• [ Etat Civil ]
Je me prénomme Roxanne Bella Oskay, grâce à mes parents incapables de départager un simple prénom. Pour ma part, je me contenterai qu'on m'appelle Roxanne que je retrouve mélodieusement joli, peut-être est-ce pour cela que je n'aime pas avoir de surnoms. Dans mes souvenirs, 26 ans que je suis née, 26 ans que je ne me reconnaissais jamais par une autre appellation que Roxanne. Et puis je trouve que ça s'accorde bien avec l'équinoxe de l'automne qui est mon anniversaire, c'est à dire le 21 septembre. Naître dans une saison qui oscille entre l'été, la vie et la joie, et l'automne, le début de la fin, est drôlement romantique, encore plus lorsque c'est au Colorado. Et oui, je suis née dans cet état magnifique aux grands horizons, et pourtant je n'y serai restée que deux ans.



• [ Curriculum Vitae ]
Pourquoi déjà ? Ah, oui, mes parents voulaient déménager définitivement en France, à Paris. Mon caractère ne s'est jamais entendu avec cette ville animée, excentrique, et bien trop... Inaccessible. Tout était trop rapide, tout était trop calculé. C'est une ville où la routine s'installe bien trop rapidement avec des obligations plein la tête. Je n'ai jamais été de celles qui supportaient les règles, les emplois du temps déterminés un mois à l'avance, je n'ai jamais été de celles qui supportaient les études. Par conséquent mes études étaient désastreuses. J'avais pourtant des capacités intellectuelles largement supérieures à la moyenne, et j'avais également un certain don pour l'informatique que je dissimulais. J'ai eu mon baccalauréat scientifique, j'ai suivi une année de fac de médecine, j'ai enchaîné avec une année de mise à niveau en arts appliqués, puis je me suis posée dans une école d'infirmière. Tout cela était assez chaotique, mais tout mon travail se faisait en dehors des cours qui m'étaient imposés. C'est assez excitant d'avoir une certaine emprise sur la douleur ou le bien être d'une personne. En tout cas, malgré un CV qui laissait sérieusement à désirer, j'ai pu trouver un poste d'infirmière à l'Institut Teenagers lorsque j'ai emménagé à New York. Cela doit faire un an, et je sais toujours pas ce que je fous dans cet établissement de fou. Vous trouvez ça normal de voir débarquer des gamins de 16 ans qui ont un doigt en moins parce qu'ils avaient piqué le dessert du voisin ?



• [ Physique ]
Quoiqu'il en soit, j'ai pu rapidement m'intégrer je pense. Du moins, je n'ai plus peur de traverser les couloirs bondés d'adolescents en proie à divers problèmes, et je suis déjà plutôt fière de moi. Il faut dire que je n'ai pas de quoi me défendre, ne serait-ce que physiquement. Ce n'est pas du haut de mes mètres soixante cinq, bon disons soixante dix avec mes talons, puis mes cinquante trois kilos que je vais faire peur à quelqu'un. Toute ma corpulence, bien que je sois fière de mes fines courbes, présente plus une femme fragile voire juvénile au visage, qu'une femme qui pourrait foutre une raclée à n'importe qui. Cependant j'ai pu comprendre que le charisme servait bien à imposer son autorité. J'ai toujours eu une grande gueule, en dépit de mon apparence, et on m'a toujours complimenté d'une grande présence. Paraît-il, je suis même plutôt jolie, tout cela rassemblé fait que rapidement, on me laisse tranquille si je me tiens à carreau. Mais il faudra m'expliquer en quoi ma gueule d'ange me permet d'imposer une certaine autorité dont je ne suis pas peu fière. Je suis physiquement assez banale après tout : Des cheveux noirs ébènes légèrement bouclés et coupés court -Dieu que je n'aime pas être embêtée par des mèches rebelles-, des yeux bleutés qui virent au gris selon l'intensité de la lumière, et je suis même plutôt pâle. Après tout, je sais que je plais, et je sais également en profiter ! C'est bien pour ça que j'aime me vêtir d'habits élégants et mettre en avant certains atouts, comme des décolletés ou des talons, un maquillage léger également lorsque je ne travaille pas. Mais ne vous y méprenez pas, j'aime également être simple, ce n'est pas ma faute si tout me va ! Je rigole. Quoique.



