Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme.

Kyllian l'observait sans rien dire. Il haussa un sourcil, alors que sur ses lippes rosées se glissa l'image de l'amusement. Qu'est-ce qu'il arrivait à cette petite Miss, alors, alors ? Étant ce qu'on appelle un homme de joie, toutes les réactions physiques ou comportement qui se rattache du prêt ou de loin à l'envie, le plaisir, il les connaissait. C'était toujours mieux de savoir déchiffrer cela lorsqu'on est au pieux. Pour espérer peut-être un pourboire illusionniste quant à l'action des doigts de fée. Bref. Kyllian comprit très vite, parce qu'il n'était pas niais. Il avait ce petit sourire amusé sur ses lèvres, et le regard brillant de malice et de joie. Le comportement de Lucy l'amusait terriblement, et pour cause ! Le voilà dans un état qu'il n'avait pas eût depuis longtemps. Lorsqu'on apprécie un petit moment d'une journée.

Il détourna le regard pour retenir son petit rire moqueur. C'est que Luca était atrocement adorable, il fallait l'avouer. Et tout ceci pour un simple baiser. Il aurait pu jouer. Si cela n'aurait été que lui, il l'aurait embrassé à pleine bouche pour lui donner une véritable raison d'être gêné !

Kyllian s'éloigna aussi, pour attraper des feuilles de papier d'aluminium soigneusement pliée, avec son paquet de cigarette, et alla s'asseoir sur son propre lit, alors qu'il regarda Lucy se tourner pour se cacher. Il échappa alors, légèrement narquois et provocateur :

« T'es adorable, tu sais ? ... Mais faut pas avoir honte des réactions d'ton corps =p ! »

Cette fois-ci il pouffa légèrement de rire. Pas méchant, juste un peu moqueur. Taquin, quoi.

Il sortit de sa poche arrière donc, son zippo et ses belles feuilles. Nous partons alors à la confection de bédot. C'était pendant qu'il tuait une clope pour en récupérer le tabac, qu'il émiettait un peu de beuh dans le papier d'aluminium qu'il ne plus s'empêcher de commencer à chanter. L'histoire d'un ado

« Il était une fois, L'histoire d'un ado. A qui l'on proposaaa un simple bédo =D ... Il refusa pas. C'était sympa. Juste une seuule fois, ca n'ménerais pas au trépaaas ♫. Ce jeune adooo a qui on proposa. Le simple bedo, n'en resta pas là =O ! »

A croire qu'il était déjà défoncé. Hops un bout d'carton. Et oups en roue le tout. Un brin de salive, et cela était divin. Il laissa tout en plan sur sa couche, alors qu'il fila à la fenêtre pour se l'allumé.

Première taffe divine. Il tourna la tête vers Lucy, l'observant, avec un petit sourire amusé sur les lèvres.

« Tu viens tester (A) ? »

En tout bien, tout honneur \o/

La remarque lui fit simplement doubler le cota de rougeur. Réaction de son corps ? De quoi qu'il que que hein ? Bref, Lulu en pleine séance d'implosion interne : c'est qu'en plus il a parfaitement conscience d'être parfait, d'avoir un corps de rêve qui transpire les phéromones et que son petit geste mal (ou très bien à vous de voir) placé était en train de lui monter à la tête ?? Il voulait sa mort. Ouais, c'est ça, il voulait qu'il crève d'une crise cardiaque. C'est ça, c'est parfaitement ça. sachant qu'il venait juste de lui raconter ce qui s'était passé avec Rose, il voulait juste l'enfoncer encore plus, le mettre dans la boue de sa propre bêtise et de lui frapper la tête avec le marteau de la honte histoire de bien l"y enfoncer ! Arg !

Lulu, tout rouge. tremblant, traumatisé.
Lulu, toute rouge, tremblante, traumatisée.

*Et le pire c'est qu'il se met à chanter une chanson zarbi ! Il veut vraiment me faire avoir une crise de honte !*

Lulu se sentit un quart de seconde une envie de dire "non merci". Le problème, c'est que le quart de seconde d'après, il commençait à raisonner dans le mauvais sens. Après tout, c'est vrai, rien qu'une fois pour se détendre ... C'est pas comme s'il devait tenir un record de sainteté ! Et puis il était à Teenagers quoi ! Il se doutait bien qu'en restant ici jusqu'à ses 21 ans, il allait pas rester blanc comme neige ! C'est donc le visage bien empourpré qu'il se leva en lançant machinalement un "Mouais" et en se rapprochant de la fenêtre, et du même coup de Ze créature de rêve. Oh m*rde. Bon t'en prend une fois, t'inspire un bon coup et tu repart te coucher. C'est tout. C'est histoire de dormir tranquille, faire une bonne sieste histoire de se reposer des aventures d'aujourd'hui, sans stress, et surtout pas à cause de ce putain de beau gosse à déshabiller gratuitement sur place oula m*rde ...

Tu tourne dans le mauvais sens. Lulu, réveille-toi.

Luca se mit sur le rebord de la fenêtre à côté e lui, ou plutôt le plus éloigné qu'il était possible de lui en restant sur la fenêtre, traduction pas très loin.

*Crap He's Hot ! He is fucking hot !*

"Juste une, pas envie de me retrouver malade ... Ni accro à tout ce qui se prend, parce que vu l'état de Nath' ..."

Traduction → Comment signifier clairement que ce type, si tu le hais ps, t'a envie de lui en mettre parfois ♥

[court, gomen T-T Je vois pas comment je vais faire mes 1000 mots aujourd'hui si je continue à flooder comme ça toute la sainte journée.]

Kyllian eût un petit sourire en le voyant s'approcher de lui. Brave brebis ♥ Il plia ses jambes pour s'asseoir en tailleurs, et lui tandis donc le bâtonnet fumant.

« Nan, nan, nan. Pas une taffe : tu testera rien du tout là. Tu t'en fumes un. On mélange pas les microbes =D »

Personne qui venait de tirer sur le joint quelques secondes avant. On ne dira rien, héhé. Il lui laissa son bébé d'amour entre les doigts et alla récupérer son p'tit matériel pour s'en rouler un autre. Il revint à ses côtés, et le conseilla au cas où, ne sachant pas très bien si c'était sa première fois ou pas :

« Si c'est la première fois, tu tires ta taffe doucement, et pas trop longue, hein. Et on tousseuuuh paaas è___é Sinon j'te bouffe. »

Il eût un léger sourire amusé, mais gentil, et le laissa faire. relevant la tête pour l'observer prendre sa première taffe, alors qu'il embrassa sa joue doucement. Avant de se remettre à sa confection de son second bébé chou. Lorsque ce fut le cas, il ramena sa sur sa table de chevet, et revint s'asseoit à côté de lui. Il ramassa son zippo et hop. Second taffe de la soirée.

