Petite Lessive pour Petit Linge -Libre-

C'était sont premier jour dans le Centre. A bien y réfléchir, elle ignorait depuis quand elle n'avait plus lavé son linge. Elle avait bien nettoyé ses sous vêtements en route, à l'eau froide et avec un vieux savon, mais durant sa traversée du Pays, jamais elle n'avait eu de lessive, d'adoucissant, de petites billes qui sentent bon... Elle était presque euphorique de pouvoir enfin avoir des vêtements qui sentent bon le propre !

Elle avait séparé le blanc des couleurs, en sifflotant, et avait mis dans une petite bannette en plastique ses sous vêtements et les chemisiers multicolores qu'elle adorait. C'était ces vêtements-là qu'elle voulait en priorité voir lavés. En chantonnant, prenant son temps pour correctement trier ses habits préférés, Bianca arriva dans la salle réservée aux Laves Linges et fut ravie de n'y trouver personne. Elle pourrait ainsi exposer ses dessous sans trop avoir honte.

Car questions déshabillés, Bianca était aussi excentrique que pour les couches supérieures. Des couleurs, des formes, des dessins ... Rien de blancs ou de chair, que des originalités. Elle s'accroupit pour ouvrir le hublot, observer que l'intérieur était bien vide : il aurait été vraiment bête de mélanger ses petites culottes à des caleçons étrangers ! En y réfléchissant bien, cela aurait été plus marrant. Et ça aide à faire connaissance... Mais non, rien, c'était vide.

La Bibliothécaire put donc rapidement plonger ses chemisiers et ses hauts de toutes couleurs, aux motifs bariolés, le bruit ambiant des machines qui tournaient déjà la rendait presque sourde aux bruits extérieurs. Lorsque tout fut entrés -elle força un peu- et que le hublot fut refermé, elle put correctement mettre sa lessive dans le récipient prévu à cet effet, et choisit son programme.

Un programme court, et pour linge délicat, s'il vous plait. Il était impensable qu'elle attende des heures avant de pouvoir aller sécher ses vêtements. Sans attendre d'avantage, elle se dirigea vers un immense lavabo, prévu pour le linge réellement délicat, qui nécessitait un lavage à la main. Ahhh quel plaisir de pouvoir avoir de l'eau chaude et de la lessive qui sentait la fleur d'oranger ! Elle remplit la vasque et les bulles volèrent sous ses yeux enthousiastes. Elle y plongea ses sous vêtements en sifflotant encore et débuta son entreprise : frotter, frotter, frotter.

Le soleil venait à peine de se lever, et Satochi qui dormait à moitié dans son lit et à moitié sur le sol fut réveillé par la lumière de celui ci. Il poussa un petit grognement de contrariété et se rendit compte qu'il n'était plus tout à fait en équilibre sur son lit. Il s'écrasa donc sur le sol glissant lentement le long du drap et attrapant son cousin au passage. Le jeune homme les yeux toujours fermait semblait ne vouloir pour rien au monde sortir de son jolie rêve et restât quelques instants sur le sol. Quand il sentit la froideur de celui ci, il se redressa, se gratta la tête et se releva difficilement. Il se retourna regardant autour de lui le dortoir complètement vide. Il fut bien heureux de voir que personne n'avait eu la chance de voir sa petite chute. Il était en sous-vêtement et sentant le froid parcourir ses jambes il décida qu'il valait mieux pour lui qu'il s'habille avant d'attraper froid. Il enfila une chemise noir et un large baggy qui trainait sur ses affaires.C'est alors qu'il se rendit compte qu'il n'avait pas fait la lessive depuis un bout de temps maintenant. Enfaite il ne l'avait certainement jamais fait, du moins à la main , sans se servir de machines. Ses affaires sales commençaient à s'accumuler sous le lit et il n'aimait pas particulièrement ça. Il était donc primordiale qu'il se rende à la buanderie et en vitesse. Satochi s'empara donc de ses vêtements et les déposas en pagaille dans un grand sac de sport. Le jeune homme sortit du dortoir et resta un moment sur le pas de la porte, essayant de se rappeler où pouvait bien se trouver la buanderie.
Il dévala les escaliers un à un jusqu'à se retrouver devant la salle qu'il avait maintenant rechercher depuis une bonne dizaine de minutes et se décida à avancé. Il était donc entrer mais n'avait vu personne. Il en fut heureux car encore une fois de plus il se serait bien trouvé idiot de ne pas savoir se servir d'une machine a laver. Le garçon complètement perdu, ne savait pas du tout par quoi commençait et décida tout d'abord d'aller voir à quoi pouvait bien ressemblait les machines. Une divine odeur de fleur d'oranger flottait dans les airs et ravit le jeune homme qui adorait ça. Il arriva donc devant la salle réservée aux laves linges et fut surpris d'y croiser quelqu'un. Tellement surpris qu'il poussa un petit cri de peur et renversa son sac laissant tout son linge s'étaler sur le sol. C'était une femme, surement quelqu'un du personnel, il n'avait croisé pratiquement personne depuis son arrivée et voila qu'au moment tant redouter il rencontrait enfin quelqu'un .Elle était de dos devant un lavabo et sifflotait gaiement jusqu'à ce qu'il l'interrompt . Le jeune homme fut terriblement genet de voir tout ses sous-vêtements étalés sur le sol devant une dame, ce n'était pas très poétique comme rencontre. S'empressant de tout ramasser, il se redressa et regarda la jeune femme, s'excusant de lui avoir certainement fait peur. Le jeune homme était dans une situation délicate en vu de la difficulté qu'il allait avoir pour laver tout son linge et de la honte qu'il venait de se prendre. Lui qui était venus ici en espérant se faire le plus discret possible, s'était bien évidement complètement raté, et l'institut tout entier saurait certainement bientôt au courant qu'un individu dangereusement maladroit et peut être même pervers avait délibérément montré ses sous-vêtements à une femme...

