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| Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. | |
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Lucy Cantarella | Sujet: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Dim 25 Avr 2010 - 18:06 | |
| Respire.
Aujourd'hui, Lulu est là, devant le chevalet, à la lumière du jour provenant de la fenêtre. Aujourd'hui, il avait cesser de pleurer sur son sort pour tenter de respirer, encore. Il ne fallait pas qu'il étouffe. Pas maintenant.
Il étouffait avec la veste en jean trop serré sur sa poitrine.
Il étouffait de ne pas avoir le courage d'aller voir Rose.
Il étouffait de ne pas pouvoir crier sa peine et sa joie.
En vie. Il était en vie. Il avait mal, il pleurait, il riait, il souffrait, mais il était vivant. Et Lucy, tout au fond de lui, était vivante elle aussi.
Luca respire, regarde avec des yeux vides sa toile où les couleurs se frappent, se tues, se croisent, s'accouplent, se déchirent, s'arrachent sur ce qui de très loin ressemble à un visage. Un visage en larme ... Il soupire. m*rde. Le bleu et le rouge semblent refuser de se mêler, mènent un combat acharné pour s'étirer sur le fond blanc.
Derrière lui, quatre tableaux du même style, plus colorés encore, plus complets, plus remplis, plus flous, qui à plusieurs mètres de distance font penser à un corps cabré, à un oiseau qui s'envole, à une balle qui transperce l'eau, à une femme qui danse.
*Si seulement je pouvais repeindre tout ça pour en faire un sourire*
La tête de Lu bascule en arrière, les yeux rivés sur le plafond : sa mèches trop longue retombe, dévoilant son œil. Sa cicatrice lui fait mal avec la verste, mais il ne veut pas la retirer. Il aurait trop honte. Dans sa nuque, il sait que réside une inscription qu'il pensait pouvoir rendre vrai tous les jours, pour toujours, jusqu'aux dernières heures de sa vie : Mais aujourd'hui non :
Il ne savait plus d'où il venait. Il ne savait plus où il allait. Il ne savait plus ce qu'il était. Il ne savait plus qui il était.
Il tentait de faire le vide dans son esprit, de se sentir calme, de pouvoir fermer les yeux ... Non. Car à chaque fois qu'il voulait voir son monde en blanc, s'allonger dans une partie vide de lui-même, la salle était soudain remplie de tous les souvenirs : les peines généralement.
Il voyait Stanyslas Steavens, Y et Jordan : il avait mal à la jambe.
Il voyait Fox, sa main devenait insoutenable. Pas que sa main d'ailleurs : tout son corps tremblait au souvenir de ses mains et de ses lèvres qui se glissait sur lui.
Il voyait Lucy, les cheveux longs, un corps de femme naissant, lui devant le miroir dans la salle de bain. Sa grande cicatrice qui longeait sa poitrine croissante, ses jambes, sa tailles, ses formes, son sexe ... Horrible. Horrible. Cette sensation était tout ce qu'il y avait de plus désagréable.
Ses mains lâchèrent le pinceau et la palette au sol et se ramenèrent sur son visage. Avant qu'il n'ait compris pourquoi, comment, des larmes commencèrent à couler sur son visage, les sanglots s'envolèrent dans la pièce vide, sa voix aigüe, sa voix de fille émit ces petits sons détestables et qui révélait la place de Lucy en lui. m*rde. Il pleurait. Il pleurait. Sans comprendre, il laissait à ce moment de solitude le droit à sa peur et sa peine de se déverser ici, au milieu de sa passion qui resterait peut-être sa seule et dernière passion pour toujours si jamais il ne se relevait pas. Se relever vite. Mais il n'avait plus le courage, plus la force. C'était trop. Comment être heureux ? Être heureux. C'est tout ce qu'il demandait. ne pas perdre son envie de vivre. Et c'est ce qui le gagnait là, peu à peu.
Il retombait en dépression. [Un peu court, mais pour le début ... j'espère pouvoir faire plus long après ^^]
Dernière édition par Lucy Cantarella le Lun 26 Avr 2010 - 22:07, édité 1 fois |
| Kyllian Andrews | ☼ Administrateen © Snide Bitch ♪
Prince Kelly.ian ~ Like A Bitch.
Surnom : Barbie, Kelly, Kyllie. Âge du Perso : 20 ans. Orientation : Bisexuel Admission : 2 ans passés. Autorisé à sortir : Retirée
Teen's : 8956
Age : 30 Messages : 2431 Jeux +16 : Oui Disponibilité : Week-end Principalement.
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Quatre. Délits Commis: | | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Dim 25 Avr 2010 - 21:32 | |
| [ On commence en douceur n.n ♥ ] Et il retombait en dépression.
Cette affreuse peur qu'il avait su enfouir au plus profond de lui même pendant quelques années qui lui avaient semblé si longues, était revenue d'un seul coup. Une redoutable appréhension depuis qu'il sortait avec Liam. Et maintenant c'était bien pire encore. Son ancien proxénète, son joli maquereau. Ce blond au regard séducteur qui avait si bien su lui faire perdre la tête. Qu'il avait aimé tellement de nuit. Il avait atteins le bonheur dans ses bras, en vivant avec lui, comme un joli petit couple. Mais aujourd'hui cet homme était son pire Démon, la personne qui avait déclenché ce cataclysme à l'intérieur de son corps et de son cerveau. Il était vivant. Quel choc d'apprendre que finalement il ne l'avait tué. Il s'en souvenait encore de cette nuit, où il s'était enfuit. Qu'il s'était douché trois fois de suite avant de se rendre compte que son corps n'était plus trempé du sang de son mac. Johnattan avait été son billet d'entrée dans pure folie. Depuis il n'avait fait que plongé. Dernièrement il s'était amélioré, il avait gravis sûrement quelques marches vers la lumière. Mais cette intervention dans cette chambre l'avait fait rechuté au fond du puits.
Il savait qu'il fallait se redresser. Mais avec Liam d'un côté & John de l'autre, pour lui c'était les Enfers. Il ne voulait pas se lever, il ne voulait pas les affronter. Parce que malgré le fait qu'il déteste à en crever son ex, il y avait avait des traces d'Amour en lui. Ce grand amour inoubliable, c'était lui. Et malgré que cet homme soit un monstre...
Mais Aujourd'hui il avait décidé de sortir. De sortir de son lit de sa chambre. Même la bonne humeur d'Aby, la sympathie de Nath' n'y avait pas fait. Aujourd'hui, il s'était coiffé rapidement, les cheveux à la sauvage - et c'était beau =p - un jean taille basse et une chemise noire. Et hop. Il était pieds nus. C'est rien, c'est rien. Une vilaine habitude qu'il avait gardé. Il traînait son sac et sa pochette. Il avait envie de grand, il avait envie de dessiner. De peinture ou autre. mais de déverser sur ses grandes feuilles son trop plein d'imagination, de stress ou même d'émotions. C'était un échappatoire, une manière de se défouler. Une manière pacifiste. On pouvait très bien défouler sa libido de cette manière-ci. Bon nombre d'artiste le faisait.
Tout cela pour dire, qu'il arriva dans l'atelier bien charger. Mais en poussant la porte le bruit de pleurs lui vinrent. Il releva la tête, alarmé en reconnaissant Lucy. Il posa tout ça, et s'approcha d'elle posa sa main son son épaule...
« Hey Darling ... Qu'est-ce qui va pas é-è ? »
Sa voix était ... Si douce.
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| Lucy Cantarella | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Lun 26 Avr 2010 - 13:57 | |
| Lulu sursauta. Mais ses mains restèrent sur son visage. Kyllian. Kyllian était là, il avait posé sa main sur lui. m*rde. Que faire ? Non, s'il se levait et commençait à s'énerver, il ne gagnerait rien. Il fallait qu'il se calme, qu'il calme la peur et la rage. Kyllian avait été autrefois une angoisse pour lui, à présent c'était un modèle. Et même si, sans se l'avouer, il y avait de la rancune à cause de Fox, c'était pas le moment de tout lui jeter à la gueule : il n'y était pour rien s'il aimait le roux. Pour rien m*rde. Ils s'étaient tombés dessus, et voilà. Kyllian n'était pas méchant ou mauvais. Il était simplement humain, et il ne prétendait pas s'occuper des autres. Il vivait, il ne pouvait rien dire à ça.
Vivre.
Un œil, l'ambre, fut découvert par une des mains. Cette main alla directement attraper la chemise du grand jeune homme par le bout des doigts, si faiblement qu'on aurait pu croire que le moindre geste aurait brisé cette main de cristal.
*J'ai besoin d'aide*
"K ... Kyllian ... I ... I ... !"Sa voix se brisait en sanglot : comment lui dire ? Comment lui fait comprendre ? Il n'en pouvait plus. Il n'en pouvait plus de se voir, il n'en pouvait plus de se demander pourquoi il en était là. Il voulait rester là où était ce qu'il aimait, et aujourd'hui c'était ici, à Teenagers. Mais son bonheur ici volait en éclat comme celui de Los Angeles, Celui avec le chat à l'orphelinat, celui avec Carmen, celui avec les mecs ... Les mecs lui manquaient ... Tout s'en allait, tout foutait le camps, et lui il était là, dans un institut pour ados malades, dans une maison de redressement, lui qui avait juste une personnalité que la société supportait mal, entre ces drogués, ces alcolos de services, sans pouvoir même suivre des cours, sans pouvoir même aller jusqu'à son lycée non, il avait tout juste dépassé le niveau 11th Grade et là comme un c**, il allait louper tout le reste pour une conneries ! m*rde, il aurait rien en sortant d'ici ! Rien ! Alors pourquoi il était là ? Il n'avait pas de raison d'être là, alors m*rde ...
En fin de compte, il voulait se barrer d'ici ?
Les pleurs redoublèrent sans qu'il n'ait la force de les stopper. Il serra encore une peu sur le tissu noir pendant que son œil ambre se noyait sous les larmes de stress, de désespoir de se voir ainsi espérer partir, juste parce que rien ne le retenait ici. Alors que tant de choses le retenaient ! Ici c'était sa nouvelle maison : il était Lulu, le c**, le gamin, l'accro au sucre, l'imbécile fini, mais au moins il était lui-même. Dehors il n'était rien. Un déchet forcé de faire comme tout le monde, comme on lui demandait. Non il ne voulait pas. Dehors ça craignait. Ça craignait grave même. Il tiendrait pas. Ici au moins il était libre, même pas responsable mais libre.
Ici il avait fait quelque chose d'horrible à la personne qui lui était le plus cher. Ici il avait à sourire à tout le monde non pas par soucis de bien se faire voir ou d'avoir la paix mais pour qu'eux ils ne souffrent pas de leurs choix. Ici il était entouré de personnes qu'il chérissait trop fort. Ici il était seul à aimer comme quelqu'un comme lui pouvait aimer.
155 de QI. Mon cul oui. À part s'attacher aux gens et les aimer à la puissance dix de ce qu'ils pouvaient imaginer, ça lui servait à rien d'être différent. À l'aise avec les chiffres ? Ouais c'est ça ! Depuis qu'il était gamin, les maths et lui c'était un mariage fouareux, il n'y avait que le dessin qui se révélait intéressant pour lui et pour son entourage vis à vis de son "avancement intellectuel". Mature ? Lui ? Ouais c'est ça, va te faire voir ! Quand il aura quitté sa crise du syndrome de Peter Pan, on va voir si il sera mature ce petit c** là !
Une fille ? Un garçon ? Qui ? Quoi ? Pour qui ? Pour quoi ? Pourquoi ?
Why ?
Y !
Pourquoi tu m'as laissé là m*rde ?
Des larmes. des larmes. "I don't know anymore ... How ... To wanna live ... I don't want to die but ... I don't want to live anymore ... it's ... Too painful ..." [Je ne sais plus ... Comment ... Vouloir vivre ... Je ne veux pas mourir mais ... Je ne veux plus vivre ... C'est ... trop douloureux]*J'en peux plus. J'en peux plus. J'en peux plus. J'en peux plus. j'en peux plus.* "I can't ... I don't wanna ... Have sorrow in myself again ... hurt the wond ... Again ... It's too ... !"[Je ne peux pas ... Je veux plus ... Avoir mal à l'intérieur, en moi-même ... Blesser la plaie ... Encore ... C'est trop]*I need arms ... But who can give theirs to me now ?* L'autre main se tends elles aussi : les deux yeux, l'ambre doré et le vert, s'opposent de leurs couleurs trop vives et se rassemble par leur état, noyé dans les eaux de la peine intérieur d'un être perdu encore, à l'intérieur. De l'eau brulante qui coule, coule, rampe sur la peau, sur la cicatrice, rampe et rappelle la douleur inconsciente des flammes.
]Qui suis-je ?] Les yeux. Ils se ferment, les lèvres s'ouvrent, et en un souffle ...*Let me believe in you* *Laisse-moi croire en toi* "Kyllian .... Please, Help me"Les sanglots reviennent. La vois déchirée, la petite voix de petite fille. Lucy, Luca, il n'y a plus. Devant vous une seule personne qui se perd, qui s'est déjà perdu. Lucy Cantarella, 15 ans, détruite par elle-même, par la force des choses.