Une bonne taffe d'une bonne beuh rimait avec une gorge enflammée et des yeux qui pique. Ce n'était qu'à la fin d'un bon premier, et Kyllain était super généreux niveau dosage que les sensations de bien être, de rire qui prend le corps. Que la libido grimpe en flèche. Que l'on a terriblement faim. De nourriture, et de chair. Puis cette envie de rire, et d'être tellement bien, mais ausis de ne pas forcément marcher très droit.

bref. Il dit d'u n air très sérieux. Trop sérieux :

« T'es sûr que c'est une drogue au moins ? C'est quoi une "drogue" ? Un bon joint c'est un vice pour les uns. Une source de plaisir pour les autres. Ou encore une substance chimique qui stimule certaines zones du cerveau pour les biomatéralistes. Et mêeeeeme, une voie vers le sacré et le cosmoooos pour les ésotériques ! »

Et il était pas shooté là, encore. C'était sûrement cela le pire. Il s'humecta les lèvres, et continua :

« Moi, j'sais que lorsque j'suis défoncé, ma libido j'la déverse dans mes dessins. Ou peinture. Et dessine comme un Dieu alors *Q* .... »

[ Moi j'écris super ultra bien quand j'suis défoncée ou saoule xDDD ]

[xD Et bien moi j'ai jamais testé on va dire, et je compte pas tester x) Enfin bon, on va se fier à ce que nous dit professeur Kyllian Very Happy

Très court désolée]

"Tu veux me tuer c'est ça, avoue -//-*"

Lulu pris donc le joint, le fixa pendant quelques seconde en écoutant les instructions de son ainé plein d'expérience (pour ça il lui faisait confiance) et soupira. Bon, aller, ça pouvait pas te faire de mal ... Si ? Bon. Après avoir inspiré et expiré histoire de bien nettoyer ses neurones et la pression qui lui montait au milieu du ventre et des joues, il porta la taffe à ses lèvres et aspira doucement la fumée en fermant les yeux. Et à peine eut-il (ou eut-elle, à vous de voir) le temps de se dire que ça avait quand même un drôle de goût sacrément particulier, elle sentit les douces lèvres du grand frère se poser, fugaces, sur sa joue pour repartir. Re-bug d'androïde coincé le souffle coupé avec son joint devant la bouche, fumant dont la longue trainée blanche pendant vers le haut ondulait gracieusement pour s'envoler derrière la fenêtre. Et un visage tout rouge, un.

*Il veut ma mort. Ça y est c'est sûr il veut ma mort.*

Lulu détourna la tête de lui lorsqu'il se mit à déblatérer philosophiquement tout d'abord puis comme un illuminé. Comment pouvait-on avoir un cruch pour ce mec au visage parfait aux merveilleux yeux verts aux lèvres douces et au corps tellement bien foutue que même un nonagénaire touché d'une maladie de la moelle épinière pouvait revoir sa libido remonter en flèche ? Ho m*rde. Sinon, à part son visage relativement en feu, sa frustration ne lui paraissait pas si horrible que ça finalement ... À moins que ... Quoi ? Putain c'était si rapide que ça pour se détendre ce machin-là ? My, s'il avait su !

Par contre c'était à son tour de jouer l'illuminé lorsqu'il entendit les mots "dessins" et "peinture".

"C'est vrai ? Tu pourra m'en montrer ? De ceux que t'as fait pendant une défonce ?"

Les yeux tout luisants ...

[ Wow z'ai gagner pleeeei d'Teen's *o* && Hier j'ai dessiner Kelly ôO .... P'tain qu'il fait peur mon dessin xD ]

Maaaais nooon ! Il ne voulait pas le tuer ! Disons que lorsqu'on commence à connaître la grande perche, ce brin de joie, eh bien ... Il n'est pas le mec neutre, insensible et éternellement froid qu'on croyait. En faite lorsqu'il aime bien quelqu'un et que c'est plus réciproque, il s'en sert pour combler ses manques d'attention et surtout de tendresse. Alors que Lucy ou Luca ne se méprenne pas sur ses baisers, ou même ses câlins. Et puis lorsqu'il est défoncé, il s'met souvent en mode bisounours, alors attention ! Sauve qui peut !

« Okaay~ ... J'vais t'en chercher. »

C'est pour dire ! Si il avait des tonnes de carnets de dessins et qu'il était bien rangés... Il en avait même spécial défonce. En faite, le blanc c'est les portraits. Le Noir c'est l'abstrait. L'orangé pâle les paysages, et le rouge le spécial défonce. Il apporta ses quatre gros épais carnet sur son lit, pour finalement chopper le rouge.
On tire une autre taffe. Nuage toxique dans ses poumons. Il kiffait cette drogue.

En voyant l'épaisseur du carnet rouge, on devinait alors qu'il était.... Apparemment souvent défoncé. Il le lui posa dans les mains.

Ses dessins pouvaient être futuriste ou complètement fantastiques. Pour pour la plupart il avait dessiner cheval ailé, ou même un tigre ailé. Ou alors un ange tout enchaîné et vêtement déchiré. Ou même une pomme avec un petit vers qui sort avec un beret sur la tête. Tout et n'importe quoi. Il y avait même dans ce carnet là, le dortoir aux lits vides. Une où ses colocataires dormaient bien. Y avait même le zoom sur le visage de Lucy qui dormait. Ou Aby, mais ca, la scène était délirante, il avait fait n'importe quoi. Ou même quelques feuilles de "mangas", avec les personnage du dortoir, où il n'y avait que des conneries.

« Cadoooow~ »

Il se rassit sur le rebord de la fenêtre, plia ses jambes sur les mettre sur le rebord aussi. Le dos contre le mur, il observait la lune qui semblait lui faire de l'oeil. Quoi, déjà ? C'est qu'il avait super bien dosé le sien en même temps. Il sourit, tout détendu, et repris son magnifique bébé d'amour entre ses lèvres.

Un grand wouaaaaaaaaaaaaaa et voilà, Lulu était complètement plongé dans le monde merveilleux de Kyllian. Apparemment, il aimait les ailes. Entres les anges et les pégases, il s'en donnait à cœur joie !

"Putain la rage, c'est tellement bien fait que je suis à la limite de croire que ça existe"

Lu tire une autre taffe, un peu plus courte que la première, se sent un peu bizarre mais arrive à ne pas voir double. En feuilletant, elle arrive sur des croquis du dortoir, des gens, des collocs ...

"Ah ! Aby ! Ça le fout la rage de l'avouer mais elle est quand même super canon. Enfin, pas autant que Rose ..."

Une autre, on écarte la page et ...

Une figure balafrée aux yeux fermés, cheveux cours, assoupi. Les formes du visages et de la cicatrice très précise. Trop précise. Même la taille des sourcils courts, même la forme du nez droit malgré sa taille raisonnablement petite, un menton assez pointu et des lèvres un peu trop fine pour ce visage, un peu trop grosse au goût de Lu.

Un rire nerveux, jaune ... Et un grand sourire.

"Elle est bizarre celle-ci, hein ?"

Penser à lui quand il était shooté ... La regarder dormir ... Il avait passé combien de temps à la regarder dormir ? C'était trop précis, trop bien fait, et ça faisait tâche dans les merveilles que pouvait faire Kyllian, qu'avait déjà fait Kyllian. Shooté ou non. Il avait tellement de talent ! Alors pourquoi ? Pourquoi son visage de fille ?

"À mon avis, tu devrais pas le garder. Elle est laide. Et puis comme tu dessine bien, ça se voit encore mieux."

En même temps de se sentir terriblement légère, Luca se sentait emporter par un blues. Ce visage, ce corps. Tout était tellement haïssable ! C'était pour ça même qu'avec Rose ...

Il se sentait bien et pourtant, il sentait qu'il se laissait glisser dans une mélancolie ravageuse, que le tour de manège dans les nuages allait finir sous la pluie. Pour un peu elle se serait jeter sous l'orage en criant et en riant, pleine de larme et de haine, à rire comme un sadique. Elle n'aimait pas ce visage. Elle détestait ce visage de petite fille. Ce corps trop fin, trop maigre, trop grand. Elle se sentait comme dans une machine à laver, à tourner, tourner, jamais dans le même sens, ballotter par ses sentiments et par cette impression de légèreté qui, sans qu'il ne s'en rendent vraiment compte, lui donnait une envie de rire. Et toute seule coula une larme qu'il ne remarqua même pas. Et même avec cette larme, il adressa un sourire à Kyllian :

"Non, sans blague : qu'est-ce qu'elle est laide ! Jette-là."

Et elle aspira une autre bouffé en posant délicatement le travail de l'artiste et en regardant le reste des croquis, tellement bien faits ...