• [ Caractère ]
Au final, ma tenue reflète quelque part mon caractère. J'avoue être aguicheuse et un peu séductrice à mes heures perdues, n'aimant surtout pas la routine et la morosité, j'anime mes journées avec les moyens du bord. Je ne suis pourtant pas vulgaire, au contraire, naïve et gentille, je suis de ces gamines qui croient encore aux contes de fée et qui sont admiratives sur n'importe quoi. Eternelle enfant, j'ai un sérieux problème de confiance qui m'emporte dans les pires embrouilles. En effet j'aime croire que tout le monde est beau, tout le monde est gentil, et bien que je déplore cette facette de ma personnalité, je n'arrive pas à y faire face. Comment voulez vous lutter contre une jeune fille qui vous parle les yeux humides à la chat botté ? C'est peut-être du à mon âge que j'ai aussi développé ce côté maternel envers les plus jeunes -Ceux de mon âge sont plus victime de mon côté femme fatale dirais-je !-, ou du moins ma nature très protectrice. Voire possessive, mais là n'est pas le sujet. Bon aller, oui je suis très possessive. Je n'ai eu que peu d'amours dans ma vie, mais malgré le nombre restreint, j'ai toujours été une jalouse forcenée. Ponctuez ça à ma détermination, vous m'étonnez que je n'ai jamais su garder une longue relation. Ce n'est pas plus mal, je n'ai jamais supporté avoir des obligations. J'avoue parfois enchaîner des histoires d'un soir, mais ça, c'est bien à cause de ma faiblesse face à l'alcool. J'aime m'amuser, mais apparemment, c'est bien à mes dépends ! Mais ça va, je m'arrive toujours à me sortir des pires situations, il faut dire que je suis une tête brûlée qui n'hésite pas à user et abuser de sa grande gueule. Je suis plutôt autoritaire, et surtout persuasive. Quand vous grandissez entre des gamins pourris gâtés, on apprend beaucoup, et vite ! On me reproche d'être manipulatrice parfois. Je le nie en bloc !

• Je crois que toute ma personnalité s'est développée à partir des intérêts que j'ai développé depuis que je suis gamine. Passionnée d'arts, d'informatique et de liberté, j'ai cette nature à la fois déjantée, rêveuse et rebelle. La médecine ? Ah, bah ça me paraît logique ! C'est bien à partir de là que j'ai appris la responsabilité. Vous avais-je raconté que durant mon adolescence, j'étais une joyeuse hackeuse qui passait ses journées à pirater des sites et des informations ? Je me suis assagie depuis, mais je me suis toujours sentie proche de la nouvelle technologie. Quant aux arts, à la médecine, c'est surtout du à ma facilité d'apprentissage que j'ai retenu maintes choses à ces propos. Puis forcément, quand on a une facilité quelque part, on se sent fier, et on aime. De Matisse à Dali, d'Arman à Eisenmann, ma culture artistique est aussi étendue que ma jubilation lorsque je peux mettre en oeuvre mes connaissances en médecine.
Par conséquent, mon temps libre se résume soit à bouquiner, soit aux longues promenades rêveuses. Je n'aime pas rester enfermée, alors souvent je me balade, même à mes heures de travail. Bon jusque là j'ai eu de la chance, on a toujours réussi à me trouver en cas de problème !