Tout était écris. [Bon, je sais c'est pas drôle vv]
Dernière édition par Lucy Cantarella le Lun 26 Avr 2010 - 22:20, édité 1 fois |
| Kyllian Andrews | ☼ Administrateen © Snide Bitch ♪
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Surnom : Barbie, Kelly, Kyllie. Âge du Perso : 20 ans. Orientation : Bisexuel Admission : 2 ans passés. Autorisé à sortir : Retirée
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Quatre. Délits Commis: | | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Lun 26 Avr 2010 - 18:02 | |
| [ Pas Drôle peut-être, mais intéressant ♥ && Tu pardonneras mes éventuelles fautes en anglais, je ne suis pas une bête ♥ ]Voir la tristesse... Émerger d'un corps si frêle. Voir la tristesse à l'état pur tout simplement était une chose que ne supportait pas Kyllian. Cet grand brun préférait être naïf. Il était d'une générosité sans nom, et voir ici. Maintenant. Lucy pleurait lui déchirait le cœur. Il n'avait qu'une seule envie, la prendre dans ses bras et la bercer doucement jusqu'à ce que ses sanglots ne soient plus. Et en magicien des nuits, faire disparaître avec des sortilèges amusant les ombres, les démons de la demoiselle. Ce qui était le plus étonnant c'est qu'il l'avait déjà vu péter un câble. Et la réciproque était vraie aussi. Au fond, ils se ressemblaient. Il avait été détruit par des personnes, aujourd'hui ils étaient seuls. Ils se retrouvaient avec des bouts de cœur entre leurs doigts, sans savoir quoi en faire. Kylian n'avait peut-être plus foi aux gens, ni à ce monde. Peut-être qu'il n'aimait pas à ce monde tel qu'il le voit. Parce qu'il s'attend toujours à tellement plus ! Tellement mieux !
« Cry ... You're screaming if you want. »
Parce qu’il y a la réalité et le réel. La réalité, c’est la vérité. La poignante et horrible vérité, qui nous saisissait ainsi et dont nous ne pouvons nous défaire. Car le monde est ainsi : composé de bons et de mauvais. La pourriture est parsemée de la moisissure de l’humanité. Les meurtres, les viols, les tortures et les attentats. La famine dans le monde et les dictatures. C’est la réalité, à laquelle personne ne peut échapper. Et le réel, c’est notre vision de cette réalité, que l’ont déforme, que l’ont s’approprie pour vivre mieux. Pour ce dire que ce n’est rien. Un homme est mort ? … Certes. Je ne connais pas cet homme, ce n’est pas grave, je transforme l’horreur. Je l’atténue. Je me protèges.
Hélas, aujourd’hui, le réel de Kyllian est étrange. Il va en contresens, à reculons de tout ce que fait les autres. Son réel n’est composé d’horreur. Il n’arrive pas à se protéger, et plonge dans la réalité de manière bien plus proche et frappante. Il déteste ce monde. Peut-être aurait-il dû finalement faire politique ou social. Mais se dire qu’il pourrait bosser toute sa vie pour tenter de faire bouger les choses alors qu’il n’y aurait aucun résultat ne lui plaisait pas. Il était lâche certes : il préférait s’enfermer dans le dessin et regarder de loin. Parce qu’il sait que seul, le monde ne bougera pas. Croyez-vous que des pays capitalistes le suivront dans ses idéaux pacifistes & utopiques ? Cela n’existera jamais. Pour lui, la troisième guerre mondiale approchait, et ce à grand pas. Un jour, un jour, proche. Genre. En 2020. Sûr. Mais Kyllian tentait toujours de se raccrocher à ces envies, ces fantasmes, parce que cela l’était réellement. Il savait qu’il était naïf, et qu’il en attendait beaucoup trop. Mais voilà. Une vie sans espoir, ce n’est plus qu’un ensemble morne et sombre. Aucune lueur, et aucune motivation pour rien.
« But I can't understand if you abandon .... Not At your age. »
C'était comme si Lucy avait trop vécu pour son âge. Comme toute les personnes ici. Trop d'horreur, trop de douleur, trop de tout. Cela en venait horrifiant. Vraiment. Kyllian l'enlaça doucement et embrassa son front. Essuyant ses larmes du bout de ses doigts, d'une tendresse déconcertante, alors qu'il murmura d'une voix douce.
« Look At Me, Lucy. »
Il passa le bout de ses doigts sous son menton pour lui faire relever légèrement la tête. Pour lier ses yeux verts aux siens, si particulier. Il lui adressa un léger sourire et poursuivit sur la même voix :
« The life is cruel. Is a bully with us. We are live in a fucking world, in the shit, with stupid persons. But, you must think at this moment... When the hapiness was here ! Because the hapiness is here, with us. Open your eyes, and you will see the truth. Even if this truth isn't always beautiful. But, if you don't wanna see, You won't see this hapiness. Do you understand ? » |
| Lucy Cantarella | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Lun 26 Avr 2010 - 21:43 | |
| [C'est pas grave, je comprends quand même ^^-] ♪Respire. Respire. Putain respire !
J'étouffe, je me noie. Suffoquer ici, parce qu'on voit ce qu'on s'est caché à soi toi longtemps.
Lulu avait fui. Fui le monde. Fui la réalité. Il ne voulait pas rater le présent là où il vivait pour penser à ce qui se passait à des milliers de kilomètres de chez lui. Non, rien à battre. Même si de nature, il s'était toujours dit, m*rde, c'est vrai. Tout autour de lui, il y a tant. Et ce n'est malheureusement pas que du faux. Ce n'est pas une spectacle saugrenue monté par les média et les historiens : la nature humaine nous pousse à tellement d'injustices, à tellement de douleur ...
Le monde où il vivait faisait déjà si mal ... C'est pourquoi l'égoïsme. Se voiler la face. Se dire que quoi qu'on fasse, rien ne changera. Ne rien espérer du genre humain. Rien. Et vivre. Soi.
Peu m'importait si le monde s'effondrait. Si moi, j'étais heureux.
Si les gens qui m'entourait me permettait d'être heureux. Si leur peine ne m'atteignait pas, si leur actes ne m'atteignait pas. Si je ne pouvais ressentir que le bonheur. Que le plaisir, que le rire, sans jamais me lasser de cette sensation. M*rde, peu importe si le monde s'effondre, si mon cœur est entier ! Si mon âme est apaisée, si rien ne faisait si mal .... !
Si mon âme doit se déchirer tant de fois pour être réparé si peu, alors, pourquoi exister ?
Oui Kyllian. Ce monde est un monde de fou. Et peu importe pour moi qu'il s'effondre si je ne m'effondre pas avec.
Respire. Respire. J'ai mal dans la poitrine. Mal.
Tu as mal.
La douleur dans ses côtes ne cessa pas, même lorsque les bras de l'homme qui était au dessus de lui l'entourèrent. La chaleur. La chaleur à côté de cette douleur sans fin, cette impression que dans une seconde, on va se déchirer. Luca allait se déchirer. Se déchirer. Déjà il commençait à se briser. Les mots étaient d'une douceur à rendre accro. Accro. Il commençait à entrevoir pourquoi les bras de ce mec pouvait être si apaisant, attrayant. Non, finalement il ne comprenait pas. C'était trop doux, trop de cette chaleur, ce bien être qui rends accro à la vie. Cette voix, ce souffle. À l'instant même, Lu avait douté d'être vivant. À l'instant même où Kyllian avait soufflé ces mots en un murmure, il sentait qu'il l'était. Il se raccrochait à ses mots, à cette chaleur. Dans son ventre, en l'instant même, quelque chose bougeait : m*rde, les papillons. M*rde, même avec un corps de fille, ces trucs là lui arrivaient. Il avait envie d'un coup. Envie d'aller droit sur lui pour se perdre en lui, pour se perdre ailleurs que dans sa propre vie.
Fuir.
À mon âge. À notre âge, comment cela se fait-il qu'on accepte autant les coups et si peu les mots ? Pourquoi ? Se relever ? C'est possible ? Aucune envie de se relever. Plutôt se laisser trainer vers le fond, quitte à se noyer, au moins on serait tranquille et on ferait le mort.
Oui je veux pleurer. Pleurer comme je souffre, comme j'ai mal. Crier, Hurler, tout déverser, là, maintenant. Comment savoir si demain sera meilleur ? On ne sait pas. On espère que demain n'arrive pas. On s'enfouie dans la nuit, entre hurlements, larmes, et folies. « Look At Me, Lucy. » Faiblement, Lulu ouvrit les yeux, toujours embués de larmes. Il regardait vers lui, serrant toujours plus fort cette chemise noir, tentant d'attraper avec son regard le visage du grand brun, sans savoir, sans vouloir comprendre ... C'était la seule chose qui le ramenait à la réalité : il était sur le point de s'envoler. S'enfoncer.
Respire. Respire. Étouffe mais respire. mal, ça faisait mal. C'était trop douloureux. Ça faisait trop mal de respirer maintenant.
Je te regarde. Je veux vivre.
Je ne veux plus.
Je suis perdu .« ... life is cruel ... with stupid persons ... you must think at this moment... When the hapiness was here ... Even if this truth isn't always beautifulf you don't wanna see, You won't see this hapiness. Do you understand ? »La moitié des mots lui parvenait tant les sanglots le déchiraient. Mais il comprenait. Oui il comprenait que si il ne voulait pas voir le bonheur, il ne le verrait pas. Comme s'il ne voulait pas voir la vie, il ne la verrait pas. Tout ça n'était qu'une question de volonté. Et Lulu n'avait plus de volonté.
Il tentait de reprendre de l'air. Il n'y arrivait pas. Les halètements et les larmes l'emplissait, il n'était secoué que par sa peine. Il voulait avaler sa salive, se calmer. Il voulait au moins essayer. Mais non. Trop fatigué. Trop fatigué. Et pourtant il voulait bien croire en Kyllian. Il croyait déjà en lui. Car c'était le seul à pouvoir l'aider maintenant. "Kyllian ... I'm so ... Tired out ..."Je n'ai même pas la force de me relever, pas la force d'être fier et de dire que tout va bien, d'effacer les larmes et de me tenir debout pour te prouver que moi aussi je peux être fort.
Non, je n'ai plus la force. Plus maintenant.
Lulu tira sur le col de Kyllian enfouie son visage dans le cou de son ainé, et sans qu'il ne le contrôle vraiment, ses bras allèrent derrière lui, comme pour le serrer contre lui. Il voulait sentir ses bras, ses grand bras bien autour de son petit corps, historie d'avoir au moins l'impression que quelqu'un, quelque chose le protégeait. Et il voulait que ce soit Kyllian. Parce que Kyllian, son erreur, son modèle, il le voulait comme un grand frère, il le voulait comme une personne en qui il pourrait avoir plus de confidence qu'envers ses amis, pour ne pas avoir à se sentir vide. Il ne voulait plus se sentir vide, avoir froid, avoir dans le dos et sur le ventre ce froid, ce froid qui était la solitude, qui était la sensation qu'il n'y avait plus rien derrière ou devant nous, autour de nous. Que nous étions vides. Vides. Le monde est vides."Kyllian ... Wanna sleep."Les larmes, les sanglots. Respire. respire.- Spoiler:
[Ah je suis vraiment pas drôle et à part faire de la drague implicite involontaire j'avance pas gomen >w<"]
Dernière édition par Kyllian Andrews le Mar 22 Juin 2010 - 17:43, édité 3 fois (Raison : orthographe, lisibilité) |
| Kyllian Andrews | ☼ Administrateen © Snide Bitch ♪
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Surnom : Barbie, Kelly, Kyllie. Âge du Perso : 20 ans. Orientation : Bisexuel Admission : 2 ans passés. Autorisé à sortir : Retirée
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Quatre. Délits Commis: | | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Jeu 29 Avr 2010 - 22:40 | |
| [ Mon Dieu ton dessin trop mignon n_n ♥ Mais sa déforme toute la page, vilaine è.é & C'est pas dans cette position que je les imaginais... Plus... Face à face quoi XD Extrèmement rikiki GOMEN TT]Cette fois-ci il ne répondit rien. Il se contenta de s'accroupir. En face de la petite princesse de la chaise, histoire d'être un peu plus à son hauteur. Elle n'aurait pu à s'écarteler le cou. Juste à se baisser un peu. Il la reprit dans ses bras doucement, et caressa ses cheveux alors qu'elle nichait son visage dans son cou. Il frémit légèrement en sentant son souffle et ses larmes sur sa peau. Il ferma les yeux. C'était dingue... Il se rappelait le nombre de fois où il avait été à la place de Lucy. A pleurer ainsi parce qu'il ne pouvait plus. Mais il n'avait connu que trois personnes ayant été capables de lui redonner le sourire très rapidement. l'aider à aller mieux. Des personnes qui sont devenus rapidement de véritable pallier. Ils étaient les créateurs de ses sourires, de ses joies temporaires. Sans eux ... La flamme de joie de vivre s'éteignait. Et ce tellement rapidement lorsqu’il n’y avait plus l’un de ses trois soleils … Ses raisons de vivre si l’on pouvait dire. Muma. Hirah. John. Muma, il l’avait perdu il y a des années. A la mère de la mort de celle-ci, elle avait déménagé. Jusqu’alors, il n’avait eût aucune nouvelle. Mais il n’y avait pas si longtemps il l’avait découvert ici. Quelle grande surprise. Il avait toujours gardé son bracelet. En argent. Avec une petite clef. Alala. Hirah, lui … C’était un meilleur ami. Aussi plus que ça, mais c’était occasionnel. Ils avaient loué un petit studio à deux … Mais tout ceci c’était avant l’arrivé de John. Avant que l’éducateur ne viennent se glisser entre eux. Avant qu’Hirah déménage. John avait été une roue de secours, une bouée de sauvetage. Après cette grande perte.. John. Oh John, cela avait été son soleil personnel ! Et maintenant. Aujourd’hui. Muma était là. Elle avait cruellement changé. John était là. Les monstres ne changent pas.