Et cette blue et cette colère il la sentait pointer dans sa voix. Il la sentait, c'était comme ça. Mais si il partait dans cela, cela allait finir à instant pas très joyeux pour Lucy. Vu qu'elle fumait en plus. Il grogna légèrement et referma le carnet, pour tout remettre à sa place. Ni vu, ni connu.
Non, non, non. Pas de bad trip dès la première fois, là il se sentirait très c** pour elle, pour lui, et pour tout ça. faut que sa marche la première fois, sinon c'pas drôle.

« Ce n'est qu'une question de point de vue, et de jugement ... »

Et il se retint de rajouter que non, il ne le jetterais pas, et qu'en plus c'était ses affaires. Mais bon que voulez-vous. Kyllian est peut-être calme, il y a certaine chose où il peut se braquer facilement. C'est qu'il peut avoir très mauvais caractère. Voir même très sale. Faut pas le titiller de trop prêt c'est tout.

Il se tourna vers elle. Il éteignit son bédot, qu'il laissa dans le cendrier, et vint la prendre dans ses bras è___é NAMEHO. Pas de blues ici, c'était quoi cette manie.

« Rooooh ! Tu vas pas repartir dans un quart d'heure déprime ? Siii =O ? »

Il avait une petite moue genre.... fais attention à c'que tu répond, où je m'énerve. Ahaha. Kyllian s 'énerver pour si peu ! LA BONNEUH BLAGUE ! Genre la bouille d'enfant pas content. Les lèvres un peu pincée, et les sourcils un peu froncés. C'était exactement ca. Un enfant capricieux.

Bon, ce n'était pas qu'il s'emmerdait, mais presque. fallait lui trouver une occupation et vite, sinon il se pose et il doooort \o/

En plus, la drogue lui bousillait les hormones. Il commençait à sentit sa libido s'éveiller beaucoup plus que d'habitude. Et être collé contre Lucy comme ca.... ? Ouhla. Pitiiié ! DIEU ! Envoyez lui une éclair de lucidité sur son petit crâne ! Qu'il ne fasse paaas de bétise ! OWUII !

« In-ter-dit. Y a qu'moi qui ait l'droit de déprimer. »

Il la lâcha soudainement et récupéra son zippo et son bédot éteind. Il s'affala à plat ventre sur son lit, et le ralluma. il tourna sur son dos, et matta le plafond.

« Hmm ... Luca ? ..... J'peux t'poser une question ? .... Mais sans que tu t'énerves ou que tu déprimes ? ... Juste d'la curiosité mal placé on va dire. Non en faite, j'ai deux questions même =D .... Et... Hmm. En échange j'répondrais à deux d'tes questions, les plus débiles s'tu veux. »

[Attention, après Lulu sensible à l'alcool, Lulu hyperapide pour faire monter les produits au cervauw xD]

Mouhaaaaaaa le pur bonheur ...

De se retrouver dans les bras du grand frère ! qu'est-ce que vous voulez que ce soit d'autre ?

Bon ok l'hémisphère logique de son cerveau venait de se prendre de bonnes vacances, parce qu'en temps normal Lulu se serait suicider mentalement rien que pour se l'avouer. Sauf qu'avec "BeuhFastFly", la compagnie de voyage, la logique ne faisait pas que prendre de courtes vacances, non ! Elle se faisait chasser à coup de pied au cul avec un gros bagages qu'était le sien, la dose de questions emmerdantes, d'emmerdes tout court, de déprimes et de coup de blues. Du moins quand on se faisait enlacer par un Don Juan pareil : même plus honte de rougir ♪ la vie est belle.

Bref. Non, ce serait c** de faire un bastrip pour la première fois. Très c**.

"Naaaan c'est pas juste si j'ai pas le droit toit non plus ~ !"

Oula, on reconnait de très très loin la petite Lulu bourrée avec une seule gorgée de panaché, la seule l'unique qui pointe le bout de son petit nez pointu.

Et puis pouf, nous revoilà flottant dans le vide. Ah, Le gros nounours s'étaient barré ! Pas juste ! Luca disparaissait peu à peu pour nous laisser notre petite Lucy un peu plus relâchée que d'habitude ... Oui, la timide en moins timide, toujours aussi naïve, toujours aussi candide et qui pour une fois pouvait exprimer sa joie de vivre à travers un sourire extrêmement féminin. Elle se rendait pas compte,c'est pour ça ...

*Naaaaan je veux ma peluche de barbapapa qui sent le parfum de mec ♥
Lucy ! Réveil ! Allô ! On a perdu le contacte ! On a perdu le contact !*

Hein quoi ? des questions ? bah ouais s'il voulait ! pourquoi il aurait pas le droit de poser des questions ? C'est pas comme si elle était obliger de répondre ! Et puis en plus, La balafrée pouvait pas mentir. Jamais. Simplement incapable.

Elle se remit sur ses deux pied, secoua la tête pour arrêter de voir le sol onduler légèrement sous ses pas comme une flaque d'eau et se précipita pour se mettre au chevet du grand brun et se mettre à genou sur le sol, les bras sur le lit, traversée pendant laquelle notre Lulinette nationale inspire une nouvelle bouffée de fumerie au goût amer. C'est étrange : toute légère. Elle avait l'impression que si elle ne se tenait pas à quelque chose fixé au sol, elle allait s'envoler. Et puis, avec un grand sourire de petite fille :

"Bah vas-y ! Pourquoi je m'énerverais ? Et puis c'est marant ton jeu, moi aussi je veux te poser des questions ♥"

Après Lulu bouré, voici Lucy shooté. L'un saute dans tout les sens, l'autre n'a même plus conscience que sa voix part en vrille un octave au dessus de la normal et qu'on peut clairement voir que c'est une fille à cent pour cent avec un sourire de rêve ... presque comme dans la phrase de la chanson "L'ombre et la Lumière" de Calogero et Grand Corps Malade. "Retrouver dans un sourire toutes les joies de l'univers". c'était Lucy. La vrai Lucy inexprimée, la petite Lucy toute douce caché par les vêtements de garçon mal entretenu. le sourire niait et la voix d'enfant. Tire une autre taffe. Elle se sentait vraiment décoller. Oh, des papillons dans le ventre ?

"Haaaan ça chatouille !"

Je pense que tu peux les poser tes questions mon Kyky, elle a pas l'air en état de gueuler pour l'instant. Et puis c'est le genre de Luca de crier comme un hystérique : pas du mini bout de chou qui veut jouer avec toi ♥

[ Supra court, désolé u_u" J'écris que d'la m*rde en ce moment =D ]

La tête sur le bord extrême du lit, il bougea encore un peu, pour avoir la tête incliné vers l'arrière. Lorsqu'il tira une nouvelle taffe, il s'amusa à faire des petits cercles avec la fumée.

Un jeu ? Oui bon, pourquoi pas. Ca pouvait le faire. Mais connaissant un minimum assez la Miss pour savoir que ce sujet n'allait pas lui plaire. Si elle s'énervait en cet instant alors qu'elle planait, c'était mort pour lui demander lorsqu'elle était clean. Mais bon. Qui ne tente rien n'a rien. Il était calme, et posa sa main libre sur son propre ventre. La glissant sous son tee-shirt pour effleurer sa fine cicatrice sur le ventre. Pensif.

« L'autre jour... Quand j'sortais les tissus de sous mon lit, j'ai u rouleau qui à accroché un turc d'sous ton lit. Et j'ai fouillé un peu. Faut pas m'en vouloir, mais bon. Le tissu était trop merveilleux pour j'comble pas ma curiosité mal placée. Han. Tu veux pas la mettre la robe que t'as planqué sous ta couche *o* ? »

Attention. Les grabuges commencent. Ahhhn. Mais vous ne saviez pas que Kyllian était aussi direct ? Bon bah... Tant pis. Il n'allait pas tourner cent sept ans autour du pot - nooon, noooon, ce n'est pas ce qu'il a faaait ♪ .

