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| | Insomnie ( Gabriel crazy) | |
| |  Sujet: Insomnie ( Gabriel crazy) Lun 8 Sep 2008 - 22:13 | |
| Il est tard, le marchand de sable est passé et nounours a dit au revoir à tous les beaux enfants de l’institut teen..Hum. Humm. Tais-toi toi ! Laisse moi écrire. Le petit prince m'a piqué mon clavier, vous savez, le petit trisomique ? Bref pour faire court, il est tard. Environs deux heures trente du matin pour éclairer vaux lanternes. Les enfants sont supposés être dans leurs lits, ce qui n’est sûrement pas le cas et Dent est lui supposé ronfler ce qui n’est pas le cas non plus. Quelle insomnie plane sur l’institut en ces temps de pluies incessants ! Le temps est moche oui, moche comme quand tu te réveilles le matin. Je blague, tit peu. Cette nuit Dent ne tenta même pas le coup de rentrer dans son lit. Et ce matin la si je puis dire, il ne dormait toujours pas. Mais que pouvait-il bien faire à une heure si tardive ? Son travail était bien terminé, la nuit était son heure de pause et le travail revenait à une autre personne, le gardien de nuit quoi. Donc, il ne travaillait pas, comme d’habitude j’ai envi de dire mais bon, la, il avait une raison valable de vagabonder sans ce soucier des branleurs de l’institut.
Le surveillant n’avait pas vraiment sommeil, disons que ces temps ci, les cauchemars l’empêchaient de dormir son aise. Putain de rêve à la c**, Dent en avait plus que marre de se réveiller énervé, de très mauvaise humeur, chose qui était à craindre pour les résidents de l’institut. Mais que pouvait-il faire de plus que de rester éveillé ? Consulter la psy ? Mais vous êtes malades, jamais de la vie Dent ne réserverait ce privilège, si s’en était un, d’essayer de rentrer dans sa tête pour y espionner les moindres souvenirs douloureux qui l’empêcher de ronflé comme il le voulait.
Logan était toujours dehors, sous un grand préau rempli de casiers vides, inutiles et vieux. Cet endroit ressemblait à une cour d’école, celle où il n’avait jamais été. De ne pas avoir suivit le cours normal de son adolescence ne le gênait pas. Même si le fait de ne pas être allé à école est, je pense, la plus grande cause de son insociabilité.
Il regardait la pluie qui se faisait de plus en plus lourde sur le sol de la cour. Logan aime la pluie, plus que le soleil et sûrement plus que toi. La sensation qu’elle procure, cette odeur invisible et le son des gouttes qui tombe à toute vitesse. Il aurait été dans un autre contexte, Logan ne se serait pas retenu d’aller sous la pluie. Mais voilà qu’il se trouvait trop vieux, trop grincheux et trop plein de douleurs, il n’avait pas le cœur à s’amuser. Il se sentait fatigué, fatigué de tout, de vivre de devoir se lever le matin et continuer sa misérable vie, fatigué de ne voir les choses qu’à moitié, fatigué de ne voir le monde que sous son angle le plus triste et dérisoire
Marre de se prendre la tête, il faut se changer les idées. Mais quel est le remède ? Celui la, il le connaissait bien.
Quelques pas pressés, les mains dans les poches de son vieux et long manteau noir Dent se rua sous la pluie pour atteindre finalement l’endroit dont il connaissait le chemin par cœur. La cave se trouvait être dans un couloir étroit, à l’extrémité de là où il était supposé être en ce moment, mais bon, on va pas le punir pour ça, si ? Logan fouilla dans une des poches de son jean noir et en sortir un trousseau de clefs. *Merde, elle est passée ou cte…Ah ! Je t’ai trouvé petite cachottière, qu'est ce que tu faisais à l’écart toute seule ? C’est les autres clefs qui ton banni ? C’est des méchantes, reste avec papa* Voilà ce qui trottait dans son esprit à l’instant même où il rentrait la clef dans la serrure de la vielle porte. * OuhhOUhhh Je suis le fantômeeeeMMeee*
-Y’a quelqu’un ?
