son apogée… Bref, la seule réaction qu’il parvint à provoquer chez son petit-ami – c’était étrange de penser à quelqu’un de cette façon, mais ce n’était franchement pas déplaisant au final – ce fut des éclats de rire… Pendant quelques secondes, le rouquin se demanda s’il devait se sentir vexé ou non – effectivement, le matin, ses neurones n’étaient pas très actifs, et ça n’avait rien à voir avec le fait qu’il se droguait…- mais les lèvres du brun s’emparèrent des siennes avant qu’il ne puisse terminer le long débat interne dans lequel il s’était plongé.

    S’il y avait bien une chose dont Liam ne pourrait jamais se lasser, c’était bien des baisers de Kyllian. Ils étaient tellement délectables… Tellement…Tout. Leurs langues se mêlaient dans une danse indescriptible. Une danse que les amants connaissaient depuis la nuit des temps et qu’ils ne se lassaient jamais de recommencer. Une danse capable de faire frissonner, gémir ou soupirer tous ceux qui la pratiquaient. Et quand les doigts se mêlaient à la partie, c’était tellement mieux… Et ça, Kyllian et Liam l’avait bien comprit.

    Et soudain, tout s’arrêta. Brusquement. Trop au goût de Liam qui poussa un petit grognement. Mais Kyllian regardait autre part… Vers la porte. Liam - curieux de nature et dans ce cas, c’était assez légitime de savoir ce qui pouvait retenir l’attention de son amant à tel point qu’il brise un moment si délicieux – tourna la tête vers la porte vit Lulu, l’air tétanisé devant la scène qui s’offrait sous ses yeux à tel point qu’il ne semblait pas capable de lâcher la poignet. Génial… Il aurait peut-être dû lui parler de Kyllian avant qu’il ne le découvre par lui-même, non ? Ou alors ce n’était que le fait de les voir tous les deux totalement nus dans un lit qui semblait le clouer sur place ?

    Puis la porte se referma. Lentement… Et Kyllian se releva aussitôt pour enfiler des affaires, n’hésitant pas à lui piquer un boxer, ce qui fit légèrement grogner le renard. Plus pour la forme qu’autre chose… Et quelque chose cogna contre la porte. Et pas doucement… Quand Liam se releva, Kyllian était déjà sorti dans le couloir, pour voir Lulu qui, semblait-il, s’était assis contre le mur. Liam enfila un boxer propre et récupéra son tee-shirt de la veille. Tee-shirt qui le moulait finalement un petit peu de trop, mais pour le moment, il s’en foutait un peu… Il n’allait pas aller fouiller dans son armoire un haut plus large – surtout qu’il ne devait pas en avoir – alors qu’il avait peut-être traumatisé Lulu… Et dire qu’il s’était déjà fait coffré pour exhibitionnisme… Mais est-ce que ça comptait quand on ne le faisait pas exprès ?

    Le renard stoppa rapidement le flot d’idées totalement stupides qui allaient bientôt déferler dans sa tête suite à cette question mentale et sortit à son tour dans le couloir désert. Ou presque, puisqu’il y avait Lulu, Kyllian et maintenant lui. Et il faisait froid… Il retint un léger frissonnement et s’approcha d’eux, ne remarquant qu’à ce moment-là que Lulu avait changé la couleur de sa mèche. Bleue claire… Ca lui allait bien…

    Liam, pensant assez naïvement que le choc de Lulu était uniquement dû à l’avoir vu nu dans son lit avec Kyllian lui lança un petit sourire avant de s’accroupir en face de lui.

    _ Tu t’es fait une nouvelle couleur… Ca donne bien.

    Et un autre sourire. C’était fou comme Liam pouvait être agréable après un réveil en règle. Ca se voyait surtout que lui n’arrivait qu’après que l’unique larme ne soit versée. D’un côté, comment était-il supposé le deviner ?

    _ C’est cool. Tu ne caches plus ton œil comme je te l’ai demandé !

    Liam, malgré tout, était conscient de la certaine tension qui régnait dans le couloir. Mais il ne comprenait pas d’où elle pouvait venir. Après tout, Lulu ne les avait que vu à poil… Ce n’était pas comme s’ils étaient en train de… Bref. Liam était assez mal à l’aise, en plus, il ne faisait pas chaud dans ce couloir et il avait été interrompu avec Kyllian. En gros, tout allait pour le mieux. Et Liam n’était, visiblement, qu’un imbécile qui ne comprenait absolument rien aux sentiments. Aussi bien qu’aux siens qu’à ceux des autres.
Lucy Cantarella
Lucy Cantarella

Résidente
Modérateen
Résidente♥ Modérateen


Une mèche de couleur sur une tignasse brune-rousse, des yeux vairons verts et ambre, un sucette ou deux à la bouche, un balafre et un air de sale gosse vandale ? Ouais, c'est Lulu.
Je ne sais plus qui je suis.
Féminin Play with friends is funny ! Bad Day

Surnom Surnom : Lulu Lu Lune Rabbit Rab'
Âge du Perso Âge du Perso : 18 ans
Orientation Orientation : Hétérosexuelle
Admission Admission : 17th August 2009
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Retirée

Teen's Teen's : 9523

Age Age : 29
Messages Messages : 3058
Jeux +16 Jeux +16 : Oui
Disponibilité Disponibilité : 2 passages par semaine minimum.

RP' RP' : Rps de Lulu :
Arrivée
Tendance à chercher la merde
Relations familiales.... Et vestimentaires.
Tendance à faire des blagues stupides
Intérêt psychanalytique nul
Liens avec le passé
Amitié féminine
Angoisses
Les bonnes manières
Toujour sociable et ouvert
Les souvenirs comme les œufs : faut les batture pour que ça prenne forme
Tendence à être aimable
Bien manger, leçon 1
Adotpion d'une boule de poils
Lapin
Dessinez c'est gagné
Ambiance festive
Eau de javelle
Lies et les conneries
Service d'accueil
Admiration pour les mères
Service d'accueil pour camé, bonjour


Réservations :
[*]You ?[/list]

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SECTES SECTES : Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Bhhj
De Teenagers des Mangas De l'Art D'écriture Des Sims Des Pâtisseries Du Théâtre Musique Musique Classique Des Bonbons De WOW De la Photographie De la Peinture Du RPG Des Chats Des Animaux Des Sucreries Des Echecs Des Fruits Des Voyages Des Jeux Vidéos De Mozilla Firefox Du Rock De la Lecture De la Playstation Des Sucettes Des Glaces De Link Des Free Hugs Des Ordinateurs

Casier Judiciaire
Avertissement: Aucun
Nombre d'Arrestations: 2
Délits Commis:
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MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyMer 23 Déc 2009 - 16:39

Lulu trembla lorsque le grand brun enfouie sa main dans ses cheveux. D'un coup, ça le révulsait vraiment. Ça le dégoutait. L'écœurait. Il fut d'autant plus écœurer lorsqu'il essaya la petite larme qui s'échappait toute seule. écœuré qu'il l'ai vu, écœuré que ce soit lui qu'il l'enlève de son visage. Par dessus son épaule, sans qu'il ne put le contrôler, il fit des yeux monstrueux à Kyllian. Vraiment horrible. Comme si rien que le fait qu'il se soit approché lui mettait tellement la haine qu'il aurait voulu le tuer sur place. Ce qui en soit était pratiquement vrai. Son œil vert avait un air qui ne lui allait pas. Le jaune lui était au summum se son caractère : Luca regretta de ne pas l'avoir caché. Il était horrible. Il devait avoir l'air horrible autant qu'il se sentait horrible en lui-même.

Il voulait étrangler Kyllian. Il voulait le tuer.


*Qu'est-ce qui me prend ? Qu'est-ce qui me prend à vous couloir ça ?*


« Hey. C’est toi le bonbon énergique. T’as pas le droit de faire cette tête. »

Ouis c'est ça. Il n'avait pas le droit de faire cette tête là. Il n'avait pas le droit. Tout simplement parce qu'il l'avait dit : "Traine avec qui tu veux". Parce qu'il avait dit que le renard pouvait faire ce qui lui chantait. Il n'avait pas le droit. Il n'avait aucun droit.

« Qu’est-ce qui t’arrives, Petite ? »

Ce qui lui arrive ? Ce qui lui arrive ? Il lui arrivait qu'il ne comprenait plus du tout pourquoi il était là, pourquoi et comment ça se faisait qu'il avait autant la haine entre les deux grand, oui les deux grand, puisqu'il avait tellement plus d'expérience et de vie que lui ! Il lui arrivait qu'il ne comprenait plus ce qu'il voulait, ce qu'il ressentait, qu'il s'était dit que oui, il tenait à Fox, mais pas de cette manière là ! Pas de la même manière qu'a Y, pas de la même manière que n'importe qui ! Parce qu'au fond de lui-même, il s'était dit que ce mec le voyait comme quelqu'un, quelqu'un qui existait, quelqu'un qui avait de l'importance ! Il y avait cru, et là maintenant, il se trouvait tellement c** de s'être cru dans le monde des Bisounours qu'il avait envie de mourir ! De mourir alors qu'il s'était persuadé jusqu'au bout que tout ce qu'il aimait chez ce mec, c'était cette foutue sensation d'envie de vivre, de bonheur à chaque fois qu'il lui prenait la main, à chaque fois qu'il posait les lèvres sur les sienne, à chaque fois qu'il collait son basin contre le sien ! Voilà ce qu'il avait ! Il n'avait rien, rien, absolument rien qu'une putain d'envie de tout défoncer pour se laisser tomber dans le vide !

Le regard de haine s'intensifia encore, si bien qu'il regretta de ne pas avoir sa mèche devant l'œil ambre : ce qu'il devait être affreux, cet œil, maintenant !

Et puis Fox arriva. Il les regarda un instant, puis il fit un grand sourire : ce sourire que Lulu avait rêvé de voir tant de fois. Maintenant, il haïssait ce regard.


_ Tu t’es fait une nouvelle couleur… Ça donne bien.

C'est quoi ce sourire ? C'est quoi ce putain de sourire ?

_ C’est cool. Tu ne caches plus ton œil comme je te l’ai demandé !

Et dans trois seconde ...

Maintenant, je m'écrase.

Luca repoussa violemment la main de Kyllian et se leva brusquement, manquant de se ramasser par terre. Il le regarda avec ces yeux : ces yeux qui lui faisait peur, rien que de les imaginez. S'il vous plait, qu'il n'y ait aucun miroir ; je ne veux pas voir mon visage.


"Toi tu m'touche pas."

Le ton était sec. Trop sec. Ça aurait été plus détendu si il avait crié. S'il il avait hurlé. Mais non. Il n'avait pas hurler, faisant monter d'un cran la pression, la fournaise qu'il y avait dans le couloir, le bouillonnement qu'il y avait en lui. Et puis la petite voix revint. Le peu de raison qui lui restait.

Allez souris ! Il t'as fait un compliment sur ta mèche. Il est content regarde ! Allez, souris et dis-lui merci. Et ça ira mieux, ça ira mieux après !

Une grimace se format sur son visage. Il voulait sourire : il voulait sourire et faire comme si tout allait bien : mais tout n'allait pas bien. Il était incapable de le dire par des mots, mais tout n'allait pas aussi bien que son vocabulaire pouvait le permettre. Son visage déformé, c'était lui-même qui voulait se forcer à sourire pour que tout ce qui se passait en lui s'arrête là.

Mais Lulu ne ment jamais. Jamais.


" ... "

Il essayait d'ouvrir la bouche, d'articuler quelque chose, mais non. Rien ne sorrait. C'était vide. Parce que Luca ne mentait jamais. Et il ne mentirai jamais. Il était incapable de mentir.

Et à présent, il n'était plus capable de se mentir à lui-même.

Il enfouie son visage dans ses mains. Paumé. Il était complètement paumé. Il ne savait plus ce qu'il voulait, ni ce qu'il valait. Il ne savait plus rien. Il implorait de l'aide, mais il ne savait pas à qui adresser sa prière : il ne savait même pas comment on priait Dieu.

Je cache plus mon oeil. Comme tu me l'a demandé. Ouais, exactement comme tu me l'a demandé. Pourquoi j'ai fais ça au fait ? Je me souvient plus. Je me souvient plus Fox, plus du tout. Fox, comment ... Comment tu t'appelles déjà ?

Voilà. Maintenant il était dingue. Il n'arrivait plus à prononcer son nom interieurement. Il le connaissait parcoeur pourtant, pour se l'être répété jour et nuit parfois, tellement il le trouvait beau. Pour un peu il l'aurait chanté parfois. Mais non, là maintant, son propre cerveau avait décider de faire le ménage tout seul, parce que sa conscience ne pouvait plus rien commander.


Non, non ! Pas son nom, je veux pas oublier son nom s'il vous plait ! Je vais sourire, je vais sourire vous allez voir, et tout redeviendra comme avant !
Sourire, oui, comme si tu en était capable. Tu ne peut pas mentir, tu ne peux plus mentir.

Mais je ne ment pas ! Il n'y a aucune raison qui m'empêche de sourire ! Tout va bien non ? Tout va parfaitement bien ! Tout est conforme à ce qu'on a dit !


Tu ne veux pas le reconnaitre, mais il t'as fait mal. Parce qu'au fond tu pensais ...

Que je pouvais être assez fort pour qu'il ne regarde que moi.

Il releva son visage de ses mains tremblantes, puis fit un pas vers l'arrière : il regarda les yeux du roux : les beaux yeux bleus qui étaient éteints. C'était son imagination ou bien il était plus brillant que la dernière fois ?

"Comme ... Tu me ... l'a demandé ... ?"

Non. je ne veux plus que tu le regarde. Ne le regarde plus, cet horrible œil d'animal rempli de haine, de désespoir, de rage, ne le regarde plus !


Ses yeux était planté dans les siens. Il ne savait plus si c'était un regard de rage ou de tristesse. Mais il y avait une chose qu'il savait. Une chose qu'il savait et qu'il le dégoûtait plus que lorsqu'Andrews lui avait mis la main dans les cheveux :

Il y avait un appel. l'appel d'un enfant qui veut que la seule personne qui se soit jamais occupé de lui revienne. Revienne tout de suite avant d'être parti au delà de son horizon, son tout petit horizon de gamin qui n'a rien compris à la vie.

Il n'y arrivait plus. Il ne pouvait plus détourner le regard. D'autre larme se précipitait à la porte de ses paupière, réclamant leur sortie. Mais la porte était fermé. Et bien fermé. Les yeux grand ouvert, Luca se refusait de pleurer. Ne pas pleurer. Ne pleurer pour rien au monde. Ah m*rde, qu'il s'en voulait de ne pas savoir ce que c'était que ce truc horrible qui grossissait dans son sien, qui lui bouffait les entrailles ! Il avait l'impression que tout son oxygène foutait le camp. Comme si il s'était vraiment jeté du haut d'une falaise et que là, il s'était éclaté contre le ol, que tout en lui se barrait de tout les côté, et que plus rien dans son corps ne pouvait plus supporter. Oui, son corps explosé sur le sol, ses membres éparpillés, et dans sa petite poitrine qui respirait encore, un rat avait décider de s'incruster pour tout toucher avec ses horribles petites pattes, pour tout bouffer avec ses horribles petites dents !


"Pourquoi ... J'ai fait ça déjà ?"

Pourquoi est-ce que j'ai fait comme tu me l'a demandé ? Pourquoi j'ai découvert cet œil de chat, cet œil de rat ? Juste pour mieux voir tes beaux yeux bleus , Tes deux saphirs, tes deux pierres précieuses morte et pourtant plus brillante à mes yeux que bien des étoiles ? Pour les voir si beaux pour quelque chose que quelqu'un d'autre que moi t'as donné ?

"Fox j'a- ... j-arrive plus à me souvenir ... !"

Son cerveau faisait le ménage avant qu'il ne puisse suivre. Tout était en train de s'embrouiller, il n'y comprenait plus rien. Il était transporté par le courant de ses pensées, transporté par des vagues de deux mètre le long d'un récif. Il n'arrivait plus à se souvenir de tout les bons moment qu'il avait pu passé avec lui. Il était en train de l'effacer. De l'effacer complètement. Effacer quelques mois de vie qui avait compté comme huit années avec Y. Pourquoi Y était-il resté alors que lui l'avait vraiment trahit ? Pourquoi Fox, qui n'avait rien fait de mal, se faisait-il effacer comme un virus ?

Sa voix montait vers les aigus. Il y avait des arrêts : respirer, avaler sa salive : ça devenait de plus en plus dur. De plus en plus dur de respirer les entrailles à l'air après une chute pareille. Une chute plus haute que la falaise, puisqu'il avait été largué depuis le ciel.

"Je ... je !"

Et puis enfin son regard se baissa, par manque de force, par manque de volonté. Il ne voulait plus les regarder : ces yeux, ces magnifiques yeux. Et d'un coup, tout revenait : tout revenait par vague : sa voix, ses humeurs changeantes, ses dents qui lui broyait les doigts, sa courses folles dans les bois, et les moments qu'il avait passé. Celui de la salle de bain aussi. Ça le brûlait : ses lèvres, son ventre, ses côtes, partout où il avait passé ses mains et ses lèvres, ça le brûlait.

Il se tut, il recula encore. Il tenta de relever la tête, mais il n'y parvint pas. Il ne réussit qu'à rencontrer le regard de Kyllian. Adrews, Barbie, la Pute.


"C'était combien ?"

De nouveau le désespoir s'enfuit. De nouveau la haine revient.

"Fox a jamais un sous sur lui. Tu lui a fait un rabais ?"

Oui, penser qu'il l'avait payé. C'était pas possible. Mais on demande juste au cas où. Juste au cas où il se faisait vraiment des films, et puis Au cas où le roux avaient juste été en manque. Oui, c'était possible. Possible puisque lui, il n'était pas un mec. Ce serait c** de coucher avec un faux mec.

Il baissa de nouveau les yeux. Il chancela et se rattrapa au mur. c'était pas bon. Pas bon du tout. Il commençait vraiment à perdre les pédales.
Kyllian Andrews
Kyllian Andrews

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Prince Kelly.ian ~ Like A Bitch.
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Surnom Surnom : Barbie, Kelly, Kyllie.
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MEDAILLES MEDAILLES : Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 7 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 6 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 9 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 10 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Facebookmedaille Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 4 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 3 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Addicted Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Toxic Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 15nu9e8

SECTES SECTES : Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Bhhj
De la Photographie Du Japon De l'Art Du Rock Des Sushis Des Bonbons De la Vodka De Jack Daniel's Du Poison Des Free Hugs De Teenagers Des Films D'horreur Kyllian a volé le canard en plastique de Wendrax, ahaha ! 30STM TOUJOURS PLUS DE CHOCOLAAAAT !!! Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Bhhj Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Bhhj

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MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyMer 23 Déc 2009 - 20:14

    Son regard haineux. Son dégoût. Sa haine. Il l’écoeurait ? Il ne l’aimait pas ? Soit… Ce fut comme une soudaine douce glaciale. Kyllian retira sa main des cheveux de la demoiselle. Il s’était même un peu éloigné, légèrement. Puis son amant était sortis et Kellian avait tourné la tête. Dévoilant un faible instant un suçon dans son cou, signé de la Corporation Fox. Mais ses cheveux longs et bruns tombèrent sur sa gorge pâle et dissimula cette trace de possession. Il l’écouta. Et puis reporta son attention sur Lucy. Il voulu se lever. Alors il fit un mouvement :

    "Toi tu m'touche pas."

    Il avait compris, je crois. Merci. Kyllian s’était stoppé dans son geste, et finalement fut rejeté violement. Bizarrement Kyllian ne bougea pas, et finit son geste. Il posa sa main sur la mur et se leva, pour s’éloigner de Lucy. C’était tellement succulent, incroyable que de goûter aux choses que pouvait lui offrir tout à coup Lucy. Jamais il ne lui avait mal parlé. Jamais il n’avait été méchant. Peut-être qu’il n’était pas vraiment enthousiaste. Peut-être que parfois il lui piquait des bonbons sans prévenir, mais il les lui rendait toujours, avec un peu plus avec. Kyllian c’était ce garçon effacé, jamais présent, mais qui pourtant en savait plus qu’on ne pourrait le croire. Il ne s’était pas laissé berné par « les déguisements » de la demoiselle. Pour lui, c’était une fille, et si ça l’amusait de se travestir c’était son problème. Mais il le gardait pour lui. Pourquoi s’amuserait-il à le crier sur le toit ? Il ne détestait pas Lucy. Et puis même. Parfois quand il rentrait et qu’il pouvait la voir dormir, et qu’il s’emmerdait – grand insomniaque qu’il était – il la dessinait. Et oui ! Et ce, sans son autorisation. Pour dire il avait beaucoup de carnet de dessin, dont l’un qui était sûrement dédié pour Lucy. Par qu’il était tombé amoureux de la petite, bien au contraire. Mais il adorait dessiner, et les gens qui dormait il trouvait que cela déggeait un charme. Et puis même. Il n’avait rein d’autre à faire, elle ne bougeait pas, elle ne râlait pas, autant en profiter.

    Mais il avait oublié. Il était répugnant et ce, à un point inimaginable, pas vrai ? Apparemment. Il ne fallait pas oublié que Kyllian tapinait, hein. Pas vrai ? C’est sûrement pour ça, non ? A croire qu’il avait la galle, ou pire encore la peste bubonique. C’était tellement plaisant de savoir qu’on été apprécié des gens. Mais bon. Ce n’était pas comme si Kyllian y mettait tout du sien pour l’être.

    Il s’était éloigné, posant son regard sur Liam. Il avait envie de retourner au chaud dans le lit, avec lui. Faire précédent, retourner en arrière, et effacer la venu de Lucy. Ou alors, revenir jusqu’à hier soir pour penser à fermer les porte à clefs. Mais peut-être que cela aurait été pire.
    Le grand brun était quasiment de dos à la demoiselle lorsqu’il ouvrit la bouche de nouveau. Pour des prononcer des choses qui blessa un peu Kyllian. Mais bon. Lulu ne pouvait pas savoir. Et puis de toute manière lorsqu’il était avec quelqu’un il se prostituait beaucoup moins. Liam n’avait pas de fric, visiblement. Faire un rabais ? Il avait envie de lui dire que ce n’était pas dans sa politique. Il avait envie de lui dire que non, bien sûr que non vu qu’il sortait avec Liam.