Il tira une nouvelle taffe. Intoxication pulmonaire. Arrêt cardiaque. Première hallucination. Il inspira doucement, et reprit doucement :

« Non, parce que sinon, j'voulais savoir si j'pourrais prendre tes mesures... »

Façon détourner de lui demander de porter quelques unes de ses fringues. Et puis d'en prendre des photos. Alallah. Lucy, future mannequin xD

ôô .........

........

..........................................................

Lulu, les yeux écarquillé, son bedo à la main, levé à côté de son visage, planté sur Kyllian.

Blanc de peut-être cinq ou six secondes.

Silence.

Éclat de rire.

"Hahahahahahahaha ! HAHAHAHAHAHAHAHA ! KYAAAAAAHAHAHAHA ! HAHAHAHAHAHAHAAAAAAA ! HAHAHAHA !"

Le corps de la gamine avait basculé vers l'arrière, sur le dos. Elle se tenait l'estomac avec une petite larme au bord de l'œil.

Qui aurait cru qu'elle rirait un jour de ce souvenir de Karmel ? Du souvenir de cet enfoiré, de la vie qu'il lui a forcé de vivre avec Carmen, de ce style de vie ! Princesse, petite Princesse ! N'importe qu'elle petite fille rêvait de ce qu'elle avait vécu. Porter ces robes uniques au monde, voir ses parents sourire de fierté quand vous leur disiez "Regarde ! regarde papa, Maman, je suis une Princesse !". Quelle petite fille ? Quelle petite fille de cinq ans ?

Mais quand tu vois leur regard s'éloigner, quand tu les vois criser parce que ta robe n'est pas parfaite, parce que le diadème ne tient pas, lorsque ta cicatrice apparait encire, lorsque tes ballerines sont trop petite ou trop grandes, lorsque les clips de boucles d'oreilles sont trop lourdes et que vous verser une petite larme parce que ça vous fait mal, quand vous ne vous tenez pas bien droite en arrivant dans la salle pleine d'inconnus, lorsque vous avez envie de bouger alors que vous devez rester immobile, sujet de tous les compliments de la soirées, les feux compliments, ces gens qui n'ont même pas prient la peine de bien vous regardé, et quand il l'ont fait vous regarde de travers pour vos yeux vairons, pour votre cicatrice pas assez bien maquillée, pour votre regard sauvage et agressif, votre regard d'enfant qui comprend trop bien ce monde où tout est faut, tout est strass mais rien n'est étoiles, où les apparences valent quand personne ne dit rien ...

Les souvenirs heureux et malheureux défilent, défilent, même celui de son douzième anniversaire, la fois où elle portait une belle robe de soirée bleu et où elle a tout détruit, détruit des verres à pied de cristal sur la table, détruit la vitre, tout. Détruit le faible espoir de ses parents qu'elle puisse encore être leur petite fille, une fille.

Crise de nerf.

Lulu rit.

Lucy rit comme une dégénérée avec le joint fumant dans sa main gauche, la droite lui tenant l'estomac. Une crise de folie. Après toutes les crises de nerfs si douloureuse, elle rit comme une dingue, quelqu'un de dingue.

Une enfant qui n'a plus supporté, qui n'a rien supporté, qui a tout déchiré un soir de ses sept ans. Jeune, n'est-ce pas ? Jeune fille. Jeune fille qui avait décidé de ne plus l'être. Elle était Luca. Pour toujours. Et ces ciseaux sur sa table, toutes sa garde robe vidée sous ses yeux ; l'occasion parfaite, avec le sentiment parfait. Celui du rêve où tout est trop mal joué, de la pièce de théâtre avec des acteurs minables, avec des décors minables ! Et toi aussi tu dois être un acteur, jouer la petite princesse, la petite sculpture de glace, le bloc de pierre immobile !

La haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine la haine La Haine la Haine la Haine LA HAINE LA HAINE LA HAINE !

Tout déchiré ! Tout ! C'était bien plus amusant comme ça ! Ah tellement de larmes brûlante pour foutre n l'air tout ça ! Tout foutre ne l'air ! Oui, c'est ça ! Foutre les Karmel en l'air, foutre sa vie en l'air comme ils disent ! Trainer avec de amis, des amis de la rues, passer ses soirées dehors ! Être libre ! Enfin libre ! Et le soir tu rentre, le daron t'attrape de gueule dessus et tu veux lui montrer que tu gueule plus fort ! Alors ça monte, le son monte la sono se casse et toi tu te prend une grande claque dans la face !

"Ça suffit maintenant !"

Silence. Lulu s'est arrêtée de rire. Lulu sourie, immobile, les yeux dans le vide. Un petit hoquet et elle se relève avec les yeux déments. Elle tire une autre taffe, la garde quelques seconde et souffle. Pfiou ! Qu'est-ce qu'elle se sentait bien ! Une fois debout, la voilà se dirigeant vers la fenêtre pour déposer l'objet sur le rebord et elle se dirige sous son lit, attrape la boite.

" Pourquoi prendre mes mesures ? Tu veux me changer en mannequin ou quoi ?"

Son cerveau ne faisait absolument pas les bonnes connections. Bien évidement qu'il voulait te faire des fringues ! Enfin soit pas bête. Elle met la boite blanche sur le lit et l'ouvre. Tient, la voilà, toute bien rangée dans sa boite. Elle n'y a jamais touché. Elle avait peur de l'abimer. ce serait bête de brûler une vielle robe. Il fallait qu'elle soit neuve, parfaite, sinon ça marchait pas. Le feu ou les ciseaux. Ah toi voilà que t'allais servir à quelque chose.

Elle avait envie de la porter. Elle avait envie de faire semblant, elle aussi, là maintenant. L'effet de la drogue ? Certainement. Sobre avec toute sa tête, elle n'aurait jamais envisager. Mais je vous l'ai dit la raison et les souffrances passés s'étaient faites offerte un voyage, très très loin d'ici. Alors Lulu voulait être une princesse ce soir. Elle voulait aller au royaume des fée voir le prince charmant. Oui, danser toute la nuit dans un bal comme les vielles histoires le veulent. Devenir la princesse, elle qui ne l'était pas. Elle le souillons, devenir princesse, rien qu'une soirée, une seule, et que cette soirée finalement dure tout le restant de ses jours, que le prince l'épouse et qu'elle ailles tous les jours au pays des fées et des licornes, là où on pouvait voler et danser avec les étoiles ! Oui, encore, encore s'il vous plait !

Du doigt elle effleure le tissus, un sourire mélancolique sur les lèvres. Ses jolies petites lèvres naturellement rouges, ses yeux d'habitude si agressif cette nuit si douce. Doux ...

Un pas en arrière. Lulu attrape le bas de son t-shirt et le retire. Elle se retrouve en débardeur en jean court, une fermeture devant. Elle regarde le sol, la fermeture, puis attrape le morceau de ferraille et tire vers le bas. Elle le retire. Se retrouve torse nu. sa petite poitrine à découvert. Et surtout sa cicatrice, jaillissant de son sous-vêtement masculin pour lécher son flanc droit, contourner son petit sien et s'agripper à son épaule, glissant sur sa clavicule, grimpant sur son cou pour tirer vers son visage, entre sa joue et son menton.

Lucy n'y fait même pas attention. Elle déboutonne son jean et le laisse tomber au sol. Avec l'aide de ses pied uniquement, elle défait ses chaussures et les envoie valser avec le pantalon. Le canif fait un bruit de cliquetis et s'étale parterre lui aussi. Même en caleçon, on peut voir sur l'intérieur de sa cuisse la suite de la cicatrice. Lucy se penche sur la robe et l'extirpe du carton. Elle est blanche, fine, un peu trop de ruban et de froufrou pour le commun des hommes, mais parfait pour un enfant. Une enfant. À qui on a conté tant de fois de belles histoires.

