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L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT]

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MessageSujet: L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] EmptyMar 22 Juin 2010 - 9:53

Ses bottes enlevées, ses vêtements sexys remplacés par un-t-shirt et un boxer, Łukasz jouait comme à son habitude à WoW, sachant pertinemment qu’un homme l’attendait dans un café branché qu’il ne connaissait que de nom.

Truc de chasse numéro1 : faire languir le mâle.


Ainsi donc il se prélassait entre ses draps avec son portable près de lui. Sa guild et lui avaient presque fini la quest et bien sur, tout allait en leurs faveur. De temps en temps, Kyril passait, il lui regardait les fesses et retournait à son jeu sans chercher d’embrouilles à personne.

Quelques heures passaient. Surement que Ludovic avait dû défaire quelques trucs pour ensuite se rendre au café. Il y pensait beaucoup, oui, il comptait les minutes mais justement, il les comptait. Le jockey ne se jetterait pas sur l’étalon aux muscles froid le jour de la compétition, il le réchaufferait avant. Un premier contact avait été établi entre eux et le second serait tout aussi jouissif, mais tout aussi concluent pour les deux mâles. Mine de rien, le polak ferait un autre pas. Il en était certain.

Le châtain bailla et s’étira comme le gros pacha qu’il était, sa quest terminée. WoW se fit fermer et Tetris pris le dessus sur son être. Ce jeu était machiavélique. Une sorte d’hypnose ultra perfectionnée qui était en vente sur le marché public et gratuit sur certains sites internet.

Tin, tintintin, tintintin, tintintin, tintintin, tintintin tin tin tin tin!
Tintintintin, tintintin tintin! tintintin tintintin tin tin tin tin!

Les cubes tombaient et tombaient, les lignes s’emboîtaient l’une dans l’autre et comme par magie, certaines lignes de cubes disparaissaient de temps en temps une fois remplies. Gelé, ce jeu était un miracle de la technologie. À jeun? Il lui permettait de ne pas trouver le temps long dans les moments où il avait le plus envie de faire autre chose que de jouer à Tetris. Comme la, présentement, il serait soit en train de baiser son nouveau jouet, soit en train de se prendre Kyril ou encore il serait en train de passer du bon temps tranquillou avec Zephyr.

Tiens, Zephyr. Un autre sujet dont Tetris savait combler le manque.

Trente minutes passèrent sans que Łukasz ne soit trop tenté de sauter dans ses bottes et de partir vers le café.

Encore un autre quarante minute. On était rendu la à…1h10 de retard? Charmant. Déjà que WoW l’avait retardé de presque deux heures, on commençait à parler des vrais choses. On en était à un total de 3h10. On lâche pas, Luke!!! Un p’tit effort encore et on y est!

Tetris pendant encore 50 minutes lui firent atteindre son objectif de trois heures sans succomber. On pouvait donc passer à l’étape 2.

Truc de chasse no2 : Le faire languir encore en chérissant l’idée qu’ON est le chasseur et non le traqué.


Le gros pacha se leva, grogna un peu quand il réalisa la mauvaise posture qu’il avait adopté durant toute ces heures. Ça lui avait bousillé le dos déjà bousillé par ses plateformes. Joie, que de joie.

Comme récompense, il ouvrit donc la valise de l’homme et vida son contenu sur le lit. Qu’avait-il récolté?

Des fringues. Tous de marque connues, des trucs hyper cher qui sentaient bon. L’envie lui pris de pisser dessus, mais comme pour le lit de Kyril et les basks de Kaelynn, il se retint. Après tout, le but était de le faire chier, mais pas dans ce sens la. On ne parlait pas d’un ennemi, mais d’un amant. C’était un peu différent.

Toutefois, par pure satisfaction personnelle, il enfila un des jeans heureusement stretch de l’homme pour s’apercevoir d’un fait : ses jambes étaient fichtrement coutres et musclées comparé à celles du grand échalote. Maaaaaaaan, cet infirmier était surement du genre à porter des pantalons cigarette en baggys, c’était totalement démesuré! Bon, il fallait aussi dire que Luke était dans son pays instructeur d’escalade et de bungee, ça aidait à avoir un physique travaillé…

Bref, le polak délaissa les fringues de valeur du membre du personnel et retourna aux siens. Il troqua son boxer pour un string, son t-shirt pour une camisole blanche serrée et contrairement à tantôt où pas grand-chose se laissait désirer, un pantalon de cuir à l’avant lacé qui laissait voir le devant de sa jambe et un haut très court qui aurait laissé voir son ventre s’il n’aurait pas eu la camisole, sans manches à col roulé rouge et noir retenu à l’avant par une fermeture éclaire. Sa ceinture, il la prit rouge, ses bottes beaucoup moins hautes que les dernières, seulement à 5cm d’altitude qui lui montaient jusqu’aux genoux.

Ses cheveux? Il leur passa un petit coup de fer plat et un peu de fixatif pour leur donner un look cool, mais ce fut suffisant selon lui. Un dernier détail restait à fixer : sa plaque dans son cou. Il défit les écrous de la précédant et en mit une plus dense toute gravée. Une dernière vérification lui permis de voir qu’il était parfait comme cela.

Ça y est, il était parti pour la gloire.

Luke sortir de l’endroit sans plus attendre, son portable sous le bras, utilisant ce petit chemin qui ne présentait aucune caméra de surveillances alors qu’il était sensé rester cloitrer dans l’établissement jusqu’à ce que la cours en décide autrement.

C’était la première fois qu’il sortait de la.

Ses pas se faisaient plutôt lents, le soleil était moins haut dans le ciel, déjà. Bonsang, il jubilait. L’autre avait dû l’attendre des siècles.

Puis comme de fait, il vit le petit café, l’OrGayeux, cet endroit fréquenté par la communauté homosexuelle du coin, tenu par des français. Bien, bien, la terrasse était pleine et tout de suite il repéra son objectif. Ses pas se firent plus lents, il voulait le faire chier jusqu’au dernier moment.

Sans attendre qu’on le reçoive, il alla s’installer à la table de l’homme sans un mot, le regard blasé.

« … »


Il n’arriva toutefois pas à parler et se contenta de le fixer comme s’il avait une poussière sur le nez. Bonsang ce qu’il était beau…et chiant. En plein son genre, quoi.

Truc de chasse no3: Lui rire au nez.


Un sourire presque innocent flotta sur le visage du châtain, comme si une mouche étrange l'avait piqué. Un espèce de "^^".


Dernière édition par Łukasz Kaczorowski le Ven 25 Juin 2010 - 23:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] EmptyMar 22 Juin 2010 - 13:52

Sachant pertinemment que le jeune homme ne se joindrait pas à sa compagnie immédiatement, il était beaucoup trop arrogant et c’était une proie qui se laissait désirer, il avait engagé sa marche vers l’extérieur de l’établissement. Il s’arrêta une fois devant la porte d’entrée, sur les gravillons du chemin, puis rebroussa chemin. Il fallait qu’il se débarrasse de ses sacs et qu’il prenne une douche. Il devait être en condition pour ce soir, qu’il soit prêt pou sa victoire qu’il aurait le plaisir de délecter avec passion.

Plan en main, il prit direction de la chambre qui lui était destinée. Deuxième étage. Chier, il aurait plutôt du inviter le garçon à monter dans sa chambre ça lui aurait épargné de se coltiner tous ces bagages, chargé comme une mule. Heureusement qu’il s’était débarrassé d’une d’entre elle. Pas la bonne malheureusement. Il soupira car il n’aurait alors pas de vêtement de rechange, et Lukasz s’était déjà barré du hall. Soit, il ferait sans, même s’il n’avait qu’une envie : se changer. Il ne supportait pas porter ses vêtements toute une journée. C’était une femelette qui passait plus de temps à se changer tout au long de la journée, que de bosser.

Tant pis pour Lukasz. Il n’aurait pas le plaisir de le voir habiller un peu plus élégamment. Il reprit donc sa marche, montant les marches péniblement jusqu’à son petit appartement. Il pénétra la pièce, laissa ses yeux faire le tour. Rustique mais ça donnait cette impression de petit cocon. Il referma la porte derrière lui, puis posa ses bagages sur son lit. Soulagement qu’il exprima par une espèce de cri étouffé, pour ne pas se faire dans tout le couloir. Il prit alors la direction de la salle de bain. Il allait enfin pouvoir retirer la crasse de plusieurs heures de route en voiture.

Une fois savonné, il plaça une serviette autours de ses hanches, retourna dans la pièce qui lui allait désormais lui servir de chambre puis ouvrit la sacoche contenant son ordinateur portable. Il le saisit, le posa sur le bureau puis le brancha sur la prise secteur. Il s’installa sur la chaise et l’alluma. N’ayant pas de sèche cheveux, car celui-ci se trouvait avec les affaires qu’il avait bêtement laissé à Lukasz. Il eut alors une pensée pour sa garde robe, et pria pour que l’autre ne fasse pas mumuse avec ses Armani, Yves Saint Laurent ou Ralph Lauren. Avec sa vie quoi. Bien trop précieux à ses yeux. Ses bijoux.

Parlant pour lui-même, il plissa les yeux à simple idée que quelqu’un d’autre puisse enfiler ses créations du monde de la mode.

[Allemand] " Je viendrais vous sauver. "

En attendant que la connexion wifi se mette en marche il alla vers la boîte de sa dermographe. Il avait envie de tatouer. Là, maintenant, tout de suite. Un besoin soudain de graver cette arrivée quelque part sur son corps. Mais il freina ses pulsions d’automutilation, il devait d’abord aller se servir dans la pharmacie, avant de pouvoir de se faire plaisir s’il venait à s’ennuyer. Il la sortir quand même et la posa sur la table qui se trouvait au milieu de la pièce. Au moins elle serait déjà prête quand il en aurait besoin. Cette machine était un vrai de petit bijou couleur argent, avec un manchon gravé de végétaux divers. Ca, c’était sa passion. Quand il tatouait, il n’était plus le même. Toujours très concentré, jamais de faux pas. Il magnait la machine avec aisance.

Perdu dans son imagination, il en oublia presque qu’il avait donné rendez-vous à Lukasz dans un bar gay au centre ville. Il se rhabilla donc, avec dégoût, de ses mêmes vêtements, l’eau de ses cheveux bruns s’égouttant sur sa tenue. Il rangea ses lunettes dans leur étui, car il n’en aurait pas besoin ce soir. Après une courte réflexion il rangea son ordinateur dans sa sacoche qui passa en bandoulière autours de son corps svelte. Portefeuille et téléphone portable ? En poche. Il prit la direction de la porte après s’être partiellement séché les cheveux avec une autre serviette – évidemment.

Il prit alors le même chemin que pour se rendre à sa chambre, mais en sens inverse. Marchant les mains dans les poches, il gravit les marches, traversa les couloirs puis le hall. Dehors, le soleil commençait à descendre vers l’horizon. Pourtant son excursion n’avait du lui prendre qu’une heure tout au plus.

*A pied ou en voiture ?*

Il opta pour la marche à pied, ayant oublié ses clés sur son bureau. Le problème deviendrait plus grave quand il sortirait du bar car il était bien décidé à boire ce soir.

Après une bonne demi-heure de marche il arriva enfin devant le bar. La proie n’était pas à la terrasse. Tant pis, il y avait suffisamment d’homosexuel assis pour en trouver un pour une nuit si besoin était. Un serveur vint alors le recevoir et le plaça au soleil, qui se faisait moins rude qu’à son arrivée. Adossé à la chaise il laissait son regard se perdre dans la foule agitée qui encombrait les trottoirs. Un troupeau de moutons perdu sans berger pour les discipliner. Un amas de c**. Enervé ? Peut-être. L’attente commençait à se faire plus que longue. Il n’allait pas attendre que l’arrogant pointe son nez pour commencer à boire. Il fit donc signe de main au serveur puis commanda n cocktail qu’il avait pour habitude de boire en Allemagne. Cocktail composé de liqueur de melon, de rhum parfumé à la noix de coco, de vin de xérès doux et de liqueur de noix de coco. Mixture généralement consommée lors du carnaval.

Une fois servi sur la table, il n’en fit qu’une traite puis reposa le verre.

*Petite ordure…*

Avec un sourire amusé il s’imaginait déjà Lukasz jouissant de son retard plus qu’agaçant. L’ordure en question n’arrive que bien plus tard, et Ludovic s’était trouvé comme occupation son ordinateur et son portable. Heureusement qu’ils étaient là, sinon le polonais se serait déplacé pour rien. L’infirmier attendit que le jeune homme s’installe à sa table. Il décrocha son regard de sa page internet, puis les yeux tout aussi blasé que son interlocuteur, se contenta de demander :

[Anglais] " Qu’est-ce que tu veux boire ? "

Il ne répondit pas au sourire plus que provocant que lui laissait avec fierté l’avorton. La situation le faisait rire. C’était bien la première fois que Ludovic était aussi patient avec une de ses proies, surtout quand on jouait avec ses nerfs, généralement il envoyait bouler sans donner signe de vie. Qu’il s’estime heureux que l’allemand lui porte autant d’attention. En attendant, l’allemand en avait déjà dans le nez, après deux-trois cocktails, les verres vides trônant sur la table, il était plutôt sympathique à voir quand le sourire lui revint aux lèvres. Mais il n’en était pas pourtant saoul, il était trop habitué à boire pour se sentir partir et divaguer, il était juste détendue, prêt à reprendre le bataille qu’ils avaient commencé. Cependant, sait on jamais ce que leur réserverait leur soirée en tête à tête.

Il fit signe pour la énième fois au serveur de venir, pour que Lukasz puisse commander ce que bon lui semblait. Ce soir c’est Ludovic qui offre. Pour sa part, il opta pour une bière cette fois çi. Un sourire satisfait en bouche il reprit de plus belle.

[Anglais] " Je savais que tu finirais par venir… "

Sa voix s’était faite douce, oubliant que son interlocuteur ne comprenait quasi pas l’anglais. Il aura juste à sortir son portable s’il voulait la traduction. En attendant, Ludovic s’avachit sur sa chaise, les jambes croisées et clope au bec. Une seule idée en tête : défaire les lacets avants du pantalon de Lukasz. De lui retirer cette foutue camisole qui lui ôtait la vue dont il avait pu jouir dans le hall. Trop de tissus à son goût, mais terriblement appétissant. En plus d'être en retard il s'était fringué de façon moins provocante. Ça calmerait peut-être les ardeurs de l'allemand, quoi que la camisole pouvait toujours exciter son imagination...
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MessageSujet: Re: L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] EmptyMer 23 Juin 2010 - 0:24

Une lueur brilla dans son regard quand il vit le sérieux avec lequel il se fit accueillir par celui qu’il venait tout juste de rencontrer et avec qui il avait déjà un lien à la fois si étroit et…malsain, surement. Chasseur, chassé, traqué…jockey. Monture. Rien de tout cela n’était dans la suite normale des choses, pas pour deux êtres qui venaient de se rencontrer du moins. Luke était d’humeur massacrante tout juste avant de l’aborder et on avait su lui remettre la pêche instantanément, bon ok. Il savait déjà qu’il allait coucher avec ce mec et ça lui plaisait il fallait avouer, puis de jouer avec lui était plutôt sympa. S’il avait su qu’il allait faire mumuse de la sorte avec un allemand au caractère de cochon, il aurait surement eu envie de MacDo et aurait souri comme un c** toute la journée.

Le bosh avait déjà devant lui trois consommations et il jugeait nécessaire de rappeler le serveur. Bon, il passait à l’action. Et siii…

Il fallait que le serveur parle au moins une des deux langues qu’il connaissait. Une, juste une…!!! Savait-il dire « sans alcool » en danois? Vite, vite!!! Au pire il commanderait du jus de canneberge et aurait l’air d’un idiot, mais ça en valait le coup.

Sortant rapidement son portable, il n’eut pas le temps de le connecter au réseau de l’endroit qu’on le sollicitait en anglais. Bon, un drink alcoolisé sur le reste, il n’y avait pas de mal à cela…

« Beerrrrrrr, please. »
répondit-il simplement car en fait, c’est tout ce qu’il savait dire. Pathétique, lui qui n’était pas fort sur les bières commerciales et qui pour des raisons obscures était certain qu’il aurait droit à une. Une question s’en suivit et il eut pour toute réponse un signe de tête vers l’homme en face de lui pour dire qu’il prendrait la même chose. Les allemands avaient généralement bon goût en la matière, il lui ferait donc confiance…si on peut dire.

Son net se connecta enfin et il pu accéder à googletrad. Il avait de la chance, tiens donc. Personne n’irait s’asseoir dans un café avec quelqu’un sans pouvoir lui parler ne serais-ce qu’un peu quand même, sans le réseau, il était cuit.