*Je suis le fantôme de teen agers nirak. Je suis franchement débile ouais.*
Voilà que Dent se faisait son petit délire en ami avec sa solitude. Le surveillant alluma son briquet et par la suite attrapa une vieille bougie ancestrale accrochée au mur pour en faire une sorte de lanterne. *Je crois que la lampe de poche ça existe de nos jours, vraiment pas au goût du jour cet institut. *Logan fit quelques pas pour finir par se retrouver encerclé par des centaines et des centaines de bouteilles de vin. Le regard pétillant, Dent s’empressa d’en vider une. Allongé sur le sol comme le clochard qu’il avait été, Dent la bouteille à la main attendait impatient que son mal être disparaisse enfin. La boisson ne semblait pas pouvoir régler cette histoire de cauchemard mais au moins, il n’aurait bientôt plus les idées assez claires pour pouvoir y penser.
Tout en encaissant une nouvelle bouteille, Logan se rendit compte qu’il n’avait pas fermé la porte de la cave. Pff rien à faire, qui aurait été là, à cette heure ci du matin à par lui ? Mais ce qu’il avait à craindre c’était bien sur une visite du directeur. A cette pensée Logan se mit à rire doucement, imaginant le dirlo se ramenait avec son bonnet de nuit sur la tête une bougie à la main en robe de chambre bleu-violacé. Cette situation aurait été des plus cauchemardesques pour lui mais bon, le directeur dormait sûrement et les résidents avaient certainement d’autres choses à faire de leur nuit... |
| Gabriel Creazy  | | Sujet: Re: Insomnie ( Gabriel crazy) Mer 10 Sep 2008 - 15:36 | |
| Il est toujours tard, le marchand de sable est repartit depuis longtemps maintenant et nounours à arrêter de faire de la télé. J'ai rencontrer St-Saint-Saint-Exupéry aujourd'hui. Vous savez, celui qui avait lui-même rencontré un petit trisomique dans le désert? Non? Cela ne fait rien. Il est à peu près trois heures en se moment. La nuit est déjà en pleine possession de son obscure royaume, et elle profite encore de quelques heures avant de devoir rendre le pouvoir à l'astre lumineux, son compagnon de toujours. Quelques heures encore ou un jeune mafieux sans lendemain va pouvoir profiter de cette tendre obscurité durant ces dernières heures. Et après, le temps reprendra son emprise sur cette prison, cet "institut", les personnes encore à peu près normales se réveillerons, et profiterons de la journée qui s'annonce. Mais à cette heure-ci, la lune est encore haute dans le ciel. Et les sombres nuages laissent se déverser leur vengeance sur le monde en une lourde pluie battante, sous laquelle toutes les âmes sensées de se monde ont fuis. Toutes? Non. Une silhouette, seule, erre au milieu de cet enfer glacial. Un être qui surement, n'a plus rien à perdre, qui surement, n'a plus rien à faire. Un être en se moment mentalement dérangé, par une vision psycho-dramatique de la vie.
Il est sous la pluie depuis des heures et des heures, depuis une durée qu'il ne pourrait lui-même définir, un espace temps infini où il réussi à échapper à la triste réalité des choses. Cette silhouette, si l'on s'en rapprochait, définirait très distinctement celle d'un homme. Si l'on s'en rapprochait encore un peu plus, nous pourrions constater qu'il ne porte pas de veste, pas de pull, pas de tee-shirt. Rien. Il est torse nue sous cette pluie battante mais il ne faillit pas. Il ne tremble pas. Il réfléchit. Il n'a pas non-plus de chaussure aujourd'hui, et il marche pied nus. Mais il ne souffre pas. Il ne bouge pas. Il réfléchit. Il réfléchit, mais même si l'on se collait à lui, on ne le verrait pas réfléchir. Et se pour une raison toute simple; on ne voit pas son visage. Il porte un masque à gaz. Le genre de masque à gaz que porte certaines unités d'élite. Il en possède une grande collection. Des plus grands, des plus petits, des plus vieux, comme ses soldats croupissants dans des tranchées, les poilus, pouvaient en avoir.
