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[Terminé] Perfect nurse... or not ?

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Chérie Williams
Chérie Williams

Secrétaire
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Féminin Meurtrière

Surnom Surnom : Cherry.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? [Terminé] Perfect nurse... or not ? - Page 2 EmptyMar 6 Juil 2010 - 19:44

      Allemand. « Quelque chose de frais à boire ? Vous avez un évier avec de l’eau fraiche. Voulez-vous que je vous en apporte un petit veeerre ? »

    Répondis-je sur le ton de la plaisanterie. À voir la tête plus ou moins neutre qu’il faisait, il ne parlait pas seulement de boire tranquillement quelque chose. Je ris avec, comme d’habitude. Des sous-entendus de la sorte, je pouvais en avoir tout plein mais, pour moi, ce n’était pas très vexant. C’était même plutôt drôle. Et puis, n’avais-je pas gentiment proposé de me mettre toute nue ? Ce qui n’avait suscité aucun commentaire de la part de l’infirmier. Oooooh ? Il gardait ses petits mots pour lui, faisait aller son imagination ? Voila. Il évitait d’être vulgaire ou de me bousculer et se taisait tout simplement. Quoi ? Même si j’étais une prostituée, j’étais –presque- pure et innocente. Je n’étais pas si délinquante et si obscène. Non, je préférais de loin les charmantes paroles ou les rigolades à des mots crument dits. Je fronçai les sourcils sur cette réflexion.

    Han ! Pas de bisou ? Tant pis. Pourtant, je ne serais pas gênée de faire un smack sur la joue de Ludovic. Il n’était pas méchant. Mais de résidente à personnel, ce pourrait être mal vu. Et il pourrait perdre son emploi. Même avec se règlement, les histoires interdites n’étaient pas balayées. De la part d’une prostituée, et fallait s’y attendre qu’elle essaie de se vendre pour des faveurs. Elle avait appris les choses ainsi, et faisait de son mieux pour s’en sortir. Mais ce point de vu, il concernait surtout celles qui venaient des fonds de ruelles, pas les plus luxueuses en maison close. Voila pourquoi je n’avais pas sauté indécemment sur l’infirmier pour qu’il me permette de demeurer ici. Je savais parler, j’étais dotée d’une langue, et d’un bon vocabulaire. Je penchai la tête, souriant innocemment. Le bisou, il le voulait, mais il n’oserait pas le demander. Et si on taquinait un peu se cher allemand ? Naaaaan. Des plans pour qu’il me vire pour harcèlement pour bisou ou quoi que se soit. Il ne fallait pas trop l’embêter, il pourrait en être vexé.

    Puis, changement de sujet : L’avenir. Celui que je n’avais pas, celui que j’avais volontairement échangé pour une carrière de prostituée. Bravo Delicatesse. J’avais un brillant futur devant moi, avec mes très bonnes notes, jusqu’à ce que je les gâche pour courir les rues la nuit. J’étais dans les meilleures, une vraie perle. Je ne le vais pas toujours la main, je n’étais pas assise devant, collée sur le bureau du professeur, mais je n’étais pas idiote. Je ne pratiquais pas de sport, mais comme toute adolescente, j’avais des copines avec qui jaser mec et froufrous. Sont l’une d’elles étaient une vraie otaku, aimant les mangas et nous racontant toujours les péripéties du dernier épisode de son yaoi favoris. Haut en couleur, et débile comme des adolescentes en furies.

    Mais sérieusement ? Mis à part vider le portefeuille des hommes, quel pourrait être le métier que j’aimerais exercer ? Oui, je savais très bien quels étaient mes projets d’avenir, restait à voir si je pourrais les appliquer une fois sortie d’ici. En gentille grande rousse, je pourrais opter pour le même domaine que Ludovic, mais moi les bobos… Trop de sang pouvait me lever le cœur, l’odeur des produits médicaux. Donc, non. Il y avait également l’art plastique, où j’avais un certain don. Portraitiste me tenterait presque ! Voire seulement illustratrice. Dessiner pour les couvertures des livres, des magasines. Joie ! Hey non, toujours pas cela.

      Allemand. « J’aimerais être enseignante… Au primaire, pour les enfants. »


    Voila. Secret révélé. L’étrange rousse un peu trop timide et toute délicate voulait être enseignante. Si je saurais tenir une classe ? Habituellement, les enfants ne me craignaient pas, et je les amusais. Enfin, pour les quelques gosses que j’ai gardé dans ma plus petite jeunesse, et mes petits cousins qui s’amusent à me trainer partout non pas par les bras ou les jambes, mais bien par les vêtements. Lorsque je les rencontrais, je portais une paire de jeans avec ceinture bien mise et pis j’enfilais un long chandail sans décolleté. Pure précaution. Mais tellement adorable. Je n’exprimais pas de violence ou de sévérité excessive, alors ils avaient confiance en moi. Enfin, j’espérais. Pas de petits monstres, pas de petits monstres ! Donc c’était cela, ma vocation était de me planté devant une vingtaine de gamins pour leur apprendre à correctement parler, lire et écrire. Leur apprendre la vie et que c’était mauvais de tirer les cheveux de la fille d’à côté ou de boire l’eau des toilettes.

      Allemand. « Allons donc. Tu vas l’avoir ton bisou ! »

    Deuxième personne du singulier, familiarité. Je ne lui laissai pas le temps de répondre –hey non !- et me levai rapidement pour saisir sa tête d’allemand. Comme si je taquinais un petit frère devant ses amis, je lui embrassai la joue presque bruyamment, exagérant la chose. Comme un pote ? En quelque sorte, il était plaisant de parler avec Ludovic, alors bon. Puis, dans un élan de grâce, me laissai retomber par terre, devant le ventilo tellement appréciable. Lors de ma carrière d’enseignante, j’épouserai un fabricant de climatisation ! Histoire que je gèle un peu trop dans une future très grande maison, que je me promène même avec une couverture et une épaisse veste. Je préférais faire de l’hypothermie que mourir de chaleur.

      Allemand. « Ne t’inquiète pas, je ne porte pas de rouge à lèvres ; Ta peau est toujours aussi pâle. »

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MessageSujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? [Terminé] Perfect nurse... or not ? - Page 2 EmptyMar 6 Juil 2010 - 21:48

[Allemand] « Je ne préfère pas m’y risquer, je ne sais pas depuis combien de temps ce robinet n’a pas servi… Mais délicate intention, je t’en remercie ~»

Dit-il sur un ton tout aussi plaisantin que celui qu’avait employé la jeune femme. Qu’elle était tout mignonne comme ça. A croquer. Elle se laissait enfin aller, exprimait ce qui lui passait par la tête. Enfin… Parce que l’allemand en disait trop et se sentait obligé de calmer son imagination. Oh oui, et à cette heure-ci elle tournait déjà à plein régime. N’allons pas nous plaindre de cette ardue créativité. Il reposa donc son regard sur la demoiselle, en lui soulignant que le baiser pouvait attendre encore un peu. Nous pas qu’il n’aimerait pas que la bouche norvégienne vienne se poser – juteusement ( ?)- contre sa joue, mais par simple retenu. Il ne fallait pas non plus qu’il passe pour un sagouin. Il saurait prendre son mal en patience… Quand le moment viendrait ça n’en saurait que plus appréciable. Il tenta donc de les amener à un autre sujet de conversation : l’avenir.

