« Si t’as rien à me dire, casse-toi.  »

• Nom :
Olen.

• Prénom :
Syed Denis.

• Surnom :
Deys.


• Âge :
18 ans.

• Date de naissance :
23 Septembre.

• Lieu de naissance :
Medford, Oregon.

• Nationalité :
Américaine.


• Sexe :
Masculin.

• Orientation sexuelle :
Selon ses envies.

• Délits :
Vente de stupéfiants ; trafiques d’informations et d’armes ; combats de rues ; usage de faux.

• Arrestation :
15 ans, première arrestation, la seule pour quelque chose qu’il n’avait pas fait. Une histoire de racket où il se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment.
17 ans, à deux reprises lors des traques faites pour démanteler le réseau géant de Medford en terme de trafiques d’armes.

• Présent depuis :
Un peu plus d'un an.

• Intégré pour :
Obligation juridique.

• x = En réalité
• x  = Signalé sur le dossier

• Nombre de repas par jour :
• • • • • • x x x x  (7 étant trois repas par jour sans grignoter)

• Repas équilibrés :
 • • • • • • • • • x  - ••• x x x x x x x

• Audition :
 • • • • • • • • • •

• Vue :  
 • • • • • • • • • •

• Activité physique :  
 • • • • • • • • x x   - • • • • x x x x x x

• Alcool :
 • • • x x x x x x x  - • • • x x x x x x x

• Cigarette :
 • • • • x x x x x x  - • • • x x x x x x x

• Rapport sexuel :
 • • • • • • • x x x  - • • x x x x x x x x

• Drogue :
 x x x x x x x x x x  - • • • x x x x x x x

• Mutilation :
 x x x x x x x x x x  - x x x x x x x x x x


• Phobies :
Apiphobie ; peur des insectes possédant un dard. Pogonophobie ; peur des poils de mentons et de barbe.

• Autres problèmes :
N’apprécie pas plus que cela le soleil.

• Problèmes antérieurs :
Une méningite à six ans. Deux fractures de côtes, un nez cassé, les arcades sourcilières fissurés et une entorse à la cheville gauche qui est parfois encore douloureuse.  Coups de couteaux.

• Taille :
un mètre quatre-vingt-six.

•  Poids :
Quatre-vingt-sept kilos deux cent grammes

• Cheveux :
Ébène, mi-long et ébouriffés du côté droit, rasés sur le côté.

• Yeux :
Un mordoré clair.


• Cicatrices :
La plus impressionnante est à l’épaule droite, où une lame de quinze centimètres s’est enfoncée au-dessus de la clavicule ; il a eu de la chance que le muscle ne soit pas sectionné. D’autres moins visibles, une sur la cuisse, d’autres au flanc.

• Tatouages, piercings, autres :  
Deux labrets symétriques sous la lèvre inférieure. Un à l’arcade sourcilière droite. Un hélix sur le haut du cartilage de l’oreille. Deux conchs éloignés de quelques centimètres l’un de l’autre. Un tunnel dans le lobe de l’oreille. Un barbell dans le bas de la nuque.

Syed a un tatouage sur la joue droite, aux motifs tribaux.

Syed avait toujours eu l’air plus vieux que son véritable âge, un visage mature qui était depuis belle lurette sortie de l’enfance. Le menton assez fin avec pourtant une mâchoire carrée, il avait des pommettes hautes et des joues quelques peu creuses. Certainement que s’il avait été un drogué, on aurait dit de lui qu’il avait une figure famélique et taillé à la serpe. Cependant il n’en était pas un et son expression générale lui donnait un air morgue qu’il ne contredisait que rarement.

Syed n’avait jamais été l’enfant le plus souriant de la planète et encore plus un adulte avenant. Des lèvres agréablement dessinées qui se courbaient à l’occasion en une moue sarcastique. Lui donnant plus un air féroce qu’autre chose avec ses deux piercings. De toute façon, Syed n’appréciait pas son sourire, il lui manquait une canine, en bas, qui n’avait jamais poussée après sa chute. Et ses deux incisives à gauche étaient légèrement décalées.

