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| Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } | |
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| Sujet: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Mer 30 Déc 2009 - 3:49 | |
| Un silence. Paisible, simple et agréable. Mais ce silence était également son gouffre. Une cruauté qu’on lui avait toujours administré sans même lui donner la chance de s’en sortir. Un silence qui était à moitié là. Les écouteurs sur les oreilles, la musique se déchaînait dans ses tympans. Sa tête était posée contre la fenêtre, elle observait le paysage défilé sous son regard. C’était la fin.. Une fin qui allait devenir le commencement d’un nouveau départ. Un départ qu’elle ne voulait pas nécessairement. C’est pour ton bien lui avait-on dit. Elle détourna le visage vers les deux adultes face à elle. La gamine les trouvait épuisés et elle savait à cause de quoi ou plutôt de qui.. Ils parlaient, de tout et de rien, mais elle ignorait ce qu’il se disait vraiment. Elle ne voulait pas le savoir. Elle ne voulait pas entendre encore une fois toutes les bonnes raisons qu’il y avait d’aller là-bas.
Il y a deux jours, elle était encore dans la nouvelle demeure que ces parents adoptifs avaient louée pendant leur séjour au Etats-Unis. Il y a deux jours, elle venait de sortir de l’hôpital. On lui a appris qu’elle partait. On lui apprenait que d’une certaine façon, on l’abandonnait à nouveau dans un lieu inconnu. Une place qu’elle ne comprenait pas pourquoi elle devait y aller. Les psys.. Elle allait toujours les détester. Pour elle, ce n’était que des personnes qui faisaient de petits dessins en faisant à semblant de nous écouter parler de nos problèmes. Il s’en fichait complètement de ce qu’elle pouvait dire puisqu’il savait qu’elle ne parlerait pas. Peut-être se vengeait-il en l’envoyant là-bas? Après tout, c’est lui le vilain qui avait mis dans la tête de ses parents l’idée qu’elle irait mieux et que ses pensées noires disparaîtraient après un long séjour d’une année ou deux dans cette institut.
Elle voudrait dormir. Mais on n’a pas toujours ce que l’on veut. La nuit précédente, elle avait passé son temps à écrire sur son blog, celui qu’elle avait créé. Elle avait bien ce journal intime, mais si elle pouvait avoir l’avis des autres pour l’aider, si elle pouvait juste s’exprimer dans le monde qu’elle préfère, alors elle le faisait. Après tout, son ordinateur était son compagnon de tous les jours. Il était justement ouvert sur ses jambes, devant une page blanche. Elle voudrait écrire, mais aucun mot ne veut se mettre en place pour former une page. Ses idées sont trop brouillées, trop flou pour trouver ce qu’elle veut vraiment dire. Sa main se tendit vers l’écran et elle le ferma tout comme ses yeux alors que sa tête basculait à nouveau vers la vitre de la porte arrière.
« J’en ai assez de cet enfer.. »
Elle eu bien de la chance puisqu’elle trouva malgré les mouvements brusques de la voiture un sommeil plutôt profond. Cependant, ses parents la réveillèrent alors qu’elle avait l’impression qu’elle commençait à peine à se reposer. Elle sentit la porte s’ouvrir, son corps tomber dans le vide où auparavant, il y avait son oreiller de métal. Cependant, les mains chaudes de son paternel l’attrapèrent avant qu’elle ne chute dans la neige. Il déposa un baiser chaud sur son crâne, le premier et le dernier. Il la réveillait comme si elle n’était qu’une enfant. De douces paroles pour la faire sortir de ses songes, une chaleur rassurante. Un peu plus et elle aurait presque crue qu’il allait la faire sortir de la voiture en la prenant dans ses bras. Mais ce père-là n’était pas du genre à faire ça. La gamine se leva contre son gré, frottant ses yeux de gestes lâches en rangeant son portable dans son étui. Son paternel ouvrit le coffre arrière de la voiture et l’adolescente prit sa valise, un sac à main et un sac à dos en bandoulière. Elle s’approcha de son père qui s’était déjà rassit dans la véhicule et ce dernier lui tendit une enveloppe. Tout ce que tu as besoin pour le moment..Les derniers mots qu’elle allait entendre de sa part.
L’enfant était maintenant confronté à ça.. Dans le milieu du hall, elle lisait le contenue de l’enveloppe de son père. Il avait une lettre de sa part qu’elle lirait plus tard et un plan détaillé lui disant parfaitement comment aller à sa chambre. Finalement, il semblerait qu’il aurait pris les démarches pour qu’elle ne soit pas dans un dortoir. Il y avait également une clé dans le fond. Sûrement celle pour la porte. Qui allait être ses trois colocataires? Elle se dirigea vers le premier étage de l’institut et s’arrêta devant le reflet d’une des fenêtres. Au moins, elle avait une belle allure. Elle avait ses rallonges, amenant les mèches d’un blond des blés jusqu’au milieu de son dos. Elle avait également les lentilles rouges dans les yeux, mais cela ne faisait qu’accentuer le rougeâtre qui composait le brun de ses iris. Elle portait une petite jupe de style écossaise de la couleur originale de ses yeux avec une paire de collant d’un noir intense. De petites bottes d’hiver du même noir qui remontait jusqu’à son genou. Aucun talon bien sûr. N’ayant pas d’équilibre, elle préfère rester petite. Elle détacha un bouton de sa veste d’une teinte crème, laissant alors voir le chandail de coton blanc qu’elle portait en dessous. Elle portait encore la tuque d’un vert olive délavé sur laquelle elle avait accroché une boucle d’un rouge cerise. Sa main alla rejoindre les deux cordons sur lesquels étaient attachés de petits pompons et elle s’arrêta pour aller toucher le bord de son visage. Il y avait encore ses pansements. Ceux qui couvrait la moitié de sa joue droite. Ceux qui couvrait son cou et son poignet droit.
Elle détacha son regard de son reflet, incapable de se voir ainsi sans repenser à l’accident. Elle se rendit alors compte qu’elle était devant la porte de sa chambre. Elle fit glisser la clé dans la serrure, tourna, cogna deux petits coups et passe la tête dans l’ouverture de la porte en lâchant un petit bonjour timide.
Dernière édition par Rim Suzuki le Sam 9 Jan 2010 - 7:51, édité 1 fois |
| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Mer 30 Déc 2009 - 5:21 | |
| Cela faisait combien de temps qu'il était là? Allongé sur la surface douillette –au moins, plus douce que du papier sablé- Stan fixait le plafond. Les mains derrière la tête, le regard dans le vague. Quoi de mieux pour passer une super après-midi? Une personne normale irait dehors ou bien se trouverait une activité potable comme jouer aux jeux vidéo, écouter la télévision ou faire quelque chose! Et non pas rester dans une chambre morne, à regarder le –god damn- plafond en espérant que quelque chose se passe, non?
Mais Stan Marsh n'est pas normal.
Seulement, le pauvre garçon n'avait pas beaucoup d'amis ou peut-être même pas du tout. Il avait oublié comment s'en faire et le noir se rappelait vaguement comment une connaissance devenait un ami. Bien entendue, il aurait pu seulement demander: "et là, on est ami?", mais non. Avec le jeune homme s'était toujours non et encore non et toujours non. D'un côté, on pouvait le classer comme un cas désespéré. Un looner de la pire espèce. Quelque chose qui n'a pas de vie. Si au moins, il aurait pu être un pas de vie du type geek. Peut-être que c'aurait changé les choses? Après tout Internet semblait un bon moyen pour s'occuper et avoir un semblant de vie social. Bah non, il était du type solitaire extrême. À un tel point qu'il pouvait presque se vanter d'être invisible. Le point positif, c'est qu'il s'en fichait et il s'en fiche encore aujourd'hui. Parce qu'à quoi bon lorsque notre seule raison de vivre est partie? Volatilisée en un million de particule de poussière cosmique et voyageant dans les tréfonds des abysse? En plus se retrouvé enfermer dans un internat pour jeunes délinquants ou jeunes avec trouble de comportement… Ce n'était pas plaisant, encore plus que lorsque c'était par raison parentale.
Et Stanley savait que trop bien ce que cela signifiait. Ça voulait dire que tes parents en ont tellement marre de toi qu'ils ne veulent même plus te garder. Que tu es devenu presque rien, ou une nuisance, ou un être ne vivant que pour manger, dormir et creuser des trous dans le porte monnaie de papa et maman. Bien sûre, il y avait la classique raison du "c'est pour ton bien fils". Une phrase répétée mainte et mainte fois pour couvrir une certaine lâcheté parentale. C'aurait probablement fait moins mal de dire clairement les choses.
Avec déjà un an de passé, le jeune adolescent avait eu pleinement d'y pensé. Et puis, il en était venu au fait du "ah quoi bon?". Parce que oui, ah quoi bon de vivre comme il le fait? Plus de loisir qui soit normal, pas beaucoup d'amis –voir peut-être même pas et les dépressions. Parlant d'elle, cela faisait un bon moment qu'il en avait pas faite une. Merci au antidépresseur. C'est cochonneries avaient don de le rendre moins émotif ou de créer une fausse euphorie, mais sans plus. C'était plus ou moins efficace. Malheureusement au grand damne de… de qui en fait? Bref, ça augmentait ses pulsions suicidaires… Et lorsque ça arrivait, c'était tout sauf joli.
Peu avant de s'allongé, le gamin s'était prise un cachet de Vicodin. Il en prenait une dose à tout les deux heures. À force d'en prendre régulièrement pour ses maux de têtes fréquents, il avait fini par en créer une dépendance. Bref, l'observation du plafond blanc maculé de tâches jaunâtre –dû au temps, était plus que passionnant. Parce qu'en fait, lorsqu'on l'observait, après un certain temps, le jeune garçon pouvait y apercevoir des points noirs qui apparaissaient et disparaissaient. Sous les médocs, ceci devenait une activité plus qu'amusante…
Le silence complet envahissait la pièce, parfois interrompu par les battements battement du cœur du dépressif. Et puis, ce silence fût interrompu. Le bruit d'une clé s'imposant dans la serrure forcée d'accepter sa présence était parfaitement audible. Dans ce silence, comment ne pas l'entendre? Il aurait fallu être dépourvue d'ouie. Bref, Stan ne détacha pas son regard du plafond. Il s'attendait à ce que se soit Carter… Ah comme il ne pouvait pas saquer Blackman… Long à la détente, il entendit aussi le faible toc-toc porter contre la porte.
Attendez…
Depuis quand Carter je défonce tout et t'as même pas à me dire quoi faire Blackman prenait-il la peine de frapper à la porte? Encore pire, de la débarrer? Avec une clé? Parce que le type était du genre à la défoncer et possiblement faire jaillir un cri de guerre de ses entrailles… À sa grande surprise, un tel cri ne pris pas la place, mais un simple bonjour…
Alors là, ça méritait un coup d'œil. Il tourna la tête tranquillement vers sa droite. Une jeune fille se tenait dans le cadre. Ses cheveux blonds cascadaient le long des ses épaules et son regard, des yeux rouges. Sûrement des verres de contacts. Elle était petite, vraiment beaucoup comparé au mètre soixante-dix-huit de garçon. Stan retira ses mains du derrière de sa tête et se rassit sur son lit, toujours en fixant la jeune intruse. Il cligna des yeux une fois et puis une autre fois. À ce stade, la jeune fille pouvait penser qu'il était muet.
Et comme par magie, Stanny sembla se rappeler qu'il possédait une bouche et en plus une voix. Il lui lança à son tour un bref "bonjour". Ayant apparemment oublié comment prendre contacte avec l'être humain. Non, pas qu'il prenait Rim pour une quelconque sorte d'animaux, mais il lui semblait que cela faisait plus que des mois qu'il n'avait parlé à personne d'autre. Mis à part Carter avec qui il échangeait parfois des vannes… Encore là, ça devait être la fautes des médocs.
N'étant pas du type à entreprendre la conversation, il s'était dit que peut-être ça ne serait pas si mal de tenter d'avoir une connaissance.
Allez, dit quelque chose. Hey abrutis profond, si tu ne dis rien, elle va sûrement pensé que t'es sois légume ou que t'es nul… Ou autre chose…
Sur les ordres de sa voix off, il tenta une approche basique. "Tu… tu… Hm, va t'installer ici?"
À peine sa phrase dite, il le regrettait, qu'avait-il fait? Non, mais qu'avait-il fait? Pourquoi avait-il fallu qu'il lâche son –god damn- plafond pour causer? Il n'aimait pas causer! Surtout pas avec des inconnues… Mais d'un côté, ça serait peut-être bien d'avoir au moins une connaissance? |
| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Mer 30 Déc 2009 - 6:45 | |
| Sa tête restait figé entre le cadre de porte et cette dernière. Elle espérait que l’unique mot prononcé de sa petite voix allait rester solitaire sans se rendre aux oreilles de quelqu’un. Qu’il allait rebondir dans le silence de la chambre afin de retourner à ses oreilles. Qu’il y allait avoir n’importe quoi sauf une personne dans la chambre. En fait, elle espérait être seule pour son arrivée. Qu’elle allait pouvoir mettre de la musique et se coucher dans son lit et tentant de dormir. Mais là, tout de suite, elle le voyait. Elle n’aimait pas arriver comme ça et rencontrer une personne comme ça. Qu’est que ça signifie comme ça? Quelqu’un qui était bien avant notre arrivée. Une personne qui s’ennuyait ou s’amusait très bien sans nous. L’impression que l’on gâche le moment de cette journée à la personne. Une culpabilité qui fait mal à la gamine.
Ses joues prirent comme toujours cette teinte écarlate. Son visage d’un blanc qu’elle préfère qualifié de couleur ivoire et non blanc cadavre, faisait soudain un grand contraste avec le reste de son visage. Mais cela restait mignon car il n’y avait qu’elle qui avait ce visage. Ces petites lèvres rouges, ses orbes vides et brillantes qu’étaient ses yeux et ses petites pommettes faisaient un ensemble parfais de la merveilleuse couleur qu’était le rouge écarlate. Sa main gauche ouvrit la porte alors qu’elle baissais la tête, amenant ses cheveux vers l’avant afin de cacher. Elle tentait de faire disparaître ce qui n’allait jamais partir. Elle tentait de cacher la tâche noire sur un fond blanc. Bref, tentait de faire oublier ce qui était trop visible.
Elle rangea sa clé dans le sac de son ordinateur et porta ses quelques bagages jusqu’au milieu de la pièce. Elle leva légèrement la tête et remarqua le fait qu’il ne restait qu’un seul lit libre dans la pièce. Elle s’approcha du lit en question et laissa tomber ses effets personnels dessus. Rim se laissa tomber sur ce qui allait devenir son lit et l’observa. Timidement certes, mais elle le regardait tout de même. Elle remarquait qu’il était plus grand qu’elle, ce qui n’est pas très difficile à remarquer, malgré qu’il était assis en indien. Elle observait ses cheveux de jais et ses yeux d’un bleu captivant. Malgré qu’elle pouvait bien voir les cernes sous ses yeux, elle aimait le bleu qui les habitaient. D’une teinte marine allant vers une couleur plus claire vers le centre pour laisser placer à la cendre, à ce qui la fit détourner le regard. Elle aimait son regard, mais ne pouvait le regarder. Étrange, non? Il lui faisait penser à elle. Ses yeux exprimaient tous comme les siens ce qu’il ressentait. Mais l’enfant n’était pas la meilleure pour deviner les émotions des autres. Pourtant, ceux qui n’étaient pas des imbéciles heureux, remarquaient vite les siens lorsqu’ils osaient l’observer.
Alors, elle remarqua ses lèvres bouger. Des mots sortirent. Des sons lui étant adresser. Elle avait peu de les entendre, mais ce sentiment se dissipa aussitôt. Ce garçon était différent de ceux qu’elle connaît. Après tout, lui, il ne sait pas qui elle est. Lui, il ne connaît rien d’elle. Ce jeune homme ne semble pas la juger selon son physique. Elle le sait car lui, il ne l’a pas traité de monstre. Lui, il ne lui a pas dit qu’elle était un démon. Il ne venait pas de lui cracher une insulte. Non, il lui avait juste demandé si elle allait s’installer dans cette chambre. Rim ne répondit pas, détournant le regard pour la plaquer au sol , rougissant de nouveau. Et si en fait, cette question était un piège? Pas dans le sens qu’il veut l’attraper ou autre chose. Dans le sens que peut-être il lui demandait ça parce qu’il espérait qu’elle réponde non. Parce qu’il espérait ne pas avoir une fille dans sa chambre? Peut-être qu’en fait, il n’aimait pas la petite déchue. Elle avait peut-être fait une opinion trop vite de lui. Et si en fait, il s’était jugé sur son physique pour se dire qu’elle ne méritait pas sa présence?
Elle soupira en fermant les yeux, respirant lentement pour reprendre contrôle de ses pensées. Heureusement, personne ne pouvait les connaître car sinon, elle était bien certaine qu’on la trouverait légèrement paranoïaque. Après tout, elle venait bien de délirer intérieurement. Pourtant, c’était toujours ça. L’espoir n’existait plus. On lui avait juste laissé son contraire, le désespoir. Ne voir que le côté négatif des choses.. Est-ce de sa faute si elle se sent toujours inférieur? Si elle craint de déplaire? Ou celle de ceux qui lui ont fait autant de mal? Elle rentra légèrement la tête dans ses épaules et se décida à répondre. Après tout, ce silence allait finir pesant, encore plus que ce qu’il était là pour la gamine. Elle envala sa salive avec difficulté, sa gorge étant bien sèche par la crainte, la peur. L’image des autres est-il vraiment si important? Lorsque la différence est trop grande, elle devient une peur qu’une personne trop faible ne peut combattre.
- Euh.. Uhm.. Oui.. Selon mon inscription, je vais être dans cette chambre.. Mais si ça vous dérange, je peux aller demander pour me faire changer de chambreJe ne veux pas vous déranger.., lui répondit-elle en se mordillant légèrement la lèvre inférieur. |
| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Jeu 31 Déc 2009 - 3:28 | |
| La jeune fille ne semblait pas pressée. Comme ça, posé contre la penture de la porte, le temps avait semblé s'arrêter. Pas de la façon, ô si romantique, mais d'une façon qui laissait prétendre à l'ennuie ou une autre sentiment du genre. Car l'ambiance était calme et si ce n'est que les deux individus dans cette chambre n'osaient esquisser le moindre mouvement, on aurait pu croire que c'était une fresque ou bien une photo. Assis d'une façon presque confortable, Stan n'avait pas retiré les yeux de la jeune fille. Voilà la raison de sa nervosité?
Possiblement.
Il observait les moindres mouvements de la jeune blondie qui venait à présent que quitter le cadre de la porte. Observant les moindres détails. Ceux que l'on ne remarque qu'après avoir contemplé un être lors d'une deuxième rencontre ou ceux que l'on remarque parce qu'on s'ennuie. L'adolescent avait prit note que son interlocutrice avait le teint blanchâtre. Il lui avait aussi semblé d'apercevoir une lueur rougeâtre émanant des yeux, qui furent bientôt caché sous une masse de cheveux blonds. Partiellement assommé par les médications, il avait laissé se détail couler, et allait le faire remonter plus tard. Après tout, cette fille était peut-être venue s'installer dans leur chambre. Parce qu'avec les clés qu'elle avait rangées dans son sac, il y avait de cela quelques minutes, s'aurait été difficile de penser le contraire, non?
Ainsi, il la suivait des yeux jusqu'à son trajet jusqu'au lit voisin. Il ne la quittait même pas lorsque le bruit des effets de la miss avait atteint la fabrique du la couverture. Puis le contact visuel reprit. Et il eu le plaisir de savoir que ses médocs ne se jouait pas de lui: la nouvelle avait bel et bien les yeux rouge. Pas que ça le dérangeait, au contraire. Il pensait que c'était une caractéristique unique chez sa nouvelle colocataire. D'un côté, lui-même n'était pas assez alerte pour penser que c'était peut-être des verres de contacts. Après tout ces machins commençaient à avoir une ascension de popularité au sein de la société. Et d'un autre côté, qui était-il pour juger une personne? Lui-même étant un individu spécial, dans un sens bien entendue. De plus… Leur regard lui semblait être identique. Pas la couleur, mais ce qui se cachait dedans. Une lueur de désespoir ou de manque de motivation? Ou encore la perte d'espoir en la vie. Plissant légèrement les yeux, il avait remarqué la veste orangée de la fillette. Apparemment, il avait l'air de faire froid dehors. Il s'était félicité intérieurement de s'être abstenu de faire un périple à l'extérieur. Le froid était chiant, te faisait claquer des dents, et était froid. Sans parler des connards à l'extérieur qui aimaient bien pousser, maltraiter, intimider les autres résidents, qui eux ne demandaient que d'avoir la paix.
Stan avait noté qu'elle était plus petite. Pas une grosse remarque, me direz vous, mais tout de même. Ça lui donnait un bon indice sur l'âge de la fillette. À coup sûr elle était plus jeune. De combien d'année, il ne le savait pas. Mais d'une certaine manière, il se demandait aussi pour qu'elle raison une jeune fille comme elle était dans un endroit comme celui-ci.
Puis il s'était décidé de briser le silence. Une question vague. Très vague. Le jeune suicidaire aurait pour vouloir dire si elle s'installait ici, désignant ainsi le lit, ou la chambre, ou à l'internat… Même s'il connaissait déjà la réponse. Bien sûre, elle allait être à l'internat. N'était-elle pas déjà dans sa chambre? Ah "sa" chambre, chambre qui était devenu un véritable cauchemar dès que son insupportable voisin de droite avait aussi emménagé.
Bref, elle allait évidemment répondre oui, et encore oui pour le lit; ses effets déjà étendus sur le dit lit.
Autre option, peut-être ne comptait-elle pas lui répondre? Stanny se racla la gorge, n'ayant visiblement rien à faire de mieux. Au moins, le jeune homme pouvait se venter d'être patient. Il vit une légère teinté rosé prendre place sur les délicates joues blanchâtre de la gamine. Il allait lui demander pourquoi rougissait-elle. Car il n'avait rien à être gênée où à être embarrassée lorsque la fillette rompit pour la première fois leur contacte visuel en fermant les yeux.
Les mots sortirent avec peine, mais avec un silence pareil, on les entendait comme s'ils avaient été prononcés d'un volume normal. Donc, son inscription? Alors, elle était belle et bien nouvelle et non pas une personne qui avait peut-être été forcée de quitter sa chambre pour x raison. Lui, il ne pouvait pas le savoir. Pour lui tout le monde était déjà là, car il avait du mal à distinguer les nouveaux des anciens. Après tout, il ne portait pas d'attention à personne.
L'adolescent se racla de nouveau la gorge avant de prononcé d'une voix neutre, "hm, non c'est bon… De toute façon, que ce soit toi ou un autre, il n'y a pas de différence…" il cligna des yeux pour ensuite jeter un bref coup d'œil sur les effets. "De toute façon, tu sembles presque installée..."
Il allait rajouté "et peut-être que Carter me foutera la paix, maintenant que tu es là", mais se ravisa. Stan avait décidé de se montrer presque aimable… Parce que, ce qu'il venait de dire, bah il considérait ça comme "être aimable".Et la mention du démon borgne aurait vite fait changé l'avis de la fillette. |
| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Ven 1 Jan 2010 - 1:19 | |
| Elle finit par lâcher sa lèvre tranquille, cette dernière avait assez été mordu ces derniers temps. Elle ouvrit lentement un œil, plutôt suspicieuse et se demandant bien comment il prenait ses mots. Était-il en train de la regarder d’un air moqueur en voyant l’effet qu’il avait sur elle? Ou avait-il détourné la tête pour s’occuper à quelques chose de plus important? Finalement, il n’avait pas changé du tout. Il ne faisait que l’observer comme avant qu’elle ne ferme les yeux. Pas un de ses regards qui vous regardent comme si vous n’étiez que de verre ou qu’un vide. Un de ses regards qui vous transperces comme si on était en train de lire en vous. Comme si vous n’étiez qu’un livre grand ouvert.
