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Just a LITTLE freakout... (Libre)

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MessageSujet: Just a LITTLE freakout... (Libre) Just a LITTLE freakout... (Libre) EmptyMer 13 Aoû 2008 - 16:48

Il fallait bien que ça arrive un jour. Drôle de façon de commencer un topic me direz-vous... J'aurais tout aussi bien pu commencé par 'Il était une fois', maisce cliché me donne envie de vomir. Et puis vous êtes qui pour critiquer mes débuts de posts? Hmm? Bref, on s'en fou. Comme je le disais : Il fallait bien que ça arrive un jour. Il était impensable de penser qu'une année entière passée dans un institut qui ressemblait plus à une prison qu'à autre chose, ça n'allait pas se produire. Même dans un environnement saint, où il serait obligé d'être heureux, il était certain que ça arriverait. Je vous vois tout de suite en train de me fixer comme si j'étais dingue et en pensant 'Mais de quoi elle parle cette auteur de merde???'. C'est simple, je parles de mon perso et de son caractère de merde. Je parles de Ken et de sa manie d'exploser à tout bout de champs sans jamais savoir vraiment pourquoi. Certes, cette fois-ci il avait une bonne raison... M'enfin, si on pouvait vraiment considérer cela comme une bonne raison. Le blond avait tenu son caractère chiant pouvant être comparé à celui du nain grincheux dans 'Blanche Neige et les Sept Nains' à carreau, ne souhaitant pas avoir des ennuits. Il avait réussit à se mettre en colère tout en gardant sa voix à un maximum de décibels acceptable, se retenant de tout casser sur son passage quand la rage lui montait au nez... Il réussit même à fuir la scène quand il sentait qu'il allait bientôt casser la figure de quelqu'un. Pour le blond, c'était déjà super bien. Après un an, il avait réussit à envoyer seulement 14 mecs à l'infirmerie et ils sont tous maintenant parfaitement en santé. Ils évitent Ken comme la peste et lui jète parfois des regards noirs, mais sinon rien à signaler niveau traumatisme aigu. L'adolescent réussit aussi à casser un minimum de trucs, se limitant à ses propres effets et tentant d'ignorer les effets des autres. Il enfonça bien un mur une fois d'un coup de poing rageur et se retrouva avec un bandage à la main pendant une semaine ainsi que des travaux forcés, mais dans l'ensemble, il avait été l'image même d'un saint.

Sauf pour ce matin. Mais bon, quand on réalise enfin qu'après une année de supplice passé dans un bahut qui nous donnait rien qu'une envie, soit se suicider avec la première lame de rasoir vous passant sous la main ou se jeter du toit, on n'avait toujours pas fait la moitié de notre supplice, ça nous donne pas vraiment envie de tout lâcher et de devenir danseur de ballet. Non, à des mecs comme Ken, ça donnait envie de tout casser, de se mettre en rogne contre le premier venu qui oserait le regarder de travers ou respirer en sa présence avant d'aller trucider une demie douzaine d'ours en peluche. Heureusement, il ne fit pas toutes ces choses à la fois, il aurait très certainement passé 1 an en travaux communautaires et on lui aurait probablement confisqué son paquet de cigarettes... Bref, Ken s'était réveillé ce matin là avec l'effroyable réalisation qu'il venait d'entamer la deuxième année de son supplice et qu'il ne pourrait même pas fêter ses 21 ans en se saoulant avec ses potes dans un bar, parce que OH SURPRISE à ce moment là il serait ENCORE dans ce fichu institut de merde! Bien sûr, il avait tenté de se calmer, maintenant habitué à respirer doucement sans tuer ses collocataires de chambre chaque matin... Il était à son combien déjà? Ah oui, le troisième... Apparemment, les mecs de l'institut n'appréciaient pas sa charmante gueule de tueur le matin avant qu'il fume sa première cigarette. Le dernier avait osé lui balancer son Ipod à la tête, lui disant de pas laisser trainer ses trucs. C'était tout de même incroyable, quel enfoiré s'amusait à lancer des ipod par la tête des gens??? Surtout CE ipod là qu'il avait prit la peine de payer au lieu de le voler pour une fois! M'enfin, maintenant il s'était rammassé avec un autre colloc... Sans doute que ça avait à voir avec le fait qu'après ça, le mec s'était retrouvé plaqué contre un mur et le blond l'avait menacé de le transformer en steak tartate s'il osait retoucher à son précieux bidule électronique...