Bon ce n’était pas trop dans ses habitudes de s’intéresser autant à quelqu’un mais vu le charmant spécimen planté en tailleur à ses pieds, il était trop curieux pour la laisser repartir sans en avoir appris un peu plus sur elle. Enseignante ? Mm. C’est exactement le bruit qu’il fit légèrement songeur. Saurait-elle vraiment tenir une classe de gamins excités comme des puces ? De toute façon, il ne pouvait pas la juger, il ne la connaissait pas encore assez pour se permettre ce genre de chose avec son interlocuteur. Il leva les yeux au ciel et entra dans une profonde - *keuf*- réflexion. Si ça trouve, comme il l’avait pensé plus tôt, la jeune Delicatesse, aussi fragile soit elle, cachait bien son petit jeu. Elle avait peut être un côté plus sombre qui sommeillait en elle. Une autorité encore bien cachée. Puis elle devait en avoir enduré des choses si elle avait vendue son corps, beaucoup même. Ca vous forge une femme…


[Allemand] « Et pourquoi la primaire ? Tu ne préfèrerais pas t’occuper de plus jeunes encore ? »

Cette question pouvait être interprétée par la jeune femme comme l’émission d’un scepticisme certain concernant son choix d’orientation. Qu’importe, il lui expliquerait plus clairement le fond de sa pensée, si elle se sentait offensé par les propos ce quasi inconnu. De toute façon c’est ce qu’il pensait, alors bon, lui affirmait de façon plus explicite ne le dérangeait pas. Ou alors elle prendrait son interrogation comme une simple marque de son vilain défaut qu’était sa curiosité. Et c’est dans cet état de songerie qu’il entendit la voix de la jeune femme venir à son oreille.

Allemand. « Allons donc. Tu vas l’avoir ton bisou ! »


Et avant même qu’il n’ait eu le temps de comprendre pourquoi deux et deux faisaient quatre, il vit Delicatesse se lever du parquet pour venir lui agripper le visage. Haya, mais que se passait-il ? Incompréhension, il n’eut même pas eut le temps d’avoir peur face à la vitesse avec laquelle elle était venu déposer ses lèvres contre sa joue. Bruit. Celui d’un bisou fortement exagéré, celui qu’il aurait donné à une de ses amies de Prépa pour l’emmerder en cours. Son visage devint alors plus pâle qu’il ne l’était au début. Beaucoup trop pris au dépourvu, il ne s’y attendait pas, et la jeune c’était montrée plus que discrète sur ses intentions. Peut-être avait elle agit guidée par une pulsion, impossible à contenir (haha !) Il reprit alors doucement des couleurs puis laissa un sourire béta s’afficher de nouveau sur ses lèvres. Le contact avait été agréable, mais si elle lui avait laissé le temps de s’y préparer, il aurait certainement appréciait d’avantage ce court instant.

Il rit alors à sa remarque. Elle en cachait d’autres des choses comme ça… ? Il ne s’était même imaginait qu’elle viendrait ne serais-ce que poser un bout de lèvres sur sa main. Nan, là il avait eut beaucoup plus que dans ses plus profondes espérances. Elle était… imprévisible !


[Allemand] « Encore une fois je n’en demandais pas tant, tu sais ~ »

Et pour allier les gestes à la parole, comme tout bon gentleman, il se pencha vers elle, de pas beaucoup puisqu’elle était grande. Il fallait bien lui rendre ce qu’elle venait de lui offrir. Et c’est dans un lent mouvement de sa main droite qu’il alla prendre le menton de la jeune femme et dans un doux murmure il s’allia d’un magnifique sourire Colgate, digne des séries américaines, genre Les feux de l’amour, un soupçon pervers. Mais pas cochon, attention on ne mélange pas les torchons avec les serviettes…

[Anglais] « Merci. »

Et sur ce petit mot, tout innocent, alla lui déposer un petit baiser juste au coin de sa bouche. Non, pas dessus ! Cochonne que vas-tu t’imaginer… Juste à coté. Il n’effleura même pas ses lèvres – ou peut-être que si un peu ~ - et suite à ce présent, il se recula et relâcha le doux visage de la Norvégienne. Maintenant il n’espérait qu’une chose : qu’elle palisse tout comme lui, qu’elle lui crache dessus, qu’elle rougisse, enfin qu’elle réagisse tout simplement. Bon, maintenant qu’il avait soulagé sa conscience il tapa ses mains sur ses cuisses puis s’exclama, comme un gamin de six l’aurait fait.

[Allemand] « Bon et maintenant qu’est ce qu’on fait joli cœur ? »
Chérie Williams
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MessageSujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? [Terminé] Perfect nurse... or not ? - Page 2 EmptyMer 7 Juil 2010 - 1:02

    Moue grimaçante. Beurk, de l’eau malpropre. Et si elle devait sentir mauvaise également… Je frissonnai. Moi qui étais pointilleuse sur la nourriture, les boissons, l’idée de me servir dans un robinet sale était dégoutante. Mes parents étaient propres, donc j’étais propre. La prostitution n’y avait rien changé, je gardais toujours mon lit fait et ma chambre bien rangée. Le contraste entre la façon de se comporter d’un client et mes envies de meurtre à la moindre couche de poussière sur un meuble. Cela attirait les insectes ! Horribles insectes ! Dieu, avec un peu plus d’intelligence, mais je dis bien un tout petit peu plus, aurait pu les faire plus agréables à regarder, pas aussi dégoutantes qu’ils l’étaient maintenant.

      Allemand. « Je ne désire pas être éducatrice dans une garderie, mais plutôt enseigner à lire et à compter aux jeunes enfants. Six ou sept ans, peut être… »


    Froncement de sourcils. Puis sourire satisfait à l’infirmier. Peut être ne paraissais-je pas apte à garder l’autorité sur une classe plein de petits monstres, mais je saurais me débrouiller. Je me débrouille toujours. Et puis, j’appréciais la compagnie des enfants, si pure et innocente soit-elle. Ils étaient tous petits, capricieux. L’on en oublierait même nos soucis personnels pour s’occuper d’eux. Non, je n’étais pas faite pour un travail de bureau, en solitaire devant un ordinateur –surtout pas un ordinateur !- mais plutôt pour bouger, pour aider autrui. Je pourrais planter des arbres ? Naaaan, la chaleur de l’après-midi aurait tôt fait de m’achever et puis, de toute façon, il y aurait quelqu’un pour les massacrer et construire un building par-dessus. Les gens n’avaient plus la conscience de l’environnement, chez moi c’était devenu en automatisme. Recyclage et poubelle, ne pas marcher sur la pelouse verdoyante de notre grande cours, ne pas prendre de douche trop longue sous peine de devoir payer la facture d’eau du mois. Même le chouchoutement d’être enfant unique avait des limites.