    Aux paroles de Lucy, Kyllian avait détourné le regard, vers le mur. Regardé légèrement vers le bas. Mais sinon rien d’autre n’avait été créé ou effacé de plus sur son visage. C’était ce genre de regard que Kyllian pouvait avoir quand on lui demandait pourquoi il ne se nourrissais pas. Il regard qu’il avait une fois envers Liam, lorsqu’il l’avait attristé un peu. Mais il n’avait dit que c’était rien. Kyllian releva le regard, redevenu comme au début. Comme le jour où Lulu dormait que Liam voulait le voir, ce jour où ce fut Kelly qui avait ouvert la porte. Distant, froid, renfermé. Sa carapace remise. Il s’avança doucement d’un pas, et se tourna un peu vers Lucy, et ne répondit qu’un simple :


    « Non. »

    Ahaha si elle pouvait savoir. Elle tomberait de haut. Mais comme l’avait deviné Kyllian, Lulu & Liam avait l’air de viens s’entendre. Alors, c’était leurs problèmes, si Liam n’avaient pas mit au courant la Miss de leur toute nouvelle relation. Plus que bien d’ailleurs. Surtout à en voir les réactions de Lucy. Il était sûr qu’elle n’avait pas été choqué de les avoirs vu nu. C’était de l’anatomie humaine. Ahaha. Son regard se posa sur Lucy, l’observant un instant, puis Liam. Bordel de m*rde. Il avait le chique qu’il s’entiche des mecs qui … C’est bon, il était pas trois fois c**. Pourquoi l’autre aurait envie de pleurer sinon ?
    Il ne le lui avait pas dit… Lui aussi avait honte ? Lui aussi avait honte de ce qu’était Kyllian ? Il allait lui dire des choses horribles comme avaient pu le faire tant de monde ? Comme John ?


    « J’ai mal au cœur. »

    Si il y avait bien une chose à savoir ? C’est que Barbie, même aussi pute soit-elle, ne se battait jamais pour obtenir ou garder quelqu’un à ses côtés. Et puis de toute manière il n’y avait pas de compétition. Mais ça, ça lui donnait envie de gerber. Une gamine de quatorze ans était amoureuse de son mec. Celui qu’il aimait. Bon okay. Son mec, et tout court, car cela ne sera sûrement jamais rien d’autre. Ce que c’étai déplaisant à savoir.

    « J’ai un goût amer dans la bouche. »

    Oppression. Il posa son regard sur Liam. Il eut un léger sourire presque… Attristé. Qu’est-ce que cela voulait dire ? En tout cas, il n’allait pas rester pour voir l’autre déglinguée gerber sa crise et ses conneries. Ils avaient des choses à se dire apparemment. Et vu qu’il n’était pas le bienvenu, hein. Autant que sa présence s’éloigne, et retourne au chaud dans le pieux, que d’observer le dégoût et la haine qu’il pouvait créer à l’intérieur de Madame la travestie. Ca faisait vraiment plaisir, de se faire jeter d’une telle manière, alors que pour une des premières fois, il avait été ni neutre, ni froid. Non. Il avait bougé son cul pour savoir si elle n’allait pas bien. Pour s’informer, la réconforter peut-être. Il avait été gentil, voilà ce qu’il avait été. Ahaha. Il ne se compliquerait plus la vie, avec les gens. Il resterait distant, froid, insensible, comme il savait si bien le faire.

    Peut-être que la rumeur du « fou furieux des cuisines » avait fait le tour le l’institut. Peut-être que les « cris de Barbie dans le bureau du psy » avait aussi fait le tour. Lui, si détaché et assuré. Être vu si faible, être vu shooté de tranquilisant par les infirmiers !

    Ahaha ! LA BONNE BLAGUE !

    Il commençait à en avoir marre. En avait plus qu’assez, mais de tout. Pourtant les gens se prenaient-ils tant la tête ? C’était énervant. Okay. Kyllian n’aimait pas se prendre la tête. Mais il ne fuyait pas le problème. Puisqu’il n’y avait pas de problème.


    « Vous avez sûrement des choses à vous dire… Hm. »

    Ce qu’il était GENTIL. Ahaha. Même pas. Juste… Neutre.

    Il s’approcha de Liam pour déposé un innocent baiser aux coins de ses lèvres, alors que sa main glissa le long de son bras, et qu’il lui lança un regard. Ne genre de regard accompagné d’un léger sourire quasiment imperceptible – mais qui se voyait tant sur le visage de ce glaçon. Mais que voulaient-ils dire ? Bonne chance ? Ou bien se dépêcher. Quel égoïste il était si c’était cette solution. Non c’était juste un sourire tendre, et un regard tendre. Qui voulait très certainement dire : « Je t’aime ». Ou plutôt « Je t’attends. » Sagement en plus.

    C’était trop compliqué. Pour son pauvre cerveau de m*rde saturé de maladie et de folie.

    Il s’approche de la porte, et il posa sa main sur la poignet.

    Nous partons du fait qu’il disparaîtra derrière la porte, sauf si il le rattrapait – je vois très mal Lucy le rettraper x’D – m’enfin. Si il disparaît derrière la porte, je vous laisse continuer que tout les deux. Jusqu’à ce que vous rentriez dans la chambre ? Ou que vous gueuliez son nom ? XD Ou que vous me le demandez T~T Bien à vous ♥
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MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyMer 23 Déc 2009 - 22:06

    Okay. Visiblement, Lulu n’avait pas été que traumatisé – s’il l’avait été au moins à un moment…- il semblait surtout en vouloir…à Kyllian ?! Là, le renard ne comprenait plus rien. Qu’il lui en veuille à lui, il aurait pu comprendre. C’est vrai, il ne lui en avait pas parlé… Mais était-ce de sa faute s’ils ne s’étaient pas beaucoup revu depuis qu’il sortait avec Kyllian ? Et, oui, il l’avouait, il n’avait pas trouvé de moment pour lui en parler. Comment était-il supposé lui annoncer ça lui ? « Salut Lulu ! Comment ça va ? Je t’ai dit pas dit que je sortais avec Kyllian ? Mais si, tu dois connaître… Il est dans le même dortoir que toi. Faut absolument que je t’invite à fumer un peu de bédot avec nous. Tu vas voir, on va s’éclater ! »… D’accord, il y avait peut-être d’autre façon de lui annoncer ça, mais Liam n’en connaissait pas vraiment. Il avait toujours été assez…Brusque dans sa façon d’annoncer les choses. Déjà avec son homosexualité, pour l’annoncer à sa mère, il n’avait rien trouvé de mieux que de coucher avec un mec – dont il ne connaissait même pas le nom, bien évidemment – dans le lit parental… Effectivement, il y avait mieux, mais au moins, les gens percutaient assez vite et il n’avait pas à entendre des questions stupides du genre « Non mais c’est vraiment vrai ? »… Non, on annonce comme ça son homosexualité juste pour se marrer, c’est bien connu… En tout cas, lui n’avait pas eu ce problème. Forcément, il fallait prévoir la réaction en conséquence… Coupé en pleine action – et donc frustré – sans oublier les cris et la gifle que sa mère lui avait assénée, ne comprenant pas pourquoi il avait fait ça dans son lit… Enfin, leur lit, à elle et son fiancé tant adoré. Mais les raisons étaient très simples. La première étant juste pratique, ce lit était bien plus confortable que son propre lit ou le divan… La deuxième raison était que c’était une façon très simple et directe de lui annoncer – et de lui prouver – qu’il était gay et la troisième n’était qu’un petit bonus. La faire chier.

    Liam se sentait stupide. Et inutile aussi. Surtout quand Lulu repoussa - avec une force étonnante pour sa taille- Kyllian. Et se mit à lui à lui parler d’une voix qui ne lui ressemblait pas. Vraiment pas… Lulu s’énervait, criait, pleurait, et giflait à la limite, mais il ne parlait pas de cette façon aussi…sèche. Liam aurait pu parler de cette façon. Lui, oui, mais pas Lulu. D’accord, il fallait vraiment qu’il lui parle là… Et puis, Kyllian n’y était pour rien dans tout ça. Liam avait vraiment du mal à comprendre comment Lulu fonctionnait…
    Ils s’étaient tous les deux relevés. Sauf lui. Lui était encore assit par terre, ne pigeant qu’à moitié ce qui était en train de se passer. Trop d’informations d’un coup pour le pauvre renard qui venait de se réveiller. Et il se releva enfin, restant bêtement planté au milieu du couloir, sentant à la fois les yeux de Kyllian et de Lulu sur lui. A quel moment tout avait dérapé ? Quand Lulu avait ouvert la porte ? Oui… Sûrement à ce moment-là… Avant, tout se passait bien. Trop bien même. Liam avait raison en fin de compte, le bonheur était fugace, trop fugace, toujours interrompu par un élément extérieur à ce bonheur. Et après on s’étonnait qu’il se shootait continuellement avec diverses substances…

    Il fallait qu’il fasse quelque chose. Mais quoi ? Il percevait nettement que la discussion qui allait suivre allait être pour le moins…houleuse. Et le renard n’aimait pas les discussions houleuses, autant qu’il n’aimait pas parler sentiment. Mais il n’avait pas le choix, n’est-ce pas ? Il s’était mit tout seul comme un grand dans cette situation donc il allait s’en sortir de la même façon. Tout seul, et comme un grand. Il aurait pourtant dû apprendre – à force – que jouer avec les gens, même qu’on ne le faisait que pour s’amuser gentiment - aussi gentiment que les bébés s’amusant à tirer sur les poils du chien de la famille, s’amusant, sans s’en apercevoir de la douleur des autres – ne pouvait ne nous attirer que des ennuis. Chaque fois il se promettait de ne pas recommencer, mais il le faisait à chaque fois. Il ne pouvait pas s’en empêcher. C’était dans sa nature. De jouer avec les gens. Il ne s’en rendait même pas compte, pas tant qu’on le lui jette en pleine face. Et en ce moment, c’était tout à fait ce qui était en train de se passer…

    Lulu ne le lâchait pas des yeux et parlait, sans s’arrêter. Même si Liam ne comprenait pas la moitié. Il avait l’impression que Lulu devenait dingue. Est-ce que c’était le moment de réagir ? Est-ce qu’il devait se décider à bouger son postérieur du sol pour faire quelque chose. Pourquoi est-ce qu’il ne bougeait pas ? Le renard était lâche. Il ne voulait pas se jeter à l’eau. Pas encre. Pourtant, il n’avait pas le choix, c’était maintenant qu’il devait y aller. Et il le savait. Mais il attendait encore, comme si un miracle pouvait l’aider. Risible comme idée. Il ne croyait plus au miracle… Quoique, rencontrer Kyllian, ça avait tout de même été un grand coup de chance… Non ?

    "C'était combien ?"

    Là Lulu allait trop loin. Liam tourna immédiatement la tête vers Kyllian, voulant lui dire – rien que par la force de ses yeux – qu’il ne fallait pas qu’il prête attention à ce que disait Lulu. Qu’il disait ça sous le coup de la colère – même si Liam ignorait pourquoi il se mettait dans un tel état…- mais Kyllian ne le regardait pas. Il regardait déjà le mur. Et Lulu enfonça le clou, un peu plus. Avec un plaisir presque sadique qui étonna Liam. Comme quoi, même après quelques mois on ne pouvait pas connaître une personne dans son intégralité. Les personnalités des gens réservaient toujours des surprises. Et pas que des bonnes…

    Liam sentit que ce n’était pas le moment de faire un scandale parce – contrairement à ce que Lulu disait – il avait de l’argent sur lui – enfin, pas là, vu qu’il n’avait qu’un boxer et un malheureux tee-shirt – mais qu’il dépensait tout dans la drogue. Pour le moment, il y avait plus important. Pourquoi est-ce qu’il ne démentait pas ? Pourquoi est-ce qu’il ne lui disait pas texto que Kyllian et lui c’était plus que du sexe ? Pourquoi ? Tout simplement parce que reconnaître tout ça à voix haute, c’était effrayant. Surtout devant le principal concerné. Qu’est-ce qu’il ferait lui si Kyllian ne le considérait que comme un bon coup au lit ? D’accord. Il voulait bien reconnaître que c’était stupide. Parce qu’il sentait que ce n’était pas juste ça pour Kyllian. Finalement, il avait juste peur de ce qu’il ressentait et ne voulait pas l’avouer à haute voix. Parce qu’il ne devait pas avoir peur. Parce qu’il n’était pas supposé s’attacher aussi facilement à lui et ne plus imaginer sa vie sans lui. Parce que c’était horriblement niais comme façon de penser et que Liam ne supportait pas la façon dont il se sentait changer. Petit à petit. Jour après jour. Il était moins désagréable, plus souriant avec les gens en général, et ça l’agaçait. Il ne savait pas pourquoi, mais c’était un fait.
    Liam sortit de ses pensées en voyant Kyllian s’approcher d’eux l’air plus froid. Un peu comme la première fois qu’il l’avait rencontré. Et ce n’est qu’à ce moment que Liam s’aperçut que depuis cette nuit-là, il n’avait pas eu l’occasion de revoir cet air renfermé sur le visage de Kyllian. Et franchement, ça ne le dérangeait pas plus que ça. Il était bien plus beau quand il souriait. Quand il lui souriait… Liam se désespérait… Il sombrait doucement mais sûrement dans un côté très détestable de lui-même et enfoui en profondeur : la mièvrerie…

    Un simple « Non » pour répondre à Lulu. A tout ce qu’il venait de dire. Liam se demandait comment Kyllian faisait pour rester aussi…Calme. Lui aurait sûrement pété un câble. Parce qu’il n’avait absolument rien fait de mal. Ou alors Liam passait complètement à côté de quelque chose… Peut-être que Kyllian et Lulu… Non. Lulu lui avait dit de toute manière qu’il ne faisait ça qu’avec lui. Liam ne s’attarda pas trop sur le soulagement qu’il ressentit à la certitude que Kyllian n’avait rien fait avec Lulu. Comme si lui pouvait ressentir quelque chose s’apparentant à de…la jalousie… Idée stupide. Surtout jaloux de Lulu… Trop jeune pour ressentir de la jalousie à son égard… Complètement stupide. Ou pas tant que ça finalement, vu qu’il ne ressentait que des trucs complètement étranges en ce moment…

    « Vous avez sûrement des choses à vous dire… Hm. »

    Pourquoi il lui souriait de cette façon lui aussi ? Et il voulait dire quoi ce baiser ? Liam aurait tout donné pour se retrouver ailleurs en ce moment même. D’un côté il y avait la colère de Lulu – qu’il ne comprenait vraiment pas – et de l’autre, il y avait l’attitude presque…résignée de Kyllian. Est-ce qu’il avait vraiment fait quelque chose de mal pour se retrouver dans cette situation ? Il en venait presque à vouloir échanger sa place. Avec qui ? Peu importe, mais il ne voulait plus être dans son corps. Tout était trop embrouillé. Il venait de se réveiller m*rde !
    Il hésita un instant à retenir Kyllian qui retournait dans la chambre, puis se dit que c’était sûrement mieux comme ça. Il allait pouvoir demander à Lulu ce qu’il reprochait à Kyllian. Parce qu’il avait vraiment du mal à saisir. Et puis, Kyllian n’y était pour rien dans cette histoire. Tout était de sa faute. Une fois de plus… Mais cette fois, il ne fuirait pas lâchement pour laisser les autres se débrouiller entre eux. Elan de conscience… Sûrement. Et dire qu’il pensait s’en être débarrassé – de sa conscience – plusieurs années auparavant… A croire que c’était quelque chose dont on ne pouvait se séparer indéfiniment.

    _ Je te rejoins tout à l’heure…

    Il lui lança un petit sourire qu’il espérait réconfortant et se tourna de nouveau vers Lulu. Comment devait-il lui dire ça ? Peut-être tout simplement sans tourner autour du pot… Il n’avait jamais vraiment sut tourner autour du pot de toute façon.

    _ Ecoute Lulu… Je sors avec Kyllian. Depuis une semaine. J’ai pas vraiment eu l’occasion de t’en parler avant…

    Le sourire désolé ou contrit ne marcherait sûrement pas cette fois-ci. La bombe était lâchée, il n’y avait plus qu’à attendre la réaction de Lulu qui ne saurait tarder… Et Liam ne savait vraiment pas à quoi s’attendre. Peut-être rien, finalement… C’était toujours quand on s’attendait à quelque chose qui ne se passait rien…


Spoiler:
Lucy Cantarella
Lucy Cantarella

Résidente
Modérateen
Résidente♥ Modérateen


Une mèche de couleur sur une tignasse brune-rousse, des yeux vairons verts et ambre, un sucette ou deux à la bouche, un balafre et un air de sale gosse vandale ? Ouais, c'est Lulu.
Je ne sais plus qui je suis.
Féminin Play with friends is funny ! Bad Day

Surnom Surnom : Lulu Lu Lune Rabbit Rab'
Âge du Perso Âge du Perso : 18 ans
Orientation Orientation : Hétérosexuelle
Admission Admission : 17th August 2009
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Retirée

Teen's Teen's : 9523

Age Age : 29
Messages Messages : 3058
Jeux +16 Jeux +16 : Oui
Disponibilité Disponibilité : 2 passages par semaine minimum.

RP' RP' : Rps de Lulu :
Arrivée
Tendance à chercher la merde
Relations familiales.... Et vestimentaires.
Tendance à faire des blagues stupides
Intérêt psychanalytique nul
Liens avec le passé
Amitié féminine
Angoisses
Les bonnes manières
Toujour sociable et ouvert
Les souvenirs comme les œufs : faut les batture pour que ça prenne forme
Tendence à être aimable
Bien manger, leçon 1
Adotpion d'une boule de poils
Lapin
Dessinez c'est gagné
Ambiance festive
Eau de javelle
Lies et les conneries
Service d'accueil
Admiration pour les mères
Service d'accueil pour camé, bonjour


Réservations :
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MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyJeu 24 Déc 2009 - 0:25

Spoiler:

Ces petits gestes, ces petits mots. C'était rien, rien d'injuste, rien de sale, rien d'infecte, mais putain que ça le révoltait ! Ce genre de choses, qu'il n'avait jusqu'ici trouver que plus normal dans la vie de quelqu'un, un droit primaire, devenait dans son esprit une chose ignoble. Tellement ignoble ! Pourquoi ? C'était bien là le problème. Luca ne comprenait pas pourquoi. Il ne pouvait pas comprendre pourquoi. Et c'était bien ça qui le mettait le plus en colère. C'était ça qui lui faisait serrer les poings, c'était ça qui faisait qu'il se mordait les lèvres, que ses yeux, surtout le jaune, étaient devenus ceux d'un démon.

"Ecoute Lulu… Je sors avec Kyllian. Depuis une semaine. J’ai pas vraiment eu l’occasion de t’en parler avant…"

Il resta une seconde sans bouger. Rien qu'une seconde. Puis il ferma les yeux.

Je pensais vraiment pas ... Que ça ferait si mal.


Kyllian était sur le point de partir. Oui, c'aurait été tellement plus simple, tellement plus simple de le laisser partir, de faire un grand sourire et de dire "Ok, tout est clair. Tout va bien". Parfait, c'aurait été parfait.
Mais le coup, la première note, parti sans qu'il ne contrôle plus rien. Plus rien du tout.


"Vous ... Vous deux ... Pourquoi c'est toujours chez moi que vous passez ?"

Les larmes se bousculait au portillons. Une, plus forte, plus douloureuse que les autres, passa la première. Elle ouvrit le passage pour les autres. Toutes les autres. À leur rythme débitèrent les mots, un mot par larme, une phrase par coulée, aussi fort que ces larmes sortaient, faisant tout aussi mal sur ses yeux, aussi mal sur ses oreil qui entendait en même temps qu'elles étaient dîtes.

"Karmel et toi ... ! Vous avez le monde à vos pied mais c'est toujours sur moi que ça tombe !"


Il ouvrit les yeux, ces yeux qui ne connaissait plus que la haine. Luca se dit, en s'imaginant spectateur, que son œil droit devait vraiment être horrible.

"Vous avez tout ce qui vous faut, vous avez tout et tout le monde peut faire ce que vous voulez ! Mais pourquoi moi hein ? C'est que le hasard, c'est comme ça que c'est tombé ? Comme ça que les rôles ont été distribués ?"

Et puis les pensée s'embrouillèrent. Elles s'embrouillèrent et finalement, ce n'était plus Kyllian Andrews qui se tenait devant cette porte. C'était Karmel. Karmel, son père adoptif. Et la haine pris le dessus de la raison. Une haine qui allait bien plus loin que celle que Luca aurait pu avoir envers Andrews. Envers qui que ce soit sur Terre. Il pensait vouloir la mort du brun tout à l'heure, il se trompait. Maintenant il voulait la mort d'un homme qu'il avait vraiment faillit tuer. Tuer de ses mains.

"C'était pour faire plaisir à Carmen c'est ça ? Oh la petite fille, qu'elle est mignonne ! Sans son œil et sa cicatrice, elle serrait une vrai petite princesse ! Tu m'as achetée Karmel ! Tu m'as achetée comme on achète un jouet ! Tu m'as achetée à ta femme pour qu'elle se la ferme mieux ! Pour qu'elle ait une petite poupée pour s'amuser, et qu'elle se la ferme ! Depuis le départ, j'étais qu'une poupée ! Et jusqu'à la fin, je n'serais qu'une poupée !"

Luca, arrête ! Arrête !
"T'avais tout le fric que tu voulais, t'avais tout le monde qui se pressait autour de toi parce que t'avais un nom ! Un nom qui pesait des millions, un nom qui faisait pâlir les milliardaires, un nom et un talent qui aurait fait que si tu t'étais arrêté là, tu serais garni jusqu'à la fion de tes jours !"

Luca arrête !


Il frappa dans le mur avec trop de violence pour paraitre lui-même. Oui, Lu devenait fou. Complètement fou.

"Mais non il a fallu que t'écoutes cette connasse ! Que t'écoute cette foutue femme qui t'as jamais rien apporté et qui t'apporterai jamais rien, qui ne sait que sourire et faire la sourde oreille lorsque les choses vont vraiment mal ! Il a fallu qu'après t'avoir donner quatre gosses elle me voit à l'orphelinat comme ont voit une poupée dans une vitrine et qu'elle te demande "Allez, on l'adopte, elle sera tellement mignonne !" Et comme par hasard, c'était moi ! Comme par hasard c'était à moi que t'allais pourrir la vie jusqu'à ce que tu m'envoie devant le juge !"

Même pour Karmel ce point de vu avait toujours été erroné. Purement subjectif. Karmel n'avait jamais rien fait de mal, à part faire son boulot de père, à part lui en coller une lorsqu'elle allait trop loin. Mais même ça Lu ne l'avait jamais accepté. Lu n'avais jamais accepter que ce mec avait tout battit à partir de rien, qu'il était un homme de tallent, un homme qui s'était fait une place dan,s la société et qui avait toujours été dans son droit.

Luca arrête-toi ! Arrête-toi maintenant !


Ça sortait tout seul. Ça sortait tout seul avant même qu'il ne se rende compte qu'il confondait deux personnes radicalement différente, uni par un seul point commun : Lulu avait l'impression que c'était sur lui qu'il avait décider de jeter un sort de malheur, alors que n'importe qui aurait fait l'affaire.

Ça sortait tout seul. Ça ne pouvait plus s'arrêter. Et une partie de lui-même, une partie d'elle même ne cessait de lui crier : "c'est bon maintenant. Arrête s'il te plait."
Mais il ne pouvait plus s'are^ter. Il ne pouvait plus rien stopper dans ses paroles sans sens. Dans ses paroles qui ne voulait rien dire que pour lui-même.


"Pourquoi c'était moi, hein ? Pourquoi c'était pas le gamin d'à côté, sans œil de rat, sans cicatrice, sans "problèmes mentaux" qui se serait tenu bien sagement, bien souriant rien que pour vous faire plaisir ? Pourquoi vous avez choisis quelqu'un comme moi pour l'introduire dans votre monde ??"