Finalement, il relève la tête, et regarde le ciel. Et doucement, il se met en marche. vers où? Il ne le sait pas encore. Il marche, c'est la seul chose dont il est sûr. Il traverse la moitié du parc de l'institut, et finalement se retrouve dans coure intérieure. Et c'est là qu'il la voit. Oui, elle. Une porte d'apparence banale, mais qui ne se trouve pas être fermer. Elle est ouverte à tous les vents. Quel peu être l'être qui puisse venir dans cet endroit à cette heure-ci? Il l'ignore alors. Mais il marche vers elle Il marche, et finit par l'atteindre, cette porte ouverte qui laisse un trou béant dans le mur. Il entre.
Il se retrouve dans une grande pièce, dont les murs sont recouverts d'étagères, recelant des bouteilles. Rien que des bouteilles. Des centaines de milliers de bouteilles. Il en attrape une. Il la pèse et la soupèse, et finalement l'ouvre. Il l'ouvre et la retourne d'un coup sec. Un épais liquide rougeâtre coule à flot, et s'écrase sur le sol. Du vin. Il se trouve donc dans la cave à vin de l'établissement. Il continu son exploration des lieux. Un nouveau regard circulaire et il est à nouveau en marche. Il déambula à travers les rayons, tous identiques, tous recelant d'innombrables bouteilles au nectar indispensable aux humains.
Et soudain, au détours d'un rayonnage, il le voit. Il le voit lui. C'est un homme. Il est à demi allongé par terre, adossé contre les armoires métalliques. Il le dévisage longuement. L'homme en question porte un long blouson noir. Ses cheveux mi-long ont la même couleur. Il a une bouteille à la main, à moitié vide. Ou a moitié pleine. Chacun son point de vue. Cet homme lui ressemble un peu. Il a l'air différent des autres humains. Qui est-il? Creazy n'en a aucune idée. Car c'est ainsi que se nomme la silhouette qui il y a encore quelques minutes était debout, au beau milieu d'une pluie battante, et dont les grosses goutes ruisselaient sur son visage. Il se rend compte qu'il est torse nu, trempé, en pleine nuit dans cette cave à vin, en face de cet homme.
Il ne dit rien. Il s'agit juste à coté de cet homme, et attend. Attend quoi? Nul ne le sait...
[C'est la première fois que j'écris autant, et j'espère que c'est réussi ^^ ] |
| | | Sujet: Re: Insomnie ( Gabriel crazy) Mer 10 Sep 2008 - 16:40 | |
| (C'est même super réussit. Un compliment de ma part, c'est cadeau loulou et c'est rare XD. Pour la peine j'ecris moins.)
Brouu c’est qu'il ne fait pas chaud à la cave, il fait carrément très froid. *Je suis au pole Nord, c’est ici qu’habite le gros. Je n'ai jamais cru au père Noël, il était trop moche pour me faire rêver * Quelques visions du pôle Nord, ours blancs et reines volant, Dent était en pleine réflexion. Pour ça, il ne fallait pas soupçonner l’alcool, il était le genre d’homme à avoir ce genre de délire quasiment tout le temps et même sans bouteille. Logan était assis sur le sol glacé de la cave et son long manteau qui dépassaient de chaque extrémités de son corps, faisait serpillière. L’œil moitié fermé, il attendait le sommeille. Avec énervement il constata qu’il n’y arrivait pas puisque son cerveau ne semblait pas vouloir prendre de pause, alors il continua de boire.
La bouteille en main il but une gorgé et la déposa sur le sol à ses cotés. Frileux, il ne l’était pas mais ici le froid était tellement glacial qu’il en avait eu des visions. De ses mains presque tremblantes il attrapa son long manteau et se recroquevilla dedans, serrant celui ci plus fort contre lui. * Qu'est-ce que je fous là ?* Ah, ça c’est une question, mais c'est pas moi qui allait lui donner la réponse, la il se demerde tout seul. Je pense qu’il est ici juste parce qu’il se devait d’être ici puis, j’ai tendance à croire que nos actions ont des connaissances qui engendrent ce que certains appelle le destin. La bouteille qui avait retrouvé sa main était pratiquement vide et l’autre qui traînait sur le sol donnait à la scène un arrière goût de mélancolie profonde. Son œil bleu était rivé sur le vide et sa cicatrice était à peine visible sous quelques mèches de cheveux rebelles qui cachaient la moitié de son visage.