Sous la robe, d'autres boites. Il fallait s'y attendre. Karmel avait commandé un kit complet comme d'habitude. Vouons voir ; trois paires de boucles d'oreille à aimant, une ceinture, deux paires de gants et des couvres avants bras styles corset, deux barrettes et un diadème. Du choix. Ah oui, un petit ruban et un ras-de-cou, là, à côté du diadème. Un grand sourire de petite fille émerveillée au visage, Lucy enfile la robe, rattache les voilons, puis s'empresse de choisir ses accessoires. Ses cheveux étaient trop court encore pour les barrettes. tant pis, elle serait une princesse. Elle met le petit diadème sur sa tête, plus un serre-tête sertie qu'autre chose, et s'empressa d'ouvrir la petite boite transparente contenant le ras-de-cou blanc. Nouvelle surprise : des pendentifs. Une larme de cristal, une perle de nacre, un pendentif ciselés en argent. C'était bien beau tout ça. Elle choisirait avec les boucles d'oreilles. Boucles d'oreilles qui effectivement étaient assorties. Créoles fines argentées, deux bille plate blanche, une paire de pendantes en cristal. Bien, elle prendrait les pleines blanches et la perle. Ce qu'elle fit, pour ensuite s'attacher le ras-de-cou toute seule. Une agrafe et c'est fini. Maintenant les gants. Voyons. Des très courts, s'arrêtant au tout début du poignet et avec une petite dentelle, les autres longs, remontant jusque quinze centimètres sous les épaules. Prenons les grands, juste pour aujourd'hui. Elle les enfile, et voilà.

"Ce serait mieux si mes cheveux étaient peigné et n'étaient pas colorés mais ... Voilà."

Elle se redresse et se tourne vers Kyllian, un petit sourire aux lèvres, les yeux luisants.

"Elle est jolie la princesse ?"

Et puis, elle se tourne. Elle se précipite vers la fenêtre et récupère le joint, tire une taffe, longue, en faisant attention à ne pas salir la robe, puis le repose. Elle se retourne et sourit au brun.

"Can I go to the Prince's party ?"

Le jeune homme tourna la tête vers la frêle créature lorsque celle-ci commença à rire. Rire. RIRE. Des éclats trop nerveux, trop quelque chose pour qu'il arrive à se dire qu'elle riait à cause du joint. Il y avait quelque chose en trop, ou de pas assez. Il ne pouvait pas deviner tout ce qui se passait dans sa tête. Tous ces souvenirs qui l'assaillaient soudainement.
Les siens...

Et ceux de Kyllian ?
Rien.
Le vide inter-galactique pour l'instant.

Il observait cette petite poupée revenir à elle, sans piper mots. Il était assez étonné, un peu surprise. En oubliant son bédot. Il se leva doucement et alla mettre la cendre de son bédot par la fenêtre avant de tirer les deux dernières taffes. Avant que ce bâtonnet brûlé ne rejoigne le fond du cendrier. Rejoindre ses frères morts, les cadavres : les mégots.

Il revint s'asseoir ; mais par terre cette fois-ci. Croisant ses bras sur le lit, y appuyant sa tête. Il l'observait ouvrir la boîte, toucher le tissu. Avec cet air tellement... Qui allait finir sur sa planche à dessin pour sur. Il l'observa se déshabiller, l'idée de détourner la tête ou de lui laisser un peu de pudeur ne lui effleura pas même l'esprit. Il observait son corps de jeune fille, sans grande arrière pensée. Ses pupilles glissaient le long de cette cicatrice bien trop marqué. L'imperfection dans ce corps de Princesse. Kyllian avait une soudaine envie de se lever pour aller effleurer cette marque du passée, signature d'une douleur, et ce du bout des doigts. Mais il n'en fit rien. La laissant s'habiller lentement. Comme la Belle qui se prépare au bal. Avec cette sensation de petit stress, un émerveillement nouveau que de voir que le tissu épousait les formes avec tant de facilité. Et cette lassitude de se dire : encore et encore.

Finalement Kyllian fila dans la salle de bain, pour se laver les mains. Et lorsqu'il revint il vit la Miss avec son diadème. Il sourit sincèrement et s'assit à ses pieds. Ses doigts effleurèrent le tissu.

Shooté.
Emmerveillé.

Il n'avait jamais vu nul tissu aussi bien travailler. Sauf peut-être pour les défilés de modes où ses parents allaient souvent. Mais dans les coulisses, il n'avait pas de droit de toucher.... Alors qu'ici .... Les perles brodées sur ce tissu de blanc éclatant. Il aurait parié que ceci avait été fait à la main. Un modèle unique.

La petite poupée n'était pas encore prête. Il attrapa dieu ne sait où une brosse à cheveux. Il lui retira son "diadème" et brossa ses cheveux doucement. Attrapant l'une des barrettes pour lui attaché sa longue mèche écarlate. Hops. Ses deux beaux yeux tant particuliers furent dévoilé alors. Il lui remis doucement l'accessoire dans les cheveux. Il embrassa son front doucement. Allez allez. Les chaussures maintenant. Il revint sur le sol, et l'aida, telle Cendrillon à enfiler les jolies petites sandales.

Finiiish.

Lorsqu'il l'entendit parler en anglais, il eût un sourire amusé, et releva une jambe. Dans cette position. La position du Prince charmant qui s'apprêtait à demander en mariage sa chère et tendre.

« Princess ... Do you grant me this dance ? »

Il se releva doucement et glissa sa main dans celle gantée de la Miss. Hop. Et avant de débuter cette petite danse, ses lèvres vinrent se poser, tel un papillon, sur les lèvres de la demoiselle. Un doux baiser de Prince Charmant. Ces baisers simple, merveilleux et pudique qui réveille Aurore de son sommeil.

N'entendez-vous pas cette musique ? Et ces admirations ? Concentrez-vous.

[Merci à Moon, tu donne de l'inspi ♪]

Pourquoi d'un coup, le grand frère était devenu le prince charmant ? Pourquoi soudain je me retrouvait dans le vide, au vent, au milieu des étoiles, au milieu d'un champs de fleur volant tendis que les hirondelles faisaient des révérence ?

Pourquoi suis-je là à danser avec un prince dans mes ballerines blanches, pourquoi suis-je Cendrillon pourquoi suis-je là ? J'ai trouvé chaussure à mon pied et je crois que je vais rester ici, encore, encore un peu.

Pourquoi cela ne me parait pas étrange, ce doux baiser sur mes lèvres d'enfant ? Pourquoi ce qui me chatouillait tout à l'heure me fait voler maintenant ? Je m'envole, m'envole. c'est bon, c'est agréable, de danser au milieu des étoiles, des oiseaux, dans un palais de nuages et de cristal. Mon esprit est mort, n'est que mon corps, n'est que le corps d'une enfant qui désir du rêve. Et ce monde, et cet homme, ce baiser ont comblé mes attentes de petite fille.

Mais je ne suis plus une petite fille.