Il inspira doucement et se redressa légèrement. Posant ses mains sur les joues de la demoiselle, effaçant ses larmes avec ses pouces. Il déposa un doux baiser sur son front et demanda :
« Tu veux aller dans le dortoir … ? »
Il lui adressa un léger sourire, puis son regard se posa sur les toiles à côté d’eux poser sur le sol. Il plissa légèrement les yeux, puis sourit. Il tira un peu Lucy vers lui, pour qu’ele soit elle aussi sur le sol. Assis en tailleurs à présent, avec la demoiselle posé sur lui dans le creux de ses bras, il désigna les toiles et murmura :
« Tu t’es défoulé ? »
Il eût un léger pouffement de rire, et embrassa le joue de Lucy et le fit un câlin encore. Il adorait la tendresse et les câlins, ce n’est pas de sa faute !
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| Lucy Cantarella | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Sam 1 Mai 2010 - 21:43 | |
| Lulu le serra très fort contre lui dès qu'il fut devant lui. Ce nouveau petit baisé sur son front lui donnait vraiment envie de se jeter sur lui pour y pleurer très fort et le serrer contre lui de toute ses force, comme si à mesure qu'il serrerait fort, sa douleur s'envolerait. Les larmes effacées furent remplacée par des petites sœurs maigrichonnes. La voix de Kyllian et son visage emplit de douceur n'arrachèrent que des rougeur à la Lune sans nuit ni jour, sans repère.
Et pour seule réponse à cette première question, Lulu ne fit que hocher faiblement la tête en le regardant droit dans les yeux. La beauté de Kyllian avait beau être incomparable, Lulu ne se sentait pas d'humeur à le regarder comme ça pendant des heures. Il était plus que divin, mais les yeux de Lu étaient flous, ne voyaient plus que des taches ensanglantée à longueur de journée, des formes et des couleurs qui représentaient des beautés brisées. Brisées sans délicatesse, historie de voir si cette beauté cassée serait plus belle une fois massacré à coup de batte de base-ball.
Lulu regarda un peu sur côté lorsque Kelly fit le commentaire rhétorique sur ses peinture. Oui, il s'était défoulé. Et pourtant, il ne se sentait pas bien. Elle ne se sentait pas bien.
Respire. Voilà, c'est mieux. L'air entre enfin0 C'est douloureux, mais tu respires.
Lulu s'appuya sur la chaise et se releva faiblement pour ramasser la palette qui avait étalé la peinture partout au sol à côté de la chaise. Il rappa le parquet avec le rectangle en plastique barbouillé et alla, à pas lent, le reposer sur une étagère. À côté, une bombe à peinture. Lulu la pris, se retourna, regarda vers une feuille blanche au mur, secoua la bombonne, pris entre ses doigt le bout sur lequel il fallait appuyer pour avoir le jet de couleur.
Pkshit
Cassé. Puis Lulu jeta violemment la fumigène coloré sur le mur avec la feuille blanche, colorant l'air de terre de sienne et l'emplissant d'une odeur désagréable à laquelle il était plus qu'habitué. Un motif circulaire sur la feuille, le sol et les mur taché de la même teinte."Maintenant ouais."Puis il essaya son visage du revers de sa main et se retourna vers Kyllian. Il devait la trouver bizarre avec toutes ces conneries.
Elle fit de pas vers lui sans un sourire ni une larme, juste un visage d'enfant silencieux. Puis comme un enfant, elle agrippa sa chemise noire en le regardant dans les yeux. Partir. Dans le dortoir, ce serait parfait. Il n"y avait personne, et puis au moins, en cas de crise de larme, il n'y aurait personne d'autre que Kyllian pour la voir. Oui, partir, laisser cette violence derrière elle et une partie de sa haine et sa peine. Avec un peu de chance, elle pourrait se pardonner, pour quelques heures, d'exister. Le temps qu'elle reprenne pied, qu'elle recommence, qu'elle suive ce que Kyllian lui avait dit. Et avancer. Peut-être avancer. Dans quelques jours, dans quelques heures avec un peu de chance.
Un visage triste et pourtant sans larme, comme trop calme pour être vraiment Lulu Cantarella, un enfant attrape la main duc grand jeune homme brun."Let's go"Et faiblement, Lulu l'attire vers dehors, en dehors de cette salle en désordre. Kyllian voulait sans doute faire quelque chose ici, amis finalement, Lulu lui prenait de son temps. Il s'en voulait et en même temps s'empêchait de s'en vouloir. Kyllian voulait sortir, dessiner, faire quelque chose, et lui il le retenait à s'occuper de lui. Se sentir triste, savoir pour les autres, se rendre compte du monde qui nous entour, de notre respiration délicatement faible, de notre cicatrice qui s'irrite, de l'odeur du spray, de la lumière limpide de dehors, de sa grande fatigue ...
Pardon Kyllian. Mais j'ai très peur d'être seule aujourd'hui. Je n'en peux plus de faire semblant. Le mensonge ne tient plus debout. Je doit m'y faire. Ce corps C'est le mien. Un pas devant l'autre. de plus en plus dur tout ça. Et pourtant Lulu s'interdisait de ralentir. De lâcher la main qu'il tenant. Parce que s'il ne se faisait pas souffrance, il sait qu'il s'endormirait pour toujours, et que ce serait vraiment fini.
Vivre. Je veux retrouver le goût de la vie. Et pour être prête, je dois recharger les batteries. C'est comme ça que ça fonctionne. Il faut que je fasse attention de ne pas m'endormir en cours de route, et ensuite je pourrait continuer.
Jusqu'à maintenant, ça à toujours marché.
Pourtant là, j'ai l'impression que je ne pourrait pas me tenir à ça simplement. Même si j'ai quelqu'un pour me surveiller, je ne sais pas si j'ai besoin d'autre chose pour faire taire la douleur, si elle se taira.
Kyllian ? Tu penses que ça ira si je mène ma vie ainsi ? Rien que d'y penser, je suis déjà épuisée. J'aimerais avoir quelque chose pour m'en sortir. Au moins un but. Au moins savoir pourquoi je fait tout ça. Je ne veux pas de preuve. Juste assez pour me convaincre que quelque part, il y a le bonheur. [Pas de problème, moi aussi c'est pas long] |
| Kyllian Andrews | ☼ Administrateen © Snide Bitch ♪
Prince Kelly.ian ~ Like A Bitch.
Surnom : Barbie, Kelly, Kyllie. Âge du Perso : 20 ans. Orientation : Bisexuel Admission : 2 ans passés. Autorisé à sortir : Retirée
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Quatre. Délits Commis: | | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Mar 11 Mai 2010 - 19:08 | |
| Le jeune homme ne se posa pas de question sur le comportement de la jeune demoiselle. Il y aurait trop de question, sinon. Sur elle. Sur les autres. Sur le monde entier. Son milieu naturel était de complexité étonnante. Comprendre ce que l'on côtoyait sans cesse. Pourquoi faire simple, lorsqu'on peut faire tellement plus compliqué ?
Finalement, pendant que Lucy se défoulait contre le mur, la bombe de peinture, les feuilles, et que sais-je encore, Kyllian s'approcha de la table où il avait ses affaires. Lucy semblait donc vouloir rejoindre la chambre : il était hors de question qu'il abandonne ses affaires ici ! Et surtout pas dans un tel endroit ! Il reprit donc son sac en bandoulière sur une seule épaule, et sa pochette. Il la tenait par l'un des élastiques, le faisait légèrement claquer, ou onduler pour entendre ce léger bruit qui l'amusait souvent.
Lorsque la jeune fille s'approche de lui, il posa sa main dans son dos, et se pencha pour embrasser son front doucement. Il se laissa entraîner par la petite avec un petit sourire amusée. Au final, il lui attrapa la main, entrelaçant ses doigts avec ses siens. Et au lieu de se faire traîner par elle, il avait prit sa cadence, marchant à son hauteur.
Ils marchèrent doucement vers leur identique dortoir. Lui, personnellement, sans un mots. Il laissait le silence s'installait, et ne le trouvait guère gênant pour une fois. C'était une sorte de silence respectueux, de semi plénitude. De toute manière, si elle voulait parler, elle le ferra sans aucun doutes. Et il l'aiderait à se mettre en confiance si besoin est. Il n'était pas monstrueux, il n'allait pas le mordre, ni la forcer à parler ! x'D Encore heureux d'ailleurs, cela en deviendrait fâcheux.
Lorsqu'ils arrivèrent devant leur porte, il lâcha sa main doucement pour l'ouvrir. Pas de galanterie pour une fois, il passa devant, et lui laissa le soin de la refermer après elle. Il alla poser ses affaires sur son lit, et lui jeta un coup d'oeil. SI il devait la surveiller, rester avec elle, il pouvait tout autant dessiner ici ... Et peut-être même la dessiner à elle. Ce n'était pas la première fois, après tout. Lors de ses insomnies, il avait quasiment dessiner tous ses colocataires dans leurs positions parfois très ... Loufoques. Lui, cela le faisait sourire !
« Tu me racontes ce qui va pas ... ? »
Il sourit gentiment, puis vint s'installer sur son propre lit, s'asseyant en tailleurs n_n ...
Il se voyait déjà avec Lucy contre lui, qui ne raterait pas une miette de son dessin, ahaha. Ou pas. Mais bon. Il se pencha vers l'avant pour attraper la pochette mouahaha <3 |
| Lucy Cantarella | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Mar 11 Mai 2010 - 21:12 | |
| [recommence le texte pour la deuxième fois --']
Si Luca avait été dans son état normal (c'est à dire gamin en mode Peter Pan aussi loufoque que ses positions pour dormir) il est clair qu'il se serait littéralement jeté sur Kyllian pour voir ce qu'il allait faire en s'excitant comme l'enfant qu'il était quitte à lui percer les tympans. Mais était un peu morose, elle se contenta de trainer les pied assez lentement vers son lit pour s'y assoir, face à Kyllian. Prenant un bon coup d'air, elle regarda le plafond. Marcher dans le couloir main dans la main les doigts entrelacés n'avait pas été désagréables. Juste pour faire quelque pas, en silence, au même rythme ... Lulu avait fini par trouver ça naturel, tous ces geste de tendresse de la part du grand brun. Se faire embrasser sur le front, sa main dans son dos ... Lulu lui faisait confiance. Elle acceptait parfaitement tout ça ; sans sous-entendus, sans arrière pensée, sans gène ...
Oui à force, c'était devenu normal. Et pourtant pas habituel. Pas quelque chose de du, d'évident. Elle appréciait, respectait et considérait ces geste précieusement, comme un petit trésor innocent en elle. Kelly le grand frère, Kelly le grand jeune homme fort et doux. De son point de vu, c'était ça. C'était ce qu'il était pour elle. Pour les autres allez savoir .. Mais pour elle, c'était ce genre de chose.
"Les nerfs, fatigué ... Juste ... Je me demande parfois si j'ai vraiment le droit d'être ici ... Et puis ce que je fout à Teen. Et je me trouve dégoûtant ... Manquerait plus que j'ai mes règles."
C'était sorti comme ça. Mais elle ne s'en soucia pas. À peine. Et puis, ce n'était pas à prendre au sens premier du terme. Kyllian était intelligent, il n'allait pas se dire "Tiens, mais un mec ça peut pas avoir ses règles, si ?" comme un idiot ... Et puis peut-être qu'il savait déjà en plus ... Tant pis. Maintenant que Rose savait, tout le monde pouvait bien savoir, ça ne lu faisait plus ni chaud ni froid.
Inspire. Oui, tu te demande pourquoi tu es de ce monde, pourquoi tu es là, si tu le mérite, si tu a le droit d'être en vie, toi la tache, toi la chose informe qui ne rentre pas dans tout ça. Toi le corps de fille mal faites, toi le corps brisé qui ne tente même pas de recoller les morceaux, qui se contente de les laisser tous ensemble dans un sac et de te balader avec. Ne rien perdre. Peu importe l'état dans lequel ça ressort. Voilà ta pauvre devise. Un sourire un peu amer ...
"Je ... Je crois que j'ai merdé avec Rose."
Rose. Rose que tu ne regarde même plus dans les yeux tellement tu as peur, tellement tu te sens coupable, tellement ...