Au lieu du visage effrayé que s'apprêtait à voir le jeune résident, ce fut un sourire qui fut peint sur le visage de Bianca, une mine plutôt bon enfant, l'oeil amusé et loin d'avoir prit peur lorsqu'il avait poussé un cri, la forçant à se retourner. Certes rapidement, car elle avait été surprise d'entendre quelqu'un, surtout avec tout ce bruit qui l'empêchait de déterminer n'importe quel son alentour, en dehors des machines à laver qui tournaient.

La Bibliothécaire ignorait qui était le jeune homme, mais de toute évidence, il venait d'étaler ses sous vêtements devant ses yeux. Elle n'en fut pas choquée, au contraire même, et se mit à rire. Non pas par moquerie, loin de là, mais voir la mine déconfite de ce résident était plutôt marrant. Elle se pencha également pour l'aider, ce qui n'était sans doute pas meilleure solution pour le rendre moins ridicule.

" Hé bien... désolée si je t'ai fait peur. Je ne t'ai pas entendu arrivé avec tout ce raffut. Tu crois qu'ils sont trop radins pour investir dans des machines silencieuses ? "

Un clin d'œil vint accompagner ses paroles, comme pour le rassurer, et l'inciter à être moins gêné. En se relevant, une fois tous les dessous remis dans le fameux sac de sport, Bianca l'observa. Il avait vraiment l'air honteux mais la jeune femme était de celles qui se sentent rapidement à l'aise, et qui, par franchise, n'allait pas lui dire que ce n'était rien. Le fait était là : pour un jeune, exposer son intimité comme ça devait être vraiment, vraiment, vraiment humiliant. Elle, ça la faisait rire, sans moquerie.

Juste par bonne humeur. Elle fit demi tour pour aller frotter, de nouveau, ses propres dessous qui trempaient dans l'eau savonneuse. Des bulles volaient ça et là et Bianca reprit, comme si de rien n'était.

" T'es un Résident, comme ils disent ? "

Elle leva un de ses soutien-gorges et l'observa, le tourna pour l'admirer sous toutes ses coutures, et parut satisfaite. Elle se remit à siffler un air plutôt rock. Il semblait que, si c'était une honte pour le jeune homme, montrer ses déshabilles à quelqu'un d'autre n'était en rien gênant pour la Bibliothécaire. Après tout, c'était tout naturel, et puis bon, il était quand même assez vieux pour savoir ce que c'était non ?

Elle ne se formalisait pas pour ça, c'était banal.

Satochi toujours dans ses pensées ne remarqua que plus tard que celle qu'il pensait avoir effrayer, lui tendait un radieux sourire. Rassuré le garçon lui renvoya timidement un semblant de son sourire ravageur. Satochi n'avait jamais était très doué dans les relations avec les femmes, sa présence ici en était d'ailleurs la preuve formel et il en était fortement dépité.
Il regarda la femme qui s'était mise à rire lorsqu'il avait renversait malencontreusement son linge, affichant une infime partit de son intimité. Le jeune garçon était surement au bord de la crise d'angoisse quand celle ci se pencha pour l'aider à ramasser ses affaires, et il essaya de cacher son visage qu'il pensait être devenu rouge en vue de la chaleur qui s'était emparait de lui, brulant ses oreilles jusqu'à le faire trembler. La jeune femme lui adressa alors la parole, lui avouant ne pas l'avoir entendu arrivé à cause du bruit que les machines produisaient. Elle lui demanda aussi en plaisantant si les représentants de l'institut était trop radins pour pouvoir se payer des machines silencieuses. Le jeune homme fut alors complètement surpris par la femme qui lui adressa un bref clin d'œil. Ils se relevèrent tout deux et Satochi n'osa pas répondre tout de suite encore genet par cette situation, il regarda la femme se retournait pour revenir à sa précédente occupation. Il l'observa un moment et se surpris même à la trouver jolie. Il fut ensuite coupé par la femme qui toujours en train de laver son linge, lui demanda si il était résidant de l'institut. Satochi aurait voulu lui dire que non, qu'il n'avait rien à faire là, mais mentir ne servirait à rien non plus, il était ici et pour un long moment alors autant dire la vérité, il rencontrerait surement cette femme à nouveau dans l'institut. Le jeune allait lui répondre quand celle ci s'empara d'un de ses soutien-gorges et le releva pour ainsi dire, l'admirer. Satochi ne fut pas vraiment genêt par se geste, juste surpris, se demandant ce que les femme pouvait trouver de si beau dans un sous-vêtement. Repensant à ce que celle ci venait de lui dire, il lui répondit de sa voix rauque et timide qu'il était bien un "résident" de l'institut. Le jeune homme se demandait bien ce qu'elle faisait dans l'institut elle aussi. Était-elle psychologue ou professeur ? Satochi curieux comme à son habitude se risqua à lui demander.
" Et vous, vous, vous faite quoi ici ?"
Le jeune homme n'avait toujours pas sortit ses affaires, ne sachant pas comment se servir de la machine il avait l'air d'un parfait idiot communiquant difficilement avec une jolie femme dans une buanderie. Cette pensée le fit finalement plutôt rire et il se sentie soudainement plus alaise avec la jeune femme. Il lui avoua même ne pas savoir comment se servir d'une machine et lui demanda son aide...