C’est alors qu’il sentit un léger vent caresser son visage et sa nuque. Dent se retourna sur le coté, scrutant de son unique œil le fond de cette longue allée bordé de bouteilles. Eclairé par la seul et maigre lumière de cette bougie qui était en train de s’éteindre, le borgne croyait à nouveau perdre la raison. * Voilà que je vois des fantômes, si ce n'est pas cruel comme dest…* Logan fut coupé dans sa cogitation quand il prit conscience qu’il ne délirait pas vraiment. Il voyait juste, une silhouette se formait dans la noirceur de la cave. Qui était cette personne ? Elle était bien ici dans la même galerie, il ne pouvait pas se tromper c’était flagrant. A quelques mètres de lui se tenait un étrange phénomène. Humain ? Certainement, Dent avait du mal à croire aux esprits et cela l’amusait beaucoup. Cette chose semblait être un garçon et puis ce n’était certainement pas une fille. Ou bien ses nichons s’étaient envolés, ou bien elle n’en avait pas. Cela inspira une pensée douteuse à Dent. * Est-ce que ça existe des filles sans nichons ? * La je pense que l’alcool commençait à lui monter au crane. Cette personne se trouvait être pratiquement nue, avec pour celle équipement un pantalon, un masque à gaze et des cheveux bleu-vert. Dent fronça ses sourcils et l’œil à peine ouvert, il observa cette chose inquiétante et masqué. Pourquoi est-ce qu’il portait ça sur son visage ? Douteux comme personnage mais bon, on est comme on est tu sais. Logan ne se releva pas tout de suite, mais adressa la parole à cette chose qu’il n’était pas sur de voir réellement. De sa voix roque et toujours stable malgré les deux bouteilles qu’il venait de s’encaisser, Dent lui demanda :
-Euh…Chose ? T’es quoi au juste ?
Waw ça c’est de la question. Tous à vos réflexions !!! |
| Gabriel Creazy | | Sujet: Re: Insomnie ( Gabriel crazy) Mer 10 Sep 2008 - 19:45 | |
| L'homme assis par terre, quand il avait vu Creazy arriver, avait sûrement dût croire à une apparition ou on ne sais quel type de fantôme et d'ectoplasme en tout genre, et la tête qu'il avait fait parlait d'elle même. On aurais dit qu'il venait de rencontrer...le père noël! Enfin encore fallait-il qu'il y ai crut, car peut-être cea n'était-il pas me cas. En coup cas, on sentait bien son incompréhension envers la situation présente, par la façon dont il parla, et les mots qu'il employa.
-Euh…Chose ? T’es quoi au juste ?
Creazy fût un instant décontenancé par la question. Il faillit lui répondre: "Je suis ton pire cauchemar, simple mortel", mais il n'avait pas sûr que l'homme en question est un humour capable d'encaisser cette plaisanterie là. Il lui fallait donc trouver une autre réponse à cette question là. L'homme avait bien demandé qu'était-il, et non pas qui était il. Il n'était donc pas nécessaire de donner son nom. Creazy se tourna vers l'inconnu pour formuler sa réponse quand quelque chose le frappa. En effet celui-ci possédait, à la place de l'œil droit, une grande cicatrice. Il était borgne. Par frapper, il voulut être dit étonné, et non pas choqué, car dans le milieu de Creazy, un œil est un organe bien vite perdu. Il se rendit alors compte qu'il était en train de fixer le mystérieux homme mais qu'il ne lui avait pas encore répondu. Il ouvrit donc sa bouche, enfin, sous le masque quoi, et prononça ces mots.