    Parfois, je commençais à croire que l’infirmier me disait des choses –en plus d’être bizarres- fausses et irréfléchies. Il l’avait mentionné, et je cite, mot pour mot « un bisou aurait suffit ~ » ce qui, maintenant, n’était plus le cas. J’affichai une mine indécise, après l’avoir presque agressé d’un bisou sucré. Et, encore une fois, il n’en demandait pas autant. En gros, il ne désirait rien, ou il ne savait pas ce qu’il voulait ? Il était plus compliqué qu’un client, eux au moins, on savait tout de suite ce qu’ils désiraient ! Une puce leur servait de cerveau, qui se trouvait entre leurs cuisses. Même s’ils étaient grands ou petits, joueurs ou patron, ils étaient tous fait sur le même pattern. Maaais… Heureusement, Ludovic avec de la matière grise plus développer qu’eux. Surtout, heureusement ! Elle pouvait parler mode et ventilateur avec lui, le taquiner et lui montrer mon nouveau vernis à ongle turquoise Miku Hatsune que je portais sur mes orteils et ce, sans qu’il ne lorgne sous ma robe ! Quoi que… N’empêche, l’allemand était une forme d’homme qui avait su évoluer. Comme les pokemon. Pichu Ludovic était devenu Pikachu Ludovic !

    Aussi sournois que moi énergétique, il se pencha vers moi et saisit mon menton. Je me calmai immédiatement, l’épiant de mes grands yeux, suivant la fluidité de ses mouvements. Un rictus continuant cependant de perler mes lèvres. Non, il n’allait pas oser ? Pour se venger ou… Par envie ? S’il ne voulait pas parler, il pourrait au moins agir, ce qui était relativement bien vu les divers comportements que je pouvais adopter. Moi-même, m’approchai de lui, m’étirant le cou pour être plus près de l’infirmier. Ludovic me sortit un sourire, mais ze smile, qui pourrait faire craquer n’importe qui, enfin je crois. Je clignai des yeux en un lent battement de cils délicat. J’ignorais comment interpréter son sourire commercial, il avait plusieurs facettes. Désireux ou machinal, cela restait à découvrir.

      Allemand.« Tu te fais compliquer, mon cher Ludovic. Tout à l’heure, tu as dis qu’un simple bisou suffirait, et maintenant, il n’était pas nécessaire. Dis-moi avec plus de clarté ce que tu désires, ce qui te traverse l’esprit. Un baiser plus doucereux, peut être ? »

    Tête charmante, comme si aucune pensée tordue ne traversait mon esprit. Ce qui était le cas, en majorité. J’étais délicate, et je n’étais pas une cochonne ! Roooh ! C’était quoi cette insinuation, vilaine ! Donc, pour reprendre, j’hochai la tête sans quitter les prunelles de l’allemand du regard. C’était quoi tout ça, un jeu ? Qui flanchera le premier, qui oserait prononcer la parole de trop ? Néanmoins, un jeu très amusant pour la rouquine hors de l’ordinaire que j’étais. J’aimais les jeux, quels qu’ils soient. Jouer aux cartes avec Rose, balancer des polochons contre Lulu, jouer du regard. Tout plein plein de jeux !

      Allemand. « Je l’ignore. En venant ici j’avais cru que tu me laisserais dans un coin me distraire silencieusement, alors que tu attaquerais ta paperasse. Tu m’as prise au dépourvue. Et sinon, de quoi as-tu envie si ce n’est pas d’un bon verre d’eau ? »


    Large sourire, des yeux pétillants, presque coquins. Presque ! Je balançai la tête, enfantine. L’on pourrait presque oublier mon passé plus ou moins honteux –Ça changeait selon le point de vu- et croire que je voulais jouer à cache-cache. Oui, l’art d’avoir une visage de poupée et d’en abuser… Un tout petit peu !
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MessageSujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? [Terminé] Perfect nurse... or not ? - Page 2 EmptyMer 7 Juil 2010 - 16:38

Petit soupire qui résonna dans la pièce. Mais comment pouvait-on avoir la patience de s’occuper de rejetons qui ne pensent qu’à tirer les cheveux de la voisine et gribouiller les murs ? Pour le coup l’allemand sentit une vague de respect. Oui, elle avait du courage. Mais il ne dit mot et se contenta de lui sourire agréablement. Après tout, si c’était faire l’éducation de gamins qui la branché, pourquoi pas ? Bien qu’il aurait bien imaginé en tant que directrice dans une entreprise de fabrication de jouet, Delicatesse avait un langage soutenue, parlait de façon claire, plusieurs langue qui plus est. Elle était calme, un soupçon machiavélique avec son regard d’enfant. Imprévisible. Elle serait surement capable de mater un élève un peu trop excité en posant simplement sa main sur son épaule.

Incompréhension ? La jeune femme fit mine de ne pas comprendre où il venait en venir. C’est vrai lui non plus ne savait pas, mais ça ne le dérangeait pas. Il sourit face à cette nouvelle Delicatesse qui se montrait plus qu’à l’aise. Il la préférait comme ça. A bat les bonnes manières, soyons bons amis plutôt. Ce n’était pas parce qu’il était membre du personnel qui devait se contenter de ne connaître que les renseignements inscrits sur ces foutus bouts de papier que constituait le dossier médical.


[Allemand] « Tu apprendras bien vite que je suis également un éternel insatisfait. Personne ne sait ce que je veux, pas même moi. Donc je me contenterais de ce chaste baiser, en attendant de désirer autre chose. »

Bon, il n’avait pas eut la réaction escomptée, mais celle-ci lui suffisait amplement. Elle avait eut ce visage faussement innocent, ou alors effectivement rien de malsain ne lui avait traversé l’esprit. Drôle. Ca lui plaisait de jouer à ce petit jeu avec une femme de… de quel âge d’ailleurs ? Il retourna alors à son bureau, ouvrit son dossier puis découvrit son âge. 20 ans. Il ne lui aurait pas donné autant. Mais qu’importe, il retourna s’asseoir devant le ventilo. Son pas c’était lent, trop lent. Il n’en pouvait plus. Marre de cette chaleur étouffante qui venait lui écraser sa trachée, marre du peu d’oxygène qui faisait souffrir sa pompe.

[Allemand] « Mais si tu veux m’en donner plus, pas de problème… »

Sourire un poil enjôleur, il avait reprit place sur le mobilier. Il croisa de nouveau ses jambes, puis se mit à réfléchir. De quoi avait-il envie ? Bonne question, mais question piège. Il n’en avait aucune idée, ou du moins il en avait trop. Envie de se jeter corps et âme – traduction : tout nu – dans la piscine de l’établissement, d’aller boire un granité saveur citron à une terrasse, se laisser sécher dans cette pièce pour rester en compagnie de la norvégienne. Non, il ne savait pas, il y avait trop de chose à faire ici. Comme il ne pouvait pas tenir en place, il se releva de nouveau de sa chaise –pour changer – et alla allumer son ordinateur qui sommeillait sur le bureau. Une fois ce foutu Windows Seven, merci Bill Gates pour cette bonne m*rde, il alla chercher dans son répertoire dénommé ‘Musik’, sélectionna une chanson et double-cliqua dessus. En se baissant, il laissa entrevoir certain de ses tatouages qui se trouvaient inscrits dans le bas de son dos. Des bouts de phrases qui ne voulaient surement rien dire quand on n’en lisait qu’une partie. Un vrai manuscrit : du latin, de l’allemand, parfois de l’anglais. Mais pas de dessin. Il n’était pas friand de littérature, mais les phrases avaient tellement plus de sens qu’un Titi dessiné sur un flanc.

