► État Civil

• Nom & Prénom : Faust Dimitri.
• Surnom : Détestant son prénom de vieux français, il préfère qu'on l'appelle Faust, il ne se présente d'ailleurs que sous son nom...

• Age : 17 ans...
• Date de Naissance : Un certain premier novembre...
• Lieu de Naissance : Bordeau, France.

• Sexe : (F, M)
• Orientation Sexuelle : Qu'ils portent une cravate ou une jupe... Qu'est ce que ça change?

► Casier Judiciaire

• Nombre d'arrestations : Aucune
• Délits commis : Le viol de son frère, mais personne n'a jamais été au courant à ce sujet...

► L'institut Teenagers

• Présent depuis : Il n'est pas encore présent dans l'institut.

• Chambre ou Dortoir : Bien que cela ne l'enchante pas plus que ça, il peut très bien être dans un dortoir.

• Intégré à cause : C'est sa tante qui l'a envoyé ici, après que le dernier psychologue vu par Faust lui ait conseillé cette résidence pour adolescents en difficulté...

► Physique

• Taille : De taille plutôt grande (il mesure 1m83), Faust ainsi qu'il se fait surnommer, a une silhouette peu imposante par le tracé de ses épaules plutôt frêles, sans pour autant le priver de la finesse de sa carrure. Peu de muscle... Il n'aime pas le sport >Comme la plupart des intellectuels< Du haut de ses 1m83, il a rapidement appris comment se montrer fier et marcher avec allure, ses jambes lui permettant de gambader la tête haute, dignement, comme s’il voulait démontrer au monde que même avec les horreurs qu’il a vécu, il était capable d’être quelqu’un.
• Poids : Il frôlerait presque l'anorexie, mais son poids exacte, il n'en a lui même pas la moindre idée... Une chose sûr, il n’est pas très costaud, ressemblant à une paille, il n’a que la peau sur les os, quoi que le peu de graisse qu'il possède laisse à montrer qu'il n'est pas encore tombé dans l'anorexie... Il était bien plus épais quelques mois auparavant... M'enfin, ce n'est pas le genre de choses qui le préoccupent!
• Couleur de yeux : N'ayant aucune origine orientale, le jeune garçon possède des yeux d'ors bien formés à l'Européenne, mais légèrement étirés néanmoins, rendant la lueur de son regard froide et directe. Ses yeux sont toujours tracés d'un trait noir renforçant la dureté de son regard.
• Couleur des cheveux : Cette impression est renforcée par sa chevelure, masquant la plupart de la partie supérieure de son visage, ne laissant apparaître que par moments un de ces deux yeux au regard doré. Ses cheveux, de même teinte, variant selon les mèches, ont eux aussi poussé sans rappel à l’ordre, le jeune homme s’amusant d’eux pour rendre son côté sombre encore plus envahissant.
• Vêtements les plus souvent portés : Son style vestimentaire, quant à lui, reste soft et sobre. Les teintes de ses vêtements passent du noir au marron, passant par le gris et des couleurs plus éclaircies encore, s’accordant sur des t-shirts et pantalon ou jean, le style variant sur son humeur. Par contre, à chaque sorties, il gardera sa veste longue, d’un chocolat mat, cintrée, lui seyant à merveille, tombant jusqu’à ses genoux environ, lui rendant un air encore plus ténébreux que son visage ne donne déjà. On parle sans arrêt de ténèbres lorsqu’on le croise, l’aura qu’il dégage n’étant des plus claires…
• Autres : Il a une légère anomalie au niveau des pieds, mais je ne m’étalerai plus sur cet infime détail - qui lui a valu un râteau de la part d’une demoiselle tout de même O.O (ce qui le complexa énormément).