Il tapa encore une fois contre le mur, les larmes brûlantes se précipitaient sur le sol, innombrables, vraiment innombrable.

Folie.
Ce n'était qu'une crise de folie.

Et puis il regarda vers le renard. Le renard qui d'un coup était moins unique. Le renard qui était comme tous les autres, comme le chat, comme ...

Sa jambe recommença à le lancer. Et cette fois, terriblement fort.

Fox était là. Il était à l'institut. Karmel n'était pas à l'institut. Il arrivait à lui faire péter les plomb même lorsqu'il était pas là.

La robe. Cette foutue robe.

Il se reveilla. Karmle n'était pas là. Karmel ne pouvait pas être là. Alors à qui il parlait à l'instant ? Fox était là donc ...

Fox. Fox qui était là, calme. Qui le regardait. Le regardait. Qui était là et qui lui avait fait mal. Pourquoi ? Il ne savait plus pourquoi. Il savait simplement qu'il avait agit comme le chat qui se détache de nous sans prévenir. Comme un meilleur ami qui se retourne, vous voit, et ne revient pas quand on l'appelle, parce que les flics arrivent.

Le meilleur ami qui l'avait lâchement abandonner. Et qui l'avait laissé, seul, plus que seul au monde.

Oui, le mec qui était en face de lui était comme Y. C'était Y, tout pareil. Y qui l'avais laissé seul. Seule.


"Pourquoi t'es parti ?"

Arrête Luca ! Tu te trompes, tu te trompes !


"Pourquoi t'es parti ? T'avais trop peur pour ta peau c'est ça ? T'avais trop peur que les poulets te prennent avec moi ?"

Il n'y avait plus de sens, plus rien n'avais de sens. Plus rien. Karmel et Y se tenaient là, l'un à côté de l'autre. Ses deux plus grandes hantises, ses deux plus grandes haines.

"Tu t'es retourné, tu m'as vue, coincé sous l'étagère et t'as pas eu assez de couille pour revenir me chercher ! Je comptait pas assez pour que tu viennes me chercher Y !"

Les larmes coulaient d'autant plus. Qui pleurait ? Pour qui, pourquoi ? Luca pour s'arrêter lui-même dans sa folie sans sens ? Luca envers les deux personnes qu'elles voulait le plus battre, le plus massacrer de son existence ? Ou bien Luca envers deux personnes qui n'avaient rien fait de mal. Rien fait de mal à part se mêler de son existence, sa pitoyable existence ?

"Tout les deux, tous les quatre, tous je vous hais ! Je vous hais tous ! Tout ce que vous savez faire, c'est me faire espérer que je compte et me faire manger la poussière, me faire voler et me larguer pour que je m'écrase, pour que je recomprènne, à chaque fois, que je suis trop jeune pour compter, trop fou, trop folle, trop faible et trop insignifiant pour exister !"

Y s'envola. Karmel s'envola. Kyllian s'envola. Restait Fox. Pauvre Fox.

Dans un flot de larmes et de cris, Luca se pencha sur son pied et sorti son canif, derrière sa paume, tout petit, presqu'un invisible, mais il ne l'était pas. Et en criant un autre "je vous déteste, il se précipita sur le renard, lui attrapa le poignet et le plaqua contre le mur, ouvrant la lame dans son dos, agrippant ses cheveux pour contrôler sa tête. S'il ne détourne pas les yeux, qu'il ne bouge pas, qu'il se contente d'écouter, de ressentir la haine qui n'était pas pour lui, mais envers cette existence : cette foutue existence.


"On appartient à personne hein ? On appartient à personne ?? Alors tu peux m'expliquer pourquoi j'ai si mal ? Ouais j'ai mal ! J'ai tellement mal que j'ai l'impression qu'on vient de m'agresser à la tronçonneuse, que j'ai plus de cœur, plus de poumon et plus de foie, et que je suis encore vivant ! Encore vivante m*rde !"

Il plongea son regard, de nouveau, droit de le sien : il ne pouvait plus s'arrêter. Il ne savait plus quoi faire, plus rien faire.

"Si personne appartient à personne, alors pourquoi j'ai l'impression d'avoir perdu quelque chose ? De t'avoir perdu toi ? C'est totalement idiot de perdre quelque chose qu'on a pas ! C'est idiot d'avoir mal parce qu'on a plus quelque chose qui n'est pas à soi !"

Les larmes ne s'arrêtent plus. Les mots ne s'arrêtent plus. Plus rien ne s'arrête, on perd le file, et on se laisse porter par le courant.

"Pourquoi lui il t'appartient alors ?"

Il l'avait vu. Il l'avait vu tout à l'heure sans vouloir y croire. Cette marque, cette jolie marque, cette horrible marque. Quelqu'un appartenait à quelqu'un. Mais Lui, il n'avait rien. Rien ni personne.

"POURQUOI MOI ON M'IMPOSE TOUJOURS DE TOUT PERDRE ?"

Lulu plongea dans son coup. Ses larmes coulèrent sur ses joues, dans la nuque de Fox. Fox qui avait perdu son nom. Ce nom qui allait bientôt revenir, plus douloureux que jamais.

"POURQUOI Moi JE DOIS ME COMPORTER COMME UN CHIEN ? POURQUOI JE SUIS UN CHIEN QUI S'ATTACHE À CELUI QUI LUI DONNE DE LA BOUFFE ET UNE FOIS DEHORS IL DOIS FOUILLER LES DÉCHETS ??"

J'aurais voulu être un chat. Un chat, c'est pas égoïste. Juste assez indépendant pour vivre sans s'attacher. Il ne se rend pas compte lorsqu'un humain veut qu'il reste avec lui.
Mais un chien ça s'attache. Un chien ça reste avec toi quand tu lui donne de la viande. Puis ça reste parce que finalement, y a pas que la viande qu'est bon chez toi. Il y a aussi ta chaleur, il y a aussi ton humeur, ton affection ... Et finalement on déménage, on veut plus du chien, on en trouve un meilleur et on te jette. Et la tu as faim, tu as mal, tu es seul et tu dois te contenter du peu de viande qu'il reste sur un os.

Des pleurs. Voilà ce qui raisonnait dans les couloirs. Des pleurs. Des hurlement d'une douleur qui ne veut plus rien dire, qui n'a plus d'origine, qui n'a plus de but, qui n'est plus rien qu'un hurlement dans le couloir.

"Pourquoi ?? Pourquoi c'est moi qui ait mal ? Pourquoi c'est moi le jouet ? Pourquoi c'est moi la poupée et les autres qui me jette ? Pourquoi moi j'ai pas le droit de jeter les gens ??"

La lame du couteau remonte le long de la colonne vertébrale du jeune homme, du jeune homme innocent, qui se retrouve juste au mauvais endroit au mauvais moment, qui se retrouve entrainé dans une folie, une maladie qui ne le concerne en rien. En absolument rien. Sa main se resserre dans ses cheveux, l'obligeant à lever la tête. toujours plus haut.

"Fox ... Pourquoi c'est moi le jouet ?"

Et puis ses lèvres se retrouvent collé contre son cou. Ce cou qu'elle avait fini par connaitre par cœur, à force. Ce cou qu'elle ne pouvait plus vraiment toucher, parce que où c'était trop, où il ne fallait pas. Il ne fallait pas que le renard soit prisonnier. Soit prisonnier de quelqu'un. Il fallait qu'il soit libre.

Pourquoi lui serrait-il plus libre que Kyllian ou Luca ? Pourquoi lui n'appartiendrait-il à personne ?
Lulu n'avait rien. Il lui fallait quelque chose. Maintenant.

Alors il obligea fox à se tenir tranquille. Il l'obligea à ne pas s'enfuir lorsqu'il décida de lui mettre la marque, la marque qui voulait dire beaucoup de chose, mais qui pour l'instant n'était qu'une chose : Luca avait quelque chose. Comme tout le monde. Il n'était pas le seul à appartenir à quelqu'un.


Luca !

Tais-toi ...

LUCA !

LA FERME LUCY !

LUCA ÇA SUFFIT MAINTENANT !






Blanc. Tout était blanc. Il n'y avait pas de sol, pas de ciel. Pas de mur ou d'horizon. Tout était blanc. Entièrement blanc. Perdu au milieu du blanc, il y avait Luca. Luca, avec ses habits de garçon, ample, larges, trop pour lui. Avec sa mèche devant l'œil. avec les point serré et les yeux plein de larmes.

Et puis arrive une fille. Une fille nue, grande, les cheveux longs. Très longs, plus bas que ses cuisses. Il y avait une mèche, une mèche de couleur. Quel couleur ? Personne ne sait. Cette couleur n'a pas de nom. cette couleur n'existe pas. Et sur son corps si maigre court une cicatrice, rose comme si elle était neuve. Comme une brûlure toute neuve, bien propre, bien nettoyée. La fille tombe de nul part, puis marche vers Luca sur un sol invisible. Elle lève les yeux vert lui : un œil vert, un œil ambre. c'est elle. C'est Lucy.


"Arrête. Ça suffit maintenant.
-Qu'est-ce qui suffit ?
-Ta folie. Tu est fou, complètement fou !
-Dis-le peut-être ! Dis le que tu n'as pas mal toi aussi !!"

Elle pose sa main sur sa poitrine, des larmes se mettent aussi à couler sur ses joues. Mais son regard ne change pas. Elle est toujours la même, de l'eau sur le visage en plus.

"Moi aussi j'ai mal. Mais ça ne sert à rien. Plus à rien.
-Mais qu'est-ce qui se passe m*rde ? Qu'est ce qui ce putain de passe ?
-On aime Luca. C'est tout.
-Quoi on aime ? Quoi on aime ? Évidemment qu'on aime, mais aimer quelqu'un ça n'a jamais fait ça !
-Si. Quand on aime quelqu'un au point de vouloir lui appartenir.
-Alors tu savais déjà au fond toi ! Tu savais déjà que c'était foutu ? Tu savais déjà qu'on l'aimait avec le cœur, avec les tripes, qu'on l'aimait à tuer et qu'on allait en mourir ?
-Oui. Je savais.
-Tu savais qu'on était déjà dingue de lui, qu'on allait en souffrir autant qu'avec Y ?
-Oui. Je savais.
-Alors putain pourquoi tu refuses que je nous défende ? Que je TE défende !
-Tu ne nous défends plus Luca. Tu nous détruit. Tu va détruire tout ce qui reste, toutes les chances qu'il y a pour que cet homme revienne dans notre vie, toutes les chances de le revoir sourire.
-Je tue l'espoir Lucy ! Je tue l'espoir ! Je tue ce sale espoir et je profite de tout ce qui reste pour qu'on ait plus mal à la fin, pour qu'on arrête d'espérer en vain comme les comptes de fée que tu aimes tant ! Je veux plus qu'on ait mal ! Je veux plus que tu ais mal !!
-C'est trop tard. C'est trop tard Luca. C'est fini. Arrête. N'entraine personne d'autre. J'ai déjà mal, alors ne leur fait pas de mal."


Elle s'avance vers lui, enlace son frère jumeaux : les larmes coulent, coulent plus fort, coulent si fort que Luca hurle. Hurle de douleur.

Une fois de plus, il avait échouer à protéger sa sœur de la douleur.


Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Sans_t10

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MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyJeu 31 Déc 2009 - 4:49

    En voyant la réaction de Lulu, Liam aurait presque pu se sentir coupable. S’il savait seulement ce que signifiait ce mot… Devant les larmes et le regard haineux du plus jeune, le rouquin ne ressentait rien hormis…un immense vide. C’était comme s’il n’était pas l’un des principaux acteurs de cette scène et encore moins un élément déclencheur de ladite scène. Non. Rien de cela…Liam se faisait plus l’impression d’être un spectateur qu’autre chose… A vrai dire, il aurait presque pu dire qu’il avait la conscience tranquille à présent, seulement, pour cela, il aurait fallu qu’il s’en veuille au moins un peu auparavant, ce qui n’avait jamais été le cas. Excepté quand il abusait parfois un peu trop de sa came et qu’il commençait à délirer à ce propos, mais au final, ça restait assez rare. Et lui n’avait pas de souvenir concret de ces moments-là…

    Tout ça pour dire que le renard était fier de lui et se demandait s’il pouvait ou non rejoindre Kyllian à présent. Pas que la présence de Lulu lui soit pénible, bien au contraire…, mais entre être dans un couloir à se les cailler ou bien dans un lit moelleux bien chaud, calé contre un corps chaud lui aussi, il n’y avait pas photo… Il choisissait le lit. Ca c’était ce qu’il avait prévu de faire, sauf que Lulu en avait décidé autrement. Et Liam ne savait pas ce qu’il était supposé faire. Lui dire qu’il n’y avait pas de Karmel dans le coin et qu’il devait sérieusement délirer et faire quelque chose pour le calmer ou bien hausser les épaules et le laisser délirer tout seul dans son coin ? Bizarrement ou non, Liam, même s’il fût très tenté par la deuxième proposition, en choisit une troisième. Celle d’écouter avec attention tout ce qu’il racontait. Parce qu’il aurait beau dire, il avait toujours aimé écouter les gens qui racontaient leur vie, pour avoir un peu l’impression de vivre à travers eux. Chose que les romans étaient supposés lui procurer comme sensation, mais Liam n’aimait pas lire des romans. Alors dès qu’il avait l’occasion d’écouter quelqu’un raconter sa propre histoire, il n’allait sûrement pas s’en empêcher. Sauf que, dans le cas présent, Lulu en racontait peut-être un peu trop… Il avait presque l’impression de voir une partie de la vie de Lulu défilée sous ses yeux. Et pour une fois, il n’était pas défoncé et pouvait tout enregistré clairement. A ce stade, ça devenait presque du voyeurisme… Il avait l’impression que Lulu ne pouvait plus s’arrêter, comme si ses souvenirs lui étaient soudainement revenus en tête et qu’il les disait au fur et à mesure qu’il les revivait. Parce que là, il était clairement en train de tout revivre. Ca s’entendait, Lulu n’était plus vraiment dans ce couloir. Ou du moins, si son corps l’était, sa tête l’était clairement moins…

    Et Liam, une fois de plus, était un peu spectateur des évènements. Il ne comprenait pas pourquoi cette petite annonce mettait l’autre dans de tels états. Ce n’était pas parce qu’il sortait avec Kyllian qu’il n’allait plus jamais avoir de temps à lui accorder… Bref, pour lui, sa réaction était largement démesurée. Ce n’était pas une catastrophe non plus… Liam en venait presque à prendre le mur en pitié. Il se faisait tapé alors qu’il n’avait rien fait. Mais pour être franc, il préférait que le mur encaisse les coups plutôt que de se les prendre… Oui il était égoïste. Et alors ? On n’allait tout de même pas lui en vouloir juste parce qu’il ne voulait pas se faire taper à la place d’un stupide mur ! D’accord, ce n’était que Lulu d’un autre côté. Et Lulu ne devait pas être bien plus fort que lui. N’est-ce pas ?
    Le souvenir du passage « canif » lui revint en mémoire et Liam approuva le fait qu’il n’avait pas pu se défendre uniquement à cause de ce canif. Autrement, il devait avoir assez de force pour repousser Lulu. Non ?
    Pour le coup, Liam n’était vraiment pas sûr de lui, mais il n’y avait pas de raison pour que Lulu se mette à le taper de toute façon. Ce n’était pas comme s’il avait quelque chose de vraiment répréhensible…

    Puis le regard de Lulu s’ancra véritablement sur lui. Pourtant, il n’avait pas l’air d’être sorti de ses souvenirs. Et il en eu la preuve quelques minutes après. Y… Etait-ce réellement un prénom ça ? C’était assez perturbant, même pour lui, de voir qu’il s’intéressait plus à savoir si, oui ou non, Y pouvait être considéré comme un vrai prénom plutôt que d’essayer de ramener Lulu dans la réalité. Ce qui, il le saurait dans la suite, aurait été une bien meilleure idée… Mais Fox n’avait, malheureusement pas pour lui le pouvoir de voir l’avenir…

    Tout les deux, tous les quatre, tous je vous hais ! Je vous hais tous ! Tout ce que vous savez faire, c'est me faire espérer que je compte et me faire manger la poussière, me faire voler et me larguer pour que je m'écrase, pour que je recomprenne, à chaque fois, que je suis trop jeune pour compter, trop fou, trop folle, trop faible et trop insignifiant pour exister !"

    D’accord… A ce niveau là, il pouvait quand même essayer de faire quelque chose. Non ? Par exemple, démentir ce qu’il venait de dire, dans un premier temps, lui semblait être une bonne idée. Mais comment était-il censé lui dire ça lui ? Il n’était pas shooté là et donc, il était complètement paumé… Et il doutait vraiment que retourner dans la chambre, se prendre un rail de coke et revenir comme une fleur pour réconforter Lulu soit la meilleure idée qui soit… D’un autre côté, il n’avait pas tellement le choix. Vu son aise dans les rapports relationnel avec les autres, il risquait de faire plus de dégâts qu’autre chose.

    Puis tout se passa très rapidement. Le renard n’avait réellement rien vu venir… Juste un cri puis une rencontre brutal avec le mur. C’était décidé, à partir de cet instant, « percuter un mur » rentrait dans les choses qu’il n’aimait pas. Il commençait réellement à en avoir marre des excès de colère de Lulu… Surtout que ça se finissait toujours de la même façon : lui menacé par le canif de Lulu. La première fois, c’était vraiment effrayant… Mais la deuxième fois, ça commençait à devenir répétitif. Et agaçant aussi. Surtout que Lulu ne se contentait pas de le menacer avec son canif en plein milieu de sa colonne vertébrale. Non… Ca aurait été trop facile… Il avait fallu en plus qu’il lui torde le poignet – en tout cas, vu la vive douleur qu’il avait ressenti, son poignet ne pouvait être, selon lui, que tordu…- il n’osait même pas parler du bleu qui risquait d’apparaître sous peu de temps… Avoir une peau qui marque aussi rapidement, c’était franchement pénible. Surtout quand on s’appelait Liam et qu’on avait la sale manie de se mettre dans des situations pas possibles. A la limite, il se serait arrêté là. Ça pourrait passer. Mais non, il avait aussi agrippé ses cheveux. Et pour le coup, c’était la chose qui embêtait le plus Liam. Il allait avoir les cheveux sacrément emmêlé à présent… Déjà qu’il n’avait pas pu se coiffer le matin- et ses activités de la veille avec Kyllian n’aidait pas vraiment-, Lulu en rajoutait une couche… Il venait presque à souhaiter que la lame du canif s’enfonce rapidement dans son dos et le fasse mourir sur le coup pour ne pas avoir à se coiffer après tout ça. Mais ça serait bien trop facile… Et il semblait que la facilité n’était pas quelque chose à la portée du renard.
    Et dire que Kyllian était rentré dans la chambre… Il n’aurait pas pu attendre encore quelques minutes…

    Ce que lui racontait Lulu lui passait, en toute franchise, bien au-dessus de la tête. Ses orbes bleus ne quittaient pas les yeux vairons et Liam dû se retenir de frémir devant la haine qui semblait animer le regard du plus jeune. Il n’avait rien fait qui méritait ce genre de sentiment… Surtout ce genre de réaction à vrai dire… Parce que Fox préférait cent fois que Lulu le déteste et lui voue une haine éternelle plutôt qu’il veuille l’assassiner dans un couloir froid de ce pensionnat minable… C’est sûr que comme mort, on pouvait rêver mieux… Comme une overdose par exemple…
    Les seules choses que Liam retenait vraiment de ce qu’il était en train de se passer, c’était que ses cheveux étaient dans un état pitoyable, que les frissons provoqués par le canif qui remontait le long de sa colonne vertébrale n’étaient clairement pas des frissons d’envie, que les pleurs et les cris qui résonnaient n’étaient en aucun cas les siens, qu’il était – visiblement – à la base de tout ça même s’il ne voyait pas tellement et qu’il aurait dû enfiler un pantalon plutôt que ce simple boxer parce qu’il commençait vraiment à avoir froid. En gros, rien n’allait et Liam en avait marre de se faire agresser deux fois par le même canif en seulement quatre mois… Il devait avoir quelque chose avec ce canif… Une sorte d’attraction inaltérable. Ce n’était pas possible autrement.

    Les mots lui passaient clairement au-dessus de la tête. Il essayait parfois de comprendre, mais il n’y arrivait pas. Il avait beau faire semblant de paraître détendu, il était littéralement en train de paniquer. Intérieurement… Il ne pouvait pas montrer sa panique à la surface. Ce n’était même pas qu’il ne voulait pas, il n’y arrivait pas. Il ne sentait plus que les larmes de Lulu dans son cou et il était incapable de faire le moindre mouvement. C’était comme si la peur le paralysait. C’était très…étrange. Même quand les gouttes d’eau salées démangèrent la peau de son cou, il ne fit rien pour les retirer. Il les laissait glisser tranquillement sur sa peau, se foutant pas mal de savoir s’il frémissait ou non. Ou même s’il tremblait…

    Et les mots retrouvèrent soudainement leur sens. Sans raison valable. Juste comme ça… Pourquoi Lulu se comportait comme un chien ? Qu’est-ce qu’il pouvait en savoir ? Lui ne se comportait même pas vraiment comme un renard. Sauf pour la fuite. Les renards étaient des animaux très prudents. Craintifs aurait dit certain, mais selon Liam, ils étaient juste prudents. Ils ne prenaient pas le risque de perdre bêtement la vie. Ce n’était pas qu’il n’avait pas d’honneur ou bien aucune fierté. Non, comme chaque animal, les renards avaient leur part de fierté. Seulement, eux savaient reconnaître quand un combat était une cause désespérée et ils ne cherchaient pas à faire bêtement face alors qu’ils savaient pertinemment qu’ils allaient perdre la vie. Non. Eux préféraient fuir afin de pouvoir se battre une autre fois, avec tous leurs membres. Les renards étaient juste des animaux plus logiques que les autres… Alors, si Liam était un renard, qu’est-ce qu’il faisait encore là ? Il aurait dû fuir. Bien avant que tout cela n’arrive. Il aurait pourtant dû le sentir arrivé…

    Fox grimaça lorsque le canif remonta encore un peu le long de son dos et grimaça un peu plus, retenant un glapissement de douleur lorsque les doigts de Lulu tirèrent un peu plus sur sa chevelure fauve. Il ne pouvait pas se laisser faire de cette façon. m*rde ! Lulu était une fille avec un corps de fille, elle n’avait que quatorze ans et lui, un mec de dix-sept ans n’était pas capable de faire face ? Liam se faisait pitié. Vraiment. Comme jamais il ne s’était fait pitié. Finalement, ce n’était pas plus mal que Kyllian ne soit pas là pour assister à ça…

    Le jouet… Pour le moment, Liam trouvait qu’il faisait beaucoup plus le rôle de jouet que Lulu… Ou alors, il fallait que Lulu lui explique sa version du mot « jouet »… Il était pitoyable… Même pas capable de le repousser quand ses lèvres se déposèrent dans son cou pour marquer sa peau alors qu’il lui avait clairement dit qu’il ne supportait pas ça. Les suçons, ce n’était pas son truc. Enfin, ça ne le dérangeait pas d’en faire, bien au contraire… Mais il ne supportait pas qu’on lui en fasse. C’était presque maladif comme truc. Et pourtant, il ne pouvait rien dire. Pas cette fois. Le seul point positif de cette situation, c’était qu’il était trop dégoûté de lui-même pour prendre un quelconque plaisir dans ce que Lulu faisait subir à son cou. Parce que même s’il n’aimait pas qu’on lui fasse de suçon, il ne pouvait que reconnaître que c’était horriblement bon…

    Puis il y eut un moment d’accalmie. La pression contre sa gorge et la menace du canif dans son dos s’estompèrent légèrement. Et Liam ne demanda pas son reste et se sépara rapidement de Lulu, sans oublier, bien évidemment, de récupérer le canif. Il n’allait pas prendre le risque de se faire de nouveau prendre au piège. Pas coup sur coup… Il avait peut-être la mémoire courte, mais à ce point, fallait quand même pas pousser… Le renard mit une distance de sécurité entre lui et Lulu avant de se permettre un regard en sa direction. Il avait vraiment l’air de ne pas aller bien… Et si même lui pouvait le voir, c’était qu’il devait vraiment être dans un état critique… Liam balança le canif très loin d’eux, afin qu’il ne puisse presque plus le voir d’où il se trouvait et se rapprocha prudemment de Lulu, qui semblait être parti dans un autre monde.

