► État Civil

• Nom & Prénom : Fade Ietrich. Fade, vous savez, comme un plat qu'on a oublié de saler, des légumes à l'eau ou une relation sans aphrodisiaque.
• Surnom : Son prénom est trop court pour avoir un diminutif. Dans d'anciens temps, ses amis l'ont appelé Moun-moun. Ca ne veut rien dire.

• Âge : 20 ans. Un chiffre tout rond signifiant l'entrée dans le monde "adulte", et donc c'est un peu stressant, d'avoir 20 ans. Si, si.
• Date de Naissance : 12 février 1989.
• Lieu de Naissance : Haarlem, Hollande.

• Sexe : Masculin.
• Orientation Sexuelle : Homosexuel (qui ne s'assume absolument pas, haha).

► Casier Judiciaire

• Nombre d'arrestations : 0.
• Délits commis : Nada. Enfant de choeur.

► L'institut Teenagers

• Présent depuis : Nouveau venu. 0 heures, 0 minutes et 0 secondes. Finalement, il a menti. Arriviste débarqué le mois dernier.

• Chambre ou Dortoir : Dortoir.

• Intégré à cause : Oh non, ce n'est pas un choix personnel. Il aurait même été dans l'incapacité de penser à ça. C'est sa maman qui a fait ce geste pour lui.

► Physique

• Taille : Pas excessivement grand, il mesure 1m75. En revanche, tout est dans la stature : dégingandée. Fade est porté sur deux jambes excessivement longues et minces, un peu à la manière d'une autruche. Chacun de ses membres est élancé au possible, ce qui donne finalement un bonhomme en fil de fer semblant légèrement mal à l'aise dans ce corps trop grand pour lui.
• Poids : Il pèse 60 kilogrammes. Pour les férus de petits tests, vous remarquerez que c'est en-dessous du poids idéal en fonction de la taille, quelque chose comme ça. Il n'a rien de très musclé, tout est plutôt fait d'os. Ses côtes ressortent légèrement, les pointes de ses hanches sont saillantes autour de la peau tendue du ventre. Légèrement maigre, mais la raison n'est pas une anorexie, juste un manque d'appétit naturel et une tendance à éliminer efficacement durant la digestion.
• Couleur de cheveux : Ils sont totalement noirs, sans reflets, sans nuances. Quelque part, Fade n'est fait que de ce contraste entre le noir et le blanc. Ses cheveux ont toujours été fins, donc légers sur son crâne, et assez volatiles. Entendez par ce dernier adjectif qu'un vent important aura des difficultés à soulever les cheveux épais des filles dans la rue. Le moindre petit souffle agite ceux de Fade. Comme autant de rideaux de perles qu'une Maman gâteuse mettra à la porte de sa cuisine. Il les coupe lui-même par un étrange coup du sort, et ils sont donc assez courts, retombant sur sa nuque et autour de son visage.
• Couleur des yeux : Les yeux de Fade sont tout aussi noirs et uniformes que ses cheveux. Ils pourraient être qualifiés de tristes, et ce ne serait vraiment pas se tromper. Son regard lui donne l'air d'un déprimé perpétuel, une petite pointe d'amertume pas franchement engageante dans ce visage. Ils lui confèrent aussi un aspect étrange, par leur forme proche des yeux asiatiques, à savoir bridés, dans une face singulièrement européenne. Anomalie de la génétique, ou bien juste une impression bizarre ?... Son physique a toujours eu quelque chose d'atypique en tout cas.
• Vêtements les plus souvent portés : Il suit une mode. Pas celle des gothiques, ni des skateurs, des rappeurs, des emos, des fashions, parce que malheureusement, à 20 ans, on a passé l'âge du tandem collège-lycée et on est plutôt soirées cocktails. Son leitmotiv s'appelle "Chemise-veste-cravate". Bien sûr, le tout en couleurs de vieux films des années 30. Pour le bas, on peut passer du jean-baskets au slim-converses. Ca n'a pas d'importance. Il ressemble à une vieille loque de toute façon.
• Autres : Son grand trip, c'est de mettre du vernis noir sur les ongles de ses mains.