Citation :

Comment ça c’est un cliché ? Ouais, bah ça à beau être un groupe commercial, Ludo lui il aime (et moi aussi > .<). Bon il n’avait pas monté le son bien haut, juste assez pour ça ne soit qu’un bruit de fond, car il fallait l’admettre, le ventilateur faisait un boucan pas possible et ça lui en donnait presque la migraine. Il se retourna vers Delicatesse, puis posa son postérieur sur le bureau les bras croisés. Il resta quelques minutes silencieux, ne sachant pas trop quoi faire pour les occuper, regard posé sur le mannequin.

[Allemand] « Tu chante ? Ou tu danse peut-être, ah ouais tu dois savoir bouger toi ! »

Il se mit alors à bouger ses mains sur le rythme de la musique. Il ne savait pas danser lui, trop peu de gras à faire balancer, trop raide, trop grand pour avoir ne serait ce qu’une once de grâce quand il s’agissait de remuer le bas de son corps. Non il n’y avait bien que son visage et ses mains qui traduisait son côté plus que féminin. Mais qu’importe s’il avait l’air ridicule les index levés, il n’avait rien à cacher. Les yeux posés sur elle, il continuait de remuer ses mimines, attendant de voir si la délicate Delicatesse allait venir lui montrer son déhanché. Non, il ne pouvait plus prédire ses actions, elle était bien trop surprenante cette nana. Capable de passer du coq à l’âne. Elle lui avait fait quelques surprises, maintenant il restait à savoir si elle aimait Rammstein. Au pire, si ça ne lui plaisait pas il n’avait qu’à cliquer sur un bouton pour que la torture cesse et aller chercher autre chose à mettre en musique d’ambiance.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? [Terminé] Perfect nurse... or not ? - Page 2 EmptyMer 7 Juil 2010 - 20:17

    Un éternel insatisfait ? Nous tenterons d’y remédier très cher. À la suite de quelques péripéties, peut être serait-il possible d’être un minimum satisfait, nieh ? Ah ! Il y avait tant de choses que l’on désirait, que l’on laisserait aisément passé, sans y gouter, désagréables. Si je pouvais faire disparaitre le moment où j’entre dans le bureau du psychiatre jusqu’à ma sortie, j’en serais très ravie et m’en trouverais particulièrement satisfaite. Ensuite, je découvrirais un autre caprice, puis encore un autre, sans que cela ne finisse. J’étais versatile, une pointe imprévisible, si je voulais de la fraise, je désirais des framboises. Si je disais bleu, je pensais orange. Je m’accordais à mon désir du moment, mon envie éphémère. J’étais changeante, et n’aimais pas que les choses demeurent fixes. J’aimais la stabilité et l’organisation, mais un petit saut hors de la routine n’était pas de mal. Certains jours, la simple vu d’une pomme pouvait me faire pleurer, me mettre dans tous mes états. Tout simplement car elle était rouge, et que je préférais les vertes. Comme une princesse chouchoutée, difficile à combler. Heureusement, je savais garder mon opinion pour moi, ce qui n’était pas le cas de tout le monde. Mais ils étaient francs, ce que j’admirais chez eux, particulièrement.

      Allemand. « Rien n’est éternel, sauf peut être l’Éternel lui-même, mais comme je ne suis pas une catholique ou en appartenance à une branche quelconque du christianisme, je ne crois pas que l’éternel me concerne. »


    Je jouai encore dans mes couettes, les soulevant, les déplaçant. Faire de l’air ! Sérieusement, comment les californiens faisaient-ils pour survivre dans de telles conditions ? Et puis les africains, les pauvres. Ils étaient noirs, et le soleil était attiré par le noir. Les très pauvres, je les plaignais. Je soupirai, calmement, évacuant l’air chaud qui avait établis domicile au creux de mes poumons. Je passai une main sur mon front, puis replaçai les pans de ma robe. Il se précipita contre son bureau, ouvrit mon dossier. Pour y voir quoi, si j’avais l’habitude j’enjôler les membres du personnel pour qu’ils cèdent à mes désirs et volonté ? Malheureux petit, il devra se contenter de la tentative de meurtre et de la paranoïa, parce que je n’étais pas une manipulatrice. Si ? Un tout petit peu, pour m’en sortir. Ne jamais pousser. Voyons ! Je n’étais pas indécente.

    Sourire malicieux, des lèvres pleines de sous-entendus que voila. Et pour coller aux idées de l’infirmier, moi aussi j’irais me jeter dans la piscine, mais à cette heure-ci, malgré la matinée, le soleil devait taper et taper. Mauvais pour la peau, pour le coco. Mon cerveau était fondu, en balançait la tête que pouvais le sentir se promener dans ma boite crânienne. Enfin, ce n’était qu’un détail insignifiant tel un autre. Le nurse, comme il lui arrivait de faire à chaque posts, se leva de sa chaise adroitement placée devant le ventilo. Il ouvrit son portable, machine diabolique encore plus compliquée à comprendre que l’infirmier lui-même. Moi également, je l’imitai. Je passai mes mains sur mes fesses, au cas où la plancher eut été sale. Lâcheté, prise un moment, je me laissai délicatement tomber sur la chaise de Ludovic. Tant pis. Qui va à la chasse, perd sa place. C’était bien connu. Je savourai les aléas du vent sur mon visage, fermant les yeux un instant. Vent ! Vent divin ! Fraaaaaais. Je tournai la tête vers lui, toute discrète, épiant ses sournois mouvements. J’aperçu un tatouage au bas de son dos, puis regardai l’écran. Que faisait-il ?

      « Rammstein ! »


    M’exclamais-je lorsque la musique débuta. La hard de la chansons n’avait même pas débuter, et j’avais vite reconnu la musique allemande du groupuscule germanophone. Je les adorais ! Et pour avoir une de leurs chansons sur son portable, Ludovic avait du gout, lui également. Bang bang ♫ ! Je n’écoutais pas les paroles, puis jetai un œil curieux à l’allemand qui se posa contre son bureau. Je le fixai avec de grandes prunelles, encore, à moitié cachée par le dossier de la chaise. Mes petites mimines posées sur le bord, à la hauteur de mon nez. Il ne pouvait voir mon sourire qui s’étirait derrière mes doigts, mais mes pommettes étaient assez révélatrices, ainsi que la lumière qui traversa mes yeux. Malignité, en quelque sorte.

    Je chantais en amateur, puis dansais… Danser, c’était une autre chose. Pas que des bras qui s’agitent et des pieds qui se tordent, j’avais des connaissances plus poussées dans le domaine. Poussée par les coréens ! Oui, j’en étais dingue. Leurs sourires gamins, leurs yeux bridés, mignons. Contrairement aux américains qui se déhanchaient comme des animaux, ils avaient un certains du rythme, étaient coordonnés. Leurs chorégraphies étaient très belles, toujours bien réfléchie, jouant sur l’esthétisme et tout. Donc voila, mes premiers pas de dance avaient été entrainés par les asiatiques. Et ensuite la prostitution, où l’on ne passait pas tout notre temps à s’envoyer en l’air ou à faire l’étoile sur le sol lorsque nous n’avions pas de client. Nous sortions, parfois, dans des bars, en quelque sorte. Aujourd’hui, se serait presque gênant d’en parler, mais heureusement, je n’étais pas celle qui avait tombé de la scène car elle avait glissé en bas de ses talons hauts. Ahah !