L’adolescente baissa la tête encore une fois, fermant à nouveau les yeux. Elle détestait ça. Elle détestait ses yeux. Elle détestait la personne qui avait décidé qu’un jour, elle devait dire que les yeux étaient les miroirs de l’âme car pour Rim, c’était la vérité. Une dure vérité. Dans son cas, elle n’était pas capable de mentir si la personne n’était pas dupe. Mais une chose pouvait la rassurer. Au moins, elle ne pourrait jamais être comme ces personnes hypocrites qui se jouent des autres à leur avantage. Qu’elle serait toujours honnête sauf lorsque cela touchait des points personnelles. Sauf lorsqu’elle n’a pas le choix de cacher la vérité. Alors qu’elle repartait à nouveau dans ses pensées, le silence qui pesait dans la pièce fût coupé. Le jeune homme parlait de cette voix que Rim aimait bien. Pas qu’elle était séductrice ou autre truc qui s’y rapportait, mais simplement parce qu’il n’utilisait pas un ton dénigrant, séducteur ou de je-m’en-foutisme. Parce que justement, elle était neutre. Une tonalité différente.
La déchue soupira d’un étrange soulagement. Enfin, ce n’était pas quelqu’un qui la grognait à cause de ses gestes. Pas une personne qui l’observait avec crainte des évènements futurs comme sa mère ou comme si elle était un enfant comme le faisait son père. C’était enfin différent. Pourtant, ses dires, les mots qu’il avait utilisés n’étaient pas aussi reposant qu’elle l’aurait crue. Certes, il disait que cela ne le dérangeait pas que ce soit elle. Que ça ne faisait rien que ce soit elle. Mais c’était les mots suivants qui la dérangeaient. Que ce soit elle ou un autre n’avait pas d’importance. Dans le fond, c’était comme s’il lui disait qu’il s’en fichait. Que ça aurait été un mec ou elle, ça changeait rien pour lui. Peu importe si le lit était vide ou avec une personne dedans. Et la dernière phrase lui donnait l’impression qu’elle était fautive. Que le fait d’avoir mis ses sacs sur le lit signifiait qu’elle voulait juste qu’il réponde oui pour qu’elle finisse de ranger ses trucs. Mais ce n’était pas ça. Peut-être était-il comme les autres finalement?
Elle ouvrit à nouveau les yeux, mais ne l’observa pas. Elle se contenta d’observer le bout de ses pieds. Les rougeurs de ses joues avaient disparût comme tout ce qui donnait des couleurs à son teint pâle. Elle se leva lentement en passant ses mains sur sa jupe afin d’enlever les plis qui ne devrait pas être là. Elle s’accroupis de façon à se que ses genoux touchent le sol et porta sa valise près d’elle pour commencer à la vider Elle tira le tiroir du bas et y glissa la plupart des vêtements utiles en cette sensation Elle laissa ceux qui était plus pour les autres saisons dans le sac et le glissa sous le lit. Heureusement que ce n’était pas qu’un simple matelas sur le sol. Elle posa ses effets personnels dans le tiroir d’en haut, cachant son journal sous une pile de romans qu’elle aimait bien. Les titres n’étaient peut-être pas très rassurant comme disait sa mère, mais ils étaient ces grands coups de cœur. Elle se retourna vers la fenêtre derrière elle, celle juste à droite de son lit. Il y en avait une autre face à un divan qui semblait bien confortable malgré son allure plutôt vieux.
Elle se rassit sur son lit et l’observa. D’un coup d’œil seulement puisqu’elle n’aimait pas trop qu’il la regarde ainsi. Qu’il ne détache pas ses yeux la dérangeait un peu. Pourquoi donc ne s’était-il pas retourner? Pourquoi ne faisait-il pas ce qu’il faisait avant qu’elle arrive s’il semblait se ficher d’elle comme l’an quarante? Pourquoi l’observait-il ainsi? Il ne semblait pas la dévisager ce qui rassurait Rim. Au moins, il ne semblait pas s’attarder aux bandages qui recouvraient la claire partie de ce qui était visible de son corps. Elle se décida alors à supporter son regard. Fixant les orbes d’un bleu azure avec attention, tentant d’oublier le fait qu’il remarquerait sûrement toute la crainte qui l’habitait, la peur qu’il lui donnait, la nervosité qu’il créait. Peut-être qu’au moins, il ne remarquerait pas les frissons que son regard lui déclanchait. Cependant, la déchue ne sera jamais aussi forte qu’elle le voudrait. Elle baissa aussitôt son regard en rougissant. Le silence pesant devenait un peu dérangeant, pourquoi ne pas le couper comme il le faisait depuis tantôt?
- Uhm.. Puisque je serais votre colocataire, je pense bien que je devrais me présenter. Je suis Rim Suzuki.. 16 ans, bientôt 17.. Et vous? Êtes-vous nouveau ou êtes vous un ancien de cette institut..? |
| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Lun 4 Jan 2010 - 0:06 | |
| Le contact visuel rompu, Stan laissa échapper son premier soupir de la journée. À première vue, ça n'allait pas être le dernier non plus. Ce petit jeu du "tu me regardes, je te regardes" les avait apparemment lassés. Sans plus de cérémonie, le jeune garçon se laisse retomber sur son lit, les jambes bien étendues sur la surface du lit. Les yeux –encore- rivés sur le plafond tâché par le temps. C'était si ennuyant. La jeune fille ne semblait pas être un problème et ça il appréciait. Il aimait bien son silence et sa façon de, hm comment dire? Sa façon d'être silencieuse et de –justement- respecter ce silence. Même si la fillette en était consciente ou non. Et puis, il pensait même à ce dire qu'elle plus qu'un autre était mieux, parce que l'autre, il ne le connaissait pas et l'autre pouvait être un bruyant emmerdeur. Elle, elle était silencieuse, discrète et sensiblement bizarre. Mais depuis quand être bizarre est une mauvaise chose?
Baw, tout dépend du sens. Mais Stan pensait qu'elle était bizarre parce qu'elle semblait soumise ou un autre mot se rapprochant de celui-là. Parce qu'en repensant à ce qu'elle lui avait dit, il avait noter le vouvoiement. Et qui vouvoie en gamin? Une personne bien élevé, certes, mais une personne qui à été soumise ou yada'. Ce n'était franchement pas de ses affaires et Stan s'en foutait de ce qu'elle avait pu vivre. Parce qu'après tout, tous les résidents avaient une histoire et celle-ci pouvait être tragique, noir, très noir, moche, ou belle. Sauf qu'il s'imaginait mal quelqu'un qui soit ici de son gré. Mais comme tout peu arrivé…
Bref, la petite semblait avoir tout un arsenal d'effets personnels. How disturbing. Loin d'être un maniaque de la propreté, l'adolescent n'aimait pas les choses qui gisaient sous le sol sans raisons –mis à part les siennes, mais ce n'était pas comme s'il avait une tonne de machin. Il osait tout de même espérer que Rim soit une fille propre et qu'elle resterait dans son espace personnelle sans oser prendre quelques centimètres du sien. Ça il pouvait rien y faire. La chambre était bien assez grande pour quatre, même cinq, mais il y en avait qui, malgré toute cette espace, empiétait sur l'espace des autres. Et un nom lui vint en tête –celui de droite. Le jeune garçon tourna la tête vers la gauche. Tant qu'à rien faire, observons là. De toutes façons, c'était le passe-temps du moment. Et qu'importe si ça gênait la petite. Il avait songé à prendre le bouquin qui se trouvait sur sa propre table de chevet, mais il l'avait déjà terminé, et relus. Et relus, et à force de le relire, le gamin connaissait l'histoire de fond en comble.
Ses yeux cobalts ne se lassaient pas de regarder chaque mouvement que produisait le corps de son nouvelle colocataire. À ce stade, on aurait pu pour le prendre pour un pervers, mais non. Juste que, parfois en observant une personne ont peu déchiffré son caractère. Et puis devinez le caractère de sa nouvelle colocataire était intéressant. Parce que jusqu'à maintenant, en se fiant à ses faibles –et encore là, le mot est faible- paroles, elle semblait timide et réservé. Mais à la vue de ses vêtements aux tons claires –au moins ils n'étaient pas dans les teintes zinzolin-, Stan aurait pu pensé qu'elle était enjoué et yada. Le garçon savait que trop bien que l'habit ne faisait pas le moine, mais, hey on parle d'un gars qui porte du noir et qui a presque du eyeliner sous les yeux… Donc, il pouvait y avoir des exceptions.
Lorsqu'il s'apprêter à –enfin- changer de position et de se trouver une occupation normale, la fillette vint se poser sur son lit et elle –re-commençait à le fixer. Le regard impassible, il la soutint du regard. Il était devenu un pro à ce jeu. Et puis, le silence se brisa encore une fois. Est-ce que c'était obligé que d'être une discussion silence, parole, silence, parole?
Vraiment, le vouvoiement lui procurait un sentiment in désiré de supériorité. Par contre, il en connaissait un qui en serait réjouit. Rim Suzuki. Son prénom était obligatoirement japonais, donc la fillette était japonaise. Bienvenue en Amérique, Rim… Et elle avait un an de moins que lui. Baw, c'aurait pu être pire, non? Elle aurait pu seulement sortir une insulte. Stan réfléchit à une réponse. Il n'avait pas envi de répondre une réponse rude comme il l'avait fait précédemment. Il n'aimait pas le premier coloc', et pour la jeune fille s'était de l'indifférence. Bien qu'il se foutait de l'avis des gens, l'idée que Carter Blackman –wais encore ce nom- enrôle cette pauvre gamine dans ses stupides magouille le rendait un peu parano. Surtout quand ces magouilles le concernaient en particulier.
Malheureusement, la vie n'était pas si simple; il n'avait rien de correcte à répondre. Il vint à se dire que la vie était plus simple dans les jeux de simulations de vie. Après tout, là-dedans, pour avoir un contacte humain, tu te contentes d'avoir un menu de dialogue déjà fait et attendre la réaction de l'autre. Positif ou négatif, tu t'en tapes parce qu'il y a moyen de tous effaces à la moindre gaffe. Même qu'avoir un système de cœur pour jauger l'autre semblait une bonne idée.
Avant que sa voix off n'intervienne, parce que cette voix off avait bien beau être sa conscience, mais elle avait le don de le mettre en rogne, il lui répondit d'une voix sans ton précis.
"Stan Marsh. Dix-sept ans. Ici depuis trop longtemps…" Et c'est ce qu'il appelait aimable… M'enfin, le type faisait vraiment des efforts pour se montrer sympathique… "Hum… si tu pouvais ne pas me vouvoyer… Ça me met mal à l'aise…"
Et coupé. Plus rien. À ce rythme son quota quotidien de mots allait être rapidement épuisé… Stan cherchait vraiment à sortir autre chose, mais que dalle… Vraiment rien. Néant. Dans le passé, il était doué pour trouver de bons sujets… Il devait compter sur Rim. Compter sur elle. Afin qu'elle trouve quelque chose à dire d'intéressant, mais pas trop lourd. |
| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Lun 4 Jan 2010 - 19:01 | |
| Elle sentait la chaleur sur ses joues. Elle savait qu’elle avait reprit leur couleur écarlate. Elle savait qu’il allait le remarquer et cela ne faisait que la gênée encore plus. Cette sensation, elle allait sûrement s’y habituer un jour. Celle d’être vite remarqué même lorsque l’on veut que passer inaperçu. Il est vrai que la gamine portait souvent des vêtements particuliers ou aux couleurs plutôt flashies, mais elle ne faisait que porter ce qu’elle aimait. Elle pouvait s’habiller comme elle le voulait et heureusement, personne ne pouvait contrôler son choix vestimentaire. Sa mère ou son père aurait sûrement dit quelques mots là-dessus à l’adolescente si elle aurait plutôt abordé des vêtements dans les styles gothiques ou alors qui faisait trop un style de fille qui attend sur le bord du trottoir pour aller s’amuser avec un inconnu.. Sa famille adoptive était plutôt stricte parfois, juste quand cela ne faisait pas plaisir à leur goût que Rim s’était toujours dit. En fait, elle savait que c’était normale qu’ils soient ainsi..
Son père et sa mère, elle a de la difficulté à se souvenir de leur nom. Anormal pour un enfant, non? Dans son cas, ce l’est. Lorsque les gens ne vous témoignent aucune attention, qu’ils vous ignorent ou alors vous oublie complètement, vous ne pensez pas vraiment à ces personnes. On ne pense pas à leur nom à ce moment-là. Le seul amour qu’il semblait lui porter était lors de ses grandes soirées. La gamine adorait ses soirées qui sortaient de l’ordinaire. Elle aimait les jours où ses parents arrivaient plus tôt pour lui dire de s’habiller et de venir avec eux. Un semblant de sourire se dessinait sur son visage. Mais la magie des premiers instants de la fête s’évanouissait toujours. Elle remarquait les enfants des autres couples qui travaillaient avec ses parents. Des enfants qui étaient gâtés, méchants, sans pitié. Qui pleurnichait sans arrêt parce qu’ils n’avaient pas ce qu’ils voulaient ou alors qui étaient accompagné d’une bonne. Elle détestait les enfants de riche.
Cependant, le pire était celle qui était adolescente ou qui avait son âge. Celle qui lui faisait penser à elle, mais en pire. Elle trouvait particulier le fait que pendant ses soirées ses parents la présentaient aux autres en vantant ses qualités sans jamais nommé ses défauts. Elle aimait bien cela, mais la plupart du temps, ils disaient des choses qui étaient mensonges et la gamine se sentait alors coupable. Pourtant, elle n’avait nul autre choix que de se la fermer. De rire aux blagues, qu’elles soient drôles ou non. De sourire et de tendre la main pour se présenter alors qu’elle détestait les contacts physiques. Mais la raison pour laquelle c’était normal que ses parents s’occupent de son allure vestimentaire contrairement à sa personne était simplement que comme Père&Mère travaillait dans le milieu populaire de la mode, elle devait souvent représenter le style de ses derniers. Sûrement la raison pour laquelle ils lui donnaient parfois des vêtements ou qu’ils laissaient un sac emplis de leur nouvelle collection avec un mot disant de les prendre et d’aller se promener en ville avec l’une de ses tenues.
Bref, Rim était complètement perdu dans ses pensées. Le regard vide, elle observait ses orteils sans vraiment les voir. Les rougeurs étaient parties, comme elle qui vaguait dans ses souvenirs. Pourtant, alors qu’elle venait de se remémorer des éléments de sa vie qui avaient duré quelques années, le temps écroulé pendant son ‘’absence’’ était minime. Elle remarquait cette sensation encore présente contre elle. Le fait que ce jeune homme était encore en train de la regarder. Et pourtant, ça ne la dérangeait pas. Depuis son arrivée, combien de temps était passé? Une dizaine ou quinzaine de minutes? Peut-être plus puisque Rim n’a pas vraiment conscience du temps qui s’écroule. Et pourtant, elle commençait à s’y habituer. Commençait seulement.. Elle restait tout de même gênée en sa présence mais sentir le regard du jeune homme contre elle la dérangeait un peu moins que lorsqu’elle était rentré. Sûrement parce qu’elle avait remarqué que son regard n’était pas celui qui la prenait pour un morceau de vitre ou alors pour de l’air. Pas de ce regard que l’on déteste car il se moque de nous à nouveau, mais simplement parce qu’il la regardait normalement. Comme si elle était normale. Qui avait choisi qu’elle ne l’était pas? Pas elle, puisqu’elle n’avait demandé que ça..
Elle releva les yeux sans bouger la tête pour autant, l’observant parmi les mèches blondes. Du moins, elle essayait de le regarder ainsi car c’était plutôt compliqué quand même. Rim finit par se résigner et leva la tête, l’observant avec un semblant de sourire sur le coin des lèvres. Après tout, ce jeune homme était le premier qu’elle rencontrait dans cet institut et une personne qu’elle ne pouvait pas détester pour le moment. Elle remarqua ses lèvres bougées avant que les mots finissent à se rendre à ses oreilles sur ce ton que seul lui semblait avoir le secret. Stan Marsh. Un nom simple qui faisait plus américain que le sien. Après tout, elle était japonaise selon les origines de son père biologique et était née dans le pays du miracle informatique, du sushi, du manga et des pockys qu’était le Japon. Ce qu’elle aimerait comprendre c’est pourquoi sa mère qui était suédoise était au Japon à ce moment-là.. Et elle aimerait bien comprendre pourquoi sa mère ne la pas garder. Pourquoi est-elle partie? Pourquoi l’avoir rejeter dès sa naissance? Quelle est la raison de tout ça? Où était son père? Pourquoi personne ne lui avait laissé d’informations sur eux à part leur origine?
Rim secoua la tête et se concentra sur le reste des mots qu’il avait dit. Ce jeune garçon était son aîné et également ici depuis longtemps. Cela devait faire étrange pour lui qu’une nouvelle personne débarque dans sa chambre et s’installe sur le lit à côté du sien. Et cela devait faire encore plus étrange que se soit une fille. Après tout, selon ce qu’elle voyait sur la table de chevet des autres lits, la chambre semblait habité que par des garçons. À cette conclusion, la gamine ne pu que rougir. Des garçons.. Elle allait dormir avec des adolescents.. Elle avait de la difficulté à être avec une fille, imaginez un peu avec eux! Soupirant, Rim se laissa tomber sur le dos, ignorant ce qu’elle devait faire. Pourtant, à peine sa tête toucha le matelas de son lit que Stan recommença à parler. Pourtant, ses paroles n’eut qu’un effet sur Rim. Sa poitrine sur releva secouer par de petits tremblants. Sa main se collait contre sa bouche où elle tentait de retenir son rire. Pourtant, elle ne pouvait enlever sur sourire de sur ses lèvres. C’était bien étrange que quelqu’un lui dise cela. La première fois qu’elle était allé à une de ses fameuses soirées, elle avait fait l’erreur d’appeler quelqu’un par son nom. On lui avait aussitôt appris qu’elle devait toujours dire Vous ou Madame/Monsieur et non tutoyer quelqu’un ou le nommer par son nom si l’on ne connaît pas cette personne personnellement.
Elle se releva de nouveau de façon à être assise sur son lit et porta son sac sur ses genoux. Elle l’ouvrit et commença à sortir ce qu’il contenait. Des boîtes de Pockys à la fraise et au chocolat. De petits bols de verre contenant des fraises et des bananes tagada. D’autres ayant des smarties et des m&m avant de finir par sortir des pains fourré à crème de melon, des madeleines,une boîte de biscuit au chocolat et quelques ramens au poulet et au bœuf. Pourtant, elle venait de finir de sortir que ce qui se mangeait.. Elle rangea tout dans le premier tiroir avec les livres et les magasines et commença à sortir tout ce qui était breuvage. Canettes de thé, des bouteilles de jus à la mangue de Gokuri,des bouteilles de Fruity , de Nat chan!, des Dr.Pepper, de l’eau aromatisés et surtout, des canettes Fanta de jus de pomme, de jus d’orange et d’ananas. Bref, la gamine avait pratiquement une épicerie dans son sac à dos. Et se retourna vers Stan, un peu gêné et baissa la tête en commençant à jouer avec le bout de ses doigts.
- Euh.. Vous.. Tu crois que ça dérange si j’occupe une petite place dans le mini-frigo là-bas.. ? C’est que… Disons que.. Je suis une grande fanatique de ses boissons et la dernière fois que je suis allé à Tokyo.. J’en ai profité pour ramener ce que j’aimais le plus.. Et euh.. Si tu en veux une.. Tu peux en prendre.. Les meilleures c’est les bouteilles à la Mangue de Gokuri, Nat Chan! et les Fantas.. Uhm.. Euh.. Tu.. TRu es ici depuis plus longtemps que moi… Donc tu connais sûrement les autres qui partagent la chambre.. Tu.. Tu penses que ça dérangerait si.. si euh.. Je mettrais un rideau ou un paravent entre.. mon lit et les autres lits? Parce que.. Parce que j’ai l’impression que vous.. euh.. Vous êtes que des garçons dans cette chambre.. |
| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Ven 8 Jan 2010 - 1:15 | |
| - Spoiler:
[HRP : Stan' avait dit que je pouvais poster et que tu voulais bien ._. J'ai pas mal compris au moins ? ^^"]
Liam, qui était connu pour sa nature, calme, patiente et délicate était présentement en train de mettre le plus de bordel possible dans son dortoir. Ou plutôt devrait-il dire dans son ancien dortoir… Ses affaires étaient proprement rangées dans le seul et unique sac bandoulière qu’il avait emporté avec lui lors de son arrivée ici. Et étrangement, il avait plus d’affaire maintenant que lors de son arrivée. D’accord, son sac était essentiellement rempli par les multiples cachets d’ecsta, par plusieurs sachets transparents de coke, quelques flacons de poppers – oui, étrangement, ça se vendait très bien ici, et pas cher surtout…- un peu d’héro aussi sans oublier ses antidépresseurs et ses somnifères. Mais il y avait tout de même quelques nouveaux tee-shirts et pantalon. Pas énormément, mais ce n’était pas négligeable. Il faut dire que Liam s’amusait à piquer les affaires de ceux qui avaient le malheur de ne pas surveiller leurs affaires lorsqu’ils allaient faire des machines à la buanderie. Enfin, il fallait juste qu’il tombe sur des affaires à sa taille. Encore pour les pantalons, une bonne ceinture et l’histoire était réglée, mais pour les hauts, c’était déjà plus compliquée. Parce que Liam ne portait que des hauts sans manches et sans col et qu’en hiver, c’était plus compliqué à trouver qu’on ne pourrait le penser. Etrange, non ?
Quoiqu’il en soit, il avait appris – il y avait déjà quelques semaines par un surveillant – qu’il fallait qu’il fasse rapidement ses affaires pour laisser la place à d’autres résidents qui ne seraient pas compatibles avec certaines personnes. Alors c’était lui que l’on virait de chambre. Parce que lui n’était pas violent. Parce qu’il ne risquait pas de tuer n’importe qui s’il prenait peur. Parce qu’il n’essaierait pas de convaincre quelqu’un qu’il serait mieux mort. Mais surtout parce qu’il était petit et faible et donc plus facile à convaincre… A vrai dire, on ne lui avait pas laissé le choix. Et si Liam avait tenté de ne pas faire attention à l’avis d’expulsion – si on pouvait appeler ça ainsi – pendant ces quelques semaines, ils avaient trouvés l’argument parfait pour le convaincre. Ils avaient fouillés sa chambre et étaient tombés sur une quantité un peu trop importante de somnifère – heureusement qu’ils n’étaient tombés que sur les somnifères d’ailleurs – pour une seule personne et ils lui avaient proposés de fermer les yeux là-dessus s’il changeait de chambre. Alors il n’avait pas eu le choix. Mais Liam n’était pas un gentil petit chien bien obéissant. Alors il s’était vengé sur le mobilier, s’inspirant un peu de ce qu’avait fait Lulu le jour de son anniversaire. Des rideaux déchirés, des meubles renversés, des affaires éparpillées et Liam avait même éventré les lits du futur occupant. C’est-à-dire son propre ex-lit.
Après s’être défoulé plusieurs heures sur le dortoir qui ne ressemblait décidément plus à un dortoir mais un foutoir exceptionnel, Liam, très légèrement calmé, prit son sac et sortit de la pièce, jetant un dernier regard satisfait sur son travail avant de fermer délicatement la porte derrière lui. Et il se mit à marcher en destination de sa future chambre. Chambre qu’il partagerait, s’il avait bien tout compris avec d’autres personnes. Si bien que Liam ne voyait pas tellement pourquoi ils faisaient encore la différence entre chambre – qui à son avis ne devait contenir qu’une seule et unique personne – et les dortoirs – qui eux devaient contenir plusieurs personnes. Enfin, cela resterait sûrement un mystère à jamais irrésolu… Il espérait juste qu’il n’y aurait personne dans la chambre. Pour le moment, il était agacé, et ça serait un peu bête de se mettre à dos ses futurs compagnons de chambre. Surtout s’ils étaient plus grands et plus forts que lui… Autrement, ça ne devait pas être trop gênant. Enfin, il espérait juste ne voir personne pour le moment. Trop agacé pour ça.
Il ne comprenait toujours pas pourquoi c’était lui qui devait changer de chambre et pas les autres. Y en avait marre à la fin qu’on le prenne pour une petite chose faible dont on pouvait faire tout ce qu’on voulait… D’accord, ce n’était peut-être pas tellement faux. Mais pourquoi les gens ressentaient-ils le besoin de le lui faire comprendre aussi fortement ? Qu’est-ce qu’il leur avait fait après tout ? Rien. Absolument rien. Le rouquin marchait d’un pas rageur et passait une main nerveuse dans ses cheveux sans arrêt, les emmêlant à chaque fois un peu plus sans vraiment s’en apercevoir. Il se demandait vraiment à quoi ressembleraient ses futurs colocataires… Enfin, ce n’était pas comme s’il comptait dormir dans cette chambre de toute manière. D’une parce qu’il n’aimait pas vraiment dormir seul et de deux, s’il dormait, il ferait forcément son cauchemar. Et s’il faisait son cauchemar, il se réveillerait en hurlant, ou presque, et il ne tenait pas à ce quelqu’un d’autre le voit dans cet état… Cette chambre ne lui servirait qu’à entasser sa came et ses affaires. Point final. Pas question de faire ami-ami avec les autres en question… Quoique finalement, s’ils étaient sympas, il y avait toujours moyen de changer d’avis, mais pour le moment, Liam se contenterait de les ignorer. Ca valait mieux ainsi.