La chasse à l’homme commençait.

Répétons le truc numéro trois. Rire de sa monture.

Les doigts du polak se faisaient aller tout seuls sur les touches de son clavier, il lui semblait.

« Je ne t’ai pas trop fait attendre j’espère? »


Il allait commencer par ça et tourner le portable, mais le service étant rapide, leurs bières arrivèrent en moins de deux alors que le silence s’était partiellement installé entre les deux mecs. Pas qu’il n’aimait pas parler même si de nature il n’était pas des plus bavards, mais il n’en avait pas les moyens.

Il allait donc commencer par la bière, après il lui montrerait son portable. C’était une blanche à l’odeur douce. Łukasz aimait bien et sans plus tarder, il prit une gorgée qui s’avéra délicieuse. Elle était tout ce qu’elle dégageait et l’amertume qu’il avait tant crainte ne se manifesta même pas, même une fois avalée. On était loin de ces trucs qui goutent l’urine de cheval mêlé au sperme de mammouth. C’était bon, comme celle qu’il avait l’habitude de prendre chez lui.

Il faudrait qu’il se renseigne sur le nom de celle là pour la retrouver si jamais il revenait ou encore pour s’en prendre une le jour où il sortirait. Ou pour s’en faire importer aussi, pourquoi pas!

Bon, revenons à non moutons. Un homme devant lui, un homme qui lui fait la gueule parce qu’il est attiré par lui mais est trop Orgayeux pour se laisser succomber. Comment s’y prendrait-il?

Truc de…non.

Il passe à l’action.

Son pied alla chercher celui du beau brun pour un des trucs de drague les plus anciens, les plus démodés et les plus sexys à la fois. Du pied sous la table, et quoi encore. Du bout de sa botte, il alla relever un peu le pantalon de la grande échalotte. Haha, tiens. On parlait de le narguer?

Il reprit son portable et s’y mit une bonne fois pour toute. Voyons ce qu’il avait déjà…

« Je ne t’ai pas trop fait attendre j’espère? »


Bien sur, il n’en resterait pas la.

« Sérieusement, tu m’as surpris un peu plus tôt. J’ai vidé ta valise sur mon lit et j’ai regardé tout ce que tu possède, tu investis beaucoup dans ta garde robe aussi, dis donc! C’est vraiment du beau, j’aime ce que tu as! Par contre quand j’ai tenté d’en essayer un morceau ou deux, j’ai réalisé que t’as moins de cuisse que moi, les miennes sont plus musclées. T’as les jambes plus longues aussi. En gros j’ai pas réussi à monter ton froc plus haut que la mi-cuisse et ça m’a bien fait rire! Tu devrais faire un peu d’escalade et de bungee de temps en temps, ça te musclerait. Tu avais compris qu’avant de venir ici j’étais instructeur dans un centre de plein air, pas vrai? » finit-il de taper à l’intention de l’homme, son pied toujours aussi agace sous la table.

Boom, dans les dents. Pour un homme aussi fier que lui, ça ferait mal pour sur. Il devait être de ceux qui vouent un culte à leur propre physique, il était prêt à le parier. Bon, il fallait avouer que sa vue n’était pas désagréable non plus, mais quand même.

Łukasz lui tendit finalement le portable et arrêta de jouer avec sa jambe d’un seul coup, prenant sa bière bien froide entre ses mains comme si elle était son bien le plus précieux et qu’il devait la protéger pour en prendre ensuite une longue gorgée réparatrice. La chaleur de la Californie était dévastatrice comparé à la fraîcheur de la Pologne. Même sous le gros soleil d’été, il lui semblait que la température mordait moins la peau et accablait moins sa personne. Ses vêtements de cuir n’aidaient pas, certes, ses bottes non plus, mais il tenait à garder le peu qui lui restait de son identité ici. S’il avait tout perdu, sa Civic, son appart, son poisson rouge qui devait moisir à l’heure qu’il était dans son appart, ses deux copines (simultanément, hein!), son job, au moins il garderait son apparence pour s’amuser avec ce qui l’entourait.

On a beau vivre au jour le jour parfois, mais il n’en demeurait pas moins humain.






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MessageSujet: Re: L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] EmptyMer 23 Juin 2010 - 2:51

Le temps qu’il avait passé à attendre le polonais, trahissait son envie de le revoir, de le toucher. Lien que s’était établi que par le corps et le jeu qu’ils se livraient tous deux avec plaisir. Ils ne se connaissaient ni d’Eve ni d’Adam et pourtant il y avait ce courant qui passait entre eux, deux aimants qui s’attirent avec force mais dont les pôles se repoussaient quand ils se retrouvaient trop prés l’un de l’autre. Un magnétisme à toute épreuve. Oui, il avait patienté longtemps mais il savait que ça en valait la chandelle. Alors qu’importe ? Il avait trouvé compagnie avec la boisson et les sites de vêtements qu’il épluchait comme des magasines peoples – tout comme les sites gays qui faisaient parfois apparition sur son écran quand il attendait qu’une page se charge.

Le soviétique s’installa à table sans un mot. Et Ludovic appela le serveur pour que celui puisse commander. Il ne put s’empêcher alors de raciner quand il vit le garçon s’exciter sur son portable pour mettre les mots sur ce qu’il désirait boire. Il commanda donc une bière, ce que fit également le jeune homme par dépit. Ca se voyait. Et tant mieux s’il ne savait pas dire le nom des alcools en anglais, Ludovic se chargerait des commandes. Pour celle-ci il signifia au serveur californien, bien trop blond au passage, qu’ils souhaitaient tous deux une bière allemande, une Weihenstephan plus exactement. Les allemands sont bien connut pour leur consommation excessive de bière. Mais il fallait avouer qu’elles étaient bonnes.

Lukasz lui tendit alors le portable après avoir tapoté dessus un court instant, mais dommage pour Ludovic il devrait attendre un peu avant de pouvoir lire ce qu’il y avait inscrit dessus. En effet, le service avait été rapide et la main du serveur vint gêner la transmission du portable. Tant pis, il prit alors son verre puis en bu une gorgée. Elle étai fraiche comme il le fallait, juste assez pour laisser l’arôme de l’orme envahir le palet de l’infirmier. Pendant que l’allemand dégustait sa bière, le polonais prit également une gorgée. Il sentit alors le pied du garçon venir remonter l’ourlet de son pantalon. Ca y est, le combat avait repris. Il le laissa faire, laissant simplement un sourire s’installer lentement sur son visage, sourire de plaisir et de satisfaction.

Lukasz se remit alors à tapoter sur son portable. Ludovic, lui, patientait. Il était plutôt calme, l’air était suffisant pour emplir ses poumons, et la douceur du soleil qui venait caresser sa peau… ne le prédisposait à passer une bonne soirée, surtout quand il sentait le pied agile de son copain de soirée lui caresser le mollet. Non, rien ne pourrait venir lui gâcher cette fin d’après-midi. On lui rendit alors le portable. Et là, le drame. On venait de lui anéantir en une fraction de seconde l’état de plénitude dans lequel il se trouvait avant de poser ses yeux sur cette saloperie de machine. Pas bien sûr d’avoir correctement lu, il haussa les sourcils puis relu, relu et relu encore et encore. Il espérait que c’était une blague de mauvais goût comme lui en avait l’habitude. Mais non, vu le comportement que Lukasz lui donnait en spectacle depuis le début d’après-midi, il devait être du genre à faire ce genre de coups.

Le visage de l’allemand s’assombrit d’un coup, prenant enfin conscience que le garçon avait fourré ses pattes dans ses pantalons de lin. Il ferma alors les yeux, empoigna son verre fermement, puis marmonna :

[Allemand] " J’espère pour toi que t’as quelque chose en dessous. "

Il rebut une gorgée de sa bière, puis d’un geste brusque balançant à la figure du polonais le contenu du verre, autant dire beaucoup puisqu’on venait juste de la leur servir. L’air arrogant que prenait la garçon finit par l’agacer. Pour le coup, sa venue n’était plus aussi jouissive. Matérialiste ? Oui, c’était sa manière à lui de se s’autosatisfaire, de dépenser son fric sans compter, de se donner de l’importance. De s’aimer un temps soit peu. Réaction excessive, pour comportement excessif, il voulait jouer au c** ? Ludovic était bon aussi dans ce genre de loisirs. Il ricana de désespoir, s’il n’était pas aussi maigrelet il ne se serait pas gêné pour lui en coller une. L’allemand préféra se contrôler. Il fit signe au serveur d’apporter une serviette, que Ludovic ne se gêna pas pour la lui envoyer dans la gueule.

Il resta silencieux. Pensif, peut-être aussi perdu. Il laissa ses yeux dans le vague dans la foule qui se faisait au fil des minutes, de plus en plus dense. Il en avait marre, mais il n’avait oublié son but : se le faire coute que coûte. Et maintenant qu’il venait de l’irriter au plus au point il ne pouvait plus abandonner. Cet air insolent, cette désinvolture… animait colère et désir, autant dire un mélange explosif. Portable à la main il se mit à écrire sans dire mot, ni même ne jeta de regard sur la proie qui se tenait à côté de lui.

[googletrad] " Pour dire vrai, je pensais que tu séchais les cours pour aller faire de l’escalade.

T’es un petit c** qui ne connait pas de limite, mais crois moi je ne tarderais pas à t’apprendre à te comporter correctement. Ce n’est pas parce que tu as eu le plaisir de pouvoir me toucher que tu peux te croire tout permis. Avec moi il y a des règles à suivre.

Retire moi d’abord ce haut, je ne voudrais pas être tenu pour responsable si tu chope la crève. "


Il fit lentement glisser le portable sur la table en direction du garçon, avec un sourire enjôleur, peut-être malsain même si on y faisait plus attention. L’alcool ne le mettait pas dans des états forcément déplorables, mais là il n’avait plus le cœur à s’énerver, ayant agité son pied comme un chien après la lecture du message que lui avait transmis Lukasz. Tant pis pour les vêtements, le polonais avait l’air propre sur lui, au pire il les ramènerait chez le teinturier. Il donc du commander une autre boisson, ayant déversé sa dernière consommation sur la camisole du garçon. Il était plutôt sexy à moitié trempé. La flamme était ravivée mais de plus belle puisque ses pulsions ne se limitaient plus à un appétit de chaire mais aussi à une envie de le laisser bouillir, de lui montrer qu’il était la victime prise dans une toile d’araignée, en bref de lui faire du mal…
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MessageSujet: Re: L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] EmptyMer 23 Juin 2010 - 8:07

Cet homme le faisait rêver, et pourtant, ce soir il était sien. Son sourire, son être, son corps, tout ça, il serait à lui. Il y avait ses cheveux qui se laissaient caresser par le vent comme le polonais aurait aimé le faire de sa main, sa peau par le soleil. Il semblait bien, plus calme que plus tôt. Des petits papillons tournaient dans le ventre du cadet, il n’avait pourtant pas envie de lui montrer sa nervosité ou plutôt sa béatitude. L’homme pris le portable qu’on lui tendait et se mit à lire. Bonne idée ou stupidité? En fait…

Quelque chose clochait tout d’un coup.

Quelque chose clochait et de façon vraiment trop flagrante que ça lui en fichait presque des frissons dans le dos. Un mec, mais surtout un allemand dont le visage changeait de la sorte, par expérience n’était jamais bon signe. Le visage d’une femme qui change de la même façon c’était moins dramatique et indiquait qu’il se mangerait une bière sur la tête, mais ça s’essuie. Un homme, c’était différent. Si le sujet était polonais, il risquait de se manger une bouteille d’alcool dans la figure. Si c’était un russe, la bouteille risquerait d’être pleine. Un français? Il allait l’entendre pester toute la soirée et il finirait par t’étrangler. Un allemand?...



Suicidaire, Luke resta sur place et se contenta de le regarder avec un sourire niais. Bon, évaluation de la situation. 14%. 19%. 37%. 71%. 93% Bip. Selon ce qui l’entourait en ce moment, le portable derrière la tête était la plus plausible des assauts, le tout pour des fringues. Ok, il l’avait cherché. Il pouvait toujours essayer de lui caresser encore la jambe, mais…

Bière dans la gueule façon femelle. Wow. Ce n’est pas comme s’il ne l’avait pas mérité…

Comme son geste était selon lui légitime, il se contenta de rester calme, assis et se pris la serviette dans la gueule presque avec soulagement. Aucun remerciement par contre pour avoir pensé à lui malgré tout, il s’essuya et grimaça en voyant qu’il devrait blanchir sa camisole une fois rendu à l’institut. L’allemand se rassit à son grand soulagement (qu’il fit discret, hein…) tandis que le jeune homme tentait de sécher son toupet tout trempé. Ses cheveux seraient à recommencer…Y avait-il des séchoirs dans la salle de bain? Quoique une bonne odeur de bière séchée au séchoir pour commencer la nuit, ce n’était pas très érotique.

Quoiqu’en y pensant, c’était mieux qu’une allée simple vers l’hôpital avec à ses côtés son tortionnaire comme infirmier. Ce type était assez machiavélique pour le suivre dans ses moindres hospitalisation pour continuer à le torturer, il en était persuadé jusqu’au bout des ongles. Bref.

Une fois tout épongé, il se servit du dos de son portable pour replacer ses cheveux, semblant pas offensé du tout. Ludovic écrivait sans même un regard pour lui, et c’était tant mieux. Quand il poserait son regard sur lui, il verrait que ça ne l’a presque pas affecté tout cela, han! Dans les dents le bosh.

On lui rendit le portable froidement et il lui vint un doux sourire. Il était mentir que de dire qu’il avait hâte de lire.

" Pour dire vrai, je pensais que tu séchais les cours pour aller faire de l’escalade.

T’es un petit c** qui ne connait pas de limite, mais crois moi je ne tarderais pas à t’apprendre à te comporter correctement. Ce n’est pas parce que tu as eu le plaisir de pouvoir me toucher que tu peux te croire tout permis. Avec moi il y a des règles à suivre.

Retire moi d’abord ce haut, je ne voudrais pas être tenu pour responsable si tu chope la crève. "



Il voulait qu’il retire son haut ici? Mais minute, il en était hors de question! Il n’était pas pudique, mais il détestait dépareiller les ensembles. Puis ça serait de lui obéir sans broncher, alors il pouvait toujours se déshabiller lui-même s’il en avait envie. Pour le petit c** par contre, il l’avait mérité. C’était tout à fait ce qu’il était et pourtant, il en était fier.

Il ne pouvait pas le laisser avec que cela. Łukasz repris le portable et fit danser ses doigts dessus, peut-être sadiquement, peut-être aussi juste avec un trop grand entrain.

[googletrad]« Premièrement, le petit c** il t’emmerde. Je ne vais pas changer pour tes beaux yeux, tu me prends tel quel ou tu me jette tout de suite, capiche? Je suis effronté et capricieux, point à la ligne et j’aime mener les types comme toi qui malgré tout se débattent. Tu me fais sérieusement craquer…J’en ai rencontré que trop rarement des comme toi.

Deuxièmement, le petit c** va te les rendre, tes fringues chéri. Il y a certains pantalons dans lesquels je meurs d’envie de te voir, puis de toute façon ils ne me font pas. En revanche, il fait tellement chaud que la bière fait du bien, je garde mes fringues, merci.

Troisièmement, le petit c** voudrait savoir au juste c’est quelle sorte de bière parce qu’elle est délicieuse. Je ne suis pas particulièrement amoureux de la bière habituellement, mais je risque de racheter celle-ci. »

La vengeance est un plat qui se mange froid et celle qu’il avait choisie était simple; il démontrait parfaitement à son interlocuteur googletrad que le contrôle, c’est lui qui l’avait. Puis c’était vrai, qui au juste venait de perdre son sang froid en lui balançant sa bière au visage, méthode femelle de défense contre une attaque psychologique de haut niveau?

Tandis qu’il y pensait, s’il avait eu affaire à une bière juste pour avoir tripoté son bien, qu’est-ce que ça aurait été s’il avait pissé dessus comme il avait pensé faire pendant une demi-seconde? Il n’osait même pas y penser rendu là.

Le portable retourna en territoires allemands et le polonais repris sa pinte, la porta à ses lèvres et recroisa ses jambes. Sous la table, la torture repris, mais son pied se faisait plus aventureux et fut même troqué pour le bas de sa jambe tout entier, quittant ses chevilles pour s’attaquer au haut de son mollet. Sa main trouva celle que le bosh avait posée sur la table aussi, posant tout simplement ses doigts sur les siens. Elles étaient splendides, ses mains mais égoïstement, il voulait que son nouvel ami voit aussi les siennes...