      Allemand. « Je chante, comme n’importe quel personne qui suit le rythme de la chanson qu’elle aime. Et danser… C’est hélas une autre histoire, mais j’aimerais bien vous voir danser~ »

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MessageSujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? [Terminé] Perfect nurse... or not ? - Page 2 EmptyJeu 8 Juil 2010 - 0:09

Mais qu’est-ce que c’était que ce discours sur les catholique ?! N’y aurait-il que les croyant qui puisse croire à un Eternel ? L’allemand pouffa de rire,comme d’habitude, je crois maintenantque ça ce ne sert plus à rien de le préciser dans mes post, puis laissa son sourire plané en regardant la demoiselle. Elle n’était donc pas croyante ?heureusement sinon elle irait bruler en enfer pour avoir fait autant de sous etendus à un homme plus âgé. L’infirmier décida donc de mettre la musique, et pas la pein de redonner le nom du groupe, puisque lanorvégienne l’avait crié, la chanson ayant à peine commencée. Il se tourna vers elle, commençant à s’agiter un peu dans tous les sens, mais sans danser, il a encore un eu d’amour propre.

Il constata que la rouquine avait volé sa chaise pendant sa petite expédition sur son ordinateur, mais ne dit rien. De toute façon il avait les fesses posées sur son bureau. Han. Elle ne voulait pas bouger un peu, se lever, faire glisser ses petites ballerines sur ce sol désinfecté ? Tant pis. Il la regarda donc bouger sur sa chaise, planté et a demi cachée derrière ces bras. Oh mais il voyait bien ce sourire malicieux, si juste là, les commissures de ses lèvres légèrement redressée vers le haut.


Allemand. « Je chante, comme n’importe quel personne qui suit le rythme de la chanson qu’elle aime. Et danser… C’est hélas une autre histoire, mais j’aimerais bien vous voir danser~ »

N’importe qui, comme qui ? Parce qu’il y a ceux qui chantent bien, ceux qui fredonnent, ceux qui chantent faux s’en rendre compte et ceux qui sont des talents sans le savoir. La réponse de Delicatesse n’était pas très claire, comme Ludovic d’ailleurs. Il sourit à la requête, bah oui appelons les choses comme elles sont, elle lui demandait de danser. ET puis quoi encore, c’était pas un club de streap-tease, si elle lui lançait un billet on aurait toujours pu s’arranger ~ Bon est-ce qu’il allait danser ? Bonne question, m’envie ne manquer pas, mais bon devant cette délicate fleur, peut-être pas… Une idée lumineuse lui traversa alors la tête. Il se redressa, retirant son postérieur – pas gros – de la planche en bois, puis alla chercher les bras de la norvégienne.

Ah bah oui, elle n’imaginait quand même pas que l’infirmier allait se ridiculiser tout seul, si ? Il s’approcha donc de la rousse, posa ses mains, chacune sur un avant bras, puis l’obligea à se lever de cette foutue chaise, qu’elle lui avait sournoisement subtilisée. Une fois qu’elle fut debout, il prit ses mains, et tout ça avec un grand sourire. Mais c’est avec la plus grande délicatesse qu’il rapprocha son corps du sien, en position de slow.


[Allemand] « Bah on n’a qu’à danser ensemble alors, mais s’tu veux on fait ça sur un joli slow… ? »

Comment ça c’est ringard ?! (è_é) Bah finalement elle n’était pas beaucoup plus grande que lui. De quelques petits centimètres à peine. Bon une femme plus grande c’est impressionnant, mais n’en faisons pas un drame, l’allemand s’en foutait.

[Allemand] « Ou sinon du rock acrobatique ! »

Ne lui demandais pas ce que c’est, il n’en a aucune idée. Sur le coup il avait trouvé que ça sonnait bien. Au pire si elle ne voulait pas danser, ils resteraient planter comme deux grandes asperges au milieu de la pièce, et discuteraient main dans la main, comme deux amoureux… Naon. Peut-être que quelqu’un entrerait brusquement dans la pièce sans toquer, qu’elle les verrait ainsi, coller l’un à l’autre. Tellement proche que ça en mettrait peut-être même la vierge à quatre patte (clin d’œil à KyKa >x<), ou peut-être pas. Tout dépendrait de l’individu en fait. Manquerait plus que ça soit son collègue de l’infirmerie qui entre et là, plus jamais le blond ne l’approcherait. Non, jamais jamais ! Pourtant il y avait pire que Ludovic quand même… Qu’importe ! Profitons de cet instant de proximité, de cette complicité naissante qui ne les mènerait surement pas jusqu’à un lit. Elle était encore bien trop pure à ses yeux… Mais sait-on jamais !

[Allemand] « T’as du temps à perdre pour rester avec ton infirmier préféré – le plus cool et le plus beau, hein ? »

Nan, arrêtez les fleurs ~ Sur ces mots, il se rapprocha un peu plus, si c’était encore possible, main droite posée dans le bas de son dos. C’est vrai qu’elle n’avait que la peau sur les os, mais il avait l’habitude de sentir les siens lui arracher quasiment la peau quand il venait à faire un effort. Non, il n’irait pas l’embrasser (je sais que t’attends que ça Deli’ – coquine ~), il préférait de loin plonger son regard dans le sien, mais sans arrière pensée. Ilse comporterait comme un bon cavalier, mais un piètre danseur. Son cerveau ne devait surement pas être assez puissant pour venir contrôler ses orteils, trop de chemin pour les pauvres petites informations balancé par ce cœur beaucoup trop actif pour qu’il puisse encore tenir debout.


[Désolé pour ce post minable, j’ai un peu bu, mais chut ~]
Chérie Williams
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RP' RP' : Ludovic.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? [Terminé] Perfect nurse... or not ? - Page 2 EmptyJeu 8 Juil 2010 - 5:50

    Je n’étais pas catholique. Nan ! Les norvégiens n’étaient pas catholiques, voyons. Ils étaient des nordiques, avec Yggdrasil et le monde des elfes roux, puis Midgard, le monde des humains, le notre. Cette religion paraissait d’autant plus intéressant, avec le dieu Odin et ses valkyries. Des anges vêtues d’armure qui allaient cueillir l’âme des guerriers pour les amener au Walhalla. Bien sûr, Dieu, l’Éternel le Saint-Esprit, interdisait le paradis aux guerriers, car le premier commandement qu’il dicta à Moise fut : « Tu ne tueras point. » Et les chevaliers, les combattants, vont donc tous en Enfer. Pauvres petits, eux qui avaient tant la foi. Cela ne faisait pas de moi une croyante, mais comme à mon habitude, j’étais curieuse, très curieuse. Surprenante et même singulière mais, au moins, j’avais la tête bien remplie. Une hors la loi cinglée avec la Bible à la main. Ou un recueil des croyances babyloniennes, où l’histoire était bien plus corsée. Si, avec la première humaine créée de la terre, et non d’une côte. Lilith, la rousse –hein hein !- qui s’envola parce qu’Adam n’a pas voulu coucher en dessous. Ze dispute de couple, en somme. Enfin, tout cela pour dire que même si c’était la Bible, il y avait de l’inceste dedans et que cela était beaucoup moins pur et sacré du coup.