-Je me nomme Creazy. Et toi, qui es-tu?
Il se dit alors que cet homme méritait une attention particulière. Pour commencer, se n'était pas un élève, au vu de son corps et de sa morphologie. Ce devait donc être un membre du personnel. Mais que ferais un professeur ici, dehors, à cette heure? Il en déduit donc qu'il devait s'agir d'un membre du personnel de l'établissement, comme le médecin, le cuisinier, ou le pion. Étrangement ce fut la dernière solution qui lui parut le plus plausible, bien que le personnage du cuisinier insomniaque fut également attirante. Pourquoi donc penchait-il pour le pion? Et bien, pour les habits, diantre! Il voyait mal un cuisinier dans ses habits là, bien que tout soit possible avec les humains. Cet homme serait donc le pion de l'institut. Mais que faisait-il la à une heure aussi tardive? Cela Creazy l'ignorait... La température n'avait pas augmenté d'un pouce, et Creazy était tout rouge, réaction dût au froid, mais heureusement les chances qu'il n'attrape une maladie étaient tout de même assez minime. Pourquoi? Et bien, c'était encore l'un des avantage de son masque à gaz. Comment attraper un rhum avec un masque sur la tronche tout le temps? Les chances existaient évidemment, mais elles étaient tout de même beaucoup plus faible. Son attention se reporta alors sur l'éventuel "pion", afin d'écouter la réponse de celui-ci...
[HJ: Merchi ^^ ] |
| | | Sujet: Re: Insomnie ( Gabriel crazy) Ven 12 Sep 2008 - 22:16 | |
| Logan hésita un petit moment avant d’acquiescer à ce qu’il venait d’entendre. Un bref sourire s’était esquissé sur son visage mais celui ci n’en ayant pas l’habitude, ça lui fit presque mal. Les deux petites fossettes dessinées sur ses joues se transformèrent bien vite en une méchante grimace. Avec un ton un peu moqueur et surtout grave il dit à l’autre garçon :
-Creazy… Est ce que tu te moque de moi ou… Tu rigoles pas…Hum, hum, moi c’est le brogn, le … et merde appelle-moi comme tu veux.
Avec tout ça je pense que Dent avait quelques difficultés à formuler des phrases correctes et sensées. Tout d’abord le prénom de l’autre énergumène l’avait tellement surpris, que surtout à cause du vin, il avait eu du mal à garder son sérieux. Le surveillant n’avait pas pouffé de rire mais presque, disons que Creazy était un drôle de nom et que Dent était tellement déprimé qu’un rien aurait suffit à le faire rire. Le surveillant retourna son regard sur le sol. Sa tête commençait à tourner comme un jolie manége, il y’avait des petits chevaux, des petites voiture, la queue de Mickey... La queue de mickey ? Il resta quelques instants la bouche ouverte et les yeux dans le vague en attendant que ses absurdes pensés se remettent en place. Cela pris un certain temps, une bonne minute au moins avant que son regard se retourne avec une certaine lenteur jusqu'à ce Creazy masqué. L’air épuisé et surtout soul, il adressa la parole à l’étrange garçon qui devait se poser beaucoup de questions lui aussi.
-Je suis surveillant ici et ce soir, je surveille les bouteilles. Qu’est ce que tu leur veux ?
Ce garçon n’était sûrement pas la pour causer du tord à des…bouteilles. Mais la, Dent donner presque l’impression de rajouter de la démence à son état d’ivresse. L’alcool avait toujours fait des ravages sur lui et il le savait très bien. Cela le rendait encore plus triste et surtout il n’avait plus aucunes limites. Faire du mal aux autres, ce faire du mal à lui-même ? Déjà que sans boire, il n’avait pas de mal à en causer, quand il buvait s’était encore pire. Ce soir la, il n’avait pas encore bu beaucoup, juste deux bouteilles, il était encore bien éveillé et surtout tout il contrôlait encore ses gestes. Dent scrutait depuis quelques secondes déjà le visage de ce Zorro des temps modernes. Essayent en plissant son œil de voir à travers le masque qui dissimulait ses yeux. C’est en vain et surtout en faisant ce regard de chinois qu’il du se résigner à lui demander quelque chose de tout à fait logique quand on y pense.
