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| [Terminé] Perfect nurse... or not ? | |
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| Sujet: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Mar 22 Juin 2010 - 0:54 | |
| Enfin, pour la première fois depuis son arrivée, Ludovic pouvait enfin mettre les pieds dans son lieu de prédilection - après son lit. Il poussa la porte, s’introduisit dans la pièce, puis avança nonchalamment vers cette table qui ferait office de bureau pour les consultations. Une chaise de bureau en bois à roulette pour l’infirmer et deux chaises grises pour les petits malades, qu'il allait pouvoir dorloter de tout l'amour dont il pouvait, s'ils étaient sage - sinon ça serait un cathéter mal placé dans un bras. Rien ne manquait.
A l’autre bout de l’infirmerie : une table d’examen situé en face du bureau, adossée au mur. On y trouvait juste à côté le chariot, encore vide, puisque l’allemand n’avait pas encore eut le temps de faire de consultation. Un peu plus loin, prés de la fenêtre la table pour y déposer le cabaret était prête à être déplacée, si un malade en avait besoin. Prés de tout ce fouillis de meuble, qui ne servirait probablement pas tous, un petit lavabo était mis à disposition avec du savon pour permettre à l’infirmier d’examiner proprement ses patients.
Le bureau était encadré par deux gros casiers métalliques, qui contenaient tous les dossiers des potentiels patients, étant peut-être amenés à mettre les pieds en ces lieux. Juste derrière la chaise du maître des lieux on y trouvait une armoire vitrée, fermée à clé pour éviter les vols – quoi que vu l’épaisseur du verre il suffisait de donner un petit coup de coude pour la briser. Sur ses étagères : une boîte de gants stériles, une autre qui ne l’était pas. Des compresses de toute sorte, des cabarets à pansements, differents formulaires vierges, des tubes, barillets, papillons et tout le nécessaire aux ponctions veineuses, des écouvillons et ce qui devait les accompagner pour les prélèvements divers, une petite armoire de métal fermée à clef contenant une partie des médicaments (l’autre était dans un frigo verrouillé non loin de là), différentes bouteilles contenant divers désinfectants en passant par le NaCl 0.9%, l’iode et l’alcool ainsi que d’autres substances plus mystérieuses et objets étranges. Il y avait aussi cette table d’examen et son légendaire papier blanc avec au mur accroché le sphygmomanomètre (pour la pression) et le thermomètre, les civières et autre se trouvant dans l’infirmerie de l’autre côté.
Il avait donc à disposition tout ce dont il pourrait avoir besoin. La pièce était d’ailleurs plutôt bien éclairée par les doux rayons du soleil, quant il était au rendez-vous. L’européen alla poser sa serviette contre le bureau tout en soufflant. Il commençait déjà en avoir marre. Il s’attendait déjà à faire la permanence pendant ces merveilleux après-midi sans que personne ne vienne lui faire la conversation…
[Allemand] ‘‘ Bordel, p*** ça payait mieux et y avait moins de paperasse.’’
Il se baissa, manquant par la même occasion de perdre les lunettes perchées sur son nez, ouvrit son sac, sortit une pile de papier : administratif oblige. Il ne pouvait malheureusement pas y déroger. Il empoigna un stylo, qui dormait dans le vieux pot à crayon poussiéreux, posé sur sa planche de travail. Il s’assit sur son trône, puis visage face à la fenêtre, dos à la porte, il se mit à lire le tas de paperasse qui allait occuper sa solitude. Les jambes croisées, il se faisait doucement balancer de gauche à droite, gribouillant parfois sa main de petits dessins.
(Je t'avais prévenu, un peu court T^T) (Merci Lukasz pour ton aide <3)
Dernière édition par Ludovic Van Friedrich le Lun 12 Juil 2010 - 0:07, édité 2 fois |
| Chérie Williams | ♦ Secrétaire
Nothing can change what you are, again.
Surnom : Cherry. Âge du Perso : 26 ans. Orientation : Hétérosexuelle Admission : 25 Avril Autorisé à sortir : Accordée
Teen's : 5658
Age : 30 Messages : 202 Jeux +16 : Non Précisé Disponibilité : Variante.
RP' : • Ludovic.
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Aucune Délits Commis: | | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Mar 22 Juin 2010 - 3:18 | |
| J’avais pu m’approprier un portable mp3. Trouvant un ordinateur, Masha m’avait soigneusement aidé à télécharger quelques chansons, pour que je puisse les écouter par la suite. Il y en avait de nombreuses, j’avais des gouts particuliers et diversifiés. Quelques chansons norvégiennes, mais rien de bien tapant. Malgré mes origines, mais envies se trouvaient ailleurs dans le monde. Des chansons américaines, allemandes et même certaines canadiennes. Il y avait une foule de chansons coréennes, qui constituaient la majorité de mon maigre répertoire de musique. Dire que l’on pouvait mettre mille chansons dans un tout petit appareil ! J’étais demeurée toute émerveillée, alternant entre les nombreuses musiques. L’on m’avait coupée du monde, le son était fort, mais pas suffisamment pour être partager avec la Terre entière, heureusement. Je n’entendais plus personne, et restai étendue sur mon lit des heures durant. Puis, en ayant assez de perdre mon temps si précieux, j’avais décidé de me lever et de gribouiller dans ma tablette à dessins. Quelques visages, certains venaient des souvenirs de mes rencontre, d’autres n’étaient que des silhouettes, des corps sans visage aux vêtements à fanfreluches, décolorés par le plomb de ma mine de crayon. Il y avait un groupe allemand que j’appréciais particulièrement et, depuis un moment déjà, j’écoutais en boucle l’une de leur chanson. Malgré la musique brusque et la voix du chanteur rappelant l’accent qu’avaient les commandants nazis, j’appréciais beaucoup cette musique. Si l’on écoutait les paroles, on pouvait découvrir que, derrière ces mots durs, il y avait un réel sens. J’avais une bonne oreille et mon langage soigné améliorait la qualité de mes paroles dites dans une langue étrangère. Je pouvais réciter une chanson russe, sans en connaitre le sens, et dire les vrais mots. À quelques erreurs près, évidemment. Je n’étais pas parfaitement douée, et puis, même l’allemand que je connaissais, laissait à désirer. Un léger accent, m’avait-on dit, mais pas très présent. Un simple détail qui pourtant, diminuait mon humeur. Lorsque j’apprenais une langue, j’aimais la parler correctement. Mes mots étaient clairement cités, mais la manque de pratique les rendait coincés. C’était bien beau apprendre Ze Language of Deutchland, mais il fallait également que je le pratique. Mais cela n’empêchait pas mes petites oreilles de se délecter de musique que mes parents qualifieront de « Trash » ou « Tabassage inutile d’instruments » Chose sur laquelle nous étions totalement d’accord, à la différence que je préférais cette musique. Oh ! Des sons violents pour une poupée fragile, le beau contraste ! En dessin, le contraste entre les éléments était un élément important, pour distinguer les différents détails. Peut être y avait-il un rapport établis là-dedans ? Puis je jetai un coup d’œil à mon cadran. L’heure de se rendre chez le psychiatre ! Aller Delicatesse ! Maman serait fière de toi si tu redevenais la ponctuelle jeune fille d’autrefois. Oh ! Mais maman ne voudrait pas que tu souffres, Delicatesse, n’y va pas, tu sais bien qu’il te fera du mal. Cruel dilemme. Que dirait maman ? Maman voudrait que je sois avec elle à cuisiner des gâteaux et à m’amuser. Maman n’était pas utile à Teenagers, je devrai prendre ma décision toute seule, comme la grande fille que je devrais être ! Et personnellement… Je n’avais pas envie d’y aller. Dans la vie, on ne pouvait pas faire tout ce que l’on désirait, mais à l’Institut… C’était différent. Les gardiens pouvaient facilement être soudoyés et… Au final, cela pouvait être une bonne chose ! Mais à la fois une mauvaise car, si je dépends de cela à mes vingt-et-un ans, à ma sortie, je retournerai en maison close. Bien payée, bien traitée par le proxénète, métier peu recommander, mais celui dans lequel j’avais le plus d’expérience. Je finirai ensuite en prison où je serai logée, nourris et blanchis au frais du gouvernement. Quand l’on pense que les criminels ont tout dans le bec… Ou je pourrais me remettre sur le droit chemin, devenir enseignante et rendre fiers mes chers parents ! Hmm… Demain, peut être. Je me vêtis rapidement, une robe comme à l’habitude. Je ceints mes cheveux avec quelques barrettes, puis les remontai en une toque dépeignée que je retins avec une large pince. Je laissai libre ma frange, ainsi que quelques mèches rougeâtre pour encadrer mon visage pâle. Je sortis, parcouru les couloirs à grandes enjambées. Pressée de me rendre à mon rendez-vous ? Rarement, et je déplaçai le couloir des bureaux, continuant dans la bâtisse sombre et froide. Je grimpai quatre à quatre au deuxième étage. Je pris pause un instant, jetant un coup d’œil furtif sur le balcon. Le ciel était beau, l’air frais. Ce serait une belle journée pour sortir, se promener un peu. Entre ces murs, j’étouffais. Mon espace, ma bulle, était envahi par x et y personne qui m’étaient connues que de noms, et de crimes. Je m’arrêtai devant l’infirmerie. Droite comme un piquet, blanche comme un linge. Je levai une main puis cognai délicatement à la porte. J’attrapai la poignée et ouvris lentement la porte. J’entrai silencieusement, heureuse d’apercevoir un infirmier à son bureau. Pas n’importe lequel, mais l’un qui, je crois, pourrait me sauver des méchants psychiatres. Je m’approchai à pas légers, mais rapide. Me tenant à ses côtés, toute énervée, je lui agrippai le bras d’une main faible, pour attirer son attention. Je jetai un bref coup d’œil aux alentours, puis sur la paperasse de son bureau. Peut être serait-il mécontent d’être dérangé alors qu’il remplissait ses papiers ? Je fronçai les sourcils, septique. Je posai mes genoux contre le carrelage frais, réduisant l’écart de nos hauteurs. Je tins toujours son bras d’une poigne tremblotante, des prunelles suppliantes dirigées vers celles de l’infirmier. Allemand. « Puissiez m’accorder une faveur, je vous en pris. M’octroyer des maux qui m’obligeraient à demeurer à l’infirmerie. Ludovic, s’il vous plait… » Une voix basse, douce. Des yeux pleins d’eaux et des lèvres pincées sous la tristesse qu’engendrerait l’infirmier s’il refusait de la garder à l’abri des vils spécialistes de la santé mentales.
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| | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Mar 22 Juin 2010 - 11:32 | |
| Ludovic faisait grinçer sa chaise, fier de son nouveau bureau, où les élèves viendraient se foutre torse nu pour les examiner. Encore faillait-il qu’ils veulent bien tomber malade pour venir faire un petit tour à l’infirmerie. L’excitation de son nouveau job le reprit tout à coup comme il y a 4 ans. L’envie de tout (re)décourvrir comme un gosse rentrant à la maternelle à qui l’on tendait le bac de grosses briques plastiques multicolores. Il ne se laissa pourtant pas emporté, préférant dès maintenant se coltiner les bouts de papier, on ferait mumuse plus tard.
L’allemand était pensif. Comment remplir ces feuilles dont il ne comprenait qu’un mot sur deux par son manque de concentration. Qui allait donc franchir cette porte en bois pour la première fois ? Qu’allait-il manger quand l'heure serait venue de se mettre à table ? C’était un flemmard qui préférait de loin la pratique à la théorie, qu’il trouvait être une moins grande partie de plaisirs.
Toujours dans son fauteuil, par cette belle matinée qui le suppliait de sortir dehors pour aller faire un tour en ville, il posait au fur et à mesure les pages sur le bureau après les avoir survolé, et le stylo coincé entre son ponce et son index, il en laissait la mine se taper contre l’accoudoir de la chaise. Il ne supportait pas ce silence qui lui rappelait avec moquerie qu’il était seul, toujours tout seul. Oui bien seul dans ce lieu à demi-hospitalier. Il avait une envie folle de poser ses quenottes sur le bureau, de se laisser aller, mais l'hygiène du lieu l’obligeait à garder une certaine tenue. En parlant ça, l’allemand portait une petite chemise blanche, très cintrée à manches courtes, un pantalon noir – pour changer (>.<) – et de belles petites chaussures à la coupe molière, cuir noir soigneusement travaillé avec une paire de lacet court parfaitement nouée. Et son arme ultime : sa jolie petite blouse blanche, à moitié fermée, à manche courte également qui laissait à nue ses avant-bras maigrelets.
Nan il ne faisait pas peur à voir.
Toujours plongé dans ses pensées, plus farfelues les unes que les autres, le jeune homme n’entendit pas l’entrée d’un membre de l’établissement dans la pièce. Ce ne fut que quand il aperçut dans son champ de vision que lui offrait ses lunettes – négligemment posées sur son nez – qu’il vit une jeune femme à genoux devant lui, qui lui agrippait le bras l’air suppliant. C’était une jolie jeune femme, soigneusement préparée, qui créé pourtant au fond de Ludovic ce sentiment de pitié. Elle faisait peur à voir. Maigre à en mourir, d’une force inexistante, un corps qu’elle portait apparemment avec pénibilité chaque jour. Le jeune homme ne répondit pas tout de suite à ses sollicitations, préférant se redresser sur son siège. Elle avait ce délicieux accent, celui de ceux qui apprennent la langue pour un besoin de communication ou pour le plaisir.
Allemand. « Puissiez m’accorder une faveur, je vous en pris. M’octroyer des maux qui m’obligeraient à demeurer à l’infirmerie. Ludovic, s’il vous plait… »
Elle était quasi larmoyante, et sa requête fit sourire l’infirmier. En plus elle connaissait déjà son nom, en même il était écrit sur la porte et imprimé sur son badge. Il décida donc de la relever, la traina prés d’une des chaises destinées aux patients, puis tirant légèrement celle-ci vers l’arrière il l’invitait à s’asseoir. Il se servait peut-être des femmes pour ses petits plaisirs nocturnes, mais sur son lieu de travail il était tout autre, surtout avec cette jeune femme. Il se dirigea alors vers un des casiers métalliques, contenant les dossiers, puis tournant son visage vers la demoiselle, il demanda de sa voix la plus douce, avec un visage illuminé d'un sourire.
[Allemand] " C’est quoi ton petit nom ? "
Attendant qu’elle réponde il fixa un court instant l’extérieur, il n’était plus seul, et cette pensée le fit sourire. Premier patient, et il devait déjà couvrir les bêtises des résidents. N’y avait-il donc personne à soigner ici ? Pourtant c’était censé être des élèves violents, rageux, des durs à cuire en pleine crise d’ado. Le voilà réduit à justifier les absences de ces demi-portions…. Lui qui voulait du sang. Retournant à sa chaise, il s’assit face à la perle qui se trouvait devant lui, il ouvrit lentement le dossier, releva la tête avec ce sourire béta, presque débile, puis, s’éclaircissant la voix, quémanda :
[Allemand] " Que puis-je faire pour te rendre service ? On aurait un petit souci à raconter à l’infirmier ? Je suis tout ouïe. "
Si elle venait à ne pas comprendre son allemand, même parfaitement articulé, il opterait pour l’anglais, tant pis si ça le gonflait de parler Shakespeare. Corrompu ? Hm. Peut-être. Il aimait aider quand la personne d’en face l’intéressait, ce qui était pour l’instant le cas. De toute façon, dès les supplications de la jeune fille il l’aimait déjà. Suffit de savoir s’y prendre, montrer à l’allemand qu’il est indispensable pour attirer son attention. Elle avait vu juste.
Si elle venait à lui raconter les raisons de sa venue, il ne savait pas encore s’il irait le signaler. Oui, c’est un petit fayot qui aime emmerder le monde. Il verrait en fonction de sa réponse et de son attitude, même si là il se voulait compatissant et curieux de savoir ce qui pouvait bien chagriner le demoiselle en petite robe.
(Désolé pour hier j'ai eu le malheur de fermer les yeux >.<) |
| Chérie Williams | ♦ Secrétaire
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RP' : • Ludovic.
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Aucune Délits Commis: | | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Mar 22 Juin 2010 - 20:27 | |
| Il me regarda, indifféremment. Il sembla me détailler un moment, puis il se leva de son siège, j’en dis de même. Je replaçai les tissus de ma robe légère, et le suivi. Il me traina jusqu’à une chaise destinée aux patients. Je m’y assis doucement, ne décrochant pas mon regard de l’infirmier. Ludovic se dirigea vers un casier métallique, celui qui contenait les dossiers des résidents de Teenagers. Comme je venais régulièrement à l’infirmerie pour santé maladive et nombreux troubles, j’avais régulièrement vu un médecin ouvrir se tiroir et y retirer mon dossier. Il se situait au milieu de tous, dans les « L », comme Lisander. Pas très difficile à trouver, il devait dépasser légèrement pour avoir été souvent retiré puis reposer. Un peu usé par les diverses mains y ayant touchées, dont les miennes. Ludovic pouvait simplement me poser des questions, au lieu d’aller vérifier les réponses dans un dossier aux informations vagues et imprécises. Qu’y avait-il d’écrit ? Anorexie. Tentative de meurtre. Prostitution. Et pourtant… Je savais que je n’étais pas grosse, au départ, j’étais plutôt svelte avec un corps en bonne santé. L’empoisonnent n’était qu’une façon de se défendre contre un être violent dépourvu d’empathie. Et puis, j’ai raté mon coup, de toute façon. Et si j’en crois bien les mots d’une amie, il est maintenant en prison pour pédophilie. J’imaginais déjà comment ce gamin avait dû être maltraité, pauvre enfant. Et en ce qui concerne la prostitution, c’était permis dans certains pays d’Europe, comme le Danemark. Les prostituées avaient des assurances et elles étaient syndiquées, pas aux States, évidemment, puisque c’était illégale. Mais n’avais-je pas entendu ce cher infirmier affirmer que « pute ça payait mieux et avait moins de paperasse »? Peut être parlait-il par supposition.
« Delicatesse… Lisander… »
Une voix douce, toujours basse mais compréhensible. Je pris une grande inspiration et changeai mon expression morose pour une allure plus agréable. Un fin sourire d’enfant et des prunelles brillantes d’amabilité. Une certaine culpabilité parcourait mon esprit ; obliger un nouvel infirmier à mentir pour m’éviter la rencontre avec le psychiatre. Il pourrait s’attirer des problèmes, compromettre sa situation à Teenagers. Je faisais preuve d’égoïsme, mais cette fois-ci, ce fut plus fort que moi. Je continuai de l’épier, lorsqu’il se rassit. Il me regarda et je lui renvoyai son sourire. À ses mots, je baissai la tête, me cachant derrière mes cheveux roux foncés. Un peu timide, coupable de la façon dont j’agissais. Mal. Je devais tant mis rendre, pour avaler quelque chose. Si, mais par la force, et je n’appréciais pas les brusqueries. Toute en douceur, calmement. M’obliger revenait à rien, pour moi du moins. Si je demeurais à l’infirmerie, j’aurais la chance de me détendre et, peut être, de me rendre utile.