(c'est un peu court je suis désolé, ce soir je dort un peu sur mon clavier lol)

(Ne t'inquiète pas, c'est pas un concours ^^)

Bianca trouvait le jeune homme assez attendrissant, surtout qu'il paraissait avoir peint sur son visage des néons carmin, à chaque fois qu'elle cherchait à l'aider ou à communiquer. Il avait l'air un peu paumé, mais à vraiment y réfléchir, la jeune femme estimait que chaque personne qui avait sa place dans ce genre de Centre était sans doute déboussolé et largement taré. Elle rit intérieurement, de juger si vite les jeunes obligés d'être ici par leurs parents, leurs tuteurs, ou par la loi... Ça devait être une torture d'être contraint de rester ici avec que des gens en perdition, et si quelqu'un était lucide, après quelques temps entouré de délinquants, cela ne devait rien arranger.

Quand elle l'entendit acquiescer à sa question, elle eut un haussement d'épaule du genre "t'inquiète pas c'est pas grave, on a connu pire qu'être 'Résident' ", comme pour le rassurer : ce n'était pas une tare, hein. Avec un sourire, elle se tourna, en fourrant de nouveau ses sous vêtements dans la mousse en s'attachant à répondre aux questions du jeune homme :

" Moi je nettoie mes fringues. "

Elle éclata d'un rire sonore et gaie, et se mit à frotter de plus belle, comme pour lui prouver que ce qu'elle disait était vrai. Certes, c'était une réponse totalement véridique, bien que certainement il n'attende pas du tout ce genre de réplique. Certes, certes, c'était très nul comme petite blague, mais Bianca était naturelle et il était hors de question qu'elle change maintenant. Elle se tourna en délaissant son linge et l'observa. Son visage était encore enthousiaste, d'un naturel terriblement enjoué et franc.

" Jsuis la nouvelle Bibliothécaire. Il parait que vous en avez fait baver à la dernière. "

Il en vint alors à avouer ne pas savoir se servir de ce genre d'engin. C'était vraiment compréhensible, même si à leurs âges, ils auraient pu savoir comment on nettoie son linge. A vrai dire, il n'était pas à blâmer, puisqu'elle même n'avait été obligée de savoir se débrouiller que depuis peu. En s'approchant, elle se saisit du sac que tenait le jeune homme, certes de force mais sans brutalité, juste d'un geste vif.

En l'ouvrant de nouveau, elle ne s'arrêta pas à observer les vêtements qui s'y trouvaient, elle s'en fichait pas mal. D'un regard, elle lui indiqua de la suivre jusqu'à une machine vide. En l'ouvrant, elle découvrit une petite culotte, minuscule, avec des petits noeuds. Certainement une Résidente qui l'avait laissée-là. Bianca se mit à rire de nouveau en sortant l'objet abandonné, tenu entre deux doigts par un noeud rose.

" Ouuuh... J'en connais une qui doit chercher ça partout. Tu sais à qui c'est ? "

Elle fit virevolter le dessous sous les yeux du jeune garçon, sans aucune gêne et souriant toujours d'un petit rictus malicieux. Les jeunes filles ici portaient des sous vêtements assez affriolent, ah, les dévergondées. Bianca était amusée de trouver ceci ici, et posa le petit morceau de tissus sur une machine proche.

" Bon. D'abord tu tries les couleurs et le blanc. Ensuite sur mets ta sélection dans le tambour de la machine, tu refermes, tu mets ta lessive dans ce récipient, là. Pas trop ça sert à rien. Putain ils n'ont que des lessives nazes dans ton Bahut. Ils savent qu'il existe des boules de lavage écologiques ? "

Elle grommela et attendit alors que le Résident puisse exécutté les leçons qu'elle venait de lui donner.