► Caractère

• Qualités : Des qualités? La seule qui lui conviendrait à merveille serait son calme... Un calme à la fois froid et hautain, et pourtant si silencieux qu'il en deviendrait inquiétant. Dimitri n'a pas un goût très prononcé pour la conversation, le silence étant pour lui synonyme de paradis, il préfère la solitude que les foules grouillantes de personnes. Une autre de ses qualités serait aussi le fait qu'il reconnaisse ses torts et les assumes entièrement, n'hésitant pas à s'excuser si le besoin en est... De par son silence, il n'est ni modeste, ni égocentrique... Il possède une excellante intelligence, ayant souvent été premier (pour ne pas dire tout le temps) de sa classe qu'il a préféré oublié. Certainement a-t-il de nombreuses qualités, comme tout le monde, mais il les cache au plus profond de lui même pour laisser paraitre une personne distante. Dire également qu'il n'est pas renfermé pourrait se placer dans l'une de ses qualités... car que dire que quelqu’un est renfermé, c’est affirmé qu’il a vécu, ou qu’il vit encore, quelque chose qui l’a traumatisé, sûrement à vie. Et ça, bien toutes les horreurs qu’a vécu le jeune homme au cours de son enfance et adolescence, rien ne prouve chez lui qu’il en a gardé un traumatisme particulier - sauf peut-être son air froid et distant. On ne peut pas dire qu'il soit orgueilleux ou modeste, puisqu'il n'a pas un goût très prononcé pour la conversation...
• Défauts : Froid et Hautain. Deux seuls petits mots pour décrire le caractère le plus prononcé du jeune homme. Non pas qu'il se croit supérieur aux autres -Enfin si, un peu en fait- mais son intelligence dont il est en possession lui donne cette impression de supériorité, que les autres ne sont que des êtres inférieurs... Il n'en dira cependant pas un mot, préférant taire ses qualités comme l'intelligence... Rendre service aux autres, c'est pas son truc, il n'y trouve aucun intérêt personnel... Ah, il y a aussi la lassitude... Le jeune garçon est vite lassé, de tout comme de rien, d'une simple conversation à un dessin, il ne fera jamais plus d'une heure la même chose sans s'ennuyer à un moment... Il est également assez curieux, mais comprend facilement les choses qui lui sont expliquées - ou pas -.
• Centres d'intérêts : La musique. Une des seules choses qui lui donnent envie de continuer à vivre. Composer des mélodies, chanter dessus, , voila les seules choses ou il prend du plaisir - avec évidemment, les quelques galipettes qu'il peut faire... xD - Il dessine également, pas spécialement bien, mais il aime le faire. Outre le chant, il joue aussi de la basse, le seul instrument dont il arrive à produire des sons corrects... Il y a également la lecture, il pourrait passer des nuits blanches à lire un livre qui lui plait, ce qui arrive fréquemment. Apprendre de nouvelles choses, c'est l'une de ces principales devises...
• Goûts & Loisirs : Bouarf... Il aime les femmes, les hommes, sa basse, chanter, se retrouver dans les draps d'une femme, les cartes bancaires de couleur or, les voitures de sport grises, les livres, mordre, fumer, écouter le silence, ne rien faire, écrire des chansons, les chanter, composer des morceaux, jouer de la musique, par n'importe quel instrument, le naturel, les colliers qui servent à rien, être malade, être au chaud alors qu'il neige dehors, avoir froid, marcher sous la pluie, se brosser les dents, avoir les doigts et les pieds qui gonflent en altitude...
Il déteste la ratatouille, les fruits pas murs, se cogner le pied, se moucher, les crapauds, baver, garder des secrets, aller au toilette, son réveil, les gamins, les vaches, les chauffages, regarder le soleil, les psychologues, que ses cheveux cachent ses deux yeux et qu'il n'y voit plus rien, avoir mal au crâne, qu'on regarde son nombril, que ses chaussettes le gênent...

► Histoire

C'était une nuit sombre, une nuit humide et silencieuse... Aucune lueur provenant de la lune ne laissait voir le bout de son nez, seul le manteau de nuages sombres hantaient l'obscurité de cette nuit fraîche... Les chats dormaient, abrités, peut être par peur de la pluie certaine qu'annonçait le ciel? Qui sait... La ville endormie respirait lourdement l'air humide des lieux, tout semblait calme. Enfin, presque. Le tonnerre gronda enfin. Dans un quartier reculé d'Hollywood, les sirènes des voitures de police venaient déranger le silence dans son action, les gyrophares perturbaient l'obscurité de la nuit, les flashs des appareils des experts produisaient une lumière vive et furtive, le brouhaha des policiers résonnait dans les ruelles de la ville...

-C'est dommage, elle était pourtant jeune... murmura un policier en regardant le corps d'une jeune fille.

- 20 ans à tout casser, casier vierge, dans une des meilleures universités des Etats-Unis... Elle avait tout pour plaire... lui répondit Dimitri.

- La perfection l'a, il semblerait, trahit honteusement...