Nouvelle montée de larme. Ah non ! Ce que ça pouvait être casse-pied !
"Je devrais m'excuser mais ... J'y arrive pas. Faut croire que je suis une mauviette jusqu'au bout."
Inspire. Voilà. Là. Ça allait passer. Laisse passer la pilule en évitant de t'étouffer avec. Et évite d'avaler d'autre truc en même temps pour t'asphyxier définitivement, comme ta haine pour le monde entier par exemple.
Ses yeux se ferment doucement, laissant couler l'eau salée. Morphée l'appelait, elle ne voulait pas en entendre parler. Un rire jaune s'éleva :
"J'ai jamais été doué avec les meufs ... Comme si ça pouvait changer comme ça ... Rose est différente, et elle est formidable mais ... C'est moi. C'est moi qui colle pas, surement"
Évidement, pourquoi ça changerait ? Ça a toujours été comme ça. Tu ne t'es jamais entendue avec les filles, tu ne les a jamais comprise, alors pourquoi tu les comprendrait maintenant ?
Lulu lassa retomber sa tête pour regarder vers le beau brun. Les papillonnements reprirent de plus belle ; Lu les ignora. Avec un petit sourire défaitistes, elle lança comme pour faire semblant de se convaincre :
"Pas grand choses quoi. Juste un peu de fatigue et d'évènements mal tombés. Des conneries. Juste ça et pourtant, plus il y en a ..."
Plus on se sent fatigué. Plus on se demande ce qu'on fout là. Plus on se demande si on a fait le bon choix. Vivre. Ha. Pourquoi faire ?
Lulu se lève faiblement et s'avance pour aller rejoindre Kyllian en dégageant d'une main sa mèche rouge de son œil. Et puis plus de faux sourire. Plus la force. Plus l'envie. C'était pas la peine. Elle ne savait pas mentir.
"Désolé de t'ennuyer."
Et puis elle s'assit à côté de lui histoire de voir ce qu'il faisait, sans conviction.
[J'ai été voir sur Requiem of a Dream, je crois que je vais m'incruster x)] |
| Kyllian Andrews | ☼ Administrateen © Snide Bitch ♪
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Quatre. Délits Commis: | | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Ven 11 Juin 2010 - 23:53 | |
| Kyllian souriait légèrement. C'était fou. Les adolescents arrivaient toujours à s'amuser, faire des conneries sans se soucier de l'avenir. Et pourtant, un ren pouvait dévorer leur moral. Dévorer leurs joie de vivre, et les tirer vers les profondeurs de la tristesse. De la déception. Il ne disait pas que Lucy déprimait pour rien. Jamais il n'oserait dire cela : il n'est pas à sa place. Lui même, connaissait ses propres problèmes. Et lorsqu'il y pensait réellement, il se disait qu'il n'avait jamais eût beaucoup de chance. Lorsqu'il y songeait calmement, il se disait qu'il aurait tellement préféré avoir une vie banale. Cette sensation de rejet par ses propres parents l'avaient assommé. Il n'y avait pas plus horrible que de ne réclamé la fierté, la reconnaissance de ses parents. Voulant devenir cette joie, ce sourire fier sur leurs lèvres, alors qu'on final on a droit à tout le contraire.
La première fois que cela lui était arrivé, c'était quand son adorable et innocente mère s'est rend compte que son fils avait un sacré penchant homosexuel. Et puis rajoutant sa merveilleuse maladresse, et la découverte que son père biologique était sortit de prison .... Cela avait été le début marqué de sa dérive.
Il en savait pas combien il était prêt à donné, à sacrifier pour vivre une fils banales. Des parents présents, peut-être une petite soeur. Des amis, l'école, un rêve, un but. Mini famille parfaite. Et en parlant de petite soeur, il avait appris il y a 4 mois, qu'il était grand-frère. D'un petit bout de chou. Akio. Whaou. Il ne 'lavait ni vu grandir, ni rien du tout. Et le jour où il sortirait de cet enfer ? Salut toi ! Je suis ton .... Grand-frère. on horrible soit disant modèle à ne pas suivre.
Kyllian était encore un grand enfant. Malgré le fait qu'il ait pu vivre des horreurs, il n'avait pas perdus son innocence enfantine et adorable. Si on lui demandait ce qu'il voudrait changer dans ce monde, il vous répondrait qu'il changerait les gens. Ils sont beaucoup trop méchants et égoïstes. Il rêve d'un monde où il n'aurait pu à se sentir affreusement mal, affreusement honteux, lorsqu'on le regardait. Lui, l'affreuse putain ! Quand on pense au parcourt d'un criminel, on a tendance à imaginer les choses les plus classiques: traumatismes durant l'enfance, abus sexuel, drogues, vie abominable ayant poussé au vice, ce genre de clichés vu et revu. Sauf que c'est réel. La vie est souvent encore plus extrême et cruelle que le pire des stéréotypes. Quand on parle de ces choses qui existent vraiment, on a du mal à croire qu'on ne raconte pas un film de série Z ou un mauvais roman à deux sous. Et pourtant...
Il s'était intentionnellement écarté des autres, hissant un masque de glace sur son visage, pour la simple et bonne raison qu'il était trop généreux, trop sensible, trop fragile. Lucy avait pu en être témoin il y a quelques semaines, lorsqu'il avait pété une goupille en présence de Johnattan ... Mortel.
Un grand enfant perdu, qui n'avait rien fait de sa vie.
Il écoutait Lucy, alors qu'il dessinait lentement. Laissant ses doigts glisser tout seul, il en fut un peu surpris en voyant qu'il dessinait une fleur de lys. Allez savoir pourquoi.
« Tu ne m'ennuie pas, Lucy ... Allez viens-là ... »
Reste à savoir à qui ce câlin ferait le plus du bien. Il passa son bras autour d'elle, après avoir poussé son dessin, et souffla un peu sur son cou, taquin. Voulant la faire sourire, rire, peut-être.
« Tu admets avoir fait une faute, c'est déjà en soit un grand pas... Après je ne sais pas ce qui s'est passé avec Rosy. Mais je ne peux que tu conseillé de rester franc, et de ne pas trop réfléchir ... » « Et puis même si tu déprimes, ce n'est pas bien de baisser les bras... »
Il eût un petit sourire triste. Il releva le regard, plissant les yeux en l'observant :
« Hmm ? » |
| Lucy Cantarella | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Sam 12 Juin 2010 - 0:44 | |
| Lulu où la fille qui se prend pour un mec alors qu'elle a une de ses nausée d'envie lorsqu'un mec lui souffle dessus. Phéromones en activité maximal : opération vider le stress, les envies, les tourments, les larmes activé. Le meilleur moyen d'éloigner le désir, c'est d'y céder.
STOP !
Tu pesnes à quoi là Lulu ? Ohé ! Du bateau ! Tu vas quand même pas t"évanouir parce qu'il t'as respirer un peu dans la nuque quoi ! Ah, en fait je préférerais que tu t'évanouisses plutôt que tu commences à le dévorer des yeux avec cet air insatiable de curiosité perverse. Ok il est grand, ok il est beau (très beau, d'accord, on avoue) ok il est gentil et ok t'es désespéré mais on arrête l'opération "peut-être que si j'me laisse aller ça ria mieux" qui tu le sais très bien est un plan foireux qui te mettras encore plus dans l'embarras. Dans le genre en plus de dormir dans le même dodo que ta meilleure amie que t'a embrassé avec passion deux fois et que t'a vu en soutif et même plus dans le style t'as commencé à faire des trucs pervers alors qu'elle est grave amoureuse et pas toi, tu va être avec le mec avec qui tu seras passé sur des conneries parce qu'il se serait changé soudainement en fantasme le temps de t'ait des larmes aux yeux.
Bon, arrête d'être toute cramée aussi, t'es chou comme ça mais ça se voit trop que t'es pas à l'aise."M-m-m-mm-ou-mou-moui t'as raison -///////-"
T'es pas douée chérie --' Elle tenta de se reconcentrer histoire de ne pas perdre la face envers elle-même : si elle cédait aux larmes encore une fois pour un passage d'idées confuses dans sa tête, Luca allait pas lui pardonner. Enfin, elle ne se le pardonnerait pas à elle-même. Et puis en se reconcentrant, elle avait toujours autant envie de pleurer. Alors elle tenta d'expliquer à Kyllian en fixant le joli lys de charbon sur fibres blanche qu'était le fusain et le papier. C'était trop lourd à porter tout seul, toute seule, et en même temps elle avait honte, mal, se sentait bien incapable de lui avouer comme ça."J'ai ... Rosie m'a dit ... Qu'elle m'aimait avant de ..."Lulu toucha sa poitrine, serra le tissus dans ses doigts : fixer le lys, le magnifique lys imaginaire sorti des doigts de fée de Kyllian et retenir ses larmes."J'ai pas su quoi répondre et j'ai eu peur qu'elle ne me parle plus ... Alors j'ai ... J'ai déconné, et j'ai fais une crise"Sa voix s'enraillait. Elle ravalait sa salive."Je l'ai étranglé ! J'ai faillit la ... !"Ses paupières se fermèrent, laissant inutilement les mots en suspend."Quand elle a reprit connaissance, on s'est retrouvé seules, et j'ai ... Elle m'a dit qu'elle était à moi et ce genre de trucs, j'ai ... j'ai paniqué, je me suis demandé ce que j'allais faire de mon corps, et finalement je l'ai ... J'l'ai embrassé et c'est parti en vrille"Elle se mordit les lèvres. Se serrant contre lui en gardant les mains ramassée sur elle-même."Je sais pas quoi faire, et plus j'attends, plus j'ai peur, plus j'ai peur plus j'attends ... J'arrive même plus à réfléchir, j'ai même plus envie d'y réfléchir. J'l'évite dans ma tête et dans les couloirs, j'ai peur." Une larme s'échappe malgré l'effort. Lu se sert contre lui comme pour se cacher, comme si ça pouvait la faire disparaître. Elle tremblait au souvenir, elle tremblait pour l'avenir."J'ai peur ... ! Tellement peur de ne rien faire te de la perde, de faire quelque chose et de lui faire mal ! Je veux pas, je veux pas que ça empire, mais je veux pas que ça finisse comme ça !" Elle releva la tête avec un air suppliant :" J'aim'rais être capable de pas réfléchir, mais si je suis franc, si je suis franche avec elle elle ne comprendras peut-être pas ! J'l'aime tellement sans vouloir de ça, je veux pas de ça !"Je veux pas la prendre ainsi. Je ne veux pas, qu'on se prenne. Je veux seulement qu'on rient ensemble, encore un peu.
Elle ignora son ventre qui réclamait sa consolation et se blottie dans les bras du grand garçon. Ignorant cette chose ne lui qui réclamait à dévorer un corps, à se laisser dévorer tout entière. Ignorant l'appelle et ne serrant dans ses bras trop fins le brun que pour être sûr qu'il ne s'éloigne pas."Je s'rais nul ... Dans ces trucs là ..."Je ne suis pas bien en garçon comme en fille, je ne suis pas bien pas assez pour elle pas assez pour toi, pour personne ... Et je suis certain qu'au lit, je vaux rien. |
| Kyllian Andrews | ☼ Administrateen © Snide Bitch ♪
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Quatre. Délits Commis: | | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Mar 22 Juin 2010 - 17:43 | |
| Kyllian reposa doucement la tableau et le fusain. L'enlaçant et l'écoutant surtout. C'était bien la première fois qu'il se sentait si proche de Lucy. Cette petite fille qui l'avait détesté d'une manière si démonstrative lorsqu'il était sortie avec Ray. Puis Wolfram. Il avait jusqu'alors eût le costume du méchant garçon. Et cette image ne s'était pas amélioré lorsque Liam était arrivé. Mais Liam n'était plus là. Kyllian aurait pu tomber en dépression, mais non. Il tentait de se redresser pour prouver à toutes ces merdes qui l'entouraient que non, il n'était pas la simple putain folle. Qu'il fallait mieux que tout cela. Qu'il réaliserait ses rêves coûtes que coûtes. Il lui avait tout simplement manqué ... Une motivation. Un but. Des gens sur qui compter. Mais plus cela allait, plus il se mettez à ne pas aimer les gens qui l'entouraient. Et plus il les détestait, plus il voulait s'en détacher. Et ce n'était pas forcément l'une des meilleures choses en ce moment-là. Dieu seul sait ce qui pourrait se passer dans la tête de ce schizophrène. Avec un peu d'élan, il serait capable de mettre fin à ses jours, et embrasser les Enfers, corps & âme perdus.
La demoiselle se confiait. Peut-être parce qu'elle était prête à craquer - à moins qu'elle ne l'ait déjà fait - ou qu'elle avait confiance en Kyllian. Cela serait un drôle de retournement de situation d'ailleurs. Lorsqu'on découvre les gens, on est parfois pas au bout de ses surprises... Ou de ses peines. Mais pour l'instant, le jeune homme n'avait qu'une seule et grande envie. Consoler Lucy, l'aider peut-être, et lui rendre le sourire. Ce petit bout de caractère qui n'avait jamais eu froid aux yeux pour dire ce qu'elle avait dans la tête et sur le coeur, jusqu'à présent.