Il arriva enfin devant la porte de la chambre et poussa la porte sans prendre la peine de toquer avant, se disant qu’il serait stupide d’attendre une réponse s’il n’y avait personne à l’intérieur. Et le renard espérait vraiment qu’il n’y ait personne. Mais comme d’habitude, l’espoir se moquait bien de Fox. Il se demandait même pourquoi il continuait d’espérer parfois… C’est pour ça qu’une fois la porte ouverte, le rouquin ne fut presque pas surpris de voir deux personnes installées dans ce que Liam jugea être leur lit respectif. Pas surpris, non, mais déçu et agacé, sans aucun doute. Un garçon dont Liam ne pouvait pas voir grand-chose puisqu’il était allongé, mais point rassurant, il ne semblait pas avoir une carrure très impressionnante ce qui l’arrangeait plutôt bien et une fille assise sur son lit et tournée vers le garçon. Il devait avoir interrompu une discussion… Tant pis. Il n’en avait rien faire en fait. Il n’y avait pas de raison pour qu’il soit le seul à être incommodé par toute cette histoire… D’accord, eux non plus n’avaient jamais réclamé sa présence, mais Liam leur en voulait quand même. Stupide ? Certes. Mais rien ne disait que Liam se comportait toujours intelligemment – quelques fois serait même un bon début.
Il claqua la porter derrière lui sans plus de considération pour les deux autres personnes et se dirigea vers ce qui semblait être le seul lit inoccupé. Lit qui était à sa plus grande joie juste à côté de la porte – ce qui voulait dire que pour ses escapades nocturnes, il ne risquait pas de réveiller tout le monde en traversant toute la pièce -, à côté d’un autre lit vide pour le moment mais qui semblait être occupé par les quelques affaires qui l’occupaient. Liam posa son sac sur son lit et se tourna vers les deux autres adolescents qui s’étaient brusquement interrompus quand il était entré dans la pièce avec, il devait bien l’avouer, la tête de quelqu’un qui n’était absolument pas enchanter d’être là. Il leur lança un regard froid et méprisant dont il avait le secret et lança d’une voix doucereuse et un micro-sourire goguenard aux lèvres qui contrastait quelque peu son regard glacial.
_ Ne vous dérangez pas pour moi… Continuez votre petite discussion... Sans intérêt.
Il n’était pas content d’être là. Il leur en voulait à eux d’être là, il était donc tout naturel qu’il le leur fasse comprendre… Il s’assit sur son nouveau lit et passa une main agacée dans ses cheveux. Quand il était dans cet état, ses pauvres cheveux ne ressemblaient souvent plus à rien. En même temps, leur contact était la seule chose qui pouvait à peu près le calmer. Ou sinon, il y avait sa drogue, mais il ne comptait pas en prendre pour le moment. Rien ne lui disait que ces deux là n’étaient pas n’allaient pas le dénoncer aux surveillants… Et pour le moment, il ne comptait pas partir…
_ Ah ouais… Il faut croire que je vais devoir partager cette chambre avec vous maintenant…
Ton snob et méprisant. C’était dans ces moments-là que l’on pouvait voir que Liam n’était pas qu’un misérable petit insecte qui avait vécu durant toute sa vie dans un trou. Quand il était énervé, ou simplement de mauvaise humeur, ses manières légèrement hautaines avaient tendances à se montrer au grand jour et sa façon de parler redevenait celle qu’il avait pu adopter quelques fois, quand il voulait montrer à quelqu’un qu’il lui était supérieur et qu’il ferait mieux de s’écraser devant sa prestance naturelle. D’accord, ça ne marchait que quand il y avait Kylian avec lui. Autrement, les gens avaient la sale manie de le trouver adorablement craquant quand il prenait ses grands airs… Craquant… Les gens étaient pathétiques. Liam eut un nouveau sourire en voyant qu’il avait refroidi l’ambiance à merveille. Parfait. Si lui n’était pas satisfait et un minimum content, il n’y avait pas de raison pour que les autres le soit… Il ne manquait plus que ça…
Son regard se promena dans la pièce, mais Liam devait bien avouer que cette chambre était bien mieux que son ancien dortoir. Moins grande et plus…intime. S’il aurait été seul. Ce qui n’était pas le cas. Et cette simple constatation suffit à le faire se renfrogner à nouveau.
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| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Ven 8 Jan 2010 - 6:03 | |
| Ses paroles dites, le jeune garçon ne tourné vers Rim pu assister à la réaction de celle-ci. D'abord, il fut pris légèrement au dépourvut, ne voyant apparemment pas ce que la fillette pouvait trouver de marrant dans ses dires. Après, il se dit que ça n'avait pas d'importance et que si elle avait envi de rire, elle aurait pu le faire franchement au lieu de se cacher. Parce que pour lui ça revenait au même; elle riait point barre. Si c'était de lui, que pouvait-il y faire? N'empêche que ça l'ennuyait, même si d'un autre côté, cela faisait depuis un bon bout de temps qui n'avait pas entendu le rire d'une fille ou celui d'un garçon. Sans but précis, Stan se racla la gorge.
Il ignorait si c'était du au bruit qu'il venait de faire ou si la jeune fille venait de se rappeler de quelque chose, mais celle-ci se redressa et se mit en position assise. Sans un mot, le dépressif la regardait déballer le contenu de son sac. En voyant tout ce qu'il contenait, le garçon se demandait comment elle avait pu y entrer toutes ses affaires. Ce qu'elle lui dit le surpris aussi. Pourquoi sentait-elle toujours de demander obligé de tout lui demander? N'avait-elle pas songé qu'il préférait garder son quota de mots pour répondre à quelque chose de plus utile? Bientôt, allait-elle aussi lui demander la permission pour aller dans les toilettes? En tout cas, il espérait bien qu'elle ne se rendrait pas jusque là. Et puis, n'était-elle pas aussi dans sa chambre aussi? Le gamin trouvait cela si inutile de demander la permission dans des endroits si triviaux. Et puis, maintenant, elle possédait un quart de tout ce qui avait dans la chambre, frigo comprit. Enfin théoriquement parlant. Même la gêne de Rim commençait à lui taper sur les nerfs. Dans pas longtemps, un clamant devrait s'imposer.
Mais n'empêche, pour en transporter, elle en transportait, la petite… En repensant à ce qu'elle avait dit, un mince sourire ironique vint sur ses lèvres. "Une petite place dans le frigo" avait-elle dit. Avec toutes ses canettes, il va lui falloir plus qu'une petite place… Elle pouvait tout prendre si elle le souhaitait. Si elle avait l'initiative, aussi. Après tout, que pouvait-il y avoir dans ce mini frigo? Stan lui-même ne s'en souvenait pas très bien. Il était un peu au ralenti et sa mémoire faisait défaut. En ce moment, il avait une mémoire de poisson rouge et le ciel était bleu, mais ce n'était pas sa faute.
C'était les médocs.
Bref, il ne devait pas y avoir beaucoup d'effet dans ce frigo. En tout cas, son coloc' depuis un ans occupait une certaine espace et il gérait ses machins. Pour Stan, si le garçon avait des choses dans ce frigo, il ne s'en souvenait pas. Mais s'il y en avait, ils étaient probablement pourris ou bien passé date. Donc, on pouvait peut-être s'attendre à un nuage nauséabond émanant du fin fond de ce pauvre mini frigo. Et si c'était le cas, alors une mixture multicolore devait y loger, attendant le bon moment pour surgir et peut-être bouffer un des locateurs de cette chambre. Et voilà, ses pensés commençaient à devenir un peu trop psychédélique. Encore, au moins, il les pensait. Du moment qu'il ne le disait pas tout haut, c'allait, non? Il n'aurait pas fallut, sinon Rim aurait pu fort bien être traumatisé par la tonne de connerie qui pouvait sortir de la bouche d'un Stan en manque de médocs' et qui à justement une forte d'ose de ses dits médocs dans le corps.
Lui faire peur pourrait peut-être l'encourager à quitter la chambre, non?
Non, il se retrouverait encore seul avec ce malade… Et le temps passait. Depuis quand le jeune fille avait-elle arrêté de parler? Une minute? Deux minutes? Dix? Il ne le savait pas. Submergé dans son délire mental, il n'y avait pas fait attention. À vrai dire, il avait arrêté tous mouvements, mais il n'avait pas détaché son regard bleuté de celui rougissant de la blonde. Un regard vague de ce genre aurait peu donné la frousse à une personne normale. Pourtant, il avait l'impression que personne n'était normal à Teen'. Allez savoir pourquoi.
Il était temps de lui répondre, peut importe le temps qui s'était passé. Depuis le temps, Rim devait sans doute être habitué à ces longs laps de temps. "Fait comme tu veux… C'est chez toi, donc pour ce que j'en ai à faire…" encore une fois, il n'avait pas voulu être rude avec elle, mais il avait tendance à être irritable ces derniers jours.
De fait, Rim ne lui avait –encore- rien fait. Elle était une jeune fille timide et polie et elle ne méritait probablement pas de se faire parler de la sorte. Au moins il le savait… C'était déjà ça. Puis, il avait plus ou moins comprit les derniers mots; étant dans sur une autre planète lorsque la fillette avait poursuivit. C'est qu'elle parlait la petite. Il lui avait semblé entendre les mots: autres colocs', garçon et puis rideau. Ah, Rim était une fille. Il l'avait bien vue qu'elle était une fille, mais les mots de Rim lui avaient fait l'effet d'une douche froide. Une fille. Ah que de problème. Et si ça se trouvait, elle devait déjà saigner à tout les mois. Stan avait une sœur, donc il savait que s'était pénible. Aussi, il était un mec –christ's sake- qu'est-ce qu'il pouvait y comprendre? Bien sûre, ils étaient tout deux des garçons, même si du point de vue de Stan, Carter n'était pas un gars, ni même un humain.
Il se répéta:
"Fait comme tu veux." Il avait pensé en rajouter, mais à quoi cela aurait-il servit? Les effets personnels de monsieur traîneurs étaient assez révélateurs sur son sexe. "De toute façon, si l'autre à un problème avec ça, il te le fera rapidement remarquer."
En parlant du loup.
La porte glissa pour présenter une nouvelle personne. À coup sûr Carter. N'entendant pas d'agression sonore, cela intrigua Marsh qui se tourna aussitôt la tête. À sa surprise, un autre inconnu était à la porte. Un égaré, sans doute? La porte se referma en un claquement. Stanny laissa échapper un autre soupir. Ce qui devait être le quatrième ou le cinquième depuis que Rim avait interrompu son cocon de silence et de tranquillité. Le rouquin, parce que oui, s'en était un, avait l'air d'avoir un sale caractère et avec les gestes qu'il faisait, cela laissait croire qu'il prenait place sur le quatrième et dernier lit. Ah b*rdel. Deux nouveaux colocataires en un jour? Avec même pas une heure de décalage6 Pourquoi maintenant? Ça faisait un an qu'il avait été seul avec Blackman. Pourquoi aujourd'hui?
Arrogant avec ça. De toute façon, Stan n'avait plus rien à dire à Rim. Il lui avait répondu et cela était bien assez. L'air profondément ennuyé, Stan pensa qu'il était inutile au rouquin de pointer encore plus l'évidence. Et à se moment précis, il aurait aimé avoir une paille ou un stylo prêt à être mâchouillé. Pour évacuer la frustration, V'voyez? Et avec un peu de chance, il aurait pu s'étouffer et mourir. Mais il n'avait malheureusement pas autant de chance. Apparemment, ce jeune homme là n'était pas aussi docile, calme, soumis, gentil que Rim. À première vue. Parce qu'il ne fallait pas vendre la peau de l'ours avant de le tuer. N'empêche, son 'attitude du nouvel l'énervait fortement. Stan osait tout de même espérer qu'il n'était pas comme l'autre. Sa vie était un véritable enfer. Alors avec deux Carter. Imaginez donc?
Oh et puis, son après midi ne pouvait pas être plus pire, n'est-ce pas? |
| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Sam 9 Jan 2010 - 7:50 | |
| Le silence continuait de s’imposer entre eux depuis qu’elle avait parlé. Avait-elle autant dit des mots l’un à la suite de l’autre sans le moindre problème? Ses joues prirent en feu alors qu’elle baissait la tête, les yeux ronds. Que c’était-il passé? Comment avait-elle réussi à faire ça? Il allait peut-être la trouver trop bavarde maintenant? Même si pour la gamine, c’était quelque chose qui relevait d’un miracle. L’élément dérangeant était le fait que lui, Stan Marsh, n’avait aucune idée de qui elle était. Peut-être en avait-il une idée par ce qu’elle reflétait, mais les apparences peuvent être trompeuse.. La sienne l’est-elle?
Rim n’allait sûrement jamais comprendre pourquoi cela arrivait aussi souvent. Pourquoi est-ce qu’elle avait l’impression que lorsqu’elle rentrait dans ses pensées les plus profondes, qu’elle créait une sorte de bulle autour d’elle? Une bulle de verre qui risquerait de fendre à la moindre seconde où une autre personne qu’elle la traverserait. Ses pensées lui étaient privés, sauf lorsque l’on parlait de son site internet. Du moins, personne ne pouvait savoir sa véritable identité puisqu’elle avait décidé de la cacher avec un pseudonyme très simple. Fallen Angel. L’ange déchu, nom qu’elle adorait pour une étrange façon. Qu’est-ce qu’un ange déchu en tant que telle? Elle se souvient encore des recherches qu’elle avait fait là-dessus pendant toute une soirée quand ses parents travaillent à la maison après l’incident.. Wikipédia lui avait donné quelque définition.
«Un ange déchu est, dans les traditions chrétiennes et certaines autres religions, un ange exilé ou banni du Paradis. La plupart du temps, ce bannissement résulte d'une punition pour désobéissance ou rébellion contre Dieu. Le plus connu des anges déchus est Lucifer, et son nom est fréquemment donné à Satan dans les croyances chrétiennes, bien que cet usage semble résulter d'interprétations particulières, la seule référence aux anges déchus dans la Bible étant un passage du Livre d'Isaïe[1]. Le principal texte chrétien évoquant les anges déchus est le livre d'Hénoch, considéré comme apocryphe par la majorité des Églises. La notion d'ange déchu se retrouve dans d'autres religions, comme la tradition hindoue, et elle forme un thème artistique populaire.» Bref, la plupart des sites qu’elle avait trouvé disait qu’un ange déchu était la réincarnation du diable. Pourtant, elle trouvait ses définitions stupides. Elle avait sa propre définition de ce que c’était. L’ange est synonyme de perfection totale alors que le déchu avait été parfait pour se cloître dans les pêchés et devenir un être trop imparfait pour être un démon. Ces mots qu’elle s’était dite à ce moment là, l’avaient marqué. Lentement, sa main se déplaça vers ses épaules pour aller toucher ses omoplates. À ce moment-ci, les blessures étaient parti. Le tatouage était récent pour elle. Du moins, il avait été gravé à tout jamais dans son dos lors d’une journée où ses parents étaient allés chercher leur matériel pour travailler à la maison. Une après-midi en ville en cachette lui avait permis de le faire. Et maintenant, il était là, mais personne d’autre qu’elle connaissait et allait connaître son existence.
Elle secoua lentement la tête, se sortant lentement de ses songes. De ses pensées secrètes que personne n’avait besoin de connaître. En fait, si elle aurait expliqué à quelqu’un ce qui venait de lui passer par la tête, il n’aurait sûrement rien compris. Après tout, elle venait bien de partir sur le sujet Et si mon apparence était trompeuse? Pour finir avec son tatouage.. Elle secoua à nouveau sa tête, il ne fallait pas qu’elle refasse cette bulle. Il allait la prendre pour une véritable tarée s’il remarquait son absence sur Terre et elle ne voulait pas qu’il se fasse une fausse idée sur ce qu’elle était, même si elle-même ne se connaissait pas vraiment.. Elle remonta la tête vers lui, reprenant ce sentiment d’inquiétude dans ses yeux. Tant de questions venaient soudainement traversé sa tête. Et s’il ne voulait pas d’elle? Si en fait, il la détestait et qu’il ne voulait pas d’elle dans sa chambre, mais qui était polie? Après tout, la plupart de ses phrases avait été dites dans un ton trop neutre pour qu’elle détermine si elle le dérangeait vraiment ou non.
Encore une fois, sa voix résonna dans la pièce vide. Encore une fois, il donnait une réponse qui ne disait ni oui, ni non. Juste fait comme tu veux. Un choix, c’était ce qu’il lui donnait. Pourtant, cela aurait fait plaisir à n’importe qui de savoir qu’il peut faire ce qu’il veut. Mais pas elle.. Les décisions, elle les détestait. Elle n’aimait pas savoir qu’elle devait se risquer pour savoir si son choix allait plaire ou déplaire à la personne concernée. Et présentement, cette personne était Stan, un colocataire qu’elle allait avoir jusqu’à ce qu’elle parte ou que l’on a fout dehors à grand coup de pied, ce qui ne l’étonnait pas vraiment.. Après tout, s’il avait un sommeil léger, entendre la jeune fille gueulé dans son sommeil n’allait sûrement pas leur plaire. Devait-elle précisé ce point à ce jeune homme? À moins de vouloir se faire mettre dehors tout de suite, elle préférait ne pas parler..
Un petit bruit attira son attention. La porte n’avait pas craqué, rien de tel. Mais pourtant, le visage de Rim se tourna vers le nouveau venu comme si un choc électrique venait de la traverser. Chaque fois que quelqu’un arrivait dans la même pièce qu’elle, la gamine s’en rendait toujours compte. Ce n’était pas comme si elle avait l’impression que l’on empiétait sur son territoire, mais simplement la curiosité. Qui était cette nouvelle personne? Un autre garçon qui se dirigea vers le seul lit où rien n’était installé. Un rouquin beaucoup plus grand qu’elle qui semblait être un peu plus lourd de la gamine, mais de très peu. Elle l’observa un peu plus, s’attardant beaucoup plus à ses traits qu’autres choses. Il y avait un petit quelque chose qui dérangeait Rim. Des traits légèrement androgynes. Des traits trop fins pour être aussi masculin que ceux de Stan et des lèvres légèrement pulpeuses, élément que la jeune fille n’avait jamais vu chez un homme. Cependant, ce qui la dérangeait vraiment était l’expression qu’il affichait. Ce sentiment frustré ou déçu sur son visage. Comme si elle dérangeait. Elle n’aimait pas ça. Elle se sentait coupable malgré que ce n’était sûrement pas nécessaire.
Lorsque la porte rencontra son cadre, il eu impact. La force qu’avait donné l’inconnu l’avait fait claqué trop fortement pour la gamine qui rentra la tête dans les épaules en fermant les yeux, comme si quelqu’un était sur le point de la frapper. Elle les ouvrit avec crainte, mais aurait préféré les garder clos. Les yeux d’un bleu profond que les siens venaient de rencontrer ne montraient nullement gentillesse et bienveillance. Il n’était que glacial, provoquant un frisson au niveau de la nuque à l’adolescente qui se contenta de détourner le regard, affichant la même expression que lorsqu’elle avait rencontré Stan. Gêne, peur, crainte&inquiétude.
Rim replaça ses boissons dans son sac et se dirigea vers le mini-frigo, tête basse et rentrée dans ses épaules. Elle n’aimait pas cette atmosphère froide qu’il dégageait. Elle s’accroupit en ouvrant la petite porte, plutôt craintive. Cependant, il n’y avait pratiquement rien dedans. Que quelques trucs qu’elle ne prit pas la peine de regarder. Elle commença à vider le contenu du sac sur la première tablette lorsqu’il parla à nouveau, déclenchant à nouveau un frisson chez Rim qui se contenta de baisser un peu plus les yeux, se recachant derrière les mèches de ses cheveux à nouveau. Elle attrapa l’une de ses canettes de jus de mangue et retourna à son lit, le visage toujours aussi caché. À peine arrivée qu’elle reposa son breuvage sur sa table de chevet et ressortit la valise cachée sous son lit pour sortir plusieurs couvertures noires et rouges. Rim commença à défaire son lit, remplaçant les draps par les siens d’un rouge vin plutôt foncé avant de mettre une couverture plus épaisse noire rayé du même rouge qu’en dessous. Elle ne voulait que les deux garçons pensent que cela la répugne de dormir dans des draps qui aurait pu appartenir à quelqu’un d’autre, mais simplement qu’elle trouvait que le bleu hôpital allait devoir avoir une autre utilité que la transporter dans ses rêves.
Rim attrapa son sac et sorti une corde plutôt épaisse et une brocheuse. Lentement, elle se mis sur la pointe des pieds et leva les bras vers le haut du plafond pour accrocher une partie de la corde un peu plus bas que le plafond. Le bruit sembla raisonné dans la pièce vide, raisonnant un peu trop pour la gamine. Sur le bout des orteils, Rim balançait d’un côté à un autre sans pouvoir trouver d’appui. Elle accrocha un autre bout de la corde à l’autre mur sans problème, mais il n’avait qu’un problème. Si elle mettait les draps, alors la corde risquait de tomber et cela serait un échec total. Il fallait alors qu’elle accroche le milieu, soit là où il n’y avait vraiment aucun soutien. Sur la pointe des pieds, Rim tenta de toucher le plafond, se mettant le plus possible sur le bord du matelas et lorsqu’elle arriva pour l’accrocher, il fallait que sa maladresse entre en jeux. Son pied droit parti vers l’avant, alors que son poids repartait vers l’arrière. Le sol sembla se rapprocher trop vite d’elle à son goût et elle eut à peine le temps de mettre ses bras devant. Son poignet cogna durement contre le sol, provoquant une affreuse douleur. Cependant, elle se contenta de se retourner sur le dos, observant le plafond et la corde qui semblait la narguer. Sa main lâcha la brocheuse alors qu’elle se mordait la lèvre, tentant de retenir la douleur qu’elle ressentait à ce moment-là..
{ Pour l'ordre, je dirais que ce serait Stan, Rim, Liam& Carter? } |
| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Dim 10 Jan 2010 - 4:08 | |
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Dernière édition par Carter Blackman le Mar 25 Mai 2010 - 3:10, édité 2 fois |
| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Dim 10 Jan 2010 - 7:16 | |
| Sans intérêt. Ils étaient tous simplement sans aucun intérêt. La preuve ? Aucun des deux autres jeunes n’avaient répliqués ne serait-ce que pour sa première phrase. Le garçon était tout simplement amorphe et la fille avait décidé de faire comme s’il n’existait pas après avoir rapidement détourné le regard quand leurs yeux s’étaient rencontrés pour partir faire il ne savait trop quoi en face du divan qui ornementait la pièce. Pathétique… D’un côté, c’était mieux comme ça. Personne ne parlait et le renard ruminait seul sa frustration sur son lit. Seulement, Liam, quand il était dans cet état, voulait pouvoir se confronter à quelqu’un. Quelqu’un qui pouvait se mesurer à lui, voire le dépasser, il n’en avait rien à faire. Liam ne s’était jamais réellement prit pour le meilleur, même s’il aimait le faire croire aux autres pour amocher un peu plus son image. Parce que Liam ne cherchait absolument pas à révéler le meilleur de lui-même , bien au contraire…
Tout ça pour dire que tomber sur des colocataires apathiques, ce n’était franchement pas son plus grand rêve. Le roux poussa un léger soupir, dévisageant sans aucune discrétion – car ce n’était pas son but – les deux autres qu’ils apercevaient à présent beaucoup mieux. Parce que même en colère, il ne pouvait résister à la tentation de le faire. Il commença tout naturellement par le garçon. Parce que c’était un garçon… Bien sûr, il n’avait rien contre les filles. Bien sûr, mais quitte à choisir, il préférait commencer par le garçon. Bien qu’il semblait tout aussi inintéressant que la fille pour le coup. Bien trop…absent à son goût. Pour commencer, il semblait mince, et devait avoir à peu de centimètres près la même taille que lui. D’accord, il avait peut-être un peu moins de dix centimètres que lui, mais il n’était pas bien mieux taillé que lui… C’était d’ailleurs la première chose qu’il avait remarqué en entrant. Ensuite il avait l’air d’être… malade. Et il avait aussi des yeux au moins aussi vides que les siens. Pour le peu qu’il puisse juger ce genre de chose… Mais il devait bien reconnaître qu’il était…pas mal dans son genre. Mais ça, il ne comptait pas l’avouer si facilement. Après tout, il était en colère et ne devait voir que les points noirs de la situation. Mais ce type était un point noir à lui tout seul. Il semblait être ce genre de personne qui passait leur temps enfermé dans leur chambre, allongé sur leur lit pour dépérir en paix. Sûrement là à cause d’une tentative de suicide… A vrai dire, il le voyait très mal en fou maniaque prêt à tuer tout le monde sur son chemin. Pour être franc, il le voyait mal ne serait-ce que tuer une mouche…
Le problème, c’était que s’il passait son temps dans la chambre, Liam avait peur qu’il ne fouille dans ses affaires et ne tombe sur la drogue qu’il aurait, dans une folie soudaine, oublié d’enfermé dans le tiroir qui se fermait à clé de sa table de chevet… Chose qui lui arrivait fréquemment quand il était shooté. Et ce type devait sûrement se droguer. Dans ce genre d’endroit, il fallait partir du principe que tout le monde se droguait, et au fur et à mesure, on rayait de la liste ceux qui ne se droguaient pas. C’était plus simple dans ce sens. Après tout, il y devait y avoir plus de noms à rajouter sur la liste qu’à rayer… Alors Liam allait devoir faire gaffe à présent.