Sous les paroles de son ami, Grégoire regarda, une ombre de tristesse dans le regard, le blonde, entièrement nue, une bouteille à la main, se faire recouvrir par ce triste drap noir. C'était sa façon de procéder, à P. C'est ainsi qu'il se faisait appeler, il venait de présenter sa deuxième victime. Il les violait et leur laissait une bouteille d'alcool dans la main, comme pour dire quelque chose... La pauvre fille n'eut pas la meilleure des morts...

- Il semblerait... en effet...




Tout était encore calme... Seules les secondes s'amusaient à bouger dans la pièce éclairée par une simple lampe de chevet, posée sur un bureau de bois de chêne s'imposant sur le quart d'un mur blanc. Sur le bureau en question était appuyé un jeune garçon, aux cheveux d'ors et aux yeux de la même couleur, gribouillant quelque chose sur une feuille de papier. Gribouiller... n'est pas le terme approprié pour parler du dessin qu'il était en train de réaliser, y consacrant toute sa concentration et son dévolu. Ce qu'il dessinait en revanche... Nul ne saurait le dire, tant l'imprécision des traits était soulignée. Ce n'était encore qu'un croquis sur une feuille légèrement jaunie, un croquis qui plus tard deviendrait un beau dessin. A sa droite était campé tout un bordel, des livres entassés, des feuilles compressées, des stylos vagabondant, des piles de disques... Tout ce que n'importe quel parent redoute dans la chambre de son enfant, un entassement d'affaires personnelles qu'il serait bon de mettre à la poubelle, ou même de ranger. La nuit était déjà tombée à l'extérieure, seules les quelques voitures qui passaient de temps à autres produisaient de la lumière autre que la faible source de sa lampe de chevet. Le jeune garçon se nommait Faust...Dimitri Faust... Mais tout le monde l'appelait Faust.

-Faust, ça va être l'heure!

Entendant la voix féminine qu'il connaissait si bien, il s'empressa de lâcher son crayon et par la même occasion, sa concentration qu'il portait envers le dessin, s'enfila rapidement une veste de cuir noir et dévala les marches qui lui servaient d'escalier. Il se retrouva vite devant sa tante qui lui sourit en le voyant arriver, avec son air, pourtant naturel, rassurant. Elle s'approcha suffisamment de lui pour qu'il puisse sentir son parfum sucré, son shampoing aux délices de fruits rouges et toutes les crèmes qu'elle pouvait trouver pour sa peau vieillit par l'age. Elle le rassura, lui disant que tout ce passerait bien, qu'il n'avait pas à être stressé. Cette femme... La plus importante aux yeux du jeune garçon qui faisait semblant d'être stressé. Jusqu'où irait il pour lui faire plaisir? Le mensonge? La célébrité? La mort? Il serait prêt à tout pour son sourire, puisqu'elle lui avait redonné le sien. Après la mort de ses parents, elle l'avait recueilli et donné tout ce qu'elle pouvait pour le bonheur de l'enfant, un bonheur qu'il avait pleinement vécu. Maintenant, c'était à son tour de lui faire plaisir... D'un pas lasse, il se dirigea vers la porte de la maison.



- Dimitri Faust. 16 ans et des poussières. Né le 23 Avril 1992 à Bordeaux, en France. Casier Vierge. Vit avec son frère et sa tante qui est reconnue comme sa tutrice, cause: Mort de ses parents, son père par suicide et sa mère par meurtre. N'a aucu...

_C'est balot ça!

Quelle ironie! Faust envoya un regard meurtrier en direction du juge à l'humour noir. Il ne laisserait pas quelqu'un insulter la mort des êtres qu'il aimait le plus au monde par un inconnu aux allures féminines. Comment cet homme pouvait il se retrouver juge alors qu'il ne portait aucun respect envers les élèves passant devant lui? Dimitri se passa néanmoins de tout commentaire, il voulait réussir ce casting, il fallait absolument qu'il l'ait, pour elle, pour elles... ? Pourquoi se retrouvait-il en face de quatre personnalités si différentes déjà? Ah oui... Pour le sourire de sa tante, pour pouvoir lui payer ce qu'elle voudra lorsqu'elle le voudra, l'emmener en France pour qu'elle revoit sa maison d'enfance, c'était son rêve. Il voulait son bonheur... Il était rare que les castings se passent si tard dans une journée, ou plutôt si tôt... Le casting avait bien commencé à 21 heures, mais il était maintenant près de minuit et la sale qui au début était bondée se vidait petit à petit, les proches partant avec celui qui l'intéressaient. Seul, avec ses trois autres camarades, campés au milieu de cette scène, il se trouvait particulièrement idiot.