Allemand. « Voyez-vous… Les psychiatres se montrent brusques et sans empathie. Ils sont très désagréables à rencontrer. Ayez confiance en moi, je n’ai point l’habitude d’agir ainsi, mais je serais davantage rassurée d’être sous la tutelle d’un infirmier plutôt qu’à une consultation saumâtre. »
J’avais relevé les yeux discrètement, le regardant alors que je m’expliquais dans mon allemand encore maladroit. Je le regardai puis lui souris, effaçant ma tête de déterrée pour faire un charmant sourire. Je détournai les yeux, examinant plus minutieusement l’infirmerie, de la façon dont Ludovic c’était installé. Plutôt banal, une pièce hospitalière comme toutes les autres. Je replaçai quelques mèches derrière mon oreille, reposant mes pupilles brunâtres sur l’infirmier. Je restai immobile, les mains posées légèrement sur mes cuisses, mi-tremblantes autant par la fatigue mentale que par la faiblesse qui m’accaparait. Point de souper et un petit-déjeuner loupé, il y avait de quoi flancher, mais depuis le commencement de mon « jeûne », je m’y étais habitué. Un peu de nourriture savait me combler, mais encore aujourd’hui, je ne pouvais m’empêcher de baver devant des sucreries, et de bonnes pâtisseries. Parfois, il m’arrivait de préparer un gâteau, mais je me sentais dans l’incapacité de le manger, alors je l’offrais à qui voudrait bien me croire ; Je cuisinais bien.
Allemand. « Je ne vous obligerai pas à accepté. Sachez que malgré les informations fournies dans mon dossier, je ne violente pas autrui. »
J’étais loin d’être menaçante, et un très bref coup d’œil suffisait pour savoir qu’un rien me mettait k.o. Je n’étais pas modeler pour me battre, le combat était proscrit de mes activités. Je préférais le dessin, au fusain ou aux crayons de couleurs. Des trais simples puis des courbes stylisées. J’avais un talent particulier, je l’usais quand l’envie me prenait. En ce moment, par exemple. Là, à épier les traits bien coupés de son visage ornés par des lunettes un peu malmenées. Des cheveux bruns en bataille et un corps qui… Serait très plaisant à dessiner ! Sachant que l’on regarde plus notre modèle que notre feuille de papier, ce pourrait être un peu mal tourné de l’avouer. C’était un personnage agréable à regarder, et je lui souris en toute innocence une nouvelle fois. Moi ? Atteinte d’une triste dépression ? À première vue, si. Avec un peu d’échanges verbaux, on constatait que j’étais plutôt souriante.
Allemand. « Et puis, pardonnez-moi mon allemand médiocre, je n’ai pas eu la chance de le pratiquer longuement. »
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| | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Mer 23 Juin 2010 - 1:25 | |
| « Delicatesse… Lisander… »
Quelle portait bien son nom. C’est vrai qu’à la voir on se doutait bien qu’au moindre coup de vent, un peu trop brusque, la jeune femme pouvait s’envoler, tout comme Ludovic d’ailleurs. Il sortit donc le dossier du casier, rangé dans les ‘L’. Et il sourit en voyant l’état du torchon qu’il tenait entre les mains. Ecorné et sale. Elle devait avoir beaucoup de problèmes… Anorexie ? Ok, pas de problème ça il avait pu le constater lui-même, elle n’était pas très épaisse. Prostitution ? En lisant les quelques lignes qui figuraient dans le dossier sur ce point, il ne put s’empêcher de rire discrètement. Une collègue de travail ?
Tentative de meurtre. Il perdit alors son sourire, non pas inquièt mais simplement perturbé de voir que ce genre de chose pouvait être inscrit dans la paperasse concernant Delicatesse. C’était un peu comique quand on voyait son gabarie. Bref, il ne s’attarda pas plus que ça, souhaitant dès maintenant connaitre les raisons de sa venue. Rah ces psychiatres qui ne savent pas prendre de gants, tout comme les psychologues d’ailleurs. Ayant eut affaire avec cette espèce, il comprenait l'état d’esprit de le jeune femme. Toujours souriant, elle lui répondit par le même. Tant mieux, ça n’avait pas l’air d’une dépressive, il pouvait donc la garder un petit peu avec lui. Faut faire attention avec les adolescentes, il y a tellement de trucs coupants dans cette pièce. Il ne voudrait pas être tenu responsable en cas de vie abrégée pour cause de vie de m****.
[Allemand] "Je ne suis pas obligé effectivement; c'est juste que j'ai peur de me faire empoisonner."
Remarque pas forcement très intelligente – on peut l’admettre. Oui, c’est vrai Ludovic avait la fâcheuse tendance de dire ce qui lui passait pas la tête. Alors une prostituée qui tentait d’empoisonner quelqu'un, c’était trop bon pour l’allemand. Elle sembla alors s’excuser pour un allemand qu’elle parlait pourtant bien, puisque l’infirmier ne plissait pas les sourcils pour déchiffrer. Il eut un sourire amusé, puis ajouta d'un ton admiratif :
[Allemand] " Ne t’en fais pas ton allemand est parfait."
Sur ces mots il se leva de son siège et invita la jeune fille à s’installer sur la table d’exam. Pour s’assurer de l’état de santé de Délicatesse il allait devoir lui faire un exam en profondeur. Pour cela il allait avoir besoin de divers instruments, notamment pour faire une petite prise de sang, qui serait envoyée au Laboratoire dans les trente minutes qui suivraiten (je m’en sors comme une chef :3). Il partit alors vers son bureau, saisit une feuille dans le dossier de Delicatesse où étaient mentionnées les cultures qu’il devait faire. Il se retournait vers l’armoire, prit deux tubes jaunes et un bleu, s’en suivit d’un barillet, d’un papillon, des étiquettes et une paire de gants. Retournant près de la jeune femme, il alla se laver les mains avec du savon, puis tout en essuyant ses mains, s’exclama avec un sourire qui se voulait rassurant.
[Allemand] " Bon une petite prise de sang et j'accepte de te garder ici. "
Sachant pertinemment qu’elle se laisserait faire, car elle ne voulait pas aller chez le psychiatre, il prit un élastique pour faire un garrot juste au dessus du coude. Il enfila la paire de gant, monta un tube jaune sur le barillet et installa le papillon. Il chercha la veine, et quand celle-ci pointa enfin le bout de son nez il désinfecta la zone et planta l’aiguille à 30 degrés. Il n’y avait plus qu’à attendre. Une fois le tube rempli de cette substance rouge, il le remplaça par le second et finit par le dernier. Une fois l’opération terminée, il lui sourit, déposa délicatement une ouate sur sa peau, puis demanda :
[Allemand] " Exerce maintenant une pression dessus, sinon tu sera bonne pour l’ecchymose. "
Pendant ce temps, il retourna au bureau, prit une sorte d’enveloppe y glissa les tubes de sang préalablement étiquetés. Il les déposerait dans les minutes qui suivraient. Se retournant vers la jeune femme, il s’approcha doucement puis avec un grand sourire, un peu pervers oui, retira ses gants doucement puis les jeta dans la poubelle.
[Allemand] " Bon maintenant examinons ton clitoris. "
Il s’approcha un peu plus d’elle, toujours avec ce sourire à en faire retourner les morts dans leurs tombes. Une fois à quelque centimètre d’elle, il empoigna son bras, puis retira la ouate. C’était ce genre de comportement qu’il l’avait amené à se faire renvoyer de l’hôpital : faute professionnelle. Il marcha alors jusqu’à la poubelle puis la jeta. Sans dire mot il retourna à son bureau, s’assit sur la chaise en bois, prit un stylo puis se mit à remplir une fiche, signifiant qu’il avait effectué une prise de sang sur mademoiselle Lisander, Il y indiqua la date et l’heure, sans même prêter attention à la jeune femme. Il était concentré dans ce qu’il faisait car il avait toujours pris au sérieux son boulot. Métier de contact, proche des gens, entrer dans leur intimité, les connaitre sans même avoir besoin d’engager la conversation avec eux.
Il releva la tête quelques minutes plus tard, et en voyant la créature qui se tenait devant lui, il ne put s’empêche de rire aux éclats. Trop content de sa petite blague, de mauvais goût. Mais c’était ça qui lui plaisait. Il était maître dans son donjon. Il croisa les bras, s’affalant sur son siège puis ajouta :
[Allemand] " Ne t’en fais pas petit Okapi, l’examen s’arrête là, t’as cas t’occuper, je vais te rédiger un mot pour expliquer ton absence. "
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| Chérie Williams | ♦ Secrétaire
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RP' : • Ludovic.
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Aucune Délits Commis: | | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Lun 28 Juin 2010 - 0:36 | |
| Je me retournai, me postant droite sur ma chaise, fixant le grand bureau de l’infirmier. Papiers, papiers et encore papiers. Pauvre homme, tant de paperasse à remplir. Malgré ses lunettes qu’il portait négligemment sur son nez, il n’avait pas l’allure, le visage d’un homme qui appréciait tenir un stylo toute la journée. Infirmier, hein ? Plutôt du genre à bouger ses petites mimines çà et là. À tenir une seringue, examiner une blessure. Un travail physique qui, malheureusement, se terminait toujours par un rapport. Subtilement, du moins, tant que je savais le faire, je m’étirai un peu pour étendre mon cou et jeter un bref coup d’œil sur cette dite paperasse. Je fronçai les sourcils en voyant ce qui se dévoilait à moi. Un… Magasine ? Clignement de yeux pour éclaircir ma vue. De la mode, de plus. En anglais, tient donc. Je penchai la tête sur le côté, puis déchiffrai quelques écritures. Nouveauté, prix exorbitant. Quelques beaux pantalons et chics robes. D’ailleurs, la rouge à droite était très jolie. Peut être pourrais-je me la procurer en ville, ou demander à Masha de me la commander sur internet. Mais c’est qu’il me plaisait réellement, se petit bout de tissu pourpre. Oh, et puis, quelques documents de patients. J’y vus des prénoms qui m’étaient familiers et d’autres, n’étant que de lointains souvenirs. Un nom que je ne pouvais placer sur un visage clair et net. Ensuite, nombreux gribouillages, des dessins venant d’une personne fort talentueuse. Je souris, me rassoyant correctement sur ma chaise. Quel charmant infirmier, tout de même. Un peu excentrique pour ce que j’avais rencontré auparavant. J’espérais toujours qu’il veuille bien me garder ici, dans cette pièce remplies d’objets dangereux qui, par inadvertance, pourraient se retrouver planter quelque part dans mon corps, ma tête. Fortement maladroite, ce ne serait pas volontaire. Moi ? Suicidaire ? Plutôt que non, je préférais vivre que crever lamentablement dans un coin sombre.
Lorsqu’il me répondit, je le regardai, visage neutre. Peur… De se faire empoisonner ? Je changeai d’air, morosité. Je me retournai, fixant mes genoux, les tissus pales de robe, qui ondulaient et se tordaient en divers plis. De la honte, certainement. De ma part, ce fut une erreur d’agir ainsi. Tout simplement parce que ce n’était pas la bonne façon de faire et de plus, j’avais manqué mon coup. Il était toujours vivant et, si je puis me permettre, en bonne santé. Emprisonné, certes, mais il était toujours vivant. Je passai mes doigts délicats devant mon visage, essuyant un voile macabre imaginaire. Soudaine dépression, je me remémorais des souvenirs affreux. Froncement de sourcils, puis surprise. Je levai la tête, sans me retourner cette fois. Parfait ? Étonnamment. Car je pouvais moi-même entendre mes erreurs de prononciations, je les trouvai nombreuses. Trop nombreuses. Je souris pour moi-même, m’adossant contre la chaise.
Allemand. « Je vous remercie. »
C’était la moindre des choses de lui répondre, de le remercier pour un compliment. Je me détachais de l’image classique du petit délinquant. En commun avec les méchants punks cheveux colorés et malpolis, j’avais l’endroit où j’étais atterrie et les vêtements courts. Très peu, sachant que je soutenais mon langage et que j’étais… Serviable. Bébé à temps partiel, trop facile de m’arracher des larmes. Mon allemand, parfait ? Pas encore, d’ailleurs pas autant que mon anglais ou mon norvégien. La langue germanique se situait bien loin derrière la maternelle et la seconde, mais mes origines nordiques me donnaient un avantage sur la prononciation qu’un américain typique n’aurait pas.
Je me levai lentement, sans mot et sans question. Je me dirigeai vers la table d’examen et m’y assis. Je tombai soudainement lunatique, fixant inconsciemment les mouvements et déplacements de l’infirmer. Ludovic alla vers son bureau, ensuite vers son armoire. Je ressemblais à un gamin hypnotisé par la télé, dont tout aux alentours semblaient incompris. Mon crâne renfermait un certain néant, la fatigue et la faim, sans doute. Je croisai mes doigts les uns avec les autres machinalement, glissant le bout de mes orteils sur le sol. Elle était haute, cette table. Je revins à moi lorsqu’il énonça la prise de sang. Les prunelles bien rondes, je le fixai. Peur, inquiétude. Je me sentis même reculer avec légèreté pour m’éloigner de cette possible prise de sang. Néanmoins, je ne bronchai pas, ni bougeai lorsqu’il agrippa mon bras et installa le tout. Je tremblotai, fermant les yeux et détournant la tête, comme un enfant. Un gosse qui n’aimait pas le sang, qui n’aimait pas les piqures. Je pu ressentir la pointe argenté de l’aiguille pénétrée ma peau et je poussai un gémissement étouffé de douleur. Certains demeuraient indifférents, moi j’en étais blessée. Malgré tout, je tins maladroitement la petite ouate contre ma peau meurtrie par la méchante aiguille qu’a plantée le méchant infirmier !
Puis, il sourit. Je demeurai indifférente mais baissai les yeux. Oh ! Pas pour longtemps ! Ludovic pu revoir, une fois de plus, ma tête de surprise. Pourquoi examiner mon clitoris ? Raison particulière, peut être. Parce que je suis une prostituée ou il pouvait y avoir autre chose de plus logique que cela ? Il prit mon bras et jeta la ouate. Sans me bousculer ni faire de très grandes attentions. Ludovic était un infirmier…. Disons plutôt spécial, s’ajustant au moule des personnes excentriques de Teenagers. Encore, je restai assise à ne rien dire. L’homme se rassoit à son bureau, et recommence à écrire. J’osai me lever, et marcher un peu. Me diriger vers son bureau, et me mettre à genoux devant le meuble, réduisant l’écart qui nous séparait. Il était assis et j’étais trop grande. J’aimerais être à la même hauteur que tout le monde, disons… un mètre soixante-dix. Je demeurais encore sans quiétude, surtout lorsqu’il éclata de rire. Il ne finira pas de me surprendre, je le crois bien. Et pour dire, j’ai côtoyé nombre de personnes hors du commun et Ludovic pourrait tout de même en faire parti, avec ses blagues étranges et sourires maniaques. J’hochai la tête, je m’occuperai, oui, mais à quoi ?
Allemand. « Puis-je me rendre utile pour quoi que se soit ? Je me sens redevante envers vous. »
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| | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Lun 28 Juin 2010 - 2:15 | |
| Assis à son bureau occupé à consulter le dossier de Delicatesse, il remarqua en relevant un bref instant sa tête qu’elle regardait un de ses magasines de mode. Envie de shopping ? Il décida donc de poser sa main dessus, se redressant sur sa chaise et de le pousser vers elle. Autant qu’elle s’occupe pendant qu’il faisait son boulot. Au moins elle ne s’impatienterait pas de sa lenteur au travail. Il aimait prendre son temps, puis rien ne pressait, elle n’était pas entrée dans la salle en pissant le sang. Il reprit donc la lecture, avant de passer aux examens. Examens qu’il lui épargnait pour plus tard, autant tout mettre au clair maintenant. Elle en serait débarrassée, et lui aussi. Il préférait de loin la parlotte à tous ces papiers bien inutiles à son goût.
Il constata juste qu’elle n’était pas très réactive, ni très bavarde. Elle était là, répondait poliment aux questions. Elle suivait la danse que Ludovic menait. Il s’en contenterait, il n’avait pas parlé depuis son réveil et l’envie de l’ouvrir était trop forte. Delicatesse du d’ailleurs s’en rendre compte, car il n’arrêtait pas. Les présentations faites, les bonnes manières appliquées, les convenances accomplies, il se leva de sa chaise pour lui dire d’aller s’installer, prenant son matos au passage avant de la rejoindre.
La jeune femme se laissa faire pour la prise de sang. Tant mieux, si elle voulait rester dans le local. Pendant son opération, il fût légèrement ébranlé par le gémissement étouffé de la jeune femme, soupirant alors face à cette peur que les gens vouaient à l’aiguille. Après tout ce n’était rien, juste un minuscule tube argenté qui leur permettraient peut- être de sauver leurs misérables vies… Il poursuivit alors, laissant les tubes se remplir doucement. Posa la ouate sur le minuscule orifice puis alla à son bureau, tout en lui annonçant qui allait examiner ses parties intimes, grand sourire aux lèvres. Et le visage que prit alors la jeune femme à cette annonce laissa entendre un rire aigu dans la salle.
Finit les plaisanteries. L’homme alla à son bureau pour exécuter ce pour quoi la jeune femme était venue. Bout de papier et stylo en main, il lui demanda de s’occuper comme elle le voulait. Si elle pouvait juste éviter de faire mumuse avec le matériel, ça serait sympa. Levant les yeux vers celle qui s’avançait vers lui, il la vit se mettre à genoux. Ouais, c’est vrai elle était grande, mais ça n’enlevait rien à son charme, au contraire, elle donnait cette impression de fragilité, de douceur… On avait envie de prendre soin d’elle. Passons. Elle lui demanda alors s’il elle pouvait se rendre serviable. Faire le ménage ? Ranger les dossiers par ordre alphabétique dans les gros casiers métalliques ? Lui masser les épaules ? Autant d’idée qui lui passaient par la tête à cette demande plus qu’appréciable. Il haussa les épaules, puis fixant toujours sa main qui laissait une trainée noire sur le papier blanc répondit :[Allemand] Je ne sais pas, tu veux mettre de la musique ? Aller sur internet ? Feuilleter des magasines ? Te faire tatouer ? Sur cette dernière question, Ludo laissa un sourire se dessiner. Il fallait avouer que vu le corps de la jeune femme, il pouvait tatouer. Il savait bien qu’elle dirait non, mais il pouvait toujours essayer, sait-on jamais. D’ailleurs avant de partir il faudrait qu’il vide l’infirmerie pour prendre ce dont il avait besoin. Ce soir il se tatouerait. Surement le poignet d’ailleurs, une citation d’un poème, ou encore une parole de chanson, cela dépendrait de son humeur. Pour l’heure il avait autre chose à faire que de se remettre à faire des croquis. Il se remit à écrire, puis tendit le papier à la jeune femme. On pouvait y voir inscrit : - Citation :
- « Faible tension, je me suis permis de garder Lisander Delicatesse à l’infirmerie, pour éviter tout incident. Veuillez m’excuser <3 »
Il se leva alors de sa chaise, avec l’enveloppe contenant les échantillons de sang et se dirigea vers la porte. Puis revint sur ses pas, ouvrit la sacoche de son ordinateur puis le déposa sur le bureau.[Allemand] Si t’as besoin n’hésite pas, j’en n’ai pas pour longtemps, mais si tu t’ennuie sers toi-en.Sur ses mots, il prit la direction de la porte. Traversant le couloir, il trouva la porte du petit laboratoire chargé de faire les analyses. Il leurs remit les tubes rougeâtres, avant de revenir à son bureau. Bon entre temps, il avait pris la peine de causer un peu avec les laborantins, parce que la créature qui se trouvait dans son antre n’était pas d’humeur très bavarde. Il fit chemin inverse après une dizaine de minutes à raconter sa vie, puis poussa la porte. Ouf, la jeune femme était encore là, et apparemment toujours en vie. Il alla se poser à son bureau, déboutonnant sa blouse par cette aride chaleur qui envahissait la pièce. Il ne s’y ferait jamais.