• [ Histoire ]
D'ailleurs, quand j'y pense, c'est plutôt les problèmes qui me trouvent. Je vais paraître dépressive, mais ma vie a été un long combat entre les autres, et moi. Faut dire, j'étais assez antipathique dès le berceau ! J'étais née dans une petite ville du Colorado, avec des parents aimants, blablabla, mais à croire qu'ils étaient trop étouffant, je n'ai jamais apprécié la compagnie des autres. Heureusement pour moi, j'étais fille unique et je passais mes journées à m'amuser dans ma chambre, dans le jardin ou dans les parcs, mais toujours seule. Cette solitude, qu'est-ce qu'elle m'aura joué des tours ! Surtout lorsque j'ai eu mes deux ans et que mes parents ont pris la décision d'emménager à Paris. Franchement, PARIS QUOI. D'un coin perdu ils me jettent dans la capitale d'un pays dont la langue m'échappait totalement. Tu m'étonnes que je me suis tournée vers des domaines comme l'artistique ou l'informatique, je pouvais facilement m'isoler. Mais on en est pas encore là en fait ! Je me rappelle qu'en maternelle, j'étais plutôt bagarreuse. Rien que d'y penser, ça me fait doucement rire, moi, qui maintenant ne ferait le poids contre personne en combat physique ! Paniqués, mes parents me privaient de tout un par un, c'était plutôt comique. Alors je me suis tournée vers les bouquins qui "développent mon intellectuel" disaient-ils, et contre toute attente, c'était vrai. Enfin, d'un certain point de vue. On me découvrit des capacités d'analyses et de sauvegarde des informations assez importantes, et je devins rapidement chouchoutée d'être en quelque sorte une élève surdouée. J'ai eu mon premier PC à mes 9 ans, dieu que je m'éclatais dessus ! Mais entre mon intelligence et mon intégration scolaire, il y avait un gouffre. Faut dire, je n'ai jamais aimé, voire tout simplement supporté l'éducation française. Sérieusement, bosser quatre jours (Puis cinq !) sur sept, perdre une journée entière à apprendre des choses qui ne se réutilisent nulle part ? Très peu pour moi. Du coup j'avais toujours des notes catastrophiques et passa mes journées sur l'ordinateur à lire, lire jusqu'au matin des choses que j'ignorais, apprendre des choses que je voulais apprendre, jusqu'à devoir retourner en cours où je faisais mes siestes. J'étais même mauvaise élève je crois ! Je ne m'en rappelle plus trop, mais ce que je sais, c'est qu'aux examens importants j'ai toujours su m'en tirer avec brio.

Je ne sais même pas comment j'ai fait ! Surtout mon baccalauréat, j'ignore comment encore je l'ai décroché. Au lycée, j'ai enchaîné, multiplié les relations d'un soir, les soirées alcoolisées, les nuits blanches, la drogue. Et oui, j'étais comme ça. La vieille de l'examen final j'étais en train de me faire un rail avec mon petit ami du moment. D'ailleurs aujourd'hui je crois qu'il est mort d'overdose, soit ! Avec du recul, j'ai eu une adolescence plutôt banale, mouvementée soit, mais banale. Pourtant, à peine ma majorité atteinte, je me suis assagie du à la mort de mon père lors d'un accident de voiture. Je m'y attendais un peu, à lui répéter chaque soir que boire avant de prendre le volant, c'était kif kif. Air de rien j'étais très attachée à lui, et le désir de le rendre fier de moi m'apparus d'un coup. De la jeune fille dévergondée et rebelle, j'étais devenue une jeune femme qui voulait mener sa vie quelque part. Mais voilà, comment voulez vous qu'en une année, la fêtarde que j'étais puisse trouver sa voie ? J'ai donc suivi mes amis en fac de médecine, sans pourtant trop y croire. Et pourtant, je crois que je n'ai jamais autant été fascinée par des études. Le corps humain m'intriguait dans toute sa grandeur. Mais j'ai du abandonner au bout d'une année. Si vous saviez pourquoi ! Les relations entre professeur et élève étaient plutôt mal vu, surtout lorsque qu'on excellait dans ce domaine, et les rumeurs de favoritisme, très peu pour moi. Je suis quelqu'un d'assez fier, et douter de mes capacités me foutait en rogne. Impulsif, soit, mais au moins je n'ai plus jamais revu ce professeur, j'vous jure, il était insupportable. Alors je me suis réorientée vers les arts ! Mais tout de suite, entre la fac et un lycée strict, je n'ai pas fait long feu. Au bout de quatre mois, j'ai tout abandonné pour travailler comme bénévole dans la cause des SDF.