-N'a aucune expérience dans le domaine de la scène... Lucas Wilson...

Se désintéressant particulièrement de ce que racontait le juré, il jeta un regard dans le public restreint. Évidemment, sa tante n'était pas présente, elle n'avait pas pu se déplacer, et lui même était venu sur son scooter... Mais elle, elle était là... Son sourire, son clin d'œil, ses cheveux de miel... Lui montrant ses deux pouces pour lui dire qu'il avait été super, elle lui fit un sourire des plus joyeux pour le réconforter. Ses deux couettes lui donnaient un air de petite fille mignonne, ce qui ne faisait qu'encore plus attendrir le jeune homme. Il reporta son regard sur les quatre jury installés en face de lui. Un plutôt fort, un travesti, un super "mac" avec les lunettes d'agents secrets et le costume qui va avec et enfin un junky mal maquillé avec des chaines de partout sur ses habits... De quoi faire peur à des âmes sensibles...Le public n'était pas très nombreux, seuls les proches des "concurrents" étaient présents, ce qui se résumait à une centaine de personnes. Pourtant, le public semblait énorme pour Faust qui n'avait pas ainsi l'habitude de se retrouver devant autant de personnes. Soudain, allez savoir pourquoi, ses pensées se tournèrent vers le temps. Lors de son voyage direction le casting, le ciel était chargé et la pluie n'allait plus tarder. Pleuvait il maintenant? Aucune fenêtres, aucune porte ouverte, aucun trou, non rien ne pouvait lui indiquer le temps. Il se retourna vers Lucas, le batteur du groupe, qui semblait tout aussi blasé que lui. Accoudé sur sa batterie, il semblait être perdu quelque part dans ses pensées. Ses yeux marrons se posèrent vers Faust. Il souffla voulant clairement dire "P'tain sont barbants les jurés", avant de jouer avec une mèche de ses longs cheveux châtains. De son côté Mickael mastiquait sa guitare avec le pan de sa manche rouge et noire... Seul le bassiste, Jordan, semblait s'intéresser aux paroles du jury. S'ennuyant légèrement, il fixa son micro, se remémorant le "concert" qu'il venait de donner. Aucun membre du groupe ne s'était trompé, ils avaient tous été parfaits.

Le jury ne cessait de leur poser des questions bien futiles qui ne servaient à rien, comme par exemple depuis combien de temps ils avaient monté leur groupe. Et c'était à Faust de répondre, puisqu'il était le "Leader" des quatre jeunes hommes, le chanteur du groupe. Des questions sans intérêt... A quoi cela leur servirait il de savoir depuis combien de temps le groupe était monté? Il était fait, et il jouait, alors pourquoi se soucier du passé? Mais pour une fois, il fermait sa grande gueule, pour sa tante, pour qu'elle soit fière de lui. Les questions du jury allaient de plus en plus loin, consommaient ils de la drogue? Non, mais ils fumaient, et ne le cachaient pas. Bref, toutes des questions sur le comportement du groupe, les bastons qu'ils avaient déclenchés, auxquelles ils avaient participé... Ça oui, ils étaient dans les bastons, et alors? C'était en générale pour défendre une pauvre âme innocente en train de se faire racketter... Ou bien pour défendre leurs légitimes idées... Pourquoi avaient ils créé le groupe, que ressentaient ils en jouant... A la finale, ils parlaient pour ne rien dire. Soit, il s'en fichait royalement et répondait en toute sincérité aux questions, se foutant pas mal de ce que pensaient les quatre êtres payés pour juger les gens... Répondait en toute sincérité oui, mais sarcastiquement, ou parfois ironiquement... Soit, il passait le temps.



-On a assuré les gars! On est pris à coup sur!