► Caractère

• Qualités : Il en a peu, ou bien ne les aperçoit pas de lui-même. Relativement calme, voire passif, il a au moins l'avantage de n'énerver personne par un ton trop enjoué ou une attitude soulante. Comme il est discret et peu expansif, on l'oublie facilement, et il se faufile entre les emmerdes comme une anguille. Ca s'appelle la capacité d'invisibilité, les gens. Il serait loin d'être stupide, mais n'utilise pas tellement la réflexion pour réagir, alors on n'a jamais su si c'était vrai. Outre son côté asocial, sa présence pourrait être qualifiée d'agréable à qui rentre dans la liste de ses connaissances : peu bavard mais dit les choses qu'il faut au bon moment (un autre pouvoir magique), c'est un peu le confident-chevalier-servant de ses copines féminines, à son grand dam d'ailleurs. Notons qu'il n'ose pas souvent répliquer quand on l'agresse ou émettre un avis négatif, ce qui peut être plutôt positif si vous voulez faire ce que vous voulez de lui. Il ne possède pas le petit côté hypocrite qui caractérise la plupart des humains, ainsi vous devez vous attendre à vous prendre de sacrées baffes, parfois. Mais c'est plutôt une qualité, la franchise, je crois.

• Défauts : Cette liste-ci est longue, en comparaison. Gamin. Immature. Ce que vous voudrez. Mais pas dans le sens d'un gros lourd qui s'amuserait à mettre du poil à gratter sur votre oreiller. Juste celui qui dramatise tout, se plaint sans arrêt et finit donc par devenir insupportable. Vous avez souvent envie de le secouer par les épaules en criant : Mais occupe-toi de quelqu'un d'autre que toi ! C'est vrai, Fade est un peu égocentrique. Voire complètement nombriliste. Les gens ?... Ha oui, ceux avec qui je dois entretenir un semblant de relation pour paraître normal. Il tend à l'insociabilité, parfois. Mais comme il hait paradoxalement le sentiment de solitude qui l'étreint en permanence, il cherche des personnes pour combler son "manque affectif". Là où c'est un peu plus problématique, c'est qu'il a peine à comprendre qu'utiliser les autres comme des poupées, c'est un peu cruel. Ajoutons à cela le fait qu'il est complètement déprimé donc déprimant, blasé, ça n'en fait pas une personne très sympa au final.

• Centres d'intérêts : Il s'intéresse... aux tenues vestimentaires, en premier lieu. Jusqu'à y attacher un soin maniaque. Tout doit être impeccable, pas de pli là où il ne le faut pas, s'il vous plaît. Après, si vous lui parlez politique, ça risque de ne pas coller entre vous et lui. En règle générale, tous les sujets de grande échelle qui concernent la communauté ne le captivent guère. Le sport et lui, c'est fini depuis des années : trop faiblard pour en faire, même pas assez attentif pour suivre les Jeux Olympiques à la télé. Il fera partie de ces personnes X qui vous diront que le foot consiste à courir après une baballe et que ça n'a rien d'intéressant, par exemple. Dans son genre, Fade est plutôt geek inculte. Il se débrouille avec un ordinateur, n'aime pas lire ou se faire raconter des ragots, à moins que ce soit sur le président ou dans le nouveau magazine people du mois. La nourriture a réussi à s'attirer ses faveurs : il aime bien manger, et il sait même faire des pâtes.