    _ Hey… Lulu, calme-toi. Arrête de pleurer. Okay ?

    Très prudent le renard sur ce coup. Ses yeux guettait le moindre mouvement de la part de Lulu et reculait dès qu’un pleur plus haut que les autres le surprenait. Liam était sur ses gardes. Tout simplement. En même temps, on ne pouvait que le comprendre. Une fois qu’il se jugea assez proche de lui, il tendit, toujours avec prudence, une main vers Lulu et la posa sur son épaule, le secouant doucement.

    _ Allez. Reviens… Tu te rappelles de la fois où j’avais un peu poussé sur la dose d’ecsta et que tu m’avais forcé à revenir sur terre, j’étais revenu… A ton tour cette fois…

    Il ne savait même pas si Lulu l’entendait, mais il fallait bien qu’il essaye. Il lui était bien redevable d’ailleurs… Lulu ne l’avait pas laissé tombé lui, même s’il aurait eu de bonne raison de le faire. Mais il ne l’avait pas fait. C’était à son tour de lui retourner la pareille à présent… Alors il devait se débrouiller pour ramener Lulu sur terre, comme lui l’avait fait pour lui. Il s’était perdu il ne savait trop où, et visiblement, cet endroit n’était pas aussi agréable que son champs de coton auquel il avait eu le droit la dernière fois qu’il avait trop forcé la dose…Alors il le prit doucement dans ses bras, veillant à ne pas faire de mouvements brusques, espérant que ce contact, plus les mots sans suite logique qui sortaient de sa bouche suffirait à le ramener avec lui, dans ce couloir, et pas il ne savait où dans ses souvenirs…

    _ Si tu veux me taper Lulu, il faut que tu sortes de l’endroit où tu t’es foutu… Est-ce que tu m’entends au moins ? J’sais pas moi… Ouvre un œil si t’es toujours de ce monde ou fais quelque chose quoi… Gifle-moi si ça peut te faire plaisir… Ca sera toujours mieux que d’utiliser ton canif en tout cas… Deux fois en quatre mois, je crois que t’as rempli ton quota d’agression sur ma personne jusqu’là la fin de ma vie… C’est vrai quoi, qu’est-ce que je t’ai fait pour que tu veuilles à ce point me tuer ?

    Oui, il parlait pour ne rien dire. Oui, il en avait tout à fait conscience. Non, il ne savait pas pourquoi il le faisait. Après tout, il s’était sorti du mauvais pas dans lequel il s’était mit, il aurait été tout naturel de sa part de retourner dans sa chambre et de laisser Lulu à son triste sort, Oui, ça aurait été une réaction qui lui convenait parfaitement, mais étrangement, il ne l’avait pas fait. Un des mystères de la vie… Sûrement…
Lucy Cantarella
Lucy Cantarella

Résidente
Modérateen
Résidente♥ Modérateen


Une mèche de couleur sur une tignasse brune-rousse, des yeux vairons verts et ambre, un sucette ou deux à la bouche, un balafre et un air de sale gosse vandale ? Ouais, c'est Lulu.
Je ne sais plus qui je suis.
Féminin Play with friends is funny ! Bad Day

Surnom Surnom : Lulu Lu Lune Rabbit Rab'
Âge du Perso Âge du Perso : 18 ans
Orientation Orientation : Hétérosexuelle
Admission Admission : 17th August 2009
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Retirée

Teen's Teen's : 9523

Age Age : 29
Messages Messages : 3058
Jeux +16 Jeux +16 : Oui
Disponibilité Disponibilité : 2 passages par semaine minimum.

RP' RP' : Rps de Lulu :
Arrivée
Tendance à chercher la merde
Relations familiales.... Et vestimentaires.
Tendance à faire des blagues stupides
Intérêt psychanalytique nul
Liens avec le passé
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MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyDim 3 Jan 2010 - 20:15

Noir.Noir. Noir. Blanc. Noir. Rouge. Noir. Noir.

Silence. Silence. gémissements. Pleurs. Cris. Hurlements.

Chaleur. Fraicheur. Froid. Froid. Glace. Chaleur. Brûlure.

Rien. Rien. Souffrance. Apaisement. Souffrance. Douleur.

Néant. Lucy. Toi. Toi. Toi. Toi.

Sert fort ma main. Je sens que je veux mourir.

Je crois que je pleure. Ouais je pleure un peu fort en fait. Lucy n'est plus là. Je ne suis plus suelement dans ma tête. Je suis dans le mlonde réelle, dans un couloir. Je suis débout, le tête vers le ciel, pour laisser aller mes larmes, comme un enfant. Qu'est-ce que j'attends du ciel , Je ne voit que le plafond.

Je me suis laissé faire. J'ai pas eu la force de bouger, pas la volonté. Je me suis laissé faire. La seule arme que j'ai toujours eu pour me défendre, tu l'as lancer au loin, comme d'habitude. Tu l'as jeté très loin et je me suis effondré contre le mur, je me suis laisser m'assoir, et j'ai continuer de chialer. De chialer du fond de mes tripes, du fond de mon petit ventre qui commençait à se tordre. Je n'ignorais plus la raison. J'ai pleurer fort, très fort. Parce que soudain, j'ai compris. J'ai compris que je m'était planté, que j'avais beau dire que je n'avais jamais aucun regret, il n'y avait qu'une seule phrase qui raisonnait en moi.

J'ai merdé. J'ai Vraiment merdé.

J'étais conscient que je devenait dingue. Ma mèche s'était collée à mon visage plein de larme, ces larmes qui ne sont même pas de l'eau propre, des larmes qui sont comme de l'eau de mer, foutue sur nos visages, qui colle à nos cheveux. C'était inconfortable, mais j'ai pas levé la main pour la dégager de là. Javais même plus la volonté de faire ce petit geste là.

Je n'avais plus assez de volonté pour articuler un mot. Plus assez de volonté pour dire que j'étais désolé, que j'étais le sul responsable de ça, que j'étais le seul à m'énerver, que j'étais le seul en faute. Je n'avais plus la force de m'arrêter de pleurer. J'aurais voulue appeler Carmen, j'aurais voulue appeler ma mère. mais j'avais ni l'une ni l'autre. J'avais personne. Personne à appeler, personne dont le nom une fois sorti de ma bouche servirai à quelque chose. J'étais seul et je pleurais. Je pleurais dans les bras de personnes.

Je déteste ça. Quand mon pleure ressemble à un appel à l'aide. Quand il ressemble à celui d'une gamine qui pleure parce qu'elle veut qu'on s'occupe d'elle, qu'on prenne pitié d'elle et qu'on la réconforte. j'aurais voulu que quelqu'un me frappe que le tête et me cri dessus : lève-toi, arrête de nous jouer la comédie histoire qu'on prête attention à toi et avance. Mais il y avait personne. Et moi, j'avais pas assez de volonté pour me le dire à moi-même.

Je pleurais. Avec le fond de moi-même, je pleurais. Pas comme cette larme de tristesse que j'ai versé devant Killyan. Pas comme celle sde rage des minutes précédentes. C'était un appel au désespoir, à incompréhension.

Je n'avais personne. Alors pourquoi je me donnais encore du mal, pourquoi je continuais de souffrir en silence en attendant que la vie m'achève ?
Ça fait mal de pleurer. De cette manière là. Parce qu'on sait que rien, rien ni personne ne vous sortira de là. parce que vous savez que c'est vous qui vous êtes planté et avez joué n'importe comment, c'est vous qu'avez perdu et c'est votre faute. C'est ça. Vous êtes seul à cause de vous-même, et vous n'avez envie que d'une chose : que le temps s'arrête pour que la douleur passe avant ce temps. Que la douleur et les larmes s'arrête, que tout s'arrête. Stopper l'hémorragie. ou stopper tut, tout simplement.

Et c'est l'ombre qui vous guette. L'ombre qui veux engloutir votre coeur, pire que la boule noir, c'est la glue, la mélasse, celle qui s'engouffre dans notre bouche, qui va dans nos poumons, qui nous empêche de respirer, qui peu à peu nous fait cesser de vivre, de nous sentir envie. C'était la dernière chose qu'il fallait. La dépression.

Il fait froid. Il fait froid. J'étouffe, j'étouffe dans le grand terrain enneigé, j'étouffe dans l'eau noir, je me noie.

Il y a une voix lointaine, une voix qui semble ailleurs, alors que je sais pertinemment qu'elle est toute proche. Comment je le sais ? Je le sais c'est tout. C'est pas la première fois. C'est pas la première fois que la réalité se décroche et se raccroche, que je m'enfonce et que j'entends cette voix, non pas celle ci, n'importe laquelle. Je suis à moitié inconscient alors que je n'entends presque plus mes propres pleurs qui pourtant me déchirent la gorge.

Et puis une truc chaud qui s'empare de mon épaule. Un truc qui semble légers en comparaison à la glue noire. Et puis c'était pas noir. C'était très coloré, un rose, un orange, un truc beau, lumineux. Et puis mon corps tangue. Il bouge. Je m'aperçois enfin que c'est cette chose chaude et étrange qui me secoue.


_ Allez. Reviens… Tu te rappelles de la fois où j’avais un peu poussé sur la dose d’ecsta et que tu m’avais forcé à revenir sur terre, j’étais revenu… A ton tour cette fois…

Je comprends à peine les mot. Je sais simplement que je l'entend tellement clairement que j'ai envie de me boucher les oreilles. Mais j'ai pas la force de lever les bras. j'ai plus de bras. J'ai plus rien. Si j'ai un bras, Cette chose rose-orange toute colorée et toute chaude et brillante me l'a attrapé. Et elle m'a entouré toute entière, et elle à chassé le noir. D'un coup, je peux enfin respirer. Mais je pleur, et mes forces ne sont toujours pas revenues. Je suis toujours aussi faible. Mais je sens que pleurer devient quelque chose d'apaisant. Enfin ma peine se vide en même temps que mes larmes.

_ Si tu veux me taper Lulu, il faut que tu sortes de l’endroit où tu t’es foutu…

J'ai plus assez de force pour te frapper. Je voudrais vraiment si ça pouvait me faire aller mieux. En fait je crois que j'irais surement mieux si je le faisait. Mais c'est pas possible. Maintenant que j'ai réalisé, j'en suis plus capable. Je ne veux plus te frapper. Je ne veux plus te tuer. Je veux simplement t'étouffer avec mes bras.

qu’est-ce que je t’ai fait pour que tu veuilles à ce point me tuer ?

Il y a de l'air qui entre dans mes poupons, entre deux pleurs et trois hoquets, et je contrôle plus rien.


"Sorry ... Am sorry."

Et avec toute ma faiblesse, j'ai levé mes bras d'à peine trois millimètres. Et je les ai posé sur tes hanches, pour rester contre toi, alors que je pleurais encore, que mes cris raisonnaient encore, et je te l'ai dit avec des larmes, beaucoup de larmes, en m'excusant.

"Like you. Lucy knew and ... Didn't understand. Like you. Sorry."
[t'aime. Lucy savait et ... avais pas compris. T'aime. Pardon."

Je n'avais plus la force d'arrêter mes paroles et mes pleurs. Mais je le voulait. Parce que la première personne qui méritait des excuses, elle était derrière, dans la chambre. M'excuser ne changerait rien. J'ai été ignoble. Ignoble sur toute la ligne.


I'm Creazy. Sorry to be. Sorry to love you. Sorry to be a child.

[Je suis fou. Pardon de l'être. Pardon de t'aimer. Pardon d'être un enfant.]

J'arrive même plus a assumer. Je veux m'évanouir. Je veux m'évanouir et me réveiller dans ma chambre, sur mon lit, que tout ça n'ai été qu'un mauvais rêve. Que vivre n'ai été qu'un mauvais rêve. Et là je serais un automate. Sans cœur, sans rêve, sans joie, sans peine. Et je vivrais vide, je vivrais sans rien pour briller. Je serrais pas morte. Je serrais pas vivante non plus.

Je veux te prendre dans mes bras. j'ai plus la force. J'ai plus la force et mes larmes coulent. Dîtes-moi comment faire. Comment faire pour avoir de nouveau envie de vivre. Pour être heureux comme il y a quelques dizaine de minutes.

À ce moment là, j'attendais impatiemment de te voir. j'étais la gamine qui voulait voir celui qui sans qu'elle ne le sache faisait battre son cœur.

J'assume plus. J'assume même plus de vouloir de frapper.

Je veux plus revenir. Je veux partir loin. Me laisse pas partir loin. Je veux pendant trois seconde encore me laisser aller contre toi. Parce que ce n'est pas ma place. Ce n'est plus ma place.

Où est ma place ?
Invité
Anonymous

Invité


MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyJeu 7 Jan 2010 - 1:01

    Liam poussa un petit soupir… Rassuré ? Soulagé ? Quelque chose comme ça, mais ça, Liam n’était pas prêt de l’avouer. Comme si lui pouvait ressentir ses émotions pour une autre personne… Lui, si égoïste et qui ne pensait qu’à lui et uniquement à lui… Seulement, plus le temps passait, plus Liam se disait que la vision qu’il avait de lui-même était erronée. Que si on avait pu le qualifier un jour de cette façon, ce n’était à présent plus le cas. D’accord, il n’était peut-être pas un modèle de gentillesse et d’altruisme, mais de là à dire qu’il était complètement axé sur lui-même, il y avait une petite marge tout de même… Peut-être qu’il pensait beaucoup à lui-même, qu’il se servait parfois un peu trop des gens. Mais au final, qui ne le faisait pas ? Lui ne s’en cachait pas, c’était la seule différence. Alors quand Lulu dit deux trois mots d’une voix quelque peu – et c’était un euphémisme – enrouée par les larmes et ses précédents cris et qu’il se rapprocha de lui, le renard ne pu que s’en sortir soulagé. Il était au moins sortit du monde dans lequel il s’était plongé… Liam savait pour l’avoir testé de nombreuses que se couper à ce point du monde extérieur pouvait être dangereux pour la santé mentale des gens. Parce que ce « monde » était essentiellement composé de tous nos désirs, tous nos souvenirs aussi – aussi bons que mauvais – mais surtout de nos peurs, de nos angoisses les plus profondes et de nos envies les plus primaires. L’humanité à l’état brute… Les recoins de ce monde était, la plupart du temps – ou chez Liam en tout cas – très sombres. Trop sombres même… Et ils contrastaient avec le reste, apparemment coloré. Pourtant, Fox n’avait jamais pu sortir des recoins sombres de ce monde. Il restait asphyxié par l’obscurité, par cette ambiance étouffante, cette partie de son esprit qui ne voulait que le faire sombrer un peu plus. Alors qu’en un relent de conscience lui parvenait, Liam arrêtait de se laisser couler dans ce monde trop noir pour la santé mentale de quiconque et s’extrayait tant bien que mal de cet endroit maudit. Endroit dans lequel il pouvait plonger quand même plusieurs fois par semaine…

    Le plus important pour le moment, et que Lulu était revenu parmi le monde des vivants, même si ce n’était pas forcément en très bon état… Liam ne comprenait sincèrement pas sa réaction. Il ne comprenait pas pourquoi Lulu se raccrochait à lui comme s’il risquait de disparaître à chaque moment, comme s’il pensait que cette étreinte serait la dernière, comme si… Comme si, il ne savait pas trop quoi, mais il voulait comprendre la raison de tout cela. Parce que pour le moment, il était complètement perdu. Et il ne savait pas quoi faire pour calmer Lulu. Surtout qu’il sentait qu’il était la principale cause de toutes ses larmes et les cris de Lulu – qui avait tout de même arrêté de crier depuis maintenant quelques minutes – et cette sensation ne lui plaisait pas vraiment. D’accord, il avait aimé faire souffrir les autres – avait aimé parce que maintenant, ça ne l’amusait franchement plus – mais il n’avait jamais voulu faire pleurer quiconque. Parce que Liam détestait les larmes. Autant les siennes que les autres. Finalement, après réflexion, les siennes, c’était pire…

    "Like you. Lucy knew and ... Didn't understand. Like you. Sorry."

    Liam se tendit sans pour autant se reculer. Il ne pouvait pas tout simplement bouger. Il n’esquissa pas non plus le moindre mouvement lorsque les mains de Lulu se posèrent sur ses hanches. Like you… Like you… Les mots tournaient en boucle dans sa tête, de plus en plus forts avant de perdre leur intensité pour recommencer de plus bel. Liam en aurait presque eu la nausée… Mais il ne l’avait pas. Il ne pouvait pas croire que Lulu soit réellement a… Non. Ce n’était pas possible. Il était juste en train de délirer et il s’imaginait des trucs bizarres. C’était tout. Rien d’autre. Liam tenta de réprimer l’anxiété qui commençait à s’insinuer peu à peu en lui. Il fallait bien comprendre que personne ne lui avait jamais dit ce genre de mot. Sauf sa mère, jusqu’à ses dix ans… Après, il s’était débrouillé pour lui faire comprendre qu’elle n’avait pas intérêt à lui dire ce genre de chose. Et elle l’avait écouté… Après, il devait sûrement quelques shootés ou ivrognes qui lui avaient déclarer leur amour, mais Liam savait assez bien faire la part des choses. Et la première chose qu’il avait compris, c’est qu’on ne pouvait que trop rarement – ce qui s’était transformé pour lui en un jamais – prêter attention aux mots des gens dans un état que nous qualifierons de second, surtout s’ils parlaient en plus sentiments… Il faut dire que Liam avait toujours fuit ce sentiment. L’amour… Bien sûr, quand on entendait parler, ça donnait envie de le connaître à son tour. Mais Liam savait que l’amour n’était pas aussi beau que les gens pouvaient le décrire dans les livres ou les chansons. L’amour, c’était un sentiment qui conduisait l’homme à faire des choses dont il n’avait même pas idées. Des choses très belles des fois, très folles aussi, très stupides la plupart du temps et des choses horribles. Quelques fois… Et dans le milieu où Liam avait grandi, il avait entendu des histoires qui ne donnaient vraiment pas envie de tomber amoureux. Et puis, l’amour rimait avec jalousie. Et Liam ne voulait pas être jaloux et encore moins supporter la jalousie de quelqu’un. Comme il l’avait si bien dit une fois à Lulu, il était libre et n’appartenait à personne. Jamais. A croire que Liam ne connaissait pas le proverbe qui disait qu’il ne fallait jamais dire jamais…

    Qu’est-ce qu’il était supposé faire lui ? Que devait-il dire ? Ou alors, ferait-il mieux de ne rien dire. De se taire et de laisser Lulu se calmer. Lui laisser le temps de reprendre ses esprits pour qu’il se rende compte de ce qu’il venait de lui dire et démente avec conviction ce qu’il venait de dire. Qu’il lui dise que ce n’était qu’un moment d’égarement de sa part et qu’il ne ressentait pour lui rien de plus que… Que quoi d’ailleurs ? Qu’est-ce qu’était exactement Lulu pour lui ? Un ami, un confident, une connaissance ? Non, sûrement pas une connaissance… Liam savait qu’ils étaient trop…proches pour être de simples connaissances. Confidents ? Pas tellement… La plupart des choses qu’ils se racontaient étaient lâchées sur le coup de la colère, de la tristesse ou bien de la folie… Rien de réellement voulu là-dedans. Et puis, ils ne savaient pas grand-chose l’un sur l’autre finalement, même si Liam pouvait à présent deviner à peu près l’histoire de Lulu… Alors, un ami ? Peut-être… Il n’en savait trop rien à vrai dire puisqu’il n’avait aucun point de comparaison, mais à quelques choses près, oui, Lulu pouvait très bien être un ami… Etrange… Seulement… On ne pouvait pas être ami avec quelqu’un qui nous aimait, plus qu’en simple ami en tout cas… Parce que, comme on dit, offrir l'amitié à qui veut l'amour, c'est donner du pain à qui meurt de soif … Alors Fox ne savait pas quoi faire. Peut-être attendre, comme il le pensait, que Lulu se rende compte de l’énormité qui venait de dire…

    _ Hn… Tu es sûr que tu vas bien ?

    Il y avait presque de l’espoir dans ses mots. L’espoir que comme il le pensait, Lulu n’était pas dans un état conscient et disait des choses sans sens. Des choses qu’il n’aurait jamais dites en temps normal parce qu’elles étaient tout simplement fausses. Oui, pour la première fois depuis longtemps, Liam s’avoua qu’il était en train d’espérer… Seulement, l’espoir ne menait qu’à la déception chez lui… Mais il y avait toujours une petite chance. Après tout, chaque vérité avait son exception…
Lucy Cantarella
Lucy Cantarella

Résidente
Modérateen
Résidente♥ Modérateen


Une mèche de couleur sur une tignasse brune-rousse, des yeux vairons verts et ambre, un sucette ou deux à la bouche, un balafre et un air de sale gosse vandale ? Ouais, c'est Lulu.
Je ne sais plus qui je suis.
Féminin Play with friends is funny ! Bad Day

Surnom Surnom : Lulu Lu Lune Rabbit Rab'
Âge du Perso Âge du Perso : 18 ans
Orientation Orientation : Hétérosexuelle
Admission Admission : 17th August 2009
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Retirée

Teen's Teen's : 9523

Age Age : 29
Messages Messages : 3058
Jeux +16 Jeux +16 : Oui
Disponibilité Disponibilité : 2 passages par semaine minimum.

RP' RP' : Rps de Lulu :
Arrivée
Tendance à chercher la merde
Relations familiales.... Et vestimentaires.
Tendance à faire des blagues stupides
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MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyVen 8 Jan 2010 - 21:11

6 décembre 2009 :

"Fox ... J'y pense tout le temps. Quand on se voit, on se parle, au passage je suis d'accord que je passe de l'autre côté du miroir ... Mais quand il est pas là, on va dire que je ferme les yeux et pouf je m'imagine en train de l'embrasser."