Lucas s'avançait peut être un peu beaucoup, mais il valait mieux entendre ça que de d'entendre quelque chose de péjoratif. Saluant ses amis qui partaient faire la fête dans une boîte branchée, avec de fausses cartes d'identités, Faust sortit des coulisses par la porte de derrière, ou elle lui sauta dessus comme une folle, l'encourageant, lui disant qu'il était le meilleur et qu'il serait bientôt la rock star de tout les temps. Dans l'obscurité de la nuit, elle était son rayon de soleil, la seule qui illuminait la sombre ruelle. Aucun lampadaire pour éclairer la ruelle, le clair de la lune était caché par de gros nuages. Une rue déserte, mis à part les deux tourtereaux s'attardant dans la ruelle pour parler un peu de tout, de rien, de ce qu'ils appréhendaient et redoutaient. De toute façon, ils n'auraient pas de réponse pendant encore un ou deux mois, alors, en parler, ils pouvaient! La ruelle était néanmoins inquiétante. Son silence et son obscurité donnait une impression de dangereux, de stressant. Peut être était-ce à cause des vacances, tout le monde était partit donnant cette impression de vide, d'étrangeté à la rue sombre. Non, il se faisait des idées, ce devait être à cause d'une fête qui se déroulait un peu plus loin et qui avait attiré toutes les personnes du quartier... Seulement, ses battements de cœur étaient devenus irréguliers, sa copine qui n'arrêtait pas de parler, joyeuse comme tout, il ne montra pas ses sentiments et ne dit pas un mot de son mauvais pressentiment...

-Oh! Il est 12 heures, 12 minutes et 12 seconde!

Et alors? Il s'en fichait bien de l'heure qu'il était, ce qu'il voulait, c'était quitter cette ruelle. Pourquoi lui donnait elle un détail si insignifiant?

-Et alors?

-Quelqu'un pense à moi!

Qu'est ce qu'elle racontait? Il n'en avait pas la moindre idée. Alors elle lui expliqua, toujours dans la joie et la bonne humeur, que lorsqu'on tombe sur une heure comme 12heures 12, 22 heures 22, 16 heures 16... C'était signe que quelqu'un pensait à nous. Trouvant l'idée amusante, Faust discuta encore un peu avec la jeune fille blonde qui lui servait de petite copine. Il l'aimait d'ailleurs. Prêt à tout pour elle, sauf à laisser sa tante évidemment. Son mal aise semblait passer, il se familiarisa avec la ruelle et ne ressentit presque plus rien à son égard. Maudissant son imagination trop débordante, il s'assit sur une poubelle et continua à discuter. Grave erreur...
Un homme ne marchant pas spécialement droit, certainement à cause d'une trop grande consommation d'alcool, s'introduit dans la ruelle, ne laissant apercevoir que sa forte carrure.

-J'peux vous aider?

Pouvait il les aider... Non, ils n'avaient pas besoin d'aide. Mais Faust ne dit rien, une fois encore, il préférait le laisser venir et frapper après... De toute façon, il n'avait jamais eu un gout très prononcé pour le bavardage inutile avec des inconnus. L'homme se rapprochait de plus en plus, et par simple précaution, Faust préféra conseiller à Kimmy de rester bien au fond de la ruelle... Il s'approcha de l'homme complètement pété et l'attrapa pour ne pas qu'il tombe sous l'effet de l'alcool. Tout semblait bien se passer pourtant...

.

-Parlez moi de vous, je vous en pris. Cela va faire six séances que vous ne dites rien.

-Vous n'avez qu'à demander à mes précédents psychologues, ils savent suffisamment ce qu'il se passe dans ma tête pour vous raconter ma vie dans les plus petits détails.

L'ironie, évidemment, qui était devenue sa meilleure arme comme sa meilleure amie... Sa vie, il ne voulait pas la raconter. Pas pour l'oublier, pas parce qu'il en avait honte, simplement parce que la lassitude l'en empêchait. Il n'avait pas besoin d'en parler, pas même à un psychologue. Les psychologue! Ils commençaient à les connaitre maintenant. Celui ci était son cinquième en trois mois, et ils se ressemblaient tous, affalés dans leur fauteuil, à écouter une vie sans intérêt. Il soupira de lassitude.

- Si vous n'êtes pas là pour parler, pourquoi y êtes vous?

- Parce qu'on m'y oblige.

- Qui vous y oblige?

- La seule femme que j'aime.

- Qui est-ce?

Se retournant vers son psychologue furtivement, un regard noir épiant l'homme assis dans son fauteuil, il lui fit clairement comprendre qu'il l'emmerdait profondément. Sur les cinq psychologue qu'il avait consulté jusqu'à maintenant, il était le seul à réussir à aller si loin dans la vie du jeune garçon. Il s'en voulait de s'être si facilement avoir. Laissant un blanc s'installer, il fixa de nouveau le plafond blanc du cabinet. Il ne répondrait pas à sa question, il devait bien savoir que c'était sa tante.

- Si elle n'avait pas été la, j'aurais donné fin à mes jours.