Après l'avoir serré bien fort, je lâche la main de mon partenaire de danse mettre la mienne derrière sa nuque. Je me mets sur la pointe des pieds répond au baiser avec douceur, entrouvrant mes lèvres, santant la drôle d'odeur du cigare miracle et l'odeur de Kyllian, l'odeur de sa personne. Du parfum ? Odeur corporelle naturelle ? Aucune idée. Et rien à foutre. Lucy venait de trouver son prince charmant. Son conte de fée. Son illusion parfaite. Son petit théâtre où elle pouvait se permettre de croire. C'est si bon d'avoir tout oublié. Oublié quoi ? Je ne sait même plus. Je ne me souviens même plus de comment se prononce le mot "douleur", je ne sais même plus ce qu'il signifie. Je n'ai jamais souffert et je ne souffrirai jamais. Tout sera comme maintenant, comme ce moment de magie, comme quelqu'un de cher qui me tient près de lui, comme un monde féérique ou rien n'existe que le bonheur. Rien même pas la vie. Rien que le son de voix chantantes, rien que la vue d'un monde parfait, rien que l'odeur d'un corps vivant et chaud, rien que le contacte rempli de douceur et d'amour d'une main qui tient la votre, que des lèvres sur vous pour vous dire que vous êtes là, vous existé, vous êtes aimé.

Rien d'autre que le bonheur, le vrai bonheur d'une illusion bien faite, le royaume où je suis la princesse, moi et moi seule. Mon univers de douceur et de cristal. Mon univers de bonheur parfait. Mon rêve, mon rêve rien qu'à moi.

Après un long et doux échange, Lucy pose ses talon au sol et ouvre les yeux, le regard plongé dans celui de Kyllian. Ah ... C'était bon. Bon comme tout. N'importe qui pourrait voir elle n'était pas toute à fait dans cette pièce. Qu'elle était carrément ailleurs à regarder les beaux yeux verts de Kyllian. Elle lâchait la nuque de son ainé pour aller chercher à tâtons, derrière elle, son passeport de voyage. Elle trouva le rebord, le touchant de ses gants blancs immaculés, puis trouva enfin son billet et l'amena vers ses lèvres avec empressement pour prendre une longue aspiration. Après quoi, elle soupira et écrasa le joint sur le mur extérieur de la fenêtre, puis le laissa tomber dehors. Ses doigts et des bras ganté se jetèrent sur le prince charmant pour se tirer vers lui, se collant à son torse dans un sourire et un petit rire, puis le lent slow continua, la danse des deux drogués dans une chambre vide et en bazar. On cherche à écouter battre le cœur du géant, un géant qui n'est pas de pierre mais de chair, un grand qui surplombe et protège. Qui nous protège dans notre univers où l'on a pas besoin d'être protège, dans notre palais de glace, de cristal ou chaque meuble est un nuage rose. Son univers de rêve décalé de la réalité où ils sont seuls, seuls.

C'est triste d'être seul. Mais il n'était qu'à elle, ce soir. Ce soir, elle était la princesse. Alors rien n'était triste dans on univers. Même pas le fait d'être seuls.

Et puis soudainement, Lucy attrape les mains de Kyllian et tourne, tourne, tourne ... Un rire léger et aigu comme un carillon de cristal s'envole dans la pièce. Tu le vois mon univers ? Tu le vois ? Tu es dedans, mon prince charmant, mon prince rien qu'à moi. Et je ris parce que je suis heureuse. Et j'y crois. J'y crois. danser. Danser. Danser.

[ Une semaine sans rp, c'est dur maintenant pour moi x') Supra hyper court, gomeeen TT ]

Kyllian glissa une main un main sur le frêle corps de sa demoiselle. Une capricieuse qui effleurait les tissu éclatants. Pour venir se poser comme une hirondelle délicate au creux de son dos. Il le maintenait contre lui, pour qu'elle ne redescende pas : les pieds sur Terre. Voulant la garder perchée dans les étoiles et pendues à ses lèvres. Le jeune drogué ne tarda pas à fermer les yeux. Pour se plonger totalement dans ce monde d'illusion que tentait de lui transmettre l'enfant. Il gardait la Princesse contre lui, et ouvrit les yeux lorsque ce baiser prit fin. Vile drogue qui avait éveillé son corps et ses sens. Laissant à sa peau cette sensibilité hors du commun, et à son bas-ventre des milliers de papillons qui voletaient. Il s'humecta les lèvres, et détourna le regard quelques instants.

On ne saute pas sur Lucy. On la protège, on la cajole, on la câline. On l'aime et l'adore si on veut, on l'embrasse aussi pourquoi pas. Mais on ne fait pas plus. On n'arrache pas sa fleur de son carquois de luxure, on ne fait rien du tout. Si ce n'est que protéger son monde fantastique et merveilleux du moment.

Puis la Princesse et son Prince partirent dans des tourbillons de rire et de valse. Peut-être un peu trop vite. Kellian pouffait de rire, mais fini par l'accrocher et la soulever du sol.

« Douuu... Cement. Tu vas me faire vomir à cette vitesse-là u_u" .... »

Il soupira doucement et la relâcha lentement, ne pouvait contrôler les nouveaux bruissements des insectes dans son corps. Ses doigts glissèrent sur l'un des bras de la Miss et il se rallongea sur le dos. Fixant le plafond.

[Je sens que mettre une musique dans mes postes va devenir une habitude ^^']

Ça se tourne, ça tourne, ça touche, ça se touche, et puis ça vole, ça se vole !

Weird world.

Funny World.

Ça se sent dans tous mes membres, sur chaque parcelle de ma peau, entre mes bras mes jambes et mon corps, du bout de mes cils et de mes lèvres aux creux de mes oreilles ; ça me chatouille, ça passe, passe, comme un courant. C'est comme si je flottait dans les air, ou comme si j'étais dans de l'eau. Non, c'est plus doux, plus fluide, moins consistant encore ! De la guimauve, de la barbapapa ... qui passe sur mon corps, simplement, tranquillement, pas trop vite, pas trop lentement non plus. Tout juste assez pour redécouvrir mes sens. Un nuage ? Peut-être. Ça aurait aussi bien convenu. Ce n'est pas vraiment juste de l'air, et pourtant ce n'est pas tout à fait du liquide. C'est moins collant et moins lourd. Et puis, c'est si peu consistant, ce n'est même pas vraiment un solide. Mais pourquoi n'y ai-je pas pensé ?

Peut-être à cause du sentiment qui s'en dégage.

Sucré.

Candy.

Et chaud.

Une main, des lèvres, du vent, ça tourne, ça se tourne, ça se touche, ça touche ~ le Cœur ~, et ça se vole ~ entre Eux ~ ça vole !

Weird world.

Funny world.

So funny world.

And it's Our.

Actually it's mine.

Alerte à la petite princesse qui s'accroche avec joie sur un gars qui vient de l'arrêter ne plein vol et qui à décider de tomber pour se retrouver face au plafond. hey ? Où ça ? Pas sur le lit ? Dîtes-moi qu'ils retombe sur le lit !

Cible non-définie. Point de chute aléatoire.

Et m*rde.

[b]"Bouououm ~ !"

Et je plonge dans une mer de grenadine. Mais c'est pas salé. Une piscine alors ? Trop petit une piscine. Toujours est-il que, tête la première, je m'enfonce et je coule. Mais je ne coule pas comme avec la masse noire, je n'étouffe pas. En fait je respire et je bois ce nouvelle environnement. Et j'adore ça. J'aimerais vous dire qu'il n'y a pas de ceinture de sécurité ou de sorti de secours, mais il y en a une et pas des moindre.

Un être vivant sur lequel vous plaquez votre oreille en riant bêtement, simplement, clairement.

Enfance.

Et avec nos petit bras, on essaye de pas lâcher prise, de rester dans la réalité, même si on préfèrerais de loin rester dans un monde de fantaisie, un monde plein de couleur, plutôt que de s'en tenir à celui des adultes, à la réalité.

Sauf que tous les enfants qui ont été élevé dans notre société on beau se plaindre de vouloir rester plus longtemps dans le parc, plus longtemps sur les balançoires et les toboggans, il ont peur et ils pleure toujours quand ça arrive.

Lâcher la main de l'adulte qui aurait du prendre soin d'eux.

Peut-être parce qu'ils ont été formaté pour avoir un guide.