Satochi qui était maintenant redevenu de la "bonne" couleur se sentit plus à l'aise, et ayant demandé à la jeune femme ce qu'elle faisait au pensionnat, il attendait avec impatience une réponse. Pour ainsi dire, il n'avait pas vraiment formulé sa question de cette façon la, et la réponse qu'il reçut n'était pas tout à fait celle qu'il attendait. La jeune femme rétorqua spontanément le simple fait qu'elle lavait ses vêtements. Aussi sa réplique qui avait eu le mérite de les faire rires tous les deux, troubla quelque peu Satochi. Le jeune homme n'avait pas rit depuis bien longtemps et ce mal être était du au faite qu'il s'en voulait, pour tout, il avait des regrets et dans son esprit le fait ne serait-ce que de sourire le rendait malade. Au plus profond de son âme il s'était infligé une loi ou plutôt une règle. Il n'aurait plus jamais le droit d'être heureux. Malgré ces sombres pensées, le sourire du jeune homme ne s'effaça pas. Il n'avait pas non plus envie de paraitre antipathique devant cette femme qu'il trouvait charmante et très agréable. Celle ci, qui était d'ailleurs en train de frotter gaiement ses vêtements, s'était retournait pour l'observer. Satochi toujours dans ses pensées ne la vit que retrouver son occupation première, quand elle répondit véridiquement à sa précédente question.
Elle était donc la nouvelle Bibliothécaire de l'institut. Le jeune homme qui n'avait pas pensée à cette éventualité en fut très enthousiaste. Lire était une de ses passions favorite et n'ayant pas encore visité les lieux, il ignorait totalement l'existence d'une bibliothèque dans l'institut. Cela faisait d'ailleurs bien longtemps qu'il n'avait pas lut. Après le "drame", il s'était mis à écrire plus souvent, des choses plus sombres et terriblement tristes, tellement qu'il en avait oublié ses premières inspirations et s'était arrêté de lire.
La jeune femme semblait être au courant à propos d'élèves qui en auraient fait baver à l'ancienne Bibliothécaire. Satochi qui était arrivé dans l'institut depuis peu, n'avait pas eu vent de cette histoire la, et lui répondit de sa voix enfin redevenu stable:
" Je ne suis la que depuis quelques jours, alors je ne sais pas ce qu'à enduré cette femme mais je pense que vous saurez vous faire respecter sans aucun problèmes".
Le jeune homme lui adressa un léger sourire et puis lui expliqua par la suite le méchant problème dont il devait faire face, la machine à laver. Satochi avait l'habitude de laver son linge à la main, puisque durant ses longs voyages il n'avait pas eu les moyens de se trimballer avec une machine à laver. C'était même limite s'il avait prit conscience avant d'arrivé ici qu'une telle chose pouvait bien exister dans ce bas monde. Satochi fut surpris par la jeune femme, qui le sortant de ses pensées, venait ,dans un geste vif, de s'emparait du sac qu'il portait toujours dans ses bras. Satochi ne s'attendant pas à cette réaction était rester quelque peu accroché au sac et fut brusquement entrainé avec. Pourtant bien bâti, il avait été surpris par la force de cette femme. C'est surtout qu'il était encore un peu dans la lune et qu'il n'avait pas fait de sport depuis longtemps. Aussi il se dit qu'après avoir laver son linge, il irait courir un peu, cela ne pouvait de toute façon que lui faire du bien.:

La Bibliothécaire avait ouvert le sac de sport et d'un bref regard elle avait indiqué au jeune homme le chemin vers une machine vide. Pas si vide que sa à vrais dire, puisque à l'intérieur se trouvait une mystérieuse petite culotte. La "culotte" Satochi ne pu retenir son fou rire lorsqu'il vit la jeune bibliothécaire s'emparait d'elle, la tenant entre deux doigts par un petit nœud rose . La femme répliqua alors:
" Ouuuh... J'en connais une qui doit chercher ça partout. Tu sais à qui c'est ? "
Satochi qui souriait à l'idée qu'une fille était surement genet d'avoir perdue sa petite culotte, regarda la femme en souriant.
" J'ignore totalement qui à bien pu abandonné cette petite chose, c'est surement pas moi en tout cas."
Le jeune résidant n'avait pas rit autant depuis toute sa petite vie et lorsque son regard se tourna vers la jeune femme qui faisait virevolter la dite "culotte" il se demanda qu'elle age pouvait bien avoir la bibliothécaire. Non, cela ne le regardait pas mais il la trouvait géniale, elle le faisait rire et il en avait vraiment besoin. Celle ci s'arrêta de jouer et déposa le sous vêtement sur une machine un peu plus loin. Elle entreprit par la suite la longue et complexe explication servant à se servir d'une machine à laver.
Satochi fut attentif au moindre détails et se servant de son "don" il avait parfaitement retenu tout ce que la femme lui avait expliqué. Il pensait bien que la plupart des gens ayant était dans sa situation, n'aurait pratiquement rien compris avec la vitesse qu'avait employer la jeune femme pour s'exprimer. Le garçon sépara donc les couleurs du blanc, mit tout ça dans la machine et la referma. Il fit ensuite verser la lessive dans un petit récipient et souriant à l'idée que la jeune femme venait de jurer, il en renversa un peu à coté de la machine.
"Merde, mes chaussure!"
Satochi s'en était mis plein les chaussures, ses précieuse vans, il essuya tout ça à l'aide d'un vieux chiffon qui trainait par la. Curieusement ses chaussures avaient viré du beige au vert et le jeune garçon trouva cette couleur horriblement laide.
"Mes pauvres, chaussure."
Il releva la tête pour voir la jeune femme et lui montrer son visage grimacé et découragé.
" Je ne suis qu'un éternel maladroit."
Il haussa les épaules et retourna à sa machine. Tout était prêt et le jeune homme avait entreprit à la lettre tout ce que la femme lui avait enseigné. Il voulait la remercier spécialement mais ne sachant pas trop comment s'y prendre il lui adressa un grand sourire, lui baisa délicatement la main et lui promis de se rendre souvent à la bibliothèque...