Il resta de marbre, fixant de ses yeux marron la jeune femme. Elle était plutôt sympathique, même si elle semblait garder une certaine distance. Soit il lui faisait peur, soit elle était timide, soit c’était une bourge trop bien éduquée. Il prit en main un magasine sur son bureau puis l’ouvrit à une page incertaine, puis commença à regarder les merveilles de création. Ca c’était des vêtements, pas des fripes de prêt à porter mal taillé, aux couleurs douteuses. Il marqua alors une page sur laquelle se trouvait une chemise cintrée, couleur bleu pastel. Pas trop flashy, plutôt classe. Ca le changerait du blanc qui placardait les murs de la pièce.
Faisant glisser les pages entre ses doigts, il laissait son regard examiner les bouts de tissus qui le rendaient tant heureux. Il aimait ça les vêtements, et la jeune femme aussi puisqu’il y a quelques minutes elle enviait une belle robe rouge. Elle avait bon goût c’était certain. Besoin de parler. Il ne releva pas la tête, toujours sur son magasine qui ne faisait pas le beau temps, puis ouvrit la bouche pour laisser échapper, de sa voix douce :[Allemand] Et sinon tu aime faire quoi dans la vie ?Il croisa les doigts pour qu’elle lui réponde, au moins à cette question bordel. Il détestait faire des monologues. C’était lassant de faire la conversation tout seul. Marre de devoir inventer les réponses, les humains c’est fait pour communiquer, pas programmé pour faire de simple acquiescement de la tête signifiant qu’on écoute ou qu’on s’intéresse à ce que baragouine l’interlocuteur. La parole c’était la clé, les mots ont un pouvoir que les actes n’égalent pas. Ils blessent, réconfortent, amènent à l’amour –beurk-, rapprochent ou éloignent... Si Delicatesse n’était pas prête à parler, tant pis, il finirait bien par lui faire décrocher un mot, si ce n’est plus.
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| Chérie Williams | ♦ Secrétaire
Nothing can change what you are, again.
Surnom : Cherry. Âge du Perso : 26 ans. Orientation : Hétérosexuelle Admission : 25 Avril Autorisé à sortir : Accordée
Teen's : 5658
Age : 30 Messages : 202 Jeux +16 : Non Précisé Disponibilité : Variante.
RP' : • Ludovic.
MEDAILLES :
SECTES :
Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Aucune Délits Commis: | | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Lun 28 Juin 2010 - 8:12 | |
| Quelle gentillesse ! Je retournai un peu le magasine, tournant la tête pour aligner les écritures avec mes yeux. Je tournai la page avec lenteur, mes prunelles rivées sur certains bouts de linges plutôt intéressants. Ah, tient ! Une page sur la mode masculine. Le nouveau parfum One Million par Paco Rabanne, des jeans puis des complets. Tient, un manteau de Giorgio Armani, il est bien, avec les petits motifs à l’intérieur, sauf que le mannequin à une tête de méchant. Mais pas très sympa tout de suite, avec ses épais sourcils froncés et ses oreilles écartées. Oh, mon Dieu ! La veste en cuir rouge flashy pétant de Moschino, un espèce de motard style avec une allure de joueur de football qui se pète les bretelles. Je plissai les yeux, remarquant que de nombreux modèles avec les oreilles pas très collées contre leur crâne. C’était… Amusant à regarder. Voila ! Une chemise qui irait très bien à notre petit infirmier. J’esquissai un sourire en l’imaginant ainsi vêtu. Je ramenai avec habitude une mèche rebelle pourpre derrière mon oreille, humidifiant mon index du bout des lèvres pour mieux tourner la page. Ensuite, c’était la page des maillots de bain. Certains avaient de l’allure, comme le deux pièces d’un beau bleu de Prusse, il était mignon avec les nœuds papillons sur les bretelles. Par contre, celui à sa droite, le jaune caca d’oie, manquait un peu de classe. Il en sortait davantage de vulgarité et de « Voyez-moi ! », dû à la forme et à la couleur. Moins apprécié, le bleu était mieux. Ensuite, sur la seconde page, un maillot une pièce couleur rouge ketchup. Le rouge était l’une de mes préférences, mais… Pas sur ce bout de tissu extensible. Les maillots de plage ne sont pas très convaincants cet été, dommage.
Terminé les feuilletages de magasines, c’était maintenant le temps de se faire sucer le sang pour des raisons inconnues. Pas de question ni d’acquiescement quelconques, juste mes fesses posées sur la table d’examen. Je pouvais regarder des films d’horreur, non sans trembler et hurler d’effarement, je pourrais courir vers quelqu’un qui pisse le sang pour l’aider mais, lorsqu’il s’agissait de moi et d’une aiguille, je devenais toute autre. Ce n’était pas l’écœurement, mais une petite crainte naturelle. L’aguille était comme un pincement de moustique, une piqure de vaccin. J’imaginais le pire sans me faire d’image, seulement un « Ça fait mal » à chaque fois. J’ignore si Ludovic y avait été plutôt doucement, ou bien s’il avait fait son brusque. À chaque fois c’était la même chose, de la souffrance pour mon maigre bras. Ce n’était pas l’instrument qui me piquait en tant que tel, qui aspirait la crainte, mais plutôt la douleur qu’il occasionne. Un rien me blessait, très peu suffisait pour me blesser. Il n’y avait que ma tête d’immuniser. À force de la cogner partout, je m’y habituais et cessais d’avoir mal.
Lorsqu’il se moqua plus ou moins de moi ce fut… Étrange. Je me contentai de répondre à son rire fluet par un sourire timide, simplement. Mais il n’y avait rien à faire. La musique pourrait le déranger et, malgré certains groupes allemands que j’écoutais, ses gouts devaient grandement différer des miens. Si je me rendais sur internet, il allait avoir un virus à coup sûr, moi et l’électronique, c’était un amour impossible, même si on le voulait. Glisser un fichier dans un document devenait du sport extrême pour moi. En revanche, je savais brancher une console et la faire fonctionner. Un hic agréable lorsque l’envie de jouer à un jeu me prenait. Ensuite, quelle était la prochaine option ? Aller me reposer sur la literie d’infirmerie parce que j’étais pâle comme un drap et légère comme un oiseau ? C’aurait été chose logique, mais l’homme me proposa plutôt de me faire tatouer. Trouver l’intrus, le mouton noir, le roux parmi les africains. Je souris malgré mon scepticisme.
Allemand. « J’aime bien les tatouages mais, vu mes réactions face aux prises de sang, j’ignore si je survivrai à des millions de picotements d’aiguilles. »
Un gloussement, un faible rire retenu. J’aimerais bien en avoir un, sur l’omoplate ou dans le bas du dos. Ce serait chou, mais trop violent à faire. Comme les piercings, sur la lèvre inférieure c’était tentant, mais trop douloureux. Tant de désirs inachevés, à croire que j’évitais tout et n’importe quoi. J’attrapai le papier qu’il me tendit et pris quelque secondes pour le lire. Je souris une nouvelle fois, remarquant le petit cœur à la fin de la phrase. Bien sûr, avec ma « faible tension » mon cerveau pourrait imploser n’importe quand ! Enfin, je crois. Mes connaissances médicales étaient limitées et en toute franchise, j’ignorais ce qui causait la faible tension et ses conséquences. Je me prendrai un livre et je vérifierai, histoire de connaitre mon « maux » plus en profondeur. Il se promena, le petit infirmier, et me montra son ordinateur portable et il devint sous ma tutelle. Machine démoniaque, jamais capable de fonctionner correctement. Sans bouger, j’épiai Ludovic jusqu’à sa sortie. Je m’assis à même le sol, regardant encore un instant l’ordinateur mis à ma disposition. Je me refusai à l’utiliser. Il semblait dispendieux et j’ignorais si j’aurais les moyens de payer un réparateur voire un nouvel ordinateur si celui-ci me lâchait entre les mains.
N’existait-il pas une ventilation dans cette pièce ? Il faisait chaud, le soleil devait taper à coups de poings dans l’infirmerie. Perdue à regarder les motifs de ma robe, je bougeai puis tournai le tissu entre mes doigts de fée. Distrayant, c’est fou. Une nouvelle fois, je ne décrochai pas mon regard durant se trajet. Étant la seule chose en mouvement dans cette pièce, il attirait davantage mon attention qu’autre chose. Il me fixa à son tour. J’eus une légère réaction de recule mais affichai une mine sympathique. Innocente comme tout, derrière le bureau, j’étais comme une gamine qui jouait avec ses jouets sur le sol, sans les jouets malheureusement. Dis, Ludovic chéri, tu n’aurais pas une Barbie et un Ken que je leur fasse faire une Love Story qui tue les mémés ? Il prit un magasine et, silencieusement, je retournai à mes plis et ongles. Je pourrais peut être me procurer un verni. Pèche, ou bien saumon. Une couleur chaude sans être agressante et trop voyante. Tendance été en quelque sorte.
Allemand. « J’aime beaucoup l’art, tout particulièrement le dessin. Personne n’a pensé que le plomb était néfaste pour la santé. Néanmoins, je préfère le fusain, ainsi que l’aquarelle. Et vous ? »
Smile. Je me remis sur les genoux puis espionnai l’infirmier qui feuilletait avec tranquillement un magasine. Une brillante idée venant de faire flamber le feu de camp de mon esprit, je me retournai tout en me levant. J’attrapai une des chaises destinées aux patients et la soulevai avec délicatesse, la trainant jusqu’à l’autre côté du bureau, juste à côté de l’homme. Voila, plus besoin de m’érafler les genoux et de réduire en lambeaux ma petite robe. Je me rassis correctement, puis regardai par-dessus l’épaule de l’infirmier. Je me penchai brièvement, pointant timidement une chemise qui ornait la page. D’une voix sans force et fluette, j’annonçai mon avis.
Allemand. « Vous porteriez bien cette chemise… Enfin, selon moi. »
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| | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Mar 29 Juin 2010 - 0:48 | |
| [Allemand] « En effet, je ne sais pas si tu y survivrais, tu perdrais surement trop sang… Vous êtes beaucoup trop douillet à votre âge, c’est triste. Mais vraiment, vous avez un corps dépeint par le vieillissement… Vous pourriez au moins le flatter par quelques artifices. »
Sur ses mots, l’allemand tira la langue, laissant ainsi apparaitre son bijou en forme de pique. Comportement puérile dans un corps à demi-fini, entre la femme et l'homme. Lui c’est ça qu’il aimait, les bijoux, le superflu, ce qui fait de ce corps abstrait une petite merveille. Quelque chose qui le distinguait un peu plus des autres, en plus de ses manies devenues obsessionnelles. Bon bah, vu sa peur des aiguilles ça ne serait pas elle qu’il tatouerait. Ce soir il s’en ferait donc deux, ou peut-être pas. Une fois le mot terminé il lui tendit, et ne put s’empêcher une nouvelle fois de sourire, voilà c’était ça ces tics ou tocs, appelez donc ça comme vous voulez.
Il la laissa alors seule dans l’infirmerie le temps d’apporter les analyses, en lui laissant la garde de son ordinateur. Non, il n’avait pas peur pour son engin fait de disque dure et de plastique. Il était plutôt confiant même. Delicatesse ne lui paraissait pas dangereuse, bien au contraire, il lui donnerait peut-être même le bon Dieu sans confession – de toute façon il n’y croyait pas. Il revint alors dans l’infirmerie et à sa grande surprise, elle ne faisait… rien. Il avait du tomber sur une autiste. Ce qui expliquerait qu’elle parle si peu. Il traversa tout de même la pièce pour rejoindre son bureau, tout en regardant la jeune femme jouer avec les plis de sa robe. C’était si mignon et si effrayant à la fois. Presque gloque quand on faisait attention à la chétiveté de la jeune femme.
Elle aimait l’art ? Bonne nouvelle. Le dessin ? Encore mieux. Le jeune releva la tête, puis voyant qu’elle s’intéressait, ou faisait semblant de s’intéresser, à lui, il prit une coutre et hâtive respiration avant de se lancer, avec un ton enjoué. Oui, il respirait tout le temps la joie de vivre. Pas de temps à perdre à se lamenter, quoique vu ses relations avec un élève de l’établissement il avait parfois des coups de blues, mais quand il était seul seulement. Là il avait de la compagnie, il se devait d’être à disposition, surtout vu son métier.
[Allemand] « J’aime l’art également, en matière de dessin j’ai une petite préfèrence pour les croquis au crayon-stylo. Je trouve le contraste noir et blanc très subtile. J’adore la musique, pas de préférence, je suis branché classique comme hardrock, sauf peut-être quelques styles musicaux qui ont le don de torturer mes oreilles. Sinon je me passionne pour la mode, mais ça tu as surement du le remarquer Delicatesse, pas besoin de te faire un dessin. Je crois que je n’ai rien oublié… »
Il se mit à réfléchir un instant, avant de lever l’index, pour signaler qu’il avait encore à en rajouter. Non la torture de Delicatesse ne s’arrêterait pas là, elle l’avait appelé à parler, il saisit la perche.
[Allemand] « J’adore les tatouages et les piercings, mais ça on pourrait éventuellement le ranger dans l’art. »
Lui, une pipelette ? Faites moi rire. Il parle beaucoup c’est tout, il s’amuse avec les mots, aime les employer, jouer avec leurs sens. C’est ça l’essence même de l’homme : la parole qui a ce pouvoir de s’adapter en fonction de l’interlocuteur. Le silence vint s’installer alors dans la pièce alors que Ludovic feuilleté un magasine, bien que son attention se soit portée sur une chemise. Il vit alors dans son champ de vision la jeune femme se lever, prendre une des chaises et venir s’installer à ses côtés. Ah enfin, elle communiquait spontanément. Elle lui montra une chemise, et quelle chemise ! Justement celle qu’il examinait depuis maintenant cinq minutes. Il laissa un petit cri s’échapper avant de se redresser sur sa chaise. Il en était certain maintenant, elle ferait du shopping avec lui. Enfin quelqu’un qui semblait partager les mêmes goûts vestimentaires.
Il pointa du doigt la chemise, limite en bavant puis repris de plus belle.
[Allemand] « J’en étais certain qu’elle était faite pour moi Pas contre je ne sais pas si bleu pâlichon irait avec mon teint. J’suis peut-être un peu trop blanc, j’ai peur que ça ne fasse… bizarre. Non ? Qu’est ce que tu en pense ? »
Dieu soit loué. Ils pourraient peut-être partager ensemble une passion pour la mode. Enfin, le jugement était peut-être un peu hâtif, il ne savait pas si elle s’y intéressait. D’ailleurs à la vue du corps de la jeune femme, il se demanda si elle avait déjà pensé à faire du mannequinat, avec des jambes pareilles, elle avait toutes ses chances. Fine, élégante, menue. Tout pour plaire.
Il se mit à tourner les pages dans le sens inverse et lui montre une robe. Robe qui lui faisait penser à la jeune femme. Faite de dentelle pour la fragilité, et de soie pour sa douceur, un motif fleurie qui s’harmoniserait parfaitement à la légèreté de son corps. Des couleurs pâles, un mélange de différents rouges, mais jamais criards, qui accentuerait ce côté mélancolique qu’elle dégageait.
[Allemand] « Elle t’irait à merveille celle-là, tu ne trouve pas ? »
Elle mettrait en valeur ses longues jambes, que de nombreuses femmes devaient lui envier. Une robe légère, s’arrêtant au-dessus des genoux. C’est ça qu’il enviait dans les collections pour femmes. C’est ce mélange de texture, de couleur et de forme. Il se mit à fixer la jeune femme, attendant qu’elle lui donne son avis. Une chose était sûre, il l’emmènerait en ville un après-midi pour faire du lèche-vitrine, il en avait grandement besoin. Besoin de se changer les idées, de voir du monde, de sortir de son terrier dans lequel il était fourré depuis son arrivée. C’était surement la chaleur qui jouait aussi sur son humeur, il préférait de loin le grand air frais, pas celui de la Californie qui venait serrer les poumons qui se débattait pour capter le peu d’oxygène.
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| Chérie Williams | ♦ Secrétaire
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Surnom : Cherry. Âge du Perso : 26 ans. Orientation : Hétérosexuelle Admission : 25 Avril Autorisé à sortir : Accordée
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Age : 30 Messages : 202 Jeux +16 : Non Précisé Disponibilité : Variante.
RP' : • Ludovic.
MEDAILLES :
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Aucune Délits Commis: | | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Mer 30 Juin 2010 - 4:18 | |
| Un piercing sur la lèvre, quatre ou cinq boucles sur une oreille, sur le nombril aussi, cela pourrait être mignon. Une ancienne amie avait un pikachu à son sourcil, c’était son fétiche. Tout ce qui me décorait était les cheveux rouges qui retombaient en cascade et des robes dispendieuses aux tissus agréables à porter. Seulement une peau pâle dénuée de trait et de trou. Rien. J’avais peur, peur d’avoir un trou dans ma chair, peur de sentir indéfiniment une aiguille me percer. C’était douloureux, mais magnifique. Des visages significatifs ou des arabesques, le tatouage était un art que je respectais, sans y adhérer, néanmoins. Puis il me tira la langue. J’ouvris la bouche, exprimant une moue faussement exaspérée, portant une main à mon visage. J’étirai les lèvres puis lui renvoyai sa grimace. Oulah la maturité, quand même.
Il partit porter les petits tubes remplis de mon sang si peu précieux à d’autres, me laissant sans surveillance. Je pourris aisément fuir, prendre son portable et me cacher. Mettre sa paperasse sans dessus et dessous et piquer les magasines de Ludovic. Oui, j’étais capable de prendre son matériel médical et de déconner avec, briser les machines et pourtant… Rien ! Je ne faisais absolument rien, si ce n’était qu’occuper un petit espace et quelques masses d’air. Mais que pourrais-je accomplir en allant sur internet ? Je pouvais toujours faire des petits gribouillis sur Paint. Non, les pixels étaient trop énormes pour faire une ou plusieurs formes potables. Je préférai restai assise à même le sol et tripoter ma robe. Plus tranquille, plus facile.