Peut-être parce qu'il sont incapable de se réjouir d'avoir obtenu le passeport éternel vers l'aire de jeu parce que soudain ils se sentent seul.

parce que sans retour, un voyage n'est pas un voyage, mais un changement.

Et que ce changement n'est pas aussi coloré qu'on l'avais imaginé une fois la nuit tombée.

"Kylliaaaan ~ ? Kyllian ~ ! Zza me zatouille dans le ventre, c'est trop bizarre !"

C'est même pas normal du tout à mon avis, mais ça tu le dira pas, toi qui est en ce moment en robe blanches à rubans et à perle le ventre contre celui du brun, les jambes croisées avec les siennes à travers le tissus et les voilons, le bras ballant sous ses doigts pendnant que l'autre est posée (pas) sagement sur son épaule, le visage relever vers le sien avec une mine affreusement éblouissante.

Il n'y avait pas plus shooté que Luca en ce moment même sur tout le continent américain.

Enfin ceux qui l'étaient devait être ne train de s'enfoncer dans le plus désespérant des bad-trip et vomir leur tripes par le nez ; elle, elle était en train de voler.

"Louchi est bien ♫ dans son royaume tout rose ♪ avec des lapins ~~ Naaaan pas de lapins. ♪ Louchi aime les lapins ♫ Mais - Elle préfère les chats ♪ Et elle préfère ... ♪"

Réflexion qui revenait à ouvrir grand la bouche en roulant lentement les yeux puis ...

"Grand frère Kyllian et son sex-appeal !"

Shoutée --'

"Ça chatouille ♥ C'est quoi ? Un papillons *0* ? Han nan yen a plusieurs ... Pleeeeeein ~ Hahahahahahahahaha ! Tu sais ce que c'est toi ?"

Et vas-y que je tente de remonter un coup pour avec le visage en face du sien (pour pas avoir un torticolis) et que malencontreusement ma jambe s'amuse à aller tout juste la où il faut pas.

"Han ? C'est quoi ça ? Il y a un renflement dans ma robes ? Haaaannnr mais c'est vraiment bizarreuh ! On dirait que j'embrasse Fox hahahahahhaha ! Pas vrai ! Liam est même pas là x'D"

Innocence.

Sans défense.

Personne ne saura tu sais, si tu fais un petite écart de rien du tout ♪

Lentement .... S'enivrent ... Les ...

[j'viens de penser à une relation super weird avec ça --' *secoue sa tête et oublie vaut mieux]
[Lulu fera ce qu'on veut pour du sucre. Mais une fois droguée, on peut faire ce qu'on veut d'elle.]

Ses orbes faites d'émeraudes étaient toujours fixés sur le plafond blanc... Multicolore et féérique à ses yeux. Ca y est, il avait décollé, il était partit. Beaucoup trop haut, beaucoup trop vite pour qu'il puisse s'accrocher à quoi que ce soit... Cela allait trop vite, beaucoup trop à son goût. Se créait alors dans son corps inerte, cette fulgurante envie de lutter. De ne pas se laisser faire, de vouloir revenir en arrière. De regretter de s'être shooté une fois de plus. Parce que pour voler haut, il fallait partir de très bas. Et ses ailes d'ange à la couleur de la pureté avait finir salis et écarlates. Mélanges de sang et de poussière, lorsque les plumes d'aciers avaient déchirés ses souvenirs et ses maux. Libérer tous ces problème,s pour que, eux aussi disparaissent.

Le grand enfant ferma les yeux quelques secondes, alors qu'il remonta l'une de ses mains dans le dos de sa compagne. Le bout des doigts légèrement tremblant, il finit par ré-ouvrit ses paupières. Cela tanguait, tournait beaucoup trop vite pour son estomac. Il observa la chute des reins de la demoiselle, décryptant le tissu qui restait... Tellement normal et merveilleux dans son délire chimérique.

Lorsque Lucy, Luca, quelqu'un s'exclama de nouveau, Kyllian tourna la tête de l'autre côté pour poser ses yeux sur la Miss. Cela chatouillait ? Il eût un léger sourire amusé. Il la laissait délirer toute seule, alors qu'il glissa le bout de ses doigts dans les cheveux de sa cadette. Caresse câline et lente. Il ne réagit pas lorsqu'elle parla de sex-appel. Pas extérieurement du moins...

Oh il était beau le sex-appel. Ce déchet, cette prostituée qui n'avait plus que ça, son corps trop maigre pour.... Pour quoi déjà ? .... Être apprécié ? Être aimé ? Même pas. Il poussa un petit soupire, vaguement irrité, et inspira ensuite profondément.

Lorsqu'elle parla de papillon, son visage s'adoucit, posant un regard tendre sur son visage. C'est qu'elle était adorable cette petite. Il s'apprêtait à répondre lorsqu'elle bougea, pour se retrouver à son hauteur. Le genou de la Princesse, venant faire pression entre les cuisses du Prince. Ce dernier échappa un petit grognement, qui se termina en gémissement.

Il écarta un peu les cuisses, les jambes, sous le coup, et porta sa main sur la cuisse de l'enfant, pour faire reculer un peu son genou. En l'entendant, il cligna des yeux et souffla :

« Je suis un mec... J'te rapelle.... .... Et oui c'est normal... C'est l'effet d'la drogue.... »

Lorsqu'elle continua à s'exclamer, déblatérant sur étrangeté de la chose... Puis comparant à Fox, Kyllian porta un petit regard sur la demoiselle. Alors qu'il détourna les yeux, les baissant. Presque honteux. Comme un enfant prit en faute.

Il murmura... Il souffla.... Ou peut-être qu'il gémit très bas un prénom. Celui de Fox :
« Liam... Puis il reprit, dans un murmure un peu étranglé : C'est Liam ... Pas Fox... »

Il eût un léger tremblement, alors qu'il ferma les yeux, pour cacher les diamants naissants dans ses prunelles.

Parce qu'il aurait beau tout faire son possible, cela ne sera jamais suffisant. Il avait là, au creux des bras une personne qui avait aimé le renard. Qui avait été jalouse de lui. Pour une personne qui avait disparut. Comme toutes les autres. Elles avaient beau eût l'avoir dans les bras, parler d'envie et de rêve. De départ en duo de cet enfer... Lorsqu'on les relâchait, ils ne demandaient rien, ni leur reste, ni rien.

Il avait tellement peur de finir encore seul. Seul au coin d'une rue. Seul face à des regards dégoutés ou de pitié sur ses vêtements à moitié déchiré, et les filets de sens sur ses cuisses.

Il avait tellement peur de devenir ce que d'autres lui avaient promis.
Il était déjà un déchet, il était tellement bien déjà sur la bonne voie....

Et ses amours, qui apparemment ne désiraient que d'être de jeunesse. Même John avait fini par lâché l'affaire. Il l'avait enfin laissé. Alors qu'au fond, Kyllian avait désiré tellement plus de la part de ce monstre.

Oppression. Implosion.

Kyllian posa sa main sur ses lèvres, étouffant un sanglot silencieux. Pourtant son visage était détendu, comme si il ne souffrait pas de cette chose. Comme si il s'y était abandonné, et qu'il avait accepté cette douleur qui le côtoyait tant.... Un visage d'ange, dont la douleur et la tristesse muette n'était trahis que par ses larmes.

Lentement ...
S'enivrent ...

Les ...

~~Ta main sur ma joue, ta main sur moi, c'est tendre et délicieux comme du chocolat ~ ♪~~

Lulu riait toujours lorsqu'elle se dit un "ah oui, c'est vrai", au moment ou Kyllian éloignait sa jambe de lui pour éviter d'être écrasé. Elle riait toujours aussi quand il parlait de drogue : si drogue rimait avec cet effet-là, alors elle comprenait pourquoi il y avait autant de gens pas clean dans le coin.