Bon, ça paraît plutôt catégorique comme changement, mais c'est bien à cette période de ma vie que j'ai su que j'avais un quelque chose pour aider les gens. Malgré mon caractère bien trempé et mon manque de sérieux dans quelque domaine qu'il soit, voir des gens me réclamer de l'aide et pouvoir les satisfaire me donnait une certaine jubilation. Alors dans mon temps libre, j'ai lu, j'ai aidé, j'ai même été dans les hôpitaux pour aller parler avec des patients. Je ne sais pas ce qui a provoqué ce déclic, mais j'étais vraiment devenue différente. Puis ma mère fit une tentative de suicide. Pourquoi ? Si je le savais ! On m'a parlé d'une dépression, du manque de mon père, de problèmes financiers. Je n'ai jamais été au courant de rien, et je ne l'étais pas plus à ce moment. Tombée dans le coma, elle demeura quelques temps dans un hôpital. Alors, dans mes souvenirs, c'était bien ça qui m'avait poussé à aller dans l'école d'infirmière, pour pouvoir un jour m'occuper de ma mère comme il se devait, en plus d'accomplir ma vocation.
Une fois le diplôme décroché, elle décéda. Saleté.
Seule, mais assez indépendante pour vivre de moi même, en plus de l'argent de mes parents, j'ai décidé de prendre une année pour planifier ma vie. Voulant prendre du recul, je me rappelle avoir travaillé dans un bar, loin de ma passion et de mes intérêts pour me forger. Si vous saviez ce qu'on voit dans un bar ! Juste assez en tout cas pour réveiller cette partie de moi qui se bourrait la gueule jusqu'au bout des ongles, qui aimait s'amuser et qui s'abandonnait aux vices. J'avais un petit ami à cette époque, peut-être le seul que j'ai jamais aimé. Il se nommait Vince, et les hallucinations engendrées par la drogue le mena à sauter du balcon. Bon j'avoue que résumé comme ça, ça paraît presque anodin ! Je n'ai fait ni de dépression, ni quoique ce soit, je me suis contentée de prendre toutes mes économies pour partir à New York. Là, ça paraît moins anodin ?

Pourquoi New York ? Vince avait un fils, du haut de ses trente ans à l'époque, qui s'était retrouvé dans un institut de rééducation pour avoir dealé de la drogue. Le mettre si loin de son père lui permettait de ne pas avoir des remords et le ramener d'un jour à l'autre. Ayant mis un trait aux substances illicites, j'ai voulu aider. Que je suis naïve, ce n'est pas avec ma vie de princesse que j'allais donner une leçon aux jeunes d'ici. Mais je savais aussi que New York serait pour moi un nouveau départ, exercer ma passion, vivre ma vie.

Belle connerie.

• [ Joueuse ]
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- [Seule ma fiche est à la première personne (Ce ne sera pas le cas en RP), et c'est ma première fois, donc il se peut que j'ai oublié des informations. Le caractère est quelque peu court, mais la narration permet de cerner le personnage tout au long de la fiche. N'hésitez pas à me faire des remarques.]
- J'ai découvert ce forum grâce à mes favoris. Yay.

Fiche achevée (Un poil baclée) !

Bon, Moon doit être en train de préparer ses vacances, alors je m'en charge directement

Je n'ai vu aucun problème qui mériterait d'être souligné, j'en déduis donc que tout est bon! Je te met ton rang & tes accès,

Bienvenue!

Welcome parmi nous : )

Bienvenue à toi!
(Du moment que tu fais pas la cour à William, tu peux être sûre que Rose t'aimera bien xD)