Je me sentis faiblir, un peu mal à la tête. Je portai une main discrète à mon front, fermant les yeux pour me rétablir doucement. J’étais pâle, mais avec de la concentration et un peu de volonté, je réussis à stopper mes tremblements avant le retour de l’infirmier. Oh ! Il n’était peut être pas au courant que hier soir, je n’avais rien avalé et qu’en ce moment même, je manquais mon petit déjeuné. Que pouvait-il y faire, de toute façon ? M’attacher sur la literie et me brancher par intraveineuse pour me nourrir artificiellement ? Tant d’idée dans mon esprit créatif, une certaine envie de dessiner également. Esquisser Ludovic, par exemple. Si seulement j’avais emporté mon carnet de croquis et mes fusains avec moi ! Je préférai demeurer ici, plutôt que d’aller les chercher : un psychiatre était si vite passé. À coup sûr, il ne me croirait pas, malgré le petit mot, que j’étais sous la tutelle de l’infirmier et condamner à la couche jusqu’à ce que « ma tension remonte ».
Je lui souris, l’écoutant avec sincérité. Un artiste donc, lui également ? Cela faisait chaud au cœur à entendre. Les artistes étaient tellement persécutés ! Du moins, pour ma part et certains que je connaissais, ils pensaient différemment, avait un regard autre sur les choses. Il appréciait aussi la musique, tout comme moi, sauf que je n’en avais pas une passion et puis… La mode ! Quoi porter ne pas porter pour… Toutes sortes de situations ! J’aimais les vêtements, les tissus, les courbes. Si l’on m’autorisait à avoir du fil et une aiguille, je crois que je m’amuserais souvent à coudre. J’en devenais l’épouse parfaite, je savais coudre, cuisiner et rester calme, à disposition si besoin. Oh ! Une dernière chose à ajouter ? Le tatouage ! Puis les piercings. Je m’en doutais un peu, avec ses affirmations précédentes, et les quelques croquis qui trainaient sur son bureau, que j’avais pu examiner tout à l’heure. Malgré mon air quelque peu niais, j’étais bien intéressée par ses mots. Écouter les gens… C’était dans ma nature.
(Norvégien) « En annen artist ! »
L’expression, l’étonnement. Parfois il m’arrivait de m’exprimer en norvégien. C’était une belle langue, et celle que je connaissais le plus. Puis, je me saisis d’une chaise pour accompagner l’allemand dans sa lecture de magasine. Les pages défilaient, montrant des tenues toutes aussi exquises les unes que les autres. Bien droite, les mains posées sur les genoux. Ah ! Une vraie lady ! Si on enlevait l’épisode prostitution et Institut pour jeunes délinquants, j’aurais pu être une grande marquise –ou une proche amie de la Reine Victoria, soit, se serait bien aussi, à l’époque ancienne avec les grandes robes et redingotes. J’adorais cette partie de l’histoire anglaise, il y avait tant de classe.
Han ! Il épiait justement la chemise dont je parlais. Gout en commun ? Probablement. Mais la coupe et la façon dont le col était tourné irait si bien au gentil infirmier. Savoir, sa silhouette svelte trop bien coupée pouvait certainement s’avancer à de nombreux vêtements. Toute émoustillée à l’idée de l’imaginer vêtu de telle ou telle manière, il avait réveillé en moi une méchante Delicatesse maniaque de mode et de chiffon. Oups. Quand l’on gagnait de l’argent, on aimait la dépenser. Dans mon cas du moins. Même si je demeurais plutôt économe, j’appréciais le lèche-vitrine de temps en temps. Cette robe là, blablabla, ce bustier-ci, hihihi. J’avais les moyens mais, évidemment, l’Institut limitait les dépenses : Un strict minimum qui m’empêcherait de m’acheter de la drogue chérie. Se serait fatal si je me mettais aux substances illicites, je n’y survivrais pas plus qu’aux tatouages.
Allemand. « Vous paraitriez plus blême avec ce bleu, il est un peu trop terne je crois. Pourtant, sa coupe est faite pour vous. Hmmm… Avec cette couleur, se serait parfait ! »
Habituellement, j’hocherai la tête avec un mince sourire d’attention. Mais là, il avait piqué ma curiosité, m’avait poussée à dire mon opinion. Je pointai alors une seconde chemise, différente, dont je désignai la couleur. Un teint plus vif sans être trop flashy, sinon elle refléterait sur la peau blanchâtre de l’infirmier et serait une nuisance. Ludivic tourna les pages, revenant sur ses pas. Il me montra une robe sublime. Rouge avec divers contrastes entre les motifs floraux. Elle était courte, comme j’avais l’habitude de les porter, allongeant les jambes des plus petites dames. Sincèrement, l’allemand avait du gout, pas comme n’importe quels hommes qu’elle avait pu croiser durant sa carrière de prostituée. Ils étaient sales, j’aimais le propre, voila.
Allemand. « Elle est très adorable. Par contre, j’ignore si elle m’irait au niveau du buste, elle pourrait se déformer… »
Le mannequin était mince, et cette robe lui allait à ravir. Avec mon corps de presque anorexique, celle-ci pourrait devenir tout autre et, malgré la nourriture que je mangeais –soit des friandises, volontairement-, je demeurais encore maigre. Je préférais porter des robes ceintes au-dessus ou dessous de la poitrine, elle pouvait ainsi retomber délicatement contre mon corps et cacher mes côtes et mon ventre. M’exprimant avec des gestes, je posai mes mains sur mon bedon, aplatissant le tissu mince qui le couvrait. Puis, je posai une nouvelle fois mes prunelles chocolats sur le magasine. Véritablement magnifique. Je soupirai et mes manières ralentirent à la fois. Mon ventre criait famine, mais j’étais devenue sourde avec le temps. Je clignai des yeux avec vivacité, ce n’était pas le moment de sombrer, surtout aux côtés d’un infirmier avec qui je feuilletais aisément un magasine de mode. Ah non ! Pas question ! Je promenai mon regard sur les pages ouvertes et pointai une nouvelle robe.
Allemand. « Et cette couleur-ci irait bien avec la chemise ! »
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| | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Mer 30 Juin 2010 - 20:50 | |
| (Norvégien) « En annen artist ! »
L’allemand sourit. Encore une nordique. Décidemment pour un établissement américain, les pires cancres venaient de l’Est. Ou la justice des US était beaucoup trop souple, trop laxiste, ou alors il n’attirait qu’eux. Quand on pense à tous les procès que connaissent les américains, c’était étrange de ce dire qu’il ne devait y avoir qu’une dizaine d’élèves du continent. Enfin bref, il avait pu comprendre les mots de la jeune femme car sa langue ressemblait à de l’anglais, mais ne fit pas de commentaire. Il n’y avait pas lieu d’en faire, oui c’était un artiste. Point.
Delicatesse saisit alors une chaise pour venir s’installer aux côtés de l’infirmier. Elle épiait par-dessus son épaule les pages colorées qui présentaient des vêtements plus farfelus les uns que les autres. A sa grande surprise elle prit la parole pour lui dire ce qu’il voulait entendre. Ouais, cette chemise lui irait à merveille. Mais il savait bien que quelque chose clocherait s’il l’essayait et il eut confirmation quant à ses doutes quand elle reprit la parole. Elle était toute autre. Elle semblait plus empreinte à la conversation. Avait-il réussit à titiller la curiosité de madame ? Apparemment oui. Il en était satisfait. Au moins ils ne resteraient pas comme deux abrutis, chacun dans son coin, muets comme des tombes. Ils allaient parler chiffons et peut-être même qu’après ils iraient faire des cookies ensemble ~
Il fit une petite moue de tristesse. Effectivement cette couleur n’irait pas. Beaucoup trop éteinte, tout comme le teint du nordique. Il laissa Delicatesse pointer une autre chemise pour lui désigner la couleur qui pourrait lui aller. Effectivement elle était plus vivante, sans pour autant criarde. Un joli bleu un peu plus pigmenté mais pas autant que le bleu Majorelle. C’était plus délicat, un soupçon plus sucrée que le bleu précédent, juste ce qu’il fallait. Si seulement cette couleur existait avec le modèle précédent.
[Allemand] « Humpf. Je suis bien d’accord. C’est bien dommage que cette couleur ne soit pas posée sur cette chemise. »
Sur ces mots il re-pointa le doigt fermement sur la chemise qui lui plaisait temps. Et la force avec laquelle il avait accomplit ce geste semblait traduire sa haine envers ce couturier, qui devait surement avoir un teint hâlé pour fabriquer des modèles aussi fade. Soit, il en trouverait une autre ou il en rachèterait une blanche, comme il en avait l’habitude. Faisant marche arrière, il tourna les pages pour lui présenter une robe pour laquelle il avait eut un p’tit coup de cœur. Ah, s’il avait une femme c’est celle là qu’il aurait prise, c’était certain. Malheureusement ses géniteur avait de lui ce qu’il était aujourd’hui. Un brun, taille d’asperge, sans forme, ni muscle et myopes pour couronner le tout. Non il ne ressemblait pas à un geek –quoique – mais il avait l’avantage d’avoir les traits fins, un corps élancés tenus par deux guibolles parfaitement proportionnées vis-à-vis de sa taille.
[Allemand] « Mais enfin chérie, regarde, la robe t’irait comme un gant ! »
Il laissa son doigt glisser sur le papier glaçé du magasine, suivant la courbe du mannequin. Elle n’avait de spécial, pas beaucoup de hanche, ni meme de poitrine faramineuse. Bon elle avait peut-être un peu plus de chaire à pétrir mais bon, c’était une planche à pain, un peu comme les deux protagonistes. Elle n’avait que ses beaux yeux verts pour appâter les spectateurs. D’ailleurs Ludo ne regardait jamais les modèles, ce n’était pas eux qu’il achetait, mais bien ce qu’il portait. Le regard déterminé, les sourcils légèrement froncés, puis reprit la parole.
[Allemand] « C’est du bon tissu. Tu la porte elle épousera tes formes, enfin le peu de formes, mais elle t’ira, j’en suis certain. »
Il pouvait bien parler lui. Musculature absente, corps d’anorexie et un tas d’os tiraillant sa chaire. Il presque l’impression d’être à l’étroit dans sa peau. Non il ne voulait pas massacrer l’ambiance, ni même le début de sympathie qu’il avait envers elle. Ce n’était pas un jugement non plus.
*OMG ! Je suis tombé sur une anorexie.*
Il n’écouta même pas sa dernière phrase, allant chercher quelque chose dans son sac ayant entendu le SOS du ventre de la fille. Il s’était brusquement levé de sa chaise, et c’était mis en quête de trouver quelque chose à manger dans son sac. Il ne fallait pas qu’elle tombe dans les pommes maintenant. Non, il n’avait pas finit parler avec elle ! Il sortit alors sa main du contenant en cuir de vachette, une confiserie emballé dans un papier rouge. C’était rectangle, c’était bon. C’était au chocolat avec une croustillante gaufrette. C’était un Kit Kat. Il retourna alors à son bureau, s’assit à sa place, puis avança, de ses fétiches bras, celle de la jeune femme prés du bureau. Non seulement ça serait plus pratique pour discuter mais ainsi ils pourraient feuilleter les magasines ensemble. Il entrouvrit la confiserie, pensant qu’ainsi elle se sentirait obligé de le manger. Il lui tendit donc la sucrerie, avec un de ses regards compatissant.
Non pas qu’il avait faim, mais qu’il lui arrivait aussi de zapper le petit déjeuner. Pas ce matin non, il c’était bien bourré la panse, comme il se doit. Pain, beurre, confiture, pain au chocolat, café, js de fruit et même un peu de charcuterie. Pourtant il ne prenait pas un gramme. C’en n’était presque effrayant, il avait un métabolisme capable de bruler n’importe quelle graisse sans même bouger le petit doigt.
[Allemand] « Faut pas oublier de manger, hein. »
Il posa sa tête sur le dos sa main, bras accoudé au bureau. Non il ne la lâcherait pas, il n’avait pas envie de faire d’intraveineuse aujourd’hui. Elle n’avait donc pas intérêt à s’évanouir, puis il avait besoin d’elle pour ses achats. La tête légèrement penchée, il la fixa avec un sourire qui traduisait très clairement qu’elle devait le manger, un soupçon pervers. En attendant qu’elle se décide, il laissa ses yeux parcourir le corps de la jeune femme avant de saisir un second magasine et de l’ouvrir dans les pages destinées aux femmes. Devant lui, une robe une peu plus sobre, mariée de tons pêches et saumon rose. Des couleurs chaleureuse sur un tissus un peu plus lourd cette fois : du coton et un voilage qui venait le recouvrir. Elle tombait encore une fois au dessus du genoux, mais était plus d’inspiration romantique, un tissus fin et souple, laissant les plis caresser la chaire des cuisses et des manche courtes légèrement bombée.
[Allemand] « Sinon y a ça aussi. C’est moins voyant et la coupe laisserait supposer tes formes. »
Sur ces mots, il approcha les pages de Delicatesse. Il fallait qu’il cerne ses goûts et ses couleurs. Si la coupe de l’autre ne lui plaisait pas, peut-être que celle-ci faisait l’affaire. En plus c’était tendance cet été. Tant pis pour la chemise, il avait de longue heures dans son bureau à tuer, il s’affairerait cette tâche plus tard.
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| Chérie Williams | ♦ Secrétaire
Nothing can change what you are, again.
Surnom : Cherry. Âge du Perso : 26 ans. Orientation : Hétérosexuelle Admission : 25 Avril Autorisé à sortir : Accordée
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Age : 30 Messages : 202 Jeux +16 : Non Précisé Disponibilité : Variante.
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Aucune Délits Commis: | | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Jeu 1 Juil 2010 - 0:10 | |
| J’eus un rictus, malgré tout. Son entrain me rendait souriante et sa détermination m’empêchait d’avoir une moue morose. Je ne décrochai pas mon regard pâle de cette robe et suivis le doigt de l’infirmier qui traçait la courbe du mannequin dans le magasine. Il commenta, il critiqua. Mon peu de forme, mon ventre maigre, mes hanches camouflées sous les épaisseurs de tissus colorés. Comme enroulée dans un drap, un drap élégant certes. Moi, bien porter une robe comme celle-ci ? Pas encore, elle était trop longiligne, elle épousait trop les formes. Et pourtant, depuis mon arrivée ici, mon état c’était amélioré peu à peu. Avant, mes joues étaient creuses et aujourd’hui, elles avaient retrouvées leur rondeur d’antan. Ah ! Parfois le psychiatre m’attrapait et me faisait avaler de la viande mal cuite, des légumes qui l’étaient trop et du lait manquant de fraicheur. Selon mes gouts, du moins. Ludovic devait s’y connaitre davantage que moi en mode, j’adhérais donc à son idée. Si, cette robe était magnifique, je soutenais cet opinion. Je l’aimais beaucoup.
Allemand. « Peut être avez-vous raison… J’irai l’essayer à ma prochaine sortie. »
Parce que Delicatesse ne pouvait pas faire des allers et retours à son gré entre la ville et l’Institut. Elle sortait lorsqu’elle était sage soit, quand elle assistait aux rendez-vous, que sa santé était bien portante ou tout simplement sur autorisation du personnel. Puis, sans mot dire, il se leva, atteint par une illumination quelconque. Je fus surprise, mais je reposai les yeux sur le magasine. Je commençais à m’y faire, à ses mots étrangement tournés, ses manies de se lever ainsi sans raison, ou presque… Un bref coup d’œil, par curiosité. Il fouilla dans son sac et en sortit une barre de chocolat. Je reconnaissais l’emballage rouge des Kit kats, j’en voyais souvent passer dans le dortoir. Les autres, les colocataires, étaient fous d’aliments contenant une quantité infinie de glucose. Moi aussi, en réalité, mais je m’abstenais de m’y bourrer la face. Oh ! Parfois, Lucy prenait un carré de chocolat, le fendait avec ses dents pour m’en donner la moitié. Et c’était avec une légère hésitation que j’acceptais de le manger, de le croquer et de le savourer. Elle était toujours gentille, sauf lorsqu’elle me balançait un polochon par la tête, elle faisait davantage démoniaque, mais ne me forçait pas à manger. Ce n’était pas la seule qui arrivait à me faire avaler quelque chose, mais contrairement à l’infirmier, ils ne me tendaient pas la nourriture juste sous mes yeux, avec l’obligation de la manger.
Allemand. « Je vous remercie de cette attention, mais je n’y toucherai pas. »
Un peu de douceur, puis une conclusion de phrase dure, sèchement terminée. Je l’ignorai. Vade Retro Nourriture. Je portai mes longues mains contre mes tempes, me centrant sur le magasine. Tant pis s’il l’avait ouverte, il n’aurait qu’à la manger lui-même si elle était si bonne ! Pas question que je la prenne, que je la porte à mes lèvres et qu’en plus, je la mange. Je n’en voulais pas, tout simplement. J’étais haineuse, mon estime pour l’allemand venait de gravement baissé. Je me relevai, prise au dépourvue. Un second magasine glissa sous mes yeux et je me penchai sur lui pour le regarder. Haine, un peu, soudainement disparue. Je repris mon sourire et admirai cette seconde robe. Aussi belle, toujours dans les teintes chaleureuse. Elle me fit penser au manque de climatisation de Teenagers. Et les nordiques, eux ? Il n’avait pas le droit à un brin de fraicheur ? Je ramenai ma longue frange pourpre derrière mon oreille, dégageant mes grands yeux d’enfant. Je portai une main délicate sur le magasine, ramenant vers moi la mèche rousse qui avait tombé dessus, s’étant enfuie vilainement de la pince qui les retenaient derrière.
Allemand. « Mes préférences demeurent pour la première mais, néanmoins, celle-ci est aussi très jolie. Les dégradés entre le pêche et le saumon sont agréable à regarder. »
Je passai mes doigts sur le papier glacé, m’arrêtant à la brève description de la robe. Son prix, où était-elle disponible, son créateur. Ce n’était pas des guenilles, mais de vrais vêtements dont les coutures ne sauteraient pas, et la teinture ne décolorisera pas dès le premier lavage. De la qualité, véritable. Le magasine devait à lui seul ne pas être gratuit. Je venais d’une famille aisée, avec des parents tous les deux travailleurs, qui aimaient la classe et le luxe. Oui, j’avais des gènes de frais chiés superficiels, je préférais les beaux tissus marqués Dolce & Gabanna plutôt que les no names. Ou encore, les célèbres marques de Lolita du Japon ! Baby the Star Shine Bright, qui confectionnait des robes et accessoires trop mignons. Mais qui dit Japon dit asiatiques, les orientaux sont petits alors leur seule taille susceptible de me faire, serait la X Large. Soit la large dans le vocabulaire américain. Au niveau de la longue, surtout. J’étais menue, mais grande : L’art de se trouver des vêtements ! Lorsque l’on dépassait le mètre quatre-vingts, ce qui ne faisait au niveau de la longue, était trop large aux hanches. Et l’inverse également. Je tournai la page, en toute innocence. Le papier se déposa contre l’autre avec légèreté. Je levai les sourcils, plutôt surprise. Je montrai du doigt un courte –Je portais rarement autre chose- robe noire sertie de dentelle. Elle faisait plutôt chic et… Prostituée ?