En fait, c’était le haut du visage de Syed qui était le plus expressif, le regard fin, comme si on avait étiré l’amende de ses yeux, des sourcils peu épais qui suivait les aléas de ses expressions. Froncés sous la concentration ; se touchant presque lorsque des rares fois où la rage brûlait dans les prunelles. Des yeux si déterminés qu’ils ressemblaient à ceux des taureaux en pleine charge. Le plus souvent, Syed tentait de rester neutre, cachant ses iris d’un sépia tirant sur le jaune un peu trop perçant dans sa poche.
Du reste, Syed avait un nez dont l’arrête était légèrement tordu suite à un mauvais coup, sa courbe était quasiment droite vu du côté, seulement avec le bout du nez un peu relevé, mais de devant, on remarquait que l’arrête faisait un petit écart sur la droite. Dans l’ensemble, le visage de Syed restait assez harmonieux et sa véritable originalité résidait dans sa chevelure, d’un noir profond même au soleil, qu’il rasait d’un côté et porté mi-long de l’autre. Ceux-ci avaient tendance à rebiquer sur les pointes, il avait le cheveu assez fin.

Syed possédait une carrure assez impressionnante du fait de sa taille, il avait quitté la silhouette de crevette vers l’âge de dix ans et n’avait jamais été dégingandé mais ne ressemblait pas non plus à un bodybuilder. Il se situait dans cet entre-deux où, à première vue, on ne se méfiait pas de lui et de sa force possible et que, seulement après s’être pris un coup, on remarquait que le couillon en face avait de la ressource sous le capot.

Lorsqu’il était gêné, Syed avait tendance reculé son épaule droite, celle avec sa plus profonde cicatrice et à s’appuyer sur sa cheville gauche la plus « faible ». Il tentait de ne pas bouger un muscle de son visage mais ses paupières tressautaient tout de même et il lui arrivait même que ses joues se colorent. Une des nombreuses raisons de pourquoi il détestait la lumière, au moins ces choses n’étaient pas visibles.

Le style vestimentaire de Syed n’était pas bien travaillé, le plus souvent habillé de noir, il apprécie le cuir mais n’assemble jamais une veste en cuir avec un pantalon de la même matière. Il ne voulait pas non plus passer pour un sadomasochiste en manque… Les seuls touches de couleur qu’il se permettait se trouvait sur ses T-shirts, bien souvent planqué sous un pull ou sa veste, des dessins parfois psychédéliques ou bien d’un artiste en vogue se trouvant dessus.

Syed est une personne de presque imberbe, assez étrangement, surtout sur le haut du corps (heureusement, sinon il ne serait certainement pas enchanté), pas de barbe, quasiment rien sur le torse et très peu sur les bras. En-dessous du nombril, ils ne tracent qu’une fine ligne. En revanche il n’y coupait pas au niveau des jambes, il ne fallait pas non plus exagérer et de toute façon il ne tenterait jamais de se raser ou s’épiler, il avait d’autres choses à faire. À part pour la barbe, si un jour un poil s’avisait de s’implanter ici, il l’arracherait sans vergogne.

• Adjectifs les plus marquant de votre personnalité :


- Consciencieux & Méticuleux
- Débrouillard
- Indépendant
- Infidèle
- Sarcastique
- Difficilement empathique
- Opportuniste
- Fouineur

Au cours de sa vie, Syed a beaucoup évolué. D'un petit garçon, certes qui s'adaptait difficilement aux situations dites "normales", mais qui restait correct, assez poli et rarement capricieux, il évolua seul, sans l'aide d'aucun adulte ou modèle pour le guider. Jamais il n'eut envie de s'identifier à une personne particulière, attrapant juste des traits de personnalité ici et là qui l'intéressait. Dans ses lectures et dans son observation du monde.

Il est une personne profondément égocentrique, écoutant que ses propres désirs et ignorant ceux des autres. Lorsqu'il veut quelque chose il ferra tout pour l'avoir, une chose, une personne, quelque chose d'immatériels ou de matériels, tout, il refuse d'échouer, acceptant seulement les détours. S'il doit piétiner des gens pour obtenir ce qu'il veut ? Dommage, il ne fallait pas qu'ils soient sur son chemin. Les signes extérieurs de tristesse, de pitié, il n'en a que faire.

Oui c'est un être solitaire, il faut s'en douter, une solitude qui l'a rongé depuis son plus jeune âge, la même qui rongeait le cœur de sa mère malgré qu'il soit deux. Il n'était jamais agréable d'être seul, c'était une noirceur qui se nourrissait des peurs d'une personne, qui grignotait notre ventre dans un néant sans fin de douleur. Syed la combattait, en chaque instant, il disait en tirer sa force parce qu'il fallait bien que cette souffrance serve quelque chose. Sourd à celle des autres, il se refusait à écouter la sienne.