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MessageSujet: Re: L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] EmptyMer 23 Juin 2010 - 9:39

Après lui avoir balancé la bière dans la gueule, sil resta silencieux, tout comme Lukasz qui s’essuya avec la serviette qu’il venait de se faire envoyer. Ludovic tapa son message sur le portable du polonais, encore énervé. Son appétit sexuel le dépassait, et l’alcool qui avait ingurgité n’arrangeait pas forcément les choses. Pas encore en train de divaguer, mais avec le coup de pression qu’il venait de subir, il n’était pas loin de tourner. Une fois séché, Lukasz ne réagit pas se contentant de se recoiffer. Il n’était pas si superficiel que ça l’infirmier… Le fait que ce dernier ne bronche pas arrangeait d’autant plus la situation sinon l’allemand se serait surement barré après avoir écrasé la tête du brun sur la table.

Il lui rendit le portable, tout en le laissant glisser puis laissa sa main à même la table, buvant alors la bière qui lui avait été amené de son autre main. Boire, c’était décidemment le meilleur remède. Il comprit alors pourquoi il avait sombré dedans, c’était tellement plus simple que d’essayer d’oublier. Il attendait que Lukasz réponde avec encore une once d’agacement, cette fois il le sentait, il avait perdu cette bataille, l’arrogance du garçon avait percé. Le jet de bière ayant été un comportement de femme, il montrait sa faiblesse à se montrer violent quand quelqu’un lui plaisit. Anéanti par cette simple idée de devoir s’admettre qu’il avait été nul sur ce coup, il soupira silencieusement. Il aurait mieux de lui coller son poing, le message aurait été plus clair.

Le portable lui étant remis, il se mit à lire avec recul, tentant de se contenir sachant pertinemment que ce qu’il allait y voir sonnerait le glas de son impuissance.

[googletrad] « Premièrement, le petit c** il t’emmerde. Je ne vais pas changer pour tes beaux yeux, tu me prends tel quel ou tu me jette tout de suite, capiche? Je suis effronté et capricieux, point à la ligne et j’aime mener les types comme toi qui malgré tout se débattent. Tu me fais sérieusement craquer…J’en ai rencontré que trop rarement des comme toi.

Deuxièmement, le petit c** va te les rendre, tes fringues chéri. Il y a certains pantalons dans lesquels je meurs d’envie de te voir, puis de toute façon ils ne me font pas. En revanche, il fait tellement chaud que la bière fait du bien, je garde mes fringues, merci.

Troisièmement, le petit c** voudrait savoir au juste c’est quelle sorte de bière parce qu’elle est délicieuse. Je ne suis pas particulièrement amoureux de la bière habituellement, mais je risque de racheter celle-ci. »


Effectivement. Que pouvait il répondre à cela. Il se contenta d’un bref « Hmm », signe d’abdication ? Surement. Un sourire se dessina cependant sur ses lèvres. La bataille en valait coup, Lukasz avait de la répartie ce qui éveillait au fond de l’allemand une bien plus grande passion. Il prit le portable, tapota quelques mots puis le rendit au polonais.

[googletrad] " Fais ce que bon te semble, tu ne viendras pas te plaindre.
Pour la bière c’est une Weihenstephan. "


Message bref, sans sadisme, ni répartie. Un message plat, quasi vide. Lukasz pouvait s’écriait victoire, l’allemand était prêt psychologiquement pour voir s’entrouvrir sa bouche prononcer ce mot en guise d’humiliation. Le pied du jeunot était revenu alors à l’attaque, et de plus belle. Il n’avait pas froid pas yeux. Il esquissa alors un sourire, se contentant de répondre en amenant lentement son pied toucher doucement le côté de son mollet, par un mouvement allant de haut en bas, mais toujours avec sa délicatesse habituelle. Main sur table, celle de Lukasz ne tarda pas à se joindre à celle-ci, posant doucement ses doigts sur les siens.

Un moment de plaisir qu’il ne refoula pas, se contentant de sourire. Il n’ya avait pas besoin de mot dans ce genre de situation, les gestes et les regards se suffisaient à eux –même. Des mâles en périodes de chaleur. Ils se cherchaient, il finiraient donc par se trouver. Il en était convaincu. L’idée de céder maintenant lui traversa l’esprit. Envie folle de se pendre à son cou, de sentir les mains du garçon parcourir son corps sous ses vêtements, l’envie horripilante de peut-être même lui donner du plaisir – ce qui n’était habituellement pas le cas. Il secoua discrètement la tête, tentant de faire fuir cette pensée, puis retirant sa main, il prit le boc de bière, le porta à sa bouche puis bu une longue gorgée, fixant alors en coin le jeune homme qui laissait afficher ce sourire qui avait le don de l’émoustiller. Le verre sur la table il ne pu se contenir de lui murmurer d'une voix suave :

[Allemand] " Je sais que je te plais, tu sais également que j’en ai envie, pourquoi ne pas nous jeter l’un sur l’autre et satisfaire ainsi nos pulsions. Objet de mon fantasme, je ne te quitterais plus, c’est certain. "

L’idée qu’il ne puisse le comprendre eut le don d’apaiser de plus belle son visage. Il pouvait lui raconter tout ce que bon lui semblait sans que celui-ci ne puisse se douter un seul instant de ce que signifiait tout ce charabia. Après avoir déplacé sa chaise pour se rapprocher du slave, il glissa alors sa main sous la table, tout aussi aventurière que le pied du garçon qui provoquait l’hérissement des poils de l’allemand. Il la fit parcourir se cuisse par de lents mouvement, alla la loger un court instant dans le creux de son entrejambe, prêt à jouer encore. Remplis à bloc, il maintenait sa tête à l’aide de son bras, accoudé à la table, un sourire plein de malice au rendez-vous, il fixait langoureusement le beau mâle qui cherchait la victoire.
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MessageSujet: Re: L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] EmptyMer 23 Juin 2010 - 11:03

Son bel amant pris le portable et tapa quelques mots qu’il retourna ensuite vers lui.

" Fais ce que bon te semble, tu ne viendras pas te plaindre.
Pour la bière c’est une Weihenstephan. "


Alors la, c’était la meilleure!!! Quand Luke lui avait rendu le portable, il s’attendait à une seule et unique réaction : le départ du mec. S’était évident dans sa petite tête de châtain, mister allait se pousser pour avoir été arrogant avec lui. Au contraire, Ludovic lui souriait doucement, presque de façon sympathique. Ou encore charmante, tout comme s’il abdiquait.

VICTOIRE!

Toutefois, s’il aurait été tenté de le crier tout haut tout fort dans le cas d’un jeu vidéo, le polak avait plutôt envie de se taire et de la prendre silencieusement. Le crier serait d’inviter son ainé à ne plus revenir vers lui ensuite car son visage porterait la marque de l’humiliation. Oui, l’humiliation était en effet but premier de Łukasz si on en traduisait son comportement, mais encore plus que celle qu’il pouvait lui affliger, celle que LUI-MÊME s’affligerait serait encore pire. De se voir le coller, le toucher, l’embrasser serait encore pire que toute les moqueries qu’il pouvait lui lancer. Rendu la, il s’autoflagellerait ou bien finirait par sombrer dans quelque chose de pire encore.

Puis pourquoi en rajouter alors qu’il avait gagné.

C’est quand il lui sourit que Luke réalisa à quel point les risques qu’il avait pris pour aller jusqu’à lui étaient justifiés. Bonsang qu’il était beau…chacun de ses traits lui semblait attirant. L’envie lui pris de renverser la table et de le prendre contre lui, de l’embrasser à pleine bouche, de gouter ces lèvres si appétissantes, ses joues pâles et légèrement creuses, sa mâchoire masculine, tout de lui finalement. Son port de tête l’impressionnait tout autant. Victoire. Son prix était le plus beau de tous. Sa main contre la sienne se faisait des plus agréables aussi, leurs jambes qui commençaient déjà à s’emmêler lui donnaient juste le gout de les emmêler davantage. C’était atroce, mais jouissif à la fois.

Łukasz dû toutefois réprimer une protestation quand le mec le lâcha. Il allait répliquer, s’en aller, il voulait que le narguer avant de partir?

*Bon ok, regardez moi bien monsieur l’infirmier, JE PISSE SUR VOS FRINGUES CE SOIR!*

Ce dernier pris son boc de bière et en avala une longue gorgée avant de lui dire des trucs sur un ton qu’il comprenait malgré les paroles dans sa langue natale. Le son était si doux à ses oreilles, il lui arracha presque un frisson. Il comprenait les notes derrière les mots. C’était la un message sensuel, un appel aux plaisirs de la chair…Tout à fait différent des intentions que le polak lui avait mis quand ce dernier avait cessé de le toucher.

En effet, l’allemand se leva et vint s’installer à côté de lui, ce qui lui arracha presque un second frisson. Mais qu’est-ce qui lui arrivait, il réagissait trop pour ce coup d’une nuit. Tout était trop sensuel pour lui, du jamais vu. Il fallait dire qu’une telle drague n’était pas dans ses habitudes…Les culottes baissées, bang bang bang, il éjacule et merci bonsoir, tel était sa définition de coup d’un soir comme il les vivait à chaque fois depuis des années. De dix à quarante-cinq minutes, les culottes baissées à se faire rentrer dans le derrière ce qui aurait pu être un gode finalement. C’était bien, il parvenait à l’orgasme, mais rien au monde ne valait une vraie drague avec des gens de qualité. Le premier mec bandé n’était pas toujours la bonne option.

Łukasz avait envie de profiter du contact que lui offrait l’autre homme et c’est sans hésiter qu’il commença par s’installer confortablement et décroisa les jambes pour lui donner un impression de contrôle, ses jambes enlacées aux siennes. De toute façon, ils étaient dans un café gay, alors ceux qui observaient ne pouvaient que les trouver sexy, beaux et tout le tralala. Non…reprenons. Avec ce que faisait Ludovic, on pouvait dire sexy, chaud, bandant.

La main de l’allemand le torturait, flattait sa cuisse, ce qui fit monter le rose aux joues de Luke qui ne pu que lui tendre la cuisse pour plus de caresses sur le coup. Puis il fit ce qu’il craignait et lui rendit sa torture de plus tôt et la belle main de l’infirmier alla explorer cette région la en lui lançant un de ces sourires malicieux. Non, il n’était pas encore tendu, mais la main de l’autre n’aida en rien et il senti presque le sang affluer dans le bas de son ventre. Il retira sa main trop tôt, ce salopard. Il jouait avec lui, il voulait qu’il craque. Bon bon, si c’est cela, on va jouer à deux.

Comme toute réponse, le polonais se redressa sur sa chaise, le redressa également dans la sienne, croisa les jambes et s’appuya contre l’homme, pris son bras pour le passer autour de lui. Bon. Luke préférait être dans ses bras pour le moment question non d’éviter de lui sauter dessus, mais plutôt question de le faire languir encore. Il n’avait pas assez travaillé encore pour s’envoyer du Łukasz Kaczorowski. Il fallait bien plus qu’une abdication et une légère soumission, il fallait qu’il le désir.

Bien adossé contre lui, la tête nichée sur son épaule mince et osseuse, il tira le portable vers eux pour y taper quelques mots. Non, il n’écrirait pas un paragraphe comme ces autres fois.

« Mentalement noté le nom de la bière, merci de me l’avoir fait découvrir.

Cajole-moi… »


Cajoler. Pas agresser. Une fois le message tapé, son nez alla se cacher de lui-même dans le cou de l’homme et sans trop de subtilité, il respira son odeur. Dieu qu’il sentait bon en plus d’être sexy.

Ses bras le tenaient possessivement contre lui, si bien qu’il ferma les yeux. Le bout de ses doigts étaient allé glisser sur la peau que dévoilait les boutons de sa chemise et y glissaient comme des patineurs sur l’eau, traçant de longs ellipses. Il n’avait pas envie de le lâcher et voulait faire connaissance avant de sauter dans le lit. Une petite partie de lui par contre riait de savoir que l’autre devrait résister à ses propres envies, mais la majeure partie de son geste était précisément ce qu’il venait de lui écrire noir sur blanc.

Cajole-moi…

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MessageSujet: Re: L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] EmptyMer 23 Juin 2010 - 15:53

Relation complexement jouissive. Rares étaient les fois où l’allemand laissait sa cible prendre le dessus sur la situation, et pourtant cette fois çi il déclarait forfait bien vite. Peut être tenait-il plus à retrouver ses vêtements dans le meilleur état possible plutôt que de faire plaisir au polonais. Ou alors il n’avait strictement rien à dire. Il préférait de loin le regarder, satisfaire son érotique inconscient ou encore boire.

Il eut l’air un peu surpris de voir que Lukasz ne savourait pas ouvertement sa victoire. Ses sourcils s’étaient étirés vers son front. Peut-être que le gamin préparait un mauvais coup, ou sa vengeance arriverait quand il ne s’y attendrait pas. Il n’ajouta rien, laissa de nouveau son visage reprendre cet air paisible, visage qui se voulait innocent. Son futur amant montra quand même sa satisfaction à voir l’infirmier se soumettre aussi facilement. Ludovic se demanda alors s’il avait bien fait, peut-être que l’arrogant monterait sur son cheval blanc pour lui écraser à coup de sabot son corps tout entier.

Alors que leurs jambes étaient prises d’un envie montante de se sentir, d’établir un contact plus qu’amicale, comme çi elles cherchaient à communiquer car le reste de leur corps ne leur permettait pas d’exprimer le fond de leur pensée. Et puis avouons le la communication par petits messages interposés n’avaient pas la même intensité que la parole. L’allemand préféra retirer sa main pour boire. S’il ne tardait pas à se stopper sur la boisson, il rentrerait surement en rampant jusqu’à son appartement avec un Lukasz déchainé que ne se gênerait pas pour abuser de son corps si fragile.

Il laissa alors le fond de sa pensée s’exprimer, en allemand - l’anglais risquant de pouvoir être traduit. Il avait cette voix suave, celle de l’appel. Un appel à prendre part à l’évasion par un murmure plus que suggestif. Tout comme sa main qui s’était voulue explicite sur le fond de sa pensée. Cependant, il n’était pas question pour Ludo de le faire monter tout de suite. Juste assez pour lui donner envie, sans plus. Ce n’était plus drôle sinon.

L’adolescent en manque se redressa alors sur sa chaise puis en fit de même pour Ludovic qui s’affalait sur sa chaise au fur à mesure que le temps passait en sa compagnie. Lukasz vint alors se blottir contre lui, et l’allemand laissa le polonais se couvrir de son bras. Les jambes croisées, le jeune homme alla nicher ses doigts dans l’ouverture de sa chemise pour les laisser glisser habilement sur sa peau. Un frisson parcourut alors son corps. Il le laissa alors se plaindre de plaisir. Le corps était un traitre qui finissait toujours par gagner. Une enveloppe pour quelque chose de beaucoup plus subtile. Une pensée. Une âme. Une entité prisonnière de chaire et de sang. C’était surement pour cette raison qu’il avait pris tant de plaisir à le vendre à des inconnus comme à des amis, à la percer et le tatouer. Peut être que sa maladive obsession des vêtements de luxe lui permettait de montrer que le corps n’avait rien d’extraordinaire sans sa parure. Peut être que sa coupe en bataille traduisait son réel désintéressement.

Il ne vouait qu’un culte au plaisir du corps. C’était la seule chose que la chaire pouvait lui offrir, alors il prenait. Passons.

Il laissa faire le garçon, après qu’il lui ait tendu le portable. Pour le coup il n’en demandait pas plus, savourant cet instant. Il se montrerait plus brusque quand il toucherait du doigt son objectif. Apparemment, le calme avait envahi Lukasz puisqu’il se montrait moins excité, contrairement à Ludovic qui lui voyait sa sensibilité corporelle décupler sous l’effet de l’alcool. La lecture du message le fit pouffer de rire : « cajole-moi… ». Oui c’est cela. Ludovic c’était peut être montré entreprenant et doux, il n’en était pas moins ramolli, quoique le souffle du garçon dans son coup eut pour effet de lui faire pencher la tête vers celui-ci comme pour lui signifier que ça le chatouillait.

Il prit le portable de sa main libre et se mit à écrire, l’autre toujours autours du corps androgyne de son compagnon, la main caressant les côtes du jeune homme au travers de la camisole, maintenant jaunit par la bière. Ses doigts tapèrent rapidement sur les touches puis il donna le message, la première phrase était à prendre dans tous les sens du terme - évidemment.