Allemand. « Je possède celle-ci, mais je ne l’ai plus portée depuis que je suis à l’institut… »
Tristesse. Elle me plaisait cette robe. Dommage.
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| | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Ven 2 Juil 2010 - 14:37 | |
| [Allemand] « Je te prierais de me parler sur un autre ton. Je suis déjà bien assez sympa pour en plus me faire insulter. »Insulter. Mais quelle blague, l’allemand avait juste tendance à faire des hyperboles. Delicatesse était restait poli, et pourtant il prenait le ton sec de la jeune femme comme une insulte. Susceptible ? Oui, peut-être un peu. Depuis quand lui refusait-on quelque chose ? Il avait employé le même ton, peut-être un peu plus ferme. Les yeux fermés, les sourcils légèrement froncés. Il n’était pas violent, loin de là. Mais si la jeune femme avait décidé de se laisser mourir de faim, ce n’est pas lui qui la débrancherait sur un lit d’hôpital.
Il se releva de sa chaise, la barre chocolatée en main, puis la posa en plein milieu de la page du magasine que Delicatesse tentait de recentrer sur son attention. Le mouvement avait était ferme, peut-être un peu violent, mais là s’en était trop. Matinée qui avait pourtant si bien commencée… Quel dommage de la gâchée pour une vulgaire sucrerie. Si seulement elle s’était contentée de l’avaler sans venir faire son petit caprice. Le ton toujours aussi sec il reprit de plus belle. Non il ne cherchait à l’intimider, s’en était juste trop pour lui et ça finirait par lui sortir par les yeux.[Allemand] « Contrairement à toi je ne gâche pas. Si tu veux crever il ne fallait pas venir ici. Tu ne sortiras pas de cette pièce sans avoir avalé un truc. C’est le chocolat… T’aime pas ça ?»Il aurait pu paraître un peu brusque. Mais il avait bien compris que la chétiveté de la jeune femme ne venait pas d’un métabolisme consommateur acharné de graisse, mais bien d’une sous alimentation, d’une anorexie maladive. Oui, elle était malade, et si c’est bien ce à quoi il pensait, elle courrait à sa perte. Lui, il était mince et élancé, mais il mangeait à sa faim. Autant il se fichait éperdument des autres, mais dans ce genre de situation et vu l’affection qu’il commençait à naître envers elle, il se refusait même de la laisser partir. Il était peut-être égoïste et arrogant, mais son métier l’avait obligé à protéger les autres – même s’il les sélectionné sur des critères bien définis. Elle faisait partie de ces rares personnes qui avaient le don de retenir son attention. Celles dont il se fichait bien de perdre son temps.Allemand. « Mes préférences demeurent pour la première mais, néanmoins, celle-ci est aussi très jolie. Les dégradés entre le pêche et le saumon sont agréable à regarder. »A ces mots il soupira, tentant de se calmer. Il se rassit sur sa chaise et ne dit mot, se contenta de la regarder feuilleter le magasine. Ce n’était le genre de vêtement qu’elle portait ? Dommage. Elle était trop mince pour porter plus moulant. Alors qu’elle tournait les pages papiers glacé entre ses doigts, il ne put s’empêcher de lui demander, mais cette fois ci d’un ton plus calme. Il ne fallait pas qu’elle se braque sinon elle ne parlerait plus et lui, il ne la lâcherait plus. Comment pouvait-on manger si peu ? La cuisine avait ce genre de pourvoir de vous mettre dans d’autres états. Les saveurs se mélangeant à l’élan d’une main qui portait nourriture à la bouche. [Allemand] « C’est quand la dernière fois que t’as avalé quelque chose ? »Si madame s’amusait à sauter des repas, bonjour les carences en fer, magnésium et vitamines. Il c’était fait tout un scenario. Si ça trouve, elle avait juste sauté le petit déjeuner. Non, elle avait eut un élan de dégoût, un rejet qui était palpable. La nourriture lui faisait-elle si peur que ça ? Etait-elle horrifiée à la simple vue d’un steak frite ? Il posa sa main contre sa joue, toujours accoudé au bureau, les yeux rivés sur elle. Et il fut coupé dans sa contemplation quand elle lui pointa, de son doigt un robe noire. Bizarre, il ne l’imaginait pas vêtue ainsi. Une tenue d’une grande classe, mais pourtant elle avait ce côté provocateur. Non, il ne la voyait pas porter ce genre de tenue. Elle dégageait cette douceur apaisante, et la voir vêtue dans une robe de catin de luxe venait casser tout ce mythe imaginatif. Ah mais oui c’est vrai, elle était du milieu. Il laissa un sourire se dessiner sur ses lèvres, et passa négligemment sa main dans sa tignasse brune.[Allemand] « C’est une très belle robe, en effet. Tu devrais la porter plus souvent, quoique vu la chaleur tu fonderais sous ce tissus noir… »Il espérait encore faire baisser la tension qui avait pu s’installer dans la pièce il y a quelques minutes. Il était beaucoup trop spontané. Trop guidé par ses pulsions.
La robe était travaillé et la dentelle délicate, suggestive en sens, elle appelait à lorgner les formes sans gênes. Et si Delicatesse s’était pointée dans le bureau avec ce genre de tenue, la conversation aurait sans aucun doute prit une autre tournure. Elle aurait surement perdue ce côté innocente que Ludovic c’était faite d’elle. Elle serait devenue la femme fatale, celle qui ne parle pas, celle qui fait languir ses prétendants pour les achever en un simple mouvement de tête.
Jambes croisée, pointes légèrement tendue, il alla chercher un autre magasine. Il l’ouvrit puis fit glisser les pages entre ses doigts. Il en avait repérée une, un peu plus provocatrice si c’était le genre de tissus qu’elle semblait aimer porter. Une fois sur la page, il fit un sourire satisfait. Il l’avait retrouvée. Il tourna le magasine vers elle, puis pointa la merveille de son index. C’était une robe rouge, décolleté plongeant. Tissus souple, resserrée sous la poitrine, sertie de pierres. Provocatrice, peut-être mais tellement bien coupée qu’elle lui irait encore une fois comme un gant. Armani avait le don de connaître les formes qui mettaient le corps délicat des femmes sous leur meilleur jour...(La robe en question ~ ici ) |
| Chérie Williams | ♦ Secrétaire
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RP' : • Ludovic.
MEDAILLES :
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Aucune Délits Commis: | | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Ven 2 Juil 2010 - 17:50 | |
| Rien entendu. Non rien du tout. Il y avait… Le vide. Profond. Lointain. Je massai mes tempes, les yeux perdu dans le vague inconnu. Prunelles sèches, trop ouvertes. Je clignai. Je clignai encore. Je les gardai fermer un moment. Je sentais les larmes s’accumuler, ils s’humidifiaient. Peur. Angoisse. Haine. Que pouvait-il bien se trouver, dans cette barre chocolatée ? Pour me l’offrait-il ? Parce que je semblais affamée… Parce que j’étais trop maigre… Parce que c’était une gentille personne… Foutaise ! Je ne mourrais ni de faim, ni de quoi que se soit ! J’étais bien, l’esprit tranquille, débarrassé des subtils pressions du psychiatre, jusqu’à ce qu’il me sorte cette barre de chocolat ! C’était mauvais pour moi, je ne devais pas y toucher, pas la manger ou inspirer l’odeur qu’elle fleurait. Chocolat… J’en avais gouté, hier, délicatement. Un carré, ou deux. J’avais oublié la marque, mais la saveur me faisait baver. Encore ce matin, j’avalai un coup. Je rouvris les yeux, lentement.
Pam ! Il déposa avec violence le chocolat au centre du magasine. Respiration coupée, surprise, je levai rapidement la tête et mon dos heurta le dossier de la chaise. Je laissai sortir un hoquet, bas mais audible. Il était… Méchant. N’avait-il pas fait preuve de gentillesse et de pitié, à l’instant, pour lui permettre de manquer son rendez-vous chez le psychiatre ? Nous feuilletions un magasine, là, tranquillement. Puis, il avait ouvert son sac et sortit cette nourriture… Infecte ! Si seulement j’avais été capable de la manger. Non, si je pouvais manger comme tout le monde, je ne serais pas ici. Je serai loin, quoi que, ma maison était elle aussi en Californie. Mais je serais loin de cet institut, loin de ses cinglés. Loin de cette violence trop brutale. Je croisai mes bras sur mes côtes, et sanglotai. De la pitié parce que j’étais maigrichonne et que je faisais peur à voir, je n’en voulais pas. Il y avait pire, voyons ! L’abus de la drogue. Le viol. La perte des parents, d’un proche. Les peines d’amours. Les vraies anorexiques, qui se voyaient toujours trop grosses, qui s’acharnaient corps et âme, pour être aimées des autres. Elles étaient tristes, je l’étais tout autant, sauf que mon cas n’était du qu’à un caprice de paranoïa. Ah ! Ça aussi c’était inscrit quelque part dans le dossier médical. Paranoïa. Insomnie. J’étais fluette, j’avais peur de tout, même lorsque j’avais quatorze ans. Mais là, je ne pus m’empêcher de me retourner vers lui, les prunelles bien grandes, effrayées. Il me faisait peur. Son ton, ses menaces, sa nourriture. Des yeux bien ouverts, emplies de craintes. Non pas de haine, ni de provocation, comme l’aurait exprimé un délinquant ordinaire, mais seulement une lourde frayeur, comme s’il venait de proférer de menaces de mort envers moi. N’était-ce là ce qu’il faisait ?
Allemand. « Elle est… Mauvaise… Ce n’est pas bon pour moi… Vous ne… Ne m’aurai pas… Non… Pourquoi… ? Pourquoi me faites-vous… Cela ? Qu… Qu’ai-je fait ? »
Je baissai alors les yeux, passant une douce main devant ceux-ci, essuyant les larmes encore toutes près de mes pupilles. Du chocolat, hein ? J’aimais le chocolat. Il étiat sucré et fondant sur la langue. Facile à manger avec plein de chose, avec des noix. De petites amandes cassées incrustées dans le chocolat. Avec, pourquoi pas, un bon verre de lait. Les deux ensemble, c’était parfait, ou presque. Je bavai presque devant cette confiserie, là, sur le magasine. Lentement, je la saisis entre mes doigts tremblants, la soulevai comme s’il s’agissait d’une mine sensible, d’un bloc de béton, puis l’enlevai. Je la déposai juste à côté du magasine, à même le bureau de l’infirmier. Peut être pourrait-il comprendre. Ce serait génial qu’il le comprenne. Dommage. Les adultes n’ont que leur propre raison à l’esprit. Trop égoïstes. Trop capricieux. Je l’ignorai encore, tout simplement, tournant les pages luisantes auxquelles j’avais passé au préalable ma main, écarta les graines de chocolat. Je me forçai un sourire, comme intéressée par les divers vêtements qui défilaient. Un jeans pâle serti de petites perles. Très chou. De longs bas rayés, colorés, dans les sépias. Enfantin mais sobre à la fois.
Puis je m’arrêtai net. Là. Au tournant d’une page. J’ouvris la bouche, puis la refermai. Je fixai le matériel disposé sur le bureau, comme si je m’y adressais, comme s’il pouvait m’entendre. Seulement un moyen de m’éviter le dur regard de Ludovic. Telle une lâche. L’habitude ne se change pas du jour au lendemain. Voyons. J’ai toujours été lâche. Prête à fuir, à éviter les problèmes, les coups, les sermons. Mais à quoi d’autre pouvait-on s’attendre, de la part d’une jeune fille qui, au départ de tout, était parfaite ? J’entrouvris une nouvelle fois mes lèvres, un son, bref mais inutile, en sortit. Je jouais de la mâchoire, l’agitant comme si je parlais, mais les mots restaient au creux de ma gorge. On voyait bien, que je tentai de prononcer des mots, ma bouche formait des syllabes, sans de voix fluette pour l’accompagner. J’étais bloquée. J’étais incapable de lui mentir. Un simple, j’ai déjeuné ce matin, puis j’ai soupé, je n’ai pas faim. Non, puisque je n’avais pas touché la nourriture de avant-hier soir. Quand j’ai filé en ville. Me promenant dans un petit bois, trouvant quelques arbustes de bleuets. Je les avais mangés, sans me retenir. De quoi surprendre mon estomac. Je pinçai les lèvres et décidai de garder le silence.
Allemand. « Je ne peux pas… C’est une robe de putain. »
Sans scrupule. Seulement, les mots qui étaient sortis. Elle était très luxueuse, et très pupute également. Elle était belle, c’est sûr. Déformant l’image innocente que je projetais. Dans cette robe-là, je ne donnais pas l’impression de partir au vent au moindre souffle. Elle avait quelque chose de fatale, oui. Ah ! Très différente des petites robes pâles que je portais en ce moment. Et donc, si je me décidais à la porter, l’on pourrait penser que je me prostituais encore, ce qui ne serait pas totalement faux. Je serai encore dans le crime et, l’année prochaine, à mes merveilleux –beurk- vingt-et-un ans, où irais-je directement ? En prison. C’était clair, si j’allais là-bas, je me ferais violer à tout bout de champ et la nourriture ne sera que davantage mauvaise. Je n’avais pas envie d’aller en prison, comme la plus part des gens, je suppose.
Allemand. « Elle est belle également. »
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| | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Ven 2 Juil 2010 - 23:03 | |
| Avait-il été trop loin pour qu’elle se mette à balbutier ? Pourquoi la mâchoire de la jeune femme bougeait sans que les mots ne sortent ? Elle était en sanglot, alors que lui c’était rassis sur sa chaise. Oui il avait été un peu brusque en lui donnant le chocolat, ce n’était pourtant pas dans ses habitude. Elle cherchait à se justifier, il n’en demandait pas tant. Il haussa simplement les sourcils. Ce n’était pas bon pour elle ? Hum, c’était plutôt qui s’y refusait. Soit il n’insisterait donc pas. Il la fixa. Lui méchant ? Peut-être. Elle aurait pourtant du se sentir flatter qu’il lui porte un peu d’attention. Les larmes s’était mise à sortir d’entre ses paupières. Un pincement au cœur, non il n’était pas méchant, il était cruel. Cependant, en plus de culpabiliser, il sourit. Bon bah s’il voulait qu’elle se calme il n’aurait qu’à essayer de lui faire manger un kit kat. Et maintenant ?
Il la regarda tenter d’essuyer ses larmes, cherchant à fuir son regard. Il avait été dur oui, mais de la à le regarder avec un air horrifié, ça en était presque comique. Air de chian battu qui fini par disparaître quand elle remis à feuilleté le magasine. Bon, il s’en voulait un peu, mais sans plus au final. Il la consolerait plus tard. Elle lui pointa du doigt une robe que l’allemand lui conseilla de porter plus souvent. ET la réponse qu’elle eut, dans un tremblement de voix, fit rire aux éclats l’infirmerie. Ca faisait putain ? Mais enfin c’était pas ce qu’elle faisait avant de venir ? Peut-être même qu’elle continuait ici aussi, dans l’établissement. Une fois remit de ce trop plein d’émotion, il saisissait un autre magasine et lui montra une tout autre robe. Rouge, sexy, aguicheuse. Elle aimait. C’était bien là les goûts d’une catin. Si elle aimait ce genre de robe, elle pouvait en mettre, personne ici ne s’en plaindrait. Au contraire.
Voyant qu’elle le fuyait encore, il alla la saisir par les épaules et ramena la tête sanglotant de la jeune femme contre son torse. Un petit câlin ça console les gros chagrins, non ? Il la tenu un moment comme ça. Au lieu des larmes il aurait pour le coup préféré une bonne claque, ou un bon pain, au moins il n’aurait pas eut à s’en vouloir. Elle n’était pas belle quand elle pleurait, non, elle ressemblait plus à un petit caniche. Elle semblait encore plus fragile. Elle était beaucoup trop émotive. Si elle se démontait face à peu de brutalité elle se pendrait si elle rencontrait un élève aux nerfs à vifs.
Puis il la relâcha, passa vite fait sa main dans la longue chevelure de la jeune femme pour lui dégager le visage. Pour qu’il puisse revoir son petit minois. Oui parce qu’en la prenant dans son étreinte il l’avait décoiffé. Il la préférait souriante, parce qu’avec ce regard… No comment, elle était tout simplement magnifique du haut de ses minces guiboles. Bon, il fallait reprendre la lecture des magasines, sinon il n’aurait plus à se dire. Il reprit donc le magasine, puis grand sourire aux lèvres, il demanda d’une voix douce.
[Allemand] « Bon allez, on arrête le gros chagrin, j’m’excuse. C’est quoi tes couleurs de prédilection ?»
Bon si elle ne voulait pas manger, elle ne bougerait pas d’ici. Il passerait son après-midi avec elle dans cette pièce étouffante. Au moins, il pourrait garder un œil sur elle. Même s’il tentait de réengager un semblant de conversation, il avait envie de connaître son poids. Mais il se tût. Mieux vaut ne pas jeter de l’huile sur le feu. Elle n’était pas partie en lui balançant son pied dans son entre-jambes, il devait s’estimer heureux. Non, il avait eut droit à des larmichette sur un visage de poupée maigre.
Il fit tourner les pages du magasine, ne sachant pas trop quoi chercher. Il lui fallait un bermuda par un temps aussi torride. C’était un climat quasi désertique et l’air manquait. Il se leva alors de la chaise et alluma un vieux ventilo qui se trouvait dans un coin de la pièce. Il le tourna en direction du bureau, puis retourna s’asseoir. C’était plus supportable comme ça et ça plairait surement à Delicatesse. De nouveau sur sa chaise il croisa ses jambes et faisait balancer celle du dessus dans des mouvements rapides. Il avait envie de sortit, d’emmener le mannequin hors de l’établissement. Mais vu l’état dans lequel elle était il se résigna rapidement. La prochaine fois peut-être. D’ailleurs avant qu’elle ne parte, il lui demanderait de passer régulièrement à l’infirmerie, histoire de s’assurer que son état ne s’aggraverait pas.
Sur cette pensée, il posa ses yeux bruns sur elle. Pensif, attentif à ces moindres mouvements. Oui, quand il la regardait, elle avait le don d le calmer. Pour rien au monde il pourrait lever la main sur elle, Delicatesse était bien trop… trop. Il se plaisait avec elle, c’était une crème. Elle était calme, délicate, raffinée. Tout le contraire de lui, brusque, excentrique et démonstratif. Elle était de bonne compagnie, et malgré son excès de colère, elle avait effet de le calmer dans ses moments de fantaisie. Bon même s’il aimait toujours parlé, il n’avait encore fait qui fasse fuir la jeune femme. Délicatesse était peut-être aussi gentille. A voir.
[Allemand] « Pour l’été, coton ou lin ? »
Ses mains caressaient les pages du bout des doigts. Il ne savait pas ce qu’il voulait, et Delicatesse arriverait peut-être à lui donner envie d’acheter un vêtement qui ne soit pas de couleur noir. En effet, il préférait de loin un noir jais, à un taupe ou un gris souris, car au moins il était sûr que ses pantalons iraient avec n’importe quel haut et donc lui évitait une faute de goût en cas de soirée difficile.