Malgré ce début de vie chaotique, Syed est une personne ordonnée, qui ne laisse rien au hasard que se soit sur le plan social que le simple rangement de son plan de travail. Il refuse aussi à bâcler son travail. Soit il ne le fait pas, soit il le fait parfaitement, et jusqu'au bout. Pas de demi-mesure, car il est comme ça dans ses actions alors que son monde et gris, plein de nuances. Il n'hésite pas car pour lui, le doute est une perte de temps. Il faut analyser rapidement et trouver une solution. Des regrets ? Tout aussi inutile, si une chose qui la faite lui rapporte des ennuies, il choisit une autre option, et ne s'amuse pas à penser à ce qu'il aurait pu mieux faire. Il a fait, tout simplement, il s'est trompé, dommage, mais il continue, le jeu n'est pas terminé.

Tout son parcours a bien entendu fait de lui d'une personne indépendante, capable de se débrouiller et de survivre face à l'adversité parce qu'il le fallait bien, pour se terrer dans les bas fonds de la ville. Et vu que sa vision de la vie est que le plus fort est celui qui est le mieux informé, Syed a cultivé sa curiosité, que certains tableraient plus de tendance fouineuse, c'est un amour de connaître les choses, la lueur dans les yeux de celui qui sait.

Son caractère fait qu'il vit au jour le jour et ne pense pas véritablement à son futur, un peu comme si les choses pouvaient durer encore et encore, et que lui traverserait tout ceci, juste en s'adaptant car c'est là qu'il était le meilleur. Même son arrivé à l'Institut ne semble qu'être un petit grain de sable de le grand rouage de sa vie. Il y survivrait comme pour tout.

Sans doute oui, cette inflexibilité finira par lui faire défaut parce que, comme tout le monde le sait, si le roseau plie face au vent, le chêne casse. Il n'y a aucun mental d'acier pur capable de résister à tout et jamais il 'a atteint ses limites pour l'instant. Ce jour là, certainement que toutes les fêlures sur lesquelles il s'est construit se craquelleront comme du cristal explosé contre le sol.

• Aime :
Il adore la couleur rousse, les pêches, la cuisine et les félins en général. Il aime tout particulièrement les nouvelles technologies et tout ce qui est un peu « high tech ». Les belles fringues aussi et un certain goût du luxe. Il apprécie la pluie et la nuit.

• N'aime pas :
Le soleil et la chaleur aussi. Les shorts, il en a horreur, ave des tongs, c’est pire. Il n’aime pas le chocolat, et n’apprécie pas vraiment les sucreries en général. Il déteste ceux qui parlent forts et les pots de colle.


• Goûts musicaux :
Du trip-hop, l’opéra et une pointe de vieux rock.

• Goûts culinaires :
Les déserts avec beaucoup de fruits, fraisiers, tartes-pommes ou même ceux avec de la mousse légère et des myrtilles. Tous les plats sucré-salé. Il mange peu de viande mais apprécie les bons morceaux. Donné lui tout un tas de fruit & légume, plus une omelette et il sera le plus heureux des ventres affamés.

• Goûts vestimentaires :
Simple. Jean, parfois des pantalons en velours (et le cuir, oui) mais alors forcément noir. Des rangers ou bien des Doc. En hiver une veste longue en laine bouillie, le reste du temps une veste en cuir. Sinon des T-shirts sous des pulls. À l’occasion une chemise avec son pantalon en cuir.


•  Centres d'intérêts :
L’observation, et surtout l’observation pour aller à la pêche aux informations. C’est un fouineur, qui possède tout un tas de gadget, parfois bidouillé par ses soins, qui lui permet de piquer des informations dans les portables ou sur des boîtes de messagerie. On pourrait dire de lui qu’il est un « hacker » mais il préférait souvent le terrain à rester coller derrière l’écran de son PC.
C’est un adepte de cinéma et pas que des blockbusters. Il apprécie de faire pousser une plante verte mais souvent pas plus d’une, il n’en a pas le temps.

Il était monnaie courante de dire qu’il n’était pas simple d’être une mère célibataire aux États-Unis, un pays où le modèle familiale traditionnelle ne semblait jamais faiblir et où les aides, dans ce genre de situation pouvait être considérer comme inexistantes. Pour Paige Olen, il n’avait jamais été question d’avoir un enfant, à dix-huit ans elle profitait de sa jeunesse à fond, fumant, buvant, parfois se droguant. Elle était belle, bien que trop maquillée, pas la plus intelligente des jeunes filles mais assez maline pour manipuler ces messieurs. Les études, se sera pour plus tard !

Sauf que voilà, un jour, après un énième vertige et sous les conseils de ses copines tout aussi gloussantes et superficielles qu’elle, elle fit un test de grossesse. Celui-ci était positif. Affolée la jeune fille tenta tout de suite d’avorter, à l’Hôpital on lui apprit qu’elle était enceinte de six mois et qu’elle avait fait un déni de grossesse. Elle était obligée de garder le fœtus.