    Squattant l’adorable chaise de l’infirmier, je le fixai alors qu’il installa le tout. La musique sur l’ordinateur et ses fesses sur son bureau. Presque cachée derrière le dossier, un genou trahissait ma présence en se montrant sur le côté. Ayant sauté sur le mobilier, je m’étais assise en tailleur, les jambes collées plus ou moins contre mon corps. Mais ma réponse ne sembla pas lui plaire. Oh non ! Elle était beaucoup trop floue, impossible à assimilée. Chanter… Chanter, comme n’importe qui ! À vrai dire, mis à part fredonner Das Modell par-ci puis Mirotic par-là, je n’étais pas très professionnelle. La musique ce n’était pas mon truc, ma tasse de thé. Moi je préférais le dessin, mais pas chanter, noooon. J’avais la gorge sèche et la voix qui déraillait, je devais fausser comme la mort. Alors je marmonnais, ne murmurant que très discrètement les paroles.

    L’allemand se redressa, puis s’approcha. Je m’assis correctement, puis il vint m’empoigner les bras pour me lever. Je le suivis, un air distingué sur le visage. Sa chaise était-elle si précieuse ? Je ne le croyais pas non plus, c’était celle qui était posée dessus qui importait plutôt. Un peu plus, il me prenait sous les bras comme une gamine et me tenais contre son torse et son épaule, tel un vrai bébé. J’arquai un sourcil, intriguée avec un mi-sourire sur le visage. Môsieur se sentait seul, misérable petit. Il ne voulait pas danser en toute solitude, montrer tous ses talents à la jeune Delicatesse ? Je ne m’attendais pas à un strip-tease, mais peut être à un petit déhanchement. J’hochai la tête, comme si c’était un caprice que je pouvais lui accorder. Néanmoins, j’étais prise d’un malaise. Moi… Danser un slow ? Je n’avais jamais dansé de slow de ma vie ! Même durant mes maigres études. J’étais trop bizarre, ou bien trop grande, mais les soirées n’étaient pas trop mon truc. Je préférais rester chez moi, en compagnie de copines, à jouer à des jeux vidéo. ‘Plus marrant.

      Allemand. « D’accord, je l’avoue… Je ne sais pas danser ! Je n’ai jamais fait de slow, juste mémorisé les chorégraphies de mes groupes préférés. »


    Je baissai encore plus la tête, fixant mes pieds de ballerines. Je les bougeai un peu, utilisant les orteils couverts de l’un pour retirer la chaussure de l’autre. Puis répétai l’opération avant de botter mes ballerines un peu plus loin. Qui sait ? Je serais du genre à glisser dessus, me cogner la tête contre le bureau, faire une commotion cérébrale et devenir totalement infirme à cause de traumatisme quelconque et, par la suite, me faire enfermer pour manque d’autonomie. Bref, je pourrais me faire de gros bobo et Ludovic n’avait peut être pas envie de traiter des blessures faites en toute idiotie se matin.

      Allemand. « Le plus cool et le plus beau, bien sûr… Mais Karl n’est pas mal non plus~ »


    Une nouvelle fois, encore et encore, un large sourire s’étira sur mes lèvres alors que je levai ma tête vers lui. Il saisit ma main et posa sa seconde au bas de mon dos. C’était… La position parfaite pour lui mordre le nez ! Là, juste à se lever un peu et rawh ! (Dis pas ça, sinon c’est ce qui va arriver – Chewie~) Je tapotai mes pieds nus contre les dalles froides. Fraicheur ! Monte jusqu’à ma tête, bon sang ! Je jetai un coup d’œil à l’écran de l’ordinateur portable, du Rammstein y jouait encore. Quelle situation cocasse, encore une fois. Un slow, dansé au milieu de l’infirmerie, sur une chanson allemande et très peu romantique. Ah ! Mais Ludovic n’était même pas un ami, ni un amant, je le voyais plutôt comme un genre de complice. Et puis… Ploc ! Je lui écrasai la chaussure. Je fronçai les sourcils et exprimai une mine désolée. Lèvres pincée, comme si j’avais commis une grosse gaffe. Puis, finalement, souris, toute gênée. Je pensais alors à m’acheter un bouquin de psychologie. Savoir rire au bon moment, réagir comme il se doit. Le psychiatre trouvait que mes émotions étaient déréglées. Que je devrais apprécier la nourriture plutôt que de la fuir. De me contenter d’une accolade amicale plutôt que d’un regard qui en disait long sur ma façon de penser et, il avait également dit, que je devrais garder précieusement mes choses, plutôt que de les lancer partout. Je crois que cette phrase avait un certain double-sens, elle restait brouillée dans mon esprit… Et mon esprit, il commençait à tourner justement. Je voyais des petits points noirs, mais j’en avais l’habitude. Non, pas l’étourdissement : La faim. Comme toujours.

      Allemand. « J’aperçois des couleurs qui n’existent pas, cher Ludovic. »

    Puis ris, comme si ce n’était qu’un commentaire ainsi passé à l’instant. Mes prunelles louchaient un peu, mais nous pourrions mettre cela sur le compte de la fatigue. Surtout ! Puisque je ne voulais pas emmerder l’allemand avec mes caprices de nourritures et mes crises de gamines. Plop ! Je lui écrasai encore le pied, ou n’était-ce la sien qui venait d’écrabouiller le miens ? Je repliai mes orteils joliment vernis. Je clignai des yeux, puis recommençai. Pour finalement endurer. Saleté de taches noires ! Je n’étais pas folle, ça faisait la même chose lorsque je me levais trop vite. Hmm… Danser avec l’infirmier me plaisait davantage que la kit kat abandonnée sur le bureau, je devais l’avouer.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? [Terminé] Perfect nurse... or not ? - Page 2 EmptyJeu 8 Juil 2010 - 17:00

Elle ne savait pas danser ? Mon œil ouais… Avec un corps pareil et une grâce à vous en couper l’herbe sous les pieds, elle devait savoir danser… ou pas. Position acquise, main sur sa colonne et l’autre se mêlant à la sienne, il laissa un rictus apparaitre, un plus crispé cette fois. Ha ouais, Karl était pas mal c’est vrai, il avait eut la chance de voir sa tête dans un dossier du personnel, et cette fraicheur européenne… miam. En plus allemand, tout comme lui ~ Il faudrait qu’il le rencontre un jour, histoire de discuter sur la table d’examen. Aieuh ! Mais ! Le joli petit pied vernis de la demoiselle alla agressivement se poser sur le sien. Nan, elle ne savait pas danser, pas du tout même ! Mais qu’importe avec un visage pareil, il lui pardonnerait tout, ou presque.

Il continua de l’entraîner dans la danse, mais pas au rythme du groupe allemand, nan, sinon ils ne sauraient plus sur quel pied danser. Une étreinte digne des grands danseurs de tango, passionnelle, tellement proches l’un de l’autre, et tellement beaux ! Il n’avait juste qu’à s’avancer de quelques centimètres et pof, par maladresse et ses lèvres viendraient tout contre les siennes. Mais non, l’autolimitation le gagna. Mais depuis quand se contrôlait il autant une femme. Elle est majeure, séduisante, douce, parle allemand et sait se poser du vernis. Que demander de plus ? Non, pour une fois il n’était pas guidé parce l’instrument d’entre ses jambes, chose très rare. Il préférait de loin danser maladroitement entre ses bras, se ridiculiser et laisser aller son imagination.