[googletrad] " Si tu veux découvrir autre chose fais le moi savoir ~<3
T’apprendra que je ne suis pas ton chien. Par contre si tu me supplie en te mettant à genoux on pourra s’arranger.
Comment t’as fait pour atterrir ici ? "


Il reprit alors son boc en main, puis bu une gorgée. Il en voulait plus maintenant, il lui fallait le connaitre bizarrement. Il avait ce bien ce dossier médical, mais pour le coup il s’en foutait de savoir quand il avait choppé un mauvais rhume. C’était un personnage beaucoup trop intéressant pour n’en rester qu’à un simple pan-pan cucul. Cette idée l’effraya un peu, se disant qu’il devenait peut être un peu trop sentimental et que comme un c** il finirait encore une fois à la porte une fois qu’il aurait eut ce qu’il voudrait.

Il était trop amoureux de lui pour ne consacrer ne serais-ce que vingt minutes de sa journée pour celui qu’il porte dans son coeur, une fois en couple. Son naturel de tapette capricieuse reprenant toujours le dessus. D’ailleurs une fois qu’un des deux se serait jeté sur l'autre, qu’ils auraient consommé ce pourquoi ils se cherchaient… allaient-ils seulement se revoir ou se lèverait-il du pieu, se rhabillerait, signe de main traduisant un adieu, merci c’était sympa, j’t’ai laissé un billet sur la table de nuit pour ton beau cul.
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MessageSujet: Re: L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] EmptyMer 23 Juin 2010 - 23:35

Il lui semblait qu’aujourd’hui, il vivait dans le meilleur des mondes. L’homme eu ce petit tic quand son souffle chatouilla son cou, mais les caresses qu’il lui rendaient était tout simplement agréables. Elle n’étaient pas encore de celles qui vous arrache un frisson, ni de celles qui sont gênantes. Un mouvement de tissu sur sa peau doublé de la chaleur de ce qui l’agitte qu’il savait appartenir à CET homme là. Ludovic. Et la victoire était sienne.

Son envie de se jetter brusquement dessus était trop forte pour être blairée, mais il ne défaillit pas et resta fidel à ses convictions. Il lui fallait tenir le coup et en aucun cas laisser le passage à ses impulsions. La chose n’en serait que meilleure.

Ludovic tappa un message d’une main après un moment tandis que Luke plaçait son visage différement dans son cou pour ne plus le chatouiller mais toujours garder ce contact avec lui. Son front était maintenant posé contre sa peau et le reste dans le tissu. Voilà qui serait sans doute mieux pour l’autre.

Mais attendez, il est chatouilleux donc? Hooo. Détail à éventuellement utiliser contre sa personne, bien sur, surtout pour lui qui se contrôlait quand même bien sur ce côté la.

Son amant semblait avoir fini son message et donc le polonais releva la tête pour lire ce qu’il pouvait bien y avoir écrit. Ce qu’il trouva le fit sourire un peu tout autant que ça le fit soupirer.

" Si tu veux découvrir autre chose fais le moi savoir ~<3
T’apprendra que je ne suis pas ton chien. Par contre si tu me supplie en te mettant à genoux on pourra s’arranger.
Comment t’as fait pour atterrir ici ? "

Non, ce n’était pas de lui expliquer ce pourquoi il était ici qui l’avait fait soupirer, mais plutôt le fait qu’il pensait qu’il allait faire de lui son chien parce que la bataille avait été remporté du côté polonais. En effet, il voyait ça un peu différement...

Donc il allait commencer par la question et non l’affirmation, et ce même si le polak n’avait pas envie de se décoller de son amant. Il finirait bien par le faire tôt ou tard après tout, ce n’était qu’un amant et la vie était ainsi faite.

[googletrad] "J’ai fait des petits trucs, des vols, des batailles, je me suis fait arrêté treize fois en Pologne, mais ce qui m’a fait vraiment le plus de mal dans toute ça c’est que je me tenait avec une petite bande d’anarchistes aux tendances néo-nazi en Pologne. Si je suis ici, c’est qu’ils avaient décidé de venir en Amérique rencontrer un groupe de skinhead et donc je les ai suivi pour voir les USA une fois dans ma vie. Je suis allé avec eux à la manif et je me suis ramassé ici en fin de compte alors qu’eux qui sont tous considérés comme majeurs ici sont en tôle. J’ai tenté de me faire rammener en Pologne, mais il semble que l’embassade ne trouve pas comment faire ou ne veux rien faire. J’aurais sérieusement préféré être jugé dans mon pays, je ne suis qu’un voyageur ici et apparement que telle et telle lois sur blablabla alinéa 14 dit qu’ils peuvent rien pour mon cas. La bas au moins quand je me ramassait en tôle, Kamił, un ami de ma mère (Quand elle est décédée, il a pris ma garde jusqu’à mes seize ans...) me sortait du pétrin et m’engueulait un peu, mais lui aussi a tout essayé pour me sortir d’ici et rien. C’est ça et c’est tout, il tiens mon appart en vie le temps que je me sorte d’ici, il a pris ma voiture et l’a entreposé, il va surement laisser crever mon poisson rouge comme je le connait. Donc ouais, c’est environ ça mon histoire.

Et puis juste pour mettre les choses au clair: j’aurais voulu un chien, je serais allé au chenil et la même chose si j’aurais voulu une pute, je sais comment j’aurais pu en trouver.

Dernière chose: prend ma bière, je te la donne. C’est gentil, mais même si elle est délicieuse, je sais que je ne la finirai pas.”
En espérant qu’avec ça, l’autre saurait à quoi s’attendre.

Pour appuyer ses paroles, il se tourna un moment vers lui et passa ses bras autour de son cou, le regard calme et en contrôle malgré la petite flamme qui dansait dans ses yeux. Quelque chose de joyeux, il se sentait visiblement bien et ce même s’il n’avait pas consommé tant d’alcool que ça, il n’en avait pas envie. Un pétard plus tard peut-être, mais de la bière, pas aujourd’hui. En revanche, il voyait bien que l’infirmier avait envie de prendre un coup et il ne lui en empêcherait pas, sans arrières pensées. Son front alla s’appuyer sur le sien et il ferma les yeux, son rythme cardiaque augmentant sur le coup. Tout était tellement meilleur quand c’était fait lentement...

Sans empressement, les lèvres du polonais allèrent joindre celles de l’allemand pour un doux baiser chaste. Il ne les caressa même pas des siennes, il ne fit que les y poser. Seul la chaleur du geste lui suffit à faire le plein de sensations. C’était chaud, agréable et surtout, c’était Ludovic.

Pour la première fois depuis longtemps, il se permit de réaliser qu’il ne faisait pas que poser sa chaire sur celle d’un autre, mais plutôt que lui en tant que personne embrassait un autre entité, partageait son espace vitale pour une durée de temps, qu’un baiser était échangé. Ce n’était plus que des sensations physiques, c’était aussi des sentiments. Non, pas de l’amour. Un...lien.

Les doigts curieux du polonais allèrent se perdre dans la chevelure de ce dernier, puis il décolla son visage du sien, replaçant son visage dans son cou pour ne pas qu’il le reprenne violement et enlève la beauté de la chose. Il tenait à garder les choses simples pour le moment. Sa main retourna caresser son torse, il ferma les yeux et écouta les battements de son coeur.





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MessageSujet: Re: L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] EmptyJeu 24 Juin 2010 - 11:31

En tournant le portable vers Lukasz, pour lui montrer le message il se remit à boire, et en entendant le soupire que venait de laisser échapper le polonais, il ne trouva rien à dire. Il n’avait rien à dire de toute façon. Il profitait simplement de l’instant, la tête du polonais contre sa chaire et sa chemise. La victoire était proche, mais il lui en fallait plus pour qu’elle soit vraiment jouissive. Cette situation donnait à Ludovic ce sentiment de supériorité, de puissance qu’il aimant tant ce qui le fit sourire. Le garçon se redressa pour lire et se remit à écrire. Un roman. Donc il avait à faire à une petit c** récidiviste.

Pensée excitante. Arrêté 13 fois. Et lui qui n’avait été arrêté que quelques fois pour ivresse sur la voie publique ou qu’il conduisait défoncé au crack, ou encore racolage. Les arrestations s’était en plus rare l’année avant son arrivée dans l’établissement, puisqu’il restait enfermé chez lui dans il se prenait un rail de coke. Il préférait se vautrer sur son divan et divaguer, se laisser porter par la substance qui remontait jusqu’au vaisseau mère. Etat dans lequel la seule préoccupation qu’il pouvait avoir était de fuir l’éléphant rose qui volait au dessus de lui. Bref.

A la lecture du message il sourit à moitié, se disant que s’il avait été arrêté pour s’être battu. M’ouais, vallait peut-être mieux ne pas trop le chercher, sachant il ne prend pas plaisir à se battre, la plupart du temps c’était l’infirmier qui se faisait démonter la tête quand il allait trop loin. Il ne put lui répondre toute de suite, puis que le garçon alla coller son front contre le sien. Qu’est ce qu’il cherchait ? Il le tentait, un peu trop même, et pire encore quand il alla poser ses lèvres contre les siennes. Cœur battant, l’allemand ne pu s’empêcher de sourire face à ce baiser chaste, celui qu’on se donne en maternelle quand on est petit caché dans la cabane de la cours qui servait de refuge aux élèves un peu trop précoce, à peine haut comme trois pommes.

C’était un baiser agréable. Trop court. Maintenant l’allemand avait l’envie de lui rendre, mais avec plus de fougue. Mais entêté comme il était, il n’en avait pas le droit. Il s’était laissé ratatiner une fois, mais pas deux. Oh non. La défaite avait été dure à avaler, alors craquer maintenant pour perdre définitivement la guerre l’achèverait. Impensable. Il préféra se contenir, même si les battements de la pompe, qui lui permettait de se mouvoir, trahissaient sa faiblesse face à ce qu’on venait de lui offrir.

Il attendit que le jeune se replace et qu’il commence à faire mumuse. C’était officiel, il fallait qu’il arrête de boire maintenant sinon son corps allait défaillir. Son cerveau se mettrait en stand-by et là ca serait la fin. Après tout les efforts qu’il avait fait, l’idée de se faire avoir par un gamin de dix piges l’horripilé.

Il se remit à taper sur le clavier, alors que les mains du garçon se faisaient joueuses. Frisson, chaleur, désir, envie, fantasme, ardeur, jouissance et bientôt la mort cérébrale qui viendrait frapper à sa porte.


[googletrad] " Dommage pour la bière, pour une fois que c’est moi qui offre.
Désolé. Dans la profession on n’embrasse jamais sur la bouche, c’est réservé aux amants. "


Réponse qui se voulait cinglante. De cette manière il espérait bien énerver un peu le garçon. Lui montrant ainsi qu’il se comportait avec lui comme avec un banal client – ce qui n’était pas le cas bien évidemment. Il tourna l’écran, puis alla poser sa main sur la nuque du garçon, avant se la remonter jusqu’à ses cheveux, faisant ensuite des petits cercle pour les enrouler autours de son doigt. S’il n’avait pas fait de commentaire sur les délits commis par le jeune, c’était tout simplement parce qu’il n’y avait pas lieu d’en faire. Après tout c’était le passé et si Lukasz prenait plaisir à faire ce genre de conneries c’était son problème pas le sien, il n’était pas tout blanc non plus. Et puis de toute façon il s’en doutait un peu en venant ici. Il ne rencontrerait jamais de gens normaux dans les couloirs. C’était un épisode des feux de l’amour version gay. Tout deux à la terrasse il finirait par ne plus rien avoir à se dire, se contentant simplement de regard. L’épuisement des soldats au combat.

Il serait saoul ce soir, et en plus de ça tout seul. Tant pis, ce n’était pas comme si c’était la première fois. Il finissait son verre et prit celui du jeune homme pour le mettre devant lui. Le fixa un peu dans le vague ne sachant pas trop quoi dire, alors que son corps n’en faisait qu’à sa tête. Il fallait que ça se secoue un peu, ça devenait trop fleur bleue, une peur incontrôlable de ré-éprouver quelque chose pour un mec.

La main toujours dans les cheveux, il l’a fit glisser sur le bras du garçon pour venir le lui pincer, pas trop fort non plus. Il se prendrait peut être un coup pour ce qu’il venait de faire, mais au moins ça le réveillerait, même si la situation actuelle lui plaisait : le corps du jeune tout contre le sien. C’était peut etre aussi la barrière de la langue qui lui plaisait. Il lui fit alors un grand sourire tout en tournant son visage vers celui de Lukasz, l’air de dire :
« petite ordure, c’est moi le gagnant. »
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MessageSujet: Re: L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] EmptyJeu 24 Juin 2010 - 23:08

Une main dans ses cheveux et l’impression que le monde lui appartenait. L’homme n’avait pas arrêté sur l’alcool et ça lui était égal, en autant qu’il ne le lâche pas, c’est tout ce qui comptait. Le cœur du beau brun battait fort, il semblait apprécier ses caresses vu comment le téton qu’il avait à vue se tenait. C’était magique.

Toutefois l’homme tira le portable et y laissa quelques mots. Avait-il encore une fois le gout de se lever pour regarder? La réponse était simple. NON.

Luke le fit quand même et les mots qui y étaient inscrit le portèrent à confusion un peu, il fronça les sourcils.

" Dommage pour la bière, pour une fois que c’est moi qui offre.
Désolé. Dans la profession on n’embrasse jamais sur la bouche, c’est réservé aux amants. "


La bière, ok. L’amant…?

Trois solutions s’offraient maintenant à lui. Se lever et payer leurs consommations, se lever et le laisser payer ses consommations, le réembrasser ou juste le narguer. Lui qui avait cru à…rien en fait. Il ne pouvait pas le…il ne savait plus. Une petite introspection était nécessaire ici. Mais que diable attendait-il de cet homme au juste? Oulah.

Pensif, il se redressa, regarda celui sur qui il était appuyé. Son envie de le toucher était disparue avec ses paroles, étrangement. La soirée était trop bien partie, il aurait du s’en douter.

Łukasz pris cette fois-ci le portable de Ludovic et tapa.

« Je vois, mais je n’ai pas l’argent suffisant à me payer un mec sur moi. Désolé, je me suis trompé sur la personne. J’avais envie d’un amant, je pensais que tu en serais un. »
répondit-il.

Il se relit et lui remis son bien sur les genoux. Son message était court et concis, rien de trop rien de mal, juste la réalité dans son plus cru. De prendre le portable de l’infirmier/pute lui laisserait amplement le temps d’éteindre le sien et de le placer dans sa pochette. D’un signe international, il fit signe au serveur de lui emmener l’adition, que c’était sur son dos. Oui, c’était lui qui payait ce soir pour s’être fait avoir comme une poire.

Oui, Luke était trop orgueilleux pour payer pour du sexe. C’était une idée qui l’avait toujours horripilé et jamais dans sa vie il ne s’était permis autre chose que des amants, de la même façon qu’il n’avait jamais accepté ne serais-ce qu’un euro pour du sexe. S’il en avait envie, il donnait son corps sans rien attendre en retour parce qu’il lui plaisait de faire l’acte avec quelqu’un, même si c’était juste de baisser son froc et de se faire enculer.

Peut-être la tendresse avait été trop lui en demander..?

Ah oui. Avant d’étendre son ordinateur, il veilla soigneusement à changer le fond de son bureau et mis une image de WoW. Il se glissa ensuite dans ses dossiers et effaça la photo de l’infirmier. Ceci fait, il ferma le pc, pris la bière qui resta sur la table et la calla d’une traite. Pas question qu’il lui laisse une goutte d’alcool, il allait payer, il consommerait ce qu’il restait. Et que la pute prenne ce qu’il avait déjà consommé comme un cadeau du ciel, tiens.

Pourtant, malgré le fait qu’il était énervé comme dix, Luke pris la peine d’avoir l’air calme et de même lui sourire. Il replaça son portable soigneusement dans son étui, regarda un moment l’autre homme et se leva.

Oh oui, une dernière chose…

Il dû se rasseoir, reprendre le portable de l’allemand et ses doigts ajoutèrent au message rapidement.