Les mecs de cet institut sont tellement sensibles... Mais bon, on s'est un peu égarés du sujet là non? Comme je le disais au début de ce long récit, il fallait bien que ça arrive un jour. Ce matin, Ken avait explosé. Il se prommenait paisiblement dans le corridor quand-- Bon okay paisiblement... Disons qu'il marchait un peu trop rapidement pour être paisible... Et que son regard colérique n'était pas très rassurant... Et que s'il était pas en train d'écouter du Queen à tue-tête, assez pour se crever les tymphans, il aurait certes été en train de broyer la tête des gens qui se trouvaient dans son chemin. Ouais, donc, pour Ken, paisiblement, surtout après s'être levé de mauvais poil. Ça se passa juste à l'entrée de la cafétéria... Il ouvrit la porte un peu brusquement *donc la pauvre porte menaça de tomber de ses gonds* sans prendre le temps de vérifier si quelqu'un se trouvait de l'autre côté. Résultat? Quelqu'un se trouvait de l'autre côté... Avec un cabaret de bouffe. Évidemment dans son état, Ken n'avait pas été d'humeur à endurer le ton trop brusque de celui qu'il venait de renverser. Il n'était pas apte non plus à l'entendre lui gueuler dessus avec une rotie au miel collée sur sa joue et un bol de céréales sur le torse, renversé. Sans doute des fruit loops. Mais ce fut quand le mec prit sa rotie et la lui lança au visage en se relevant pour lui donner un coup de poing que le blond perdu la boule. Là, au beau milieu de tas de témoins, il empoigna le chandail taché de lait du mec, le plaqua sur le mur et se mit à le ruer de coups de poings en lui gueulant des trucs en anglais. Quels trucs? Des trucs très polis du genre : 'YOU F*CKIN' ASSHOLE!!!! LET ME SHOW YOU HOW TO HIT LIKE A F*KIN' MAN!!!! GOT ENOUGH??? HEIN??? WANT SOME MORE??? BY ALL MEAN, TAKE MORE GODAMN IT!!!' Comme je le disais, très poliement.

Bien entendu, il se rendit vite compte qu'il se donnait en spectacle et prit la poudre d'escampette avant de se faire gueuler. Bref, tout ceci pour dire qu'il était maintenant en train de donner des coups de pieds furieux dans divers ballons de soccer, tout seul sur le terrain de sport de l'institut, dehors. Il avait d'abord pensé au gymnase, avant de remarquer qu'il y avait déjà des gens dans le chemin. Imaginez-vous maintenant la scène... Un Ken couvert de sueur, kickant rageusement dans des ballons de soccer en manquant de déchirer le pauvre filet depuis maintenant une heure... Un magnifique chandail à manches courtes noir avec écrit en jaune d'une écriture futuriste : 'DON'T MESS WITH ME TODAY...' et à l'endos 'AND SEE THE SUN TOMORROW'. Ce chandail, encore couvert de lait sec et de graines de céréales multicolores était on ne peut plus classe, d'autant plus qu'il moulait parfaitement son torse à cause de la sueur. Ses pantalons étaient des jeans noirs on ne peut plus simples, contenant une tache collante de miel là ou la rotie était tombée de sa joue. Il portait des souliers jaunes et blancs assez larges dont les lacets étaient ivoires. D'ailleurs, encore quelques kicks bien placés serviraient sans doute à les faire se détach-- Et voilà, notre Ken vient de s'écraser en s'enfargeant sur ses propres lacets. Le jeune homme resta écrasé sur le ventre un long moment, reprenant son souffle avec entraint. Un peu plus et il aurait besoin d'une pompe pour asthmatiques. Le blond laissa la chanson 'I WANT TO BREAK FREE' de queen lui trucider les tymphans, fermant les yeux et serrant les poings sur des mottes de gazon. Le pauvre parterre d'herbe souffrait beaucoup depuis l'arrivée de Ken... Des mottes d'ici et là étaient relevées ou arrachées. Après un moment, Ken poussa un cri de rage et se releva pour lancer un dernier ballon dans le pannier. Celui-ci fut le coup de grâce et le pauvre filet se déchira dans un bruit sinistre.