Ses yeux se tournèrent ensuite vers la fille qui semblait avoir terminé de faire il ne savait trop quoi derrière le divan. Qui se dirigeait, dans un silence étonnant vers son lit. Pour changer les draps… Une vraie fille quoi… Incapable de dormir dans quelque chose qui ne leur appartenait pas. Les filles étaient des créatures bien trop étranges à son goût. Qui leur ressemblaient finalement, mais elles étaient tout de même assez spécial. Elles avaient une façon de fonctionner que Liam ne comprenait pas toujours. Comme ce besoin presque maladif de devoir tout remettre en ordre à chaque fois. Si bien que sa mère avait pratiquement réussi à le contaminer à son tour. Il ne supportait pas le bazar dans un milieu lui appartenant. Autrement, il côtoyait très bien la saleté. Du moment que ce n’était pas chez lui…
Liam, visiblement peu intéressé par le changement de draps préféra faire couler son regard sur la fille qui lui tournait presque le dos. Mais il avait pu remarquer avant qu’elle avait des yeux rouges. Certainement des lentilles… Sauf si les humains albinos pouvaient avoir eux aussi des yeux rouges. Comme les lapins… Surtout qu’elle était très pâle elle aussi… A croire qu’ils avaient décidé de les réunir tous les trois grâce à leurs yeux pour le moins…particuliers et leur couleur de peau marmoréenne… S’ils les avaient vraiment réunis à partir de ces critères, Liam aurait de très bonnes raisons de croire que ce lieu était tenu par des gens pour le moins tout aussi fous que les nombreux ados qu’il abritait… Liam eut aussi le plaisir de voir que cette fille là aussi était plus petite que lui… Finalement après avoir rencontré quelques filles de cet endroit, il avait l’impression de ne pas être si petit que ça. D’accord, c’était un garçon et elles des filles. Mais après tout, l’égalité hommes-femmes devaient porter sur tous les critères. Alors elles étaient plus petites que lui. Peu importe que ça soit des filles ou non. Elles étaient avant tout des humaines. Comme lui. Malheureusement…
Le rouquin haussa un sourcil intrigué lorsqu’il vit la fille sortir de son sac un instrument ressemblant à peu de chose prêt à une agrafeuse. A vrai dire, il ne voyait pas tellement ce qu’elle comptait faire avec. Peut-être tous les assassiner… Il eut un sourire goguenard, s’imaginant être tué par une agrafeuse et une gamine rougissante et il se dit que s’il mourrait ainsi, sa vie aurait réellement était d’un pathétisme à en faire pleurer le plus cruel des hommes. Pleurer de rire, cela va de soit… Non, son histoire était réellement trop…stupide pour qu’on puisse la prendre au sérieux. Si un jour quelqu’un tentait d’écrire son histoire, il était persuadé que les gens, arrivés à la fin du livre ne sauraient pas tellement si les éditeurs qui avaient collé l’étiquette « drame » sur la couverture ne se serait pas trompé avec l’étiquette « comique »…
Heureusement pour lui - ou malheureusement, il ne le saurait jamais – sa vie ne se révéla pas être aussi pathétique qu’il venait de l’imaginer. L’agrafeuse était destinée à un tout autre usage. Accrocher une corde sur le mur… Liam, dans l’humeur ironique dans laquelle il s’était plongé en entrant la pièce ne pu retenir un nouveau sourire railleur en se demandant si la fille voulait accrocher la corde pour se suicider. Là, il voulait bien l’aider. Autrement, c’était bien plus drôle de la regarder se démener à accrocher cette corde au plafond, mais vu qu’elle était trop petite, elle avait plus tendance à tanguer qu’autre chose. Même debout sur son lit… Il se demandait néanmoins ce qu’elle comptait faire avec cette corde. L’option du suicide venait d’être écartés. Si elle était capable de se suicider sous leurs yeux, elle se serait plutôt retrouvée dans un asile qu’ici… Enfin, quoique tout était possible à Teen’… D’après les juges, tous les jeunes venant ici n’avaient comme aspiration que de se remettre à la vie active. Pouvoir de nouveau se mêler à la populace après avoir arrêté de se droguer et boire de l’alcool à tout va. Un gros mensonge comme le lui avait dit Nath’… La plupart des jeunes étaient complètement perdus. Et ce n’était sûrement pas en les mettant avec leurs semblables qu’ils allaient changer. La plupart n’avaient même pas la motivation de changer. Comme lui, entre autre…
C’est avec une indifférence totale que Liam observa la fille s’écraser au sol après avoir perdu l’équilibre. Mais à part le bruit sourd de la chute, aucun cri, ou même gémissement de douleur et de surprise ne se fit entendre. Un silence total. Et cette fois, Liam ne pu admirer que la résistance de la fille. Lui qui pensait que les filles geignaient à la moindre occasion… Il s’était de nouveau trompé. Mais ce n’est pas pour autant qu’il retint le léger rire moqueur qui franchit ses lèvres. Pourquoi le retenir ? La compassion, s’était quelque chose qu’il ne connaissait pas. La pitié, encore moins. Il ne comprenait même pas pourquoi certaines personnes acceptaient que l’on prenne pitié d’elles. Selon le renard, il n’y avait pas de sentiment pire que la pitié. Autant à ressentir en l’énonçant qu’à ressentir en le recevant. Un sentiment humiliant, que l’on pouvait parfois prendre comme une sorte de mépris. De faux altruisme. Alors Liam ne prenait pitié de rien ni de personne. C’est pour cela qu’il rit quand la fille rencontra brusquement le sol. Parce que ne pas rire aurait voulu dire qu’il avait prit pitié. Ou alors qu’il l’ignorait totalement. Mais l’indifférence était aussi quelque chose qu’il n’aimait pas. Mais pourtant, depuis qu’il était arrivé dans cette pièce, le silence s’était fait. Et le silence crée l’indifférence. Alors Liam ouvrit la bouche pour parler.
_ Vraiment pas douée… Pathétique.
Plus pour lui qu’autre chose, ricané sur une vois qui ne laissait aucun doute quant aux sentiments que Liam faisaient passer dans ces quelques mots. Mais ça avait au moins le mérite de briser le silence. De lui donner l’impression que cette pièce était un minimum vivante. Liam aimait le silence. Vraiment. Mais uniquement quand il était seul. A partir du moment où il se retrouvait avec quelqu’un, il ressentait le besoin de lui parler. D’échanger avec lui. Peu importe le genre d’échange après. Amabilité ou méchanceté, banalité ou sujet qui fâche. Il n’en avait vraiment rien à faire. Mais il fallait que les autres parlent. Autrement, il sentait qu’il n’allait pas pouvoir supporter longtemps cette chambre. Surtout si le dernier colocataire de la chambre se révélait être comme les deux premiers… L’avoir mis dans la chambre un dépressif, d’une muette maladroite et d’un autre garçon avec un peu de chance – c’était ironique bien sûr – dépressif, muet et maladroit… Vraiment génial. C’était décidé, il adorait les changements de chambre.
_ Merci pour l’accueil chaleureux aussi…
Toujours des mots chuchotés, voire sifflés méchamment. Parfois, Liam se disait que l’Homme, sans l’ironie se révélerait être particulièrement ennuyeux. Et alors que Liam répétait avec philosophie cette phrase dans sa tête, une autre inconnue rentra dans l’équation. Une inconnue – ou plutôt un inconnu dans le cas présent – qui s’avérait être bien plus intéressant que les deux autres. Premier point pour le nouveau venu – des cheveux hésitants entre l'argent et le blanc au passage, pas que ça soit véritablement important, mais jusqu’ici, il n’avait rencontré que des bruns… - il avait claqué la porte en entrant sans se la prendre ensuite en pleine tête, ce qui aurait bien entendu cassé l’effet. Liam avait même eut un léger sursaut… Il avait l’air déjà plus vivant que les deux autres. Lui au moins parlait, et avec arrogance en plus. Premier avis sur ce type, Liam l’appréciait déjà. Pour le moment… Il n’était pas sûr que le courant passe après, mais au moins, lui n’était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Et devait donc être un minimum intéressant. Ce n’était pas possible autrement… Par contre, s’il devrait se méfier de quelqu’un ici, ça serait sans aucun doute possible ce dernier. Il y avait quelque chose dans ses yeux qui faisait remonter des frissons glacials le long de sa colonne vertébrale. Et étrangement, ce n’était pas uniquement l’œil étrangement jaune - sûrement des lentilles vu que les résidents semblaient adorer ça - qui lui donnait ses frissons glacés…
Et pour être vivant, celui-ci l’était. Il bougeait. Beaucoup. Pour aller derrière le divan – en se redressant un peu Liam avait pu constater qu’il fouillait dans un mini frigo -, pour aller ensuite jeter quelque chose qui ne ressemblait plus vraiment à quelque chose de comestible, pour s’asseoir sur son lit, partir dans la salle de bain après s’être renversé le contenu d’une canette sur ses vêtements et son lit, sortir de la salle de bain puis de la chambre, anciens vêtements, couverture et draps sous le bras. Sûrement pour se rendre à la buanderie. C’était un passage… éclair. Liam n’avait pas eu le temps de tout comprendre, mais peu importe. Au moins, il était rassuré sur le fait que son autre coloc’ n’était ni dépressif, ni muet – vu les nombreuses injures qu’il sortait à tour de bras – et encore moins timide. Tant mieux. Finalement, il n’allait peut-être pas regretter son changement de chambre… Et avec un peu de chance, les deux autres se révéleront être moins ennuyant qu’il ne l’avait constaté jusqu’à présent.
Puis après quelques minutes, et Liam eut sincèrement que le temps s’était suspendu durant tout ce temps, le blond fit une nouvelle fois son entrée dans la chambre, et sans prêter attention à qui que ce soit, il fit son lit avant de fouiller dans sa commode pour en sortir quelques cachets. Drogue ou médicament ? Liam ne savait pas. Bien entendu, il n’y avait aucune différence entre les deux. Anton avait bien cherché à le lui faire comprendre un jour, mais Liam était têtu. Alors il se butait à ne surtout pas mettre les deux choses dans la même catégorie. C’était peut-être stupide, mais c’était comme ça. Pour qu’un médicament devienne une drogue, il fallait qu’il change de nom, sinon il restait un médicament aux yeux du rouquin.
- Bon. Qui osera toucher à mes affaires, il ou elle verra rapidement et facilement la mort arriver… Le deuxième bureau là-bas…
Autan dire que Liam ne prêtait qu’une oreille distraite à tout ce blabla inutile. Néanmoins, il jeta tout de même un regard au bureau qu’il pointait ainsi qu’à la commode à côté du lit du blond, parce que sa curiosité l’exigeait. Il avait depuis bien longtemps laisser tomber l’idée de résister à sa curiosité. C’était encore plus compliqué que de se retenir de manger alors que notre ventre ne réclamait que ça…
- Hors de question que quelqu’un lui touche, autant de l’extérieur que son contenu. Cela m’étonnerait fortement que vous allez toucher à mon lit ou vous couchez dessus parce que vous avez le votre mais je préfère prévenir. Des questions ? Des présentations à faire ? Faites les aux autres, moi, je m’en fiche pas mal. La seule chose que je vais dire est mon nom : Carter.
Carter… Bon, il connaissait à présent au moins un nom sur trois… Ca faisait un tiers. Pas mal pour un début… Habituellement, se présenter ne faisait pas parti des premières choses qu’il pensait à faire. A vrai dire, si on ne le lui rappelait pas, Liam ne pensait jamais à demander le prénom des gens avec qui il parlait. Ce n’était pas important. Après tout, lors d’une discussion, on n’appelait que très rarement son interlocuteur par son prénom… A moins d’être relativement stupide…
_ Heureux de te rencontrer Carter… Je commençais à me demander si tout le monde était muet dans cette chambre…
Un micro sourire ornait ses lèvres pleines – trop à son goût d’ailleurs - et son ton balançait entre amusement et moquerie. Plus vis-à-vis des deux autres que pour le blond. Par contre, la première phrase était, elle, clairement ironique. Une phrase bateau que les gens employaient couramment lors d’une première rencontre. Pour être franc, il lui arrivait de l’employer lui aussi, mais plus pour conclure une discussion que pour la commencer. Quand c’était pour la conclure, il y avait de grande chance pour que ça soit sincère. Par contre, au début d’une discussion…
Dernière édition par Liam Sparks le Mar 12 Jan 2010 - 1:42, édité 1 fois |
| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Dim 10 Jan 2010 - 10:33 | |
| Plus on est fou plus on rit, peut-être. Mais dans ce cas, cette phrase pourtant si populaire soit-elle était une bonne blague. Son inventeur devait être un alcoolique qui ne trouvait le bonheur qu'avec une bonne douzaine de bière. Parce que, là, maintenant, c'aurait du être retransformé en plus on est fou, plus le silence règne. Parce que ouais, ils étaient tous fou. Tous ennuyants. Apparemment, la journée s'annonçait être l'une des plus actives de la vie du jeune garçon. Au moins, ce qu'il arrivait au moins à apprécier, parce qu'il se devait de trouver au moins un point positif à tout ça, sinon, la vie dans cette chambre serait plus pire que l'enfer –si, si, j'vous dit- : les membres, qui composaient la pièce, étaient, à première vue, des gens qui ne recherchaient pas la compagnie et donc chacun pourrait vaguer à leur occupation respective en foutant la paix aux autres. Et lorsqu'on y regardait bien, c'était réellement un point positif, relevant presque du soulagement. Il n'y avait qu'à regarde: Rim s'occupait avec ses rideaux sans s'occuper de personne et l'autre, bah il faisait ce qu'il faisait et après avoir frimé, il ne l'avait heureusement pas ré ouvert et s'était occupé avec ses affaires. Quant à lui, il n'avait rien fait, pour être franc. Lassé d'observer le nouvel arrivant, il porta son regard encore vers le merveilleux plafond. Tant que les autres se la fermerai, ça irait. Et puis, il tendit la main vers sa commode. Celle-ci étant à peu près à la hauteur du lit n'était pas hors d'atteinte. Un bouquin y traînait. Il le prit et le porta vers ses yeux, l'ouvrit et contempla le signet, qui avait pour mission de sauvegarder sa page, tomber et venir se poser si doucement telle la plume porter par le vent, sur son torse. Le livre en lui-même n'était pas si pire, presque incontournable et puis au moins cela lui procurait un meilleur alibi pour ne pas causer. Ils étaient comme ça les bouquins d'Allan Poe. Sombre, déprimant, noir… Aussi, ses nouvelles étaient excellente, car avec lui on ne s'avait prédire la fin, comme certain autre écrivain dans les œuvres étaient nulle, presque en chier… Et ça fallait le dire. Non, son style, sa poésie noir était un délice pour les yeux et l'esprit profondément détraquer du jeune homme. Plus, ses œuvres culturelles étaient une bonne source de citation. Un peu comme « Rien en fait de sagesse n'est plus détestable que d'excessives subtilités» que l'on retrouvait dans " La lettre volée". Il y avait aussi " Le cœur révélateur" qui était troublant, mais excellent. Bref, excellent travail, excellent auteur, quoi. Stan choisit cet instant précis pour continuer sa lecture lorsque un bruit fort dérangeant l'en empêcha. Il redescendit le recueille de quelques centimètre et tourna la tête vers la source du bruit. Et, croyez le ou non, il ne fut pas surprit de retrouver Rim étendue sur le sol. Allez savoir ce qu'il s'était réellement passé. Colocataire numéro deux avait peut-être des pouvoirs paranormaux… Où la fille était tellement intimidée que lorsqu'elle était en train de travailler, elle a seulement tombé. Bref, la vraie raison importait peut, fantaisiste ou non. Pourtant, Stanny ne put s'empêcher de ressentir un petit élan de sympathie pour cette fille qui venait de se ridiculisée et qui venait de montré qu'elle n'avait visiblement aucun talent dans ce genre de travaux. Immanquablement, il eut un silence. Ce mot devrait être le mot d'ordre de cette chambre… Et s'ensuit un léger rire. Ça aussi c'était immanquable, lorsque quelqu'un nous faisait le plaisir de démontrer toute sa maladresse, il fallait impérativement sauté sur l'occasion et rire. Parce que rire… C'est rire. Et entre nous, rire d'une personne, s'était une sensation, hm, pas indescriptible, mais un peu comme un besoin de l'être humain. Rire des autres semblait être une règle invisible de l'humanité inscrite dans le ciel. Ne prêtant pas attention aux paroles de Liam, il s'apprêta à redresser le bouquin. Pourquoi y aurait-il fait attention? Elles ne lui étaient pas adressées. Hm, en fait, peut-être parce qu'il n'y avait rien à y gagner en répondant. Défendre Rim aurait été gentil, mais futile, la gamine devait être assez grande pour se défendre ou non. Aussi, ça ne lui disait pas de prendre la défense d'une inconnue. Il avait beau connaître la fille depuis une couple de minutes, ça ne faisait pas d'eux les meilleurs amis du monde. Et puis, de nos jours, ce mêler de nos oignons était la meilleure solution. Le rouquin sortie de nouvelles paroles. Encore là, que pouvait-il y répondre. Rien. L'autre se plaignait de son accueille. Ah, qu'est-ce qu'il espérait? Avoir un accueil toute en chaleur, avec des confettis sortis d'une trappe cachée dans cet horrible plafond, lui tombant dessus? Que Stan aille lui faire un câlin de bienvenu en lui disant qu'ils seraient copains? Oh, il pouvait encore rêver là-dessus. Aussi, il s'attendait à quoi venant d'une chambre? On n'était pas dans un dortoir. Si cette internat avait fait exprès de mettre des chambres, ce n'était pas pour faire jolie, god dammit. Et si ceci ne lui suffisait pas, avec son entré de je me la pète, il n'avait pas besoin d'un accueil. Donc, le livre à nouveau au niveau des yeux, il du le redescendre. Il avait perdu la page en refermant accidentellement le bouquin en observant Rim sur le sol. Sa page retrouvé, elle n'avait pas été bien dure à pister, il y avait un froissement au contacte des doigts lorsqu'il l'avait fermé, il eu le temps de lire quelques mots, lorsque… Le claquement de porte, si familier depuis la journée se refit entendre… Jamais deux sans trois disait-on. Stan maudissait bien l'inventeur de cette citation. Si elle n'avait pas été là, l'individu qui venait de claquer la porte ne serait pas là, planté dans l'encadré avec un… un… Panier à linge? Carter je me fou de tout Blackman faisait sa lessive? Évidement qu'il la faisait, mais jamais en présence de Stan… Ou peut-être que si. Il ne lui avait jamais venu à l'esprit que Carter Blackman faisait du lavage, mais le type aux cheveux décolorés l'avait sûrement déjà fait, mais Stan, dans un moment de végétation, ne l'avait sans doute jamais remarqué. Une illumination le frappa à nouveau. La bruite épaisse savait faire le lavage? Il savait non seulement se servir d'une machine à lavé, mais d'un sèche-linge? Et il savait aussi plier son linge? Alors, là… Tout était possible. Apparement non, il l'avait simplement lancé sur son lit... Tu parles d'un gars... Dans un mouvement rapide, il referma le bouquin, sans faire attention au signet, et le replaça sur la commode. Ses yeux se déplacèrent sur le panier à linge. Et pour la deuxième fois de la journée, l'esquisse d'un sourire se forma sur ses lèvres. Sans aucune raison. Juste comme ça. Juste parce que monsieur Blackman montrait un peu sa femme en lui devant un paquet (deux) inconnus. Bien sûre que non, Stan n'était pas macho, et il ne pensait pas qu'il n'y avait que les femmes qui devaient faire la lessive, mais une image de cet homme, en tablier rose et qui était en train de plier divers vêtements, était marrante. Tout simplement marrant. Mais toutes bonnes choses ont malheureusement une fin, Stan redescendit sur terre lorsque les mots, toujours aussi cassant de Carter entrèrent dans ses oreilles. Lent à la détente, il avait d'abord pensé qu'il s'était adressé à Rim… Puis il réalisa que Rim n'en avait aucune idée, puisqu'elle n'avait pas eu la malchance de le connaître depuis un sacré bout de temps. Et m*rde. Où diable avait-il eu cette idée stupide de surnom? Lumière comme il était, sans doute dans une boîte de céréale. Stan grinça discrètement des dents. m*rde qu'il haïssait ce type là. Ses yeux cobalts qui étaient rivés sur ceux de Carter, changèrent de direction pour regarder Rim, puis il dit simplement, d'un air détaché: " Je crois qu'on te cause, Rim," et le redirigea sur Carter. Celui-ci était à présent devant le mini frigo. Plus ou moins intéressé, Stan ne le quitta pas. Un Carter en pleine action était comme regarde un live show, et c'était plus sympa que de regarder la télévision. Le frigo ouvert, une délicate odeur lui parvint. C'était là qu'il était. Oh, finalement, il avait bien laissé quelque chose dans ce frigo et l'avait oublié. Ce bout de fromage devait être là depuis… environ trois semaines. Bien caché dans le fond, fond, fond du frigo. Au moins Blackman était assez aimable pour aller le jeter. Parlant de lui, il revint avec une canette fraîchement achetée de Rim. Oui, regarder Carter Blackman était mieux qu'un show… Les événements qui suivirent rançonnement, contre toute attente, un sourire narquois sur les traits pâle du dépressif. Le délicieux bruit du liquide renverser étaient comme une mélodie à ses oreilles. Toutes les gaffes de Blackman étaient comme un morceau de paradis. Une pièce de bonheur qui ne faisait qu'illuminer sa triste vie. C'était bref, mais agréable. Ses yeux quittèrent l'être en colère pour visionner l'ampleur du dégât. Oh la belle couverture maculer de substance violette… Ô joie… Et ça ne serait franchement pas une surprise si Stan se mettait à aimer cette saveur. Et le décoloré quitta la pièce en furie. Et le show fut malheureusement finit. Carter n'avait probablement pas vue le sourire de Stan. Car celui-ci avait disparut au moment ou l'énergumène avait franchit la porte. Et si il l'avait vue, Stan s'avait que trop bien, Carter l'aurait frappé ou autre. Ça, s'était un coup de chance. Durant ce laps de temps, rien ne se produit. Il avait été tenté de reprendre le livre et de le lire, mais l'ouragan blanc pouvait revenir d'un moment à l'autre et bye bye lecture… Les efforts inutiles étaient inutiles. Donc autant garder son énergie pour autre chose. L'attente ne fut remarquablement pas longue. Du moins, s'était ce qui lui avait semblé. Carter revint. Malheureusement, en un seul morceau… Dommage, la laveuse le bouffera le moment venu… Blackman sorti son discours de bienvenue au nouveau. Stan n'y prêta aucune attention. Il savait déjà que trop bien comment les affaires du bonhomme étaient sacré, mais cela ne l'avait pas empêché de fouiller lorsque Carter avait le dos tourné. Une autre voix s'éleva: celle du roux. Aaah, oui, il l'avait oublié celui-là… Et Rim aussi d'ailleurs. Il jeta d'ailleurs un regard à la dérober à celle-ci comme pour s'assurer qu'il n'avait pas rêvé et que la fillette était belle et bien réelle. Oh… Tout ça était vrai. Merde… Pour une fois qu'il aurait aimé être en plein rêve éveillé. Lorsque le daywalker eu finit, Stan ne dit rien. Encore là, il n'avait rien à dire. S'il ne voulait pas parler, s'était son choix, non? Et puis, il avait bien dit sept mots tout à l'heure… - Spoiler:
Argh, d'solé de la qualité de l'orthographe *à honte orz* mais l'est 2h57, et j'n'ai pas toute ma tête u_u Flemme de corriger et de se relire...