L'amour et encore l'amour. Cette chose faisait trop de désastre. Il eût un léger sourire triste, et caressa les cheveux de la Miss. Il avait compris que Lucy aimait le loup blanc. Mais qu'elle tenait beaucoup trop à leur amitié pour pouvoir oser partir dans une chose si "étrange". Au risque de faire une sacrée m*rde, et de ruiner leur relation. Ca il le savait. Il l'avait fait avec Ray... Mais ce n'était pas forcément le meilleur exemple.
« Plus te te torturera avec ça, moins tu n'avanceras... Tu en as conscience ? ... C'est normal d'avoir peur. C'est humain. Je ne pense pas être le mieux placer pour te conseiller mais .... A ta place j'irais lui en parler. Que tu as peur de tout ruiner. Et puis, qui te dis que tu ne passerais pas à côté de quelque chose de merveilleux en l'évitant ? »
Il lui fit relever la tête doucement et sourit gentiment.
« Et tu n'es pas nulle, Lucy ♥ ... Tu doutes justes. Et je le répète encore : c'est normal. & Moi, ca me plairait beaucoup de vous embêter toutes les deux =p »
Il pouffa légèrement de rire, tentant de désamorcer cette bombe ~ |
| Lucy Cantarella | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Mar 22 Juin 2010 - 19:46 | |
| Kyllian avait quand même le chic pour Lui rendre le sourire. Ou plutôt lui enlever le poids colossale qui pesait sur ses épaules, dans sa tête, dans tout son être alourdit par la honte et la peur. Ah, non, il ne voulait pas s'enfoncer dans ce souvenir doux et violent à la fois, tendre et pervers de son âme. Mais il avait eu besoin de le dire, le dire à quelqu'un pour que ça ne reste pas en lui. Ne pas se torturer. Oui, il fallait qu'elle se relève, elle aussi. Qu'elle se relève de sa propre m*rde, de ses propres ennuis. Il fallait qu'elle sorte Rose de là aussi. Il fallait qu'elle en parle, mais elle ne le pouvait pas. Avoir faillit la tuer, avoir fiat cela avec elle, c'était trop pour ne pas laisser de temps à travers tout ça. Elle savait qu'elle allait s'effondrer en larme, incapable de faire quoi que ce soit. Alors, quoi ? Faire sa lâche, comme d'habitude ?
Lucy releva le visage lorsque Kyllian la pris par le menton, le regardant dans les yeux. Avec ce petit sourire et ce regard là, Lu aurait du l'écouter très sérieusement, sans rien, et c'est d'ailleurs ce qu'elle fit en premier lieu.« Et tu n'es pas nulle, Lucy ♥ ... Tu doutes justes. Et je le répète encore : c'est normal. & Moi, ca me plairait beaucoup de vous embêter toutes les deux =p »Et pendant qu'il riait, elle, elle rougissait encore jusqu'aux yeux."Arrête ! Tu m'fais peur >///<"Lucy le serrait encore dans ses bras, inconsciemment alors qu'elle lançait la réplique à Kyllian, les papillonnements, ces foutus papillonnement encore présent. Arg, m*rde alors. En plus d'avoir l'esprit à la ramasse, il fallait qu'elle soit hypersensible. Ça lui réussissait pas la dépression. Prendre au sérieux la moindre blague. Être susceptible, car oui, dans ces moments, il lui arrivait de l'être. En fait, c'était une chance qu'elle ne se soit pas encore emportée contre Kyllian ..."Dis ..."Lucy ne perdait pas une rougeur, mais elle baissait la tête en paraissant plus calme. Elle ouvrait et fermait es yeux de manière étrange,comme s'il elle voyait des choses qu'elle désirait faire disparaitre. En fait, elle pensait à Rose. Elle pensait à cette nuit, et elle avait honte, encore. Des images, agréables et désagréables à la longue. Juste des sons noyés dans sa mémoire, des choses qu'il ne voulait pas faire sortir, pas encore. Jamais peut-être. "Je crois pas que j'en serai capable ... Tu veux bien lui dire quelque chose pour moi ?"Comment résumer tout ça ? Lulu ne voulait pas se servir de Kyllian comme messager, il n'avait pas que ça à faire, quand même. Et puis ça ne se faisait pas. Mais le temps que, oui le temps que Lulu reprenne courage, voit tout ça de bien plus loin. Du recul, des mots, de la sincérité ... Il fallait qu'il puisse lui parler correctement, sinon il ne se sentirait jamais capable de lui dire en distinguant les choses. Il fallait du temps pour qu'il puisse tenir sa promesse : dire à Rose ce qu'elle était pour lui, dire à Rose ce qu'il deviendrait pour elle, lui dire ce qui arriverait s'il choisissait d'être un homme ou une femme, s'il choisissait d'être lui ou d'être elle même. Lucy voulait rencontrer Rose, mais pas tout de suite. Pas encore. Elle est trop fragile, la petite chose naïve, douce, candide, pleurnicheuse et heureuse. Trop. Alors dans quelques semaines, elle ou il pourra se présenter en face d'elle, droit, et capable de tout faire pour que leur avenir à eux deux soit meilleur."Lui dire ... Pour qu'elle sache que je ne l'ignore pas ..." Il avait peur, peur qu'elle n'ai pas la patience de l'attendre pour qu'il puisse lui parler. Alors, le temps d'avoir du courage, beaucoup de courage ..."Si tu lui dits elle pourrait croire que c'est inventé ? Je ... Je peux pas lui parler maintenant, je ferait qu'embrouiller encore plus ... Mais je veux tellement lui dire ! Rah, ya rien pour écrire ?"Lulu se redresse légèrement, regarde vers son lit. Elle s'accroche à Kyllian, en le fixant, puis le lâche pour se lever, soulever son oreiller et dégotter un carnet. Elle l'ouvre, arrache une page et le remet à sa place. Sur une table de chevet, elle prend un stylo qui traine et semble attendre réfléchir plusieurs dizaines de secondes. Vite fait, elle griffonne. Puis elle laisse le stylo sur la table et se retourne vers Kyllian, le papier sur le cœur et les yeux un peux larmoyants, encore rouges sur ses pommettes. Elle s'agenouille devant lui lui tend la petite feuille :"S'il te plait. Je veux vraiment ... Vraiment pas la perdre."Sur le petit morceau de papier est écrit en lettre rouge :"Tu as promis. Je reviens."
"Tu as promis. Je reviens."
"You promised, I'm coming back." Pas "I will come back" ou "I'm going to come back". Il n'allait pas revenir. Il était en train de le faire, tout de suite. Il était en train de se préparer à revenir, trop lentement à son propre goût même, à revenir la voir. Puis Luca secoua son visage et repris un sourire un peu faiblard. "Et toi au fait ? Tu vas bien ? Je dois t'ennuyer avec mes histoires ..."[Alors, on fait entrer les secondes personnalités ?] |
| Kyllian Andrews | ☼ Administrateen © Snide Bitch ♪
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Quatre. Délits Commis: | | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Lun 28 Juin 2010 - 14:44 | |
| Kyllian ne pipait mot en regardant la douce Lucy faire ce qu'elle avait à faire. Il avait sourit amusé, lorsqu'elle lui avait dit qu'il lui faisait peur. Dommage, il avait à faire avec la personnalité principale, la plus sage. Que dirait-elle lorsqu'elle rencontrera les autres ? Mon Dieu. Il espérait sincèrement ... Non, il ne pouvait pas guérir. C'était trop tard. Mais il pouvait les dominer si il trouvait comment... Dominer... Toute cette populace. Bordel de dieu. Il avait peur de faire du mal à quelqu'un .. Il l'avait déjà fait. Mais le soucis : il ne s'en souvenait pas. Il avait fait des horreurs, il avait été condamné pour des choses qu'il n'avait jamais faite LUI. Il ne se souvenait pas ce que faisaient ses personnalité. Il les connaissait... Parce qu'il avait été suivit avant d'arriver ici.
Des trous noirs de plus en plus fréquent dernièrement.
Lorsqu'il attrapa le bout de papier, il sourit vaguement :
« J'te propose de lui poser sur son oreiller. Ou sur quelques choses qu'elle tripote tous les matins. Comme ça ... »
Comme ça il n'aurait fait que conseillé et pas messager. Juste pour qu'elle se sente plus forte et autonome. Même si cela ne l'ennuyait pas de faire cela.
Lorsqu'elle lui posa sa question, le jeune homme releva la tête, posant son regard sur elle.
« Tu ne... M'ennuie pas. »
Sa question, il la trouvait stupide. Comment pouvait-il allait bien ? Après le passage avec John ? Dont Lucy avait été témoin : pétage de plomb. Séjour à l'infirmerie, et même le psy'. Ce genre de chose ne restent pas forcément discrète.
« Ouais, j'vais bien. Non mais tu déconnes, j'espère ? »
Son comportement s'était changé d'un mot à l'autre. Son regard qui était assez pensif, et las : brillait soudainement d'une certaine colère. Il s'était redressé, alors qu'il y avait un certain rictus mesquin sur les lèvres, que Mélanie n'arrivait pas à contrôler lorsqu'il était question de John. Elle échappa une insulte en Russe, dégouté et détourna la tête. Même son ton et son accent était différent lorsqu'elle avait parlé.
« Y a un connard que j'déteste mais alors... Haaaaaan, rien que d'en parler ca m'donne envie d'lui refaire sa face de m*rde !! .... Qui est ici. Et c'putain de maquereau de m*rde, il est devenu E-DU-CA-TEUR. Educateur d'queue, ouais .... »
Vive la haine. |
| Lucy Cantarella | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Lun 28 Juin 2010 - 16:02 | |
| "Oui ... C'est vrai t'as raison ..."*Pourquoi j'ai l'impression d'être avec un grand frère quand il me parle ... Est-ce que c'est ça un grand frère ?*
╚╦╩═╬═ █████████ Lulu avais demandé pour ça. Il n'aurais sans doute pas dû. Quand on pose une question à quelqu'un qui va mal et qu'on 'appelle Lulu, c'est pour de vrai. C'est pas de la politesse. Luca s'était vraiment inquiété depuis l'infirmerie. Il s'était vraiment demandé comment Kyllian avait pu vivre tout ça, comment il pouvait connaître l'autre qui lui en avait foutue de ces peur. Ces paroles sans sens, ces foutues conversations de mort, de persécution, de retour ... Comme un jeu qui tournait mal, comme un jeu que Kyllian aurait pensé gagner et qu'il avait en fait perdu. Lu avait eu peur pour lui-même ce soir là, il avait eu peur pour Kyllian parce qu'il savait que lui, ce n'était pas la première fois qu'il rencontrait cet homme duquel se dégageait cette impression de froid insurmontable.
Mais il ne savait rien. C'est pour cela qu'il l'avait demandé. C'est pour cela qu'il ...
C'est pour ça qu'il s'en était voulu, un quart de seconde en voyant le visage de Kyllian abattu, d'avoir posé cette question aussi idiote ... Et le second quart, il était surpris. Par son expression qui s'était transformé d'un coup. Et après avoir été simplement surpris, il a eu peur. Un peu trop pour que ce soit normal.
"Kyllian ... ?" *Pareil.* Luca se leva et suivit le grand brun du regard, ce grand brun au sourire désaxé et aux yeux soudain devenu de pierres luisantes et brulante, trop pour le calme plan d'eau gris qu'ils auraient du être, qu'ils ont été jusqu'à présent.*Ce même froid, ce même instinct de recul en moi. Comme l'autre blond.* Luca n'osa pas bouger, suivant juste de ses deux yeux vairons les mouvements de colère de celui qu'elle pensait encore être Kyllian, son colocataire, l'ainé doué en art, d'une beauté trop supérieur pour être autre qu'un ange ... Seul se dernier caractère était encore présent, et encore, il était sans doute enlaidi par un sourire dément.*C'est pas possible .. C'est Kyllian, non ? C'est lui, il n'y a pas une seconde il ...* Lu posa sa main tremblante sur le lied et, n'osant pas le quitter des yeux, répondit le plus calmement qu'il pu, le cœur serré par cette soudaine agressivité, envers le monde et qu'il s'était pris de plein fouet, sans vraiment comprendre :"Vous ... Vous connaissiez c'est ça ? Je suppose qu'il t'as fait quelque chose ... de mal ... ?"Ça c'était une affirmation stupide. Ça c'était évident, il n'y avait même pas à poser de question ou même de l'évoqué pour le savoir, le sentir, du cœur jusqu'à la moelle.