Allemand. « J’aperçois des couleurs qui n’existent pas, cher Ludovic. »

Il se crispa légèrement. Comment ça des couleurs qui n’existent pas ? Ne pas paniquer, reprendre son souffle et tenter de calmer ce cœur bien trop excité en l’espace d’une fraction de seconde. Il écarquilla les yeux, arrêta sa danse, pour saisir la demoiselle par les épaules. Nan mais comme si c’était le moment de rire Delicatesse. Il ferma les yeux un court instant. Il était temps de réfléchir un peu. Bon, première solution, la laisser tomber dans les vapes et aller se raffrachir à la piscine une petite heure en attendant qu’elle sorte de son demi-coma. Deuxième solution, la porte jusqu’à la table d’examen et lui faire du bouche à bouche, qui n’aurait aucun intérêt mais sait-on jamais si pendant cette réflexion elle s’évanouie d’un coup. Troisième et dernière solution…

[Allemand] « Si tu mange ce délicieux Kit Kat je te laisse toucher… »

Et pour lui montrer, ce qu’elle aurait le privilège d’effleurer du bout de ses longs doigts, il alla embrasser ses minuscules biceps, mais y en avait quand même un peu hein !

[Allemand] « … ce corps de déesse ~ »

Grand sourire aux lèvres. Bah il n’allait pas dire Dieu, il n’était pas bâti comme ces satanés grecs de l’Antiquité (en même temps heureusement parce que quand on voit leur petit oiseau ~) Puis reprenant son sérieux et faisant mine de faire monter la colère en lui, il ressaisit les épaules de la norvégienne. Fallait qu’elle mange et maitenant, sinon il serait obligé – oh c’est un grand mot !- d’opter pour la solution deux, c’est-à-dire la porter sur la table d’examen.

[Allemand] « Sinon, je te fou sur la table et j’te nourris avec des vieilles purées par intraveineuse ! »

Sur ces mots, il reprit un air gentillet, celui de mec pas capable de faire du mal à une vilaine mouche. Nan, le ton qu’il avait employé n’était pas empli de mépris, on pouvait sentir une once de plaisanterie derrière ses mots, quoi que… il serait tout à fait capable de l’attacher sur la table et de lui enfoncer, avec jouissance, un joli petit tube, qui aurait la même fonction que le cordon ombilical.

Il se retourna donc et alla chercher le Kit Kat qui n’attendait qu’une chose : que la norvégienne le croque à pleine dent, qu’elle le laisse fondre sur sa langue avant de le laisser prendre le chemin vers l’estomac. Il le mit juste sous le nez de la demoiselle, attendant qu’elle le saisisse. Si elle ne mangeait pas, tenterait la menace. Si le chantage ne marche pas, il y a toujours une solution à tout ~

Chérie Williams
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RP' RP' : Ludovic.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? [Terminé] Perfect nurse... or not ? - Page 2 EmptyJeu 8 Juil 2010 - 21:37

    Les couleurs, oh les belles couleurs ! Es-ce qu’elles pourraient se mettre sur un bustier ? Ou bien sur des chaussures. Oui ! Des chaussures faites de couleurs qui n’existent pas. Bien. Très bien même. Je continuai de tourner un peu alors que Ludovic c’était arrêté. L’élan quoi, je n’avais plus la force de tenir bien droite sur mes petits petons. Et c’est en clignant des yeux, regardant les tâches et les lignes que je me commençai à rire. Bah quoi ? C’était drôle, non ? Il me lâcha et m’attrapa plutôt par les épaules, se qui eut pour résultat de laisser mes bras retomber contre mon chétif corps. Le manque de nourriture, additionné à la chaleur et l’esprit matinal… Mauvais combo. Je préférerais plutôt un mixte de fraises/framboises/cerises avec de la crème et de la vanille sur un grand gâteau des anges tout dégoulinant de chocolat au lait. M’enfin, il ne faut pas rêver, c’est un délice ainsi qu’un caprice que je ne pourrais jamais m’offrir. Quel monde cruel.

    Kit… Kat ? Kit… Kat. Tic… Tac… Han ! J’écartai les yeux. Encore obligée de manger cette kit kat ? Mais c’était très méchant, vilain infirmier ! C’était donc ça, les vilaaaaines choses que tu voulais faire avec moi ? M’empoisonner et me laisser pour comateuse sur la literie et aller te baigner sans que personne ne se doute de rien ? Mais c’est qu’il savait négocier le vil~ Si je mangeais se petit bout de chocolat, j’aurais le droit de le tripoter ? Naaaan, fallait pas se méprendre, je touchais les gens mais pas à se point. Mais… Ludovic. Il n’était pas très grand, ni très musclé, ni très épais, mais je ne pouvais pas le mettre de côté de cette façon. J’eus un maigre sourire sur mes lèvres rosées, les yeux mi-clos, à deux doigts de faire l’étoile sur le plancher. On s’amusait là, non ? Pourquoi, satané bedon, as-tu réagis ainsi ? Personne ne veut de toi ! Tu ne sers à rien sauf à faire bobo et à porter un enfant ! Inutile, mais très inutile, quoi !

    Je fronçai les sourcils lorsqu’il me menaça avec le tube d’intraveineuse et attrapai la barre de chocolat. Je poussai un petit gémissement de pitié, fixant avec peine l’infirmier impitoyable. À deux mains, les doigts tranquillement posés sur l’emballage rouge de la barre, j’y baissai mon regard. Chocolat… Pauvre petit chocolat qui était maintenant tout mou et fondant. Il pourrait presque me couler sur les doigts, mais il tenait bon ! Je penchai la tête, toujours de petits fatigués qui s’affichaient sur mon visage. Je pinçai les lèvres, je gagnai du temps. Quoi ? J’avais peur là! Pur du chocolat kit kat, peur de Ludovic, peur de tomber raide morte dans quelques secondes. Naaan, j’avais jeûné pendant plus longtemps, je survivrai. Quelques jours s’en manger et ne boire que de l’eau, à paranoïer toute seule dans un coin de ma chambre colorées et bordélique. À force de craindre tout et n’importe quoi, j’avais cessé de ranger, à mes grandes exaspérations.

    Je pris une grande, et très longue inspiration. Puis soupirai, tout aussi longuement. Je jetai un coup d’œil à Ludovic qui devait seulement avoir envie de m’enfoncer cet kit kat dans le fond de la gorge. J’esquissai un rictus, très peu malin mais tout innocent, comme là était une dure épreuve de manger. Je tremblai un peu à cause de la faim, mais également d’une parcelle de terreur. Il était gentil, là, un rien autoritaire mais il ne semblait pas méchant. J’approchai lentement, mais très lentement le chocolat de mes lèvres, sans quitter les yeux foncés de l’infirmier de vu. Et la barre vint toucher à mes lèvres, j’eus un sursaut. Elle c’était approchée plus vite que je ne l’aurais cru ! Surprise, je l’écartai, mais ne pu m’empêcher de lécher mes lèvres. Chocolaaaat ♥ Je redressai mon dos, me donnant de l’assurance puis j’écartai la barre de chocolat pour la diriger vers Ludovic. Oh ! Un peu inattendu, mais je ne l’avais pas frappé avec. Je la lui mise sous le nez, près de sa bouche, et le regardez d’un air suppliant. Non, ce n’était pas comme si je voulais qu’il reprenne sa kit kat.