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| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Dim 10 Jan 2010 - 22:29 | |
| Une douleur trop palpable pour elle, mais que eux ne semblaient pas remarqué. Dans un soupir de découragement et de soulagement, elle tourna sa tête pour observer sa main droite. Lentement, elle l’ouvrait et la refermait, vérifiant que tous les os étaient en bons états. Ils l’étaient.. Du moins, ils étaient sûrement tous à leur place, mais la faisait bien sourire. Chaque geste ne faisait qu’augmenter la pression sur sa lèvre, faible tentative pour retenir une petite exclamation de douleur. Ses yeux continuaient de regarder son membre. À cause de la manche de son chandail, on ne pouvait voir les bandages que sur le centre de sa main puisqu’ils ne recouvraient pas ses doigts. Peut-être y avait-il un seul point positif présentement.. Le fait que ses deux garçons ne remarquaient pas les bandages au niveau de sa joue droite et de son cou, les plus visible pour le moment. Soudainement, elle craignait que le soir arrive. Elle avait peur que le ciel se colore d’un noir profond. Elle avait peur que les petites boules de gaz éclairent la nuit avec l’aide de la Lune, astre qui était à sa pleine présence hier soir. Ce n’était pas le noir qui l’effrayait puisqu’elle n’était pas une victime de la kénophobie, autrement dit la kénonauphobie, l’achluophobie, la nyctophobie. Bref, la peur du noir. C’était le fait qu’elle serait en pyjama devant eux.. Il est vrai qu’il était plutôt.. court, mais puisque celui n’est en fait qu’une camisole ainsi qu’une paire de culotte courte qui arrête à la mi-cuisse comme une paire de boxer un peu. Le problème était que moins de peau était caché, plus les bandages étaient visible. Peut-être qu’à ce moment-là, il remarquerait les bandes sur son visage, celle autour de son cou. Celui qui recouvre l’entièreté de son bras droit et l’autre qui a été placé sur sa cheville gauche. Que diront-ils à ce propos? Comment réagiront-ils? Peut-être l’identifieront-ils de suite comme étant une suicidaire? Que ses marques ne relèvent qu’une d’une tentative comme cette faible cicatrice sur ses poignets qui remontent à sa première mutilation? Après tous, les blessures qu’elle avait là n’étaient pas vraiment dues à une tentative. Peut-être que si en fait.. N’était-ce pas elle qui avait marché devant cette voiture? Elle qui n’avait pas réfléchit et qui s’était juste demander si se faire frapper par un véhicule de ce genre pouvait faire mal?
Juste repensé à cela la fit tressaillir. C’était la raison, la cause finale qui avait donné à ses parents la preuve qu’elle devait venir ici. Peut-être qu’elle pourrait rappeler son père pour le supplier de venir la chercher? Peut-être qu’en disant qu’elle risquerait plus de se suicider ici qu’à la maison, il accepterait. Mais cela serait vache.. Elle deviendrait alors une simple hypocrite qui avec des menaces voudrait avoir ce qu’elle voudrait. En fait, devait-elle le remercier ou le détester? N’était-ce pas lui qui s’était arranger pour qu’elle soit dans une chambre à la place d’être dans un dortoir? Il avait fait de nombreux appels durant toute une soirée plutôt que de travailler comme d’habitude. Ce geste, elle l’appréciait car c’était le premier qu’il faisait vraiment pour elle, mais il relevait également de miracle. Il était venue la porter ici vers 13 heure et il ne devait pas être plus tard que 15 heure présentement.. Il aurait le temps de faire demi-tour et de venir la chercher.. Payer un autre billet pour un aller ne devrait pas être trop cher. Pourquoi voudrait-elle resté ici? Stan Marsh semblait ne pas trop vouloir sa présence. La preuve, il se fichait bien qu’elle soit par terre, il lisait tranquillement et depuis le début de leur rencontre, toutes ses phrases semblaient être dite de façon à ce qu’elle le laisse en paix pour qu’il retourne à son observation de plafond.. Le second semblait également trop frustré par avoir un seul intérêt envers la jeune fille. Il détestait sûrement cet endroit..
Alors que le silence suite à sa chute se faisait bien lourd, il se fit couper par un son que la gamine aurait préféré ne pas entendre. Un rire. Un simple rire moqueur. Cependant, il ne semblait pas être parce que la situation était drôle. Non, il n’était qu’un de ses rires que la gamine détestait. Un son rauque et crue avec une tonalité de méchanceté. Le nouveau venu était en train de rire d’elle exactement comme tous les autres le faisaient auparavant. Un son qui nous fait alors sentir inférieur à l’autre. Qui nous donne envie de se replier à la manière d’un fœtus. Un rire qui déclenche le rappel de souvenir qu’elle voulait le plus oublier. Les pires, les plus anciens, ceux de ses gamins frustrés contre la vie qui habitait avec elle à l’orphelinat. Après chaque mauvais coup de leur part, elle l’entendait. Toujours et toujours. Elle voulait qu’il arrête de rire. Qu’il s’étouffe avec sa salive ou avec de l’air, mais qu’il arrête de faire ce bruit. Il le fit, mais pas pour se concentrer dans sa frustration. Il s’arrêta de ricaner dans le seul but de parler. De rajouter une couche pour rire de la gamine. Rajouter un autre poids sur épaule. Lui donner l’impression que quelqu’un lui cassait le crâne contre un mur. C’était sûrement moins douloureux dans son cas que quelqu’un lui casse un os plutôt que de la rabaisser encore plus que le trou où elle était. À quoi cela sert de faire des efforts pour remonter vers le haut du baril si on n’arrête pas de nous écraser les doigts pour nous faire retomber. Cependant, cette fois, elle eut l’impression qu’en tombant, elle avait cassé le fond du baril, créant un trou qui l’amenait vers un autre baril. Après tout, elle se disait que les gens ici comprendraient sûrement plus que si quelqu’un est ici, c’est qu’il a un problème et qu’alors, on n’écoeure pas les gens. Mais non.. Il semblerait qu’elle soit la seule à penser à ça.
Sa bouche s’ouvrit lentement. Elle voulait répliquer. Mais que dire? Elle s’était toujours contentée de fermer la bouche et supporter le coup. Après tout, elle avait fini par s’habituer à se faire traiter de tous les noms. D’être identifier comme un démon. Comme une minable. Une bonne à rien. Elle avait souvent entendu le mot misérable, désespérante, exaspérante, mais jamais Pathétique. Peut-être qu’on parlait d’elle comme ça, mais dans son dos. Rim se contenta de refermer la bouche. Elle ne pouvait rien dire. Elle n’avait jamais su quoi dire et cela ne commencerait pas aujourd’hui.. Le silence s’installa à nouveau lorsqu’il parla à nouveau. Si on pouvait dire qu’il avait parlé.. Elle avait l’impression que ses mots étaient crachés de façon à les faire culpabiliser. Peut-être que Stan s’en fichait bien présentement, mais pour Rim, elle était devenue une paumée totale. Perdu.. C’était le mot juste pour identifier comment elle se sentait. Le rouquin arrive en débarquant bien frustré et déçu. Il jete des regards froid et l’intimide. Puis malgré tout ça, l’adolescente devrait sourire, s’approche de lui alors qu’elle a l’impression qu’il pourrait presque la mordre et se présenter? Elle devrait tout faire cela même s’il vient de rire d’elle à gorge déployer? Malgré qu’il la fait sentir comme une moins que rien? Oublier le fait qu’il vient de lui faire rencontrer un trou encore plus profond? Rim se contenta de ne rien répondre, légèrement frustré par l’attitude odieuse du jeune homme. Il cherchait trop de trucs qu’elle ne pouvait lui donner..
Rim restait tout de même sur le plancher, ne voulant pas vraiment se lever. En fait, elle était craintive à la douleur qu’elle allait ressentir au niveau de sa cheville gauche, membre déjà blessé qui, elle en était sûre, avait mal touché le sol. C’est alors qu’il arriva. Il était certain de s’être fait remarquer, très certain. La porte se frappe contre le mur avec violence, déchirant le silence en faisant sursauter la gamine du même coup. Alors qu’elle s’attendait à ce qu’elle lui revienne en pleine face, ce dernier l’arrêta à nouveau avant de lancer son linge sur son lit. Il semblait énerver et lorsque son regard vairon se posa sur la gamine, elle tressaillit. Il ne semblait pas content du tout de voir une nouvelle dans sa chambre et cela devait être pire puisqu’il y avait deux nouvelles têtes plutôt qu’une. Elle remarqua son regard haineux avec Stan. Ces derniers avaient l’air de bien se connaître puisque l’un comme l’autre semblait ne pas éprouver un grand amour. Surtout que le nouveau parlait d’un ton plutôt agressif. Dudette.. Qui était-ce? Stan Marsh? Ce dernier se retourna vers elle et lui indiqua que c’était à elle qu’il parlait en prenant le même ton que d’habitude, celui qui disait pratiquement que tout était sans importance.. Rim leva la tête vers le jeune homme face à elle et malgré qu’elle le voyait à l’envers, elle remarquait qu’il regardait l’adolescent au cheveux de jais et non elle. Pourquoi dire que c’était à elle qu’il parlait s’il ne la regardait même pas? Un peu plus et il pourrait presque lui marcher dessus tellement elle était invisible.
Elle ne répondit pas, se contenta de se relever pour éviter que ce dernier ne la prenne pour le tapis. Cependant, il la contourna et se dirigea vers la frigo, petit meuble contenant ses précieuses boissons. Parlant de ses nectars sucrés qu’elle adorait, elle le vit revenir avec l’un d’eux et ce petit bout de.. de quoi donc? Elle ne l’avait pas vu plus tôt quand elle était allé porter sa réserve? Cependant, Rim n’avait plus trop envie de savoir ce que c’était. Après tout, le dégradé de couleur qui le constituait était trop différent pour que la gamine n’est pas le mal de cœur en pensant à ce que cela pouvait être.. Elle remarqua alors dans son autre main, l’une de ses boissons au raisin.. Elle ouvrit la bouche pour lui dire de ne pas y toucher, mais avant même qu’un mot puisse sortir, la canette se vida de son contenu en broue.. Elle aurait peut-être du éviter d’échapper son sac dans les marches de l’institut en arrivant..
Le reste sembla se passer trop vite pour que la japonaise eut le temps d’en prendre conscience. Le jeune homme à la chevelure blonde, à moins qu’elle soit argenté ou blanche, était parti comme le vent en jurant dans sa barbe plusieurs mots que Rim n’allait sûrement jamais dire.. Le silence se posa pendant ce temps qui sembla bien court puisque le nouveau arrivant revint avec de nouveaux draps propres et tout un bagage. Rim se leva du plancher pour de bon et alla s’asseoir sur son lit, posant la brocheuse sur son bureau pour attraper son jus de mangue. Elle ouvrit la canette lentement et heureusement, elle ne partit pas en broue comme pour Carter. Juste une petite mousse que la gamine se contenta d’aspirer avant de prendre une gorgée. Alors, il commença un bavardage, expliquant que personne ne devait toucher à ses trucs , qu’il se fichait d’eux et que son nom était Carter. Intéressant.. Mais pas pour Rim. Comment pouvait-il dire de ne toucher à rien de ses trucs s’il prenait sa nourriture? Elle entendit alors la voix du nouveau raisonné dans la pièce. Voix sarcastique et dérangeante qui disait que son nom était Liam.. Étrange, elle avait justement lu un livre il n’y avait peu dont l’un des personnages était Liam et se trouvait à être un transsexuel. Était-ce son cas? Sûrement pas. Son unique problème maintenant était de s’exprimer.. Le jeune homme avait peut-être raison, cette chambre était plutôt muette surtout s’il n’y avait que Stan et Rim. Mais lui non plus ne parlait pas beaucoup, sauf lorsqu’il riait de la gamine.. Elle prit une nouvelle gorgée , ferma les yeux et se lançant. Il y a toujours une première fois à tout et aujourd’hui, elle allait peut-être devoir un peu forcé ses idées à quelqu’un.. Elle voulait que Carter comprenne qu’il n’avait pas à toucher ses breuvages. La seule personne qui pouvait Stan car c’était bien le seul à qui elle avait dit que s’il en voulait une, qu’il pouvait en prendre..
- D’a.. D’accord Carter.. Cependant.. Pourriez-vous ne pas toucher à mes boissons? Si vous ne voulez pas que je touche à vos objets personnelles, alors je vous demanderais de ne pas toucher à mes canettes et à mes bouteilles dans le frigo, s’il vous plait.. Et Euh.. Liam?.. Je vous dirais bien bienvenue parmi nous sauf que vous ne sembliez pas trop heureux en arrivant ici surtout avec le regard que vous affichiez.. Euh.. Quelqu’un est assez grand et pas aussi pioche que moi pour pouvoir agraffer cette corde de malheur?
Dernière édition par Rim Suzuki le Dim 17 Jan 2010 - 3:48, édité 1 fois |
| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Jeu 14 Jan 2010 - 6:52 | |
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Dernière édition par Carter Blackman le Mar 25 Mai 2010 - 3:11, édité 1 fois |
| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Sam 16 Jan 2010 - 22:29 | |
| Finalement, son changement de chambre n’allait peut-être pas s’avérer aussi ennuyant et gênant qu’il n’avait pu le penser au premier regard. Parce qu’il y avait Carter. Les deux autres étaient trop…effacés à son goût. La fille, à la limite, pourrait le divertir si elle était toujours aussi maladroite, mais l’autre… Depuis qu’il était entré dans la pièce, il n’avait pas ouvert une seule fois la bouche. Enfin si. Il avait parlé à la fille. Mais pas une seule fois à lui. Pourtant il avait fait des efforts pour le faire parler… D’accord, il l’avait plus agressé qu’autre chose. Enfin, peut-être pas « agressé », c’était trop violent comme terme et à moins d’être particulièrement en manque – ou énervé par un mais c’était assez rare tout de même – Liam n’était pas une personne violente. Ironique, moqueur, sarcastique et blessant, oui, mais violent, très rarement. Mais même malgré ses tentatives de lui faire ouvrir la bouche, ne serait-ce que pour laisser passer une insulte, l’autre l’avait royalement ignoré. Et le rouquin n’aimait pas qu’on l’ignore. Autant qu’il n’aimait pas le silence quand il était avec quelqu’un. Lui pouvait ignorer les autres s’il en avait envie, mais la réciproque ne devait pas exister. Les autres devaient le voir, lui parler, l’aimer ou le détester, après, peu importe. Tout ce qu’il voulait, c’était de ne pas être transparent aux yeux des autres. Un besoin incontrôlable de se sentir exister par les autres.
Il faut dire que l’on était toujours plus ou moins sur son dos après son accident. Surtout sa mère. Donc forcément, il s’y était fait. Même si parfois – voire très souvent – il piquait ses crises de colère assez impressionnantes – parce qu’après une telle crise, il fallait souvent s’apprêter à devoir racheter et remplacer tout l’ameublement de la maison – parce que sa mère était, justement, trop sur son dos. Et Liam, comme tout adolescent normal, avait besoin de se sentir libre. Mais avec ses problèmes de mémoire et de santé – plus au niveau psychique à ce moment-là qu’au niveau physique – il était compliqué de laisser un garçon de sa carrure dans un quartier comme le leur. Trop de racaille au goût de sa mère… Des mauvaises fréquentations qu’il fallait absolument qu’il évite. Alors elle le surveillait. Pire que ça, elle le fliquait. Jusqu’à ce que Kylian arrive. Ce beau-père qui lui avait volé toute l’attention que sa mère lui réservait avant. Il lui avait tout prit, et depuis, Liam ressentait toujours ce besoin qu’on fasse attention à lui. Ou au moins qu’on le voit, qu’on le regarde.
Alors le fait que le brun et la fille qui devait s’appeler Rim - d’après ce que le brun avait dit un peu plus tôt – l’ignorent le plus simplement du monde le mettait dans une situation qu’il n’arrivait pas à gérer. Et ça augmentait un peu plus sa frustration dû à sa présence dans cette chambre qui allait le rendre totalement dingue s’il ne restait qu’avec ces deux là. Heureusement pour lui, il y avait Carter. Carter et ses cheveux blanc – était-ce naturel ? – sans oublier cet œil jaune pour le moins intriguant. Déjà, l’allure de ce type lui plaisait – même si pour être franc, le brun aussi était intriguant, peut-être pas de la même manière, mais il était tout de même intriguant… Dommage qu’il parle si peu… Pour en revenir à Carter, il y avait quelque chose d’intriguant dans sa manière d’être, de magnétique aussi mais aussi dangereux. Oui, Carter de son prénom avait l’air dangereux. Ce ne devait qu’être qu’une impression, Fox avait souvent des impressions, mais les regards qu’il envoyait au brun pourraient presque lui faire froid dans le dos. Liam ne pouvait pas vraiment expliquer ce qu’il voyait – surtout qu’il devait comme d’habitude, s’imaginer des trucs – mais s’il y avait bien une personne dans cette pièce qui n’était sûrement pas à Teen’ pour rien, ça devait sûrement être lui… Oui, ne jamais se fier aux apparences. C’était peut-être vrai, mais Liam allait quand même se méfier. Même s’il se dit, quand il le vit renverser le reste de la canette sur la tête du brun – il fut même tenté de prendre pitié du muet durant quelques secondes, ou plutôt de ses cheveux, avant de se dire que ce n’était que ce qu’il méritait pour avoir osé l’ignorer lui…- que finalement, il ne devait pas être si dangereux que ça. Quand on renversait le contenu d’une canette sur la tête à quelqu’un, on ne pouvait pas être réellement menaçant et agressif. N’est-ce pas ? Et puis, de toute manière, s’il avait fait quelque chose de vraiment grave, il serait en prison. Pas ici. Logique. En tout cas, Liam se raccrochait à cette idée. Il était quelqu’un de naturellement méfiant, mais il n’aimait pas vraiment se méfier des autres. Trop de travail et trop d’énergie dépensée pour rien. Surtout qu’il n’y avait pas de raisons de se méfier dans soixante-dix pourcent des cas.
Mais quand il le vit s’approcher de lui, la canette toujours à la main et un sourire pour le moins inquiétant aux lèvres, Liam ne pu s’empêcher de se méfier. Bien sûr, il ne fit pas le moindre geste de recul et se contenta de fixer avec un calme apparent le garçon au cheveux ivoire qui se rapprochait de lui après l’avoir rapidement détaillé. Le renard tentait de capter ses yeux parce que Liam appréciait avoir un contact visuel avec les gens, les yeux des autres étant ce qu’il arrivait le mieux à décrypter, mais sans y parvenir une seule fois. On disait que les yeux ne mentaient pas, qu’ils étaient le miroir de l’âme, mais Liam savait que les yeux pouvaient mentir. Que si on était un assez bon menteur, on contrôlait aussi nos yeux que la moindre expression de notre visage. C’était un exercice long, laborieux même, mais comme tout travail acharné, au bout d’un moment, on parvenait à des résultats plus que convenables. Liam savait tout ça, aussi bien qu’il savait que les vrais menteurs, les menteurs professionnels étaient quand même rare. Alors il ne perdait rien à tenter de lire dans les yeux des gens pour connaître ne serait-ce qu’une part de leur intention à son égard. Mais là, il ne parvenait même pas à rencontrer son regard. Pas une seule fois. Du moins pas jusqu’à ce qu’il se plante devant lui. Et le rouquin pu enfin le regarder dans les yeux. Mais s’il portait un sourire inquiétant aux lèvres, son regard était tout ce qu’il y avait de plus…normal. Un regard calme, placide mais pas ennuyé, ou même moqueur. Juste un regard calme avec une pointe d’intérêt, à moins qu’il ne l’inventa cette lueur d’intérêt. Se connaissant, il en serait bien capable. Mais les mots confirmèrent sa pensée. Il le trouvait intéressant. Tant mieux, cette impression était réciproque. Liam aimait bien sa voix aussi. Enfin, pas sa voix en elle-même, vu que Liam avait quelques petits problèmes avec tout ce qui se rapprochait de loin ou de près avec les sonorités, mais sa façon de parler. De sortir les mots. Un débit qui le forçait presque à l’écouter. Magnétique. Ce type était magnétique. Et c’était aussi agréable qu’horripilant.
Mais finalement, Liam se dit que ce n’était pas si mal d’avoir changé de chambre. Dans son autre chambre, il n’avait jamais vraiment parlé à ses colocataires. A vrai dire, il ne les avait même pas rencontré ne serait-ce qu’une fois… Mais c’est vrai que s’il ne se serait retrouvé qu’avec le brun ou la blonde, il aurait rapidement fait une crise de nerfs et aurait demandé à changer de chambre après avoir tout bousillé. Autant quand il était seul, il aimait le silence. Quand il ne voulait pas parler, il aimait le silence. Mais à partir du moment où il y avait quelqu’un dans la même pièce que lui et qu’il avait envie de parler, le silence, il ne supportait plus ça. Pire, il l’abhorrait.
Puis Carter lui posa la question tant redoutée… Son prénom. Il se demandait pourquoi les gens avaient l’irrépressible besoin de connaître le prénom des autres. Comme si les appeler « la blonde », « le brun », « la maigrichonne », « le débile » ou autre ne leur suffisait pas. Non, il fallait toujours qu’ils connaissent le véritable prénom des gens à qui ils parlaient. Prénom que personne n’avait pu choisir d’ailleurs… Alors Liam s’apprêtait à répondre « Fox ». Comme d’habitude depuis qu’il était là. Seulement, il se souvenait s’être dit, il y a peu de temps, qu’il ne fallait plus qu’il ait honte de son prénom. Surtout qu’un jour, les autres finiraient forcément par le connaître. Après tout, en fouillant un peu dans ses affaires – parce qu’il était sûr qu’ils allaient fouiller vu que lui comptait faire la même chose – ils allaient forcément tomber sur quelque chose portant son prénom. Et tant qu’à faire, il préférait leur dire de sa propre bouche. Se dire que c’était lui qui avait voulu plutôt qu’ils ne l’apprennent tous seuls et sans son accord…
_ Moi c’est Liam. Ou Fox… Peu importe.
Peu importe… Mais bien sûr… Liam n’aimait pas qu’on l’appelle par son prénom. A quelques exceptions près. Même s’il n’en trouvait pas. Même sa mère et son beau-père avaient fini par l’appeler Fox. Il avait tout simplement arrêté de leur répondre quand ils l’appelaient par son prénom de naissance – même si Kylian avait trouvé un moyen de ne pas lui céder en l’appelant « Kitten », ce qui ne manquait pas d’agacer le frêle roux. Liam. Objectivement, ce prénom n’était pas laid. Il devait bien reconnaître qu’il y avait pire. Mais sur sa personne, il trouvait ça horrible. Il ne savait trop pourquoi, il trouvait ce prénom féminin. Ca ressemblait à Liane… Parfois les gens – les vieux souvent – se trompaient là-dessus et les plus aveugles le prenaient carrément pour une fille… Si Liam avait été quelqu’un de violent, il les aurait sûrement tous éviscérer. Parce que c’était plus douloureux que la strangulation… Il ne supportait pas qu’on le prenne pour une fille. Tout ça à cause de cette peau pâle, ses lèvres trop rosées et ce corps trop fin. Tout était trop fin sur sa silhouette. Alors on le confondait avec une fille. Et ça l’agaçait au plus au point. Il ressemblait à un mec m*rde ! Et si certains n’étaient pas d’accord avec ça, ils n’avaient qu’à s’acheter des lunettes, ou mieux, aller se pendre pour lui faire des vacances.
Liam ne sortit que de ses pensées en entendant son prénom. Prénom qu’il n’avait plus entendu depuis un sacré bout de temps… Et même si c’était lui qui l’avait donné, il ne pu s’empêcher de fusiller la fille du regard pour avoir osé prononcer ce nom haït. Il ne semblait pas heureux… En même temps, comment aurait-il pu l’être ? C’était toujours lui qui devait dégager. Toujours lui qui devait sa place au nouveau. Toujours lui qu’on remplaçait par le premier inconnu, et il n’en pouvait plus. Il en avait plus que marre de toujours devoir céder sa place sans avoir le droit de protester – même s’il ne se gênait quand même pas pour le faire. Ca avait commencé avec Kylian, quand il lui avait prit toute la place qu’il occupait dans le cœur de sa mère et depuis, ça n’arrêtait pas.