Le blond resta un long moment muet, fixant le trou qu'il venait de faire tout en respirant bruyamment, son torse se levant et se rabaissant tout seul. Puis, il se passa une main dans les cheveux en fermant les yeux, disant pour lui même :


"Sh*t..."

Ken se laissa tomber sur le sol et se mit à fixer l'herbe massacrée, l'air morose. Apparemment, le bruit du filet cassé avait finit par le calmer. Il laissa son ipod continuer à beugler dans ses oreilles, entammant la chanson 'HAMMER TO FALL' de queen encore. Le blond finit par fermer les yeux et laisser sa colère s'échapper de son esprit. Il pensait à Kyle. C'était sans doute ça qui l'avait tant fichu en rogne ce matin là. Le brun lui manquait tellement quelques fois qu'il avait envie de tout casser... Pourquoi il avait fallut qu'il joue les héros et se mette devant la balle de flingue à sa place? Il pourrait être au paradis en ce moment en train de butter le cul des anges... Ou probablement en enfer en train de rôtir sur un pic à brochette. Ken continua de se calmer doucement, ignorant son entourage, ignorant le fait que quelqu'un pourrait le surprendre à tout moment... Ignorant qu'il lui faudra bien se relever et arranger ce satané filet s'il voulait pas se faire passer un savon. Il sentait déjà les travaux communautaires s'accumuler à cause de sa bagare de ce matin. Le blond afficha un sourire ironique et enfouit sa tête dans ses mains, laissant une larme couler le long de sa joue. Il ne se doutait même pas qu'il avait un spectacteur.

LIBRE COMME L'AAAAAAAAAAAIR =3
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MessageSujet: Re: Just a LITTLE freakout... (Libre) Just a LITTLE freakout... (Libre) EmptySam 23 Aoû 2008 - 19:18


Découvrez Moby!


Matthew s'était réveiller ce matin, vous ne devinerez jamais où. Oui dans sa chambre, pour une fois, s'était une avancer, mais pas un miracle. Non il n'était pas dans son lit, et ce n'est pas une chose rare, il n'aime pas le dit « confort » d'un matelas. Avec William, dans leur appartement, Matty dormait replié parterre dans un coin, tandis que William s'endormait sur sa chaise devant l'ordinateur. Il y avait un canapé... on se demande encore à quoi il pouvait servir, à part accueillir les boite de pizza, les pots de glaces et autres aliments qui sont tout sauf sain pour la santé? Enfin, notre pauvre condamné avait passer la nuit dans un placard. Oui vous avez bien lu, il était dans le placard de la chambre. Il s'est sentie en mieux dans le placard ne sentant pas la présence des colocataires de chambre, et puis dans le placard, il faisait bien noir, s'était pour lui vraiment bien. Il avait prit sa boite de cachets avec lui, au risque de faire une crise comme certaines nuit, mais celle-ci s'était plus ou moins bien passé. La santé, ça va, il a dû un peu tousser pendant la nuit, mais rein de plus. C'est plus psychologique le problème. Il a encore cauchemarder toute la nuit, du moment où il avait tuer ses parents, et il rêvait qu'ils s'étaient relever et s'en prenait à lui, sous le regard apeuré de Michel. Plutôt horrible pour lui ce cauchemars.

Enfin, Quand j'ai dit plus haut qu'il s'était levé le matin, s'est même, qu'il s'est levé « très tôt » ce matin! Quand il est sortie de sa cachette, les colocataires dormaient encore à point fermer. C'était tant mieux pour lui, étant avec son pyjama bleu avec des moutons blanc, oui oui il porte ça, il attrapa ses habits habituel, et se faufila hors de la chambre, avec l'idée en tête de prendre une douche, profitant que tout le monde semblait dormir, pour ne pas à se cacher dans son coin de douche. Il put donc prendre un douche tranquillement, dans un silence presque de mort, seul l'eau de la douche qui tomber sur son corps se faisait entendre. Combien de temps il est rester là dedans? Alors attendait, on sort la calculette! Non je suis doué en Math mais on s'est jamais! Alors, il s'est donc lever vers... 5h30 c'est ça? Et il est sortit de la douche à ... 7h30? Presque 8h même, donc on peut en conclure grâce à la superbe calculette, que ce grand dadais et rester sous l'eau pendant 2 heure... En faite il n'a pas vu le temps passer, et il est même sortie en trombe de la douche, s'est habiller, et à manquer renverser quelqu'un en ouvrant la porte. Il eut un regard désolé, oui, mais un regard apeuré aussi, la personne aller peut être se retourner contre lui? Ben il n'en eu même pas le temps, parce que avec ses grandes jambes, Matthew s'était vite fait la mal.