« Au fait. Pas la peine de te soucier ni pour l’addition, ni pour tes fringues. Ils seront rangés dans leur valise et posé devant ta porte du moment que j’arrive. Allez, va te trouver une bonne poire! C’est dommage, tu me plaisais beaucoup. »
répondit-il, après quoi il posa le portable sur la table, pris la tête de l’homme entre ses mains pour l’embrasser cette fois langoureusement. Son corps n’alla pas se coller au sien toutefois. Il força le barrage de ses lèvres et alla chercher sa langue pour une danse vulgaire et sans profondeur. Toute cette profondeur s’était évaporée, il était en colère. Oui, on l’avait pris pour une cruche. Ce dernier allait lui payer s’il ne venait pas le chercher avant qu’il quitte l’établissement…

Sur ce, il se leva et alla pour payer à la caisse, en espérant qu’ils acceptent les euros…

Le serveur se mit alors à lui demander des trucs en anglais, il sorti son porte monnaie et ne fit que lui tendre un paquet de billets, en espérant qu’il y trouve ce qu’il voulait. Il se fichait totalement de combien ça allait couter, le polak avait juste envie de se pousser. Mais comme s’il avait envie de rester ici éternellement, on fit appeler le gérant pour qu’il évalue la situation comme Luke n’écoutait pas ce que le serveur lui disait, perdu dans ses pensées en regardant les euros d’un mauvais œil…

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MessageSujet: Re: L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] EmptyVen 25 Juin 2010 - 0:52

Il avait voulut jouer au malin ? Parfait pour le coup il avait été servi, encore une fois. Il aurait mieux fait de la fermer encore un fois. Seul, encore une fois il allait se retrouver seul, bête, trop arrogant, trop c** quoi. Il s’aimait mais de là à toujours se voiler la face il finissait par se prendre une claque. Situation qui devenait de plus en plus habituelle. Trop habituelle. Cette façon de toujours sortir ce qui lui passait par la tête.

A sa réponse le jeune se contenta de la regarder, puis de taper sur son ordinateur pour lui renvoyer de façon claire et précise ce qui lui avait lancé. Au moins le message était clair. Bon bah au moins il était sur d’une chose, il lui avait plu. Un court instant, mais quand même. Pour le coup, il n’eut pas l’attitude qu’il aurait prise avec quelqu’un d’autre : celui d’un mec fier de lui. Non. Là il se contenta de rester silencieux, visage neutre ne sachant pas trop quoi répondre. On lui avait rendu la monnaie de sa pièce. Que faire maintenant ? Rien, il n’y avait strictement rien à faire. Son égo allait en prendre coup. Il n’avait plus le contrôle sur la situation et cette prise de conscience l’angoissa.

Le jeune homme se contenta d’avaler sa bière, cul sec, après avoir fait signe d’apporter l’addition. Il ne bougea pas, comme s’il était paralysé. Peut-être l’air d’un c**, mais de cette façon il évitait d’affronter sa stupidité. Pour une fois il en venait à se détester lui-même. Il n’était plus question de sa chaire, mais de lui en tant qu’individu, en tant qu’esprit conscient de ses actes. Le jeune se leva puis se rassit pour lui claquer de plus belle la gueule. Comme s’il n’en avait pas eut assez. Au diable les vêtements ! Ce n’était pas à ça qu’il s’attendait et pourtant on lui recracher sa superficialité, son fric, son éducation, lui quoi.

Et ce baiser en guise de torture, qui le fit affronter la dure réalité. Il était stupide, c’est tout. Un échange vide, sans passion, sans envie. Il avait réussi à anéantir ce qui l’animait, et l’alcool n’avait pas l’affet d’éponge qui d’habitude lui permettait de survivre. Ce garçon… il ne savait pas pourquoi il agissait ainsi. Il comprit alors que ses envies ne se limitaient plus à le baiser. Non, ça allait bien plus loin que ça. Il avait envie de lui, de tout son être. Amour ? Il ne répondrait pas à cette question, c’était beaucoup trop tôt et beaucoup trop dur pour établir un bilan sentimental de sa situation maintenant, et puis Lukasz était déjà partit.

Il avait rangé son portable puis était passé à la caisse. Il ne bougea pas, et ne le regarda même partir pour régler la note. Confronté à un dilemme : le laisser partir, ou confirmer la trop grande importance qui lui portait ? L’oublier et dire ciao ou s’accrocher ? Le polonais était toujours à la caisse bien déterminé à le laisser en plan après avoir payé les conso’. Ravaler sa fierté… Même si cette idée tuerait son égo. il se leva doucement et devait se casser maintenant, sinon il perdrait le peu d’estime de lui malgré les apparences. Quand on vend son corps pour une poignée de billets, on ne peut que se haïr.


Il resta planter devant la table, regardant le garçon s’éloigner.

[Anglais] « Putain de m*rde ! »

Ca ne lui ressemblait pas. Il ne se maitrisait plus. Impossible d’essayer de reprendre ses esprits. Il divaguait trop. Sa remarque à voix haute avait eut l’effet d’une bombe sur la terrasse. Les regards s’étaient tournés vers eux, une scène de ménage d’un couple gay en train de chercher ce que leur relation leur réservait. Ludovic ne tarda pas à faire savoir à la bande de tapettes qui le fixait qu’il les emmerdait comme jamais. Il engagea le pas hors de la terrasse. Les bars de tantouzes c’était définitivement fini, ils avaient le don de lui porter malheur.

Tentant de marcher le plus normalement possible, le cœur battant comme la batterie de the Reverant sous les coups de ses baguettes, sur un solo de Mister Shadow. Il fit alors demi-tours. Il ne pouvait pas partir aussi lâchement. Il alla alors à l’intérieur du bar, saisit le bras de Lukasz occupé à fixer ses quelques euros et empoignant le visage du garçon l’embrassa de la plus tendre des façons possible. Les mots ne serviraient à rien, c’était trop facile les excuses. Tant pis pour la bataille, ce n’était plus un jeu, ni une conquête. Il avait perdu une fois et la il mettait fin au match. Aux oubliettes les « me veux-tu, me voilà », « touche moi, touche moi pas ». Il ne pensait plus qu’à se faire pardonner pour ses mots vulgaires qui semblaient l’avoir blessé. Tant pis s’il ne le pardonnait pas, il aurait au moins essayé une fois de montrer sa bonne volonté. D’habitude il laissait tomber, préférant de loin fuir sa relation plutôt que de devoir affronter son arrogance.

Il n’avait plus envie de le voir partir, ni de le refaire souffrir si tel avait été le cas. Peut être le repousserait-il en ricanant, ce n’était plus grave à présent il s’en voulait déjà assez. Lukasz était loin d’être une simple conquête, et c’est sa langue qui se chargeait de le lui faire savoir et sa main possessivement attachée à son menton, car il n’aurait pas eut les mots pour le lui faire comprendre.

Il recula alors son visage, ses yeux dans les siens, essayant de lui faire comprendre par se regard à moitié ivre qu’il était sincère. Que même l’alcool ne lui jouait pas un mauvais tours, mais que c’était bien par sa conscience qu’il avait agit ainsi.

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MessageSujet: Re: L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] EmptyVen 25 Juin 2010 - 3:24

Le serveur appela le gérant. Non ce n’était pas le gérant, c’était l’autre serveur qui appela le gérant qui était un autre serveur qui s’engueulèrent et appelèrent enfin le gérant. Cons d’américains, Surprised. Le géni se faisait sentir dans cette bande de poule pas de tête aux manières de filles. En repeat, le visage de Ludovic. Eh pourquoi pas.

Le gérant s’adressa à lui en anglais, puis en français. Comme toute le réponse, le polonais soupira.

« polskiego lub rosyjskiego. польский или русский… »


Polonais ou russe, dans les deux langues question qu’il comprenne un des deux. Un bref regard vers l’arrière lui dit que l’allemand était définitivement parti, en rogne.

Par-fait. Bon débarra, monsieur la pute. Ça prouvait ce pourquoi il était parti…

Quelque chose en lui voulait qu’il reste. Un gros quelque chose. Ce n’était pas fréquent pour lui d’être frustré à ce point contre un amant, ou du moins pour ce qu’il avait failli en être. Luke prenait toujours sans regarder ce qu’il n’avait pas obtenu, le verre était toujours plus plein que vide même s’il n’y avait qu’une goutte à l’intérieur. Mais la, il avait tellement voulu l’allemand et…il ne l’avait pas. Il lui en voulait de le larguer comme ça après avoir cultivé ses idées, après l’avoir cajolé comme il le lui avait poliment demandé.

*Tu te fait du mal pour rien, Luke. Passe à autre chose comme avec les autres…*


Mais lui, était-il comme les autres? La réponse était simple.

Le polonais regarda le gérant qui se battait à présent avec ses euros façon tapette énervé aussi. Son sourire l’ayant abandonné, le cœur presque serré, il attenait, le regard dans le vide. Ils étaient pathétique, mais surement pas autant que lui qui déprimait maintenant clairement pour un mec qu’il venait de rencontrer. Il ne pouvait même plus le nier, c’était bête.

Toutefois, quelque chose se fit sentir sur son menton et avant qu’il n’ait eu le temps de se demander ce que c’était, sa tête était tournée et…IL l’embrassait. Son cœur bondit et ce qu’il avait ressenti plus tôt quand il était collé contre lui, cette paix, ce… sentiment sembla se dupliquer. Devenir tellement plus fort. Le polonais n’avait alors plus aucune haine envers lui, plus rien, juste un sentiment. Et du soulagement, ça aussi en dose astronomique.

Sans chercher à savoir ce qu’il pouvait bien ressentir, il se retourna tout d’un bloc et ses bras allèrent se passer autour des épaules de l’homme, stoppant les serveurs et le gérant dans leur lancée. Łukasz participait maintenant au baiser activement, tout son corps contre celui de l’homme, les yeux clos. Sa jambe derrière lui se leva toute seule et son talon alla près de sa fesse, habitude qui l’avait envahi quand il partageait un baiser moindrement intense. Ludovic lui faisait trop d’effet, s’en était ridicule. Leurs langues s’entrelaçaient, son cœur battait bien trop pour que ce soit saint. Un baiser comme jamais il n’en avait eu avant, son âme toute entière y était, malgré lui. Si déjà ce qu’il avait chastement échangé avec Ludo plus tôt était quelque chose, il n’en était rien maintenant.

*T’as gagné, je me rend…totalement.*


Non, il ne fallait pas qu’il l’aime. Ce n’était pas ça, l’amour. Il n’avait jamais aimé et n’aimerait probablement jamais. Il refusait, puis c’était bien trop tôt...Łukasz se refusait à cette idée la.

Un moment de répit, le baiser se rompit avec une lenteur Hollywoodienne. Il n’ouvrit pas immédiatement les yeux, tentant de contrôler d’abord son cœur qui pompait si fort qu’il aurait pu sortir de sa poitrine. Bonsang, Ludovic était revenu à lui. Son regard si beau était sincère et lui fit chaud au cœur. On ne parlait plus de leurs petit jeu immature, c’était autre chose à présent. C’est pourquoi il se risqua à laisser tomber les barrières et à lui retourner son regard, lui laissant voir tout son être, ses peut-être, ses questions, ses sentiments.

Un serveur bégaya, puis un autre et ils se remirent à argumenter, finissant par prendre les euros et lui remettre la monnaie américaine sur le comptoir sans plus argumenter, sans faire l’échange toutefois. Toujours accroché à son amant, il prit la monnaie, murmura un remerciement en polonais et ses lèvres allèrent une autre fois reprendre celles du brun. De son brun…du moins, pour le temps qu’ils seraient ensemble.

Non, pas que pour ce temps….si?

Oui. Il le fallait. Même si…Il débâterait plus tard.

Bref. Luke ne se décolla au bout d’un moment, reposa le pied par terre et ne quittant pas ses yeux, il alla prendre sa main pour l’entrainer à l’extérieur, non pas joueur cette fois-ci. Il abdiquait. C’était fini.

Une fois qu’ils se furent pousser d’à l’intérieur de la cage aux tapettes, le polonais se retourna une nouvelle fois vers lui et pris son autre main dans la sienne.

*Tu dois être fier de toi, pas vrai? *
se demanda-t-il en son fort intérieur.

Sa tête se baissa et alla s’enfouir contre son épaule tandis qu’un soupire se fit entendre. Il y avait tant de choses qu’il aurait aimé pouvoir lui dire car tout cela était si anormal. Il était d’autant plus anormal que Łukasz ait envie de parler aussi et ça, il en était plus que conscient. Ce type était une mauvaise influence pour lui…

Ce n’est que quand le serveur l’interpela, son portable en main que le polonais sorti de ses pensées malsaines pour aller récupérer l’engin tout en remettant un pourboire généreux au type, ne sachant ni comment le remercier de vive voix, ni comment il était calculé en Amérique, ce qui fit glousser la tapette de plus belle avant de retourner à l’intérieur du café.

Il était clair qu’il ne remettrait plus jamais les pieds la…

La seconde d’après, le châtain du haut de ses échasses était rendu de nouveau à côté de Ludovic et il lui souriait, l’air de lui demander ce qu’il avait envie de faire, s’il avait envie de rester encore un peu en ville ou de rentrer. Vu son état, il parierait qu’il avait envie de rentrer à l’institut et ne l’empêcherait surement pas de le faire si tel était le cas.



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MessageSujet: Re: L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] EmptyVen 25 Juin 2010 - 10:04

Quand il arriva prés de Lukasz, les serveurs étaient en train de débattre sachant si oui ou non ils allaient accepter la monnaie européenne. Rien à foutre du regard des autres, rien à foutre si ça faisait trop film hollywoodien, rien à foutre si le polonais n’en avait rien à foutre. Ludovic s’était accaparé l’attention et le corps du jeune homme. Le mouvement avait était un peu brusque mais là, la torture et la tentation avaient été trop longues, trop fortes, de trop. Par ce geste il cherchait les excuses, le pardon. Il espérait qu’elles seraient comprises. Et quand il sentit le cops du slave venir tout contre le sien, l’ardeur avec laquelle sa langue s’activait, ce fut le soulagement. La remontée des enfers. Il avait le droit à une seconde chance.

Le silence s’était installé un petit moment, les pouffements des homosexuels en manque à demi éteints, servait de bruit fond avec cette musique un peu techno qui sortait des enceintes, mais leur bataille ne tarda pas à revenir de plus belle. Tant pis, l’infirmier n’entendait plus rien pendant cet échange qui trahissait leur attirance beaucoup trop grande. Une frénésie incontrôlable. Ludovic avait couché son roi, Lukasz en fit de même.

Les bras du garçon autours de son cou eurent l’effet d’un orgasme, mais pas celui qu’on pouvait avoir avec n’importe qui. Non c’était bien plus que ça – malheureusement ? La main de l’allemand alla alors se nicher à la naissance des cheveux du jeune homme, juste au dessus de sa nuque, comme pour le retenir, pour l’empêcher de se barrer comme il venait de le faire à l’instant. Son cœur allait lâcher c’était certain. Et pour le coup, Ludovic aurait surement mis fin à ce baiser face à l’impuissance dont il faisait preuve, c’était la claque. C’était ridicule, pathétique même. Peut être de la honte. Il n’y avait pas de mot pour décrire avec exactitude le psychisme alcoolisé de l’homme à cet instant. Il ne suivait plus rien et ne comprenait plus non plus.

Leurs lèvres maintenant distancées li fixa le garçon pendu à son cou et le regard qu’il venait de lui lancer en disant tout autant que le sien. Honteux mais bizarrement satisfait d’avoir cédé. C’était peut être un caprice de catin, peut être égoïste. Il ne savait où ça les mènerait et il allait surement souffrir de plus belle lors de la séparation. Ludovic n’aimait pas ça, ou du moins il n’adoptait pas le comportement nécessaire pour que ça dure plus d’une semaine, trop prétentieux et maladivement égoïste. Mais là c’était différent… il avait refoulé sa relation avec l’américain et n’avait jamais envisagé de s’engager dans une nouvelle relation.

Lukasz prit la monnaie, toujours contre son corps. Ce contact… indescriptible. Les mots manquaient. Ludovic laissa entendre un léger gémissement quand le polonais alla de nouveau chercher ce qu’il lui avait donné précédemment. Le moment était intense, comme si les deux hommes ne s’était pas vu depuis des années après avoir vécut une romance un peu trop rose, digne des superproductions américaines. Ceux quand à la fin on fond en larmes en les voyant se réunir de nouveau. Leurs lèvres vinrent de nouveau à se séparer. Et le jeune homme reposa son pied à terre qui durant les baisers étaient venue contre ses fesses. Il prit alors la main de l’allemand pour le trainer à l’extérieur de L’OrGayeux café. Plus très clair à partir de ce moment, Ludovic manqua de trébucher après s’être pris le pied dans la plainte de la porte. Qu’importe s’il avait mal. Il planait.


*P****, j’suis pas normal.*

Pensée un peu ambigüe qui pouvait vouloir dire qu’il était complètement bourré, ou alors qu’il ne comprenait plus ce qui lui arrivait quand il était avec le polonais. C’est vrai il était attiré, mais là ça allait plus loin. Si son cœur s’accélérait à chaque fois que leurs lèvres rentreraient en contact c’est qu’il était malade – du moins c’est ce qu’il pensait. Saloperie d’inconscient qui ne se mêle jamais de son cul.