Lulu se posa soudain une question à lui-même ; puisqu'il était forcément arrivé quelque chose d'horrible entre eux, jusqu'à quel point Kyllian pouvait devenir violent ? À compté qu'il puisse devenir violent ce dont Lu ne doutait plus une seconde en le voyant. Et s'il venait à s'en prendre à lui, qu'est-ce qui lui arriverait ? C'était un éducateur, employé, avec une situation, on suppose, stable et fiable, tandis que Kyllian, lui, était sensé être un jeune homme perturbé à remettre dans la société ... C'était un peu injuste comme combat. Si Kyllian faisait quoique ce soit sur le coup de la colère, il risquerait de s'en prendre plein la gueule, encore, ce qui n'améliorerais pas vraiment son dossier ... m*rde, c'était pas bon. Lu avait envie qu'il se calme, juste pour éviter un scénario trop dramatique, mais il n'osait pas élever la voix. Pour dire quoi, de toute manière ? "Calme-toi, tu devrais pas t'énerver comme ça !" ? Si Kyllian, le Kyllian calme et doux qu'il était d'habitude pouvait se changer en ce genre de rage infuse qui se tenait devant lui, c'était bien que ce qu'il y avait derrière en valait la peine. Et de toute manière, à part se faire remballer et se prendre un "je me fous bien de ce qui peut arriver", on allait pas gagner grand chose.
Lu regarda le sol, un peu angoissé, puis avala sa salive :"Ce mec ... fait vraiment froid dans le dos ... J'aimerais bien ne plus jamais le revoir ..."Il le va un œil inquiet vers Kyllian, une goute de sueur se formant sur sa tempe :"Tu compte quand même pas ... Aller le voir hein ?"[Owwi *u*] |
| Kyllian Andrews | ☼ Administrateen © Snide Bitch ♪
Prince Kelly.ian ~ Like A Bitch.
Surnom : Barbie, Kelly, Kyllie. Âge du Perso : 20 ans. Orientation : Bisexuel Admission : 2 ans passés. Autorisé à sortir : Retirée
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Age : 30 Messages : 2431 Jeux +16 : Oui Disponibilité : Week-end Principalement.
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Quatre. Délits Commis: | | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Lun 28 Juin 2010 - 17:55 | |
| Une femme dans un corps d'homme. Une femme, qui lorsqu'elle se verra dans un miroir ne verra qu'une illusion : une jeune femme brune aux cheveux longs. Les yeux d'un vert magnifique. Une jeune femme de grande beauté : mais d'une beauté farouche et sauvage. Mélanie était indomptable. Elle était celle qui était forte. Celle qui cognait et se relevait. Protectrice de ce corps déchiré par tant de maux. Elle était le tombeau de tout les maux. Elle n'avait pas le droit de craquer. Si, elle, elle craquait, Kyllian et les autres n'étaient plus. Elle ne pouvait donc pas se le permettre.
« Kyllian ... ? - Mélanie. Va falloir t'y faire. »
Elle était au courant qu'elle n'était qu'une personnalité. Ils l'étaient tous. Même Kyllian. Diagnostic. Après avoir passé quelques mois dans un hopital, on s'est vite rendu compte qu'il ne tournait pas très rond.
« Vous ... Vous connaissiez c'est ça ? Je suppose qu'il t'as fait quelque chose ... de mal ... ? - Tsss. Parle pas comme ça. Tu vas encore faire chouiner l'autre bécasse. Et c'pas marrant d'la voir chialer comme une fontaine. »
Elle parlait encore d'une autre personnalité. Angélique. Celle qui avait hurlé lors de son entrevue avec John. Celle qui était devenu dingue et incontrôlable. Que l'on avait dû piquer pour calmer, et l'emmener à l'infirmerie. Qui avait dis qu'Andrews n'avait pas sa place ici ? Il l'aurait peut-être même mieux dans un asile psychiatrique. Mais à cause de ses délits, il était ici.
Son visage était redevenu serein ou presque. L'air vaguement préoccupé. Elle marmonna :
« Ca va. Déstresse, j'vais pas t'bouffer. T'avais jamais fais gaffe ? »
Elle tourna la tête sur sa gauche, regardant le reste de la chambre. Il soupira un peu, et étendit ses jambes. Mélanie fronça les sourcils, puis commença à se lancer :
« J'pensais que t'étais au courant ... Kelly s'est prostitué pendant deux an pour l'aut'e c**. Sauf qu'au bouts de trois mois, baah... Ils ont commencé à sortir ensemble. C'était l'amour fou apparemment. Sauf qu'au bout d'un an, le p'tit John, bah il a commencé à péter son câble. Et au lieu de crier... Sa débilité au monde, bah il a décidé que boire, violer, et frapper c'tait mieux. Les médecins ont dis que c'est à partir de ce moment là que Kyllian est devenu schizo'. Et comme si c'était pas suffisant, dédoublement d'la personnalité. Ksst. »
Elle avait l'air rageuse, mais d'une certaine manière assez détaché. Elle releva la tête et regarda Lucy
« C'va ? Pas trop envie de partir en hurlant ? »
|
| Lucy Cantarella | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Lun 28 Juin 2010 - 21:43 | |
| Gloups.
Le bruit de la salive qu'on avale.
Il a dit quoi là ?
Rembobinons la cassette, lecture lente, très lente, le ralenti le plus puissant que vous puissiez trouver."Mélanie, va falloir t'y faire"Stop. Qui c'est Mélanie ? On parlait de l'autre là non ? Le blond borgne grand et flippant de l'autre soir nan ?"Tsss. Parle pas comme ça. Tu vas encore faire chouiner l'autre bécasse. Et c'pas marrant d'la voir chialer comme une fontaine. » Arg RE-STOP ! Ça veut dire quoi exactement ça ? L'autre bécasse ? Hey, je suis plus rien là ! S'passe quoi ? Qu'est-ce, qu'est-ce qui s'putain de passe ?
Lulu secoua la tête et cligna des yeux un instant : quoi ? Quel épisode il avait loupé là ? Lulu resta un instant pratiquement bouche-bée, comme un froid dans le dos et quelque chose qui frappait dans son crâne, un truc du genre "Oulaaa ! Ça tourne pas rond là-dedans !". Complétement déboussolé, il fixait Kyllian qui soudain n'était plus tellement Kyllian, en fin de compte. Enfin réfléchit un peu Lulu, ça peut pas être Quelqu'un d'autre que Kyllian !« Ca va. Déstresse, j'vais pas t'bouffer. T'avais jamais fais gaffe ? »Et bin si.
Après s'être repassé quatre ou cinq fois le passage dans sa tête, Lu fit avance rapide pour se retrouver sur la question butoir : « C'va ? Pas trop envie de partir en hurlant ? -Heu si j'ai ni envie d'hurler, ni de me lever et de courir, c'est normal ? »Non, bien évidement, même si on compte que tu es trop abasourdi par la déclaration de Kyllian, si c'était bien Kyllian, pour pousser un tant soit peu ta voix et que tes jambes ont soudain perdue toute leur force, donc pas la puissance de te faire te relever, yeah !
Avalage de salive. Gloups."S ... Sans dec' ..."*No kinding, what's happen' here ? Am I dreaming or something ?* Bon, deux info à trier : un, et la plus surprenante de toute pour Lulu pour l'instant, Kyllian était schizo. Bon. Sans les termes scientifiques, disons que Lulu ne savait pas quelle était la différence entre schizophrénie et dédoublement de personnalité. Bon, on avale, on respire.
Deuxième info, pas des plus réjouissante, Kelly et John John avaient été ensemble et ... ça avait mal tourné. Ok. Pas cool pour Kyllin, vraiment pas cool et tout ça, même fucking révoltant et tout, mais voilà. On avale le truc, on évite de s'étouffer avec et on tente de digérer calmement l'affaire. Et peut-être, peut-être là que ça passera mieux."Heu ... Et donc ... Tu ... enfin Kyllian est ... c'est sur lui que c'est tombé ? J'veux dire, c'est lui qui s'en ai pris plein la gueule c'est ça ?"Les yeux un peu dans le vide, Luca tentait de comprendre, de remettre en ordre. Un étrange puzzle pris forme en lu, et il manquait pas mal de pièce. "Et donc ..."Lulu tourna la tête pour regarder la personne qui était derrière elle, allongée sur le lit de son colocataire :"T'es qui, toi ?"[supra court, gomen] |
| Kyllian Andrews | ☼ Administrateen © Snide Bitch ♪
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Quatre. Délits Commis: | | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Lun 28 Juin 2010 - 22:34 | |
| « .... Bah ouais. Il a tout pris. .... »
Re-voilà se rictus de mépris et de dégoûts sur son visage. Elle détestait Johnattan. De tout son être. Elle ne comprenait pas pourquoi.... Ni comment l'idiot à qui appartenait son corps pouvait avoir encore des ondes de sentiments pour cette pire espèce de pourriture qui puisse exister sur la planète.
Prêt d'un d'an d'horreur avant que Mélanie arrive à prendre le contrôle et briser ce charme de vice. Craindre les réactions d'une personne aimée. Avalée sa salive lorsqu'on pense avoir dit le mot qui énervera l'autre.... Une année de peur, bercé par de mains coups, de viols, d'insultes et d'humiliation. Et comme si cela ne suffisaient pas, il avait été offert pendant quelques soirées à des hommes avides. Affreuse poupée de chiffon.
Mélanie haussa les épaules à la réponse de Lucy. Elle faisait ce qu'elle boulait après. Qu'elle parte ou qu'elle reste, cela ne changera pas grand chose. mais si elle continuait dans cet élan mélancolique, une autre personnalité prendrait place.
Un schizophrène est pris d'hallucinations, il s'isole, et n'arrive peu souvent à se faire comprendre : il parle peu. Il peut entendre un voix lui murmurer à l'oreille. La schizophrénie est souvent confondu avec le dédoublement de personnalité. Hélas, ce n'est pas le cas.
« Mélanie... On va dire... Celle qui réfléchis et botte le cul des gens n__n ... Et qui passe souvent par la case Infirmerie. »
Qui n'avait jamais eût vent des nombreuses bagarres de Kyllian ? On se demandait 'ailleurs d'où il sortait cette soudaine force, alors qu'il était comme qui dirait .... Pas au top niveau physique. C'était le mental et rien que ca. Une rage et hargne de fer.
Mélanie inspira doucement et souffla :
« Et j'suis déjà allé l'voir à l'autre... »
Kyllian n'avait pas eût le courage. Elle 'lavait fait à sa place : Le faire grimper au rideau, lui murmurer des doux mots. Pour mieux le poignarder dans le dos ensuite. Elle voulait qu'il crève. Qu'il disparaisse. tant qu'elle le saurait vivant, elle sera toujours ici. Et Kyllian ne retrouvera jamais son calme, ou son sommeil. Il fallait qu'elle rééquilibre la balance. Luia voir troué l'abdomen par trois fois n'avait apparemment pas suffit.
|
| Lucy Cantarella | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Mar 29 Juin 2010 - 18:18 | |
| Lulu resta un moment abasourdi. Ne trouvant pas vraiment sa place dans ce tableau ma foi bancal et capricieux de son sens de point de vu, il tentait simplement de trouver le bon : la tête en bas ? Celui-ci peut-être ? Non, lui, là-bas, il serait comme pendu par les pied. Mais après tout, n'est-ce pas le cas ? "Et ... ça c'est passé comment ?" Une goute de sueur perle quand l'autre est tombé ; Mélanie, appelons-là par son nom, avait l'air de savoir de quoi elle parlait, et Lulu, rien qu'à l'entendre parler ne se demandait même pas si elle était aussi forte qu'elle le disait. Si c'était elle qui avait été là-bas ... "Et l'autre blond, là, du coup, il est courant ? j'veux dire, pour vous, pour t..."Elle s'arrêta. Instinctivement, elle avait eu envie de dire "Pour vous". Non, elle n'avais parlé que d'elle, elle et Kyllian, pourquoi dans sa tête, au fil de la conversation, il avait tout de suite penser qu'il y en avait plus ?
Lulu pris son visage dans une main, les yeux encore grand ouvert dans le vide, face au sol :"Ne m'sort quand même pas que l'autre qui devait pleurer, c'était pas Kyllian, si ?"*Vous êtes combien là-dedans ?* Lu soupira un bon coup, ravalant sa salive. "Attends, donc, t'es allé le voir ... Toi, Mélanie c'est ça ? Et c'était toi du début à la fin ou t'as fait comme ya deux minutes-là ?"*Du genre, sortir à l'improviste en plein milieu d'une conversation, quoique je doute que Kyllian et ce type puisse avoir une conversation comme celle que j'entends ... * "Et tu ... Kyllian ... Enfin vous ... Il y a pas eu de problème ? Kyllian va pas se faire avoir hein ?"Ses mots et ses tournures de phrases trahissaient maladroitement et surement son inquiétude envers Kylian, tentant d'oublier ce qui lui faisait face, tentant de passer au travers, si bien qu'il ne revenait que "Kyllian, Kyllian", toujours Kyllian. Il avait simplement du mal à se faire à l'idée qu'il y ait quelqu'un, quelqu'un d'autre, quelqu'un de pratiquement réel devant lui et que ce n'était pas SON Kyllian.