Il n'y avait plus grand chose à faire pour qu'enfin l'apprentissage soit clos, lorsque la maladresse du jeune homme vint s'en mêler, et il renversa une partie du bouchon de lessive sur sa chaussure. Ce qui, bien sûr, vint arracher un grand sourire à Bianca, assez enthousiaste dès qu'il y avait ce genre de petits désagréments dans la vie, les surprises étaient plutôt agréables, pour elle. Cela mettait du piment !

Aussi, elle se pencha pour examiner l'étendue des dégâts, fit une grimace, à l'image du Résident, et annonça son verdict :

" J'crois que tu peux dire adieux à tes chaussures, à moins que tu aimes cette couleur disons ... douteuse. "

Ce vert plutôt crasseux n'était pas d'une beauté impressionnante, mais peut être que ça plairait à Sato. Non, à vrai dire, il était presque certain qu'il n'aimait pas du tout, vu sa réaction. Mais comme il sembla détourner son attention de ce sujet -pas si grave que ça en effet- la Bibliothécaire reprit son enseignement.

" Le plus dur c'est de choisir le programme, et ça ça dépend de pleins de trucs : la couleur, le tissus ... En gros, tu mets tout le temps le premier programme, le basic, normalement ça marche à tous les coups. "

Voilà qui était dit, la messe achevée, le jeune homme lui présenta ses remerciements, et employa une technique bien désuète : le baise-main. Bianca pouffa de rire, certes de façon un peu moqueuse et leva un sourcil perplexe en lançant :

" Hé bien... T'as une drôle de façon de remercier les gens toi. Tu sais que ça ne se fait plus depuis un siècle ton machin ? "

Cependant, rien n'indiquait qu'elle n'avait pas apprécié le geste. C'était plutôt marrant, et de ce fait, tout laissait penser qu'elle avait trouvé ça sympathique. Avant de s'en retourner vers le lavabo où barbotait son petit linge, elle aborda un sujet qui lui tenait plus à cœur.

" Même si t'es pas là depuis longtemps, tu as déjà rencontré l'Animateur de Théâtre ? "

Elle le questionnait désormais, sans savoir s'il pourrait lui répondre. Il lui avait annoncé être tout nouveau dans ce Centre, et elle craignait qu'il n'ait pas encore eu le temps de faire connaissance avec l'ensemble du Personnel ici. Ce qui était bien dommage, car elle aurait bien apprécié d'avoir quelques informations de la part des Résidents, avant d'interroger les autres Animateurs.

Le baisemain, Satochi avait employé ce geste uniquement dans le but de ce montrer courtois envers la jeune Bibliothécaire. Une marque de respect serte "vieille France", le jeune garçon avait-il appris ça en regardant Léo le faire dans Titanic ? Bien sure que non, il n'en aurait pas eu besoin. Durant ses nombreux voyages, il avait souvent était amené à s'immisce lors de soirées mondaines où le baisemain, même si les gens l'ignore, était encore beaucoup pratiqué dans certains pays. Satochi toujours un peu trop dans son monde n'avait pas penser qu'aux États Unis, le baisemain était sans doute devenu démodé. Aussi, la jeune femme avait du trouver cela bien ridicule vu sa réaction.

" Hé bien... T'as une drôle de façon de remercier les gens toi. Tu sais que ça ne se fait plus depuis un siècle ton machin ? "

Satochi ne se trouva pas vexé, il avait plutôt envie de se moquer de lui même.

"Excusé moi, j'ai prit cette curieuse habitude, cependant certain pays le pratique encore, et avant d'arrivé ici j'étais habitué à toutes ces choses qui vous paraitrons surement vieux jeux. Moi je trouve ça plutôt "Cool". "

Satochi lui adressa un grand sourire et voyant la jeune femme qui pouffait de rire, il se dit qu'il aurait tout intérêt à ne plus pratiquer cette vieille habitude.
La Bibliothécaire se retourna de nouveau vers le lavabo où étaient encore plongés ses vêtements, et demanda au jeune homme si il avait déjà pu rencontrer le professeur de Théâtre. Satochi qui ignorait le fait que la jeune femme soit étroitement liée avec celui ci, lui racontât simplement ce qu'il avait entendu à son sujet.

" Le professeur de Théâtre? Je l'ai rencontré une fois, enfin je les disons juste croisé. Numo, Monsieur Numo ou Numa je crois bien que c'est son nom enfin je sais plus. Un homme plutôt grand, même très grand, comme moi !"

Répliqua le jeune garçon qui n'était pas si grand que ça en fait. Il essayait de répondre du mieux qu'il pouvait aux questions de la jeune Bibliothécaire. Il aurait su son nom, il aurait pu comprendre que celle ci le connaissait surement mieux lui, le mystérieux professeur de Théâtre. Aussi cette pensée traversa son esprit, comment se nommait-elle ? Il en était curieux et lui posa la question.

" On ne sais pas vraiment présentait, si je veux vous reconnaitre dans ce grand manoir, il vaudrais mieux que je connaisse votre nom. Comment dois-je vous appeler ?"

Le jeune homme reprit par la suite les informations qu'il avait reçut au sujet du professeur de théâtre.