La tête de Lukasz alla se poser contre l’épaule de l’infirmier – pas très stable – dans un soupire. Ludovic entoura de son bras la hanche du garçon en posant sa main dans le bas de son dos. C’était bien, agréable. Cependant il avait fallut qu’un serveur qui avait décidé de les emmerder vienne rendre l’ordinateur du jeune homme. D’ailleurs il n’était pas venu avec quelque chose lui ? Il attendit que le garçon donne un pourboire pour le remercier puis celui-ci retourna travailler. Ludovic ne dit mot, se contenta de fixer le brun qui se tenait maintenant devant lui, attendant que l’infirmier décide de ce qu’il voulait faire. Il fit un signe au garçon d’attendre et se dirigea vers la table sur laquelle ils étaient installés il y a quelques minutes de cela. Il empoigna son ordinateur, la sacoche dans laquelle il le glissa et mis son téléphone dans la poche de son pantalon. Ses mouvements étaient lents, excessivement ralenti. Une fois cette rude manipulation effectuée, il retourna auprès de Lukasz. Il lui mima alors, comme il le pouvait, une mec qui marche. Il ne pouvait pas lui dire qu’il voulait rentrer. C’était trop dur de lui montrer avec ses mains l’institut. Il se contenta donc de pointer du doigt la direction de retour pour l’établissement.


*J’pas envie d’te quitter mais là mon état est déplorable…*

A cette pensée il y mêla les gestes. Il alla passer son bras derrière les épaules du jeune homme pour le rapprocher contre lui, torturé par le bien être qu’il ressentait en sa compagnie et l’ivresse dont il était épris.

[Anglais] " Merci. "

Murmura t-il à l’oreille du jeune homme alors que son visage alla tout contre le sien. Maintenant il en était certain, il devait être possédé par un envoutement que Lukasz aurait effectué avant de le rejoindre. Ou alors il y avait mis une drogue dans son verre pendant un moment d’inattention. Il avait envie d’être plus proche, malgré les pensées saugrenues qui venaient de prendre possession de son esprit, de le connaitre, de le toucher, de ne faire plus qu’un. Il avait beau baiser à droite, à gauche mais il restait tout de même humain.
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MessageSujet: Re: L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] EmptyVen 25 Juin 2010 - 11:40

*Allez coupain, on fait quoi maintenant? On rentre au bercail?*

Comme toute réponse, son homme lui fit signe d’attendre et légèrement chancelant, il retourna au café. Oui, bien sur, il avait toujours son portable, celui sur lequel il avait d’ailleurs écrit son dernier message suite aux insanités de l’homme. Dire qu’à cause de ses paroles de saoulon, il avait failli devoir se passer de lui. C’était une chance qu’il soit revenu et ça prouvait sa sincérité en quelque sorte. Après tout, l’alcool faisait tomber les inhibitions et si elle avait été capable de le faire coucher avec trois mecs pour qui il en bavait en secret dans la même soirée, elle était bien capable d’écorcher à vif la carapace d’un comme Ludovic pour en faire sortir le côté doux.

Łukasz l’attendait sagement à l’extérieur, le ciel californien lumineux au dessus de sa tête. C’était beau la Californie, malgré le fait que cet état était devenu sa prison, ce qui le retenait de retourner chez lui.

Pour la énième fois depuis qu’il était arrivé, le polonais regarda le ciel et le visage de sa mère lui revint en tête.

Mój aniołek…la vie t’envois un signe, les choses ne se passent jamais pour rien.


Il la revoyait dans son habit de serveuse, les yeux cernés jusqu’au nombril qui lui répétait encore et encore cette phrase.

*Tak, mama. Dziękuję, j’y porterai attention, c’est sur. *


Ah lala, mais c’est qu’il aveugle ce soleil à la fin! Faut baisser la tête de temps en temps…

Son haut commençant à être chaud, il songea quelques secondes à le retirer, puis il se rappela de ses cheveux qui avaient été bousillés par la bière. En espérant qu’il n’ait pas l’air trop c**, il faudrait décidément qu’il prenne une douche en mettant les pieds dans l’institut.

À peine eut-il retrouvé la vue que le soleil lui avait enlevé que le beau brun revint, son portable et son sac à main en sa possession. En gros, l’échalote était encore chargée comme un mulet et un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Bonsang, même saoul et chargé de trucs il était d’une beauté éblouissante et surement que cet enfoiré le savait.

Łukasz n’eut pas à s’avancer, son amant vint à lui et se mit à faire des mimiques en direction de Teenagers qui le firent bien marrer, même s’il se garda une petite gêne quand même. Il ferait tout, mais absolument tout pour le garder maintenant qu’il l’avait. L’idée de ne pas l’avait trop horrifié à son goût…

Le polonais ensuite se mit à marcher avec lui dans la direction indiquée quand on passa un bras autour de ses épaules. Enfin, la chaleur de Ludovic était de retour sur lui et ce même s’ils marchaient. Peut-être ne lui servait-il de support, mais il était clair que ce n’était pas pour le châtain une torture et même qu’il alla passer un bras autour de sa taille en retour.

Son cœur battait, encore. Il en avait marre qu’il lui cogne si fort, à croire qu’il allait exploser et en quelque sorte, ça lui faisait peur. Le polak ne comprenait pas, ou plutôt comprenait trop bien que déjà il s’attachait. C’était minime quand même, ils se connaissaient depuis seulement cinq heures et n’avaient passé ensemble que tout au plus trente minutes, mais avons-nous toujours dit que le cœur ne choisit pas ses amis, ses ennemis et ses amours?

Des lèvres se faufilèrent à son oreille et il murmura un mot dont il comprenait le sens.

[Anglais] « Merci »

Son corps ne réprima pas un frisson en sentant son souffle chaud caresser son oreille, puis son visage se coller au sien. Łukasz s’étonna quand-même, il fallait le dire. Quelque part au fond de son esprit, les questions se retournèrent et il n’en trouvait pas la réponse.

[Anglais] « Pourrrrrrrrquoi merrrrrrci? » demanda-t-il lentement pour faire sur de bien articuler, sa main frottant sa taille affectueusement tout en continuant son bonhomme de chemin vers l’établissement.

Il avait une de ces envies de s’y téléporter, ça lui démangeait. Il n’y avait qu’un…minime détail : il n’était pas dans WoW et donc la tâche devenait difficile, voir impossible. Se téléporter à coup de taxi devenait donc plus plausible, mais encore fallait-il en croiser.

Entre temps, en attendant que l’autre lui répondre, ses lèvres allèrent se poser un bref instant contre son cou, puis sur sa mâchoire et sur ses lèvres à nouveau. Le bref instant le fit s’arrêter, il se retourna vers l’homme pour le faire s’arrêter aussi, en pleine rue pour un baiser dont il avait tout simplement envie. Les gens se retournaient, il s’en fichait. Leurs lèvres étaient scellées à nouveau, sa main contre sa joue, l’autre sur son épaule et bien que leurs langues ne dansent pas ensemble cette fois-ci, l’échange lui semblait plus qu’agréable. À ce rythme la, ils n’allaient pas arriver bien vite à l’institut et il ferait nuit avant qu’ils n’y déposent le pied. Sans compter que le polak n’avait pas le droit de mettre les pieds hors de la en théorie.

Mais bon. C’était le dernier de ses soucis. Dans le moment, son cerveau était arrêté et il se contentait d’apprécier encore une fois ce qui s’était fait rare dans sa vie jusqu’à présent : un baiser sincère et…non. Seulement que celui d’un amant qu’il verrait de temps en temps, quand son cœur se ferait lourd de sa solitude et que son corps aurait envie de se libérer. Rien d’autre, surtout pas avec quelqu’un de plus vieux qu’il ne pourrait pas revoir par la suite.

Łukasz rompit le baiser au bout d’un moment quand il entendit un bruit qui semblait provenir d’un imbécile qui protestait contre un baiser entre homme au beau milieu du trottoir. Le polonais ne compris rien et espéra sur le coup que son amant n’avait rien entendu de ce que l’autre avait crié à leur intention. Il se contenta du coin de l’œil de repérer un taxi auquel il fit signe du moment qu’il s’approcha d’eux.

« Taxi!!! »
dit-il à haute voix en faisant des signes au chauffeur de l’engin qui s’arrêta près d’eux. Encore une fois, il paierait la note, c’était le dernier de ses soucis et le gros bonhomme dans la bagnole aurait qu’à trouver un bureau de change ensuite. Il en aurait plus que pour son argent de toute façon comme l’euro valait plus que le dollar américain…
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MessageSujet: Re: L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] EmptyVen 25 Juin 2010 - 21:21

L’allemand était revenu vers le jeune homme et fut un peu surpris en se retournant de le voir la tète en l’air en direction de ce ciel qui prenait une teinte orangée avec la chute du soleil vers l’horizon. Il se mit devant lui et lui mima qu’il souhaitait rentrer maintenant. Il n’avait plus la tête à boire, et cela pouvait se comprendre car l’état dans lequel il était laissé présager qu’avec un verre de plus il gerberait contre un mur. Le garçon se mit alors à rire, ce qui provoqua chez Ludovic un rictus. Bon, il avait fait rire au moins.

Ils engagèrent alors leur marche vers l’institut, l’infirmier tentant de rester maitre de son corps. Un bras autour des épaules du soviet’, l’autre posé négligemment sur la sacoche de son ordinateur. Il n’en pouvait plus, et ce soleil… mais quelle horreur. C’était un mec du Nord habitué aux températures fraiches, pas un temps étouffant où l’on cuisait sous un soleil aride. Ludovic alla murmurer un remerciement à l’oreille du garçon. Même lui ne savait pas pourquoi il en était venu à le lui dire. Peut-être d’être là, peut-être pour lui avoir laissé une seconde chance, peut-être parce que c’était un bon bâton pour guider sa marche d’ivrogne.

L’homme sourit en entendant le garçon essayait d’articuler pour se faire comprendre. Mais il fut parcourut d’un courant électrique, tout le long de son dos quand la main du polonais alla se nicher sur sa hanche, torturé aussi par les contractions de ses muscles qui tentaient de résister aux légères chatouilles. Tout en se concentrant pour essayer de parler clairement, et ne pas rigoler, il murmura de nouveau :


[Anglais] A toi de le découvrir…

Réponse un peu facile mais il avait été coupé dans sa réflexion quand la bouche de Lukasz vint poser de légers baisers dans sa nuque, puis sur sa mâchoire pour enfin finir sur ses lèvres. Ce n’était pas désagréable, au contraire, mais il prenait horriblement conscience de la situation : il devenait une drogue. Cette pensée laissa alors apparaitre une moue de désespoir sur son visage. Il ne comprenait plus, ne se comprenait pas, plus exactement. Il n’avait pas besoin de ça pour débuter sa nouvelle vie. Lukasz ne devait rester qu’un simple amant sinon ils couraient tout deux à leur perte, et à grands pas. Et le masochisme doit il faisait preuve avec lui-même s’arrêta quand son corps fut stopper dans sa marche. Le drame, l’hécatombe. Sur... ce soir il ferait une overdose, de coke ou de sentimentalité, dans tous les cas sa mort serait longue, sur le matelas miteux de son appart’.

Malgré sa participation à ce baiser sentimental, il n’était plus en accord. Il avait été trop surpris, et trop soumis à cette main posée sur sa joue, qu’il en avait perdu le rythme dès le premier pas de danse. Et le plaisir ce stoppa net à cause d’un automobiliste qui avait attiré l’attention de son amant. Enervé par les propos méprisables du conducteur, Ludovic ne put s’empêcher de lui faire un fuck, et maintenant partit dans sa lancée, il serra Lukasz contre lui en s’écriant :


[Anglais] Bah chéri, s’t’es en manque t’as qu’à v’nir, on n’a d’quoi faire ici !

Le mec en bagnole lui retourna un joli compliment en échange. C’est alors qu’il se rendit compte que ses mauvaises habitudes reprenaient le dessus. Il alla taper le dos de sa main sur son front, croisant les doigts pour que le polonais ne comprenne pas, après l’avoir doucement relâché de son étreinte. Il avait encore ce comportement de catin qui lui collait à la peau, comme un chewing gum sous une chaussure.

*Roh put*** mais quel c** ! *

Ayant repris quelque peu ses esprits, l’infirmier fixa le polonais appeler un taxi. Il était en si mauvais état que ça pour ne pas pouvoir marcher ? Il haussa les épaules et se rapprocha du jeune homme, le taxi s’étant rapprocher, Ludovic fit signe au conducteur de baisser la fenêtre, et quand celui-ci s’exécuta, l’allemand lui indiqua où ils souhaitaient se rendre. Sans plus attendre, il ouvra la portière arrière et fit signe à Lukasz de s’introduire dans le tas ferrailles. Va pour le taxi, après tout il n’aimait pas marcher, de quoi se plaignait-il ?

Une fois dedans, il s’affala sur le siège, ne pensant même pas à accrocher sa ceinture. Tant pis s’ils venaient à avoir un accident, au moins il n’aurait pas besoin de faire une introspection sur la relation qu’il commençait à peine à entretenir avec le gamin. Pas besoin de se poser de question, pas besoin de réfléchir, juste agir. Répondre à ses pulsions, qui elles ne lui avaient jamais causé du tord. Les sentiments c’étaient bon pour les faibles, pour les nanas, pour les cons qui se persuadaient que ce monde n’était pas de la m*rde. Qu’ils avaient un but de leurs vies toutes plus minables les unes par rapport aux autres, celui de trouver l’ « âme sœur », cette moitié inexistante, inventée par des gens seuls torturés par leur incapacité à voir les choses en face : on ne sert à rien. Ce syndrome de l'angoisse de la vie parfaitement décrit par Kierkegaard.

Un peu défaitiste ? Oui, il avait généralement l’alcool mauvais, il broyait du noir. Mais rien de bien grave, il avait toujours des idées noires, déçue par une inexistence qui ne lui avait rien apporté, si peut être Lukasz… Non. C’était un amant, là pour le sexe, mais rien de plus. Ils se verraient de temps en temps, juste le temps de se satisfaire l’un l’autre puis se croiseraient dans les couloirs, mais rien de plus. Le regard dans les vapes il laissait son regard se perdre par la fenêtre ne sachant plus trop quoi faire. Si seulement il parlait au moins anglais, il pourrait le lui expliquer. Expliquer qu’il ne cherchait pas de relation sérieuse – qu’il se refusait serait plus juste – qu’il voulait simplement un coup de temps en temps, histoire de ne plus nourrir son abstention beaucoup trop longue. Oui et ça lui apportait quoi ? Un orgasme tout au plus.

Cependant il ne put s’empêcher d’aller chercher de sa main, celle du polonais. C’était plus fort que lui. L’inconscient toujours plus fort. La barrière entre le moi et le surmoi semblait s’être brisée. Il guidait ses gestes et lui n’était qu’un pauvre chef d’orchestre dont les musiciens s’étaient désaccordés face à un mauvais tempo donné par l’homme métronome…
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MessageSujet: Re: L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] EmptyVen 25 Juin 2010 - 23:26

S’ils ne pouvaient pas communiquer en utilisant la parole, il restait toujours les sensations, les sentiments, l’intuition. On ne devient pas cuisiner dans la minute, mais on sait ce qui est bon et quel genre d’odeur nous font vibrer. Luke sentait parfaitement que quelque chose commençait à sentir le cramé, les yeux de Ludovic avaient été si sincère, si transparent et dans la minute tout au plus, il s’était complètement refermé sur lui-même. Le message était donc simple : je m’attache, tu me fais peur.

C’est précisément cela qui fit réaliser aussi au polonais à quel point c’était vrai. Oh oui…il avait raison d’avoir peur. Le savoir et en prendre conscience, c’est deux. C’est c**. Ce n’est pas moral, ni même logique. Un amant n’en embrasse pas un autre avec autant de tendresse et ne laisse rien voir dans ses yeux, il n’a vu ce regard que chez ces gonzesses qui tombent amoureuses que des mauvais jacks. Pourtant, Ludo le lui avait offert sur un plateau d’or et c’est seulement maintenant qu’il s’apercevait qu’il le lui avait rendu.

Le coup de foudre…quelle blague, non mais je rêve.

Sans plus insister, il laissa celui avec qui il allait baiser, une histoire avec un lendemain sur rendez-vous négocier le trajet. Tout comme plus tôt, quelque chose lui sembla faux et il senti le recul s’installer en lui. S’il avait envie de le faire? Les choses avaient été trop loin pour refuser, il rentrait avec lui, aussi bien jouer avec son corps.

