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Pardon pour le retard...et aussi pour la qualité plus que médiocre...
Lies avançait lentement dans la grande pièce richement meublées. Sans qu'elle ne puisse dire pourquoi, ce décors lui semblait très familier. Des délicate boiserie en acajou, donnant un certain cachet à l'endroit, un plafond d'un hauteur impressionnante et d'un blanc immaculé, de nombreuses bibliothèques abritant des livres finement reliés, divers fauteuils et canapés au allures royale et, trônant au milieu de la pièce, un splendide piano à queue, le tout rehaussé par une quantité impressionnante de vases, de tableaux et d'objets d'arts de toutes sortes.
La jeune femme regarda attentivement la grande salle. Elle était au moins certaine d'une chose, les gens qui vivaient là avaient du goût.
Mais...d'ailleurs comment c'était elle retrouvé dans ce manoir?
Elle réfléchis pendant ce qui lui parut être une éternité, émettant toute sorte d'hypothèse allant de la perte momentané de mémoire à l'enlèvement extraterrestre en passant par la schizophrénie...
Alors que la jeune fille commençais à paniquer, elle entendit un rire derrière elle.
Elle se figea sur place incapable de se retourner, totalement pétrifiée par l'angoisse.
Ce rire, il ne lui était pas inconnu, un rire léger mais à la foi très joyeux tout en restant distinguer, un rire qui laissait transparaitre toute la douceur de sa propriétaire.
Elle en était persuadée, ce rire ne pouvait lui appartenir...mais pourtant, c'était tout bonnement impossible, elle était depuis plus de dix ans.
Le rire retenti une nouvelle fois, cette foi-ci, Lies se retourna immédiatement, sans trop savoir pourquoi.
Elle faisait face à une femme, d'environ trente ans, plutôt fine et relativement petite.
Elle possédait de grand yeux vert qui dégageaient une certaine douceur et une longue chevelure aux reflets roux atteignant le milieu de son dos.
C'était une très belle femme, d'ailleurs Amalia Epstein plaisait beaucoup au homme...tout comme sa fille.
La petite rousse était complètement perdue, ne comprenant rien à la situation, comment sa mère pouvait-elle se trouver devant elle alors que Lies l'avait vu mourir plusieurs années auparavant ?
Amalia quand à elle, ne semblait pas troublée le moins du monde, elle paraissait même heureuse et adressait une radieux sourire à sa fille.
Au bout de quelque instant, elle quitta tout de même son sourire pour prendre un ton plus grave et commença à entrouvrir la bouche la bouche, faisant mine de parler.
C'est à ce moment que Lies entendit une succession de de ''bip'', devenant de plus en plus forts et qui, en quelques secondes à peine emplir, la pièce. La jeune allemande eut alors l'impression de perdre pied et le décor commença à tourner avant qu'elle ne se trouve finalement dans le noir le plus complet.
Elle attendit plusieurs minutes pour se décider à ouvrir les yeux, craignant un peu de se réveiller dans un endroit lui étant inconnu, puis fini par se résigner, après tout, elle ne pouvait pas rester allonger sur son lit toute sa vie.
Elle ouvra donc délicatement les paupières et ne put retenir un soupir de soulagement en constatant qu'elle était encore dans sa chambre de l'institut.
Jetant un coup d'œil vers le réveil qui indiquait 8H30, elle grimaça, il était un peu tôt pour se lever mais d'un autre côté, elle ne voulait pas courir le risque de se rendormir et de refaire ce rêve si perturbant.
Et puis, à cette heure, tout les autres résidents dormaient, pour une foi, elle pourrait rester dans la salle de bain autant qu'elle le souhaiterai.
Oui, la perspective d'une bonne douche la tentait bien, Lie prit donc quelles vêtements au hasard dans son placard (ce qui atteste de son état de trouble...elle ne doit vraiment pas être en forme pour ne pas hésiter vingt minutes entre telle ou telle paire de chaussettes) et pris la direction des douches.
Elle ne mit environ qu'une demie heure pour se préparer, un temps tout à fait respectable mais ne put s'empêcher de pester contre elle-même au moment de s'habiller...
Dans la précipitation, elle avait opté pour une très joli petite robe bustier noir sans manche et assez courte (quoique très longue selon ses critères)...elle avait seulement oublié que ce n'était pas l'été...enfin, ça et une paire de chaussures...
Heureusement, pour elle, quand Lies sortit le couloir était totalement vide et elle se pressa de le traverser pour se retrouver dans un autre couloir...bondé, bien évidemment, idéal pour passer inaperçue.
Mais, encore une foi la jeune fille put compter sur sa bonne étoile pour lui éviter d'avoir à affronter la foule pieds nues et en robe d'été. Une porte, qu'elle avait déjà remarqué en passant dans le couloir mais à laquelle elle n'avait jamais prêté plus d'attention.
A priori, c'était le moment idéal pour savoir ou cette porte conduisait.
La petit rousse se précipita vers son issue de secours et grimpa à toute allure un escalier qui lui parut interminable avant de déboucher sur une porte, qu'elle n'hésita pas à ouvrir.
La demoiselle put alors constater que la porte donnait sur le toit de Teenagers, elle balaya du regard tout se qui se trouvé devant elle et comprit rapidement qu'elle n(était pas seule.
Il y avait, au bord du toit, un jeune homme, qui devait avoir environ l'âge de Lies.
De la ou elle se trouvait, la jeune fille put constater qu'il fumait ce qu'elle supposait être une cigarette et, même si elle ne le voyait que de dos, qu'il ne semblait pas ravie à l'idée d'avoir un peu de compagnie.
Malgré cela, il était inconcevable que la jeune rousse retourne dans le couloir tant qu'il serait aussi bondé...
Elle opta donc pour son idée première, rester sur le toit et attendre, que l'inconnu en soit satisfait ou non. Mais bien qu'elle se moque éperdument de son avis, la politesse voulait tout de même qu'elle le salue.
"Heu...Bonjour, je m'appelle Lies et tu es..."