"Et j'adore ça."


L'amour c'est pas quelque chose d'universel. L'amour c'est une définition approximative, un nom qui englobe toute une ribambelle de sentiments qu'on ne peux pas désigner par des mots, que, étant surement le seul à ressentir, un home ne peut pas décrire et identifier aux autre.
Quand on aime une personne, personne d'autre ne l'aime de la même manière. Personne d'autre ne ressent cela. C'est quelque chose d'unique, car il n'y a que nous qui pouvons savoir, et nous sommes tous différents.
C'est simplement impossible que quelqu'un d'autre sache ce que nous ressentons. Le comprendre, peut-être, mais jamais il ne saura.


18 décembre

"Quand je pense à Fox, mes doigts me font mal.
Que je le voit, je sens plus rien.
Quand je le quitte, mon genoux se plaint."


On peut aimer plusieurs personnes. Mais jamais de la même manière. Car chaque personnes est différentes. Et nos sentiment se modèleront différemment en fonction de leurs personnalités, de leurs habitudes, et de leurs manière d'exister. D'exister en nous.
La place que les gens prenne n'est pas comparable. Parce qu'il y a toujours une chose plus petite qui cri plus fort. Qui chasse même ce qui est grand, puissant, mais silencieux. Plus bruyant, plus gênant, et finalement, on ne peut rien faire d'autre que satisfaire cette partie de nous même pour qu'enfin elle se taise. Et là on se rend compte de l'énormité. Que cette chose qui nous pesait, nous faisait mal, était finalement si minuscules par rapports aux sentiments qu'on pouvait avoir envers d'autres. Et puis il y a les grandes choses qui disparaissent, et les petites qui restent, qui s'accrochent ...

Septembre 2009

" Je te regarde si je veux… Même s’il n’y a pas vraiment grand-chose à regarder…"

"Je suis inoubliable… On me le dit souvent."


Le plus soulant avec l'amour, ce qui nous pèse le plus, c'est d'être incapable d'oublier. Ça nous marque, une tranche bien droite dans la chair, une marque faite au fer, ou bien encore un simple tir de fusil à pompe : douloureux, informe ... Absolument pas propre. Ça gicle et ça s'infecte, ça fait mal. Et ces marques restent, comme preuve, ce qui prouve qu'on à vécu, qu'on à été en vie avant aujourd'hui. Et ces blessures parfois on a peur de les refaire surgir, on a peur d'en faire de nouvelles.
c'est comme ça, c'est na nature humaine.

"Panique pas, mais j’pense que t’es en train de te devenir -ah non, on dit transformer…- en fille… C’est normal tu penses ?"

"Vais rester avec toi… J’te trouves marrant, et très intéressant ! "


Aimé c'est essentiellement vouloir être aimé. Celui qui a dit cela avait raison. Dans une relation tout ce qu'il y a de plus normal, quand il n'y a rien de prédestiné et que les deux personnes ont un mode de pensée tout ce qu'il y a de plus commun, c'est ça. Même quand on veut rendre heureux l'autre, on est toujours heureux de voir qu'il pense à nous, qu'il nous estime ... Ou simplement accepte ce qu'on lui donne.

"Toi j’t’aime bien ! T’es un peu bizarre – vu que tu te transformes en fille parfois – mais t’es cool quand même !"

"Je te gêne peut-être un peu… Non ? Mais faut dire que t’es confortable toi aussi… C’d’ta faute…"

Savoir qu'il vous estime. Suffisamment pour vous le dire, suffisamment pour l'avouer et rester auprès de vous. C'est comme ça. Même si on sait, mais si on sens que ce n'est que de l'utilisation, que le sentiment qu'on éprouve n'est pas réellement réciproque, on est toujours heureux de se rendre utile, on est toujours heureux d'entendre qu'on tient à l'autre.

"on a qu’une vie, profites-en."


Et disons simplement que lorsqu'elle pense comme vous ou exactement ce que vous voulez entendre, vous n'avez plus rien à battre de savoir distinguer le vrai du faux.
Tant que l'illusion est réaliste, c'est la réalité.

"Tu ne voudrais pas qu’on aille soigner ça ? Ca serait bête que ça s’infecte…"


Car savoir qu'on existe pour quelqu'un, c'est une chose que beaucoup de personne n'arrive plus à voir. Soit parce qu'il sont trop gâtés pour le remarquer, soit parce qu'ils n'en verront tout simplement jamais la couleur. Condamné à croire, croire ce que l'on sait faux : peut-être qu'il sait que j'existe.

"Et si je n’ai pas envie d’oublier, on fait quoi ?"
Quand on est deux à vouloir se souvenir, quand on est deux à vouloir le vivre ...

"si tu es prêt à prendre des risques, tout est encore possible"


Parce que vivre ça, vivre le désir, la folie, l'envie d'exister et d'oublier le reste, d'un côté ou de l'autre, c'est la même chose.

"et depuis peu de temps, ton canif… Lui, je le déteste."

"c’est une sorte de marquage… Montrer aux autres que la personne marquée appartient déjà à quelqu’un… Or, je n’appartient à personne. Retiens juste ça."

"Désolé de ne pas avoir accéder à tes attentes… Je suis toujours en vie…"

"Si tu arrêtes de cacher sans arrêt ton autre œil, je te dis comment je m’appelle réellement."

"Si je t’ai appelé ici c’est parce que…"
"J’ai rien à te dire. Ni à te montrer. Okay ?! J’avais juste envie de te voir et me demande pas pourquoi."

"Tu sais qu’à t’entendre parler, on aurait presque pu penser que… tu étais amoureux de moi."

"J’m’appelle Liam"

"je crois que t’es trop gentil Lulu… J’te fais du mal hein ?"

"Tu dois fuir Lulu. Fuis avant que je ne te brise totalement. Tu ne veux pas souffrir, nh ?"

"Alors je te garde avec moi avec plaisir !"

"Pas mourir… Non… Pas…Je veux pas…"

"Oui… Toujours vivant…"


C'est étonnant comme chacun des mots qu'une autre personne peut nous dire peut être comme une rafale et nous influencer plus que les choses qui arrivent réellement.
C'est désolant comme parfois tant de mots passent inaperçus tant on est occuper à regarder le visage de l'autre.

Ce que l'on veut croire ou non. Avant que tout ne s'effondre, avant que la force des choses nous fasse dire enfin qu'on a perdu, qu'on a perdu contre le destin et cojntre nos propres sentiments.

Humains.

Nous sommes humains.

Aucun de nous n'est connectés, nous n'avons rien pour se dire que les choses ont changé, si ce n'est notre voix.

Et parfois, lorsque le temps, vient, nous somme muets de peur.
Peur de voir s'en aller un bonheur qui n'a plus lieu d'être, peur d'avoir mal, de souffrir, de regretter de vivre, d'avoir commencer.

Nous n'y croyons plus. Mais nous volons, une dernière fois, avant que tout s'effondre, donner et reprendre tout ce qui reste, le peu qu'il reste, pour ne jamais regretter.



"Hn… Tu es sûr que tu vas bien ?"

Le noir s'en va. Le noir et les couleurs, le souvenir qui s'efface, face à l'ombre, puis l'ombre se retire en emportant nos souvenirs et nos songes. Tous. Ne laissant qu'une résolution folle. Trop folle.

Les bras de Lulu se resserre dans le dos du renard, puis le regard bicolore larmoyant de Lulu, la moitié gauche de son visage presque bouffé par sa mèche, se relève vers ses yeux bleus. Ce bleu qui n'est pas le même que celui qu'il avait tant de fois tenter de reproduire sur son journal. Un bleu plus vivant, plus éclatant, mais ... Animé d'une chose qui s'apparentait sans nul doute à de la peine, de la peur. cette frayeur qui vous gagne lentement lorsque vous entendez et espérez ne pas avoir entendu, que tout ne fut qu'une rêve, et que finalement, le rêve ne s'estompe pas. Il est là, réel, et vous êtes cerné, en plein milieu.

Une nouvelle vague de larme s'écoule brûlante sur les joues du garçon manqué, sans pour autant que le moindre bruit ne s'échappe de sa gorge. Pas même un gémissement. Juste ses yeux. ses yeux qui criait à l'aide, qui implorait le retour en arrière, l'ignorance, la paix, qui implorait à qui voulait bien l'entendre, cette peine silencieuse, que cesse enfin de se tordre son cœur mutilé par la réalisation de tout ce qu'il n'avait pas voulu voir venir.

Mais c'était venu. Maintenant il est grand temps de clore le chapitre.

Et si moi .... Je veux pas oublier ?

Alors il faudra garder cette peine, ouverte en plein cœur, douloureuse pour toujours. Si tu ne veux pas oublier, souffres en pour toujours.

Il est temps de clore le chapitre.


Je me souviens maintenant. Je me souviens pourquoi. Je me souviens comment il s'appelle. Je me souviens que j'adore ce prénom, et que j'ai froid ; je veux encore le serrer dans mes bras.

Si j'avais su, la dernière fois, je l'aurait serrer un peu plus fort. Tellement plus fort.

Une voix brisée et faible susurra alors, de nouvelle larme le forçant à fermer les yeux :

"Désolée. Je suis désolée."

Puis son visage plongea sur le torse du jeune homme et de nouveau pleurs, plus silencieux mais non plus calmes, secouèrent son corps.

Je suis désolée de t'aimer. Désolée d'être ainsi. Désolée de profiter encore de ta chaleur.

Ce n'est pas ma place.

Mais tes lèvres et tes bras me manque déjà.


Et puis plus un mot.
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MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyMer 13 Jan 2010 - 22:21

    Spoiler:

    Ce n’était pas possible. Tout simplement pas possible. Lulu n’avait pas le droit de lui dire qu’il l’aimait. Non. Il pouvait pas raconter des trucs comme ça. Liam ne voulait même pas les entendre ces mots. Quand il les entendait dans des films, ça le faisait juste rire. Un rire amer et ironique. Et sa mère, qui manquait à chaque seconde de vider toute l’eau que contenait son corps par ses yeux d’un bleu beaucoup plus clair que le sien, n’arrêtait pas de râler contre « ce fils indigne incapable de ressentir le moindre sentiment ». Et elle avait tort. Elle avait toujours eu tort de toute manière. Elle s’était toujours trompé sur son compte. Toujours…depuis ses neuf ans.

    La preuve qu’elle s’était trompé, quand Lulu lui avait dit qu’il l’aimait, il n’avait pas eu envie de rire. Pas du tout. Peut-être parce que ces mots lui étaient adressé à lui et pas à une quelconque actrice ou acteur. Peut-être parce qu’il appréciait suffisamment Lulu pour ne pas se moquer de ses prétendus sentiments pour lui. Parce que le renard n’y croyait pas. On ne pouvait pas tomber amoureux d’une personne telle que lui. Surtout quand on s’était comporté comme il l’avait fait avec Lulu. Il l’avait mordu. Mais Lulu s’était vengé en lui fichant une trouille bleue en tentant de lui trancher la gorge. Mais Liam aussi s’était vengé. Il lui avait piqué ses sucettes. Plusieurs fois. Et à ça, Lulu n’avait rien répondu. Même pas tenté de lui prendre de la drogue pour aller la vendre à il ne savait pas trop qui, mais les acheteurs, ce n’était pas ce qui manquait. Et de toute manière, Lulu n’était pas du genre à voler qui que ce soit. En tout cas, il le voyait très mal voler quelqu’un… D’un autre côté, il ne le connaissait pas tellement.

    Liam ne pouvait que serrer l’autre contre lui, le laisser le serrer aussi, même si ça commençait à être douloureux pour lui. Mais ce n’était pas bien important. Après tout, ça ne faisait pas vraiment mal, et il n’avait plus tellement l’impression d’être dans son corps depuis que ces mots avaient résonnés à ses oreilles. Non, il aurait préféré ne jamais les entendre… Ils n’avaient rien à faire ici. Surtout pas entre lui et Lulu. Lulu n’était même pas un vrai mec ! Oui, Liam avait beau dire, c’était quand même dérangeant qu’une fille – même s’il avait beaucoup de mal à considérer Lulu de cette façon, mais depuis quelques minutes, il avait l’impression que le « côté garçon » de Lulu avait laissé place à son « côté fille » - pense l’aimer. Il était gay. Homo. Il aimait les mecs. Et uniquement ça. Alors pourquoi Lulu continuait à vouloir s’intéresser à lui ? Oui, parce que pour le rouquin, l’amour – ou tout autre sentiment se rapprochant de ça – pouvait être contrôler. Du moins, on pouvait choisir la personne sur qui ça tomberait. Après, c’était comme les mauvaises herbes, ça échappait à votre contrôle et bientôt elle s’emparait de tout, d’abord de votre corps, ensuite de votre corps pour finir par votre tête. Et à ce moment-là, vous étiez perdu. Heureux, certes, mais perdu. Car votre bonheur ne dépendait plus de vous mais de cette plante aussi forte que faible qu’était l’amour.

    Mais pourquoi Lulu l’aurait choisi lui alors qu’il y avait plein d’autres types dans cet endroit qui était au minimum bi ? C’était stupide de s’enticher d’un gay quand on était une fille, ou pas vraiment un gars, dans le cas de Lulu… Ca, c’était autre chose que Liam ne parvenait pas à comprendre. Pourquoi Lulu n’essayait pas de se chercher quelqu’un d’autre ? Il ne lui avait jamais rien promis de toute façon. Il ne promettait jamais – ou presque – rien car il était incapable de tenir ses promesses, du moins celles qui régissaient ses sentiments ou autres choses sur lesquelles il n’avait qu’un contrôle que très limité. Il agissait comme les choses lui venait. Il était calculateur, mais un calculateur spontané. Il n’avait pas besoin de trois heures pour prendre des décisions. Même si parfois il aurait mieux valu… Mais du moment qu’il était toujours en vie et entier, il n’allait pas se plaindre. Seulement, il venait presque à regretter l’idée d’avoir décidé de se venger de Lulu. Finalement, ça lui apportait plus d’ennuis qu’autre chose. En fait non. Il n’y avait rien à regretter. S’il n’avait pas fait ça, son erreur aurait été remplacée par une autre et rien ne lui disait qu’elle n’était pas pire. Mais surtout, il s’était plutôt bien amusé lors du déroulement de cette petite vengeance qui, au final, n’aurait pas eu de vraie fin. Parce que si Liam avait prévu, tout d’abord, de couper du jour au lendemain les ponts avec Lulu, au moment où il penserait que tout allait pour le mieux entre eux, il avait assez rapidement oublié cette idée parce que, finalement, le plus jeune s’était révélé être d’une compagnie plutôt rare vu qu’il parvenait, par sa simple présence à le remettre d’aplombs et qu’il pouvait se droguer devant lui sans risquer de se faire dénoncer ou voler quoique ce soit une fois complètement défoncé. Et puis, il l’aimait bien Lulu. Même si c’était une travestie qui pensait l’aimer et qui avait faillit l’égorger – oui, il radotait, mais il fallait bien avouer que ça restait un évènement marquant de sa vie.

    Liam tourna légèrement la tête vers la porte de sa chambre où Kyllian avait disparu quelques minutes plus tôt, se disant qu’il devait encore écouter sa musique s’il n’avait pas réagit au boucan qu’ils avaient fait… En parlant de boucan, le renard entendait des pas précipités se diriger vers eux et il se dit que se faire surprendre en plein couloir, à moitié habillé et avec Lulu éploré dans ses bras, ne faisait sûrement pas parti de son rêve le plus fou. C’est pourquoi il se sépara brutalement de Lulu, l’attrapant par le poignet, sans réfléchir une seule seconde – cela aurait été trop demandé – et ouvrit de sa main encore libre la porte avant de le tirer à l’intérieur, refermant aussitôt la porte derrière eux. Puis ce n’est qu’à ce moment-là qu’il se souvint que si ils n’étaient pas rentrés avant dans la chambre, c’était qu’il y avait une bonne raison à cela vu que – pour une raison mystérieuse, que Liam comprenait bien mieux après la déclaration que Lulu lui avait dédiée – Lulu semblait avoir prit en grippe Kyllian qui n’avait commis comme seule faute, juste celle de sortir avec lui. Vraiment, à l’avenir, il allait devoir de sérieux progrès sur sa capacité à réfléchir rapidement et dans le feu de l’action…
Lucy Cantarella
Lucy Cantarella

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Surnom Surnom : Lulu Lu Lune Rabbit Rab'
Âge du Perso Âge du Perso : 18 ans
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MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyJeu 14 Jan 2010 - 20:48

Trop vite. Il étaient dans la chambre. Tout les trois.

Lulu n'avait pas eu le temps de réagir. Les bruits de pas n'avaient pas traversé le mur d'idées et de pensée ans lequel s'était plongé la travestie. Maintenant elle était debout. Debout dans une chambre avec deux personnes qui s'attendaient. Et elle, et lui, qui n'était pas à sa place. La main de Liam sur son poignet était un supplice. Il avait envie de rester ainsi pour toujours, de se rapprocher sensiblement de lui, mais il ne pouvait pas.

Pas ma place. Pas ma putain de place.

Je veux être avec lui. Je veux encore ...

Pas ma place. C'est pas ma place. Il faut que je parte. Kyllian, Kyllian est là, en face.

Pourquoi je n'aime pas Kyllian ? J'ai merdé. J'ai confondu Kyllian et Karmel. Je me suis planté. Je l'ai juger alors que je sai pas qui c'est. Je sais rien de lui. Alors que ça fait six mois que je suis là. Six moi que je suis dans son dortoir. Six mois que je l'évite du regard parce que tout au fond de moi, j'ai décidé que lui, ce serait le mal, ce serait tout ce qu'il y a de désagréable dans ma vie. J'ai utiliser les premiers prétextes. J'ai merdé à mort.

J'ai fait comme un adulte. Putain j'ai fait comme les adultes.

La pupille du gamin se rétrécit brutalement, puis se détourna sur le côté. Suivit son visage tout entier qui se tourna dos à Liam, et sa main qui se détacha rapidement de lui, se ramenant sur son t-shirt. T-shirt qui souffrait déjà de sa maltraitance, qui se faisait chiffonner dans tout les sens, silencieusement. Ses yeux cherchaient un point fixe à regarder, sans trouver. Le reste de ses larmes lui irritait le visage, mais impossible de relever la main pour les essuyer. Lulu réalisait.

Il venait dire à Liam qu'il l'aimait, il était en face de Kyllian qu'il avait agresser verbalement sans raison valable, (oui bon il venait de tenter de tuer Liam pour la deuxième fois mais ça on s'en fout //SBAM//) et il se sentait ... Mal.

Sa jambe recommençait à devenir insupportable. Ses doigt aussi. Et puis sa mèche le gênait terriblement. À force de sentir ses cheveux tenter de grignoter du territoire sur son globe oculaire, il n'arrivait plus à penser correctement, ni même à réfléchir à ce qu'il devait faire. Il cherchait toujours un point à fixer dans le vide, il avait froid, très froid, et en même temps il avait l'impression qu'il faisait une chaleur démente dans la pièce. Le poids au cœur revint à la charge, et puis ... La panique.
Kyllian Andrews
Kyllian Andrews

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MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyDim 31 Jan 2010 - 19:21

Spoiler:


    Je n'avais rien entendu. Et même si cela avait été le cas, je n'aurais pu bouger pour venir aider ou enfoncer l'un comme l'autre. Parce qu'entendre tout ce cirque ne m'aurait qu'effrayé. Et j'aurais réalisé certaine chose. Que je faisais du mal à cette douce Lucy, et par la même occasion à Liam. Involontairement heureusement.

    Parce que Kyllian était tout le contraire d'une personne égoïste lorsqu'il s'agissait de sentiments. Si il avait la certitude que si il disparaissait, tout irait pour le mieux entre les deux autres, il partirait. Parce que l'autre qu'il pensait à certaines choses, c'était bien la dernière chose qu'il désirait ! Être un fardeau ! C'était une chose horrible. Et puis aussi n'être qu'un sujet d'irritation pour une personne que vous appréciez beaucoup, peut-être même plus.

    Mais ce n'était qu'une amourette de passage non ?
    C'était juste qu'il cherchait un peu de joyeuse compagnie dans cet institut noir ?
    Il espérait que cela soit le cas, et qu'il accepterais de l'oublier quand le moment sera venu, à l'un des deux, de quitter cet endroit. Voilà 8 mois qu'il était ici.
    Et il avait l'impression de remonter, après avoir toucher le fond il y a quelques jours. Au fond c'était grâce ) Liam qui sortait de cette période de rouillard épais et oppressant. Il ne pourrait jamais assez le remercier. Sans savoir qu'il n'avait pas encore touché le fond dernièrement, mais que cela ne serait tarder.

    La musique vomissait ses sons extravagant à ses oreilles, alors qu'il était allongé sur le ventre. Il entendait du bruit qu'il ne provenait pas des chansons, il le savait pertinemment, mais il montait le son encore pour couvrir ces bruits, fermant les yeux, tentant de ne pas imaginer leurs disuccions aux deux autres.

    Peut-être qu'il avait peur.
    Il savait que Liam n'était qu'un renard fuyard, et qui fuierais dès que les choses seront trop compliquées.
    Il savait que Lulu était une fille, et qu'elle était amoureuse de Liam.

    Mais au fond qu'est-ce que cela changeait ? Lui n'était qu'un pion de Dieu. Il acceptait tout cela, même si cela l'embêtait un peu.

    Kyllian se souleva doucement, abandonnant son Ipod sur son oreillers. Il se dirigea dans la salle de bain. Il poussa la porte, mais pas assez pour la fermer - ce n'est pas le but, il est claustrophobe... Il alla se doucher oui.

    Ignorant le fait que les deux autres entraient dan la chambre pour échapper des bruits de pas... Qui se rapprochaient de plus en plus !
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MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyMer 3 Fév 2010 - 22:45

    Il n’y avait aucun doute, cet hôpital était vraiment bien trop silencieux. Où étaient ses cas - John, on t’a déjà dis de ne pas les appeler comme ça ! - violents, colériques ? Comme le sale gosse qui lui avait presque arraché un œil, lui laissant une superbe cicatrice en croissant de lune au coin de la paupière. Il avait passé sa journée dans son bureau. Pas de visites aujourd’hui. En effet, c’était le jour où il avait demandé qu’on lui foute la paix. En gros, son jour de congé. Et malgré tout, il n’avait pas eu envie de sortir. Il était un peu fatigué et ne s’était toujours pas habitué à l’établissement. Il voulait profiter de sa journée libre pour visiter un peu plus. Après tout, il n’avait vu que son bureau, le hall d’entrée et la salle à manger. Ah non, la salle de repos et, éventuellement, sa chambre. Dans cette chambre, trois photos : une de ses parents, une d’un paysage de montagne et l’autre… L’autre n’était pas encore sortie de son sac. Il y avait aussi sa guitare et une pile immense de CD de musique classique. Somme toute, elle était assez simple. Trop petite pour ne pas l’être. Sortant de sa rêverie, il rangea soigneusement son bureau, empila les dossiers, posa les stylos dans le porte-plume, verrouilla le tiroir qui contenait tous ses papiers et se leva. Il rangea son iPod qui diffusait toutes sortes de chansons. Edith Piaf, Debussy, Mozart, les Sex Pistols, les Beatles et d’autres artistes plus ou moins connus. Il rangea le tout dans ses poches, ainsi que ses calmants.