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| Chérie Williams | ♦ Secrétaire
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Surnom : Cherry. Âge du Perso : 26 ans. Orientation : Hétérosexuelle Admission : 25 Avril Autorisé à sortir : Accordée
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Age : 30 Messages : 202 Jeux +16 : Non Précisé Disponibilité : Variante.
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Aucune Délits Commis: | | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Sam 3 Juil 2010 - 0:45 | |
| D’accord, j’étais une prostituée. Mais ce n’était pas décent de porter une robe comme celle-ci –aussi charmante était-elle- dans un établissement comme Teenagers. Oui, il y avait plein de pervers, à qui cela plairait, et probablement quelques filles aussi, mais ce n’était pas une raison pour la porter. Les membres du personnel me toiseraient violemment du regard, au lieu de seulement me surveiller du coin de l’œil, histoire que je ne tombe pas raide morte sur le plancher. Tout de même, l’infirmier éclata de rire, mais mon visage ne changea pas. Ah ! Sauf un petit pincement au coin des lèvres, très discrètement. J’étais une pute et j’avais des gouts de putes. C’est vrai. Comme un allemand avait des gouts d’allemands. Pourtant, mes gouts étaient simples. Le tissu et la coupe suffisaient d’être jolis pour que j’apprécie. J’appréciais le noir, les courtes jupes plissées et les vêtements troués, sans en porter. Tout comme je ne portais pas cette petite robe noire, ou bien cette belle robe rouge, pas en ce moment du moins. Mais elles pourraient s’avérer utile si je manque le couvre-feu, et que les grille de l’Institut se ferme.
Il me toucha. Je frémis mais ne me débattis pas. Il m’attrapa et me colla contre son torse. Je cessai de sangloter au bout de quelques secondes. Je tremblai un peu, mais c’était la peur, l’excitation. L’émotion du moment. C’était facile de m’effrayer. Trop facile de me tirer une larme ou bien un gémissement inquiet. Mais c’était tout aussi facile de me consoler. Un petit câlin, une étreinte amicale. Juste un peu d’affection quoi, pas une barre de chocolat. Je demeurai stable sur ma chaise, toujours droite. De quoi pouvait-il s’inquiéter ? Les mannequins de ses magasines devaient être aussi minces que moi, pas de quoi s’inquiéter, non. Le nez perdu dans les plis de sa chemise, je pris une grande inspiration pour obliger mes vilaines larmes à retourner dans le fond de mes yeux. Je respirai bruyamment un instant, puis me calmai. Il me lâcha et je me repositionnai correctement sur ma chaise. Il effleura ma frange et la dégagea de mon visage, de mes deux grandes prunelles brun clair. Je semblais encore un peu secouée, mais je lui souris. Toute innocente, comme si rien ne c’était passé. Je n’étais pas rancunière, pas beaucoup du moins. Il avait été d’agréable compagnie, jusqu’à la Kit Kat, mais comment aurait-il pu le savoir ? En lisant mon dossier, soit, mais sinon ? Il ne pouvait pas deviner que je ne mangeais pas non à cause des calories, mais à cause de sa provenance. Si les kit kats pousseraient dans les arbres, je crois que je passerais mes journées à en manger. Et là, là je crois que je remplirais les espaces manquant de graisse de mon corps.
Allemand. « Euh… Euh… Je l’ignore… »
Je fronçai les sourcils, prise au dépourvue. Je portais ce qui me plaisait. Je portais ce que l’on me demandait de porter. Pas de tête à casser, je prenais ou je ne prenais pas. Je décrochai mon regard de celui de Ludovic puis le posai doucement sur les magasines ouverts sur le bureau. Couleur ? Elles me passaient quatre mètres par-dessus la tête, les couleurs de prédilection. Je n’étais pas une fana de mode, mais j’aimais me vêtir correctement, connaitre les bons morceaux à porter quand, où, quoi, avec qui, pourquoi. Je clignai des paupières, me penchant sur le bureau, pour revoir les pages que j’avais déjà feuilleté avec distraction. Je tournai la tête et étirai mon cou pour voir ce que ce cher infirmier regardait entre les pages glacées. Il se leva sans mot dire, je le regardai partir puis me saisit de son magasine pour le feuilleter.
C’était profiter de la situation mais, j’étais trop curieuse pour le lui laisser. Néanmoins, je ne le squattais pas entièrement, il était visible à la vue de tous. Je tentai de tourner la page, mais elle me glissait entre les doigts. J’humidifiai l’un d’eux puis continua à admirer les vêtements imprimés. Je flashai sur un bermuda pâle et ramenai le premier magasine sur le dessus. Je changeai rapidement de page jusqu’à trouver un morceau de tissu qui, la première fois, m’avait plus également. Un t-shirt, simple mais élégant. Des manches longues en été, il crèverait le pauvre ! Pâle également, s’agençant plutôt bien avec le bermuda. Je plaçai mes mains sur les deux magasines et les glissai devant l’allemand, les lui montrant. Je pointai les deux morceaux, en souriant. Peut être cela lui plairait, peut être que non. Mais je trouvai que ses morceaux-là lui iraient bien.
Le lin avait un petit quelque chose de spécial, qui semblait inconfortable. Je préférai le coton, bien que se soit plutôt épais. Il pourrait avoir chaud, mais avec des vêtements plus légers, il pourrait s’en sortir. Personnellement, vu ce que je portais, je n’avais pas se problème. Oh ! Mais j’avais chaud. Mais grâce à la magie du ventilateur, j’étais rafraichie. Je me déplaçai subtilement sur ma chaise, pour me mettre juste devant l’air qui soufflait. Je passai mes mains dans mes cheveux, les relevant de ma nuque et les coinçant dans ma grosse pince. Je mis ma frange derrière mon oreille et, une fois toute refaite, je reposai mon attention sur Ludovic et ses magasines de mode. Sourire timide, mais enjoué.
Allemand. « Vous pourriez porter des guenilles et des étrangetés que cela vous irait bien… ! »
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| | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Sam 3 Juil 2010 - 19:37 | |
| Après le petit câlin affectueux il eut droit au sourire qu’il savait apprécier. Elle était plus empreinte à la discussion avec ce rictus. L’étreinte avait été agréable, et pourtant il n’eut aucune pensée maladroite, se contentant de la serrer dans ses fins bras. Sourire qu’il lui rendu et la regardant. Bon, elle n’était pas rancunière, c’est déjà ça. Allemand. « Euh… Euh… Je l’ignore… »Humpf. Elle n’avait pas de préférence pour les couleurs ? Soit, elle n’était donc pas difficile. Il lui serait donc plus facile de lui trouver quelque chose. Une belle robe en satin couleur prune ? Une jupe plissée bleu marine ? Non, son choix fut une robe rouge, très féminine de chez Armani. Un petit bijou de la couture. Elle avait froncé les sourcils, signe qu’elle n’y avait peut-être jamais réfléchit. Elle devait choisir ses tenues en magasin en fonction du feeling, qu’elle achetait sur des coups de cœur. L’allemand se remit à feuilleter un magasine en quête d’un vêtement plus léger, un bermuda de préférence. Il tourna quelques pages, avant de se lever pour aller mettre en marche le ventilo. Une fois de retour sur le mobilier en bois, il constata que la Delicatesse c’était emparée de son magasine. Il ne broncha pas. Il la fixa la rousse manipuler les pages, songeur, se demandant ce qu’elle pouvait bien trafiquer. Cependant, il ne regarda pas ce qu’elle essayait d’agencer pendant ses recherches. Il lui demanda alors, un magasine en main, ce qui serait le mieux : coton ou lin ?
La jeune femme pointa du doigt des boût de tissus sur deux magasines, en lui précisant que le coton serait le mieux. Soit, il prendrait du coton. Il releva légèrement la tête puis replaçant correctement ses lunettes regarda ce qu’elle lui montrait. Un bermuda, parfait c’est justement ce qu’il cherchait. Un t-shirt… Il plissa alors un court instant les yeux. Non, c’est bon il n’était extra moulant. Il n’aimait pas quand ça moulait parce qu’il n’était pas musclé, alors emballer son corps sans relief ça aurait fait bizarre. Il sourit, puis prit le magasine avec le bermuda. Il lut la description. - Citation :
- 98% coton, 2% élasthanne. Couleur unique, susceptible de dévaler à la machine. Printemps, 135€
Le peu d’élasthanne rendrait le tissu un peu plus souple. Ouais, malgré le scepticisme dont il avait fait preuve au début, ça lui plaisait plutôt pas mal. La matière avait l’air agréable, et le vêtement semblait bien tomber. Adjugé, il irait essayer l’ensemble s’il trouvait le magasin en ville.[Allemand] « Ouais, j’aime bien. Par contre si je vais essayer un de ces quatre en ville, tu viendras avec moi, bien sûr »Delicatesse se replaça doucement sur sa chaise, se recoiffa, pour dégager sa nuque, puis elle reporta son attention sur les torchons de mode. Ludovic en attendant continuait d’examiner ce qu’elle lui avait présenté. Elle ouvrit alors la bouche pour lui dire que tout lui irait et cette remarque laissa résonner le rire allemand dans la salle. Ouais, avec son corps il pouvait mettre quasiment ce qu’il voulait, mais bon, un baggy en jean avec un haut de basketteur, moyen. On aurait l’impression d’avoir un gamin de dix ans dans les vêtements de papa.
Sourire planant sur son visage, il retira doucement ses lunettes, qu’il posa sur le bureau. Il passa sa main sous l’œil droit, pour enlever la larme qui coulait. Larmichette due à son fou rire. Une fois calmée, il ne remit pas ses binocles, de toute façon il n’y avait besoin de lire pour regarder des fringues. Ca légèrement myopie ne le rendait pas aveugle non plus, n’exagérons rien. Il décroisa ses jambes, puis prit appuis sur le bureau de ses deux avants bras. Son regarda balaya les magasines disposés aux quatre coins du meuble. Fallait maintenant qu’il lui trouve quelque chose qu’il lui ferait plaisir. Elle c’était chargée de lui refaire sa tenue, il devait en faire de même. Il s’empara du premier magasine qui lui venait à la main. [Allemand] « Sinon, tu viens d’où ? »A cette question, on vint frapper à la porte de l’infirmerie. L’allemand s’excusa auprès de Delicatesse par un mouvement de tête avant de se relever. Il se dirigea donc vers le bruit puis ouvrit la porte. C’était le laborantin qui lui ramenait les résultats des analyses de sang, soigneusement rangés dans un dossier blanc. Il remercia la femme, puis retourna au bureau, en ayant pris soin de refermer la porte. Il se rassit, puis ouvra le dossier. Il se mit à lire. Bon rien de bien grave, quelques carences comme il avait pu se l’imaginer. Il releva la tête puis avec un sourire qui se voulait rassurant :[Allemand] « Parfait, t’as rien de grave. »Avec quelques cachets, pilule, gélules, sous n’importe quelle forme en fait, il était possible de corriger ce petit déficit de fer et de magnésium. Il saisit le dossier de Deli puis rangea le papier qui lui avait remis dans la partie examen. Bon il pouvait maintenir à la conversation qu’il venait de commencer. Il avait la flemme de lire dans le dossier ses origines et préférait d’avantage l’entendre de vive voix. Les papiers sont tellement impersonnel et rien de mieux que de connaître quelqu’un par la parole. Les dossiers des patients servaient juste à l’allemand à se faire une idée de l’individu mais rien de plus. |
| Chérie Williams | ♦ Secrétaire
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Aucune Délits Commis: | | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Dim 4 Juil 2010 - 2:22 | |
| Se rendre en ville avec lui ? Je levai les yeux, septique. Moi, et un membre du personnel de l’établissement, sortir ensemble pour aller faire du shopping. Cela ne serait pas… Mal vu ? Surtout dans un Institut comme Teenagers, je pourrais facilement passer pour sa maitresse, ou bien son amante. Ou tout simplement qu’il m’aurait acheté le temps d’une nuit pour que je l’accompagne et lui procure du plaisir. Dernière solution la plus plausible. Justement, l’on parlait de Teenagers et, depuis mes deux années de fréquentations, j’y avait vu pas mal de choses. Des relations entre personnel et résident n’étaient pas rare, par rébellion, par plaisir. Oh ! Rarement par amour, soit. Ce n’était pas un institut de délinquants pour rien. Néanmoins, j’hochai la tête face à cette idée. Ne plus magasiner seule serait plaisant. Avoir un compagnon connaisseur de la mode ne serait pas de trop lors de mes achats.
J’avais acquiescé, toujours un sourire volant sur mes lèvres roses. Il éclata de rire suite à mes mots, et je m’adossai sur ma chaise. Je levai les sourcils, quelques secondes, puis ris avec lui. J’aurais pu mal le prendre, mais je penchai pour le verre à moitié plein, voyais les choses d’un angle différent que négatif. Il s’essuya le dessous des yeux puis retira ses lunettes. Je le considérai autrement, son visage semblait différent sans les binocles. Étrange, puisque je n’en avais pas l’habitude, mais tout de même charmant en fait. Il épia une nouvelle fois les magasines, je l’observai de loin, ayant déjà parcouru la plus part des pages. À grande vitesse, mais je repérais rapidement ce qui me plaisait, et j’avais une mémoire qui, en quelque sorte, était photographique. Je me souvenais d’un tas de chose inutile, la couleur d’un jeans, d’une paire de chaussures. Quelques talents au niveau de l’audition également, puisque j’avais appris les subtilités de plusieurs langues, tel le français ou le coréens. D’accord, certaines langues pouvaient titiller l’oreille des gens lorsque je les parlais, n’en maitrisant pas encore l’accent, mais en général, c’était suffisamment audible. Si on ne comprenait pas, c’était par timidité, je parlais bas, sur un ton fluet mais pas très fort.
Puis l’on toqua à ma porte. Je me tus, comme si j’étais demeurée dans le silence tout se temps. Je regardai l’infirmier se lever, aller ouvrir. Il revint avec un dossier qu’il étudia avant de se retourner vers moi. J’avais les yeux baissé sur se dit document : Les prises de sang. Elles avaient été rapides. Plus vite que l’éclair en fait. À l’hôpital, il fallait attendre des siècles pour avoir nos résultats. Mais pas ici, il avait fallu à peine quelques minutes –à moins que nous ayons parlé des heures ?- pour recevoir les résultats des échantillons. Donc, il c’était tourné pour me dire que je n’avais rien. J’étais un peu surprise, mais hochai la tête par compréhension. Rien de rien ? Pas de maladie sanguine, de manque de quelque chose ? Il n’était ni trop clair, ni trop liquide ? Je ne m’y connaissais pas en sang, mais j’ai connu quelqu’un qui faisait des hémorragies à la moindre égratignure. Il fallait être délicat avec lui, y aller doucement. Il attrapa mon dossier et y rangea la nouvelle feuille d’information. Parmi mon identité, mes déficits et autres parenthèses.
Allemand. « … La Norvège. Je suis née près de Olso, la capitale. »
Finalement, je pus répondre à sa question. Si, si ! Je venais d’un pays froid où ma crinière orange ne se dissimulerait sans doute pas très bien parmi la masse. J’aimais se pays, et se serait un projet d’avenir y retourner. Mais il y avait les soucis d’argent, pas très importants mais tout particulièrement… Qu’irais-je y faire ? La Norvège était lointaine, isolée. Mais si belle, où il était agréable d’y vivre. Une nouvelle fois, j’avais un sourire aux lèvres, puis retournai bientôt la question à Ludovic. Sa langue était parfaite, mais l’Allemagne n’était pas la seule contrée où l’on parlait cette langue. Il y avait également l’Autriche, le Liechtenstein, le Luxembourg ainsi que la Suisse. Bien sûr, l’accent différait d’un endroit à l’autre mais… J’opterais davantage pour l’Allemagne, en ce qui concerne se cher infirmier. Il avait cette façon de parler, de bien prononcer ses mots. Donc, je parierai sur l’Allemagne. Pouet.
Allemand. « Et vous… D’où venez-vous ? »
Alors que j’en avais déjà rencontré plusieurs, Ludovic était un cas spécial parmi les infirmiers. Oh ! J’avais eu la chance de le rencontrer dès nos premières paroles. Qu’il ne me jette pas dehors comme un homme froid et antipathique m’avait fortement étonné. Une petite rousse, à genoux tout près, qui lui tenait le bras et parlait dans sa langue maternelle en toute innocence : Il y avait de quoi s’inquiéter. Il était familier, et donnait envie d’en faire autant. De parler comme s’il était un proche ou un ami intime. Il posait souvent des questions et j’avais fait un saut par-dessus ma timidité et lui avait répondu en toute franchise, faisant des échanges de gout sur quel vêtement irait bien à qui. Un spécimen rare, surtout dans un trou de la Californie.
Allemand. « Êtes-vous ainsi personnel avec autrui, Ludovic ? »
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| | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Dim 4 Juil 2010 - 18:40 | |
| La norvégienne resta un moment sceptique à la demande de Ludovic quant à sortir faire les boutiques ensemble. Hm. C’est vrai, elle était jeune résidente, et lui qui approchait à petit de la trentaine il était membre du personnel. Quelle cruauté, pourquoi autant d’interdit ? Après tout, il devait surement y avoir plus de viol d’élève à élève que de personnel à résident, non ? Qu’importe, de toute façon Delicatesse passait au dessus de ça puisqu’elle accepta au final sa proposition. Ce n’est pas toujours facile de faire les boutiques seul, alors en charmante compagnie il ne pouvait qu’apprécier l’idée de faire du lèche-vitrine avec elle. Soit. Il penserait à lui donner rendez-vous avant qu’elle e s’en aille.
Alors qu’elle s’apprêtait à répondre quant à ses origines, l’allemand dû la couper pour aller ouvrir la porte et prendre les résultats des analyses. Oui, le service était rapide ici. En même temps, ils s’emmerdaient tellement les pauvres laborantins, vu le peu d’analyse qu’il y avait à effectuer dans cet établissement. Dans un hôpital il y aurait fallut plusieurs jours, mais là, vu l’examen qu’avait demandé Ludovic il fallait à peine une heure tout au plus pour avoir les taux de magnésium et de fer présents dans le sang. Bon il ne lui dirait pas tout de suite qu’elle était en déficit, mais vu que ce n’était pas bien grave il n’y avait besoin de faire sonner l’alarme. Il se contenta donc de lui dire que tout allait bien. Pas besoin de faire paniquer mademoiselle.
De nouveau assis, jambes tendues au sol, il se laissa sourire en apprenant qu’elle était norvégienne. Bon il n’avait aucune idée de où ça pouvait bien se trouver sur une carte de géographie, n’ayant jamais foulé un autre territoire que l’Allemagne et l’Amérique, mais qu’importe. Il se l’imaginait. La Norvège… il savait juste qu’il avait affaire avec une nordique quoi. La question lui fut par la suite retournée. Il posa sa joue dans le creux de sa main, soupirant et les yeux fermés, répondit l’air désespéré.