Sa colère avait été immense, surtout quand tout son tas « d’amies » commença à fondre comme neige sous soleil à la même vitesse que son tour de taille augmentait. Ses parents ne l’aidèrent pas plus et sous les pleurs de sa mère, son père l’a mis à la porte, sans sommation. Il n’en pouvait plus de ses conneries. Paige n’avait aucune affection pour la vie qui grandissait en elle, encore plus après tout ceci, elle le haïssait. Cependant plus que tout, elle craignait la solitude ; c’est ainsi qu’au lieu d’abandonner l’enfant à qu’elle abhorrait déjà, elle le garda auprès d’elle suite à son accouchement.

C’est dans cette ambiance que Syed naquit. Né à Medford comme quasiment tous ses ancêtres, il ne croisa jamais la route de ses grands-parents et le seul contact avec un membre de sa famille était celui de sa mère. À sa décharge elle ne fut jamais violente physiquement ; parfois l’enfant qu’était Syed se demandait si ça n’aurait pas été mieux, il aurait alors eu l’impression d’exister autrement que par les insultes. Son tout premier souvenir reste celui de sa mère, au téléphone suppliant un énième patron ne de pas la virer. Il se rappelait avec précision le visage de cette femme, d’à peine vingt-deux ans, déjà usé.

De sa relation avec elle, Syed ne garde que rancune et regret, une seule fois il l’entendit s’excuser pour son comportement, il avait alors douze ans, déjà il traînait dans des affaires pas tout à fait clairs, sa mère avait trop bu, ce qui restait rare, elle préférait s’acheter des vêtements pour sortir et trouver un mec à baiser que de l’alcool. Elle l’avait alors supplié de lui pardonner avant de s’endormir comme une masse. L’adolescent n’avait jamais su si c’était véritablement à lui qu’elle s’était adressée.

On peut quasiment dire que Syed s’était élevé seul. Dans sa maison, aucune règle, il pouvait sortir autant qu’il le voulait, ne pas rentrer pendant trois jours mêmes. Parfois sa mère l’engueulait le prévenait que plus jamais il ne pourrait remettre les pieds chez elle. Sauf que toujours il revenait et jamais elle ne le mettait à la porte. Un reste d’instinct maternel sans doute, ou alors toujours cette peur de la solitude.

Le garçon se tirait le plus souvent en vitesse de chez lui, lorsque sa mère ramenait des hommes chez eux, dans leur petit appart’ au mur de papier, il pouvait entendre tout ce qu’il se passait dans sa chambre. Tous ses types barbus et des plus « virils » comme disait sa mère, la prenait et la faisait gémir à outrance, l’effrayant à outrance. L’un d’eux avait tenté d’être sympa’ avec lui un jour, Syed avait préféré se barrer en courant. Sa mère avait ainsi si pu appuyer sa théorie comme quoi il n’était qu’une fillette lâche.

À l’école, Syed n’avait jamais fait de vague, il restait dans la moyenne, n’ayant aucune confiance dans les adultes, il mentait comme un arracheur de dents pour qu’il ne remarque rien de spécial chez lui ; l’avantage de la coquetterie de sa mère, c’est qu’il avait des vêtements descends et Syed faisait toujours en sorte de manger à sa faim, cousinant régulièrement. Aucune trace de maltraitance chez lui.

Cependant, c’était dans ce lieu qu’il apprit qu’il adorait une chose tout particulièrement : la connaissance. La connaissance de tout, des petits secrets de polichinelles à celles d’astronomies. Syed était aussi une véritable éponge, retenant sans quasiment aucun effort prêt de quatre-vingt pour cent de ses cours. Et surtout il savait faire la connexion entre les diverses informations qu’il possédait. Lorsqu’il entendit parler par une mère de l’un de ses camarades que l’une des maîtresses allaient sans doute être virée et qu’il entendit, ensuite, la sienne, marmonner contre la directrice, il se douta tout de suite de qui allait bientôt prendre la porte.

En terme d’amitié, Syed était assez changeant, il ne prenait jamais les personnes les plus populaires et restait dans des petits groupes, là où il était à l’aise, il restait transparent, intervenait peu, jouait quand on lui demandait et souriait pour ne pas inquiéter. Au fil des années et des changements de classes il trouvait toujours de quoi se lier mais jamais il arrivait à être en totalement en phase avec ces personnes qui venaient parfois des banlieues, d’un quartier calme, et qu’ils ne connaissaient pas la galère des rues de chez lui. C’est en dernière année de Middle School, à ses treize ans qu’il commença à rentrer dans l’illégalité.