    Il sortit et ferma le bureau à clé. On ne sait jamais quel fou furieux pouvait passer par là. Il ajusta sa mèche sur son œil pour s’assurer que sa cicatrice était toujours dissimulée et s’aventura dans le couloir. Et pourquoi pas les chambres des élèves. Histoire de faire comme s’il les surveillait un peu. Bon, c’était le cas. Mais il y avait les surveillants pour ça. Lui, il était éducateur et devait « remettre les jeunes dans le droit chemin » dixit la directrice. Directrice qui, soit dit en passant, était très belle et… John, réfrène tes hormones, veux-tu ! Fichues hormones d’adolescent en manque ! Adolescent de vingt-sept ans. On y croit tous. Il sifflote tranquillement en marchant. Et finit par marmonner.

    _ When you press me to your heart, I’m in a world apart, a world where roses bloom…

    Petit à petit, des voix couvrirent son murmure. Il haussa un sourcil. C’était quoi ce souk, à une heure pareille ? Il chercha la pièce d’où cela venait. Se rapprochant de plus en plus, il finit par s’immobiliser devant une porte. Blanche, comme toutes les autres. Pourquoi tous les hôpitaux avaient-ils des murs blancs ? Pourquoi pas bleus, rouges, jaunes, pastels. Pourquoi blanc ? Couleur pure, éthérée, qui ne convenait pas du tout aux pensionnaires. Pensionnaires malades, impurs, fous. Tous fous. Il ricana. Une petite feuille était épinglée sur le bois. Des photos avec les noms en dessous. Etait-ce le moment de rester planter devant cette porte alors qu’apparemment deux personnes étaient en train de s’éviscérer à l’intérieur. Il frappa à la porte, comme l’homme poli qu’il était. On ne lui répondit pas. Finalement, il entra et passa sa tête blonde par l’embrasure de la porte. Un rouquin et un petit brun. Mouais.

    _ Allo ? Bonjour. On se calme ici. On vous entend jusqu’au bout du couloir. Et toi… dit-il en s’adressant au petit brun, avant de vérifier les photos sur la porte. Tu n’as rien à faire ici.

    Il lui sourit et s’écarta de la porte, la laissant grande ouverte, pour que sa cible s’exécute et sorte immédiatement.

    Spoiler:
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MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyJeu 4 Fév 2010 - 22:25

*Hein ? Qu'est-ce qui me veut ce schnock ?*


Lulu, d'abord incapable de faire le mouvement alors que les deux autres semblaient vouloir l'amener à se ridiculiser en parlant encore avec Liam (Kyllian parait, doc il ne voulait pas se mettre dans tout ça -traduction rapide et pas très fiable de Lulu- et Liam avait décidé de jouer le légume immobile et d'attendre comme lui, c'est à dire comme un c** planté là à rien faire). Et là, un mec sorti de nulle part l'avait sorti de sa peur et de ses songe comme quelqu'un qu'on réveil au gong le matin, complètement perdu.

La réaction la plus logique et normale : Lulu obéit, part, s'éloignant ainsi de Liam et de Kyllian à qui il était pour l'instant incapable d'adresser la parole, et tout était réglé. Certes ce serait le souque dans sa tête une fois au dodo, mais au moins la crise serai passé et on évite les embrouilles.

Sauf que logique et simplicité de rime pas avec Luca.


"J'me la fermerai le jour où je serai fatiguée de gueuler, du c**."

Luca le gamin vulgaire dépourvu de toute tact, le retour.

Et par pur esprit de contradiction et de contre indication, Lulu se laissa tomber au sol, s'assit, sorti une sucette en vitesse (pour arrêter le stress qui montait un peu trop vite) la goba, et remit le papier dans sa poche, ses deux main accompagnant le geste et restant en position :


"Et je bouge pas."

Comme ça c'était clair : Luca est c**, suicidaire et complètement timbré. Il ne voulait tout simplement pas obéir à un adulte. Tout simplement pas. Alors peut importe les conditions, il était hors de question de faire le toutou et de le suivre bien gentiment jusqu'à sa chambre et de se mettre à tout défoncer (une deuxième fois) dans le dortoir. Il toisa avec un regard noir le grand blond et lui fit une tête que seuls les imbéciles ne peuvent pas comprendre :

"C'est toi qui te casses, connard"

Bref, Lulu l'amabilité incarnée, le petit ange qui malgré son visage à moitié boursouflé par les larmes séchées et le visage rouge arrivant à vous tenir de cet air insolent et haineux qu'on tout les gnomes qui sont en mode Peter Pan et qui voient un adulte représentant de l'autorité. C'était pas plus difficile. Il ne pensa qu'un truc :


*Merde, j'ai plus mon canif. Il est dehors ...*


Mais rien n'y fit, il ne bougea pas d'un chouilla. C'aurait été trop lui demander du bouger autre chose que sa langue pour profiter de sa sucette. Enfin il ne bougerai pas, surotut pas devant cet adulte, ce blanc-bec d'adulte d'ailleurs, puisqu'il avait l'air un peu jeune. Plus jeune que la plupart des gens avec qui il pouvait faire la comparaison. Mais il était adulte. Même la façon dont il parlait faisait de lui un adulte. Au non, Lulu ne bougerai pour rien au monde, même si Kyllianse ramenait, même s'il commençait à embrasser Liam à en perdre haleine ... Heu bon d'accord, là il aurait dégagé vite fait bien fait ou se serait évanoui sur place ...
Kyllian Andrews
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Prince Kelly.ian ~ Like A Bitch.
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MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyVen 5 Fév 2010 - 19:20

Spoiler:

    Il avait été plutôt rapide. Comme à son habitude. L'eau tiède - puisque l'eau chaude venait à créer un surplus de brume dans la pièce et intensifié l'effet d'être bel et bien enfermé - avait détendu une partie de ses muscles. Les folies d'hier soir, ses péchés de luxure et le bonheur d'amour... Il lavait tout cela, avec cette eau impure qui venait des canalisations de Teenagers. Un beau leurre.
    Kyllian avait les yeux clos, tandis qu'il laissait l'eau, ces fugaces gouttelettes dévaler son corps nu.
    L’eau coulait, puissante, tiède, dégoulinant de la pointe de ses longs cheveux noirs, ruisselant sur les muscles délicats de son torse, continuant son chemin sur son ventre dont le diaphragme se soulevait doucement en rythme avec sa respiration, voyageant ensuite sur ses cuisses, glissant le long de ses mollets, sur le dessus de son pied, terminant sur le dallage blanc du fond de la douche, allant se perdre dans les canalisations prévues à cet effet ; puis il n’y eut plus un bruit, plus une goutte, et il soupira d’aise, s’étirant comme un chat.
    Il ne bougeait plus. Se demandant si il devait aller retrouver les deux autres, qui pendant un court instant avait été envoyé à des années lumières. Il sortit donc de la cabine, enfilant une serviette autour de sa taille.

    [...]

    Deux petites minutes après, alors qu'il entendait pour une deuxième fois la porte s'ouvrir, il enfilait un boxer propre, et l'un de ses jeans qu'il avait laissé auparavant dans l'armoire de Liam n.n Parce que peut-être qu'il pouvait lui piquer des tee-shirts. Mais pour les pantalons ... C'était pas encore trop ça !

    Il mettait la main sur son chandail un peu large sur le lit, alors qu'il tourna la tête en entendant Lucy parler. Il parlait à Liam comme ça ? Il fut un peu étonné. Il enfila son haut, puis remarquant que Liam regardait ailleurs il tourna la tête dans la même direction.
    Ce qu'il vit ... Il ne s'y attendait pas du tout. Une hallucination parmi tant d'autres. Il commençait en avoir marre, il croyait que ses médicaments devaient les stopper. Surtout que depuis qu'il sortait avec Liam ... Cela allait mieux. Il sera un peu l'un de ses poings, ses longs ongles entamant sa peau.

    Lucy re-ouvrit à nouveau la bouche. Il ne parlait pas à Liam. Liam regardait John. John était là ... Il était réel. Ou bien il imaginait tout. Il était dans une merveilleuse hallucination. Il était sous LSD, avec Liam, il venait de s'endormir et donnait une allure de cauchemar à ses songes. Ou bien son esprit détraqué lui offrait une illusion totalement dévorante.

    Kyllian se rendit compte qu'il avait jusqu'alors retenu sa respiration, alors que son coeur battait la chamade. Il battait si vite. Ses palpitations cardiaques, excitée par sa peur, et ses cauchemars. Par l'accomplissement d'un cauchemar.


    « T'es mort toi ... , murmura-t-il ... Pas si bas que ça. »

    Il fixait John, avec un air assez apeuré, et il s'était éloigné un peu plus. Ce n'était pas possible. Il s'en souvenait comme hier. Toutes ces soirées qu'il avait passé à n'être qu'un vulgaire objet entre ses doigts. Un objet auquel il pouvait faire n'importe quoi, si seulement il appuyait là où cela faisait mal.
    Johnattan était la réincarnation de toutes ses peurs, et les horreurs de son passé. Une majeure partie. Toutes les douleurs qui le déchiraient. C'était à cause de lui qu'il avait si mal. C'était à cause de lui qu'il en venait à hurler la nuit. A détester qu'on vienne le toucher dans son dos. A détester les blonds. A détester tout ce qui lui faisait penser à Nishibi. A se détester lui-même et pour ce qu'il faisait aux autres.

    Sans qu'il ne s'en rendîmes compte, une brume s'était glissée à sa vision. Tétanisé, il retenait quelques tremblements, même si ses mains, elles, ni échappaient pas. Ses yeux brillaient. Et pourtant il ne voyait déjà plus Lucy et Liam. Cette scène ne devenant que pire encore à ses yeux, le transportant dans un cercle vicieux cauchemardesque. Où ses merveilleux souvenirs d'amour profond et de tendresse infini se faisaient briser l'un après les autres par les insultes, les coups, et les viols de cet homme qu'il avait trop aimé.

    John. Cherry. Nishibi.
    Ce connard.

    Il le fixait alors qu'il s'était encore un peu éloigné. Son cœur implosait dans sa poitrine et lui laissait dans le cœur un torrent d'acide nitrique, qui lui bouffait l'intérieur du corps. Dévoré, et souillé de l'intérieur, ce ne fut qu'un ordre, haut et fort qui s'échappa de ses lèvres.


    « Dégages d'ici ! »
Lucy Cantarella
Lucy Cantarella

Résidente
Modérateen
Résidente♥ Modérateen


Une mèche de couleur sur une tignasse brune-rousse, des yeux vairons verts et ambre, un sucette ou deux à la bouche, un balafre et un air de sale gosse vandale ? Ouais, c'est Lulu.
Je ne sais plus qui je suis.
Féminin Play with friends is funny ! Bad Day

Surnom Surnom : Lulu Lu Lune Rabbit Rab'
Âge du Perso Âge du Perso : 18 ans
Orientation Orientation : Hétérosexuelle
Admission Admission : 17th August 2009
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Retirée

Teen's Teen's : 9523

Age Age : 29
Messages Messages : 3058
Jeux +16 Jeux +16 : Oui
Disponibilité Disponibilité : 2 passages par semaine minimum.

RP' RP' : Rps de Lulu :
Arrivée
Tendance à chercher la merde
Relations familiales.... Et vestimentaires.
Tendance à faire des blagues stupides
Intérêt psychanalytique nul
Liens avec le passé
Amitié féminine
Angoisses
Les bonnes manières
Toujour sociable et ouvert
Les souvenirs comme les œufs : faut les batture pour que ça prenne forme
Tendence à être aimable
Bien manger, leçon 1
Adotpion d'une boule de poils
Lapin
Dessinez c'est gagné
Ambiance festive
Eau de javelle
Lies et les conneries
Service d'accueil
Admiration pour les mères
Service d'accueil pour camé, bonjour


Réservations :
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MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyDim 7 Fév 2010 - 18:27

« T'es mort toi ... »

Lulu ne compris pas tout de suite. Il se contenta de tourner la tête pour voir Kyllian qui fixait avec des yeux effaré le mec d'en face.

*Et m*rde, Kyllian. Et derrière il y a Liam. Ah j'avais tout zapper encore ...*


Représentation de ce qui se passe dans la tête de Lulu : une chute de trente, quarante, cinquante mettre par apique et ... et écrasement violent : il avait envie de vomir tellement il avait peur. Et puis il commença à regarder vers l'autre et faire des va et vient de lui à son colocataire. C'était bizarre. Trop bizarre. C'était la première fois qu'il voyait Kelly faire cette tête : et je vous assure que ça lui faisait un drôle d'effet.

*Se connaissent ?*


Il fronça les sourcils et commença à réaliser qu'il n'était pas le seul problème dans cette pièce : Liam à part, il y avait une sacrée ambiance dans cette piaule.

« T'es mort toi ... »

Il commençait tout juste à réaliser que ce qui se profilait n'était pas spécialement bon pour sa peau. C'était son instinct qui lui disait, te ce coup-ci, il était loin d'être contre. Parce que très loin d'être c** au point de se mêler d'un truc qui vous faisait froid dans le dos rien qu'en regardant les gens se fixer dans une pièce.


*Personne n'a rien fait et pourtant .... Non, c'est pas mon imagination.*


« Dégages d'ici ! »

Kyllian avait peur. Ça c'était le programme. Vraiment pas le bon programme. Lu détestait avoir l'impression d'être une grosse tâche dans le décor qui ne peut rien faire que regarder et ressentir puissance mille tout ce qui se déroule devant lui, et même ce qui ne se déroulait pas : un truc clochait, et à max. Kyllian ? Avoir peur ? Ce mec là ? D'un blondinet aux yeux bleus, tellement jeune et pourtant qui donne l'air d'avoir quarante ans quand il parle ? Lulu se rapprocha un peu du premier objet qui lui venait sous la main pour ne pas avoir à se souvenir qu'il n'avait pas son canif sur lui en cas de problème : la couette défaite du lit. m*rde. Ça puait la transpiration, et Lulu ne voulait même pas imaginer ce qui avait pu se passer là-dedans entre Kyllian et Liam, entre Kyllian et le Liam qu'il aimait trop pour haïr pour ça, et envers qui il éprouvait une profonde jalousie de pouvoir être avec quelqu'un de cette manière. Il ne pouvait même plus arrêter son subconscient, c'était déjà parti. Il se mordit les lèvre pour revenir à la réalité et regretta presqu'aussi tôt : sur terre, c'était inexplicable comme il faisait froid. Comme soudain les yeux bleus de ce mec fixé sur Kyllian lançait de la glace.

*Je me fais des films, je me fait des films ... Non c'est pas des blagues : il y a un truc pas normal là.*


Comme pour se défendre contre le silence et l'immobilité, il lança bêtement :

"Connais ? Ça tombe bien tu peux lui expliqué qu'on a pas envie de sortir d'ici ..."

*Merde, je peux pas m'arrêter, je dis ce que je pense vraiment !*


"... Et que vous deux en particulier vous étiez très très occupés avant que j'arrive et que ..."

*La ferme Lulu la ferme !*


"Et donc que bha c'est vraiment vraiment pas le moment donc on repassera plus tard pour les bises et tout et tout ..."

*Merde j'ai peur ! J'ai peur je peux plus m'arrêter ! Ah c'est horrible non, faut pas que je me mette à pleurer, faut pas !*

Un rire nerveux entrecoupa ses paroles qui ne faisait que répéter de manière différente la même chose : Kyllian et Liam était ensembles, il est venu les déranger et là il n'avait qu'une envie, que ce mec ferme la porte pour que ça s'arrête : pour que ce froid, cette ambiance palpable et insupportable s'évapore et qu'il puisse sortir en courant dans les 5 minutes qui suivent. Aucun des mots suivant ne fut prononcé bien sûr ... Mais il était tétanisé.

*Ça y est, je suis dingue. Putain, je pète les plombs.*
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Invité


MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyLun 8 Fév 2010 - 16:29

    Spoiler:

    Le renard se tourne presque trop lentement vers le lit où étais supposé se trouver Kyllian. Supposé… Parce qu’en réalité, il n’était pas là. Liam ne fit pas attention à savoir si oui ou non, le soupir de soulagement qu’il venait de pousser était audible ou pas. D’ailleurs, il ne remarqua même pas que Lulu retira rapidement son poignet de sa main comme si elle était démesurément brûlante. Il n’en avait rien à faire. Dans l’immédiat, il n’y avait qu’un constat à faire : Kyllian n’était pas là. Enfin si, il était juste dans la salle de bain puisqu’il pouvait entendre l’eau couler, mais il n’était pas dans leur champ de vision. Et ça, c’était le plus important. Parce que Liam aurait eu du mal à gérer une autre « crise » de la part de Lulu. Ce n’était pas son rôle d’ailleurs… Et puis, au final, tout ça ne le concernait que de loin… D’accord, il était peut-être un peu fautif dans toute cette histoire. Peut-être qu’il n’aurait pas dû laisser croire à Lulu qu’entre eux deux, il y avait quoique ce soit de sérieux. Peut-être qu’il aurait dû comprendre que toute cette histoire allait monter à la tête du plus jeune et qu’il interpréterait mal les choses… Oui, tout ça il aurait pu le prévoir. Mais il n’en avait pas eu envie. Ou plutôt, il n’en avait pas vu l’utilité. Ménager les gens n’avait jamais été quelque chose de naturel chez lui… Ou que trop rarement.

    Quoiqu’il en soit, il fallait que Lulu sorte rapidement de là. Parce que Kyllian ne restait jamais très longtemps dans la salle de bain – ou du moins, toujours beaucoup moins longtemps que lui – et pour le moment, Liam n’avait pas envie de se trouver – une fois encore – témoin d’une scène semblable à celle qui s’était déroulée dans le couloir quelques minutes plus tôt. Surtout que Kyllian ne faisait rien pour se défendre… Et ça, ça l’énervait. D’ailleurs, il ne savait pas ce qui l’énervait le plus entre Lulu qui s’attaquait sans aucune raison valable à Kyllian – qu’il s’attaque à lui, ça il pouvait aisément le comprendre, mais à Kyllian, non – ou bien Kyllian qui se laissait faire alors qu’il pouvait avoir une répartie surprenante quand il le souhaitait. D’un autre côté, il lui était reconnaissant de ne pas avoir chercher à rabattre le claquet à Lulu qui – lui semblait-il – devait déjà avoir eu assez d’émotion comme ça pour le reste de la journée, mais en même temps, il se disait que laisser quelqu’un dire des choses pareilles sur sa personne ne devait franchement pas être agréable. En gros, Liam était on ne peut plus partager sur tout ça et ça l’agaçait de ne pas pouvoir départager. De ne pas pouvoir faire de choix. Il avait toujours du mal à faire des choix. Sauf les fois où tout lui semblait parfaitement limpide. Malheureusement pour lui, cette fois-ci, ce n’était pas aussi simple. Et c’était agaçant.

    Seulement, pour le moment, Lulu ne pouvait pas sortir alors que Kyllian allait sortir d’une minute à l’autre. Ce n’était plus qu’une question de temps. Et il ne pouvait pas sortir à cause de ces pas dans le couloir qui se rapprochaient toujours. Ils allaient sûrement dépasser la chambre d’ici peu, et en attendant, la seule chose que Liam pouvait faire, c’était de prier le seul dieu qu’il connaissait - et malheureusement pour lui, le dieu de la drogue était un dieu défoncé à longueur de temps – que Kyllian ne sorte pas durant ce laps de temps. Mais comme, bien entendu, Liam n’avait jamais obtenu quoique ce soit de ce dieu-là – et pourtant il ne songeait pas une seule seconde à se reconvertir – la personne qui s’approchait finit par frapper à la porte. Et naïvement, Liam se dit que s’il ne répondait pas, l’autre continuerait son chemin et lui ficherait la paix. Lui permettant par la même occasion de congédier le plus poliment et gentiment possible Lulu de cette chambre avant que son petit-ami – c’était toujours étrange au renard de considérer une personne de cette façon – ne sorte de la salle de bain. Seulement, c’était bien connu, la naïveté n’avait jamais apporté rien d’autre que la déception et la porte finit par s’ouvrir, sous un soupir agacé de Fox qui commençait sérieusement à se demander quand est-ce que cette matinée – qui s’avérait pourtant agréable au possible – avait pu dégénérée à ce point. Sûrement à chaque fois que cette satanée porte s’ouvrait… Et Liam ne devinait pas à quel point cette idée était vraie. Du moins, il ne pouvait pas encore le deviner.

    Un blond – visiblement plutôt grand – passa uniquement sa tête, le regardant rapidement lui et Lulu puis se mit à parler. Et directement, Liam décida de ne pas aimer ce type qui le prenait pour un gamin. On ne demandait qu’aux gamins de se calmer, selon lui… Et il n’aimait pas qu’on le prenne pour un gamin. Ni pour un adulte. Être ado lui convenait parfaitement. Même si, en y regardant de plus près, être ado, c’était avoir plus de devoir que les enfants et moins de droits que les adultes. Mais en attendant, les ados, eux, étaient relativement libres. Relativement… Bref… En plus, le ton qu’il utilisait tapait sur les nerfs du rouquin qui était déjà à fleur de peau. En même temps, il s’était plus ou moins fait agressé – encore une fois – par le canif de Lulu – qui devait encore traîner en ce moment-même dans le couloir – alors on pouvait comprendre qu’il soit encore en état de choc. Même si finalement, il n’était pas aussi « choqué » qu’il aurait dû l’être. Ce n’était que Lulu après tout.