[Allemand] « Je crois que mon accent trahit mes origines. »
Il laissa un petit sourire s’installer sur son visage qui respirait la fierté, rouvrant ses grands yeux marrons se reposer sur Delicatesse. Oui, il était fier d’être allemand et se foutait pas mal des préjugés que les gens gardaient bien au fond d’eux après la fin de la seconde guerre mondiale. Il y avait bien des fascistes, racistes et antisémites partout sur terre, pourquoi continuer à jeter la pierre à un peuple qui tente de se défaire de cette image d’être déshumanisé, sans cœur et impitoyable. Bon il y avait bien le retour effrayant des néonazis sur l’ex-territoire d’Hitler, mais bon, pas de quoi en faire un drame tant qu’ils ne nuisaient pas à l’intégrité d’un peuple. Il prit alors une courte inspiration puis s’exprima avec un accent des plus prononcé :
« Ich bin ein Berliner. »
Un court instant où l’on pouvait entendre le ventilo ronronner dans le fond de la pièce s’était alors installé. L’allemand cherchait toujours dans ces foutus magasines quelque chose qui pourrait correspondre à la douce personnalité, farouche dans son côté obscure, de Delicatesse. C’est alors qu’elle lui demanda, au tournant d’une page, s’il se montrait toujours aussi familier avec ses interlocuteurs. Bonne question. Est-ce que c’était le cas ? Il prit alors un air songeur, puis laissant son regard se poser sur les yeux de la norvégienne, sourit tout en répondant :
[Allemand] « Je ne vois pas l’intérêt d’instaurer une hiérarchie dans un dialogue. Ce n’est pas parce que je fais parti du personnel que je me sens dans l’obligation de te faire savoir que tu me dois le respect. Bon c’est vrai, je n’aime pas vouvoyer, mais si tu préfère que je te dise ‘vous’, je m’exécuterais. Et puis si j’ai besoin d’affirmer ma position dominante, il y a d’autres manières de le faire. »
Il passa sa main dans ses cheveux bruns, ramenant ses mèches vers l’arrière, puis avec une mine interrogative, laissa le bruissement de l’air prendre le dessus de la conversation. Avait-il répondu à sa question ? Non, pas vraiment en fait. Et c’est seulement maintenant qu’il constatait qu’il parlait parfois beaucoup trop, et en venait à ne pas donner la réponse que les protagonistes attendaient. Il était comme ça, et c’est sans s’en rendre compte qu’il blablatait à tue-tête, sans jamais manquer de salive. La parole le faisait exister. C’était plus fort que lui, et tant pis si ça ne plaisait.
[Allemand] « Je pense que cette forme de respect, beaucoup trop conventionnelle, ne facilite pas la conservation, vous ne trouvez pas ? »
Le ‘vous’ fut légèrement appuyé, pour lui montrer si elle préférait qu’on s’adresse à elle de cette façon ou si la familiarité avait ce côté un peu moins impersonnel. Il ne c’était même pas rendu compte que depuis le début de leur entretien il parlait comme avec une copine du boulot. Et c’était seulement maintenant que la norvégienne lui faisait savoir.
[Allemand] « Et si tu en as envie tu peux me tutoyer, ça ne dérange pas le moins du monde »
Il reposa son bras sur le bureau, attendant impatiemment la réponse de la jeune femme. Oui, impatient de savoir si oui ou non elle conptait être familière tout autant que lui. Il fixa un instant ses lunettes posée négligemment sur le bureau puis se résigna. Les petits bouts de plastique qui servaient à les faire tenir sur son nez lui donnaient chaud. Il garderait donc son regard nu.
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| Chérie Williams | ♦ Secrétaire
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RP' : • Ludovic.
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Aucune Délits Commis: | | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Lun 5 Juil 2010 - 3:42 | |
| J’étirai un sourire sur mes lèvres, répondant à ses dires plutôt clairement. Si, il trahissait ses origines par son simple accent Berlinois. J’ai visité l’Autriche le temps de quelques semaines, passant parfois la frontière allemande pour y découvrir le contraste entre leurs mots. Ais-je une façon de parler cette langue germanophone internationale ? Je l’ignorais, je la parlais comme on me l’avait apprise. Un professeur gentil et attentionné avec ses élèves, qui expliquait avec aisance tout en sachant détendre l’ambiance. Et puis, lorsque j’avais compris la chose, j’apprenais vite donc j’avais eu la chance d’apprendre l’allemand rapidement, sachant que la langue à quelques ressemblances avec mon norvégien maternel. La plus difficile à apprendre fut… Le français je crois, avec toutes les subtilités de son orthographe. J’ai eu une certaine misère, mais je m’en suis tirée au la main ! Mais en fait, je crois plutôt qu’il s’agit du coréen, apprendre un nouvel alphabet n’est pas des plus aisé. Reconnaitre la signification de chaque symbole, les associer à un terme que je connais.
Allemand. « Oui, vous êtes allemand. Et de Berlin qui plus est, une très belle ville. »
Oui, oui, très belle. J’avais voyagé un peu partout, dont Berlin. Étrangement, malgré tout le mal qu’il avait fait, je respectais le talent d’artiste d’Hitler, toujours dans l’ignorance : Pourquoi n’avait-il pas été admis à l’École des Beaux Arts ? Croyez-moi, je crois qu’ils s’en mordaient les doigts, sachant que leur refus était la cause de la seconde guerre mondiale. Peut être me retrouverais-je dans une école d’arts, un de ses jours. Se serait bien, mais je n’aspirais pas à un métier visant ce domaine artistique. J’étais plutôt classique. Mais, prise ici, j’avais tout le loisir de décider une future profession et, vu mes antécédents, quelles sont les chances pour que je sois engagées correctement quelque part ? Oh ! Mon casier judiciaire était vierge, je n’étais pas une criminelle aux yeux de la loi, du gouvernement et du pays. Joie !
Allemand. « Interpelez-moi comme bon vous semble, j’ai l’habitude d’être traitée n’importe comment et de vouvoyer les personnes ayant un rang social plus élevées, par politesse. Oh ! Je ne vous reproche pas cette familiarité, elle est très appréciée. Et si vous le désirez, je peux vous tutoyer également. »
Probablement la plus longue phrase que j’ai pu prononcer en sa présence, à son intention. J’étais plutôt discrète, j’évitais de trop parler. Enfin, j’avais le vocabulaire, le sens des mots, pour faire la conversation, sans plus. Quelques loisirs par-ci par-là, des connaissances plutôt douées en certains domaines mais, je préférais encore me taire plutôt que de mener la conversation. J’étais attentive, et non bavarde. Je me complétais avec cet infirmier à la langue dénouée, parlant et parlant. Heureusement, il s’en trouvait intéressant. Je fronçai les sourcils puis levai les yeux au plafond, un peu déçu. Ah ! Sa compagnie était amusante, mais je me sentais toujours redevable. Il m’empêchait de vivre ces mille et une torture, je le dérangeais dans sa paperasse administrative, il pourrait prendre du retard. Je penchai ma tête rousse sur le côté, interrogative.
Allemand. « Vous savez Ludovic, je me sens inutile ; Vous me permettez de rester et je ne puis rien faire en échange. Cela me met mal à l’aise. J’ai en quelque sorte une dette envers vous, cela peut paraitre ridicule, mais vous m’avez rendu un grand service. »
N’avais-je pas encore terminé ma phrase que je m’étais levée, bien droite sur mes pieds chaussés de ballerines. Je passai entre les chaises et trouvai mon chemin jusque derrière l’infirmier. Je continuai à babiller mes mots en toute politesse, par réflexe. Même si je ne les portais pas dans mon cœur, je vouvoyais les psychiatres, il m’arrivait encore de vouvoyer la psychologue, mais vu son attitude désinvolte, elle me laissait libre de lui parler comme si je conversais à une amie. Elle était très alaise, sans se soucier des commentaires des autres. Mais avec l’homme, c’était différent ; Ce n’était pas une femme aux cheveux colorées et aux tenues extravagantes. Il était plus luxueux, et son langage demeurait un minimum soutenu. Ah ! Je ne devais rien à cette chère psy, contrairement à lui. J’aurais pu me débrouiller seule, courant les corridors à grande enjambée de gazelle. Comment une nouvelle absence aurait-elle été prise ? Très mal, très, très mal. Par contre, j’avais trouvé refuge à l’infirmerie, où il y avait un merveilleux ventilateur ! Et puis, ma présence n’était pas nouvelle, je m’y retrouvais souvent pour malaise, indigestion ou quelconques maux exagérés sur ma personne, vu mon état de santé de base.
Je souris à moi-même, toute enjouée puis posai mes mains délicatement sur les épaules de Ludovic. Toute en douceur, comme je le faisais si bien pour chacun de mes mouvements, je vins exercer différentes pressions sur ses épaules, les massant. Il était fin, je sentais ses os sous mes doigts, j’imaginais les miens au travers de ma peau. Ils devaient être exagérés. Tant pis s’il ne voulait pas, mais je me permettais d’agir un peu égoïstement. Calmer ma conscience qui m’hurlait que je n’étais qu’une profiteuse qui usait de son joli minois et de ses compétences en prostitution. Oui, oui, j’avais appris à me vendre, et j’oubliais parfois que je n’étais plus en maison close. Mais ici, c’était l’inverse, c’était moi qui était venue voir l’allemand pour un peu d’aide. Pourtant, je le voyais de la même façon, sinon il pourrait croire que j’abusais de ses gentilles attentions ou ce que j’ignorais. Enfin…
Allemand. « Et sinon. Vous parlez l’allemand, l’anglais… De quelles autres façon savez-vous vous exprimer ? »
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| | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Lun 5 Juil 2010 - 16:19 | |
| Allemand. « Interpelez-moi comme bon vous semble, j’ai l’habitude d’être traitée n’importe comment et de vouvoyer les personnes ayant un rang social plus élevées, par politesse. Oh ! Je ne vous reproche pas cette familiarité, elle est très appréciée. Et si vous le désirez, je peux vous tutoyer également. »
L’allemand se sentit un peu crispé. Traité n’importe comment ? Mais comment pouvait-on traiter autrement cet être si pur et innocent d’une autre manière qu’avec douceur ? Bon, certes généralement le nordique ne prenait les femmes que pour se faire les crocs, il n’y trouvait rien d’autre de bon. Elles se laissaient faire au lit. Mais étrangement, il eut de la peine pour la créature rousse, cette sirène bien trop douce et bien trop timide pour attirer les hommes dans le fond de la mer comme une harpie. Non, Delicatesse était tout autre. Il la savait ex-putain mais quand il posait ses yeux sur elle, rien. Pas envie de la brutaliser en la plaquant contre un mur. Il voyait en elle une nouvelle vierge, une sainte, une poupée de cire. Ludovic posa son regard sur elle, puis reprit :
[Allemand] « Alors permets moi de te tutoyer, je suis plus à l’aise pour discuter. »
Il s’étala tout le long de son dos sur la chaise. Finalement la matinée ne se déroulait pas si mal. Il pouvait enfin faire la connaissance de quelqu’un sans être confronté à la barrière de la langue. Il pouvait enfin parler et être compris sans avoir besoin d’un ordinateur avec google traduction ouverts sur l’écran, ou obligé de gesticuler pour mimer ses pensées. Non, là il pouvait pratiquer sa langue natale sans avoir le souci de savoir si son interlocuteur allait le comprendre. Il sourit un bref instant avant de répondre à sa demande.
[Allemand] « Ne t’en sens pas obligé. Si tu préfère le vous, je ne t’en voudrais pas.»
Delicatesse se leva alors de sa chaise, passa ses longues jambes entre les assises, puis alla derrière lui. Il avait commencé à suivre ses mouvement tout en l’écoutant, mais son regard se stoppa quand elle passa derrière son dossier. Bon, elle avait peut-être besoin de marcher un peu, ou alors elle allait se mettre à faire la poussière vu qu’elle se sentait redevable du service qu’il lui avait donné. L’allemand ne fit rien si ce n’est laisser ses yeux dans le vague, droit devant lui.
Il sentit alors sa peau rouler contre ses os sous les doigts de la jeune femme. Un peu surpris il se redressa légèrement, tendant les muscles touchés. Il manqua au passage de coincer une de ses vertèbres sous la planche que constituait le dossier. Mm… c’était dans ses habitudes de masser le personnel ? Non, parce qu’elle c’était montrée quand même timide et là, sentir ses mains sur ses épaules légèrement tendues, laissait quelques interrogations en suspension. Mais il n’allait pas s’en plaindre. Il la laissa donc continuer puis croisant les bras, un magasine devant les yeux, laissa quelques mots lui échapper :
[Allemand] « Je ne parle que ces deux langues. Elles me suffisent amplement… en général. »
Petite pensée au Polonais, qui lui ne savait parler que son satané russe et sa langue maternelle. Pendant son enfance l’allemand c’était contenté d’apprendre les bases qu’on lui demandait de connaître. Il était du genre à ne pas en faire plus qu’on ne lui demandait, donc : anglais et allemand était les seules langues qu’il savait pratiquer. Seules, mais parfaitement maîtrisées, il avait l’accent car il fonctionnait en générale avec son audition, féru de musique il valait mieux pour lui qu’il ait l’oreille.
[Allemand] « Je ne suis pas fanatique de l’apprentissage d’autres moyens de communication. L’anglais est la langue universelle, donc normalement tout le monde devrait savoir la parler un temps soit peu. Et puis, on peut toujours parler avec ses mains. »
Sur ses mots, il leva les yeux ciel. Ouais, normalement tout le mode était censé parler anglais, sauf bien sur le résident avec qui il était actuellement en froid. Mais ne parlons pas de chose qui fâchent, profitons de ce moment de détente. Il ferma légèrement ses yeux, juste assez pour ne voir que la table d’examen située en face de lui, puis curieux de savoir si elle maitrisait d’autre langue, releva la tête pour poser son regard sur Delicatesse. Etrange de la voir à l’envers.
[Allemand] « Je suppose que tu parle d’autres langues, t’as l’air plutôt cultivée et douée pour ça, et pour les massages aussi… »
Il remit alors sa tête droite, afin de faire sortir de sa tête l’idée qui venait d’y passer. Encore une remarque de mauvais goût qu’il valait qu’il se garde de prononcer afin d’éviter de la vexée ou de l’offusquer en lui rappelant qu’elle était douée comme prostituée. Bref. Il posa alors délicatement sa main droite sur la main qui se baladait sur son épaule, puis sans bouger d’un poil ajouta :
[Allemand] « T’es pas obligée de faire ça, un bisou aurait suffit ~ »
Elle ne pouvait pas voir son visage et c’était peut-être mieux ainsi. Il décroisa ses jambes puis les recroisa en faisant passer la jambe qui se trouvait en dessous, au dessus. Il posa ses mains sur le magasine qui patientait devant lui, puis tout en humidifiant son index se mit à tourner les pages, sans vraiment trop prêter attention à ce qui pouvait s’y trouver. Il s’occupait comme il le pouvait. De toute façon, il préférait de loin discuter avec la demoiselle qui se trouvait derrière lui, elle était nettement plus intéressante que les hauts en coton bleus et les talons aiguilles.
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| Chérie Williams | ♦ Secrétaire
Nothing can change what you are, again.
Surnom : Cherry. Âge du Perso : 26 ans. Orientation : Hétérosexuelle Admission : 25 Avril Autorisé à sortir : Accordée
Teen's : 5658
Age : 30 Messages : 202 Jeux +16 : Non Précisé Disponibilité : Variante.
RP' : • Ludovic.
MEDAILLES :
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Aucune Délits Commis: | | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Lun 5 Juil 2010 - 21:13 | |
| Lorsqu’il sursauta, j’hésitai un moment, immobilisant mes mains. J’avais peut être été un peu brusque, me lever comme cela sans ne rien dire mais, j’avais l’habitude d’agir ainsi. Lorsque l’on est enfant unique, on se débrouille quand les parents sont absents et que l’on désire quelque chose. Exactement. Et puis, depuis quand ais-je l’habitude d’étrangler les gens ou de leur faire du mal ? Ludovic n’avait pas à s’inquiéter, je n’étais pas une tueuse. Ou plutôt, une tueuse raté qui n’avait même pas réussis à mettre en marche un tout petit empoisonnement de rien. Il aurait pu mourir, j’aurais gardé le silence face à mes parents et je ne jeûnerais pas de la sorte depuis déjà deux ans. Niveau physique, je m’étais améliorée, mais mentalement, j’étais toujours aussi paranoïaque. Autant que la mauvaise nourriture, les insectes. Panique, panique. J’en faisais des cauchemars… Je devrais investir dans de l’insecticide, mais le personnel de Teenagers, connaissant mes antécédents, pourraient croire que j’en aspergerais la nourriture d’un camarade de fond de ruelle pour qu’il fasse de très beaux rêves. J’étais à ce point cinglée, débile.
L’anglais était la base, il était facile d’aller partout ailleurs sur la planète, lorsque l’on maitrisait l’anglais. C’était ma langue seconde, celle de mon père, l’américain mâchoire carrée style hollywoodien. Et je la parlais couramment, aucune accent ne venait trahir mes origines. N’était-ce pas merveilleux ? Je n’étais qu’une simple américaine rousse qui semblait avoir toujours chaud. Oui, la Californie était un fourneau. L’infirmier avait raison, apprendre d’autres langues pourraient lui être inutile, surtout s’il ne comptait pas voyager où seulement faire des allers-retours USA > Allemagne. Mais moi, j’avais été plus loin mais, malheureusement, pas jusqu’au Séoul. Non… Mais j’irai ! Croyez-moi, je les verrais ses coréens. Si je devais compter le nombre d’endroit que j’aimerais visiter dans ma misérable vie, j’en aurais pour longtemps. Lorsqu’il leva la tête je penchai la mienne pour le regarder. Sourire, encore. Toute en innocence. Ah !
Allemand. « Mes parents. Ils étaient épuisés à travailler toute la journée dans un bureau, alors pour leur rendre service je leur massais les épaules. Ils étaient stricts, mais gentils, et comme j’étais curieuse, ils m’apprenaient plein de choses… Comme de nouvelles langues à parler. »
Puis je fermai mon grand clapet. Il ne devait pas s’intéresser à mon passé, ma famille. J’étais une délinquante, sympathique certes, mais délinquante tout de même. Il pourrait penser que je lui mens pour l’amadouer –encore-, libre à lui de me croire. Peut être que Ludovic c’était déjà rendu compte que je ne mentais pas, je n’arrivais pas à mentir en fait. Trop honnête, sincère. L’on me posait une question et j’y répondais systématiquement, ou bien je bloquais. Comme plus tôt, où j’avais tenté de lui dire que j’avais bien mangé et tout et tout. J’étais une incapable, je n’arrivais même pas à raconter un bobard et, de plus, j’étais crédule. Oh ! Mais pas stupide, néanmoins. Je reconnaissais les menteurs, mais s’ils s’attaquaient à un sujet que je ne connaissais pas… Ou s’ils avaient un certain charisme de la mort qui tue et qu’ils arrivaient à faire croire n’importe quoi à n’importe qui. À ses paroles je retirai mes mains, les ramenai vers moi.