Lulu inspira et se retourna vers lui, ouvrant la bouche pour dire quelque chose, puis se teint immobile, une seconde, deux, et se ravisa. En voyant l'expression du visage du brun, en voyant le visage de son colocataire déformé d'un rictus qu'elle ne lui connaissait pas, elle avait tout oublié. Que dire ? Que dire face à ça ? Face à tout ça ? C'était trop injuste pour Kyllian, trop injuste peut-être pour tout le monde ... Et pourtant c'était ainsi. Ses sourcil se froncèrent tristement, ne sachant que dire ou faire, l'incompréhension se lisait sur un visage à peine défiguré par la cicatrice qui courait le long de son corps."Il peut m'entendre, là ?"[supra court >w<' J'adore ton nouveau vava *.*] |
| Kyllian Andrews | ☼ Administrateen © Snide Bitch ♪
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Quatre. Délits Commis: | | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Dim 4 Juil 2010 - 14:05 | |
| [ Eh beh moi pas (A) C'pour ca qu'il a encooore changeey ♫ ] « Ca s'est passé.... Comme je l'espérais. »
Sur son visage se glissa alors un air narquois. Ce petit air rusé et futé que nous pourront associé à celle d'une petite souris. Expression de frêle animal qui avait réussis son coup, et qui en était visiblement assez fier. Sur ses traits se peignait alors un air d'inquiétude quand Lucy demanda qui pleurait... Non, elle n'avait pas parlé de Kyllian, hélas. Mais... Elle se demandait alors si ce dernier serait d'accord avec ses plans machiavéliques... Non bien sûr que non. Kyllian était un grand daddy pacifiste. Peace and Love. Il détestait faire du mal aux gens : c'était une petite crème enfantine. A la vision cartésienne mais surtout très naïf. Pas qu'il le soit vraiment, mais parce qu'il avait envie de déformer sa vision du monde. Pour que cela soit moins cruel, moins noir, moins horrible à supporter.
« Non, non. L'autre c**' il est pas au courant... »
Elle fronça doucement les sourcils et releva la tête, pour poser ses yeux sur l'enfant :
« Non pas Kyllian ... Enfin ... J'en sais rien. Je parlais pas de lui, mais maintenant que t'en parle, peut-être qu'ils pleureront en duo. Si c'est pas mignon ! »
Elle détourna le regard et la tête l'air déconcerté. C'était extrêmement rare lorsque Mélanie l'était. Elle qui aimait tout contrôler. Cette chose la dépassait. Elle se leva doucement, et alla ouvrir la fenêtre en grand. Elle étouffait : liberté. Elle en voulait, en réclamait sans cesse. Elle était faite pour cela. Pourtant ce corps ne le lui permettait guère. Elle fouilla dans les affaires de Kyllian ensuite. Faisant tombé un carnet de dessin. La personnalité attrapa ce qu'elle voulait : un paquet de cigarette, et attrapa le zippo dans sa poche arrière. Elle alla s'asseoir sur le bord de la fenêtre pour s'en griller une.
Elle observait le bout incandescent du bâton blanc alors qu'elle pris une bouffée d'air pour répondre à la curiosité de Lucy :
« Non. C'est lui qui y allait... Mais il a commencé à faire sa fleur bleue. Alors j'ai repris le relais. Et il nous entend pas non. Il s'en souviendra même pas. Les médecins ont dit que c'était normal. Enfin pour ça hein, parce qu'pas très normal tout ça. Le truc... C'est que Kyllian se bat même plus. Il en a plus rien à foutre. »
|
| Lucy Cantarella | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Dim 4 Juil 2010 - 16:19 | |
| [je l'aime bien aussi ^^- Bon par contre désolée du grand mélange des idées, c'est très mélangé ^^']C'est pas juste. C'est pas juste tout ça."Plus envie de se battre ?" Luca était soudain, pour une raison que lui-même ne comprenait pas vraiment, énervé. Énervé contre ces simples mots. Des mots, ce n'est rien, c'est du vent, et pourtant, tous les humains se retrouvent prisonniers des mots. Une fois les mots lancé, on ne peux plus les reprendre. Ils nous entourent, nous font voir quelque chose et nous en cache une autre. Ils nous dirigent, font en sorte que notre vision se restreigne à eux. Si les mots n'existaient pas, l'homme serait bien plus ouvert à des millions de choses. c'est un bagage inutile qui nous enlace, nous fait penser que l'on comprend ... Mais nous ne comprenons rien. Absolument rien. Et en ce moment même, Luca, Lucy était prisonnière des mots. Prisonnière d'un monde où les mots sont des armes ; de vraies armes."Rien à foutre de perdre ? Plus rien à perdre ? Comment t'y vas toi ?"Lulu se releva le regard baissé, grand ouvert, le visage empourpré d'une soudaine col_ère qu'il se connaissait à peine, mais qu'il connaissait bien tout de même. "S'il en a vraiment plus rien à battre, pourquoi il continue d'être ici ? Pourquoi il va voir la bande d'imbécile de personnel médical, pourquoi il nous sort qu'il veut sortir d'ici, qu'il veut se barrer au Canada, pourquoi il continue de dessiner, de faire ces putains de fringues, pourquoi il fait tout ça ? Ça lui est égal de vivre qu'à moitié ? Qu'il s'en fout de ce défendre contre ce connard, qu'il s'en fout de pas savoir ce qui lui arrive lorsque c'est toi ou n'importe qui d'autre qui se ramène pour s'amuser ? Que toi, que vous vouliez vivre vous aussi j'veux bien comprendre, mais quoi ? Il pourrait crever personne n'en aurait rien à battre d'après lui ?"*Ce n'est pas vraiment Mélanie que j'engueule.
Je gueule contre Kyllian. Kyllian qui ne m'entend pas. Je gueule parce que je viens d'apprendre par quelqu'un d'autre qu'il "ne se bat plus". "N'en a plus rien à foutre".
Moi je vais t'en foutre tu vas voir ! Tu crois quoi ? Que c'est suffisant de se laisser aller comme ça, à vivoter, à survivre en se disant que si demain on disparait, ce sera pas grave, pas important, que justement peu importe ? C'est pas juste pour quelqu'un d'aussi doué, pour quelqu'un d'aussi formidable de se retrouver à penser comme ça alors qu'il faisant tant de chose, tant de chose que tellement peu de personne pouvait faire, faire avec envie, passion, avec talent !
Si moi j'en avais vraiment rien eu à foutre, je serais plus là ! Alors au lieu de vous lamenter dans votre putain de petit coin, on se lève ! Tu vis ou tu vis pas. Et si tu vis pas, fais-moi le plaisir de crever, dignement et avec le sourire s'il te plait !*
Si personne n'en avait rien à foutre de vivre ...
Si tout le monde trouvait ça trop douloureux ...
Alors il faudrait qu'il décident, par eux-même, de tout arrêter.
Arrêter les frais.
Au lieu d'attendre passivement le jour de leur mort et de se dire m*rde, m*rde j'ai passé tellement de temps à attendre que ce temps a été gâché. J'aurais pu vivre tellement de chose avant la mort ! Non, maintenant,je ne veux pas mourir ! Je veux faire toutes ces choses sur lesquelles je suis passé à côté ! Toutes ces choses formidable qu'on ne peut faire que lorsque l'on est en vie !* Regretter est la pire chose que l'on peut faire. Et quand on attend la mort, c'est qu'on ne sait pas. Si on ne fait qu'attendre sans l'appeler, sans l'attirer vers soit et lui forcer la main, alors c'est qu'on a envie de vivre sans l'avouer, sans se l'avouer. c'est une comédie, c'est une mascarade, c'est une connerie pour faire genre qu'on à plus rien à attendre de la vie, qu'on à pas peur de la mort ...
Personne n'a peur de la mort ! Personne ! Ce dont les gens ont peur, c'est de perdre la vie !*Tu crois que j'ai résisté combien de temps, Kyllian, pour pouvoir me dire que j'aime la vie du fond tu cœur ?* "J'vais le réveiller, moi, votre Kyllian, et vous allez voir un peu !"Lulu se pencha pour ramasser les dessins que Mélanie avait fait tomber pour les poser sur le lit ne les rangeant."Et fait un peu plus attention à ça ! Ça se voit que c'est pas toi qui passe du temps à les faire !"La crainte un peu dissipée, le caractère impoli reprend le dessus. C'était une demande plutôt aimable quand on connait le comportement habituel de Luca. Assez aimable. Puis il se retourna, de nouveau Luca. Lucy niché au fond de son œil, au fond de ses yeux vairon, 'était Luca qui de tout son corps faisait face à la fumeuse. "Que vous viviez ça me va. Mais si ce que vous faites donnent des problèmes à Kyllian, je vous jure que je vous le pardonnerai pas." Quel importance ? Il ne pouvait rien faire contre eux. C'étaient des personnalités sans consistance si ce n'est le sublime corps de Kyllian. Et même s'il devait se battre contre ce corps, sa petite carrure ne ferait pas le poids. Ces mots là étaient ridicules. Cette petite menace était ridicule. Et pourtant c'était sa manière de lui dire : dire à Mélanie qu'il ne voulait pas que ça entraine Kyllian vers le fond. Il ne voulait pas que Kyllian ait à se dire que si un jour il touche le fond, c'était à cause d'eux. Il ne fallait pas. Surtout pas. Kyllian devait poursuivre ses rêves, ses passions. Kyllian devait vivre. Vivre à fond sans se préoccuper des autres occupants de son esprits. Il devait vivre. À cent pour cent. Sans restriction. Aucune.
Il ne devait jamais se dire des choses comme "Je n'en ai plus rien à foutre", "je n'ai plus envie de me battre", "J'attends de mourir ou disparaître".*Si vivre te fais si mal, décide par toi-même et crève. Et si tu crève, je vient vomir sur ta tombe et shooter dedans.* Drôle d'enfant ... |
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| [ Je trouve pas vraiment n_n .... Han. J'en ai eût les larmes aux yeux ♥ *La Mord* C'est beau ce que tu m'as écrit là 3 ~ Les "paroles" en rouge.... Sont des mots sans guillemets. C'est la schizophrénie de Kyllian. Lui l'entend, pas Lucy.] Mélanie retirer le filtre d'entre ses lèvres, posant ses yeux d'émeraude sur le petit être. Elle l'observait se mouvoir, l'engueuler gentiment et déverser sa colère. Comme si Mélanie n'était qu'un simple spectateur. Elle l'écoutait. Elle le trouvait bien mature aussi pour son âge.
Qu'il y avait-il a perdre lorsqu'on se sentait malheureux ?
Sa famille était loin. Trop loin. Certes, il recevait des lettres de temps en temps depuis que sa mère avait retrouvé sa trace... Il avait eût droit à des photos. Tout ceci aurait pu être une motivation pour qu'il se réveille et croque la vie à pleines dents. Cela en fut d'ailleurs une... Un temps. Puis ce fut l'une des raisons d'une première dépression. Etais-ce judicieux de lui envoyer des photos ? De les voir sourire ? De voir son adorable mère sourire alors qu'elle est contre son nouveau mari ? Tenant dans ces bras un petit garçon que Kyllian est censé voir comme son petit frère ? Famille recomposée. Famille qui semble heureuse. Parce que tout n'était qu'illusion. Il avait eût le temps de songer à ce que sa mère avait peu se dire, ressentir, ou même penser lorsqu'elle ne retrouva plus Kyllian. Voilà quatre ans qu'il avait fugué. Qu'il n'avait pas remis le pied chez lui. Qu'il avait tout abandonné. A trop réfléchir, à trop se demander ce que sa vit aurait été si il n'avait pas fait cette énorme connerie ... Il se disait que sûrement, rein de tout cela ne serait arrivé. Il n'aurait certainement pas connu la vie dans la rue, faire le trottoir. Ni Johnattan, et encore moins ses amis douteux. Il n'aurait jamais passé deux mois à l'hopital, ni finis en justice. Et il ne serait pas ici. Il aurait été seul dans sa tête, parce que ce corps lui appartenait. Tant de si, tant de peut-être, et de regrets. Tant de choses qui le tirait vers le bas, qui le dévoraient un peu plus chaque jour. A un point inimaginable : celui de commencer à détester ces photos qu'il avait sous le nez. Détestez les lettres d'encouragement de sa mère, alors qu'elle ne savait rien du tout. Ce qu'il était devenu, et comment, et pourquoi. Il était un étranger. Ce petit frère, n'était pas le sien. Il détestait cette nouvelle famille qui était censée être la sienne. Il détestait les lettres, les photos. Parce qu'il se détestait lui-même. Il détestait ce qu'il était devenu. Une loque. Un monstre. Un mec qui avait de gros trous noirs. Qui ne savait même plus qui il était... Il avait honte de ces quatre ans de cauchemars. Il se pensait masochiste : adorant cette horreur. Mais lorsqu'on touche le fond, il est rare de réussir à se relever. Surtout lorsqu'il n'y a pas des personnes qui nous aime, et qui nous pousse derrière. On peut avoir la hargne, le mental, et l'envie. Mais on peut le perdre aussi très vite. Et Kyllian avait des hauts. Des bas. Et encore des plus bas.
Le fait d'avoir conscience qu'il avait ruiner sa vie... Pour des conneries... Ne l'enchantait guère. Le jour où il sortirait d'ici... Il ne savait même pas si il aurait le courage de revenir en Russie. Au manoir familial. A moins que cette petite famille était partie au Japon.