L’allemand se glissa d’abord sur la banquette arrière et il le suivi seulement après que le chauffeur se soit impatienté après lui pour qu’il embarque. Il allait s’asseoir avec lui à son plus grand malheur…

L’orgueilleux Teenager prit donc place et referma la portière derrière lui sans trop de douceur. Il attacha sa ceinture et ne fit rien quand il vit que l’autre n’avait pas porté attention à ce détail. En fait il ne lui portait tout simplement plus attention, c’était devenu trop étrange comme atmosphère entre eux. Un sceau d’eau glacé s’était déversé sur son esprit de même que partiellement sur son corps comme ce qui le faisait frissonner plus tard, toute la subtilité de ses touchers était mentalement bloquée par son cerveau. Ou était-elle encore la, mais refusait-il de la voir?

Pour toute réponse, oh que si, elle y était encore…

C’est pourquoi quand il lui prit la main de cet air absent qu’il trouvait malgré l’alcool si attirant, il ne la repoussa pas, mais stoppa ses envies de se rapprocher pour l’embrasser encore, de le serrer contre sa poitrine et de lui caresser les cheveux. C’était beaucoup trop tendre, et Łukasz avait besoin de lui montrer ce qu’il fallait qu’ils soient l’un pour l’autre.

Il serra sa main et la caressa de son pouce. Ils n’étaient plus bien loin de l’institut, heureusement et la torture serait pour lui brève, la tentation de s’appuyer sur son épaule trop forte, cuisante, lacérante.

S’il ne pouvait pas parler avec des mots, il le ferait avec des gestes, c’était dit.

Ils débarquèrent de la voiture une fois arrivé, le chauffeur regardant leurs mains pendant un bref instant avec un dégoût mal camouflé. L’argent fut donné en euros de la poche de Luke qui sorti et attendit à l’extérieur son saoulon d’amant. Quelque chose attira alors son attention quelque part bien caché dans l’ombre d’une colonne…

Une fois tout deux sortis, il lui prit la main (et fit un effort surhumain pour ne pas le chouchouter ou l’embrasser cette fois-ci) et l’emmena derrière la colonne, derrière un petit bosquet bien fourni. Personne ne pouvait voir ce qui se passait là où ils se trouvaient, heureusement. Il ne tenait pas à faire renvoyer Ludo dès la première journée, surtout qu’il était ce qu’il lui manquait dans sa…

Non, la sérieusement Łukasz tu vas trop loin. T’as juste une conscience, voilà tout et il serait dommage qu’un malheureux perde son emploi à cause de ton manque de sexe.

Voilà qui était mieux.

Dans un même élan, il se mit à genoux devant l’infirmier, baissa son froc sans perdre de temps jusqu’à ce qu’il touche le sol et ses lèvres gourmandes se mirent à parcourir ses cuisses. Ses mains s’étaient déjà activées sur dans son aine, il y passait les doigts sans relâche et bientôt, le sexe de l’allemand glissait entre ses doigts sans qu’il pu l’apprécier réellement. Ou du moins son corps l’appréciait, lui également, mais il savait avec les sensations qu’il avait eu plus tôt que ce n’était rien comparé à la VRAIE chose. Il avait peine à se le dire, mais oui, on pouvait dire à faire l’amour ici.

L’habitude revenant, il tut durement ses pensées à coup de massue et s’afféra à embrasser son aine tandis que ses deux mains étaient rendus sur son membre maintenant durci, l’une caressant le gland rougi de son amant et l’autre ses testicules. Un gémissement se fit entendre, le sien qu’il émit par envie de sa chair. Oui, malgré tout il le voulait, même s’il avait l’impression d’être un aveugle devant du Botticelli. Plus rien ne serait pareille, entre ça et prendre un café noisette, la jouissance en devenait semblable.

Tentant de faire revenir ce goût de la chair à ses lèvres, il prit en bouche le pénis dur de l’allemand et commença à le sucer avec entrain, comme s’il dévorait la chose la plus délicieuse qui soit, ce qui n’était pas faux en fait, même si en tant que tel il fallait se rappeler qu’il était quand même en train de faire une pipe à un mec. Même au goût, il était particulier, pas comme les autres. Le polonais jouait de sa langue avec le prépuce encore présent de son amant, le remontait et le ramenait ensuite pour le sucer goulûment. Il aimait bien les mâles non-circoncis pour ce genre de pratique…

En fait, à bien y penser, il se sentait bien comme ça. Ouais, c’était tout à fait ce que selon lui il devait faire! Juste…se mettre à genoux et le sucer comme ça sans penser à rien, goûter son intimité, l’envoyer au plus profond de sa gorge et le reprendre du bout des lèvres en en massant la base jusqu’à ce qu’il lui éjacule au visage. C’était comme ça qu’il avait toujours traité tout le monde, pourquoi pas lui aussi, hein? Pourquoi diable fallait-il que ce soit différent avec lui parce qu’il lui avait offert ses charmes? Ok, bon, cette fois-ci il avalerait, une faveur de temps en temps n’allait pas le tuer…

Toutefois, ce n’était pas comme si le polak était complètement convaincu de ses paroles mentales et un goût amer lui restait en bouche, au sens figuré. La nuit lui serait pénible s’il continuait sur ce rythme la, il le sentait. Ses pensées le menaient trop loin, mais ce qu’il ne savait pas était que son visage malgré ses efforts traduisait sa lassitude des aventures sans lendemain, ses sentiments.

Ludovic avait ouvert son cœur, mais ça, il l’ignorait encore.




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MessageSujet: Re: L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] EmptyDim 27 Juin 2010 - 3:19

Le silence de l’allemand dans la voiture ne s’excusait pas malgré la barrière de la langue à laquelle ils étaient tous deux confronté. Un froid, digne des déserts sibériens, avait envahie le véhicule. Ludovic c’était complètement refermé sur lui-même. L’introspection était inévitable. Regard dans le vague, il avait perdu tout l’attention qu’il portait au jeune homme il y a peine quelques minutes au bar. Il se refusait ce genre de bons sentiments, l’attirance physique devait avant tout primer. Le recul était un bon moyen de calmer les ardeurs de chacun et ainsi de protéger de toutes autres émotions qui viendrait entraver cette relation qui ne devait se résumer qu’à un tape-cul. C’était mieux pour tout le monde de toute façon.

Plutôt pathétique à vrai dire. C’est le genre de chose qu’on ne contrôle pas, qu’on ne maitrise pas. Une soumission fatalement douloureuse qui ébranlait l’esprit. Une bataille perdue d’avance. Même les mots les plus horribles, les pensées les plus réduites ne pouvaient venir contrôler cette animosité du cœur grandissante. Et pourtant Ludovic tentait de lutter à sa manière ; l’ignorance et la distance.

Bien ou mal ? Il s’en foutait, il était tend de mettre en place les règles. Faire comprendre à l’amant que ça n’irait pas plus loin, car il n’en avait pas envie. Pas envie de consacrer de son temps à un c** qui finirait par le lâcher par son manque d’intérêt.

Sa main dans la sienne, il ne pensait plus qu’à rentrer dans sa chambre pour prendre une douche froide, se laver de la souillure qui avait envahie ses sentiments : ce trop plein d’intérêt qu’il portait à Lukasz, alors qu’ils ne se connaissaient que depuis quelques heures. Peut être qu’il se reconnaissait en lui, qu’il pouvait se lire, confronter à lui-même, spectateur de son comportement. Pensée qui fut coupée quand le polonais se mit à caresser sa main de son pouce. Le message était apparemment passé. Et c’est à contre cœur que l’infirmier accepta la situation telle qu’elle était maintenant. Tant pis. Dans quelques minutes la torture de se refuser un baiser serait finie. Il passerait la soirée à décuver dans son lit ou à tapoter sur son ordinateur, histoire de se changer les idées, d’oublier. C’est tout ce dont il avait envie.

La voiture s’arrêta enfin devant l’institut. Lukasz tendit de l’argent au chauffeur, qui ne broncha pas face à la somme qui venait de lui etre donnée. Tout en sortant à son tour, Ludovic ne put s’empêcher de l’insulter en allemand. Il était peut etre à moitié ivre il n’avait pas omis le regard de ce c*n avait lancé aux bisexuels quand ils tenaient la main. Il s’extirpa de la voiture puis claqua la porte du véhicule une fois les pieds dehors. Ca y est il était d’une humeur massacrante. Celle qui le mettait hors de lui, prêt à détruire tout esprit faible qui tentait de lui tenir tête. Mais l’adrénaline fut stopper quand Lukasz alla chercher sa main pour le trainer. Là il ne comprenait plus, il se contentait de suivre comme il pouvait les pas du garçon. Il se montra un peu trainard, redoutant ce qu’il pourrait bien lui arriver s’il continuait à le suivre ainsi.

Derrière une colonne. Bon bah là il avait compris. Mais ne s’attendait certainement à ça, du moins peut être pas aussi direct. Mais puta*n tu t’attendais à quoi pauvre c*n ? Ce n’était pas ce que tu voulais ? Le garçon était à genoux, lui adossé à la colonne. Ca ‘avait tout de suite plus le même effet. Pour le coup il aurait peut être même préféré un chaste baiser comme au café. Il s’en serait amplement contenté. Sans un mot il se laissait faire, laissant parfois échapper un gémissement de plaisir. Il ne fallait pas se mentir, c’était agréable, plaisant, jouissif. Mais l’amertume et la honte était là. Bien là et prêtes à lui faire regretter ce moment qui devait normalement le satisfaire sexuel.

D’habitude c’était lui se tenait à genoux à la place de Lukasz. C’était lui qui se tenait en position de soumission, mais là il avait la place de client. Cette idée ébranla son esprit, mais la bouche du garçon oppressant son organe et ses mains qui le parcouraient en vinrent à le faire jouir. Qu’allait-il faire maintenant, remercier le garçon, remonter son boxer et son pantalon puis rentrer dans sa chambre ? L’idée lui parut bonne, au moins il n’aurait plus à subir le masochisme psychique qu’il s’infligeait dès qu’ils entraient en contact ou par un simple regard.

Bon il n’en ferait que la moitié. Il fit relever le polonais, tout en se rhabillant. Il reboutonna son pantalon, n’aimant se savoir à moitié nu dans un lieu public, un lit aurait été plus agréable. Puis prenant le jeune homme par les épaules, il le tourna pour lui donner sa place. Ce soir il se contenterait ça. Il avait perdu cette passion, peut être pas ce rapport un peu bâclé quand on savait qu’ils pouvaient se donner plus. Besoin de distance ? Après ça oui. Il irait baiser des nanas, ces poupées qui se ne réclame que ça parce qu’elle aime ça, sans en demander plus pour un coup d’un soir. Lukasz ce n’était pas pareil. On sentait qu’il en attendait plus. Et ça Ludovic ne pouvait pas lui donner – pour le moment en tout cas.

L’allemand y mettrait un peu plus d’amour peut-être, puisqu’il alla poser ses lèvres sur son cou, parcourant le corps du jeune homme de ses mains, passant ses doigts sous la camisole salie. Il ne pouvait pas se contenter de lui une fellation à 25 euros, ca serait l’insulter. Insulter ce polonais qui lui donnait trop d’attention. Il joua de ses doigts un instant, soulevant légèrement son vêtement, il se mit à genoux, passant sa langue sur les os de ses hanches. C’était plaisant, mais sans plus. Il s’afféra à la tâche, torturé par le peu d’importance qu’ils donnaient à leur relation qui en cachait bien plus. Mais si c’était ce que le polonais voulait, l’allemand lui donnerait.

Il délassa le pantalon en cuit du garçon puis le baissant légèrement il entraina le string. Prenant son membre entre ses doigts il se mit à jouer avec, laissant sa langue se balader autour, et quand il fut au rendez-vous, il reprit de plus belle. Si le polonais n’en n’attendait pas plus tant mieux, le boulot de la catin serait bien fait et n’aurait pas à chercher à lui donner en plus. Son intimité en bouche il fit des mouvements de va et vient, avec lenteur. Il le ferait bien, pas question de rendre cet acte banal. Il fallait qu’il s’en souvienne. Qu’il se souvienne, que là Ludovic en aurait souhaité plus, même l’abstinence aurait été plus jouissive, et la chasteté aurait eut un gout plus agréable quand elle viendrait se rompre.

Sentant que l’éjaculation n’allait pas tarder, l’allemand alla chercher un mouchoir dans sa poche, tout en s’afférant à son travail, et le moment venu le posa sur le membre du garçon. Non, lui n’avalerait pas. Peut-être blessé par le comportement qu’avaient adopté les deux hommes. Il se releva, et resta face à lui. Il n’avait rien à lui dire, et même un merci ne servirait à rien, même pour tenter d’apaiser cette tension, ce froid presque cruel qui s’était installé. Le regard dur, il fixa le jeune homme se rhabiller. Il n’aurait rien de plus. Et si ça ne lui suffisait pas, le polonais n’aurait qu’à aller se chercher une autre pute, l’allemand ne se gênerait pas. Il avait envie de l’oublier, de le haïr, de mettre des distance.

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MessageSujet: Re: L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] EmptyLun 28 Juin 2010 - 1:31

La substance inonda son visage et une boule se forma dans sa gorge, comme si ses sentiments remontèrent en même temps que le sperme l’avait fait dans le membre de Ludovic. Il ressentait souvent ce truc, cette envie de pleurer, mais jamais il ne s’y laissait, trop orgueilleux pour se laisser aller à ses propres sentiments. Si c’était de la lâcheté? Surement.

Le polonais sorti un mouchoir de sa poche, essuya son visage et quand il se leva, l’allemand le regardait et devant lui, il ne pu que baisser les yeux. Pourquoi au juste alors qu’il n’avait jamais aucun mal habituellement et ce avec qui que ce soit? Simple.

Il déglutit pour avaler le sperme dans sa bouche et tenter de faire baisser cette bosse dans sa gorge. Elle lui faisait mal, plus qu’à l’habitude encore. Son arrivée dans l’insititut lui avait fait du semblable récemment, mais encore, elle ne lui avait pas fait aussi mal qu’en ce moment.

Il avait envie de lui faire l’amour…cette vulgaire pipe était une grave erreur, il le savait. Tapager ses sentiments…il avait toujours été le champion dans ce genre de chose, de peur de plaire, de peur de s’attacher et d’avoir mal. C’était toutefois la première fois que ses sentiments arrivaient presque, PRESQUE à le convaincre.

Ludovic s’approcha et embrassa son cou en le serrant contre lui. Dieu que le contact était doux, agréable et si c’était lui qui tantôt avait gagné, il devait avouer que l’homme était plus fort qu’il ne le croyait et que maintenant, malgré tout, c’était lui la victime. S’il avait gagné déjà plusieurs fois contre l’homme et l’avait même fait revenir à lui, il ne pouvait s’empêcher de penser que c’était lui, le grand gagnant dans l’histoire. Luke avait perdu, et perdu GROS.

Son cœur venait d’entrer à l’abattoir.

Le contact qu’il aimait tant, celui qui lui avait fait refouler la boule qui s’accumulait dans sa gorge disparu quand son allemand se mit à genoux devant lui et baissa son froc après de courtes caresses.

*T’as ce que tu lui a demandé, tu ne devrais pas chialer… *


À croire qu’il s’automutilait en lui demandant de baiser avec lui de façon aussi directe et impersonnelle. C’était rendu trop pour lui, mais quand il tenta de le repousser, ne sachant utiliser la parole pour le faire, il était trop tard et une vague de sensations l’envahissait déjà. Toutes si bonnes, si contradictoire à ses sentiments. Il s’en voulait, n’avait aucune envie de ressentir du plaisir en ce moment. Il voulait retrouver ces touchers qui à présent lui manquaient, il venait de craquer.

Un gémissement se fit entendre, mais pas un gémissement de plaisir. C’était du malaise à l’état pure...

Łukasz tenta de repousser sa tête dans un second gémissement, mais l’homme ne s’arrêtait pas. Commencer à lui dire qu’il ne voulait pas et le pousser avec plus de conviction serait insensé et après très peu de temps, la nervosité surement, il vint dans le mouchoir qu’on lui avait préparé, humilié. Non, aucune larme ne coulait sur son visage même si ce n’était pas l’envie qui lui manquait. C’était horrible.

Le polonais le vit alors se redresser et il referma son pantalon, nerveux. Cet homme…cet homme! Il avait répondu à l’appel, mais pour la première fois de sa vie, l’homme qui aurait surement été capable de trouver agréable de se faire violer n’y voyait plus rien de charmant. On lui avait montré ce que c’était d’avoir plus

Il le regarda longuement, puis cédant, il alla se blottir contre lui, s’interdisant de pleurer. Tout son corps alla retrouver la chaleur de l’homme, comme s’il tentait de faire disparaître de sa mémoire ce qui venait de se passer. Son cœur en manque depuis si longtemps avait envie de lui, son corps tombait second.