Le rouquin ne loupa pas non plus la deuxième partie de son intervention mais lui non plus n’était pas grand. D’accord, il devait avoir une bonne quinzaine de centimètres de plus qu’elle, ce qui n’était pas négligeable, mais il n’était pas non plus très grand. Et puis, de toute manière, ce n’était pas dans son caractère d’aider les autres sans que ça ne serve son propre intérêt – ou qu’il soit particulièrement attaché ou intéressé par la personne en question, mais ça, il le nierait. Alors, il ne comptait pas vraiment l’aider. Surtout qu’il ne comprenait pas ce qu’elle voulait faire avec cette corde… Les filles étaient réellement des êtres justes bons à l’agacer – il savait très bien que ce n’était pas vrais pour toutes les filles, mais faire des généralités n’avaient jamais tué personne…
Liam regarda d’un air distrait Carter remettre la canette vide à la blonde, ignorant habilement, lui aussi, la deuxième partie de sa réponse. Visiblement, Carter n’était pas non plus du genre à aider les autres. Il devrait plutôt bien s’entendre avec lui alors…
Seulement, il y avait une chose qui intriguait Liam depuis quelques minutes maintenant. Et Liam, c’était bien connu, n’avait jamais pu réprimé sa curiosité. Alors, pour la première fois depuis qu’il était rentré dans cette pièce, bougea de son lit pour traverser la pièce et se mettre à quelques pas de la fille, lui jetant un regard qui, pour la première fois depuis qu’il s’était adressé à elle, n’était ni moqueur ou froid, mais simplement curieux. Etrangement, la curiosité de Liam le rendait souvent plus gentil. Peut-être parce qu’elle savait que si elle voulait une réponse qui la contenterait, elle ferait mieux de faire en sorte que le corps qu’elle contrôlait – c’est-à-dire celui du renard – se montre un minimum sympathique. Ou au minimum, qu’il ne montre aucun signe de méchanceté ou de moquerie. Qui voudrait répondre à quelqu’un qui se foutait de sa tronche ? Personne… Donc voilà.
_ Mais qu’est-ce que tu veux faire avec cette corde ?
Il haussa un sourcil, la fixant toujours de ses yeux bleus hésitants en ce moment-même entre le bleu cobalt et le bleu outremer. Il la fixa un long moment. Puis détourna rapidement ses yeux sur le brun et lui jeta un regard agacé. Pourquoi est-ce qu’il ne lui parlait pas ? Ca aussi ça l’énervait. On n’avait pas le droit de l’ignorer. C’était vraiment…frustrant. Il en venait presque à se demander comment les deux autres avaient fait pour le supporter… Quoique la fille venait, elle aussi, juste d’arriver dans la chambre. Oui, là, il plaignait vraiment Carter. A sa place, il aurait déjà pété un câble.
_ Tu as un quota de mots à ne pas dépasser toi. C’est ça ?
Liam, frustré par le silence du brun avait fini par s’adresser directement à lui. C’était vraiment pénible les gens qui ne parlaient pas. Pourquoi est-ce qu’on ne l’avait pas envoyé dans une chambre de surexcités ? Là au moins, il se serait déjà senti plus à sa place… Lui était fait pour le mouvement et l’action. Pas pour l’inaction et le silence… Surtout qu’en principe, les silences étaient pesants. Chargés de non-dits, et il ne supportait pas ça. |
| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Dim 17 Jan 2010 - 5:39 | |
| Et voilà. Il n'avait suffit qu'une poignée de minutes pour que la vie, si portant tranquille et ennuyante du gamin tombent encore plus bas. Deux colocataires en une journée. Dire qu'il y a des gens qui auraient vraiment apprécié ces visites inopportunes… La consolation était qu'il y avait au moins une fille, Rim, qui n'était pas si pire. Elle était cruche par moment, mais c'est comme ça les filles, donc il ne pouvait pas lui en vouloir. Et l'autre, qui se croyait supérieur… Un Carter, c'était déjà pénible, alors si le daywalker s'avérait à être une copie –si ce n'était pas déjà le cas- de l'être immonde qu'était Blackman, sa vie en serait que bien plus pire. Se disant qu'il était mieux de ne pas songer tout de suite au futur, Stan tourna les yeux vers Rim. Elle était assise sur son lit en train de siroter un jus de mangue. Quand s'était-elle levé?
Il allait retourné la tête pour surveiller l'ennemi publique numéro un, lorsqu'un liquide lui dégoulina le long du visage. Oh m*rde, y avait-il des trous dans ce p'tain de plafond? Quand il l'avait fixé, il y avait de sa avant l'arrivé de Liam, le plafond était nickel, alors d'où cette substance à l'odeur de raisin provenait-elle? Sa réaction eu 2,5 secondes de retard. À, mais c'est vrai, ses yeux n'avaient pu atteindre leur cible. Étrangement, il ne se doutait pas du coupable du crime. Rim, elle était sur son lit et à moins d'avoir des supers pouvoirs, elle n'était pas responsable, pareil pour l'autre. Restait que lui.
Ah, GODDAMMIT…
Il avait eu envie de crier cette phrase, mais qu'est-ce que cela aurait donné? Ben, premièrement, Carter aurait eu la satisfaction d'avoir réussie et ça, jamais. Stan se releva tranquillement pour que le liquide encore frais ne dégoûte pas plus loin que sa taie d'oreiller, s'aurait été la galère sinon. Il avait eu envie de se secouer la tête pour se débarrasser des excédents du liquide, mais il s'était résigné de peur de tâcher plus de machins, même si l'idée de tâche les draps du débile à la canette avaient été tentants. Maintenant debout, il fixa la tâche violette qui trônait sur sa taie d'oreiller. Pourquoi Biquette n'aimait pas une sorte de jus moins salissante? Jus de pomme ou mieux de l'eau? Ne s'attardant pas sur sa question mental, il prit l'oreiller m'acculé et lui donna la retourna pour qu'elle soit à la verticale, et l'ouverture vers le bas. Sans ménagement, et surtout sans se préoccupé de faire de la poussière où non, il la secoua pour que l'oreiller elle-même tombe de sa taie. Après quelque secousse, l'oreiller tomba lourdement sur les couvertures qui, par change et surtout pas précaution, étaient demeurés nickels. Ennuyé de constaté que le jus de raisins de monsieur avait traversé la taie, Stan relâcha un soupire d'agacement, puis pris l'oreiller et la taie et se dirigea vers la porte à un rythme particulièrement normal.
Heureusement, le chemin vers la buanderie n'était pas loin de la chambre. Stan n'eu donc pas à la chercher bien longtemps et puis l'indication où il y était écrit: "La buanderie" en grosse lettres n'était pas dur à voir. Même un presbyte aurait pu la voir dans le noir. Bref, le garçon y entra et y observa la pièce. Machines à laver et sèche linges étaient maître et roi. En fouillant un peu vers la droite, il y aperçu une poubelle. Son contenu: des déchets. Stan s'en approcha et y jeta son oreiller et sa taie. Plus simple et économe en temps. Et après tous, cette affreuse tâche n'allait jamais partir même après un, deux et même une cinquantaine de lavage. Autant économiser l'eau et jeter le tissu. Par contre, il devait s'en trouver un autre. Par chance, parce que même dans les situations aussi désespéré que la recherche d'un nouvel oreiller, il y a une parcelle de chance, Stan remarqua qu'il y avait quelques sèches linge en marche. Sans se soucier d'être vue ou non, il s'en approcha et ouvrit le couvercle de l'un d'elle et inspecta le contenu, rien qui ressemblait à se qu'il cherchait. Il fit la deuxième et puis la trois. Il finit par tomber sur une taie ordinaire et la pris. C'était du vol, mais qui jacasserait pour ça? Ce n'était pas comme s'il avait décidé de voler des slips ou des petites culottes. Par la suite, il partie à la recherche d'un oreiller. Une couple de sécheuses était toujours en fonction. Il les fit une par une, pour trouver un oreiller en presque bon état. Le vol, c'est mal, mais bon, mieux que de gaspiller de l'argent pour un biens si trivial… Et le gamin n'avait aucune idée s'il y avait une lingerie ou non.
Son problème numéro un était réglé. Le suivant. Ses cheveux étaient encore un peu trempés et ils étaient devenus collants et qui dit collant voulait dire aussi mêlé. Ah, comme Biquette avait le don pour foutre un b*rdel pas possible dans une vie. Heureusement pour lui, Stan se fichait bien de l'avis des autres, et donc que quelqu'un le vanne sur son physique lui faisait ni froid ni chaud. Donc il avait décidé de rester comme ça, du moins, pour la fin de la journée.
Il était temps de partir. Ses nouveaux effets en main, il quitta la buanderie. Sur le chemin de sa chambre, il prit un détour vers les toilettes. Arrivé, le gamin contempla son regard dans la glace. L'habituel regard vide descendit pour fixer le lavabo sous le miroir. Il déposa ses affaires sur le lavabo voisin et ouvrit l'eau. Stans e passa plusieurs fois de l'eau au visage. Parce que de un, pour le rafraîchir et de deux, pour diminuer l'impacte du jus de raisins; l'évier .tait trop petite pour le faire directement. Sa manœuvre eu un bon résultat, les cheveux dégoulinant d'eau étaient moins pire que s'ils dégoulinaient de jus, par contre, ses vêtement, et surtout le haut de son T-shirt était mouillé. Il secoua la tête plusieurs fois pour retirer l'excédant d'eau Une fois fini, il reprit ses effets nouvellement acquis et quitta la pièce et se rendit directement dans sa chambre.
Marsh franchit la porte demeurée ouverte. Il la referma doucement, la claquer n'aurait servit à rien. Il ne fut absolument pas surpris de voir comment la situation dans la chambre n'avait point évoluée. Oh si… Mais ce n'était pas de grands changements: Rim avait la canette de Carter en main. Bah après tout, ils avaient peut-être échangé quelques mots? Qui sait?
Mais ce n'était pas important. Stan marcha vers son lit et y jeta l'oreiller, qui atterrit à l'endroit approprié, et prit place sur son lit, il ne pouvait pas s'y recoucher dût à ses cheveux encore mouillés. Un regard à gauche, un regard à droite, rien. Sauf que le projet de Rim n'avait pas abouti. Il faut dire que, le brun était arrivé au bon moment, parce que le rouquin venait de s'adresser à lui. Sans doute n'avait-il pas remarqué son absence. Le garçon porta ses yeux vers la source du bruit. Oh il était là, lui! À vrai dire, Stan ne l'avait pas vue en rentrant et l'avait comme, oublié? Disons, un court laps de temps.
Il lui servit un regard genre avant de prononcer qu'un mot, "probablement," puis il haussa des épaules pour accompagner son mot. Il n'avait aucune idée si cette réponse allait mettre le feu au derrière du rouquin –il avait probablement manqué son nom, lorsqu'il était absent-, mais ce n'était pas intentionnel. Déjà lassé de Liam, l'entré du rouquin lui avait donné une impression de celui-ci, il remarqua Rim.
Ah oui, elle voulait son rideau, elle voulait son intimité et une chambre avec des garçons ne devait pas être rassurant… Et il n'était pas fait. La pauvre fillette semblait d'être maladroite… Le garçon, parce que bien que dépressif et yada, avait un bon fond, il se leva et vit la corde à moitié accrochée pendouiller dans le vide. Il marcha vers l'agrafeuse sur la table de chevet de Rim, l'a pris et fixa une fois de plus la corde. Avec un mètre soixante-dix-huit, c'était faisable. Le brun prit l'autre extrémité de la corde –celle qui n'était pas agrafé- et l'agrafa sur l'autre mur,
tac
de sorte à ce que la corde prenne une forme d'arc, facilitant la tâche pour poser le drap. Une fois finie, il lança l'agrafeuse sur le lit de la demoiselle. Puis, il se rassit sur son lit, cherchant du regard le décoloré. Sur son chemin jusqu'à la chambre, il avait pensé se venger, mais il aurait fait preuve d'immaturité en tombant au même niveau que Carter. Il se contenta de pointé une vérité:
"Carter, t'es vraiment trop débile…" |
| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Lun 18 Jan 2010 - 5:51 | |
| Nectar sucré se déposait sur sa langue. Vibrant sur cette dernière. Animant les papilles. La laissant succomber à un délice qu’elle seule pouvait comprendre. Après tout, elle adorait les saveurs sucrés et les arômes comme ceux des fruits tropicaux répondaient à ce désir. N’était-ce donc pas normal que ce jus lui plaise? Elle avait plusieurs autres canettes de la même sorte et ce n’était sûrement pas parce qu’elle les détestait. Rim ouvrit les yeux, avalant tranquillement le liquide après en avoir suffisamment délecter le goût. Un frisson la parcourra, ses épaules se relevèrent alors que sa tête semblait vouloir s’y cacher. La différence entre le froid intense dont faisait preuve la boisson et le corps brûlant de la gamine qui crevait de chaud, mais qui ne voulait l’admettre, était trop marqué que cela lui donnait automatiquement ce réflexe. Ses pommettes étaient bien rouge, mais pas de honte. Juste la chaleur qui se faisait bien pesante autour d’elle. Mais elle ne voulait pas qu’ils les voient. Parce que parfois, les gens changeaient d’attitude. Parce que certains la prenaient par pitié juste à cause de ça. D’autres ne savaient plus comment réagir. Voir son état la dérangeait, mais le fait que ses yeux soient rouges leur rappelait alors le démon et alors, il se disait qu’elle l’avait mérité.
Les orbes écarlates bougèrent lentement vers le coin de la chambre. Elle les voyait de dos, mais trouvait la situation étrange tout de même. Carter était face au rouquin et le fixait puisque aucun mot ne semblait être échanger entre les deux adolescents. Pourquoi une telle fascination pour lui? Elle l’ignorait. Cependant, la japonaise avait tout de même une petite idée de ce qu’il pouvait lui trouver. Après tout, le roux à l’allure androgyne était plus intéressant qu’eux. Elle, elle était sûrement ennuyante. Les mots restaient bloqués dans sa gorge. Elle se sentait intimidé. Elle tremblait légèrement, mais seule la canette savait ce détaille. Puis, Stan.. On ne pouvait pas dire qu’il était vraiment un grand bavard selon ce qu’elle avait aperçu auparavant. Leur échange se limitait à un très simple Tu parles. Silence. Je parle. Silence. Tu parles. Et ainsi de suite jusqu’à ce le silence soit devenue trop lourd suite à l’arrivé du nouveau. Ainsi, c’était peut-être lui le plus intéressant. Ce nouveau dont elle ignorait le nom. Mais, pourquoi voyait-elle cette méfiance dans son regard? Après tout, c’était le seul sentiment qu’elle pourrait vraiment identifier sans problème puisqu’elle le connaissait bien..
Alors que tout semblait si bien allé. Alors que le nouvel arrivant s’était finalement calmé. Que celui qui semblait frustré d’être ici ne disait rien et ne regardait personne. Et le premier qui avait le don de la faire rougir pour un rien continuait ses observations de plafond. Les trois étaient calme aucun ne parlait, mais voilà que l’autre, celui à la chevelure blanche et aux yeux vairons, devait faire quelque chose. Rim le regarda donc faire, bouche bée par cet acte. N’était-ce pas la preuve que ces deux jeunes hommes se détestaient l’un comme l’autre? La scène lui rappelait les quelques heures avant sa première arrestation. Le moment où on lui avait versé un milk-shake sur la tête sans raison. La différence était que les deux se connaissaient pourtant.. Et que cela n’allait sûrement pas se finir par un graffiti représentant la personne en question en train de brûler vivant dans le feu..
Sous son regard, elle voyait le liquide tombé d’une étrange lenteur sur la tête du muet. Lentement, les gouttes glissèrent sur les points d’un noir d’encre avant de perler vers son visage en arrivant à la pointe. Quelques gouttes étaient déjà sur la taie d’oreiller, mais d’autre s’en rajoutait sans tarder, la suite du liquide qui éclaboussait le crâne de la victime. Rim fronça légèrement les sourcils, fermant à moitié les yeux en observant la scène avec une légère pitié, mais principalement de la peur. Aurait-elle dû se fermer la bouche un peu avant ou allait-il ramasser sa canette pour la lui vider sur la tête pour ses dires? Et Stan? Il semblait s’en rendre compte très lentement et soudainement, il se leva. Allait-il frapper l’imbécile qui venait de lui vider le contenu sur la tête? Elle espérait que non.. La violence était un détail que Rim n’appréciait que très peu. Ça apporte que des problèmes et c’est plutôt.. traumatisant parfois.. Imaginez un peu comment quelqu’un se sent lorsqu’en plus, c’est de sa faute si les évènements arrivent? Et si un jour, l’un de ses garçons se battaient entre eux, que devait-elle faire? La seule chose qu’elle allait être apte à faire serait juste de s’accroupir dans un coin, .écouteur sur les oreilles comme les jours d’orage. Attendre que sa passe en tentant de se changer l’esprit. Pleurer. Malgré que la tempête ne partait pas pour autant. Ne pouvait-elle pas se fier au préjugé elle aussi? Après tout.. Elle ne connaissait pas vraiment le phénomène des hommes.. Elle les connaissaient violent, stupide et cruel, mais rien d’autre.
Elle releva la tête, sortant de ses pensées plutôt stupide qui la rendait honteuse. C’était maintenant elle qui se fait qu’à de simples préjugé? N’était-ce pas elle qui avait été victime des préjugés selon lesquels quelqu’un ayant les yeux rouges étaient un démon, qu’une personne ayant fait plus qu’une tentative de suicide allait toujours tenter de se suicider. Qu’une orpheline ayant été adopté par des parents qui ne s’occupent pas d’elle a plus de chance de prendre le mauvais chemin qu’une personne ayant deux parents bien amoureux qui s’occupent toujours d’elle. Elle remarqua alors un mouvement bref devant la porte de la chambre, un bras, une tête couverte de cheveux noirs et bien mêlés, une taie d’oreiller sale et l’oreiller en question.. Où allait donc Stan? Elle remarqua alors que l’imbécile blanc avait recommencé sa fixation sur le rouquin, lui demandant son prénom. Enfin une action intelligente puisque même la gamine voulait le connaître. Liam.. Simple et joli. Un nom qu’elle trouvait approprié à son porteur. La gamine n’était pas vraiment étonnée de savoir que ses trois colocataires avaient des prénoms plus américains. Était-elle la seule dans cette école a en avoir un à la sonorité Japonaise? Espérons que non.. Fox.. Ce mot voulait dire Renard. Était-ce son surnom parce que la plupart du temps, le renard est roux et que lui aussi? Ou alors devait-elle se dire qu’il était mesquin et fourbe? Qu’elle devait se méfier d’une personne rusée?
Elle venait de parler, de demander à l’autre de ne plus prendre ses bouteilles et alors, sachant le nom du rouquin, elle l’utilisa pour poser sa seconde question ou plutôt, faire une remarque sur ses paroles sarcastiques d’avant. Avant de poser une autre question tout à fait banale. Cependant, lorsqu’elle le regarda pour savoir comment il réagissait face à sa remarque, elle se sentit figé sur place et se contenta de baisser le regard. Il avait semblé si furieux à ce moment-là.. N’avait-il pas dit que Peu importe si on disait Liam ou Fox? Était-ce le fait qu’elle l’avait appelé par son nom alors qu’elle ne le connaissait pas? Aurait-elle dû utiliser un mot plus général comme le rouquin? Ou alors, était-ce simplement parce que ce moment était sorti de sa bouche à elle? Elle sentit quelque chose de chaud sur sa main gauche. Une présence qu’elle n’avait pas sentie. Une chaleur corporelle qui la fit tressaillir comparativement à la sienne qui était bien froide même si elle avait chaud. Cependant, la chaleur fût rapidement modifiée par une sensation moite et collante sur sa main. Au moins, il avait la gentillesse de ne pas lancer la canette contre son crâne ou de la laisser moisir dans un coin de la chambre. Cependant, elle se serait bien passée de se trouver avec dans sa main gauche. Lorsqu’elle le remarqua repartir, elle soupira de soulagement. Elle avait plutôt eu peur qu’il ne vienne se venger sur elle pour lui avoir dit de ne pas toucher à ses boissons. Elle avait eu peur en se rendant compte que c’était lui qui tenait sa main, qu’il allait la serrer assez fort pour lui casser les os et lui donner un bandage de plus à supporter.
Puis soudain, une autre personne devant elle. Pourquoi soudainement ils s’approchaient autant? Au moins, elle ne sentait pas leur souffle dans sa nuque, c’était déjà mieux que tout. Il était juste là, devant elle. Pourquoi le craindre? Parce que son surnom lui restait en tête et sa signification? Elle leva lentement la tête, craignant le regard furieux d’auparavant, mais ne fût que traverser par ce regard cobalt comme s’il tentait de comprendre quelque chose qui semblait pourtant simple selon la gamine. Devait-elle se rassurer qu’il ne semble pas percer les sentiments qu’elle avait? Il ne découvrirait sûrement que la peur qu’il lui apporte. La crainte&le sentiment d’être qu’une petite chose sans force à côté de lui.. Elle attrapa sa canette sur sa table de chevet, prit une gorgée puis remarqua Stan qui accrochait du plancher même la corde. Elle le regarda avec un faible sourire sur le coin des lèvres. Elle préférait lorsqu’il était là. C’était le premier qu’elle rencontrait et le seul qui semblait avoir un bon fond dans cette chambre.. Elle contourna le corps de Liam et recula lentement vers la porte de la chambre pour aller vers la poubelle tout en leur parlant.
- Merci Stan.. Pour répondre à ta question, c’est juste pour .. Parce qu’en fait.. C’est la première fois que je suis entouré d’autant de garçons et ce dans une chambre et.. Et je préfère avoir un petit coin intimité.. Je pense que même si j’aurais été dans une chambre de fille.. J’aurais fait la même chose.. Mais Li.. , elle se retint de prononcer le reste de son nom en se rappelant son regard furibond, Pourquoi Fox comme sur..
Elle fit couper par sa phrase en trébuchant sur le bord du lit de Stan. Étant déjà maladroite, voilà qu’elle ne savait plus tenir sur ses jambes.. Son corps parti vers l’arrière tout comme ses deux mains. L’une lâcha la canette de jus de mangue, faisant gicler le contenu sur sa veste, mais pas au complet. Ce fût de même pour l’autre canette qui se contenterait de faire autre chose.. Rim releva la tête et observa où était sa canette chérie avant de regarder Carter avec effroi.
- Oh m*rde.. Dé.. Désolé..