    Le seul point positif à la présence du blond dans cette chambre – même si techniquement il n’était pas vraiment entré dans la chambre – était qu’il avait eu la bonne idée de demander à Lulu de sortir de là. Ce qui, au final, arrangeait plutôt bien les affaires du renard. Mais vu que cette journée avait décidé de se montrer on ne peut plus vache avec Liam qui n’avait rien demandé à personne – pour une fois – ce fut à cet instant que Lulu décida de retrouver ses esprits et s’installa en vitesse sur le sol, insultant au passage le blond, ce qui ne manqua pas de faire sourire Liam même s’il était en même temps agacé par le fait que Lulu n’était pas décidé à sortir de là, puis sortit une sucette de sa poche, sûrement une méthode très personnelle pour se déstresser. Parce que le renard se doutait bien qu’il ne devait pas être le seul à être sur les nerfs. Même si, selon lui, lui avait plus de raison d’être sur les nerfs que Lulu. Après tout, qui avait dû brusquement quitter le corps chaud et voluptueux de son amant et la chaleur confortable du lit pour se retrouver tout aussi soudainement dans un couloir froid ? C’était lui. Pas Lulu mais lui…

    Liam essayait mollement de se consoler en se disant, qu’au moins, Lulu avait retrouvé son mordant et semblait avoir oublier – voire effacer si possible – sa récente déclaration d’amour pour déverser sa frustration sur le blond –sûrement un surveillant – qui venait d’entrer. La haine et la colère, Liam savait à peu près y faire face – quoique…- tandis que les larmes et la tristesse étaient deux concepts qui lui échappaient totalement la plupart du temps. Parce que quelques fois, il lui arrivait de tout comprendre avec une justesse impressionnante. Seulement quand il était défoncé cependant… A chacun ses moments de lucidité émotionnelle dirons nous…

    Et l’inévitable se produit. Kyllian finit par sortir de la salle de bain - habillé un minimum espérait le renard même s’il savait que ce n’était pas son jour de chance. La suite des évènements n’allaient pas lui plaire. Ca, le renard le sentait. Mais il comptait sur la présence du blond pour contenir le caractère explosif du châtain. Fox sentait le danger, mais il s’était trompé sur son origine. On ne pouvait pas être bon partout après tout… Le renard regardait plus ou moins attentivement Lulu qui se trouvait assit un peu devant lui et le blond qui n’avait toujours pas répliqué aux attaques du plus jeune. Soit parce qu’il était surpris, soit parce qu’il se retenait de ne pas lui sauter dessus pour lui régler son compte – il y avait des gens vraiment impulsifs dans cet endroit…- ou alors, il n’en avait strictement rien à faire. Ce fut une phrase venant de Kyllian, qui se trouvait toujours derrière lui, qui le tira de ses pensées. Mort ? Mais de qui parlait-il ? Le lien entre la phrase et la présence du blond dans la cambre fut rapidement fait dans la tête du renard. Donc ils se connaissaient… D’où ? Il n’aurait su le dire. De toute manière, ce n’était pas comme s’il connaissait dans son intégralité la vie de Kyllian. A vrai dire, le brun avait toujours été plutôt discret sur sa vie avant Teen’. Mais ça n’avait rien d’étonnant. Après tout, Liam non plus ne parlait pas tellement de sa vie d’avant, pour ne pas dire pas du tout… Alors le brun pouvait très bien connaître ce blond sans que Liam ne le sache. Ca n’avait même rien de gênant. Et pourtant… Il y avait quelque chose dans la voix de Kyllian qui lui laissait penser que s’ils se connaissaient, ce n’était pas juste une simple connaissance avec qui on parle deux trois fois, de tout et de rien. C’était plus que ça. Et ça, par contre, ça le dérangeait nettement plus. Et puis, la phrase en elle-même n’était pas anodine. Selon Kyllian, le blond était supposé être mort… Ou alors – et plus vraisemblablement – Kyllian avait avalé une quelconque substance hallucinogène – et il y en avait un paquet dans cette chambre – avant d’aller se doucher et n’avait donc plus toute sa tête. Cette possibilité avait quelque chose de rassurant. Parce que le fait que Kyllian connaisse ce blond – plutôt beau et ce n’était qu’un euphémisme malheureusement pour le renard – et qu’il soit troublé par sa présence – parce qu’il avait interpréter ainsi le léger tremblement de sa voix – n’avait rien de bon pour le renard qui ne voulait pas passer aussi rapidement à la trappe. Oui, il était jaloux à l’idée que ce blond et Kyllian aient pu se connaître avant. Parce que si le blond était de retour, il ne ferait clairement pas le poids… Et dans tous les sens du terme. Alors oui, se dire que Kyllian était shooté avait quelque chose de plus rassurant…

    Liam finit par se tourner vers Kyllian et fronça les sourcils en le voyant. Il avait l’air effrayé. Pas le genre de peur que l’on peut avoir en voyant une araignée mais plutôt celle que l’on a lorsque qu’un fantôme se pointe sous notre nez. Voilà. Kyllian regardait le blond comme si le fantôme d’une personne qu’il avait connu avant sa mort venait de réapparaître devant ses yeux. Et ça avait quelque chose de perturbant de le voir avec ses yeux hantés. Le brun avait les yeux rivés sur le blond et Liam n’arrivait pas à capter son regard. A vrai dire, il n’aurait pas été là que ça n’aurait absolument rien changé… Et quand Kyllian demanda – ou plutôt cria – au blond de sortir, Liam se dit qu’il était peut-être temps de réagir. Sans compter sur Lulu qui se mit à parler, sans pouvoir s’arrêter. Sans entendre les demandes muettes de Liam de se taire. Sans voir aussi les regards noirs qu’il lui lançait en voyant qu’il ne se la fermait toujours pas. Ou alors il ignorait tout ça. Il faisait semblant de ne rien voir… A la limite, tout son blabla ne le dérangeait pas plus que ça. Mais il sentait que ce n’était pas le moment. Que pour le moment, il valait mieux se taire. Du moins, pour lui et pour Lulu. Parce que là, tout se jouait entre Kyllian et le blond. Parce que là, Liam voulait savoir si oui ou non ils se connaissaient réellement. Et il se répétait en boucles qu’ils ne pouvaient pas se connaître. Que Kyllian se faisait des films et qu’il était défoncé. Pourtant, il savait qu’il ne l’était pas. Il n’avait pas les pupilles dilatées. Ou en tout cas, pas comme s’il était shooté. Liam était assez doué maintenant pour savoir quand il était ou non shooté. Et en cet instant, il n’avait pas la voix légèrement traînante qu’il avait à chaque fois qu’il prenait de la came. Là, sa voix tremblait mais en aucun cas elle n’était traînante. Alors Kyllian n’était pas défoncé. Il fallait se rendre à l’évidence. Mais peut-être que… Comme on dit, tant qu’il y a de l’espoir, il y a de la vie…

    Le renard se sentait impuissant. Il ne comprenait rien à la situation et le silence du blond n’était absolument pas fait pour l’aider. D’ailleurs, le rire nerveux de Lulu commençait à lui taper sur les nerfs et il dû user d’un certain contrôle sur lui-même pour ne pas faire tout ce qui était de son moyen pour le faire taire. Il n’était pas violent…

    _ Lulu, ferme-là.

    Liam était sur les nerfs. Ca s’entendait. Il était sur le point de péter un câble, ça s’entendait aussi. Alors Lulu avait intérêt à lui obéir. Juste pour cette fois. Parce que sinon, il pourrait se montrer violent pour le coup. Surtout qu’il avait la certitude que l’autre n’avait pas son canif ce coup-ci…

    Sans quitter le blond des yeux, qu’il fixait à présent avec méfiance et animosité, Liam se recula jusqu’à Kyllian que le blond ne lâchait pas des yeux. Et ça, ça l’agaçait réellement. Pire que ça, il était jaloux. C’était peut-être stupide, mais c’était là. Il était jaloux d’un mec qui n’avait jamais peut-être vu Kyllian de sa vie. Peut-être… Mais il n’y croyait pas de trop. Il n’avait pas assez de chance pour ça… Et puis, c’était en attendant trop des choses qu’on était déçu. Alors Liam préférait s’attendre au pire. Ou plutôt, à ce qu’il imaginait être le pire.

    _ Calme-toi Kyllian… Tu dois sûrement te tromper de personne…

    La deuxième partie était plus pour se rassurer lui. Parce qu’il n’y croyait vraiment pas… Mais pour le moment, ce n’était pas lui qu’il devait apaiser mais Kyllian. Le ton était relativement doux. Comme celui qu’on emploierait avec un animal effarouché. Parce que Kyllian, s’il se maîtrisait parfaitement en temps normal, pouvait avoir des réactions plutôt…inquiétantes, ou disons singulières, lorsqu’il était dans cet état. Alors il fallait le prendre avec des pincettes et prendre beaucoup de précaution pour ne pas aggraver la situation. Et ça, c’était dur. Surtout quand on s’appelait Liam et que le mot « tact » avait une définition trop floue dans notre esprit…


Dernière édition par Liam Sparks le Jeu 11 Fév 2010 - 3:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyLun 8 Fév 2010 - 21:26

    Deux élèves dans une chambre. Un adulte arrive. Devinez ce qu’il se passe ? Eh bien non, ils n’obéissent pas les bougres. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce sont de sales gosses arrogants qui se croient tout permis sous prétexte qu’ils sont timbrés ou en redressement et que donc, tant qu’il ne seront pas sortis d’ici, ils pourront faire toutes les conneries qu’ils voudront. John grinça des dents d’un air sinistre, avec toujours son petit sourire scotché au visage. Le premier qu’il vit et entendit fut un nain brun avec une mèche bleue qui barrait sa sale tête. Il ressentit immédiatement une immense envie de lui en coller une. Il avait l’air d’avoir douze ans avec son air de dédain et de je-m’en-foutisme. « J’me la fermerais le jour où je serais fatigué de gueuler, du c**. » Non, Johnny, retiens-toi. Il avait oublié ses calmants. Ses doigts tapotaient nerveusement le bois de la porte. C’était soit ce bruit stressant comme on n’en fait plus, soit il lui tournait la tête. La première option est la meilleure, n’est-ce pas ? Ah ah ! Il lui faisait le coup de la sucette, maintenant, le Schtroumf. « Et je bouge pas. » Le coin de son sourire tique. Légèrement. Ne pas perdre son calme. Il soutint son regard. Hors de question qu’il se laisse impressionner dès le premier jour par un Schtroumf aux yeux vairons. Comme lui, se dit-il. Mais il ne devait pas perdre le fil. Avec eux, on ne savait jamais. D’ailleurs, ce gosse avait une drôle de voix suraiguë, les yeux rouges et enflés. Il haussa un sourcil, sans cesser de sourire.

    Le deuxième, juste en face de lui, était roux… Presque orange. Mais qu’est-ce qu’ils avaient tous avec leurs colorations hallucinantes et leurs têtes de trois pieds de long ? Le garçon le regardait bizarrement. Froid et distant. Il se douta que le ton qu’il avait employé ne lui plaisait pas. Mais à partir de maintenant, c’était ainsi et pas autrement. Dans l’ensemble, le Rouquin n’était pas très intéressant. Il ne disait rien, ne bougeait pas, et semblait être le seul relativement poli pour ne rien répliquer. Bien entendu, tout est relatif. La porte s’ouvrit tout d’un coup et ce qu’il vit sortir le laissa limite la bouche ouverte, un filet de bave qui coule sur son menton. Mais ne rêvez pas trop, il avait gardé contenance. Il ne bougeait pas, appuyé contre le chambranle de la porte, une main sur le bois, l’autre au côté. A dévisager le grand brun qui venait de sortir, il crut qu’il allait avoir besoin d’une ambulance avec défibrillateur. Et visiblement, un deuxième car le brun le vit et s’arrêta. Aller, on remet les compteurs à zéro et on explique à nos petits lecteurs qui ne comprendront rien sinon. C’était lui. Lui. Son ex. La petite saleté qui l’avait poignardé sans raison apparente - John a tendance à vaguement déformer la vérité - et s’était cassé en le laissant se vider de son sang sur le parquet de son appartement, en attendant que ses vrais amis arrivent et le trouve déjà dans le coaltar. Aucune émotion ne transparaissait sur son visage cependant qu’il essayait de refaire surface, réagir vite, en bon éducateur débutant qu’il était. « T’es mort, toi » Nouveau tic au coin des lèvres. Son sourire ne quitta pas son visage mais il se fit plus froid, lugubre.

    Bien qu’il ne fût pas venu en connaissance de cause, justement, une idée germa dans sa tête. Puisqu’il était là et que ce type aussi… Autant en profiter et faire durer le plaisir. Lorsqu’il fut certain que ni le Rouquin ni le Schtroumf - qui avait apparemment décidé de servir de moquette car assis par terre - ne le voyait pas, son sourire se transforma en un rictus mauvais que seul Kyllian pu voir. Rictus qui redevint sourire lorsque Liam l’observa. Sauvé. Le brun tremblait. S’il essayait de le cacher, c’était peine perdue avec John qui, bien qu’aveugle d’un œil, le vit parfaitement. Impossible de se souvenir de son nom, cependant. Pourtant, ils avaient vécu ensemble pendant deux ans. Et en deux mois, pouf. « Dégage d’ici ! » Parfait. Tout se déroulait selon le plan qu’il construisait petit à petit dans sa tête. Il empêcha un rire dédaigneux de franchir ses lèvres. Un mouvement à sa droite. Le Schtroumf pouvait bouger ! La découverte du siècle. Il saisit les draps du lit. John haussa un sourcil. « Connais ? Ça tombe bien tu peux lui expliquer qu’on n’a pas envie de sortir d’ici… » La ferme. Son regard s’assombrit. « Et que vous deux en particulier vous étiez très, très occupés avant que j’arrive et que… » Et qu’on se demande tous où est le bouton « stop » sur ce moulin à paroles qui n’allait pas tarder à se trouver emplâtré dans le mur. John retrouva un visage sérieux. « Et donc que bah c’est vraiment pas le moment donc on repassera plus tard pour les bises et tout et tout… » Ta gueule… Enfin du silence. John retrouva le sourire. Froid et menaçant tandis qu’il fixait le Schtroumf. Il allait lui en coller une. A ce moment, le Rouquin prit les devants et lui intima le silence. Etrangement - vraiment, venant de John, c’était très étrange - il lui en fut reconnaissant. Alors comme ça, cette chose par terre s’appelait Lulu. Il ricana, cette fois-ci, sans s’en cacher. Lorsqu’il recula vers le brun, cependant, il faillit montrer les crocs. « Calme-toi Kyllian… Tu dois sûrement te tromper de personne… » Kyllian, c’était donc cela. De son côté, il ouvrit la porte et se redressa, les poings sur les hanches fines.

    _ Eh oui, c’est moi, je reviens te hanter ! Et, toi, mon agneau, tu ne m’échapperas pas ! s’exclama-t-il en levant les yeux au ciel. Il ne devait pas s’énerver. Son ton, qui était plutôt moqueur, redevint sérieux et il reprit son calme. Bon, fini la rigolade. Le Schtroumf et… Kyllian, dehors. Vous n’avez rien à faire ici. Il faillit ajouter au Rouquin de le lâcher mais s’en empêcha. Pas bon pour son image, tout ça. Après coup, il s'immobilisa. Il venait de l'appeler Schtroumf à haute voix, là. Okay, où est la fenêtre, qu'il se jette ?
Kyllian Andrews
Kyllian Andrews

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Prince Kelly.ian ~ Like A Bitch.
Masculin Sadique

Surnom Surnom : Barbie, Kelly, Kyllie.
Âge du Perso Âge du Perso : 20 ans.
Orientation Orientation : Bisexuel
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Teen's Teen's : 8953

Age Age : 30
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De la Photographie Du Japon De l'Art Du Rock Des Sushis Des Bonbons De la Vodka De Jack Daniel's Du Poison Des Free Hugs De Teenagers Des Films D'horreur Kyllian a volé le canard en plastique de Wendrax, ahaha ! 30STM TOUJOURS PLUS DE CHOCOLAAAAT !!! Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Bhhj Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Bhhj

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MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyJeu 11 Fév 2010 - 23:28

    Les paroles de Lucy résonnèrent dans sa tête qui sembla sous le coup si creuse. Un nouveau monde vide, où les échos se répondaient. La voix de la jeune fille lui sembla de plus en plus lointaine. Comme si il s'éloignait, lui, ou le contraire, que le monde filait autour d'eux deux, sans qu'il ne sachant comment il pouvait s'enfuir. Disparaître pour ne plus sentir le regard de ce blond. Disparaître pour ne plus le voir. Disparaître pour ne plus avoir mal. Disparaître pour avoir moins peur. Mourir pour être libre.
    Il le vit ce sourire. Ce rictus si mauvais qu'il avait si bien connu. Si bien dessiné. Il détourna le regard, sentant sa peur s'amplifier. Semblable à un monstre, à un ouragan, et le tonnerre. Ses forces si puissantes, qui ravageaient et détruisaient tout à leur passage. Cela détruisait son peu de logique. Il ne comprenait pas comment était-ce possible. Johnattan était mort. De ses propres mains, de sa propre folie. Il avait pleuré pendant des journées entière cet acte. Parce que même si il détestait Johnattan, il avait fait pire que lui. Johnattan avait été un démon, et lui un monstre.
    Il fixait John. Ce sourire. C'était ... Horrible. La clef d'une destruction tout à fait plausible. Il sentait que ce nouvel éducateur n'allait pas être des plus gentils avec lui. Il le sentait. Mieux encore : il le savait. Il le savait parce qu'il le connaissait. Et pour lui, ce nouveau John, à demi aveuglé et marqué à vie était comme l'ancien. A une chose prêt : la vilaine mèche qui barrait son visage. A ce moment-là, il ne se souvenait pas de ses anciens gestes brusques alors qu’il tenait une lame entre ses doigts. Pas non plus de lui avoir éraflé l’œil. Non. La seule chose dont i se souvenait c’était des insultes de John, de ses hurlements, de ses mains, de ses poings qui s’abattaient sur lui. La force qu’il mettait en œuvre pour pouvoir l’immobiliser et le prendre de force. De derrière comme ça c’était plus pratique. Trop bagarreur, il n’avait qu’à l’étouffer dans les oreillers.

    La peur se lisait dans son regard. La panique. Il releva la tête alors qu’il s’était un peu redressé. Son regard se posa sur Liam en l’entendant parler. Se tromper de personne ? Se tromper ? Comment pouvait-il se tromper ? C’était bien John ! Qu’est-ce qu’il disait cet idiot ? Son regard croisa le sien, puis il jeta un peu coup d’œil à John. Sa main s‘agrippa au haut large de pyjama de Liam, l’empêchant de s’éloigner de nouveau. Il ne voulait pas finir tout seul avec le grand dadet. Il ne voulait pas être seul, enfermé dans la même pièce que son cauchemar.

    Les paroles de John écrasèrent sa force, et firent éclater sa peur. Si elle aurait était colorée, elle aurait aspergée la pièce entière, et les personnes ici présentes. Il se crispa un peu, et jeta un regard à Lucy. Elle était trop proche de l’autre. Cela allait mal finir. Il ne voulait pas qu’il arrive quelque chose. Surtout pas à Lucy. Elle éait trop adorable. Surtout pas à Liam. Il l’aimait trop pour ça. Il regard John. Lui, lui. Qu’il parte. Mais il entendit qu’il devait partir. Avec… Le… Schtroumpf ? Il haussa un sourcil, et ne pu s’empêcher d’être à demi sur l’offensive, à demi sur la défensive. Répondant plus ou moins méchamment à John, à la place de Lucy.


    « Schtroumpf ? Mais t’as vu ta gueule, toi ? »

    Sortir ? Il ne sortirait pas. Bien trop paniqué à l’idée de devoir s’approcher de l’adulte. Et lorsqu’il réalisa ce qu’il venait de dire, il écarquilla les yeux, et rougit violemment. Honteux. Il commençait à regretter ses violentes paroles. Il allait le regretter. Non, non. Il ne voulait pas. Le sourire les paroles de John. Tout revinrent comme dans un claquement de fouet. Ses yeux se mirent à briller.

    Si il s’approche ? Il recula. Autant qu’il pourra. Si il le touche ? Il hurle.



Spoiler:
Lucy Cantarella
Lucy Cantarella

Résidente
Modérateen
Résidente♥ Modérateen


Une mèche de couleur sur une tignasse brune-rousse, des yeux vairons verts et ambre, un sucette ou deux à la bouche, un balafre et un air de sale gosse vandale ? Ouais, c'est Lulu.
Je ne sais plus qui je suis.
Féminin Play with friends is funny ! Bad Day

Surnom Surnom : Lulu Lu Lune Rabbit Rab'
Âge du Perso Âge du Perso : 18 ans
Orientation Orientation : Hétérosexuelle
Admission Admission : 17th August 2009
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Retirée

Teen's Teen's : 9523

Age Age : 29
Messages Messages : 3058
Jeux +16 Jeux +16 : Oui
Disponibilité Disponibilité : 2 passages par semaine minimum.

RP' RP' : Rps de Lulu :
Arrivée
Tendance à chercher la merde
Relations familiales.... Et vestimentaires.
Tendance à faire des blagues stupides
Intérêt psychanalytique nul
Liens avec le passé
Amitié féminine
Angoisses
Les bonnes manières
Toujour sociable et ouvert
Les souvenirs comme les œufs : faut les batture pour que ça prenne forme
Tendence à être aimable
Bien manger, leçon 1
Adotpion d'une boule de poils
Lapin
Dessinez c'est gagné
Ambiance festive
Eau de javelle
Lies et les conneries
Service d'accueil
Admiration pour les mères
Service d'accueil pour camé, bonjour


Réservations :
[*]You ?[/list]

MEDAILLES MEDAILLES : Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Art Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 5 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 9 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 6 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 10 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Graph Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Gift Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 4 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Tourdewin Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Gold Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 3 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] 11 Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Rfef Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Ecrit Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Addicted Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Toxic Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Chatbox Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Gamer2

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MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyDim 14 Fév 2010 - 22:11

"Lulu, ferme-là.
-D'accord."


Immédiatement, il fit silence. Merci Liam. Désolée tout le monde. Lulu ne pouvait plus du tout l'ouvrir. Lulu était complètement tétanisé. C'était cette sensation. Cette sensation en bien pire, en bien plus sale, bien plus froide, bien plus brûlante et écœurant. Celle de ces gens pendant les fêtes de Carmen, ces gens qui souriait et dont les rires ignobles ne parvenait qu'a démontrer ce que personne ne voulait dire : c'était sale, derrière. C'était de la jalousie à peine camouflée, du désir d'hommes et de femmes, du désir de richesses, d'argent, de tout. Cette avarice ignoble qui les motivait pour faire un sourire et employer un ton cérémonieux.

Même la gamine qu'elle était pouvait ressentir à quel points ils étaient tous tendus, tous excités à l'idée d'emmener cette fille dans les couloir, tous exacerbés de ne pas pouvoir s'attirer les éloges des directeurs bien placés, toutes indignées de ne pas se retrouver dans le bon club, tous méprisants, tous méfiants.

Ici c'était bien pire. Personne ne cherchait à cacher quoi que ce soit. Personne n'élevait la voix, mais le sentiment, cette éponge à sensation que redevenait Luca, Lulu, Lucy. Des impressions de violence, des impressions de tout sauf ce ce qui aurait pu être bon. Rien qu'une intensité glaciale et brûlante, une intensité oppressante qui vous frôle lorsque vous êtes dans cette situation.


"Calme-toi Kyllian… Tu dois sûrement te tromper de personne…"

Qu'il se soit ou non trompé de personne, c'était pareil : Ce mec était dangereux. Rien que de se trouver en face de lui, c'était dangereux. Lulu avait peur. Par qu'il s'approche. Peur que cet inconnu tende la bras.

Que ferrait-il une fois le bras tendu ?


"Eh oui, c’est moi, je reviens te hanter ! Et, toi, mon agneau, tu ne m’échapperas pas !"

Ce mec plaisantait. Il levait les yeux aux viel. Et pourtant, en disant ces mots ridicules, c'est comme s'il évoquait quelque chose de vrai. Une chose vrai qui s'adressait à un Kyllian qui semblait avoir perdu tout ses repères.