Matthew s'était ensuite arrêté dans un coin sombre, pour reprendre son souffle. Il n'aimait pas se retrouver dans des situations où on pouvait crier sur lui, ça finissait toujours mal, il devenait violent, et il faisait du mal. Il aimait pas faire du mal, il ne voulait pas refaire du mal aux gens, Michel lui avait expliqué que s'était mal, et que quand on pouvait l'éviter, il fallait l'éviter. Il tenait a respecter ça, il ne s'était pas vraiment battu ici, mais rarement, il a mal fini, c'est souvent les autres finissent mal. Les entrainements qu'on lui avait donné au Japon, l'avait rendu agile, et il évitait facilement les coups, et ce qu'il savait le mieux faire, s'était donné des coups de pieds, bien droit, bien violent. C'est dingue quand même comme on pouvait se demander... « il est pas schizophrène? », non non, il est juste perdu dans ce qu'il doit faire, essaye toujours de contenir ce qu'il avait l'habitude de faire, mais c'est difficile de partager entre celui qui a peur, et celui qui peut frapper pour se protéger.

Après que le grand français est repris son souffle, il sentit son ventre gargouillait... fortement, très fortement, comme si il n'avait pas manger depuis plusieurs jours? semaines? Mois? Années? Bon on arrête là, et laissons Matt allait se restaurer, bien, qu'il n'aimait pas vraiment manger là bas... Il n'aimait pas manger tout ce qu'on lui donnait, enfin bon, parfois il faut se débrouiller. Il sortie de l'ombre pour aller marcher dans le couloir qui l'amènerait à la cafétéria, tout en rasant les murs. Il avait sa tenue normal, toute noir, avec son écharpe beige bien enroulé autour de son cou, ses gants, et sa casquette beige. Certaines personnes le regarder, toujours avec des regards étrangement, qu'est ce que un gars comme lui pouvait faire habiller ainsi comme si il était en hiver? Bah, lui il avait froid, il avait tout le temps froid. C'est à cause de sa maladie qu'il était comme ça, et puis, il n'aimait pas se montrer non plus, s'était un plus on pourrait dire, bien que le fait de peut être mourir, n'était ni un plus ni un moins, s'était juste pas de bol.

Il arriva finalement dans la cafétéria, et observa le monde qu'il y avait. Mal à l'aise, il se précipita dans un coin, pour ensuite aller vers là où la nourriture l'appelait. Oui, quand on a faim comme il avait faim à cet instant, on a presque l'impression que la nourriture nous appelle pour qu'on la dévore. Il prit le premier truc sucré qui pouvait lui tomber sous la main, et s'éloigna pour sortir avec sa nourriture. Mais il fut arrêté en chemin en voyant de la nourriture volait en l'air après avoir entendu un gros « BAM », et le cris de douleur d'un gars, qui venait de se prendre la porte. Matthew eu un recule, s'était pas bon signe ça, se genre de scène finissait toujours mal, si l'une des personnes ne faisait pas ce que part exemple à fait Matt un peu plus tôt, partir vite. Il eut un sursaut en voyant celui qui s'était prit la porte s'énerver en laçant un truc. Puis ça se passa plutôt vite, celui qui avait ouvert la porte fonça sur l'autre le ruant de coup, et en disant des trucs que Matt ne comprenait pas et qu'il ne voulait même pas comprendre, il pensa juste à vite partir, sortir vite de cette cafétéria, et il se cacha dans un coin de couloir à l'ombre. Vraiment, pourquoi il s'énervait tous comme ça? Pourquoi tout le monde se chercher pour se bagarrer?