Sur le chandail de ce dernier, on remarquait la forme du liquide orange qui n’avait pas manqué son coup. Il semblait en avoir même un peu sur le menton et le cou, mais peut-être était-ce ses yeux qui lui jouaient des tours? Heureusement, la tâche ne touchait pas l’entrejambe de l’adolescent sinon la gamine serait sûrement plutôt écrasé contre le sol et train de se faire tuer présentement.. L’autre canette l’avait peut-être touché au niveau de l’épaule ou s’était contenté d’atterrir à côté du pied gauche de Carter. Elle se releva lentement, main contre la bouche, toujours effrayé par la réaction qu’allait avoir ce dernier. Cependant, elle était soulagée que le contenu de sa canette n’avait pas touché le bandage car peut-être l’aurait-il plus remarqué ainsi? Et encore plus de ne pas avoir porter la veste blanche que charmante maman adoptive voulait qu’elle porte le matin même. Ses pieds reculèrent rapidement , l’un comme l’autre, jusqu’à son lit où elle s’assit. Que devait-elle faire? S’enfuir par la fenêtre ou courir vers la porte avant qu’il ne tente de l’étrangler? |
| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Jeu 21 Jan 2010 - 3:45 | |
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Dernière édition par Carter Blackman le Mar 25 Mai 2010 - 3:12, édité 1 fois |
| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Jeu 28 Jan 2010 - 1:23 | |
| - Spoiler:
[HRP : Encore pardon pour le retard =O]
Définitivement, Liam supprima le brun de ses probables futures connaissances qu’il pourrait en définitive se surprendre à apprécier. Non, le garçon parlait trop peu pour ça. Et c’était réellement agaçant. Vraiment très agaçant. Il s’était contenté d’un simple « Probablement »… Comme si Liam n’avait aucun intérêt et qu’il ne voulait pas se donner la peine de lui donner plus qu’un mot… Au moins, il était sûr à présent qu’il n’était pas muet. Peut-être trop débile pour formuler une phrase complète – même s’il l’avait déjà entendu faire quelques minutes plus tôt en s’adressant à Rim – mais au moins, il savait parler… Liam était réellement agacé. Finalement, l’autre n’aurait pas s’y prendre d’une meilleure manière pour le mettre définitivement sur les nerfs. Maintenant, si le renard avait un moyen de lui pourrir la vie, il n’allait pas s’en priver. Même s’il n’allait pas passer son temps à chercher tous les moyens de la lui pourrir… Non, il avait tout de même d’autre chose à faire de sa vie et il ne ferait que ça que quand il aurait du temps à perdre… Avec un peu de chance, il allait même pouvoir tenter une « alliance » avec Carter contre le brun vu que lui aussi ne semblait pas l’apprécier… Comme on dit, l’ennemi de mon ennemi est mon ami… Liam adorait réellement cette phrase. Surtout que jusqu’à présent, elle l’avait toujours plutôt bien servie. Pas qu’il ai eu beaucoup d’ennemis dans sa vie. Il était soit du genre à s’attaquer à plus faibles que lui donc il pouvait sans problème « battre » l’autre personne et dans ce cas, on parlait plus d’une victime que d’un ennemi, ou alors il s’attaquait à beaucoup plus fort que lui et dans ce cas, on parlait plus d’un bourreau que d’un ennemi. Alors des ennemis, Liam pouvait les compter sur les doigts de la main. Surtout, qu’au final, il se lassait assez rapidement de ses ennemis. La haine viscérale et sans limite, ce n’était pas pour lui. Tout comme un amour inconditionné et sans limite n’était toujours pas pour lui… Cependant, il aimait bien se faire détester des autres et détester les autres dans la mesure du possible.
Mais ce qui était le plus agaçant dans l’attitude du brun, c’était qu’il avait aidé la blonde à accroché la corde au plafond. Parce qu’il ne supportait pas qu’on prête attention à quelqu’un d’autre que lui. Surtout en sachant qu’il avait eu le droit à un seul et unique mot… Ce brun était vraiment détestable… Et puis, se déplaçait pour accrocher une stupide corde… Fallait vraiment être bête. Même s’il ne comprenait où la fille voulait en venir avec… Peut-être qu’elle allait effectivement se suicider sous leurs yeux ébahis – ou indifférents, tout cela dépend du bruit que sa nuque ferait en se brisant…- parce qu’elle se rendait compte qu’il était impossible de vivre à quatre dans cette chambre. Pas qu’elle n’était pas assez grande, mais l’instinct de Liam – et on pouvait dire qu’il ne se trompait que très rarement – lui disait que l’ambiance allait être explosive… D’ailleurs, Carter avait l’air déjà assez explosif en soi, ajouté avec un brun totalement indifférent à tout ce qui se passait autour de lui ne semblait pas être la bonne option… Enfin, c’était ce qu’il en disait lui… Et il devait bien avouer qu’ajouter à ce petit mélange déjà assez instable un renard dont le passe-temps favori était de descendre les gens – même si c’était, malheureusement de moins en moins vrai, mais il sentait qu’il allait reprendre pied dans ce domaine grâce à cette chambre – n’était vraiment pas une idée lumineuse… Et la fille – qui, finalement, ne devait pas être si bête que ça – devait avoir comprit que vivre dans un tel milieu quand on avait aucun rôle à tenir n’était absolument pas amusant. Et vivable aussi… Alors elle préférait se tuer avant que les autres ne la rende complètement dingue. En tout cas, plus qu’elle ne l’était en entrant à Teen’… Parce que si on n’était pas un minimum dingue, on n’avait rien à faire ici… Du moins, c’était ainsi que Fox voyait les choses.
Et quand la blonde attrapa une canette – Liam ne perdit pas son temps à regarder le goût de ladite canette, n’en ayant strictement rien à faire, il fallait bien l’avouer – et commença à le dépasser, sans, bien entendu, avoir répondu à sa question, le renard cru réellement qu’il allait péter un câble. Finalement, échanger de chambre avait été la pire décision qu’ils avaient pris depuis qu’il était ici. Il aurait même préféré faire un petit tour chez un psy… C’était pour dire son degré de désespoir… Ou d’irritabilité. Oui, c’était plutôt ça d’ailleurs… S’ils étaient deux dans cette pièce à l’ignorer quand il leur parlait, il n’allait pas pouvoir le supporter bien longtemps. Il n’y avait pas de meilleur moyen pour le rendre totalement dingue… Bien que pour le moment, il ne savait pas tellement ce qui se passerait une fois qu’il serait dans cet état. Parce qu’il avait de nombreuses fois frôlé cet état, personne n’avait poussé le vice à l’ignorer assez pour lui faire à ce point péter les plombs. Mais pour le moment, connaître la réponse à cette question ne l’intéressait absolument pas. Pour une fois qu’il n’était pas curieux…
Heureusement pour sa santé mentale – et peut-être même celle des autre – la fille se décida quand même à lui répondre tout en se dirigeant il ne savait trop où. Il n’allait pas non plus la suivre attentivement du regard, il ne fallait pas rêver… Et puis fixer la couverture rouge et noire était tellement plus intéressant… Elle voulait de l’intimité ? Liam ne pu – et ne voulu – s’empêcher d’avoir un sourire goguenard à cette phrase. De l’intimité ? Et pour quoi faire ? Il fallait bien comprendre que le renard n’avait jamais été pudique. Du moins, pas aussi loin que ses souvenirs remontaient, c’est-à-dire à ses neufs ans. A l’école il n’avait jamais au de mal à se laver dans les douches communes après le sport. Même s’il avait pas mal de raisons de l’être… Tout d’abord, cette minceur trop prononcée, bien qu’elle ne l’était pas autant avant… Mais il aurait pu subir les railleries des autres. Et s’ils avaient commencé à le faire, quand ils avaient vu que ça ne le faisait pas réagir, ils avaient arrêté. Aussi bête que ça. Alors Liam n’avait jamais vraiment complexé sur son physique. A part peut-être sa taille, mais ce n’était pas encore catastrophique… Il devait sûrement y avoir des gars de son âge plus petit que lui… Non ? Bref, tout ça pour dire, que la pudeur, Liam ne connaissait pas. Et puis, quand il s’était mis à coucher à peu près avec n’importe qui, quand les « soirées » auxquelles il participait se terminaient plus en orgie, toute notion « d’intimité » avait rapidement disparu. C’était d’ailleurs le principal délit qui l’avait conduit ici… Exhibitionnisme sur la voie publique… Il avait volé, il s’était fait attrapé en possession de drogue, mais pour tout ça, il s’était toujours fait relaxer tandis qu’il suffisait qu’il se mette à poil pour passer devant le juge… Tout ça était tellement… Stupide. Enfin, si elle voulait de l’intimité, il n’avait rien à y redire. Après tout, c’était bien connu, les filles étaient toutes des prudes. Comment ça il avait des idées très arrêtées ?
Elle commença une autre phrase, lui étant visiblement destinée – et Liam décida de mettre son classement à jour, faisant passer la fille devant le brun parce qu’elle, au moins, elle lui parlait…- et il fut satisfait de voir qu’elle ne termina pas de prononcer son prénom. Visiblement, il aurait mieux fait de le garder pour lui. S’entendre appeler par son véritable prénom était quelque chose de vraiment désagréable. Il s’était tellement habitué à le détester qu’il ne pouvait s’en empêcher… Pourquoi Fox comme sur ? Liam se décida à tourner ses yeux – effectuant un demi-tour pour s’empêcher d’attraper un torticolis en voulant la regarder – en ne voyant aucune fin de phrase arriver. Bien entendu, elle avait prononcé assez de mots pour que sa question soit compréhensible, mais il faut bien avouer que les phrases non terminées avaient quelque chose de plutôt…perturbant.
Liam n’entendit que les mots d’excuses de la fille qui semblait encore moins assurée que précédemment, et le renard fut curieux de savoir ce qu’il venait de loupé. Surtout quand le bruit retentissant d’une gifle se fit entendre. Le renard ne pu retenir une grimace sous le bruit, plaignant sincèrement – une fois n’est pas coutume – Rim et notant quelque part dans un coin de sa tête de ne surtout pas énerver Carter. Avec la peau qu’il avait, les gens auraient vite fait de penser qu’il se faisait couramment battre et Teen’ n’était surtout pas le genre d’endroit où il fallait paraître faible. Sinon, tout le monde vous tombez dessus… Et jusque là, Liam s’en était bien sorti malgré sa carrure ridicule, alors, il n’y avait pas de raison que ça ne continu pas ainsi.
N’empêche qu’il n’avait toujours pas compris ce qui venait de se passer… Le renard esquissa un pas sur le côté pour ne pas se prendre le corps de la fillette – ou du moins elle paraissait en être une – qui tomba sur son lit. Au moins elle ne s’était pas mangé le sol de plein fouet… Il aurait peut-être dû faire quelque chose pour l’aider. Peut-être… Mais en attendant, il n’avait aucune raison de risquer sa peau vu qu’il ne la connaissait même pas, et pour le moment, elle ne lui était d’aucune utilité. Alors rien ne servait de tenter de se mettre entre Rim et Carter. Surtout que celui-ci paraissait réellement furieux. Et encore, c’était peu dire d’après Liam qui assistait au spectacle de très près. Assez près pour voir les tâches orangées sur le haut blanc et comprendre ce qui venait de se passer. Et là, Liam comprit que le gars aux cheveux argenté était réellement dangereux. En tout cas, assez dangereux pour qu’il fasse tout pour ne pas se le mettre à dos… Quoique ça pouvait être amusant d’un autre côté… Mais non, ce genre de type était beaucoup intéressant lorsqu’on pouvait les connaître mieux. Et en tant qu’ennemi, Liam ne ferait pas le poids. Pas de raison de se voiler la face… Cependant, quand il se mit à serrer la gorge de la fille tout en lui assénant quelques menaces de mort si jamais une telle chose se reproduisait, Fox se dit qu’il devrait tout de même tenter quelque chose… Que ce soit s’interposer entre les deux, chatouiller Carter pour lui faire lâcher prise ou alors entamer une danse endiablée à côté d’eux et pour que la blonde profite de l’effet de surprise pour s’écarter de Carter… Et si cette idée eut le mérite de dessiner un sourire amusé sur le visage du roux, elle ne le fit pas réagir pour autant. Il aurait été à la place de la fille qu’elle n’aurait sûrement rien fait pour l’aider, alors il n’allait pas prendre le risque de se mettre la seule personne intéressante de cette chambre, en dehors sa propre personne, et tout ça pour sauver – et encore, il n’y avait pratiquement aucune chance qu’il y parvienne – une fille qu’il ne connaissait di d’Eve ni d’Adam.
Heureusement pour la fille, qui finalement aurait pu mourir étouffé sans que Liam ne sourcille un instant, Carter lâcha prise alors qu’elle commençait à prendre une teinte encore plus blafarde que possible et partit changer de haut, se dirigeant vers l’un des trois bureaux – le quatrième se trouvant tout près du lit de Rim – sous les yeux intéressés du renard, qui avait complètement oublié la fille qui devait être un minimum en état de choc après ce qu’elle venait de subir. Mais Liam n’avait jamais réussi à être très attentif à ce qui l’entourait. Il avait toujours été un peu perdu dans sa tête. Pas forcément parce qu’il pensait beaucoup, mais plus parce qu’il divaguait tout le temps… Mais ce coup-ci, il ne le regretta absolument pas. Pas quand il le vit retirer son chandail sous ses yeux on ne peut plus attentif à cet instant même. Oui, c’était du voyeurisme. Oui, c’était mal. Mais oui, le renard n’en avait strictement rien à faire. Il n’allait pas détourner le regard sous prétexte que l’autre dévoilait son torse –admirablement bien dessiné au passage – telle une pucelle effarouchée. Et puis, ce n’était pas comme s’il s’était déshabillé dans son intégralité et Fox le regrettait énormément, oui, c’était un obsédé. Et alors ? Il s’assumait très bien… Malheureusement, le spectacle fut bien trop court au goût de Liam qui le vit avaler rapidement quelque chose – sûrement des médicaments… Tous les résidents ou presque prenaient des médocs’ de toute manière…- avant d’aller s’allonger sur son lit, faisant à nouveau régner le silence.
Et Liam soupira. Franchement pas discrètement. Mais de toute façon, la discrétion ne servait à rien. Et ce n’était sûrement pas elle qui briserait le silence pesant qui venait de s’installer. Ils venaient tout juste de se rencontrer – pour la plupart d’entre eux – que des « conflits » avaient déjà éclaté. Liam qui ne supportait pas le brun et la blonde qui s’était mit Carter à dos, sans oublier la « petite guerre » entre le brun et Carter, mais il semblait au rouquin que cette situation durait depuis pas mal de temps, alors ce n’était pas vraiment très important… N’empêche, l’ambiance risquait d’être très chaleureuse à présent… Ironique, lui ? Si peu…
_ Je sens que je vais m’éclater ici…
Il était tout à fait impossible de savoir si le renard était sincère ou non. A vrai dire, même lui avait du mal à le savoir. D’un côté, il n’aimait pas ce genre de silence qui ne cessaient de s’installer depuis son entrée dans la pièce – ou peut-être même avant, mais comme il n’y était pas, il n’en avait rien à faire – mais d’un autre côté, les relations tendues, conflictuelles et relativement agaçantes l’avaient toujours attirées. Alors, au final, il risquait de plutôt bien s’y plaire. Si les autres se décidaient à parler un peu plus… Puisque tout le monde se trouvait sur son lit, Liam se décida – pour une fois – de ne pas faire exception à la règle et parti s’asseoir sur son lit, assit de façon à pouvoir à peu près correctement tous les autres.
_ Il s’appelle comment le brun pas capable d’aligner plus de quelques mots à la suite ?
Liam s’était directement adressé à Carter, se doutant que le brun en question ne se donnerait sûrement pas la peine de lui répondre. Et puis, il ne voulait même plus lui parler. Il avait déjà tenté, il s’était pris plusieurs vents, il avait compris, et maintenant, il cherchait des moyens de lui pourrir la vie, peut-être pas pour maintenant, mais pour plus tard. La vengeance était un plat qui se mangeait très chaud chez Liam sinon il avait tendance à oublier de se venger… Quand on n’avait pas de mémoire, s’était pour tout.
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| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Ven 29 Jan 2010 - 16:38 | |
| Blackman n'avait pas bronché à l'insulte. S'il avait été dans un jeu vidéo du type RPG, Marsh aurait sans doute eu une bulle contenant des points de suspensions ou une goutte de sueur. L'un des deux. Parce que, ce n'était pas dans les habitudes de Carter de laisser passer une telle insulte surtout venant de Darkva- de son pire ennemi. Aussi, c'était un soulagement, parce que Carter je tape tout le monde Blackman tapait justement les gens qui l'avaient insulté, ne l'avait pas frappé. Peut-être que sa réaction aussi dure qu'un marshmallow –ahah, marsh…- fondue dans four micro-onde venait du fait que les médocs qu'il avait ingurgité. Ces cochonneries avaient le don de ramollir le quotient intellectuel des gens. En gros, ça les rendait lent du bulbe. Ah non… Même pas, il n'en avait pas prit… Ou peut-être que si. Bref, il ne s'en souvenait plus, mais ce n'était pas comme si l'horaire de prise de médocs de Carter lui importait. Les événements allaient de nouveau prendre leur train normal, en autre le silence, lorsque Rim d"une quelconque façon, réussie à s'enfarger dans le lit de Stan. Pourtant la météo n'avait pas annoncé une pluie de canette de jus, aujourd'hui… Bref, Carter n'eu pas le temps de sortir son parapluie d'intérieur qu'il fut aspergé. Décidément, le diction/citation/maxime "tout vient à point à qui sait attendre" était vrai. Ainsi que ne pas faire aux autres, blabla, qu'on te fasse. Ç'avait provoqué un sourire de satisfaction sur les traits de l'adolescent qui n'avait pas pensé que Carter allait payer si rapidement pour la canette qu'il (Stan) avait lui-même été aspergé. Et c'était sans pour dire que la maladresse bien placé de Rim gagnait des points –pas beaucoup, mais quand même- dans l'estime de l'asocial. Stan fut tiré brusquement des méandres de ses pensées tordues lorsque la sentence était tombée sur la blonde. Le gamin regarda d'un œil absent le tohu-bohu causé par Juge Carter et la coupable Rim. Il presque pitié de Rim. La pauvre fillette qui avait dût vivre toutes sortes de merdes –comme tout le monde dans cet internat, en fait- était déjà dans la liste noire de Carter. Puis, il finit par se demander si Carter avait les balles de tuer la pauvre Rim. Si oui, alors là, ce crétin était encore plus fou/malade/sadique/psychopathe qu'il ne le pensait. Vint le questionnement de quoi faire. Aider Rim semblait une bonne option, mais le gamin ne voulait pas risquer sa vie –du moins pas encore- pour une fille rencontrée il y a même pas vingt-quatre heures. Elle avait des points, certes, peut-être plus que Carter et le rouquin réuni, mais de là, en valait-elle la peine? Blackman finit par lâcher la fille. Et il se contenta de changer ses vêtements et prendre ses médocs. Un silence –ce n'était pas trop tôt- pesant, lourd, finit par reprendre le dessus. Le nouveau et Rim devait être sous le choque, du moins s'était ce que pensait Stan. Rencontrer la brutalité du maniaque qu'est Carter faisait toujours cet effet. Maintenant couché sur son lit, les bras derrière la tête, Stan attendait. Attendait quoi? Rien de spéciale. Quand il y repensait, il n'y avait pas si longtemps de cela, il avait eu la même position et Rim avait pénétré la chambre. Drôle comment l'on peut passer de un è quatre en une couple de minutes. Partie comme ils étaient, le brun estimait que la chambre devrait être divisé en deux avec du scotch tape. Il n'aimait pas le rouquin, son attitude hautaine. Sa façon désagréable de tuer le silence, tout. Et avec les réponses courtes qu'il lui avait sorti, Stan était persuadé de ne pas figurer dans sa liste verte. De toute façon, un ennemi de plus ou de moins, ça n'importait peu. Liam se remit à parler. Sarcasme ou pas? S'il voulait quelque chose, qu'il n'avait qu'à agir au lieu de rester planté là et chialer. Légère pause et il poursuit. Apparemment, il avait l'aire d'en vouloir à Stan. Vraiment, ce rouquin ne semblait pas pigé le concept du "quand quelqu'un ne veut rien dire, bah elle veut rien dire". Et puis, il s'attendait à quoi? Qu'il ouvre sa trappe pour dire plein de connerie du genre, "j'aime le goût du ketchup mélangé au vinaigre"? Nope, il aurait l'air c** et cette remarque serait déplacée et même s'il aimait vraiment ça, il ne voyait pas l'intérêt de lancer un truc si aléatoire. Ledit brun se contenta de laisser échapper un mince soupir d'ennui. Non pas que le fait que Liam l'ignorait, mais qu'il trouvait ça tellement immature et enfantin. Il était où son bouquin? Il le chercha des yeux, lorsqu'il fût trouvé, il le prit et le lança vers Liam, espérant que l'impacte lui fendrait le crâne, un peu comme dans ce fameux jeu avec le petit écureuil roux. En plus, le rouquin était dans une parfaite ligne de tire; sur son lit. Et pas de risque de frapper Carter, le dude étant allongé. " Rim l'a déjà dit, mais si Biquette veux répéter, libre à lui." - Spoiler:
Wais, wais, pas super long, d'solé >w<
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| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Ven 29 Jan 2010 - 18:49 | |
| La tête contre le mur, elle continuait de respirer d’un souffle rapide et stressé. Ses yeux ne cessaient de regarder partout dans la chambre, cherchant un trou elle pourrait aller se cacher. Il y aurait en dessous du lit de quelqu’un, mais Carter n’aurait qu’à tendre le bras pour récupérer la gamine. Et de toute façon, s’il la sortait de là, elle savait qu’il ne ferait pas très attention pour ne pas qu’elle se frappe les os un peu partout sur le plancher et le meuble. Elle savait que cela aurait été encore plus douloureux pour elle. Les deux orbes de teinte rubis continuaient de chercher, laissant voir que peur et effroi puisque tout autre sentiment était présentement disparu.
Ses yeux ne cessaient d’aller voir la porte, revenant toujours comme si c’était la seule sortie de secours, le seul trou où elle pouvait se lancer sans avoir de risque de mourir. Ou peut-être que si.. Après tout, ses compétences sportives étaient réduites à cause de sa cheville et la japonaise n’avait jamais été une très grande coureuse à la nature. Et qui sait, peut-être que Carter était un excellent coureur qui n’aurait aucun problème à la pousser dans les escaliers avant qu’elle ne réussisse à les descendre pour s’enfuir pour de bon et appeler ses parents pour retourner chez elle. N’était-elle donc pas là pour aller mieux? Si elle restait avec ce garçon, elle allait peut-être finir à l’infirmerie.
Toutes les situations les plus effrayantes se bousculaient dans sa tête, lui donnant légèrement un début de migraine. Comment pourrait-elle vraiment être bien ici? La seule personne qui semblait agréable dans cette pièce était Stan et présentement, il semblait très peu se soucier de ce qui pourrait arriver. Liam semblait lui aussi s’en ficher de ce qui risquer de lui arriver.. Laissant un soupir silencieux se glisser entre ses lèvres, elle se laissa glisser pour arriver sur le plancher. Son corps bascula légèrement, elle avait de la difficulté à rester debout à cause de la crainte qu’elle avait. Sa seule envie était de retourner s’asseoir en boule sur son lit et de plus jamais se relever.. Mais cela ne laisserait-il pas une bonne opportunité à Carter de la frapper jusqu’à ce qu’il soit trop fatigué ou qu’elle soit morte..
Son regard se porta sur le chandail du jeune homme qui commençait à devenir une peinture sur jambe. Si on continuait de renverser du jus sur lui, peut-être allait-il pouvoir devenir une œuvre d’art? Après tout, les tâches orange et mauves se superposaient parfaitement l’une contre l’autre, mais ne formait aucune forme en particulier. Qu’une ligne par-là, une autre par-là. L’adolescente releva légèrement la tête, observant un peu plus haut que le torse pour regretter aussitôt. Le visage de Carter semblait presque rouge de colère. Un pas rapide vers elle, ses yeux se fermèrent de peur. Elle aurait préféré que rien n’arrive, mais dans la vie, on n’a jamais tout ce que l’on veut, non?
Un cri s’éleva dans la chambre, brisant le silence installé suite à sa faible excuse. Ce n’était pas un juron, ce qui surprit bien la gamine, mais de la façon qu’il le disait, on pouvait pratiquement le prendre comme tel. Elle entendit le souffle de l’air se prendre dans un mouvement rapide. Comme un peu lorsque l’on frappe de toute ses forces avec un bâton de base-ball ou que l’on tente de frapper le volant au badminton pour l’envoyer jusqu’à fond du terrain. Un bruit sourd et pourtant bien audible. Cependant, ce bruit fut rapidement remplacé par le contact entre la main de Carter et la joue gauche de Rim. Une douleur la prise aussitôt et elle perdit encore plus l’équilibre. Ses pieds suivirent le mouvement de recul jusqu’à ce qu’ils se mêlent et la fasse trébucher sur son matelas. Elle ouvrit rapidement les yeux, encore plus terrifié qu’avant, plaquant sa main contre sa joue comme si le froid de son corps pouvait atténuer la chaleur intense qu’elle ressentait. Ce qui était certain, c’est qu’elle avait l’empreinte de la main de Carter sur le visage et son corps étant particulièrement peu rapide pour la guérison allait sûrement lui laissé un magnifique souvenir comme plusieurs hématomes violacés ou bleutés là où le cou avait été plus puissant.