Allemand. « Pardonnez-moi, cela vous a dérangé. Je… »
Je retournai sur ma chaise et restai bien collée contre mon dossier. Je saisis un magasine et le posai sur mes genoux, continuant de feuilleté les pages que j’avais déjà vues. Je repérai une énième chemise, que je montrai une nouvelle fois à Ludovic, lui tendant le magasine. La coupe était bien, la couleur aussi. Mes prunelles chocolat lorgnèrent vers leur consœur kit kat qui était toujours là, sur le bureau. Elle prenait l’air, séchait, devenait immangeable. J’avais envie, de la prendre et de la croquer, mais je ne pouvais pas. C’était plus fort que moi, elle me faisait peur cette kit kat. Comme les méchants dans les films ! Ils étaient effrayants, on ne leur ferait pas un câlin, mais on en prendrait bien un bout. J’imitai sans le vouloir l’infirmier et croisai mes jambes. Je passai ma main dans mes cheveux, retirant ma pince. Mes mèches furent libérées et retombèrent sans gène sur mes épaules. J’y passai mes doigts un moment, avant de les ramener vers l’arrière, de les soulever pour ensuite les coinçai une nouvelle fois dans ma pince. Je bougeai ensuite, m’alignant encore plus avec le ventilateur qui commençait à souffler de l’air chaud, selon moi. N’y avait-il pas de climatisation à Teenagers ?
Allemand. « Ne trouvez-vous pas qu’il fait trop chaud ici ? »
Je repris un magasine et l’agitai sous mon visage pour faire du vent. Il y avait de petites mèches qui se soulevaient, virevoltaient selon les élans que je donnais aux papiers pour m’aérer. Oui, la chaleur était désagréable ! Et dire que les canadiens rêvaient de passé l’hiver dans le sud, ils sont spéciaux. Moi, je préférerais aller dans le fin fond du Québec, vivre avec les Inuits. Je devais l’avouer, c’était masochiste de ma part, mais ne l’étais-je pas un peu de toute façon ? Je n’avais pas essayé de m’enfuir de Teenagers et cela, c’était trèèès masochiste. De rester ici, à se faire torturer par les psychiatres et être enfermée avec d’autres fous.
Allemand. « Pourrais-je revenir demain matin également ? Ou serait-ce abuser de votre indulgence ? »
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| | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Mar 6 Juil 2010 - 1:26 | |
| [Désolé si c'est bourré de fautes, je fatigue =_=]
Il avait donc affaire à une bourgeoise fille unique, voilà pourquoi il se sentait si bien avec elle. Qu’il avait trouvé des points d’accroche avec cette douce créature. Elle avait eut la chance d’être fille unique. L’allemand, lui, avait du se coltiner une saloperie de cadette prétentieuse qui lui avait volé sa place de fils adoré. C’était à cause de cette enflure qu’il c’était mis à consommer de la drogue. Heureusement pour lui il savait être discret, contrairement à elle qui venait de se faire choper, et ça il l’avait appris en lisant un SMS envoyé par sa chère mère. D’ailleurs où allait-il s’en procurer ? Oh il devait surement y avoir des réseaux entre les résidents.
Il ferma les yeux, puis les rouvrant plus grands répondit avec une once de pitié dans la voix:
[Allemand] « Hm. Je te plains. »
Menteur, il l’a jalousé tout simplement. Ca faisait bien longtemps qu’il n’avait pas eut des relations aussi proches avec ses parents. Et à vrai dire, maintenant qu’il avait 26 bougies, il s’en foutait. Il gardait contact, sans plus, c’était plus sa mère qui le harcelé avec ses texto. On l’avait délaissé, qu’elle paie maintenant pour ses fautes. Bref. A sa remarque la jeune femme retira ses mains de ses épaules puis retourna s’asseoir à sa chaise. Bah, il ne lui semblait pas lui avoir demandé d’arrêter, c’est si agréable… Tant pis. Il reporta alors son attention sur le magasine tout en la pardonnant.
[Allemand] « Pas de problème, ne te fais pas de bile. »
Il ne préféra pas lui faire savoir qu’il avait appréciait son massage, sait-on jamais quelle autre surprise elle cachait sous sa carapace de gentille fille sage. Elle feuilleta quelqu’un instant le magasine avant de le lui tendre pour lui montrer une autre chemise. Tout aussi bien coupée que les précédentes, la couleur n’était pas criarde, il aimait. Il remit alors ses lunettes, juste le temps de pouvoir lire, puis les reposa avec plus de soin que la dernière fois. Il avait remarqué que la demoiselle faisait de l’œil au chocolat. Elle en mourrait d’envie : le croquer à pleines dents pour laisser ensuite le chocolat fondre sur la langue. Cependant il ne dit rien. Il ne tenait pas recréer des tensions alors que l’ambiance entre eux était plus agréable. Il reposa le magasine sur le bureau, puis tournant pleinement son visage vers Delicatesse reprit la parole :
[Allemand] « Elle me plait oui. »
Sur ses mots l’Okapi se recoiffa et précisa qu’il faisait chaud. Effectivement, l’allemand cramait sous sa blouse, il en était presque en sueur. Il se redressa sur sa chaise et tenta de retirer tant bien que mal sa blouse, se coinça le bras, son coude tapa le dossier. Il laissa un gémissement de douleur s’échapper avant de l’ôter complètement. Pas besoin de blouse de toute façon. Il tourna le haut de son corps pour déposer soigneusement le vêtement blanc sur la chaise puis, dans un mouvement lent, revint poser son dos contre.
[Allemand] « Si t’as trop chaud tu peux te dévêtir ~ »
Sourire planté au milieu de son visage bêta, il plongea son regard profond dans celui de Delicatesse. De toute façon, elle ne devait pas avoir grand-chose à retirer, peut-être ses ballerines tout au plus. Il songeait, planté sur sa chaise comme un glaçon en train de vivre ses dernières minutes. Il prit alors sa chaise, un magasine en main, puis alla se mettre face au ventilo. Devant lequel il ferma les yeux, satisfait de l’air chaud brassé par les hélices de la vieille machine. Il fut coupé dans cet instant d’intense plaisir, quand la jeune femme lui demanda si elle pouvait revenir le lendemain. Il laissa un sourire de nouveau orner le bas de son visage puis répondit avec enthousiasme :
[Allemand] « Tu peux venir autant que tu veux si c’est pour fuir les rendez-vous des psy. Ma porte te sera toujours grande ouverte ! »
Il tourna alors son visage vers la jeune femme, attendant de voir si elle allait se joindre à lui prés de cette merveille de l’archéologie qu’était le moulin à vent. Mais cette question le laissa en suspens. Peut-etre qu’elle avait besoin de partir maintenant, qu’elle avait envie de filer, ou tout simplement qu’elle se renseignait pour savoir si l’infirmier était toujours opérationnel pour camoufler ses absences, qui allaient surement se répéter à de nombreuses reprises, durant les rendez-vous du psychologue. D’ailleurs, ça l’amusait bien de servir de couverture, ça lui manquait de faire des coups pareil. Bon, ça lui était déjà arrivé de voler des ordonnances et des mos d’excuses pour les revendre à des ados sortant de cours. Ca le distrayait. Puis avec un air amusé, face au ventilo, ajouta :
[Allemand] « Par contre il me faudra plus qu’un massage… »
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| Chérie Williams | ♦ Secrétaire
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Aucune Délits Commis: | | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Mar 6 Juil 2010 - 5:59 | |
| Il avait répondu qu’elle lui plaisait. Donc mes gouts ne devaient pas être si mauvais, finalement. J’étais spéciale, j’appréciais ce que les autres voyaient comme bizarres. En gros, je n’étais pas bien difficile. Tu me donnes un jeans foncé avec un débardeur rouge, je portes un jeans foncé avec un débardeur rouge. Tu me donnes une robe bleue décolletée, je porte une robe bleue décolletée. Tout simplement. Faire des choix était une tâche trop ardue pour moi, les autres savaient connaitre mes gouts, ils les devinaient, alors que moi j’ignorais si je préférais le short de gauche ou celui de droite ! Mais celui de droite évidemment, Delicatesse ! Le jaune paraitrait trop pâle sur toi, alors que le violet avec une couleur très belle, qui irait avec la blancheur de ta peau et l’éclat de tes yeux. Se genre de chose qui faisait que j’étais une mauvaise copine de shopping. Si l’on devait refaire ma garde-robe, se serait malsain que je soi seule. Toujours accompagnée. Avec maman, amie ou collègue, sinon je ne me décide jamais !
Avec des mouvements cocasses sans fluidité aucune, il retira sa chemise. Je le regardai un moment, de haut en bas. C’est-à-dire, des épaules jusqu’au bassin. Il était mince, pas gros, ni musclé. Il n’avait rien qui sortait de l’ordinaire, mais il n’était pas tout mou non plus. Tant de détails percevables au travers de sa chemise de Môsieur. Oh ! Mais s’il avait encore trop chaud, il pouvait la retirer elle aussi, je ne commenterai pas, et je cesserai de le fixer. Songeuse face à ses paroles, d’un air faussement indécisem je portai ma main à mon menton, levant les yeux au ciel. Se dévêtir ou ne pas se dévêtir ? Telle est la maudite question ! Seule, dans ma chambre, c’est sans doute ce que j’aurais fait. Soutien-gorge et culotte, face à la climatisation, lisant un livre quelconque, un manga, disons. Je serais armée d’une énorme bouteille d’eau glacée et dans les conditions parfaite pour ne pas souffrir de la canicule. Oui ! Je serais probablement de la sorte, si je n’étais pas ici prisonnière.
Allemand. « Bien sûr, Ludovic ! Vos paroles sont pleines de sens. Il n’y aurait aucune offense à ce que je retire ma robe pour me rafraichir en sous-vêtements. Oh ! Vous savez ? Je crois que je pourrais même me mettre complètement nue, pour éviter que la chaleur ne m’assomme et que vous ayez à me porter jusqu’à la literie, lorsque je serai inconsciente ! »
Des mots qui avaient traversés mon esprit un peu trop fertile, sans avoir passé la partie « Réflexion ». Soit, des paroles d’un sarcasme totalement nul, révélant qu’au final je ne ferai rien du tout. Si j’aurais porté une veste, voir un chapeau, ils seraient retirés avec hâte mais… Hélas, je n’étais couverte que d’une robe, de sous-vêtements de lolita et de ballerines. De petits chaussons tous mignons et confortable. Je lui tirai la langue avant de rigoler un peu. Oui, je me trouvais particulièrement drôle. Et puis, il se posta directement devant le ventilateur. Devant, tout droit, tout carré. J’eus une moue étirée, surprise, ahurie ! Et moi ? Le vent il ne venait pas jusqu’à moi si le vilain infirmier se plantait devant. Je fronçai les sourcils, et tirai vivement la langue dans son dos, comme une vraie gamine. Un enfant à qui on aurait fait une blague méchante.
Allemand. « Je vous remercie. Mais… Pourrions-nous fermer la porte si j’ai un psychiatre à mes trousses ? »
Puis, je me levai, quittant la chaise sur laquelle j’étais probablement en train de collée, et me plaçai devant Ludovic, entre lui et le ventilo’. Nah ! Tu n’as plus d’air maintenant, hein ? Quoi que… Si je me mettais de côté, l’air passerait probablement de chaque bord et il en recevrait tout de même. Donc, finalement, je m’assis, face à l’infirmier. Oui, de l’air pour moi toute seule ! Et l’allemand, bien sûr. Vu d’ici, assise en tailleur, je devrais ressembler encore plus à une enfant. De grands yeux innocents, des mèches en pagaille et des vêtements colorés et légers. Oui, comme si j’attendais qu’il commence à raconter une histoire. Du bout de mes doigts d’artiste, je tapotai les dalles du plancher. Mes ongles heurtant le sol froid créait de petits sons, de petits clapotis que je jouais au rythme d’une chanson qui me traversait l’esprit. Je levai les yeux vers lui.
Allemand. « Han ! Le vilain infirmier veut que l’innocente résidente fasse de vilaines choses pour lui ! »
Je pris faussement une voix de gamine. Je devrais stopper l’ironie, et retourner dans le droit chemin : Les douces paroles à double sens tordues ! Nan. Parfois, c’était réellement en toute simplicité que je parlais, libre aux autres d’interpréter mes paroles comme ils le désiraient. Mais cette fois-ci, j’avais bien appuyé la tournure perverse de cette dernière phrase. Vilaines choses, hein ? Au fait, il n’était pas gay d’ailleurs, l’allemand ? Il donnait cet impression, avec ses magasines et ses okapis. Enfin, je pouvais me tromper, mais il y avait tellement d’homosexuels dans cet institut… L’on mériterait presque d’avoir un char à la Gay Pride pour Teenagers ! Je clignai les yeux, toute pure, trop candide pour être une prostituée. Voyons ! Je soufflai, plaçant encore et toujours ma frange derrière mon oreille. Chauuuud ! Beaucoup trop chaud ! Je voulais retourner en Norvège, now !
Allemand. « Si vous voulez votre bisou, il suffit de le demander. »
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| | Sujet: Re: [Terminé] Perfect nurse... or not ? Mar 6 Juil 2010 - 15:53 | |
| Nue… Nue… Nue ! Ce fut le seul mot qui résonna dans la tête brune de l’infirmier. Bon il avait certes, bien compris que son ton sous entendait qu’elle n’avait rien à retirer, mais ne peut-on pas rêver un peu ? Rah nan ça y est il avait perdu cette douce image qu’il s’était faite de la rousse. Il secoua alors brièvement la tête, tentant de faire fuir les clichés salaces, fruits de son imagination bien trop active. Il se laissa sourire alors, tentant de retrouver le calme intérieur qui c’était installé quelques temps auparavant, enfin avant qu’elle lui suggère qu’elle pouvait toujours se dévêtir. Si elle continuait, il finirait par saigner abondement du nez. Il ne répondrait rien, sinon tout partirait de travers, parce que connaissant Ludovic, il finirait par lui dire un truc pas très catholique ou alors il en viendrait lier à ses mots les gestes. Mieux valait donc éviter tout débordement. Il se contenta de laisser résonner son rire cristallin, accompagné celui de la jeune femme. Evidemment il répondit à cette grossière, mais appétissante langue qui venait de sortir de la bouche de Delicatesse, et ce en lui faisant un bisou lointain.
L’allemand se leva alors pour aller se poster juste devant le ventilo. Bah si madame voulait de l’air, elle n’avait qu’à le rejoindre. Il lui signala alors qu’elle pouvait venir, autant qu’elle le souhaitait, perdre son temps avec lui. Elle était de très bonne compagnie, et c’était bien ce genre de relation hyérarchico-complice qui manquait à l’infirmier. Parce qu’à part avec des liens trèèès étroits avec des collègues et un début d’histoire avec un résident, il n’avait pas de contact sain. Non, ses relations ne lui déplaisait pas jusque maintenant, au contraire, il retrouvait la tendresse et l’amour dans les bras du polonais, et satisfaction sexuelle avec la psychologue et la surveillante. Bon il avait également le rôle de gentil confident avec les malheurs d’Aby, mais une relation innocente avec un être angélique - *keuf* - non. Donc, devant le ventilateur il se laissa chatouiller la crinière par le vent. L’allemand eut les lèvres qui s’étiraient sur sa mâchoire, alors que le souffle du ventilateur c’était stoppé un instant. L’infirmier avait rouvert les yeux et il vit la jeune femme plantée, raide comme piquet, devant lui. Il fronça les sourcils, puis elle s’assit à terre, en tailleur. Cette posture la rendait encore plus craquante. Haya ! Ne pas penser à ce genre de chose, il se devait de se contenir, mais l’envie de lui faire câlin, comme on n’en faisait à ses peluches, le démangeait.
[Allemand] « De vilaines choooses… »
Il laissa ses mots flotter dans l’air. Jamais ! Non jamais il n’avait pensé à glisser ses mains sous la robe de Delicatesse… Quoique, est-ce que l’imaginer nue, avec des yeux de biche, l’air faussement vierge, pouvait être considéré comme une vilaine chose ? Il se mit alors à rire, posa son regard sur elle, tout en croisant ses jambes. Ses avant-bras se croisèrent avant de les poser sur ses cuisses.
[Allemand] « Oh ! Mais que tu as l’esprit mal placé ! Je pensais juste que la prochaine fois tu pourrais venir avec quelque chose de frais à boire… »
Air faussement outré, il passa une nouvelle fois sa main dans ses cheveux. Non effectivement, il ne pensait évidemment pas une bouteille d’eau glacée. Et ça la jeune femme l’avait bien compris, et le ton qu’il venait d’employer trahissait encore une fois sa pensée. De toute façon, autant qu’elle s’y habitue maintenant, ça lui éviterait d’avoir de belles surprises lors de leurs prochaines entrevues dans la pièce médicalisée.
S’il voulait son bisou ? Bon autant dire que dans son fort intérieur il faisait cette tête (*Q*), mais ne laissa rien paraître. Non, il se contenta de prendre un air détache, faisant mine de pas vouloir la forcer à exécuter ses dires. C’est vrai qu’un innocent petit baisé ne serait pas de refus. Mais pour qui passerait-il ? Si ça se trouve la norvégienne avait une camera planquée sous sa tignasse rousse et qu’elle lui ferait du chantage s’il ne voulait pas se faire virer. Han. Mais oui, elle était bien trop gentille, bien trop trop ! Elle devait être sournoise, puis n’oublions pas, elle avait quand même fait partie des dames de la nuit… D’ailleurs, combien elle se faisait payer ?
[Allemand] « Nan, je ne voudrais pas te forcer, gardons ça pour plus tard ~ »
Question qu’il s’abstiendrait, comme toujours, de lui poser. Si ça trouve, elle refoulait son passé de catin, contrairement à Ludo, qui lui aurait plutôt tendance à se vanter. Il n’avait pas honte d’avoir fait les trottoirs, puis de toute façon il n’avait fait le tapin que pour des bourges, des homosexuels refoulés marié à Madame Je suis super riche. Il en avait vu des femmes délaissées par leur mari patron d’une multinationale. Ca ne le dérangeait pas, mais ça il ne le dirait pas à la rousse. Non, il devait quand même rester un temps soit peu crédible en tant qu’infirmier. Tant qu’il ne parlait pas son passé il était à peu près sur qu’il pouvait faire correctement son boulot.
[Allemand] « Tu envisage quoi comme boulot plus tard ? »
Carrière dans la prostitution ? Nan parce que tu as l’air douée ! *SBAF* Ludovic lui avait opté pour le domaine médical. Bon pas médecin, il était trop fragile et risquait de choper toutes les merdes du monde en côtoyant des gens atteint de la grippe. Il préférait de loin faire des prises de sang avec ses amies les aiguilles et soigner des petits bobo avec du désinfectant. Les contacts qu’il avait avec les patients étaient moins conventionnels, il pouvait discuter de tout et n’importe quoi en leur pompant leur sang, ça détendait l’atmosphère. Mais Deli, elle, elle était branché quoi ? Art, médecine, domaine relationnel –bien qu’il émette un doute, elle était trop timide – le commerce ?
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