• Goûts & Loisirs : Ce qu'il aime ? Les hommes. Mais ça, il ne le dira jamais directement. Plus vieux ou plus jeunes, ça dépend... Tous les hommes, sauf les plus moches que lui. Du côté alimentaire, Fade préfère ce qui est trop gras, trop sucré, trop salé, sinon c'est pas drôle. Manger sain, ça a été vité oublié au profit de la junk food qui parsème son appartement, entre paquets de chips et bouts de pizza, boissons énergétiques bourrées de sucre et de caféine pour le faire un peu décoller au matin. Il a toujours apprécié les longues beuveries d'une nuit, celles où le seul but est de se bourrer le plus rapidement possible, d'ailleurs il est plutôt fort à ce jeu. Non pas qu'il ne tient pas l'alcool, mais qu'il peut décider de se laisser aller facilement s'il est d'humeur. Le reste, ce sont de petits plaisirs un peu mélancoliques, comme écouter la pluie tapoter sur la fenêtre, prendre des bains brûlants pleins de mousse, se vernir précautionneusement les ongles...

► Histoire

Je crois qu'il faut d'abord parler de mes parents, pour avoir une idée. J'ai de vieux parents. Ils se sont rencontrés assez tard, se sont mariés encore plus tard, je suis né quand sonnaient leurs 40 ans. Apparemment, ça se généralise par le processus très correct des femmes préférant les études supérieures à nourrir leurs mômes au foyer. Seulement, ma mère n'a pas fait de grandes études. En premier lieu, elle s'appelle Jona Ietrich. Une bonne petite hollandaise moyenne, fromage orange et tulipes à gogo, gens souriants sur des vélos pour préserver l'environnement, youpi. Elle est restée toute sa vie la mémère au foyer que les féministes abhorrent, et pourtant ça n'a pas eu l'air de lui donner des crises d'épilepsie. Ma vieille Maman...

Elle n'a pas eu beaucoup de chance. Mon père est quelqu'un qui privilégie la réussite, un petit amibitieux qui fait que l'économie du monde s'écroule aujourd'hui. Ils n'auraient jamais dû se croiser, lui, l'employé de bureau bedonnant, elle, la naïveté toute fraîche qu'ont les adultes quand ils émergent de l'enfance. Tout se passe le 12 février 1988 à Haarlem. Charmante ville, par ailleurs. Ce jour béni, je nais, j'hurle, j'emmerde tout le monde et ce n'est que le début. Je suis un bébé en bonne santé, ce que les médecins bienveillants appellent dans leur jargon un "Bel enfant". Parfois je fouille par curiosité les tiroirs de Maman, et je tombe sur mon carnet de santé, je feuillette, j'essaye de déchiffrer les différentes écritures brouillonnes. Bel enfant. Bel enfant. Bel enfant.

Je suis né et j'ai vécu à Haarlem pendant dix ans. Jamais eu de frangins. J'ai appris à marcher sur le parquet branlant d'une maison du quartier résidentiel, une de ces boîtes en carton-pâte à quatre côtés plus ou moins fermés. J'aime les petites voitures et Goldorak. Parfois, mes cousins viennent, à l'occasion d'anniversaires, et on court partout entre les tables, et ça énerve. Le sol de ma chambre est jonché de feuilles, elles-même marquées de coups de feutres. On appelle ça le dessin, une notion assez aléatoire à six ans. A l'école, je pleure un peu le jour de la rentrée, mais je ne le montre pas, je vais essuyer mes larmes un peu plus loin pour que mon père ne voie pas l'état dans lequel je me mets. Ensuite, je rencontre Alex et Famke, un garçon et une fille. La bande. C'est une notion plutôt étrange à cet âge, mais c'est réaliste. Nous sommes trois tyrans au milieu de tous les autres, trois cruels, trois enfants. Les caïds superbes de la cour de récré. Ca rend bien. Alex et moi, on se mesure toujours pour savoir qui aura droit à être le chéri de Famke, plus tard. Parfois, ça tourne en vraies disputes et on ne se parle plus pendant quelques jours. Mains dans les poches, airs renfrognés. Je parle d'eux et pas des autres parce que ce serait trop long, et aussi que ce sont mes deux seuls vrais "amis". Nous trois sur un banc un soir après les devoirs. On s'y retrouve souvent, sur la place. On a le droit de tenir une main chacun à Famke. Elle a une écharpe multicolore et des joues rouges. Je la trouve belle, je l'aime plus qu'Alex mais je ne sais pas comment le dire. Choisis-moi, moi, moi plus que lui !