-Euh…Zorro c’est ça ? T’es difforme ou tu garde ce truc juste parce que tu le garde ?
* Est-ce que ce que je viens de dire à du sens ? Non…Bonne nuit alors. *
Dent retourna à son occupation première, en buvant ce qu'il restait de la bouteille tout en gardant son regard fixé sur la silhouette à moitié sombre du gamin qui se tenait à quelques mètres à peine. Tout en jetant la bouteille sur le sol ou il était encore assit, le borgne attendit une réaction quelconque de la part de l'autre personne. |
| Gabriel Creazy | | Sujet: Re: Insomnie ( Gabriel crazy) Sam 13 Sep 2008 - 15:14 | |
| L'inconnu aux bouteilles devait sûrement avoir certains problèmes avec l'alcool qui devaient lui pourrir la vie, cela était sûr. En effet, il était en train de lutter pour ne pas rire lors ce que Creazy dévoila son nom. Et lors ce qu'il lui répondit, sa voix était teinté de moquerie, d'une ironie implacable et dont Creazy commençait à avoir l'habitude. L'homme n'avait en l'effet pas l'air de croire au nom que le garçon trempé lui avait fournit.
-Creazy… Est ce que tu te moque de moi ou… Tu rigoles pas…Hum, hum, moi c’est le bogne, le … et merde appelle-moi comme tu veux.
Alors comme ça c'était "Le Borgne"? Quel surnom imaginatif et recherché... L'homme avait faillit rire à son nom, alors que le sien ne valait pas mieux. Mais soit, l'inconnu de la cave avait maintenant un nom, Le Borgne. D'ailleurs, lors ce que l'attention de Creazy se retourna vers lui, il remarque que se dernier avait les yeux dans le vide, et qu'il devait être en proie à quelques divers hallucinations, la bouche ouverte et il était à la limite de se mettre à baver. Au bout d'un certain temps il finit tout de même par relever la tête et lui dire.
-Je suis surveillant ici et ce soir, je surveille les bouteilles. Qu’est ce que tu leur veux ?
Encore et toujours cet humour cynique et cassant. Cet homme était un vrai professionnel dans ce domaine. Le Borgne qui surveille les bouteilles...De quoi à-t-il peur hein? Quelles se mettent sur leurs petites jambes et qu'elles se fassent la malle? Ah, d'accord, et les cadavres de bouteilles vides éparpillées autour étaient celles qui avaient essayés et qui s'étaient fait prendre... Il remarqua alors que Le Borgne était en train d'essayer de voit au travers de son masque à gaz et avait rapproché son visage du sien. Il se dégageait une forte odeur d'alcool du surveillant. Combien de litres pouvait-il boire par jour? Cela restait un mystère. Creazy était dans ses pensées et n'avait pas remarqué qu'il n'avait pas répondu à la question du Borgne. Celui-ci le lui rappela d'ailleurs.
-Euh…Zorro c’est ça ? T’es difforme ou tu garde ce truc juste parce que tu le garde ?
Oh la la, maintenant voilà qu'il commençait à divaguer. A cette étapes, les phrases commencent à perdre leur sens et les mots nous jouent des tours. C'est à se moment là que l'on se dit: je crois que je vais arrêter de boire pour se soir. Creazy se rendit alors compte que Le Borgne l'avait appelé Zorro, encore une démonstration de cet humour si, si, si quoi d'abord? Creazy ne trouvait pas d'adjectif, ou en trouvait trop. Cassant, cynique, ironique, désabusé, et bla, et bla, et bla. Le Borgne s'était remis à boire et avait vidé une nouvelle bouteille.
-Pour le masque, raison personnelle. Et pour ma présence ici, j'ai vu la porte ouverte, et comme je ne voulais pas que les bouteilles prennent froid, je suis entré.
[ Sorry mais j'étais un peu en manque d'inspi... ] |
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