" J'ai entendue dire que c'est un très bon professeur et qu'il est d'ailleurs passionné par sa profession. Ça fait bien un an qu'il est ici, j'irais surement voir un de ses cours, j'aime beaucoup le théâtre même si je serais trop timide pour monter sur scène."

Satochi s'était assis sur une machine pour discuter en attendant que son linge soit prêt. Il commençait à avoir faim et son ventre se mit à l'appelé dans un bruit plutôt étrange.

" J'ai faim, mon ventre il fait des glouglous, pas vous ? J'ignore où peut se trouver la "cantine" ici. Est ce que vous savez ou je pourrait trouver cette endroit ?"

Il semblait que Bianca buvait les paroles du jeune Résident, alors qu'il évoquait les informations qu'il avait pu glaner sur l'animateur de Théâtre. A chaque erreur qu'il prononçait, la jeune femme se retenait avec force pour ne pas le corriger. Elle se mordit la lèvre avant de rectifier "Numa" et fort heureusement, trop occupé à lui expliquer ce qu'il savait du professeur, Satochi ne le vit sans doute pas.

Elle se forçait à paraître le plus neutre possible. Mais ce devait être certes assez délicat : son coeur s'emballa lorsqu'il lui décrit sa taille de l'homme. Oh, oui, il était grand, bien plus grand qu'elle, elle savait parfaitement qu'elle devait se hisser sur la pointe des pieds pour l'embrasser sur le menton... A cette pensée, elle frissonna.

" Un an... et demi non ? "

Elle s'était sans doute trop laissée allée, et voilà qu'elle rectifiait les mots du Résident. Il lui était impossible de le laisser dire des bêtises sur Antéo, elle n'y arrivait pas. C'était plus fort qu'elle, et déjà, elle songeait... Un an, cinq mois et treize jours très exactement. Elle savait parfaitement depuis combien de temps elle n'avait pas vu son Oncle, depuis combien de temps ils ne s'étaient plus parlés... Depuis combien de temps ils s'étaient disputés.

" Euh... Comment tu dois m'appeler ? " Elle venait seulement de revenir de ses pensées, assez troublée.

" Si tu veux éviter les 'Mademoiselle la Bibliothécaire', tu peux m'appeler Bianca. "

Devait-elle lui dire son nom ? Non, pas pour le moment, il aurait été un peu délicat d'immédiatement se présenter comme étant parente de l'Animateur. Ne souhaitant pas s'appesantir là dessus, Bianca préféra accompagner le jeune homme dans sa volonté de changer de sujet : il avait faim, visiblement, mais la Bibliothécaire n'était pas vraiment décidée à quitter la buanderie pour le moment.

" J'ai aucune idée du coin où peut se trouver la cuisine, ou la cantine. En fait on ne m'a pas fait visiter encore. Mais j'ai mon linge à nettoyer, enfin terminer de frotter quoi. Mais si tu veux me rapporter un sandwich... j'suis pas contre !".

Fit-elle, avec un clin d'oeil. Elle se déplaça ensuite, jusqu'au lavabo où ses sous vêtements trempaient toujours. Elle y glissa ses mains et continua son nettoyage, songeuse.

Le jeune garçon ne pouvait s'apercevoir de la rage qui animé la jeune bibliothécaire à chaque fois qu'il prononçait des choses pas tout à fait correctes sur son oncle. Il était de toute façon un innocent dans cette histoire, étant ici depuis peu il n'a pas eu vents de beaucoup de choses au sujet des animateurs et autres membres du personnel. Alors que Satochi était en train de partir sur un discours, la jeune femme le stoppa au moment ou celui ci venait de dire que le professeur Numa était dans l'établissement depuis un an.

" Un an... et demi non ? "

Satochi ne prêta pas vraiment attention à ce qu'elle sache ça, s'était tout naturel en fin de compte, elle était sûrement plus proche du personnel que lui.
Satochi reprit ses informations jusqu'à ce que la jeune femme réponde à sa précédente question. Elle lui répondit que pour mieux éviter les "mademoiselle la Bibliothécaire", il pourrait l'appeler Bianca. Le jeune fut un peu surpris, il trouva ça un peu familier d'appeler cette femme par son prénom. Pas que cela le gêner, il était tout à fait d'accord sur le fait de l'appeler comme ça, après tout il n'allait pas reposer la question une deuxième fois.
Les minutes s'écoulèrent et Satochi qui avait eu une envie soudaine de manger était sortit de la buanderie pour chercher la cantine. Il s'était encore perdu bien sur et du demander son chemin à plusieurs reprises. Finalement il n'arriva même pas à trouver cette fichue cuisine. Le jeune homme se contenta de trouver une machine à pièce, vous savez les machines qu'il faut frapper pour qu'elles fonctionnent. Satochi du d'ailleurs employer la manière forte et voyant l'état de la machine, il n'était sûrement pas le seul à employé ce genre de moyens. Il donna un bref coup de genoux dedans et deux sandwiche pointerent le bout de leur nez. Tout content, il essaya maintenant de retrouver la buanderie. En passant, il manqua de se prendre quelques gens, le monde était à présent arrivé, et les couloirs étaient presque envahis par les "résidents". Satochi en fut terriblement surpris lui qui une heure plutôt ne voyait personne. Il retrouva finalement bien vite le chemin qui le mènerait vers la buanderie. Il croisa le professeur Numa au passage, n'osant pas le déranger, même si cette idée lui avait traversé l'esprit, il ne le questionna pas, ne voulant en aucun cas s'attirer les foudres de ce géant. Le jeune homme arriva devant la buanderie, ouvrit la porte et entra à nouveaux à l'intérieur. Là, il proposa un sandwich à Bianca.