[polonais]« Ne me laisse pas seul cette nuit… » lui demanda-t-il dans un murmure désespéré tout en nichant son visage chaud dans son cou.

Fini le Luke agressif en manque de sexe, voilà le temps des culpabilités avait sonné son heure.

[Polonais] « J’ai même plus envie de coucher avec toi, je veux juste te connaître…! C’est…c’est pas moi. Je… »

S’il paniquait? Presque. Il sentait l’homme glisser entre ses doigts comme de l’eau que l’on tente d’attraper avec des mains gantées de laine. Le jeune homme couina et se serra davantage contre lui, comme si on allait l’emporter loin de lui d’une seconde à l’autre. Ce sentiment était horrible, semblable à celui qu’il avait ressenti quand on lui avait enlevé sa maman.

C’est également à ce moment la que le désir revint en lui, celui de lui faire l’amour. Bonsang, son âme était perdue pour qu’il aille en dedans de si peu de temps toutes ces pensées pour un mec avec qui, il en était certain, n’était qu’un coup d’un soir, une bonne pipe et ensuite quelqu’un qu’il lui faudrait oublier comme tous les autres.

m*rde, mais sa vie était si vide que ça…?

Son cœur lui faisait mal. Tout son corps, la pression se faisant surtout au niveau de la cage thoracique. Un compresseur était à l’œuvre sur lui. Non, il ne fallait pas pleurer…

Était-ce la dernière fois qu’il aurait l’occasion de faire cela avec lui? Bref, il releva la tête, le regarda dans les yeux en lui lançant tout ces sentiments qu’il avait et ses lèvres allèrent rageusement prendre les siennes pour un échange enflammé regorgeant de tout ces sentiments qu’il avait pour lui malgré sa volonté et sa raison. C’était ridicule, oui, mais c’était la. Le mal était fait. Le botsh avait la victoire la plus absolue sur son être et s’il voulait, il pouvait le briser en un seul geste. Łukasz était entre ses mains comme une boule de verre soufflé prête à briser sous la simple pression des doigts de celui qui le tenait.

Plus rien dans son esprit n’était cohérent tandis qu’il échangeait le baiser de sa vie. Il s’accrochait, ne voulait pas s’en défaire et n’espérait plus que l’autre se rendait compte de sa culpabilité face à son comportement plus tôt.


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MessageSujet: Re: L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] EmptyLun 28 Juin 2010 - 3:23

Le garçon avait tenté à deux reprises de couper Ludovic en plein travail. Oui, travail, car là aucune once de plaisir n’avait envahie son corps, ni même son esprit. Tant pis, il mettait du sien, mais de son corps pas de ses sentiments qui l’avaient animé depuis le début de la soirée. Rien à foutre. Voilà, il se contenterait de ce l’infirmier avait à lui donner. Il se releva laissant le garçon se revêtir. Il était las. Il ne savait plus ce que le jeune homme voulait, souhaiter ou cherchait. Leur relation devenait trop compliquée, trop dangereuse. Trop de chose les séparait et pourtant ils étaient si proches. Ils cherchaient tous deux comme deux chiens errants l’attention de l’autre. Au finale, ça c’était résumé à une brève fellation. C’était triste. Triste de se dire que le désir avait réussit à devenir un dégoût pure et simple. Il était souillé, en plus d’être quasiment ivre.

Luke quand à lui, il était posté devant de lui, limite tremblant. Il ne manquait plus qu’il se mette à pleurer, et le tableau était achevé en coup de pinceau. Il se serait bien montré plus compatissant, mais l’humeur massacrante qi l’avait envahie en sortant du taxi, pointa le bout de son nez. Envie de lui en coller une, peut être même de le défigurer. Dommage, il n’en avait pas la force et puis, s’il voulait le baiser autant qu’il lui en donne encore envie.

Le polonais se jeta alors sur lui, pour se blottir contre son corps. Qu’est-ce qu’il voulait encore ? Ca ne lui suffisait peut-être pas, il lui fallait aussi de la tendresse ? Qu’il aille au diable. L’homme resta stoïque, toujours droit, tenant fébrilement sur ses jambes. Il ne bougeait pas, laissant le garçon passait ses bras autours de son corps. Bilan : plus aucune envie de rien. Achevé par ce qu’il venait de vivre, vie de m*rde qui n’allait qu’en s’empirant. Il fallait faire face. Il avait appris à s’endurcir mais pas face à ce genre de situation, beaucoup trop complexe pour un homme qui se laisse guider par son instinct animal. Le jeu avait pris fin et bizarrement l’allemand ne prit pas plaisir à cette victoire qui lui était tendue. Perche qui ne saisissait pas, préférant se noyer.

Il baissa légèrement la tête pour regarder le jeune homme qui le fixait maintenant de ces yeux qu’il aurait aimé quelques heures auparavant, mais là rien. Les sentiments étaient bien là, mais Ludo n’avait plus envie de répondre aux caprices de monsieur. C’était bien trop facile comme ça. J’te donne une claque puis je m’excuse après, l’air de rien, comme une lettre à la Poste. L’infirmier ne laissa rien transparaître, se braquant. Certes il se serait bien laissé tenter par ses lèvres et ce regard, l’envie était là, mais cette fois ci sa conscience régnait sur ce royaume de chaire et de sang. Il se laissa faire, les lèvres du garçon contre les siennes qui lui offrait un baiser des plus bouillants. Il n’y participa qu’à moitié. L’alcool n’avait décidemment pas la vocation de pansement. Au contraire, l’envie de le pardonner ne venait pas. Prêt à le souffrir autant que lui l’avait fait. On n’épargnait pas les cœurs tourmentés. Malgré tout l’homme ne recula son visage qu’après un long moment. Le baiser était agréable et Ludovic ne pouvait pas le nier, il lui procurait un plaisir amer dont il se serait bien passé.

Il n’avait pas compris le charabia polonais, et s’en foutait un peu en fait. Il avait senti que les mots prononcés cherchaient le pardon. Pardon. Pardon. Mot qui résonnait à tue-tête dans le crâne de l’allemand, à lui en donner presque une douloureuse migraine. Et maintenant ? Il fixait toujours de ses yeux noirs le garçon. Envie de le serrer malgré toute la haine qui lui vouait à cet instant même. Envie de lui donner plaisir, de se partager, de s’ouvrir, de le connaître tout simplement. En guise de pardon ? Il lui rendrait la monnaie de sa pièce.


[Anglais] C’est trop facile comme ça pédale.

Ton sec qui en disait long sur ce qu’il pouvait bien ressentir. Haine, autodestruction, sadisme, envie meurtrière. Rare et pourtant bien là. Plus d’humeur à plaisanter.


Et comme si ça ne suffisait pas, il tenait à planter le couteau encore plus profond. Tant pis s’il se mettait à pisser le sang, il n’avait pas sa trousse de premiers soins sur lui, il le regarderait crever comme un chien errant. Il se décrocha donc du garçon, de ses tentacules qui lui rappelaient qu’il ne pouvait pas luter contre ses sentiments. Il alla s’assoir sur les marches négligemment se laissant presque tomber comme après une rude journée de travail. Là au moins il n’aurait pas à affronter ce regard tortueux, qui blessait à grands coups de scalpel son âme. Dans ses moments là, l’allemand en venait presque à se détester. A se haïr d’en attendre toujours trop des gens, de ses personnes qui ne savent jamais ce qu’elles veulent, de ses âmes toutes aussi égoïstes que lui. Ce n’était pas de ça dont il avait besoin, mais d’une personne qui viendrait combler ce vide existentiel, et c’est maintenant qu’il s’en rendait compte. Le décompté était lancé, Ludovic ne tarderait pas à sonner le glas, bien décidé à lui faire détester ce moment, qui avait prit un goût bien dégueulasse, celui qui reste en travers de la gorge.


[Anglais] Tu me dois rien, la première pipe est gratuite…

A ces mots il se mit à fixer devant lui. Ne pas lui montrer qu’on lui porte de l’attention. Torturé entre l’envie de le prendre dans une étreinte passionnelle et celle de lui extirper le cœur à vif de sa poitrine d’un seul mouvement. Le pardon serait dur à obtenir, si Lukasz le voulait il devrait se battre, ravaler encore sa fierté. Baisser la tête, se mettre à genoux et l’implorer. Break. Besoin de prendre des distances. Ca n’allait qu’en s’empirant à chacun de ses mots, et au final il finirait par le perdre, mais de façon définitive. L’allemand amena ses mains à son visage pour cacher ce visage dégouté. Haine grandissante, mais envers qui au final ? De lui ou de l’autre bisexuel bien trop attirant ?
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MessageSujet: Re: L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT] EmptyLun 28 Juin 2010 - 4:43

De toute sa vie, jamais le polonais ne s’était investi de la sorte dans un échange avec quelqu’un et ce n’est qu’aujourd’hui qu’il su à quel point une passion non-partagée pouvait être souffrante. Plus encore qu’un poignard dans le dos. Plus encore qu’un accident d’auto ou un bâton de baseball dans les couilles. Cette souffrance la était indescriptible, celle de présenter ses sentiments sur un plateau d’or à un idole de bronze.

L’homme s’éloigna après le baiser. Un regard froid lui avait été lancé, comme s’il n’était pour lui plus qu’une mouche achalante, bien que son regard le trahisse. Quelque chose lui disait que non, il n’était pas la victime…

Celui devant lui semblait blessé aussi, tout autant que lui.

Il n’avait plus qu’une seule envie, celle de lui dire combien il regrettait leurs pipes, combien il se trouvait ridicule, le tout sur le coup du déni. Ça n’avait fait qu’empirer les choses. Eux qui auraient pu passer une si belle soirée avaient à présent le cœur brisé. Et oui, parlons au pluriel ici car il n’était pas le seul à souffrir de la situation, visiblement.

Le mieux?

…malgré lui, prendre du recul.

Sa gorge se noua plus fort que tout ce qu’il avait expérimenté depuis le décès de sa mère. C’était atroce pour lui qui n’avait jamais craqué depuis qu’on l’avait enterré. Il ne pouvait plus toucher à son homme. Oui, SON homme. Luke avait peur qu’il ne se fâche et lui en descende une dans la gueule.

Il y avait toujours aussi l’option de se plier, d’aller le coller même s’il était fâché, mais on lui avait toujours dit que le temps faisait bien les choses, que de faire couler l’eau sous les ponds était souvent la meilleure des solutions à apporter à un problème. Fuir? Jamais.

Les mots de l’homme lui restèrent un grand mystère, mais son ton était cassant. Non, il ne pouvait plus rien contre cette colère qui l’habitait, sauf peut-être…non. Il ne pouvait pas se mettre davantage à genoux. Il avait déjà touché le fond.

Les larmes coulaient sur son visage…

Sans un mot de plus, il le contourna dans les escaliers et se dirigea vers sa chambre. Malgré ses plateformes, il courrait et très bien. L’habitude sans doute.

Aussitôt dans le dortoir où il résidait, il s’effondra sur son lit, face contre l’oreiller et éclata en sanglots, incontrôlés et douloureux. Quelques uns des vêtements dispendieux de Ludovic étaient sous lui et le torturaient de leur odeur suave. C’était un vrai supplice.

Quelques curieux vinrent voir ce qui se passait, mais il les ignora royalement, pas le moral à se battre avec des gens. Des mots lui étaient adressés, mais ne les comprenant pas, Łukasz ne leur répondit donc pas, trop tourmenté par sa…toute première peine d’amour. Une seule journée avait suffi. Quelques heures. Il se trouvait ridicule.

Un moment plus tard, il tenait en main un des hauts de Ludo et l’appuyait sur son visage, son corps secoué de sanglots. C’était comme si toute la pression qu’il avait vécu depuis qu’il était en Amérique sortait d’un seul coup, provoquée bien sur par sa semi aventure avec l’infirmier.

Complètement lacéré, il tenta de ne pas s’étouffer en sanglotant. La douleur était telle, plus rien ne comptait. Son orgueil était totalement ravagé, il pleurait sans retenue aucune, laissant sa voix percer le silence de la place. Manquait plus que Kyril rit de sa gueule et il serait prêt pour l’enfer. En fait non…il s’en fichait. Kyril pouvait rire autant qu’il le voulait, il ne le blesserait jamais car tout ces « je t’aime » pour l’attirer dans son lit étaient faux.

Ceux que son esprit avait prononcés pour Ludovic toutefois…

Il se replia sur lui-même en tenant le morceau de tissu contre lui. La soirée allait être longue…

_______________________________________________________


22h41
Les heures avaient passées, la soirée était déjà bien entamée. Le visage terne, Luke replaçait un à un les vêtements dans la malle de Ludovic, celle qu’il lui avait volé. Un message avait été rédigé à son intention et avant de fermer la fermeture éclaire de l’objet, il l’y glissa. Rien de bien long, rien de bien joli. Seulement une feuille lignée avec couché sur cette dernière ses pensées. Bien sur, il n’allait pas passer la soirée avec lui, mais au moins, il lui rendrait ses fringues comme promis…

Essuyant une autre larme qui dégringolait sur sa joue, le polonais se mit en route vers la chambre de l’infirmier. Suivant sa logique, ça se devait d’être la chambre sur laquelle était une petite pancarte rouge avec une seringue pour que les jeunes de partout puissent retrouver le soignant pendant la nuit si un accident survenait.

Luke avait pris sa douche, donc il n’avait plus que sur le dos son boxer moulant blanc et un chandail plutôt ajusté noir. C’est comme cela qu’il sorti du dortoir, valise en main et monta les marches une à une. S’il avait envie de le revoir? Oui, mais seulement après qu’il ait lu la lettre…

Devant la porte, il soupira et laissa la valise, frappant deux coups pour que l’homme prenne connaissance de sa présence derrière celle-ci et avant qu’il ne réponde, le jeune était parti, un soupire qui fend l’âme se faisant entendre, encore tremblant de ses sanglots.

Oui, il avait longtemps pleuré. En quelque sorte, ça lui avait fait du bien, mais ça lui avait laissé un sentiment de culpabilité qu’il détestait.

Luke disparut dans l’établissement, ayant besoin de solitude. Il ne dormirait surement pas cette nuit…

________________________________________________________


Cher Ludovic,

Je remercie Googletrad encore une fois de m'avoir permis de t'écrire cette lettre, sans quoi jamais je n'aurais été capable.

Je ne suis pas bon avec les mots, même dans ma langue. Je me goure souvent et je donne de fausses impression, ce qui rend certains sujets difficiles, comme les sentiments.

Je n'ai pas grand chose à dire pour cet après midi, mis à part que je regrette amèrement le coup de la pipe. J'ai envie d'être honnête avec toi, et donc il me faut tout t'avouer: j'ai eu peur de moi, de la situation. Je m'attache trop vite à toi, jamais il n'était de mon intention de te blesser. Tu n'es pas une pute à mes yeux, il en est tout simplement hors de question. C'est bien plus que ça et je crève de trouille face à l'idée de ressentir des trucs pour un autre personne que moi-même. Ça ne m'est jamais arrivé et je ne sais pas si je suis prêt à assumer une relation, donc j'ai voulu nous prouver que notre relation était purement sexuelle, au détriment de nos égots et de ce que nous avions déjà vécu tout les deux.

Je veux te revoir, Ludovic. Je ne supporte pas l'idée d'arrêter tout ça la à cause d'une bêtise pareille. Ma seule envie est d'oublier ce qui s'est passé et de recommencer à neuf. Il n'en reste plus qu'à toi de venir ou non dans une semaine précis donc mardi prochain à l'auditorium, il sera vide dans les alentours de 13h et donc j'y serai. J'aimerais que l'on puisse discuter toi et moi, même si tu es fâché contre moi et que tu n'as nullement envie de pardonner ma sotise.

Si tu ne viens pas, je comprendrai. Tu es aussi orgueilleux que moi et je ne m'attend pas à une ouverture totale de ta part si tu en viens qu'à me rejoindre. Toutefois s'il s'agit du contraire, je serai à la cuisine surement toute la nuit aujourd'hui. Je n'ai pas le coeur à dormir.

Je pense à toi Ludovic. Merci de m'avoir appris de si belles choses aujourd'hui. C'est la première fois que j'échangeais un baiser chargé de sentiment avec quelqu'un, tu m'as ouvert des portes que je ne soupçonnait même pas, que je croyais pour les idiots. Ou suis-je idiot? Surement, oui. Mais si c'est ça, alors je le suis et je tiens à le rester. Je n'oublirai jamais cette journée en ta compagnie...

Affectueusement tien, Lukasz.



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L'OrGayeux Café [pv Ludovic, HOT]

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