Après ces longues sorties, je rentre souvent chez moi sans mot dire. Je grimpe l'escalier et vais m'étendre sur mon lit. Je pense qu'elle m'a regardé, quelque chose comme ça. Ca me rend irrésistiblement léthargique, un peu gêné, très fier. Maman ne demande rien, elle sait que j'ai une "petite copine", elle m'emmerde un peu des fois (on préfère toujours croire que les enfants ne connaissent pas l'existence des plus grosses insultes, comme PD, enculé, fils de pute, mais c'est faux.) et je la repousse, mais alors elle s'énerve parce que je lui manque sensiblement de respect. Je garde un certain attachement pour ma mère, mais mon paternel est une autre affaire. Tout aurait pu rester à l'état de "Je t'ébourriffe les cheveux, on se parle dans l'indifférence totale", sauf qu'il y a eu un élément perturbateur. Ed Ietrich a obtenu la mutation qu'il attendait tant. En Amérique.

Depuis quelques minutes je tourne en rond. Furax. Rien ne me résiste : les livres sur la table qui finissent par terre, la belle vaisselle et toutes ces... toutes ces conneries... J'hurle quelque chose d'incompréhensible, les parents semblent choqués. Mais est-ce qu'ils n'ont pas de cerveau ?! Qui serait heureux de partir à l'autre bout de l'océan alors qu'il a sa vie ici ? Fin du monde pour un enfant de 10 ans qui ne parle pas un mot d'anglais. C'est terrible, les apocalypses, à cet âge-là. Ca vous marque un homme. J'ai beaucoup pleuré, maintenant j'en ai un peu honte. Mais à cette époque, c'était pour moi le pire moment de ma vie. Je perdais les amis, la famille, la petite maison bien carrée et tout un univers qui avait été le mien, pour être balancé dans l'inconnu. Ici, l'inconnu s'appelait Cloverdale, un trou perdu de Californie à 100 km environ de San Francisco. On y fait du vin. Ed est absent toute la semaine, rentre le week-end (j'ai décidé de ne plus l'appeler Papa après cet affront, comme une protestation). Ici, il y a des bouseux, et puis une école. Autant dire que ça craint. En plus, j'ai un accent pourri, et ça n'est pas allé en s'arrangeant avec l'âge. Je parle de manière fluide, mais, c'est inévitable, comme un immigré roumain habitant en France.
Et puis, je prends 7 ans...

A 17 ans, on découvre que le monde est pourri. C'est la deuxième fin du monde, qui s'est érigée insidieusement pendant toute l'adolescence. On est comme désillusionné. Ed a quitté Maman parce qu'il a trouvé une secrétaire plus chaude. C'est fini, on ne voudra plus jamais le voir. Fade, le fils, a migré jusqu'à San Francisco. On ne sait pas trop bien ce qu'il y fait, vu qu'il raconte n'importe quoi quand il rentre partager un déjeuner avec sa vieille Maman, qui ne manque pas de lui dire que la cravate, ça se serre. "Mais oui, j'ai trouvé du travail !" "Non, je sors plus avec Eva..." "Mais oui, tu as raison, elle me pourrissait la vie." "Non, ne viens surtout pas à l'appartement ! Tu as le coeur fragile tu sais, reste ici." "Qu'est-ce que tu racontes, c'est pas des voyous mes copains..." Quand le savon est passé, le Fade de 17 ans enfourche sa moto et disparaît. La fête dure toute la nuit, ici. On boit beaucoup. On fume, aussi. Affalé dans un canapé, il y a Fade.