"Me revoilà! Je ne savais pas trop ce que vous aimiez, alors je vous ai prit un petit sandwiche jambon beurre, les distributeurs sont pas terribles en choix, je suis désolé, je n'ai même pas était foutu de trouver la cantine. Je dois être passablement débile."

Depuis son arrivé, le jeune homme ne se faisait plus que des reproches, si ça continu ça deviendra forcement une habitude, il n'y est pourtant pour rien, au fond de lui il se déteste vraiment et cette forme de haine se transforme en reproches.
Il donne le sandwich à Bianca et retourne s'assoire sur une machine. Il se décide à commencer son petit repas et repense à ce qu'il avait vu dans le couloir.

"Quand je suis sortit, il y'avais un de ces mondes dehors, ça m'a étonné, les "résidents" sont tous venus en même temps, c'est bizarre ou alors je suis myope. Ah! Oui, au faite j'ai vu Monsieur Numa, il avait l'air pressé, je n'ai pas eu le courage de lui poser quelques questions, désolé."

Satochi continua de manger tranquillement...

Lorsque le jeune Satochi évoqua l'animateur de théâtre, imperceptiblement, Bianca sentit son cœur s'accélérer. Pourtant, cela avait été une simple phrase, et quelques mots somme toute très banals, et voilà qu'elle voyait la scène clairement, distinguant la silhouette de son oncle avec netteté, et l'imaginant marchant d'un pas vif, puisque le Résidant l'avait décrit comme étant pressé. Où pouvait-il courir ainsi ? Instinctivement, déjà, elle se posait cent questions le concernant, des raisons qui le poussaient à se dépêcher, aux notes plus terre à terre relatives à sa tenue vestimentaire, à ses pensées...

Elle sortit de cette bulle lorsqu'elle fut tirée de son rêve par une odeur fort alléchante. Satochi lui tendait un sandwiche, et le fumet qu'il dégageait était encourageant ! Certes, le mets était ridiculement petit, mais l'intention comptait : le jeune homme avait tout de même réussit à lui trouver de quoi grignoter, et pire... Il devait avoir dépenser quelques pièces pour elle. Confuse, sans pourtant en avoir l'air, Bianca prit le casse-croûte et mordit dedans. La bouche pleine, sans aucune gêne, elle le remercia :

" C'est sympa, merci. Jambon-Beurre c'est parfait, quand on sait pas, faut rester dans le classique. " Avalant avec peine -il faut dire qu'elle avait croqué dans son sandwiche avec appétit- la Bibliothécaire jeta un coup d'oeil à la porte d'entrée, comme soucieuse de s'assurer que le Professeur Numa ne fasse irruption... Quoi que...

" J'te dois combien ?" Avec une pause, où elle mâcha de nouveau une bouchée informe, elle reprit : " Pour le sandwiche. T'as dû l'acheter au distributeur. "

En trois bouchées de plus, il n'était plus rien qui reste du petit casse-croûte. Elle marcha jusqu'au second lavabo, à côté de lui où, désormais, rinçaient ses sous vêtements, et se passa les mains sous l'eau froide.

" Il est bientôt midi, ils doivent tous chercher la cantoche. " Souffla-t-elle en s'essuyant les mains sur un torchon blanc.

Elle repensa alors à son oncle, et de nouveau les interrogations revinrent. Relevant la tête vers le Résidant, Bianca tira de sa poche un petit porte feuille et lui tendit un billet. Rien de bien étouffant : à peine de quoi payer un sandwiche...

" Tiens. Tu sais quand ont lieu les cours de Théâtre ? "

N'ayant pas vraiment à craindre qu'on lui demande pourquoi elle appréciait tant le Théâtre -ou l'animateur-, la Bibliothécaire désormais prenait son linge et elle entreprit de l'étendre sur un fil qui traversait tout le fond de la pièce de part en part.

Satochi qui s’était à nouveau inconfortablement installé sur une machine à laver, commença à engloutir avec appétit le sandwich qu’il s’était ramené du distributeur. Ce n'est pas avec ce petit bout de pain que son ventre de glouton allait se calmer mais s’était toujours mieux que rien. Il retournerait certainement après son linge à la conquête de la cantine perdue. Satochi est le genre de personnage qui peut manger des tonnes et des tonnes de choses s’en jamais prendre un gramme ce qui est curieux vu qu’il mange tout le temps. En tout cas, ce sandwich avait l’air de lui plaire puisqu’un sourire s’était esquissé sur son fin visage et qu’il battait des jambes comme un gamin heureux. Il poussa malgré tout une vilaine grimace quand il se rendit compte, le regard dans le vide, qu’il ne restait déjà plus aucune miette de son précieux repas.
Alors il eut une illumination! Il passa une de ses mains dans la poche droite de son vieux jean et en ressortit une sucette qui devait traîner la depuis pas male de temps. Une sucette mais pas n’importe la qu’elle, une sucette à la pomme. Miam la pomme se dit-il en regardant les yeux émerveillés la petite sucrerie qu’il tenait dans sa main. *Génial, ça alors j'en étais sur, je ne l’aie pas encore mangé celle la*. Avec un grand sourire le jeune homme déplia le petit papier et s’apprêtant à manger fièrement sa sucrerie, il fut coupé par Bianca. Celle ci lui demander poliment combien elle lui devait pour le sandwich. Satochi en fut quelque peu genet et refusa sa proposition.