Il avait déjà l’air plus vieux que son âge, faisant près d’un mètre soixante-quatre et pourtant restait assez discret, comme il en avait toujours eu l’habitude. Syed était après tout un enfant qui ne faisait pas de bruit, et très difficilement repérable. C'était un jour où il s'était enfui de la maison, fuyant le bruit et un nouveau type. Dans ce genre de cas, il avait une cachette, il grimpait au niveau d'une fenêtre qui donnait sur une impasse, l'escalier à l'intérieur était écroulé et c'était le seul passage. Il restait à l'abri de tout.

Il avait alors entendu du bruit et ensuite de grands éclats de voix. Il s'était tapi près de la fenêtre et avait écouté, absolument tout. Une simple histoire de bandes rivales et de gangs, à la fin il y avait eu un coup de feu. Syed avait noté tous les noms qu’il avait entendu dans un coin de son esprit, espérant que cela pourrait lui servir. Puis, il avait préféré filé de sa cachette, regardant à peine le corps et la ronde flaque de sang qui s’étendait sur l’asphalte.

Ces suites à cette événement que Syed commença à récolter tout un tas de renseignements sur le monde de l'ombre. Le nombre de gangs et de groupes qui le régissaient, leur chef, les secrets qu'il gardait, un véritable travail de détective qui ne lui servait qu'à son propre profit. Au fil du temps et avec ses ventes de drogue, il put s'équiper en matériel informatiques et commença son trafique d'informations abandonnant tout ce qui touchait aux substances chimiques.

À ce moment là, son surnom devint Deys, l'inverse de son prénom mais surtout, cette prononciation particulière qui ressemblait à "Deus", Dieu en latin. Oh certes tout n'était rose, Syed se faisait parfois casser la gueule, en cassait lui-même d'autres, un monde de violence oui, mais il avait là une arme des plus puissantes. Il pouvait manipuler et faire chanter, une place de choix. Surtout quand il commença à étendre son réseau à tous les grands noms de Medford.

Il jouait, il gagnait et il était le Deus de la partie.

Bien évidemment, il commença à louper de plus en plus souvent les cours, on ne le voyait que rarement dans les couloirs de son High School, il était regardé comme un paria, un raté, un rat d'égout qui finirait en prison. Syed n'en avait rien à faire, trop perdu dans son monde de la nuit. Il débuta aussi les combats organisés à ce moment, pour s'amuser. Il se blessait, souvent, bien évidement, ce n'était pas de la boxe réglo' comme on pouvait en voir à la télé. Ce fut la déchéance pour sa scolarité, et pour lui, un moyen de libérer tout sa colère et sa frustration magnifiques.

Comment termina-t-il alors ici, à l'institut ? Très simple, quand on joue, il arrive que l'on perde. Face à l'augmentation croissante de délits que les médias du coin disait dû à la crise, aux problèmes de chômages, d'éducation et tout un tas d'autres conneries, la police mit en place des méthodes bien plus efficace pour faire tomber les groupes illégaux et surtout leur tête.

Bien évidement, le nom de Syed finit par être cité. Lors de la première audition, là où on constituait tout le dossier sur lui, il se fit passer pour un geek enfermé tout le jour dans sa chambre, un peu niais et neuneu lorsque ça ne touchait pas à l'informatique/électronique. Il avait eu de la chance que la police le choppe alors qu'il traînait dans une tenue toute moisie. Il put négocier de témoigner comme témoin contre quelques compensations. Tout aurait pu se termine ainsi et Syed aurait repris sa vie et son trafique.

Sauf que voilà, son nom réapparut une seconde fois au cours des affaires et cette fois, on ne lui lâcha pas la grappe, cette fois, on confisqua absolument tout son matériel, même ce qu'il planquait et on put faire la lumière sur ses agissements, sur le nombre d'informations qu'il possédait sur tout un tas de personnes, mêmes des plus "respectables". Cette fois, il fut l'accusé dans le tribunal, et la suite, nous la connaissons...

• Mot de passe :
S. D. O.

•  Comment avez-vous découvert le forum :
Au hasard de mes pérégrinations.

•  Âge : 
17 ans.

•  Disponibilité :
Je tente 3/7 jours ^^.

•  Commentaire :
C’est un peu une nouvelle aventure pour moi, je ne tente que rarement ce genre de forum .

• Groupe +16 ?
Oui, on ne sait jamais *tousse*.