Il attendit un bon moment dans son coin, enfonçant bien sa tête dans la casquette, cachant son visage, et mangeant se qu'il avait prit. Il resta un moment dans son coin, observant, sans vraiment observer, les personnes qui passaient et repassaient, certains le remarquant, d'autres non, enfin, le truc normal quoi. Quand il ne remarqua plus d'activité dans le couloir, le jeune malade se releva, et alla vers une fenêtre, observant le ciel dehors, un peu couvert. Il aimait pas vraiment le soleil, il préférait rester dedans, à l'ombre, à l'obscurité d'une pièce... non non c'est pas Dracula! Enfin, il resta appuyait contre la fenêtre en regardant dehors, quand alors il sursauta en voyant quelqu'un courir, et Matt eu l'impression de reconnaître quelqu'un, il avait l'impression de dos que s'était Michel. Dans le désespoir dans lequel Matthew était plonger en ce moment, il se précipita dehors, pour essayer de rattraper la personne qu'il avait vu.

Mais rien, il ne trouva rien, il avança en regardant autour de lui, mais non, il ne voyait rien, pas de Michel, et même pas quelqu'un avec qui il aurait pu confondre... Mais le français soupira en prenant sa tête dans ses mains. Quel idiot, il avait totalement oublier, il ne pouvait pas croiser Michel, il était mort, mort dans ses bras. Sa tête lui faisait voir vraiment n'importe quoi... A moins que cela soit la maladie qui joue avec lui? Quoi que ce soit, ce n'était vraiment pas drôle en tout cas, vraiment pas. Matthew se redressa d'un coup en entendant un cri derrière lui. Il se retourna et put esquiver un ballon de justesse, mais tomba à genoux ayant glisser sur l'herbe. Qu'est ce que ça pouvait bien être ça, Matt en avait les yeux exorbité d'avoir réussi à esquiver ça. Qui avait bien put envoyer se ballon?! Il regarda dans la direction de où venait le ballon, et regarda une personne qui se laissa tomber parterre, se qui le fit sursauter, mais il ne s'y dirigea pas pour autant, en tout cas pas de suite.

Il s'avança doucement, aussi doucement qu'il pouvait faire avec ses grandes jambes qui étaient tellement fins qu'on aurait dit des cure-dents. Il s'avança vers le filer déchirer en le regardant, observant les bout de fil qui pendouiller. Matthew n'aimait pas vraiment se trou, ça faisait vraiment désordre. Bien qu'il soit plutôt bordélique, quand c'est des choses cassé, pour Matt ce n'était pas pareil. Il prit les fils et fit des nœuds entre eux, pour que ça rebouche au mieux le trou. D'après lui, ça devrait passer inaperçu, jusqu'à ce qu'un autre ballon y fasse un trou, ou alors que quelqu'un remarque les nœuds. Le français s'avança lentement vers la personne parterre, restant à deux mètres de lui. Il s'accroupit là où il était, comme à son habitude, et observa le garçon. Il eut un temps d'arrêt, semblant le reconnaître. Se n'était pas part hasard, celui qui avait taper le gars dans la cafétéria que ce dernier lui est lancé un truc? Pourquoi il semblait être totalement écrouler d'un coup, alors qu'il semblait vraiment énerver pour taper ce gars, et aussi pour frapper si fort sur ce ballon qu'il a réussi à évité. Matt tendit son long bras vers l'épaule du garçon à terre, le frôlant juste avant de le retiré vivement, reposant sa main sur ses genoux comme ça jumelle. Il avait sa casquette toujours profondément mise sur sa tête, faisant de l'ombre qui cacher tout le haut de son nez.
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MessageSujet: Re: Just a LITTLE freakout... (Libre) Just a LITTLE freakout... (Libre) EmptyDim 7 Sep 2008 - 15:22