      Allemand. « S’il te plait, mange-en toi ! »


    Petite voix, toute gênée, toute désemparée. Mais oui, mais oui ! Qu’il la mange cette barre si elle est si bonne ! Au moins une bouchée, se ne serait pas la mort. Kit kat tendue, de ma main tremblotante, engourdie par la chaleur ambiante de l’infirmerie. C’était sûr, même si je me remplissais l’estomac, je ne survivrais pas à cette canicule d’été. Saleté de Californie. Je passai ma main libre sur ma nuque, écartant les quelques mèches écarlates qui s’y trouvaient. Je lui souris, encore toute mignonne comme dans les autres réponses de rp, mais j’étais souriante et je n’y pouvais rien si tous mes sourires, aussi charmants étaient-ils, étaient semblables. Je lui laissai la barre de chocolat puis filai, un peu plus loin, prenant mon épais dossier au passage. Je l’ouvris brièvement, et tout, le refermai et continuai mes dédales dans l’infirmerie.

    Je contournai le bureau et m’arrêtai devant le classeur, là où les précieux dossiers des résidents y étaient cachés. Je l’ouvris, lentement mais sûrement et, après avoir déplacés quelques papiers, y insérai le miens bien précautionneusement, dans les ‘L’, après les ‘Le’ mais avant les ‘Lo’. Je refermai doucereusement le classeur, me retournant vers l’infirmier. Dah ! Il ne pourra plus vérifier comment, qui, quoi je suis aussi facilement maintenant. Il y jetait un coup d’œil beaucoup trop souvent à mon gout. Voyons, le contraste entre moi et la fille décrite dans se dossier était large, mais à la fois très minime. Puisque cette Lady en question, c’était moi, mais sous un très mauvais jour. Des commentaires datant de mon arrivée qui, depuis, n’avait jamais été effacés. Plop plop, je crois que mes pieds collent contre le sol lorsque je marche. Je retournai auprès de l’infirmier, le fixant d’un air neutre. Pas de sourire, même pas un rictus timide. Seulement de grandes prunelles pâles qui clignaient une fois de temps en temps. La barre, l’allemand, la barre, l’allemand. Lequel des deux était plus appétissant ?
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MessageSujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? [Terminé] Perfect nurse... or not ? - Page 2 EmptyVen 9 Juil 2010 - 18:44

[Allemand] « Bon tu la mange cette barre ou j’te la fait gober sec d’un coup comme ca… »

Il n’avait pas employé le ton de la méchanceté, non il n’avait pas envie de la brusquer même s’il l’avait légèrement menacé un peu plus tôt avec son intraveineuse. Elle trainait, encore et encore… Elle retardait au maximum le moment où ce chocolat viendrait fondre dans sa bouche. Elle avait peur, mais de quoi ? Qu’elle soit périmée ? Qu’il soit méchant et qu’il tente de l’empoisonner ? Non, Ludovic n’était pas comme ça, ça lui arrivait d’y penser mais jamais il n’irait au bout de ses envies de meurtre. Beaucoup trop lâche et trop peur de finir derrière les barreaux alors qu’une si belle vie lui tendait les bras.

Envie de lui enfoncer le Kit Kat d’en le fond de la gorge, oui. Une envie qu’il ne mettrait pas en exécution, sait-on jamais qu’il se coince, qu’elle devienne bleu, qu’elle tombe au sol et convulse sous le manque d’air. Il se contenta de poser un regard lourd sur la demoiselle. Mais elle attendait quoi ? La pauvre barre de chocolat était en train de fondre entre ses doigts tremblants !

Le chocolat s’approcha lentement, mais tellement que Ludovic aurait eu le temps de faire le tour de l’infirmerie en moon walk. Si si je vous assure. Yeux écarquillés face à la réaction qu’avait causée le contact de la barre feuilletée sur les lèvres de Delicatesse, l’allemand ne put s’empêcher d’éclater de rire. Nan, mais qu’est ce que cette blague ? Elle en voulait non du chocolat ? Pourquoi n’abrégeait-elle pas ses souffrances en croquant d’un coup le biscuit pour en finir au plus vite. Ca en devenait comique. Et encore plus quand elle lui tendit la barre en lui suppliant d’en manger. L’allemand prit donc le chocolat entre ses doigts. Si ça pouvait lui faire plaisir, soit.

Il la regarda traverser la pièce de long en large. Elle traficota son dossier, marcha encore et encore. Panique. Si elle ne mangeait pas maintenant, avec le marathon qu’elle nous offrait elle finirait par s’écrouler la bouche béante avec des yeux de poisson mort. Elle revint alors à lui, regard vide, expression inexistante. Ca y elle ne pensait plus. Le sang avait-il arrêté d’affluer dans son cerveau ?

Dans un soupire il ouvrit un peu plus grand l’emballage, sépara les barres et en porta une à sa bouche. Il la coinça entre ses dents, puis tendant l’autre encore sous plastique lui tendit. Il poussa le chocolat dans son antre, et se mit à la mâcher. Le chocolat était tout mou, mais on pouvait encore entendre la gaufrette se casser sous ses molaires. Oui, on pouvait entendre parce que la musique avait finie pendant la course à pied de la norvégienne, pieds nus. Espérons que maintenant elle daigne bien vouloir en faire de même et ôter la vie à la sucrerie. Et oui, elle porta finalement la gaufrette à sa bouche, avec hésitation, mais elle finit par l'avaler.

En attendant qu’elle finisse, il retourna chercher sa chaise devant le ventilo et alla la replacer devant le bureau. Il posa ses fesses dessus, son regard balaya la salle, puis se releva au bout de quelques secondes. Il fit un tas avec les papiers qui se trouvait sur le bureau. Puis se retournant vers elle, grand sourire affiché.


[Allemand] « Tu m’excusera ma chère, je dois faire un peu de tri dans la paperasse. »

Oui, parce qu’avec toutes ces bêtises, il avait pris un peu de retard ? Même s’il était nouveau, et venait juste d’arriver, il ne fallait pas qu’il commence à faire le boxon. Sinon c’était la fin. Il n’était pas très organisé et ne prenait pas plaisir à tout ranger, mais sur son lieu de travail il n’avait pas le choix, sinon il serait capable de prescrire du valium à un comateux.

Au tournant du bureau, tenant ses papiers en main, il alla déposer un doux baiser sur le front de la demoiselle. Puis se dirigea nonchalamment vers les casiers. Han, mais quel foutoir ! Ca allait lui prendre des heures pour tout ranger… Mais qu’importe, après une telle rencontre il pouvait affronter vents et marées sans défaillir un instant. Delicatesse prit alors la direction de la porte après lui avoir dit au revoir. Pressé de la revoir.

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[Terminé] Perfect nurse... or not ?

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