" Je crois que vous ne me devez rien, vous m’avez déjà sauvé avec ma machine. "

Le jeune garçon lui adressa un sourire bref et timide puis retourna à sa pensée première, la super sucette. Alors il put enfin goutter au doux parfum de la pomme. Les jambes toujours battantes dans le vide, il paraissait heureux. Tout ça n’était bien sur qu’une carapace puisque son esprit était comme à son habitude hanté par de sordides pensées. Ce matin la n’avait pas très bien débuté. Il l’avait entendu, elle lui en voulait et s’apprêtait à se venger, le faisant payer chaques jours un peu plus, elle ne le laisserait plus jamais en paix et lui ne pouvait rien y faire. Il ne méritait que ça après tout, du moins c'est ce qu’il se forçait à croire. Si toute cette histoire venait à se reproduire ce jeune homme ne tarderait pas à devenir fou, et faible comme il était en ce moment, il ne pourrait pas vraiment s’en rendre compte. Il repensait à tout ça, le regard triste, sucette à la bouche et tête baissée. Il finit par se réveiller quand la voix de Bianca vint à retentir dans la salle.

" Il est bientôt midi, ils doivent tous chercher la cantoche. "

Satochi se trouva à nouveau un peu idiot de ne pas avoir trouver cette foutue cantine. Les autres l’avaient certainement tous déjà envahi, mais lui qui était une vraie quiche n’avait pas été fichue de la trouver. Il aurait très bien pu demander son chemin à quelqu’un, un prof par exemple comme celui de théâtre qu’il avait vu passer. Timide il n’avait pas osé s’adresser à quelqu’un et surtout pas à ce professeur qui de son imposante stature l’avait quelque peu effrayé.

" Ils doivent certainement l’avoir déjà trouvé, y’a que moi pour me perdre comme ça "

Le jeune garçon poussa un petit soupir de découragement et retourna à son occupation.
Il releva la tête et s’aperçut que la jeune femme qui avait sortit son porte feuille de sa poche, lui tendait maintenant un petit billet. Il lui avait pourtant dit qu’il refusait, mais celle ci semblait vouloir tout de même le payer.

" Tiens. Tu sais quand ont lieu les cours de Théâtre ? "

Le billet de Bianca à la main et la sucette dans la bouche, Satochi sauta habilement de la machine à laver pour ce retrouver devant la jeune femme qui se trouvait être un peu plus petite que lui. Le garçon s’empara de sa sucette et de son autre poigne il glissa le billet dans la main de Bianca.

" Merci, mais je n’en ai pas besoin "

Le jeune homme se dirigea vers sa machine à laver. Toujours en marche, celle ci laissait échapper un bruit vraiment agacent. Satochi pencha sa tête sur le coté pour voir ses vêtements qui tournaient à l’intérieur. Tout en regardant avec attention il prit la parole, la sucette à la bouche il n’articula pas vraiment bien sa phrase :

" J’aimerais vraiment pas me retrouver là dedans moi. "

Le jeune homme se releva et s’apprêtait à répondre à la précédente question de Bianca quand une pensée traversa à nouveau son esprit. Pourquoi depuis quelques minutes la jeune femme paraissait si curieuse envers ce coure de théâtre et son professeur ? Satochi se retourna vers elle et lui dit :

" Pour les horaires du cours de théâtre, je n’en ai pas la moindre idée. Vous semblez aimer le théâtre, est ce que vous contez vous inscrire aux cours ? "

Le jeune ne trouva pas ça étrange, autant en profiter quand on la chance de pouvoir le faire. C’est juste qu’il n’était pas vraiment sur que les professeurs puissent participer aux activités. Après tout pourquoi ne pourraient-ils pas ? Il trouva cette pensée vraiment débile et attendit une réponse de la part de la jeune bibliothécaire.

Le regard fixé sur son linge il se demandait combien de temps celui ci allait encore tourner.

" Est-ce que je pourrais bientôt récupérer mon linge ? Je ne sais pas du tout combien de temps ça prend. "

Satochi passa une main dans ses cheveux, un peu confus. De toute façon il n’avait rien de mieux à faire pour l’instant, peut être irait-il se balader dans les couloirs pour enfin trouver la cantine ou bien il irait faire un tour dans la piscine puisque la chaleur en ce jour était vraiment étouffante. Pourquoi ne pas aller faire une sieste se dit-il ? Un gros dormeur voilà ce qu’il était. Après tout, cet institut était un peu comme des vacances pour lui. Peu être interminables mais pour l’instant il ne se souciait pas vraiment du temps qu’il allait devoir passer ici. Le jeune garçon ne se sentait vraiment pas courageux et de pensée qu’un jour il devrait certainement affronter à nouveau la vie à l’extérieur, il n’était vraiment pas rassuré…

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Petite Lessive pour Petit Linge -Libre-

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