Alors là mon vieux... T'as vraiment touché le fond du baril. C'était cette pensée d'un ton moqueur qui flottait dans l'esprit de notre bien aimé Ken. D'ailleurs, celle-ci avait le mérite de l'énerver, comme bien des choses. Mais cette pensée avant sans doute raison. Il pleurait silencieusement, assis dans l'herbe avec une pile de travaux communautaires qui l'attendaient sagement dès qu'il rentrerait dans l'institut. Même avec des tonnes d'efforts, le blond n'avait pas réussit à contrôler son caractère de merde. Il savait pas trop pourquoi il avait ces impulsions de tout casser et de faire chier le peuple dès qu'il était frustré et ça commençait vraiment à le fatiguer. Pourquoi est-ce que dès qu'un truc faisait pas son affaire il arrivait pas à le refouler comme une personne normale? Pourquoi est-ce qu'il fallait qu'il casse tout sur son passage et qu'il fasse du mal aux gens sans même le vouloir? C'était encore pire quand il se retenait de tout casser, parce qu'à ce moment, il emmagasinait tant de colère que dès le moindre détail annodin, il explosait et cassait la figure des gens à la place. Ken aurait tellement voulut être quelqu'un qui puisse penser avant d'agir, quelqu'un qui ne miserait pas tout sur ses gros muscles et son apparence de dur à cuir. Les gens l'évitaient parce que son regard était trop sombre pour être celui de quelqu'un de sympathique. Les gens ne voulaient pas de lui comme ami parce qu'il était trop chiant et qu'il était beaucoup trop direct. Pourtant, Ken aurait voulut d'une vie normale, une vie où il aurait pu devenir joueur de soccer. Une vie où il aurait rien eu à voir avec la drogue et tous ce genre de truc... Mais c'était impossible et ça il le savait bien. Le blond faisait partit de cette gamme de personnes qui étaient destinées à devenir des malfrats. Ça devait être écrit quelque part dans son code génétique. Même s'il tentait de contrôler un peu son caractère et de devenir vivable, il arriverait jamais à intégrer la société ordinaire. Il finirait par faire un truc qui allait tout gâcher. Le seul truc bien qu'il avait fait de sa vie, c'était sans doute d'accepter de venir à l'institut sans se plaindre de sa sentence de 5 ans, souhaitant ainsi soulager la conscience du père de Kyle, se fichant de ne pas être le véritable responsable de ce meurtre. Maintenant, il fallait qu'il accepte son sort et qu'il arrête de faire le c**... Mais pour quelqu'un comme lui qui avait besoin de liberté, rester coincé ici pendant encore 4 ans lui serrait le coeur.

Ken essuya doucement une larme sur sa joue et serra la mâchoire, tentant vainement de reprendre sur lui. Ce genre de fragilité, c'était pas son style. D'ailleurs, il avait un peu de mal à comprendre pourquoi il se laissait choir aussi pathétiquement sur le sol et pourquoi au juste il pleurait. Ça devait faire quoi? 10 ans qu'il avait pas pleuré? Même à la mort de Kyle, il avait pas pu lâcher une seule larme... Sans doute que le père de son ancien amant s'était un peu basé sur ce fait pour l'emprisonner ici. Mais Ken lui en voulait pas, après tout pour Tom, c'était lui qui avait convertit son fils à l'homosexualité et qui le lui avait enlevé. Le blond ferma un moment les yeux et se laissa entraîner par la musique de Queen, cherchant à calmer ses nerfs à vif. Il fallait vraiment qu'il trouve le moyen de calmer sa frustration d'être enfermé dans cette prison, sinon il allait jamais réussir à survivre pendant les 4 années qui lui restaient. Ça faisait presque penser à un fauve en cage toute cette histoire... Une grosse panthère noire prise dans une cage de fer trop grande qui voudrait demeurer avec son maître, mais qui rêverait impossiblement de liberté. Oui, voilà exactement à quoi ressemblait cette situation. Ken finit par ouvrir les yeux, fixant l'herbe fraîche sous ses pieds avec insistance. Il regardait les mottes de gazon qu'il avait si méchamment martyrisé et cherchait une solution à cette situation merdique qu'était la sienne. Mais peut importe ce qu'il pensait, rien ne lui venait à l'esprit qui serait bien pour le futur. Il savait que la seule manière serait de se retenir de tuer tout le monde sur son passage et de se retenir de tout casser, mais c'était plus facile à dire qu'à faire! D'autant plus que quand il se mettait à penser à ce qu'il allait essayer de faire en sortant de cet endroit pourri, ses pensées devenaient aussi vides que le néant total. Ça lui faisait un peu peur en fait... N'aillant pas finit son école secondaire, Ken n'avait aucun moyen d'Obtenir un job respectable. Et où il allait vivre hein??? Il avait pas de fric et ses parents l'avaient comme qui dirait excommunié. Ken était si perdu dans ses pensées qu'il n'avait pas du tout remarqué la présence du jeune adolescent à ses côtés. Celui-ci l'observa un moment avant de tendre la main pour frôler le bras du blond qui pleurait toujours en fixant le sol, une boule dans la gorge. Ce ne fut pas le contact qui sortit Ken de sa stupeur, mais la vision en coin de ce bras qui s'avança vers lui.