C'est vrai. Elle était restée, assise au palier de la porte du jeune homme qui s'était enfermé dans sa chambre, à lui parler, alors qu'elle ne le voyait plus, qu'il ne sortait plus, qu'il restait seul dans sa chambre obscure, à ressasser le viol de Kimmy, elle avait été là pour lui, alors qu'il n'avait pas su la rendre heureuse. Le silence encouragea le jeune homme à continuer son récit.

- Ma mère est morte assassinée sous mes yeux par mon professeur particulier lorsque j'avais cinq ans. Mon père s'est suicidé peu de temps après. Ma tante nous a recueilli, mon frère et moi, alors nous sommes venus en Amérique.

-Où viviez vous précédemment?

-En France.

-Et après?

-Après? J'ai grandi comme un enfant normal, ma tante m'a élevé, mon frère aussi d'ailleurs, bien qu'il fut certainement plus une réussite que moi... Ma tante m'a tout donné, et j'attends aujourd'hui ma majorité pour pouvoir lui payer un voyage qu'elle attend depuis bien longtemps... J'ai grandi comme n'importe quel enfant, je suis devenu adolescent, j'ai commencé à fumer en rencontrant Lucas, et avec lui on a décidé de monter un groupe de rock. La j'ai eu ma première petite amie, nous sommes restés deux ans ensemble.

- Pourquoi avez vous rompu?

- Elle a été assassiné.

Un rire froid et léger s’éleva dans la salle, venant du jeune homme, allongé, regardant le plafond blanc. Il ne voulait pas parler de ce à quoi il avait assisté, à son viol puis son meurtre. Non pas qu’il n’osait pas ou n’aimait pas en parler, ni que ça le gênait d'une quelconque manière, c’est juste pour que cette histoire de psychologue passe plus vite.

- Par qui?

- Un inconnu qui pourrit en taule. Après, je suis partit en dépression et c'est une fois encore ma tante qui m'a sortit de là.

- Et votre frère, qu'est il advenu de lui?

Faust rigola une fois encore de cette façon glaciale qui fit frissonner le psychologue. La lueur de sang qu'arborait l'œil de son patient était des plus inquiétante, en un seul regard il avait presque comprit ce qu'il voulait dire.



- Il n'est plus.

C'est fier de lui qu'il quitta la salle qu'il détestait temps et son sourire qui s’étirait le prouvait. Il avait réussi à gêner son psychologue qui à présent trémoussait sur son siège pourtant confortable, ne sachant pas où se mettre. Il pensait maintenant qu'il y avait, dans la même pièce que lui, un psychopathe doublé d’un meurtrier assoiffé de sang. Non, il n'avait pas tué son frère plus petit que Faust de deux ans. Lors de sa dépression ressemblant bien plus à de la folie, il l'avait violé dans le secret le plus total, comme pour se venger de la jeune fille qu'il avait aimé. Depuis, il n'avait plus jamais donné signe de vie, Yuu. En fait, son corps avait été retrouvé dans un fleuve, il s'était suicidé...



-Madame McDownell? Enchanté, nous sommes des producteurs de disques... Après un casting passé il y a environ 5 mois, nous proposons à votre neveu de se joindre à nous pour un single. Si ça marche, nous pourrons aller plus...

- Désolé monsieur, il a été envoyé dans un pensionnat...

- Mais c'est une opportunité très importan...

-Désolé, mais c'est impossible!

D'un geste brut, elle raccrocha le téléphone avant d'éclater en sanglot..

Tout est bon, mais il manque des choses !

1 ] Pas assez de lignes pour le poids

2] Et c'était à Faust de répondre, puisqu'il était le "Dealer" des quatre jeunes hommes.
(C'est pas plutôt Leader? ._.)

3] Teenagers est un institut, pas un pensionnat (cela dit, c'est peut-être voulu?)

4] A "Présent depuis" tu n'as pas fini ta phrase ('' )

Bouarf... J'ai modifié pour le poids, la phrase non finie et le Leader (J'me disais aussi qu'y avait un truc qui clochait dans ma phrase <<)

Pour le pensionnat, c'est voulu, mais je peux toujours le préciser à la suite si c'est nécessaire.

Désolé pour ces fautes d'inattentions totale T_T

C'est pas grave =3 Je te valide
Bon Amusement!

ahem, BIENVENU À TOIIIIIII *méga en retard*

wais, le premier presque nouveau à recevoir un accueil de ma part

Yosh' merci ! =)