Je suis un phénomène de foire. Tout ça parce que je sais que la vie, c'est nul. On vient me voir en me posant des questions, et moi, le prophète, je réponds : "Mais tu sais, on va tous mourir !". Ca les fait rire. Je suis un peu bourré, là maintenant. C'est vrai, on va tous mourir.

Je n'ai pas d'amis à proprement parler. Uniquement des connaissances, des liens sociaux un peu creux, pour ne pas se sentir trop seul en soirée. J'ai essayé de reprendre l'école, et puis finalement ça n'a pas marché, j'essaye de trouver du boulot mais les efforts me lassent quand je gagne pas assez de thune à la fin du mois. C'est le néant. Je me sens immensément trop grand, trop moche, pas assez soigneux, trop c** aussi. Mais on me dit d'arrêter de me plaindre, alors je prends sagement des anti-dépresseurs pour être shooté toute la journée. Ils ne m'entendront plus. Personne ne m'entend. Sous la boîte de Prozac, il y a un carnet. J'écris des choses horribles dedans, toutes noires et très tristes.
On pense que c'est une blague, une mode ou un moyen de se rendre intéressant, et on ferme les yeux en me demandant de passer la bouteille d'alcool.

Je suis moche, stupide et niais, mais pour couronner le tout il y a bien pire : je suis une pédale. Que dirait ton père, Fade ? On t'a élevé pour regarder les filles bien roulées, montrer tes petits muscles de rien du tout, et tu trahis tout le monde. C'est écoeurant, écoeurant, ECOEURANT. Mais tu peux pas comprendre, c'est Jilian qui a commencé, et il est trop beau, et moi je suis... Moi je le reluque au même titre que tous les autres mecs. Ca m'agace, j'essaye de m'intéresser à une femme, mais ça se révèle une catastrophe quand on arrive à l'étape "Lit". Allez, c'est pas très grave une petite panne Ietrich, mais tous les deux soirs, c'est peut-être qu'il y a un problème...
Un jour, c'est inévitable, ce n'est plus Eva qui se réveille à côté de moi dans le lit moite. Des épaules plus larges, pas de poitrine. Je tressaille. Tu ne peux pas faire ça, c'est écoeurant, écoeurant, écoeurant. Je titube jusqu'aux toilettes. Vomis. Mal au cul. Ne revois plus jamais ce type. Je ne peux pas faire ça, alors je le refoule très loin, et c'est le néant côté sexualité.

Un jour, je tombe malencontreusement par la fenêtre.
Le début de la fin.
J'ai 20 ans, mais je suis obligé d'aller rendre visite à Vieille Maman toutes les semaines pour la rassurer. Elle dit que je ne vais pas bien.
J'essaye de lui expliquer que je n'ai pas voulu me suicider et que j'étais juste trop torché, mais allez dire ça à votre mère, vous ! Et puis les cernes, les crises d'irritement ou de larmes, le journal intime de fille de 13 ans, les copains cachets, ça fait plutôt désordre. Il paraît que je suis dépressif, et au fond du trou. C'est plutôt bizarre, la façon dont un médecin le voit tout de suite alors que nous, on se l'est traîné trois ans sans s'en rendre compte. Je suis rappatrié à Cloverdale en grande pompe, et n'ai plus le droit d'en sortir. Maman se prend pleins de choses dans la tronche suite à cette décision. Jamais d'insultes, je ne suis pas tombé assez bas. Je suis juste un peu nerveux et je lui crie souvent dessus.

REGARDE CE QUE TU INFLIGES A TON PROPRE FILS !
Où est-ce que tu m'envoies ?
Je n'irai pas ! Je vais très bien !
Maman, maman...
Tu n'as pas le droit de me forcer.
Si, je suis en état de prendre des décisions !
C'est quoi ça, Teenagers ?

Voilà, comment ça n'avait pas encore été fait, Je te valide, tout est parfait