Presqu'aussitôt, le grand blond eut le réflexe de s'éloigner de l'autre garçon, finissant le cul dans l'herbe et les yeux écarquillés devant l'apparition soudaine de ce mec qui semblait être sortit de nulle part. Il le fixa longuement, cherchant à comprendre... Quand son coeur manqua un bond. Cette forme de visage... Ce corps mince et élancé... Sans perdre une minute, Ken se rapprocha rapidement et se saisit des épaules du nouveau venu.


"K... Kyle???"

Le blond se figea en découvrant le regard trop pâle pour être celui de Kyle qui était avant caché par l'ombre de la casquette. Il se rendit rapidement compte de sa bourde et détourna le regard avant de lâcher précipitament le jeune homme. Il fixa longuement ses pieds, cherchant les mots pour excuser son comportement stupide, quand il sentit une larme couler sur sa joue. Réalisant qu'il s'affichait aussi facilement devant cet inconnu, le blond effaça rageusement ses larmes d'un revers de main, panniquant doucement. Il n'aimait pas que les gens le voient faible comme ça, c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il cachait ses véritables pensées derrière ce masque brusque et maladroit. Ken, embarrassé plus que les mots pourraient le dire, n'arrivait plus à penser correctement. Il finit par se lever en lançant un 'sh*t' sonnore et se dirriger vers le filet qu'il venait de trouer, déterminé à soigner sa gaffe. Tout pour ne pas avoir à faire face à ce jeune adolescent qui venait de le voir pleurer. D'ailleurs, le nouveau venu devait se trouver chanceux, c'était le seul qui avait vu le blond pleurer à part sa grande soeur. Le blond arriva devant le filet et chercha son trou sans vraiment observer ce qu'il faisait, fouillant le filet de deux mains maladroites et moites. Après quelques instants, il fronça les sourcils. Merde, il est où ce p'tain de trou??? Ken était pourtant certain qu'il se trouvait dans ce coin! Le blond observa plus avant le filet et remarqua rapidement les noeuds experts. Il se figea de nouveau et observa les allentours, comprenant rapidement que quelqu'un avait fait son boulot à sa place. Le blond réalisa encore plus rapidement que ce devait être le mec à casquette... Le même qu'il venait sans doute de traumatiser... Ken se retourna lentement, toisant plus avant ce mec qui venait de lui rendre service et qui avait apparemment tenté de le rassurer sans savoir comment quelques secondes plus tôt. Cette fichue casquette lui cachait le visage et il avait envie de la lui enlever brusquement, mais le blond se doutait que ce genre de geste serait des plus apprécié.

"Pourquoi tu l'as réparé?"

Se rendant compte que son ton avait été LÉGÈREMENT brusque et pas très amical, Ken se mordit l'intérieur de la joue. Bravo Ken, quelqu'un tente d'être gentil avec toi, et tu te décide à l'intimider et à lui ficher la trouille en lui sautant dessus, le prenant pour un mec mort depuis plus d'un an! Le blond commença à se gratter furieusement la nuque en détournant le regard, signe clair qu'il était nerveux et embarrassé. Tentant ainsi de trouver les mots pour se faire pardonner, Ken montrait son côté maladroit qui le rendait si mignon... S'il avait pu rougir aussi, l'image serait complète. Hélas, comme ça, musclé et grand, il pouvait pas vraiment être 'mignon'.

"Sh*t... Eu... Merci ouais... Pis eu... Sorry pour... M'enfin..."

Et le voilà qui s'enfonce encore plus! S'est-il pas charmant?
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