Elle tenta d’étirer la mâchoire, mais se résigna. Un tel mouvement était encore trop douloureux. Elle savait parfaitement qu’il ne lui avait pas cassé, mais cela restait que ça faisait mal. Elle croyait pourtant que la gifle allait suffire, mais lorsqu’elle remarqua le corps de l’adolescent s’approcher encore d’elle, Rim n’eut que l’envie de se jeter par la fenêtre soudainement. Haine&Colère. Deux mots qui résumaient parfaitement les yeux de Carter. Sados frappa le mur, désignant rapidement qu’elle était prise comme un rat. La main du jeune homme l’attrapa aussitôt. Elle aurait peut-être préféré qu’il la frappe plutôt qu’il la serre à ce niveau là. Rim sentit la main de ce dernier se resserrer autour de son cou, réveillant d’anciennes douleurs tout faisant glisser les bandages. L’air semblait se contracter dans sa gorge, comme si elle créait un bouchon pour l’empêcher de sortir et rentrer. Les doigts du jeune homme se continuaient d’exécuter une pression. Elle pouvait peut-être se rassurer? Au moins, il n’était pas en train de la soulever dans les airs. Malgré tout, ce n’était quelque chose de très compliquer à faire avec une seule main et de toute façon, à peine une dizaine de centimètre aurait suffit à la faire souffrir encore un peu plus. Cela restait que la douleur de la mâchoire de Rim revint tout comme celle autour de son cou. Elle pouvait au moins se dire que les plaies n’allaient pas s’ouvrir, mais que de nouvelles marques allaient apparaître..
Elle garda les yeux ouverts malgré la douleur, observant ceux de Carter. Elle regrettait d’être simplement venu. De ne pas avoir demander à son père adoptif de la laisser dans le dortoir. D’avoir simplement tenter de s’enlever la vie. D’avoir fait toutes ses pitreries. Elle regrettait soudainement son existence. Pourquoi était-elle encore là? Pourquoi ne pas l’avoir tuer directement à sa naissance? Sa mère biologique aurait simplement pu l’étouffer dans son bain ou pendant son sommeil. Après tout, un accident pouvait rapidement arriver à un bébé et elle aurait été trop jeune pour s’en rendre compte.. Personne ne s’en serait douté alors pourquoi? Pourquoi ne pas avoir achever le monstre qu’elle était lorsqu’elle ne pouvait que crier et pleurer?
L’air semblait de moins en moins présente, la douleur devenait de plus en plus forte à chaque seconde. Elle entendait son cœur battre comme s’il était sur le point d’exploser dans sa tête. Déjà qu’elle sentait rarement sa présence, voilà qu’elle devait soudainement savoir qu’il existait encore.. Elle leva sa main droite pour attraper celle de Carter, mais lorsqu’il s’exprima à nouveau, elle la fit retomber aussitôt. Son timbre de voix était toujours aussi élevé, aussi colérique. Allait-il finir par se calmer et la lâcher ou Carter allait finir par la frapper contre un mur en remarquant la peur dans son regard? Il finit par la lâcher et Rim reprit lentement son souffle. Elle plaqua ses mains contre son cou, baissant la tête pour se cacher derrière ses cheveux. Les larmes ne coulaient pas malgré la douleur. Jamais elle n’allait pleurer en public à moins que cela soit dans une situation particulière.. Lorsqu’elle se casserait un os ou simplement en s’échappant un produit dangereux sur le bras. Elle avait envie de retirer sa veste et de réinstaller le bandage autour de son cou, mais elle n’était pas très douée pour les refaire. La plupart du temps, s’était ses parents qui le lui faisait. Ils aimaient le travail bien fait et en voyant le bandage aussi mal installé sur son cou les dérangeaient.
La japonaise observa les deux autres jeunes hommes après s’être assurer que Carter ne lui ferait plus rien. Après tout, il venait pratiquement de vider un petit pot de médicament et s’était étendu sur son lit comme s’il tentait de se calmer. Un simple accident pouvait donc provoquer un tel comportement? Elle allait devoir être plus attentive les prochaines fois pour ne pas se retrouver à nouveau dans cette situation.. Elle observa Stan Marsh. Celui qui lui semblait bien gentil au tout début, mais il ne réagissait à rien. Il était simplement là à observer le plafond, les bras sous la tête comme si tout ce qui venait d’arriver était la chose la plus normale. Même l’autre était allé s’asseoir plutôt que de l’aider. Mais d’une certaine façon, la gamine pouvait comprendre. Qui voudrait se mettre à dos Carter.. ? Qui voudrait avoir le même sort qu’il venait de lui donner?
Les mots du jeune homme continuaient de résonner dans sa tête. Si elle refaisait encore ça, elle allait finir dehors de la chambre. Et si jamais elle recommençait une autre fois suite à ça, il la tuait.. Quel avertissement rassurant.. Rim soupira et se releva. Ses jambes tremblaient, encore sur le choc, mais elle réussit tout de même à rester debout sur son lit. Elle ramassa les draps en boule du coin de son lit et les installa sur la corde que Stan venait de terminer d’installer. Elles semblaient pouvoir accepter le poids des vieilles couvertures ce qu’elle trouvait parfait. Elle n’avait aucune envie de recommencer. Rim fit glisser les draps de façon à ce qu’il y ait qu’une seule ouverture et se laissa retomber dans son lit.
Cependant, un bruit l’attira. Elle tira à nouveau sur ce qui devait un peu comme un rideau et observa la livre de Stan être lancé vers Liam. Elle espérait qu’il se le prenne en pleine poire, si le karma décidait de se rendre utile pour une fois et de ne pas blesser la mauvaise personne. Qu’avait-elle fait pour mériter ça? Après tout, elle n’était pas très douée. Ce n’était pas de sa faute si elle était maladroite, non? Elle tira à nouveau la couverture pour refermer et installa son casque d’écoute sur ses oreilles. Rim ouvrit le tiroir de sa commode et attrapa un paquet de Mikado à la fraise enfin d’en manger quelque uns. Se sentant un peu plus seule, elle se décida à retirer sa veste et la laissa choir sur son ventre, par-dessus son t-shirt blanc. Sa main passa lentement sur son cou, allant décrocher le bout du bandage qui permettait de tenir le tout. Elle ne le détacha pas pour le refaire. De toute façon, il était environ à la moitié de l’après-midi et elle allait devoir tout enlever pour se laver. Sentant le silence pesant dans la pièce, elle se décida de parler, pas pour répondre à Liam puisque Stan l’avait déjà fait.. Sa voix lui sembla plutôt faible au début, plus qu’à l’habitude, mais elle n’avait pas envie de lever le ton, cela faisait encore plus mal.
- Euh.. Carter.. Je.. Je suis désolé.. C’était pas voulu, je le jure.. C’était juste un accident.. Mais je comprend pas comment je pourrais faire une autre gaffe si tu me jettes dehors de la pièce… Rim regretta légèrement ses derniers mots, mais espérait que l’adolescent au regard vairon n’entendrait pas les derniers mots. Après tout, elle ne disait jamais vraiment son avis et cela l’étonnait même que ses pensées se soient dites. Et euh.. Li.. Euh Fox.. Pourquoi ce surnom.. ? Stan.. Merci pour tous..
Ses mots, les derniers adressés à celui à la chevelure de jais étaient étrange. À la fois dit d’un ton sarcastique, mais également de remerciement. Après tout, Rim trouvait que les deux garçons étaient lâche de ne rien faire. Après tout, Carter était également leur colocataire, non? Était-ce la loi de l’ancien? Que celui ayant le plus d’ancienneté dans la chambre avait plus de droit que tous les autres? Soupirant, elle se contenta de fermer les yeux et laisser ses membres se dégourdir en laissant Fireflies de Olw City jouer dans sa tête. |
| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Dim 7 Fév 2010 - 0:51 | |
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Dernière édition par Carter Blackman le Mar 25 Mai 2010 - 3:12, édité 1 fois |
| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Jeu 11 Fév 2010 - 3:50 | |
| Un objet rentra plus ou moins vite dans son champ de vision et avant que le renard ait eu le temps d’analyser la nature de l’objet en question, une douleur plus ou moins intense – surtout plus – se répercuta dans la totalité de son visage. Finalement, non. Juste dans le côté gauche de son visage. Juste au-dessus de l’arcade sourcilière. Génial. Ca faisait mal. Vachement mal même. Liam se mordit fortement l’intérieur de la joue histoire de ne pas pousser un cri de douleur qui ne ferait qu’augmenter un peu plus son humiliation, ce qui –malheureusement pour lui – n’empêcha pas un couinement de franchir ses lèvres. Alors que Liam avait l’impression que cette scène s’était déroulée durant plusieurs minutes, elle n’avait, en réalité, durée que quelques secondes. Rapidement, une de ses mains vint se poser sur sa tempe, constatant les dégâts. Une légère bosse qui ne manquerait pas de donner naissance à un bleu - plus noir que bleu d’ailleurs – d’ici quelques minutes. Le pire dans tout ça, c’était qu’il allait devoir se balader avec ça au moins deux semaines… Temps que mettait sa peau pour récupérer de n’importe quel impact sur elle… Encore un des nombreux avantages d’avoir une peau aussi pâle et aussi fragile… Vraiment, sa vie était on ne peut plus chanceuse en ce moment… Fox lança un regard partagé entre la lassitude et la colère au gros livre qui, dans toute cette histoire, devait être autant victime que lui. Après tout, il n’avait pas demandé à être propulsé sur sa tête. Quoique…
Et il y avait ce rire qui lui vrillait les tympans. Bien entendu, Carter ne riait pas comme un demeuré, en vrai le rire devait même être plutôt discret, mais dès que l’on riait de lui, Liam avait tendance à amplifier les autres. Et son cœur avait la fâcheuse manie de battre beaucoup plus rapidement. La plupart des gens appelait ça la honte, mais Liam était persuadé qu’il s’agissait d’autre chose. Il ne connaissait pas la honte. On lui avait même dit qu’il n’avait pas de fierté. Alors ça devait être vrai. Il n’était pas fier, mais orgueilleux. La différence entre les deux ? Le premier était un trait de caractère typiquement masculin – bien qu’il ne soit pas non plus inconnu des femmes – tandis que le deuxième tenait uniquement à la bêtise. L’orgueil était inutile et ne servait qu’à mettre dans des situations compromettantes. La fierté était un sentiment propre à tous les êtres humains. Mais Liam préférait tenir de la bête plutôt que de l’homme. Alors entre fierté et orgueil, pour lui le choix était vite fait… Il était orgueilleux. Un point c’est tout. Et ce qu’il ressentait en ce moment même, c’était juste un énervement dû à son orgueil bafoué. Et en aucun cas il ne s’agissait de honte. Ce n’était pas la même chose.
Le pire dans tout ça, c’était qu’il était incapable de se relever pour enfoncer correctement ce maudit livre dans la tête de son possesseur. Ou ne serait-ce que le lui renvoyer. Pour cette option, c’était aussi dû au fait qu’il craignait de louper son coup et d’envoyer le livre sur Carter qui – il en était persuadé – n’apprécierait pas le geste. Et quelque chose lui disait que Carter n’aurait aucun scrupule à lui faire subir le même sort qu’à la blonde… Sinon, c’était tout simplement parce que Liam, s’il n’était pas shooté, était incapable de faire du mal à quiconque. Ce n’était pas l’envie qui manquait certaine fois… Mais il n’y arrivait pas. C’était plus fort que lui. Par contre, une fois shooté, il n’avait aucun mal – ou presque plus – à s’attaquer aux autres. Une fois shooté, sa nature plus sauvage se libérait des liens que son esprit s’évertuait à placer sur cette nature quand il était clean pour une raison qui lui était toujours inconnue. Le fait est que, pour le moment, il était incapable de se venger de cet imbécile de brun. Et il tenta d’excuser son manque de réaction en se disant que ça ne valait vraiment pas la peine qu’il s’énerve pour ça… Même si comme le lui démontraient ses dents qui grinçaient nerveusement les unes contre les autres, ce n’était vraiment pas l’envie qui lui manquait. Il n’y arrivait juste pas. Et il ne savait même pas contre quoi se plaindre cette fois… Saleté de vie merdique…
Et comme pour en rajouter une couche, l’imbécile de brun en question eu l’immense gentillesse de lui faire remarquer qu’en plus d’être aussi inoffensif qu’un agneau, il n’était même pas capable de retirer d’une conversation les informations qui pouvaient – éventuellement – lui servir. C’est-à-dire, ici, un prénom que l’on aurait lâché au cours d’une discussion. Liam se demandait même pourquoi il avait posé cette question… Il n’en n’avait strictement rien à faire de son prénom. A vrai dire, connaître les prénoms des gens lui avait toujours paru être une chose futile… Pourquoi vouloir connaître de quelqu’un une chose qu’il n’avait même pas pu choisir ? Il en était l’exemple même… Si on lui avait laissé le choix de trouver lui-même son prénom, jamais « Liam » ne lui serait passé par la tête… Quel prénom il aurait choisi ? Il ne pouvait pas le dire… Il s’était tellement habitué à Fox que pour lui, c’était devenu réellement un prénom. A tel point que dès que l’on prononçait ce mot, il avait la sale manie de se retourner. Même s’il se rendait compte à chaque fois que, non, le monde entier ne connaissait pas son identité et qu’il s’agissait uniquement d’un de ces animaux à la fourrure rousse à qui il avait subtilisé l’appellation. Alors le renard se demandait toujours pourquoi il avait ouvert sa bouche pour poser cette question complètement stupide. Il n’avait quand même pas voulu faire la conversation pour ne pas laisser le silence s’installer ? Visiblement si… Mais il n’aimait pas le silence – enfin, pas quand il y avait des gens avec lui – donc c’était une réaction plutôt logique… Il aurait juste dû trouver autre chose… Surtout que cette question débile lui avait – indirectement – provoquée une migraine qui devenait de plus en plus insoutenable, une bosse peu esthétique ainsi qu’un sacré coup dans son égo surdimensionné. Et ça faisait mal. Avec tout ça, personne ne lui avait encore répondu… Et il avait beau chercher dans sa mémoire laborieuse, le nom du brun ne lui revenait pas… Mais vu la tête qu’il avait, il devait sûrement s’appeler Mike ou Kévin… Ou alors peut-être un nom qui faisait plus emo comme… Maël… Bien qu’il ne savait absolument pas à quoi pouvait bien ressembler un prénom emo… Liam entendait vaguement des paroles être échangées, mais puisqu’elles ne le concernaient pas directement – ni lui, ni sa question stupide – le rouquin ne s’y intéressa pas plus que ça. Trop occupé à rechercher un prénom sans aucune importance dans sa mémoire. Si ça ce n’était pas une preuve qu’il s’ennuyait vraiment…
Ce n’est que quand une voix féminine s’éleva avec douceur dans l’air que les yeux du renard devinrent moins hagards, sortant de son esprit confus pour revenir à la réalité. Qu’est-ce qu’elle venait de raconter celle-là ? Un prénom fit momentanément oublier au renard la question qui lui était adressé et le nota dans un coin de sa tête et remerciant mentalement la gamine même s’il ne l’avouerait jamais. Sauf pour un sachet d’ecsta ou de coke bien rempli, bien entendu… Pas besoin de passer par la torture avec lui… Donc Monsieur-je-suis-brun-je-fais-la-gueule-et-je-balance-des-livres-sans-raison s’appelait réellement Stan ? Intéressant… Très intéressant… Il ne lui manquait plus que le haussement de tête de haut en bas, un air mystérieux collé au visage et Liam pourrait vraiment se comparer à un de ces types – supposés être – mystérieux que l’on voyait dans les films d’actions. Qu’il s’appelle Stan ou Balais-à-chiotte, il en avait strictement rien à foutre… Ce point étant réglé, il pouvait maintenant répondre à la question de la blonde qui, décidemment, bégayait toujours autant. C’en était presque pénible de voir une personne aussi peu assurée… Bref, il fallait peut-être lui répondre maintenant, non ? Vu qu’il se plaignait du manque de réaction de ses très chers camarades, la moindre des choses qu’il pouvait faire c’était au moins répondre – plus ou moins franchement – à leur interrogation… N’est-ce pas ?
_ Idée d’un copain… ‘Fin, si on veut. Pour les cheveux et le caractère en général. Et puis, ça me va bien surtout…
Un ton traînant, mais pas agressif ou autre. Il fallait qu’il se rende à l’évidence, une bonne partie des gens, quand ils se sentent agressés avaient – étrangement – moins envie de taper la discut’… Donc s’il voulait parler, il fallait se brider un peu. Génial… Etait-ce une impression ou en ce moment il répétait beaucoup ce mot ?
Un bruit ressemblant vaguement à quelque chose de dur cognant quelque chose de tout aussi dur le tira de ses pensées et le renard leva la tête vers la source du choc. Et un sourire vaguement sadique et satisfait se dessina sur ses lèvres en voyant le contour de l’œil du brun anonyme s’assombrir tranquillement. Même si pour le moment, il était plus rougit qu’autre chose. Ce n’était pas lui qui l’avait frappé, mais c’était tout comme au vu de la sensation de délivrance qu’il ressentait en voyant cette œil dans un état tout aussi piteux – sinon plus – que son arcade sourcilière. Carter ne l’avait sûrement pas fait dans ce but – il ne fallait pas rêver non plus – mais Liam se sentait étrangement vengé. Tant mieux, ça lui faisait une chose en moins à régler. Parce que la vengeance, avant d’être un plaisir de travail achevé, c’était d’abord du travail. Beaucoup de travail. Et jusqu’à preuve du contraire, Liam n’aimait pas le travail. De quelque nature qu’il soit. Effectivement, Carter n’avait fait ça que pour le surnom que le brun lui avait donné – et oui, ce n’était pas parce qu’il avait son prénom qu’il se résoudrait à présent à l’appeler par ce titre – quelques minutes plus tôt. Lequel ? Il n’en savait rien… Il n’avait pas dû entendre cette partie… Il avait des problèmes d’attention depuis son accident mais il commençait à s’y faire. Même si ne pas pouvoir suivre une conversation avec plusieurs interlocuteurs avait quelque chose d’assez perturbant, voire agaçant.
Kyuubi… On ne lui avait jamais encore faite celle-là… Il avait eu le droit au Kitsune mais pas au Kyuubi… La différence entre les deux ? Il n’en savait rien… Les mangas n’avaient jamais été sa tasse de thé. D’ailleurs, en dehors les gros pavés ennuyant qu’il était capable d’avaler en quelques jours, rien ne l’intéressait vraiment… Trop commun à son goût. Liam était incapable de dire si ce surnom était…péjoratif ou non, mais il décida de ne pas y prêter plus attention que ça.
_ T’as pas tort… Et bravo pour le cocard… T’as un sacré coup droit tu sais…
Liam lança un regard évasif à l’œil qui commençait vraiment à prendre des teintes étranges et grimaça légèrement.
_ En tout cas, j’me souviendrais que tu n’aimes pas les surnoms…
Il y avait bien un point sur lequel Liam se félicitait : dans cette pièce il avait été le seul à ne pas s’être attiré les foudres de ce type aux cheveux trop blancs pour être réalistes – et pourtant…- ou au moins, il aurait été le dernier à se le mettre à dos. Pas qu’il comptait le faire, mais Liam se connaissait. Et il savait qu’il pouvait être très agaçant parfois… Même si lui ne s’en rendait pas forcément compte. |
| | Sujet: Re: Le début de la fin { Pv Stanley,Carter&Liam } Jeu 11 Fév 2010 - 5:52 | |
| Il ne vit pas le coup venir... Maintenant prit avec un œil qui allait bientôt noircir, Marsh pouvait bien maudire Carter Blackman. Non, mais! Quel être stupidement stupide! Le premier réflexe du brun, après avoir cligné des yeux et avoir effleuré son 'œil meurtri, fut de se lever et de se tenir à côté du pseudo agresseur et de lui en coller une. Et pas qu'une petite. Ayant été ancien quater back de son équipe, la force de frappe ne devait peut-être pas égaler celle de Carter, mais quand même assez pour lui foutre un beau bleu. Œil pour œil, dent pour dent, donc coup pour coup. Tel est la loi du Talion, non? Et puis, ce n'était pas sa faute si son coloc vieux de deux ans était une parfaite banane impulsive et trop centrer sur lui… En fait, la raison qui aurait pu justifier l'acte de Marsh était simplement que Carter faisait chier. Vraiment très chier. Et puis, si Stan lui-même avait se caractère de cochon et ben, Carter aurait déjà fini à l'hosto juste pour l'avoir appelé "Dudette". À la suite de son geste, il le gratifia d'un regard pas haineux, mais proche.
"Je pourrais en dire autant de toi, donc ferme ta gueule, 'kay? Le monde n'est pas centré sur ta personne, donc t'as qu'à pas faire aux autres ce que tu qu'on te fasse, pigé? Donc, ne recommence pas." Dit-il sur le même ton que Carter. "Pour le moment, on est quitte..."
Bref, l'œil gauche de Carter allait prendre une belle teinte colorée. Ironique, parce que Stan, lui s'était le droit… Le gamin avait vraiment eu l'envi d'être chiant, mais s'était retenue… Retenue de quoi? De foutre une sacré raclé à l'œil de droit de m'sieur. N'empêche que ça lui aurait fait plaisir de voir l'œil de vivre de cet enfoiré revoler très, très, trèèèès loin dans la pièce, de voir un énorme trou béant à la place de ce dit œil, de voir l'air enragé du dit Carter et de peut-être voir sa mort arrivé, aussi. Avec de la chance, il l'aurait trouvé avant (l'autre n'ayant plus qu'UN œil valide) et l'aurait écrasé. Maiiiis non. Venue d'une bonne famille, il avait quand même un bon fond pour ne pas faire ça… D'un côté, la scène avait un penchant cocasse. Parce que si on les mettait l'un à côté de l'autre, la symétrie de leurs ecchymoses était splendide! Ajouté à cela des T-shirt assorties avec l'inscription: "Ce c** m'a fait ça →" ou la flèche de l'autre sense.
Le gamin s'éloigna de Carter et jeta un coup d'œil vers le rouquin. Qu'il devait être content celui là! Mais le brun s'en foutait, il pouvait se consoler en voyant la jolie marque bleuâtre trôner royalement proche de la tempe de celui-ci. Un trophée de guerre si l'on veut… Parce qu'avec l'atmosphère que cette chambre dégageait, quiconque aurait pu pensé être dans un champ de bataille. Et puis se fut le tour de la fillette, il lui servit un regard genre, presque ennuyé et presque embêté. Ne pouvait-elle pas arrêter d'appeler les gens par leur nom? Grâce à elle, l'autre s'avait son prénom et ça le dérangeait un peu; si "Fox" aurait voulut s'avoir son prénom, ben il n'avait qu'à faire travailler sa mémoire de poisson rouge. Et s'il s'en foutait, ben certes, qu'il s'en foute. La seule chose qu'il avait presque apprécié de Carter était le fait que le blanchon avait eu la flemme de dire son nom… Même si il avait dit qu'il n'en méritait pas. Mais le cocard qu'il venait de lui faire valait entre autre pour ça aussi (et peut-être pour la bestiole sur le lit de Rim).
Et pendent qu'il y pensait, si on qualifiait les surnoms des gens sur les traits qu'ils partagent avec une animal, il ne voyait pas pourquoi Carter s'était emporté. Fox, cheveux roux et… hm caractère de renard, ça il en n'était pas sûr. Mais avec Carter, ça collait pile poile! Car Carter avait les cheveux blanc telle une chèvre et le caractère d'un bouc (bouc croisé cochon)! Donc où était l'erreur? Cette équation lui semblait trop logique…
À cause de l'affreux cocard, son œil droit était presque hors service et n'étant pas callé en soin, bah il ne savait pas quoi faire… Il se souvenait seulement qu'il fallait un truc froid. Il se dirigea donc vers le mini frigo et l'ouvrit. Zieutant d'un œil, il repéra les canettes de Rim. Il en prit une et la posa sur son œil. La légère froideur de la canette soulageait un peu la douleur. Même si l'œil faisait encore mal, il n'avait pas envi de sortir de la chambre. Il ôta la canette pour aller ramasser le bouquin qui était tombé proche de Liam (qui sait, il pouvait toujours servir), puis revint s'assoire sur son lit, non sans jeter un regard dédaigneux au "renard' pour ses compliments sur Carter. Il finit par remettre la canette.
Si le rouquin croyait rester du bon côté avec Carter, il se foutait le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Stan était persuadé qu'il ne fallait que Carter trouve un seul point négatif chez Fox et puis, baf! Leur belle amitié naissante s'envolerait comme une plume dans la brise printanière. Et lui rirait de cet instant comme s'il n'y avait pas de lendemain, car le "renard" verrait qu'il n'a pas su apprivoiser le choupacabra comme il se devait.
S'il savait qu'il n'y a pas que les surnoms qu'il n'aime pas…
Il retira pour la deuxième fois la canette, zieuta l'étiquette, puis l'ouvrit. Un thé glacé… Pas si pire, au moins ce n'était pas un jus de raison… |
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