Toutes les paroles de Lucy firent revenir Kyllian. Il restait immobile, et le suivait du regard. Le laissant faire. Il grimaca un peu en se rendant compte qu'il était encore en train de fumer ces horribles cigarettes. Il l'écrasa sur le bord de la fenêtre et la laissa tomber.
Misérable, tel un mégot.
Il entendait encore Lucy dans son dos. Il cligna des yeux, tentant de ravaler ces larmes qui envahissaient petit à petit ses iris. Il avait la gorge qui se nouait. Il était terrible comme exemple. Comme "grand frère". Lui qui avait cru, plus tôt, pouvoir endosser ce rôle pour Lucy... Pour Luca. Pour les deux ?
Rien à faire. Ces capricieux de diamants glissèrent sur ses joues. Il inspirait doucement, alors qu'il renifla très légèrement. peut-être était-il temps de reprendre de bonnes initiatives. Mais surtout de les suivre. Il s'humecta les lèvres et essuya les larmes orphelines, alors qu'il se dirigea vers le carnet de dessin que Lucy avait ramassé.
« ... C'presque pathétique. Les rôles ont changés. »
Lui qui tantôt essayait de la faire sourire... Il flanchait si vite ? Misérable, misérable. Misérable larve. Kyllian frémit doucement en entendant cette voix horrible à son oreille, et regarda à droite, à gauche. L'air inquiet. Puis finalement Il récupéra les carnets et souffla un :
« Merci ... »
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| Lucy Cantarella | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Dim 4 Juil 2010 - 19:43 | |
| [Ha, contente que ça plaise ^^ *mord en retour *w* //SBAM///* désolé pour le RP divisé en deux, je voulais raiment faire une réflexion à part et comme j'ai sorti un truc pour détendre l'atmosphère ...]Lulu regardait vers le haut, le visage de ce grand jeune homme, quelques larmes sur le visage, un faible demi-sourire de peine. Ces yeux argentés, plus doux encore que ceux d'une mère."Kyllian ?"
*T'as entendu ... Pas vrai ?* Lulu expire, le regarde comme un parent qui voit son enfant qui revient après une grosse connerie, avec ce regard mit piteux mit amusé, pas assez en colère."Même si tu le penses très fort, me fait plus jamais entendre que t'en as plus rien à battre."Oui, les rôles ont changés.
Lu tend une main pour poser sa paume sur sa joue en le regardant avec une expression particulière, mélange de tendresse et d'une drôle de lassitude, et vient se blottir contre lui avec un rire jaune."Me remercie pas quand je t'engueule"Elle passe ses bras autour de son corps (de rêve, c'est pour ça que ça recommence à papillonner là-dessous) pour enfouir sa tête dans son torse et se calmer. "Si t'as le droit de pleurer et de te sentir mal, y a pas de raison pour que t'ai pas le droit d'être heureux, si ?" *On a le droit d'être mal heureux parce qu'on a aussi celui d'être heureux. On a le droit d'avoir mal parce qu'on a aussi celui de se sentir bien. On a le droit à la mort parce qu'on a eu le droit à la vie.
Alors si toi tu pense que tu as le droit de toucher le fond et d'en souffrir, je refuse que tu n'ai pas le droit de toucher le ciel et d'en être heureux.* "Kyllian ... Tu fumes ?"Ou la question qui ne sert à rien d'un gamin (ou d'une gamine, à déterminer) qui ne sert à rien. En même temps que de lui faire un gros câlin, la seule question existentiel qui la turlupine, c'est de savoir depuis quand il fumait. En plus, ça venait de sa poche arrière, donc c'était pas seulement un effet de style de Mélanie, si ?
J'en veux un peu à la terre entière. Ça a été tellement dur pour moi de me relever lorsque j'avais mal, tellement dur que j'ai moi aussi faillit appeler la mort. Et la seule chose qui m'a empêcher de le faire pour de bon, ce sont les liens.
Mes liens avec cette vie.
J'ai été incapable de couper les liens de ma vie.
Mon style de vie.
Mes parents.
Le peu de bonheur que je raflais certains jours.
Et mes amis.
Beaucoup d'autres choses aussi.
le fait de passer des heures allongés au soleil.
Celui de manger un éclair au chocolat.
celui de regarder les étoiles, le soleil se coucher, le ciel bleu au dessus du parc vert ou en fleur.
La pluie qui tombe dans les rues grises
Dessiner, voir une sourire, rire.
Toutes ces petites choses insignifiantes ont été mises sur la balance. J'y ai rajouté mes amis, et mon choix était fait.
Peu importe comment vivre me faisait mal.
Peu importe comment je souffrais, comment j'en voulais au monde entier, combien je trouvais ce monde pourrit jusqu'à la moelle.
J'aimais vivre.
Et j'aime encore ça.
Alors quand quelqu'un que j'aime, respecte ou admire du fond du cœur me sort que mourir, non même, disparaître ne lui ferrait pas de mal, j'ai la haine. J'en veux soudain au monde entier. Parce que j'ai toujours l'impression que cette personne ne se rend pas compte.
Ne se rend pas compte à quel point la vie est formidable.
À quel point c'est dégelasse de dire qu'on a mal alors qu'on ne se décide même pas à lâcher cette vie, à couper tous les liens.
Ce n'est pas ton cas Kyllian.
Je sais que tu as bien des raisons de te sentir vraiment mal. Que tu a bien des raisons de haïr la vie. De la détester du fond du cœur.
Mais ce que je ne veux pas Kyllian, c'est que tu te laisses aller à ne vivre qu'à moitié.
Je ne veux surtout pas que tu te mette à t'installer confortablement dans cet état de demi présence, d'inaction, d'attente d'une mort, d'une disparition, d'une libération qu'au fond, tu ne veux peut-être pas vraiment.
car si tu le voulais vraiment Kylllian, si tu pense qu'il y a vraiment peu de lien à couper pour te séparer de la vie, alors tu les couperais ici et maintenant.
Moi, Kyllian, je ne veux pas que tu coupe le faible lien qu'il y a entre toi et moi. |
| Kyllian Andrews | ☼ Administrateen © Snide Bitch ♪
Prince Kelly.ian ~ Like A Bitch.
Surnom : Barbie, Kelly, Kyllie. Âge du Perso : 20 ans. Orientation : Bisexuel Admission : 2 ans passés. Autorisé à sortir : Retirée
Teen's : 8956
Age : 30 Messages : 2431 Jeux +16 : Oui Disponibilité : Week-end Principalement.
MEDAILLES :
SECTES :
Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Quatre. Délits Commis: | | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Lun 5 Juil 2010 - 0:02 | |
| [ HAN SALETEEEY è_é ..... Ca y est, j'crois que j'me souviens pourquoi je joue pas trop Kyllian à fleur de peau (A) .... J'suis trop sensible /ZPAFF/. HAN JE KEEEEF LA FIN *Q* .... MAIS JE VAIS TE BOUFFER SALETEEY è_é .... Je croque Luca (A) ? Huhu. /ZPAFF/ ] Kyllian le fixait. L'écoutant aussi. Il clignait des yeux, plus fort. Pour ravaler ses larmes, alors qu'un doux sourire se glissa sur ses lèvres. Ce genre de sourire sincère et volage. Qui reflète un bon coeur, une gentillesse d'âme. Et une certaine tristesse et de lassitude. Une fatigue certaine. Mais son regard était doux : celui-ci embrassait le visage de son ami - parce qu'à ses yeux il l'était à présent - avec un petit quelque chose en plus de merveilleux. Une petite lueur au fond des yeux qui n'avait pas de nom. Mais qui pourtant était bien là.
« ... Je ne m'en moque pas. C'est juste que ... Il eût une petite moue. Adorable. Craquante. Las. ... Lorsque j'y pense. Y a trop de chose que j'aimerais changer. ... Et ca me... Fatigue ? »
Il l'observait alors. Souriant tendrement lorsque la demoiselle posa sa main sur son visage. Une tendresse et une attention qui lui réchauffait beaucoup le coeur ♥
Il eût un sourire amusé par ses autres paroles. Il posa sa main dans le creux de son dos, et nicha son visage dans son cou, et grogna un peu :
« Pour mes dessins, idiot èé .... Mais Merci aussi pour ça ! ♥ »
Il se redressa légèrement en entendant ses autres paroles. Glissant ses doigts dans les cheveux de la demoiselle. Réellement touché. Il souriait, tendrement, et cligna des yeux encore. Finalement il déposa un baiser prêt de ses lèvres. peut-être un peu trop, sans le vouloir.
Une toile d'araignée immense. Qui émergeait de chaque êtres. Des fils d'argent, et d'or. Et des fils de fer. Ces liens qu'on tissent sans le vouloir ou pas, avec des gens. Ces personnes qu'on oublient au tournant d'une rue, et celle qui resteront gravés dans nos mémoires. Lucy faisait sûrement partis du second groupe. Il n'est pas prêt d'oublier ce petit phénomène.
Il releva la tête à sa question, et haussa un sourcil. Il ressortis son zippo doucement. Cadeau d'un de ses meilleurs amis. Quand il était encore au Japon. Couleur argenté, avec une belle rose dessus, de rouge et de noir. Un cadeau
« De la beuh (A) .... »
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| Lucy Cantarella | Sujet: Re: Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. Lun 5 Juil 2010 - 15:11 | |
| [A toi de voir, mais je devrais avoir dépassé mon cota de RP pervers avec Lulicious ; Lu aime pas trop le sexe, ou plutôt une fois qu'il est dedans ça va mais il ne se jette pas sur les gens on vas dire >///> Bon ok il s'est jeté sur Rose, mais elle a dit qu'elle l'aimait >w<" N'empêche si tu tente un truc, il aura logiquement pas la force de te repousser ^^- Donc, c'est toi qui vois xDDD] Un tout petit bisou de rien du tout. Un petit baiser sur la joue, à côté de la bouche, un peu trop près, et c'est tout. Juste un petit geste de tendresse placé à un endroit un peu particulier.
Un geste de tendresse placé à un endroit un peu particulier.
Les gestes d'un frère là où sont les gestes d'amour.
À un enfant trop jeune pour comprendre cela.
Personne ne le veut vraiment, mais c'est ainsi. On fait des choses au moment et à l'endroit qu'on veut. Exprès ou pas. Innocemment ou pas. Et puis sans faire exprès, sans sans rendre compte, les choses changent.
Les choses changerons, tôt ou tard. À toi de t'y faire.
Lulu, toute rouge sous ses cheveux roux qui sait pas trop quoi faire, comme coincé comme un cyborg en plein bug.
Une connexion s'est mal faite.*Je le préviens que j'ai des papillons dans le ventre ou je dis rien et fait mine de poursuivre la conversation -////-' ?* "Ah-a oui-oui ? T-Tiens moi j'ai-j'ai jamais essayé ! En mê-même-même temps c'est pas comme si je le vou-voulais j'ai toujours considéré que j'éviterai jusqu'à mes vingts ans histoire de pas me bousiller les neurones et puis bonj'aidéjàessayéleschampignons maisças'estpassuperbienpasséalors maintenantj'essayederestercleanmaispas disquejeretenteraispaspourlefununde decesquatresje je je -je-je saispas ..."*Et m*rde, découverte* Lulu, debout,raide comme un piquet avec des joues empourprée jusqu'aux yeux. très mimi quand on y pense. Surtout quand on lève les yeux et que la seule chose que l'on voit, c'est un corps d'adonis et que pour éviter ça on lève encore les yeux pour aller attraper le visage, sauf que là, bonjour le visage de vrai beau gosse, le visage parfait du mec parfait avec une expression tellement mignonne que ça te donne envie de fondre.*C'est pas drôle TT///-///TT* Oui mais moi je rigole.*Saleté, moi aussi je vais te foutre avec un détecteur de phéromone ultra-sensible devant un mec dont le visage ET le corps sont aussi parfait qu'une statue grec et qui donne une furieuse envie de le mordre quelque part !!!* Débrouille-toi <<*Si tu te figure que je vais me jeter sauvagement sur Kyllian tu te fourres le doigt dans l'œil !* Bah, tu l'as bien fait avec Rose, pourquoi ça te dérange tant que ça de le faire avec lui ? Vos relations sont pas tellement différentes, si ?*J'ai déconné ! J'ai déconné je sais ! Et de toute manière, Rose c'était une fille ! Rose elle, elle m'a pas déchiré mon hymen >/////////////<* J'ai envie d'éclater de rire là.*Me regarde pas et retourne faire autre chose >w<"* Tu veux que je fasse quoi ? e m'amuse à te voir comme ça devant un mec, et j'ai franchement rien d'autre d'intéressant à faire, alors ...*Salope* Je sais ♥
Lulu se retourne précipitamment et va s'assoir sur son lit, colorée en version tomate, baissant les yeux sur le sol."Désolée, ça va passer, t'inquiète pas"Non, c'est pas te fauter Kyllian, c'est la faute de son demi-million de phéromone qui émane de toi comme une pluie de manne divine. Elle n'est pas malade, rassure-toi, elle n'a pas de fièvre : enfin, si, mais àtoi de voir si tu peux faire quelque chose pour la guerrir ♪
*Conasse >///////<* Je t'aime ♥ |
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| | Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme. | |
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