Liam. Pas Fox. Soudain, sans le faire vraiment exprès, deux roux décolorés se plantèrent dans le décore du royaume enchanté. Au fond du lac de grenadine alors que princesse Lulu lunatine Lutine était dans un autre château de cristal - ou plutôt non, c'était son château de cristal qui était descendu dans la mer de grenadine : nettement plus logique - et flottait : regardez, là, celui-ci à un merveilleux sourire, mais des yeux vitreux et vide. Et l'autre, l'autre, comment dire ... Ses yeux ... Comment étaient-ils ses yeux ?

Kyllian savait.

Lulu non.

Lulu n'avait jamais vu la lueur dans les yeux de Liam.

Il, elle, avait vu ce simple dessin de Kyllian sur lequel des yeux brillants et flamboyants avaient été faits et refaits à l'infini sans jamais, apparemment, retrouver le vrai trait, la même opalescence, la même "couleur" que le modèle.

Lucy appela dans le rêve :

"Fox ?"

Le garçon aux yeux lisses et vide lui sourit en penchant la tête et en tendant légèrement les bras. D'une voix incertaine, comme si elle pleurait, elle entendit sa propre gorge émettre un son triste :

"Liam ?"

Le blond au visage incomplet, remplacé par la combinaison de dizaines de croquis de Kyllian s'avança d'un pas, puis d'un autre, un autre encore, avança vers elle et passa sur le côté :

Le temps qu'elle se retourne, Kyllian était allongé sur le lit avec elle : plus de Liam.

Souvenir : Fox est parti. Parti pour de bon.

Un sourire, puis un air triste.

Des larmes sur son visage.
Quel visage.

Lucy se redressa un peu pour s'assoir, regardant son grand frère de haut, un air de petite fille qui voit son papa pleurer.

"Kyllian, pourquoi tu pleures ?"

Sans faire vraiment attention à ce qu'elle faisait, elle pris la main qui était sur les lèvres du grand brun entre les sienne pour voir son visage, sans sourcils froncé, sans lèvres pincée, sans expression aucune de la tristesse, de la rancœur, ou même du bien être ou de la joie. Rien, qu'un visage passablement neutre et des rets d'eau qui sillonnait son trop parfait visage, ce parfait métissage.

"Kyllian, je t'ai fait mal ?"

En m'appuyant sur toi ?
Avec ma jambe ? Avec mon cœur ? Me laisser bercer par toi ?
Ai-je dit un mot de trop ?
Ai-je fait quelque chose qui 'a ouvert ou réouvert une plaie ?
Je te gène ?

"Kyllian"

Cette façon de répéter, encore et encore, ton prénom, doucement, comme une enfant qui t'aime, comme une enfant qui ne sait pleurer mais qui pleure, qui pleure à l'intérieur, qui pleure pour toi dans son cœur, comme une enfant, de sa voix trop douce et trop claire, trop innocente, innocence, éphémère, ce son, cette petite note, ce petit cliquetis dans la voix qui donne aux saints l'envie de violer.

Un vide.

Un noir.

Un corps inerte, penché sur lui. Un visage trouble, puis clair : trop parfaitement neutre, une poupée, un automate arrêté.

"Dis-moi que ce sont des larmes de joie"

Un ordre.
Un mensonge si ça plait mieux.
Une vérité si ça plait mieux.
Peu importe l'expression.
Peu importe le ton.

C'est un ordre.
Toi qui m'a dit d'être heureux ou heureuse lorsque j'inspirais ces choses en moi.

Dis-moi que ce sont des larmes de joie.

Puis le regard vide se rempli soudainement, joyeusement : Lucy est de retour, plus jeune que jamais. Une enfant de deux ans au mieux. Beaucoup moins, nous seront d'accord. Elle tend les bras vers le plafond et se laisse tomber à la perpendiculaire sur lui dans un grand cri. Un cri mêlé à des rires. Le ris d'un enfant qui n'est pas perdu dans la nuit, en fin d'après midi, s'imaginant un univers sous le regard d'un proche, encré sur le banc, encré dans la réalité. Et pourtant si loin dans ses pensées, imaginant au fur et à mesure des rires et des cris l'univers que peut bien se faire l'enfant en cirant : "À l'abordage ! Venez prendre le thé Madame la Marquise !" Délire, délire ! Tournoiement des idées, confusion du psyché, éclosion d'une fleure éphémère condamnée à périr.

Mais elle est ouverte, splendide, et distribue pollen et pétale à tout l'univers de la mariée.

Mariage.

Vive la mariée !

Ding, ding ! Ding ! DONG ! Voici que passe à l'orge une marche nuptiale démodée ! Dans la foules, Carmen, applaudissant ! Et à ton bras, son mari avec un sourire fier ! Devant l'autel, un pasteur ! À ses côté, un homme sans visage, blond et au merveilleux sourire ! Lucy, tu vois ? Tu te maries ! Regarde ce monde, il y a temps de monde ! beaucoup de personne que tu ne connais pas. La famille des Karmel, leurs autres enfants, et puis de l'autre côté, regarde ! Il y a Jordan, Stanyslas, Y, Délicatesse, Rose, Kiaran, Chihaya, Karl, et Sandy, et Lies, et Loreleï, et tiens, qui c'est lui ? Derrière lui, tout est noir de monde, mais personne n'a de visage. Puis tout devient blanc, ou noir, ou je ne sais plus. Seul LUI reste, là, tout seul en face de toi : Il est en jean large, en tee-shirt tout rapiécé, la peau couverte de blessures. Tient, il a une cicatrice dans la nuque, comme toi, Lucy ! Ses cheveux aussi, ils sont de la même couleurs ! Oh et puis regarde, regarde ses yeux or et vert ! Un chat noir passe dans le blanc, puis dans le noir, noir sur noir, oh, les yeux luisant, brillant, c'est Noir ! Noir est invisible, il a juste tes yeux ! ce sont vos yeux, l'œil vert qu'il t'a chipé, et le doré qu'il a gardé ! Mais les yeux roulent, ils roulent ! Ils roulent vers le garçon, là, les mains dans les poches, tout seul en face. Il ramasse les yeux et te regarde d'un air renfrogné, presque méchant, mais trop mignon pour être blessant ! Trop mignon pour être fort, mais un homme, un petit garçon qui me ressemble de partout ! J'aimerais bien devenir lui, mais je n'en ai pas besoin ! Je suis heureuse, je m'appelle Lucy, et je vais me marier !

Par les pieds, le reflet se dissipe, se déchiquète, se barre en brume, emporté par le vent : il est dilué, regarde ! Il se dilue dans le vide, dans le monde, dans MON monde ! Il va disparaître ! Ouaaaais ! C'est quoi ces yeux larmoyants ? Pourquoi tu t'inquiète ? Tu ne va faire que disparaître ! Je n'ai pas besoin de toi, après tout ! Pourquoi tu te met en colère ? pourquoi tu me supplie, à plus que la taille, le torse, hop ! Avalées les épaules ! Plus de bras, les yeux de chats retombent parterre en passant à travers la main ! Oui, ce corps qui n'est plus corps qui ne fait plus corps emporté soudain par la brise, par la bise par le vent ! Ouiiiiiiiiiii il a disparut en pleurant !

Mon univers l'a EFFACÉ ! Cet univers c'est le mien, c'est celui de moi, de Lucy ! De

La drogue.

La drogue à effacé Luca.

Lucy s'arrête soudain et ouvre les yeux, se relève brusquement et regarde Kyllian :

"Où est Luca ?"

» [+16] Entre Sade et Shakespeare...[PV Jeremiah]

Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme.

Entre deux murmures et quatre doses de glucoses, laisse-moi me perdre dans ton psychédélisme.

Sujets similaires

Sujets similaires