"Bon, fini la rigolade. Le Schtroumf et… Kyllian, dehors. Vous n’avez rien à faire ici"

Lulu se préparait à se relever pour répliquer (oui, le Schtroumpf d'un mètre soixente-dix et quelque était quand même pas lobotomisé au point de se laisser insulter sans rien faire) mais avant qu'il ne puisse élever la voix, c'était celle de son colocataire qui raisonna dans la pièce.

[color:0283=Medium Turquoise]« Schtroumpf ? Mais t’as vu ta gueule, toi ? »

Pfioon ~

Lulu visage rouge, sur le point de tomber à la renverse.

*@///@ Deux seconde : Kelly qu'a pris ma défense ? Kelly qu'as dit un truc aussi simple mais qui dans la situation suivante est tellement débile, Kelly qui élève la voix pour me protéger ? J'ai pas compris le trip, on s'la r'fait ?*


Lulu e releva la tête baissée, couru pour attraper le poignet du grand brun et tira dessus pour signifier qu'il était tant de partir. Mais par contre, il ne pouvait pas faire comme s'il obéissait. C'aurait été contre nature. Alors il se tourna juste avec un sourire crisé pas la honte, la colère, l'énervement et le stresse qu'il ressentait trop dans cette salle et lança à l'autre grand blond :

"J'ai une idée, si c'est toi qui te barrait ? Nous on s'en ira quand on en aura marre. A moins que le Schtroumf en ai assez de voir ta gueule avant"

Le sourcil de Lulu avait comme un tic nerveux : il était sur le point de sauter. Il préférait faire passer ça pour de la colère envers cet inconnu qui lui donnait froid dans le dos plutôt que d'avouer qu'il avait vraiment les billes. Et le poignet de Kyllian devait franchement bien le ressentir : ça serrait un peu fort on va dire ...
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MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyMar 16 Fév 2010 - 13:58

    Okay… Jusque là, il était resté relativement calme. Il n’avait insulté personne, n’avait frappé personne – d’accord, il en était incapable, mais il aurait pu…- et pourtant, il aurait eu de bonne raison de le faire. D’abord avec Lulu quand il était entré dans la chambre puis quand il s’était mis à insulter Kyllian et quand, enfin, il l’avait attaqué avec son canif. Mais non, il n’avait rien fait de tout cela et il s’était même retrouvé en train de le réconforter. Mais il pouvait survivre à ça. Par contre, depuis que ce blond était entré dans cette pièce, Liam avait la désagréable sensation que sa vie pour le moment relativement calme allait s’en retrouver chamboulée… Et ça, ça l’agaçait. Mais pour le moment, ce qui l’agaçait encore plus, c’était cette ambiance à haute tension qui avait l’air de mettre tout le monde dans cette pièce sur les nerfs. A part peut-être le blond… Sauf s’il faisait semblant de ne pas être atteint par l’ambiance électrique. Ce qui serait tout à fait possible… Quoiqu’il en soit, ça agaçait le renard de se retrouver en pyj’ – si on pouvait appeler ça comme ça – en plein milieu de la pièce – plus ou moins – et avec la chair de poule tout ça parce que ce satané blond n’avait pas eu l’amabilité de fermer cette maudite porte qui laissait passer les courants d’air froids… Tout ce qu’il souhaitait, en ce moment même, c’était de se blottir à nouveau sous la couette, et si possible avec Kyllian. Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire à ce blond que Kyllian et Lulu soient dans sa chambre ? Comme si tous les résidents de Teen’ dormaient tous sagement dans leur lit la nuit, sans chercher à aller chercher un peu de chaleur dans le lit d’à côté… Liam était sûr que les chambres voisines aussi ne contenaient pas leurs occupants officiels. Et tout le monde s’en foutait. Ce blond devait sûrement être nouveau… Ca expliquerait sans aucun problème son excès de zèle… S’il pensait vraiment qu’ils allaient tous lui obéir bien sagement, il se mettait le doigt dans l’œil. Et profondément…

    Il ne tentait même plus de suivre l’échange entre Kyllian, Lulu et le blond. Il y avait une histoire d’agneau, de Schtroumpf et… Fox laissa tomber à ce moment… Les discussions sans queue ni tête, de si bon matin – même s’il ne savait pas précisément quelle heure il pouvait bien être – ce n’était vraiment pas son truc. Et il y avait son lit qui lui faisait de l’œil en plus… Mais d’un autre côté, il y avait Kyllian qui semblait tétanisé. Kyllian qui l’avait attrapé comme s’il avait vu son désir d’aller s’allonger sur ce lit pourtant pas exceptionnellement confortable et qu’il lui intimait de rester avec lui. Parce qu’il avait – sans aucun doute possible – peur de ce blond. Et ce ne fut qu’à ce moment-là que Liam se souvint que Kyllian lui avait parlé d’un ancien amant à lui qui lui aurait mené la vie dure… Et c’était le moins que l’on puisse dire… A ce qu’il avait pu comprendre, il le tabassait et le violait par la même occasion et ce pendant plus d’une année s’il avait bien tout suivi … Parce que lors de ce genre d’aveu, Liam devait bien avouer qu’il ne faisait plus très attention à ce genre d’indication, trop abasourdi par le reste– même s’il n’avait pas vraiment compris de quelle façon il s’était sorti de cette situation… Mais ça n’avait sûrement pas beaucoup d’importance … Et aussi tôt, son agacement envers le monde en général disparu complètement pour se transformer en une haine glaciale contre le blond. Oh, peut-être qu’il se trompait totalement de personne. Peut-être que le blond n’avait jamais violé son petit-ami à une époque où il ne l’était pas encore, mais le regard terrorisé que Kyllian posait sur lui n’était pas fait pour changer son impression. Mais Liam espérait plus que tout se tromper. Parce que pour être franc, s’il avait dit un jour à Kyllian que maintenant qu’il était avec lui, il ne lui arriverait plus rien de mal, il se sentait un peu stupide d’avoir dit un truc pareil… Il devait sûrement être shooté… Comment pouvait-on dire des choses de ce type quand on peinait à dépasser le mètre soixante-quinze ? Mais vu qu’il l’avait promis, il n’avait pas d’autre choix que d’essayer de tenir sa promesse. Coûte que coûte. Parce que si Liam pouvait mentir comme il respirait, il n’arrivait pas à mentir aux gens qu’il aimait bien. Et il aimait Kyllian plus que bien. Peut-être même qu’il l’aimait tout court… Plus le temps passait, moins cette idée se faisait absurde. Elle devenait même logique. Terriblement logique… Ca expliquait sans doute pourquoi il détestait tant ce type alors qu’il ne le connaissait même pas. D’accord, il n’avait pas aimé sa façon de s’adresser à lui, mais ce n’était pas suffisant pour justifier ce ressentiment fort qu’il lui vouait à présent. Une animosité qu’il avait ressenti qu’à partir du moment où il avait réalisé que ce type avait peut-être – sûrement même – fait du mal un jour à Kyllian.

    C’était étrange de voir qu’il pouvait détester une personne qu’il ne connaissait pas parce qu’il avait mis son petit-ami dans un état d’angoisse assez impressionnant. Etrange, mais Liam sentait qu’il allait devoir faire avec. Parce que la sensation, loin de se calmer au fil des seconde avait plutôt tendance à s’exacerber… Et quand Liam passa son bras autour de la taille de Kyllian, le rapprochant - avec une certaine possessivité – de lui, il n’aurait pu dire avec exactitude s’il faisait ça plus pour faire comprendre à Kyllian que, non, il n’avait pas – ou plus – l’intention de s’éloigner ou s’il faisait ça pour défier le blond. Sûrement pour ces deux raisons précises. Tenter d’apaiser Kyllian et faire comprendre à ce blond dont il ne savait rien mais pour qui il ressentait déjà beaucoup d’antipathie que le beau brun était à lui. Et uniquement à lui. Jamais auparavant Liam n’avait été aussi possessif. Avec qui que ce soit ou quoi que ce soit. Il était même plutôt du genre passif d’habitude… Il n’avait jamais été jaloux. Ou alors, très rarement. Mais sûrement pas au point de ressentir le besoin d’être autant possessif… Il devait finalement être accroc à Kyllian… Lui qui avait tant d’années – d’accord, pas tant que ça vu qu’il n’avait que dix-huit ans, mais bon… - cherchait à éviter de dépendre de n’importe qui et de quelque façon que ce soit, le voilà devenu totalement accroc d’un mec distant voire froid en public et étonnamment fragile et démonstratif en privé. Avec lui. Rien qu’avec lui. En tout cas, c’était ce que se disait Liam. Et il n’y avait pas de raison pour qu’il doute de cela. N’est-ce pas ? Même malgré les rumeurs qu’il avait pu entendre sur lui… Ne jamais faire confiance aux rumeurs… Il ne s’y était jamais intéressé et ce n’était pas maintenant que ça allait commencé. En tout cas, c’était ce qu’il se disait… Liam se rendit compte qu’il s’était à nouveau perdu dans ses pensées et il n’en sortit uniquement parce que Lulu venait vers eux. Uniquement parce que Lulu venait d’attraper le poignet de Kyllian sous son regard quelque peu étonné. A croire que la présence du blond dans la pièce avait effacé l’animosité récente de Lulu envers Kyllian. Il aurait au moins contribué à faire quelque chose d’utile ce blond…

    Liam eu de nouveau l’ombre d’un sourire en entendant Lulu se rebeller une nouvelle fois contre le blond. Il fallait croire que le petit brun n’appréciait pas vraiment toute forme d’autorité… Une fois de plus, le renard eut du mal à saisir qui était le Schtroumf dans toute cette histoire. Il aurait peut-être mieux fait d’écouter l’échange finalement… Bref, ce n’était sûrement pas ça qui allait faire sortir le blond de la chambre en tout cas… Parce que pour le moment la personne à chasser de la pièce était le blond puisque Lulu semblait accepter plutôt bien la présence de Kyllian et inversement. De toute manière, Lulu n’avait pas l’air de vouloir sortir, ne serait-ce que pour ne pas obéir à la figure d’autorité que représentait le blond et pour Kyllian, l’idée même qu’il passe à côté du blond lui semblait absurde… A moins que l’on ressente la morbide curiosité de savoir si, oui ou non, l’adonis brun pouvait devenir encore plus blafard qu’il ne l’était en ce moment même… Curiosité que, pour une fois, le renard ne ressentait aucunement.

    _ Ca sert à rien d’insister… Aucun des deux ne sortira tant que tu seras là de toute manière…
    Si le ton de Liam était relativement tranquille, on ne pouvait clairement pas ignorer son regard glacial en direction de ce blond qui devait mesurer vingt bons centimètres de plus que lui. Mais pour l’instant, il n’en avait rien à faire. Il était peut-être plus petit, il était peut-être incapable d’aller frapper de son propre chef, mais à partir du moment où on l’attaquait, il pouvait devenir très embarrassant. Même si jusqu’à maintenant, il n’avait jamais vraiment eu l’occasion de le démontrer. Et à vrai dire, ce n’était pas plus mal ainsi…

    _ Va dans les chambres d’à côté, tu verras que personne n’est réellement dans sa chambre ici…
    S’il espérait le faire partir avec ça ? Non, vraiment pas… Liam n’était plus naïf depuis très longtemps… Pas pour ce genre de chose en tout cas. Et puis, si son instinct ne l’avait pas trompé, ce type allait être – et était déjà – une véritable plaie. Et on ne se débarrasse pas aussi facilement d’une plaie… Ca serait bien trop facile. Et dans la vie du renard, rien n’était jamais simple. Et puis, la vie en elle-même n’était-elle pas un antonyme de la facilité ?
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MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptyMar 16 Mar 2010 - 21:30

    Spoiler:

    Bon là, les trois zouaves, ils commençaient vraiment à taper sur les nerfs de John. Sa main se crispa sur la porte mais il ne se répartissait pas de son sourire. Il était un bon éducateur, peu expérimenté certes, mais déterminé à bien faire. Et ce n’était pas ces trois abrutis qui allaient l’en empêcher. Quoique s’ils continuaient comme ça, ils finiraient dehors par la peau des fesses. Son regard ne quittait pas Kyllian. Il voulait connaître sa réaction. Et elle le satisfit grandement. Son sourire devint mauvais. Il ne tiendrait pas deux minutes en face de John. Ce dernier allait en profiter. Evidemment, il était là pour son travail. Mais c’était si tentant. Pourtant, bon d’accord, il lui avait fait du mal… Relativement. Mais enfin… Ils s’étaient aimés. Oui, oui. Alors peut-être restait-il un peu d’amour qui… Non ? Non ? … Non. Bon alors il ne restait rien. Donc John serait forcément capable de détruire Kyllian définitivement, n’est-ce pas Johnny Chou ? Tu ne réponds point ? Incapable et lâche qui plus est. Elle est belle, la jeunesse ! Il soupira pour se détendre un peu. Mais ses épaules tressautèrent. Il était tendu.

    « Shtroumpf ? Mais t’as vu ta gueule, toi ? » Il ricana. En plus il pensait avoir le dessus. C’était risible. Foutrement risible et triste à en pleurer. Il n’allait pas pleurer, rassurez-vous. Mais Kyllian était d’un pathétique. S’il avait été acteur d’une tragédie, toute la salle serait déjà en larmes. Sauf qu’ici, ils n’étaient pas sur la scène en bois, sur les planches. Il n’y avait pas de spectateurs ni de metteur en scène. Les marionnettes bougeaient par leur propre volonté. Les rougissements de Kyllian le firent éclater franchement de rire. Quand je vous disais que ce gosse était risible. John jeta un coup d’œil au dit Lulu. Avait-il quelque chose à dire, lui ? Il semblait passablement étonné et était aussi rouge que Kyllian. C’était donc la mode ? Tout à coup, le brun se leva et empoigna Kyllian. Bien. Il y en avait donc au moins un qui n’était pas trop c**, dans cette pièce, John mis à part, cela va de soi. « J'ai une idée, si c'est toi qui te barrait ? Nous on s'en ira quand on en aura marre. A moins que le Schtroumf en ai assez de voir ta gueule avant » John ne souriait plus et dévisageait le petit truc qui avait osé lui répondre. Bon évidemment, il n’était pas si petit que ça, mais du haut des presque deux mètres de Johnny, il avait l’air d’un nain. Il lâcha sa précieuse porte et fit un pas dans la chambre. Les paroles du Rouquin - qu’il pourrait très bien renommer La Rouquine, cela ne ferait aucune différence - l’arrêtèrent. « Ça sert à rien d’insister… Aucun des deux ne sortira tant que tu seras là de toute manière… » Il tourna lentement la tête vers lui, comme un automate cassé. « Va dans les chambres d’à côté, tu verras que personne n’est réellement dans sa chambre ici… »

    Il l’ignora royalement. Ce n’était pas ça qui allait le décourager. D’un air nonchalant et pourtant menaçant, il s’avança vers les deux bruns et passa derrière Lulu, l’effleurant légèrement au passage. Ils cherchaient les emmerdes, il ne faisait qu’appliquer l’autorité. Et se venger, un peu, aussi. Soit dit en passant, si leur histoire allait de vengeance en vengeance - Kyllian qui se venge de John, John qui se venge de Kyllian et ainsi de suite - ils n’étaient pas sortis de l’auberge. De la main droite, il attrapa Kyllian au niveau de la nuque et l’oreille de Lulu qu’il tordit légèrement. S’il avait été un personnage de mangé, il aurait eu des barres verticales sur le front et une grosse goutte à l’arrière de la tête.

    _ Maintenant ça suffit. Vous dégagez de là, ordonna-t-il sèchement et un peu exaspéré. Il savait pertinemment quelle allait être la réaction de Kyllian et qu’une telle proximité était mauvaise pour sa santé. Pour son audition surtout. Mais ça valait la peine de se mettre en danger. Okay, de mettre ses oreilles en danger.
Kyllian Andrews
Kyllian Andrews

Administrateen © Snide Bitch ♪
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Prince Kelly.ian ~ Like A Bitch.
Masculin Sadique

Surnom Surnom : Barbie, Kelly, Kyllie.
Âge du Perso Âge du Perso : 20 ans.
Orientation Orientation : Bisexuel
Admission Admission : 2 ans passés.
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Retirée

Teen's Teen's : 8953

Age Age : 30
Messages Messages : 2431
Jeux +16 Jeux +16 : Oui
Disponibilité Disponibilité : Week-end Principalement.

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SECTES SECTES : Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Bhhj
De la Photographie Du Japon De l'Art Du Rock Des Sushis Des Bonbons De la Vodka De Jack Daniel's Du Poison Des Free Hugs De Teenagers Des Films D'horreur Kyllian a volé le canard en plastique de Wendrax, ahaha ! 30STM TOUJOURS PLUS DE CHOCOLAAAAT !!! Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Bhhj Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Bhhj

Casier Judiciaire
Avertissement: Aucun
Nombre d'Arrestations: Quatre.
Délits Commis:
https://teenagers.forummotion.com/t1449-kyllian-andrews-un-fruit-
MessageSujet: Re: Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] Et moi qui croyais que la jalousie, c'était pour les égoïstes ... [PV] EmptySam 27 Mar 2010 - 17:16

Spoiler:



    Tu sais pertinemment qu'elle allait être la réaction de ta chère Kelly ? Alors pourquoi le fais-tu ? Pour prouver que tu n'avais rien fait de mal ? Montrer que Kyllian était complètement dingue ? Mais alors là c'était gagné. Cette image de faiblesse qu'il avait su dissimuler pendant quelques années. Voiler et bander ce trou béant, ce gouffre qui aspirait tout en lui. Raison, Intelligence, et Demi-mesure. Il ne lui restait plus que la peur et l'hystérie. Il regardait le surveillant s'approcher d'un très mauvais œil. Il s'approchait. Il recula très légèrement, passant sûrement derrière Liam, comme si celui-ci n'était qu'un rempart. Un rempart contre ce monstre contre lequel il voulait à tout prit se débarrasser.

    Sa main était totalement crispé sur les vêtements de son petit ami, et il frémit. De peur ou de froid lorsque la main de son violeur attitré se posa sur sa nuque. Enlève cette main de suite, enfoiré. Il se laissait faire. Comptons ensemble. Une, deux, secondes. Rien que le fait qu'il le touche, et pour en rajouter au tableau, au compte à rebours de son explosion : il le force. Contre son gré. Pour aller où ? Pour sortir…

    De ses lèvres s'échappèrent des faibles murmures, sûrement peu convaincant :
    « N-non .... L-lâche-moi.... »

    Être pathétique ne s'offrait pas à tout le monde, sachez-le. Mais il était tellement facile de lire la peur qui s'inscrivait dans ses yeux…. Mieux encore qui était gravé dans les prunelles de notre pensionnaire détraquer. Comment pouvez-vous imaginer une seule seconde qu'il restera sage ? La tête baissée aussi ? Alors que cet homme qu'il croyait mort depuis deux ou trois ans .... Ne venait lui rendre visite que dans ses rêves les plus tordus. Des cauchemars horribles, où il finissait recroquevillé dans son lit à trembler comme une feuille morte sous la puissance d'une brise glaciale et destructrice. Replié sur lui-même, rejetant le monde. Il ne pleurait que rarement après ses cauchemars. Il s’était presque accoutumé à ces horribles sensations. Et qui pourtant il détestait tant…

    Il y avait le réel et la réalité. La réalité est la même pour tous. Le réel est cette réalité que chacun déforme pour se protéger, s’immuniser. Moi, j’en suis venu à m’éloigner dans mon réel même des personnes qui me sont proches. Kyllian, lui, il en est venu à n’être que seul dans son réel, perdu. Il n’y avait plus rien à quoi s’accrocher. Mais depuis quelques temps son réel s’illuminait, grâce à la présence de Liam qui lui avait redonné légèrement goût à ces sentiments tellement profonds, tellement horrible, et si exquis. Ceux qui font de vous un pantin niais avec des idées tendres plein la tête, et des intentions à croquer. Il avait l’impression de refaire les mêmes erreurs… Mais à une chose prêt. Maintenant qu’il avait Liam et John à côté, il était sûr, que même si Liam était bourré ou shooté, il ne lui ferait jamais de mal. Et encore moins lorsqu’il est clean.

    Cette main était de trop sur sa nuque. Et si ce n’était pas lui qui s’énervait, c’était la personnalité qui chérissait Johnattan comme sa boîte de Pandore. Mélanie détestait John à un point inimaginable. Elle est censée être la personnalité la plus manipulatrice, détestable et dangereuse. Elle s’était promis de se venger de cet obsédée complètement disloqué.
    Ce ne fut ni des murmures, ni une plainte. Mais un ordre formulez dans un cri qui déchira ce silence de plomb.


    « LÂCHE-MOI BATARD ! »

    Et parce qu’aussi Mélanie n’était pas la personnalité la plus sainte, et pure. Parlez poliment elle ne connaissait pas. C’était sûrement de ce pied là qu’elle devait être la plus proche de Luca… Mais ce n’était pas réellement une bonne chose que Kyllian ne soit plus. Mélanie est un monstre. Sûrement autant, si ce n’est pas plus que John. Parce que Kyllian n’est pas un petit ange, et qu’avec ses maux, il ne sait plus où donner de la tête. Qu’il se laisse continuellement porter par les flots sanguinolent de sa folie.

    Si Mélanie avait gueulé, elle avait aussi poussé violemment John. Quitte à ce qu’il tombe par terre. Elle n’avait qu’une seule envie : se jeter sur lui, et lui crever son deuxième œil. Lui éventrer le ventre, et finir le travail qu’elle avait visiblement mal fait. Ce travail dont Kyllian ignorait tout. Si ce n’était pas beau tout ça.

    Si ce n’était pas beau …. Bye bye Mélanie. Le retour de la victime éternelle de John. Te souviens-tu la manière dont ce corps que tu aimais tant bousculer gémissait ? Te suppliait d’arrêter ? De penser à toi, à lui, à vous ? T’en souviens-tu seulement ? Je peux t’affirmer une chose. Nous te détestons tous. Et pour une fois, nous nous unirons pour t’achever. Sans que Kyllian & Angélique le sache. Tu verras… Un instant béni par Dieu. Les méandres de le vie, te tomberont sur le coin de la gueule. Tu ne comprendras rien du tout. Et nous créerons alors, un succulent tableau d’horreur. Je suis même sûre que le Minotaure s’unira avec nous.
    Kyllian recula. Angélique recula. Elle porta sa main sur ses lèvres tremblantes, alors que ses yeux s’embuèrent de larmes. Mon Dieu, Mon Dieu. Elle venait de bousculer John. Il n’allait pas laisser passer ça, il allait encore lever la main sur elle. Sur lui, sur eux. Les larmes coulaient sur ses joues silencieusement. Elle voulu s’enfuir. Mais elle ne le pouvait pas. Alors comme toujours elle recula. Sauf qu’elle se prit des choses dans les pieds, et tomba à la renverse. Elle se redressa un peu, et sur les fesses, elle recula jusqu’à rencontrer le mur. Elle se recroquevilla, se balnçant. Alors qu’elle tremblait.

    Quel horrible tableau.

    Touchez-moi, et j’hurle.
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