« Run, you clever boy »

• Nom :
Coleman

• Prénom :
Matthew

• Surnom :
Matt


• Âge :
19 ans

• Date de naissance :
27 avril

• Lieu de naissance :
Blackpool

• Nationalité :
Anglais


• Sexe :
Masculin

• Orientation sexuelle :
Bisexuel

• Délits :

- Coups et blessures
- Incendie
- Usurpation d'identité

• Arrestation :
Une seule arrestation à 18 ans dans un bar.

• Présent depuis :
Nouveau résident.

• Intégré pour :
Obligation juridique.

• Nombre de repas par jour :
• • • • • x x x x x

• Repas équilibrés :
 • • • • • • • x x x

• Audition :
 • • • • • • • • x x

• Vue :  
 • • • • • • • • • x

• Activité physique :  
 • • • • • • • • x x

• Alcool :
 • • • • • x x x x x

• Cigarette :
 • • • • • • • x x x

• Rapport sexuel :
 • • • • • • • x x x

• Drogue :
 x x x x x x x x x x  

• Mutilation :
 • x x x x x x x x x


• Phobies :  
La noyade, tout simplement. Pourquoi ? Une phobie, ça ne s'explique pas forcément.

• Autres problèmes :  
Aucun.

• Problèmes antérieurs :
Marques sur les poings et les bras.

• Taille :
1 mètre 77

•  Poids :
71 kilos

• Cheveux :
Bruns foncés avec des reflets rouges, mi-longs, en bataille.

• Yeux :
En majorité vert, ses iris sont cependant parsemés d'une teinte jaune..


• Cicatrices :
Quelques marques de brûlures légères, d'autres marques sur ses poings tiennent plus d'histoires de bar que d'autres choses.

• Tatouages, piercings, autres :  
Rien d'autre.

Matthew dispose d'un physique plutôt élancé : malgré le fait que sa taille ne soit pas la meilleure pour un jeune homme, son corps est bien dessiné par des années d'exercices suivies d'années de vie de débauche et d'exercices nocturnes. Si l'on fait abstraction de ses cheveux aux couleurs approximatives, il dispose d'un style vestimentaire plutôt chic sans pour autant verser dans l'excentricité. Ses yeux seront la seconde chose à vous marquer : un oeil vert doté d'un iris aux reflets jaunes lui donnant ainsi un regard perçant qui a marqué bien des esprits. Mis à part un corps et un visage bien entretenu, le grand point noir à ce tableau se dresse au niveau de ses mains jusqu'à ses bras, notamment du côté droit, main directrice de Matt : des marques de brûlures et cicatrices de combats de bar divers le marquent, entre autres. Son air ? Charmeur. A force de sortir tous les soirs dans les bars, les boîtes, et d'avoir de l'argent pour assurer ses arrières, le physique suit le mental : la confiance se retranscrit sur le corps qui est ainsi bien entretenu.

• Adjectifs les plus marquant de votre personnalité :
Frivole – Énergique – Inconscient – Joueur – Têtu

La personnalité actuelle de Matthew n'a plus grand chose à voir avec son enfance, le train de vie nocturne des USA combiné à son refus de faire face à son passé ont transformé le jeune homme qui, on peut le dire, a tout simplement été corrompu au fil du temps. Il s'est tout d'abord débridé, prenant de plus en plus d'assurance à mesure que les nuits passaient, que l'alcool et l'argent montaient alors que le monde semblait se poser à ses pieds. Fort heureusement, ce n'est pas un sentiment de supériorité qui s'est placé ici mais plutôt une genre d'inconscience : peu importe la personne qui se trouvait en face de lui, le jeune anglais agissait selon SON envie, sans se soucier des limites instaurées par les normes sociales. Il n'était rien qu'il ne pouvait résoudre ou acheter dans son mode de vie idéaliste. Entre deux phases de sommeil et de débauche en pleine nuit, il faisait ce qu'il désirait, dépensait l'énergie qui restait en lui par tous les moyens. Comme nous le montrent les derniers événements, l'inconscience semble être une vertu qui lui colle à la peau, tout comme une obstination qui ferait changer une mule d'avis. N'ayant pas eu de relations construites avec d'autres êtres humains depuis de nombreux mois maintenant, il est plutôt difficile d'estimer une réaction construite envers une autre personne ancrée pleinement dans la réalité, la vraie, pas cette ébauche d'utopie dans laquelle il se complaît à passer ses jours et ses nuits. L'alcool, le tabac, l'argent, l'inconscience, retirez une bonne partie de tout ceci et vous risqueriez d'être surpris par ce qui se cache en dessous, mais vous seriez seulement le second. Que dire de plus ? Sachez simplement qu'il est difficile de cerner un homme dans sa globalité quand celui-ci n'est lui-même pas sûr d'avoir terminé de se construire. Malgré les expériences que la vie lui a octroyé, il ne faut pas oublier que c'est un jeune homme encore mineur aux Etats-Unis. Quand à décider s'il s'est déjà construit par lui-même ou si le plus dur reste à faire, ce n'est sûrement qu'une question de temps.

• Aime :

- La facilité
- L'ambiance nocturne
- La compagnie d'un soir
- La liberté
- Se défouler

• N'aime pas :

- La difficulté
- La drogue
- Les contraintes
- L'ennui
- Son ancienne vie


• Goûts musicaux :

Matthew ne dispose pas de goûts bien compliqués en matière de musique : déjà, on peut évincer tout ce qui attrait à son ancienne vie et prendre tout le contraire, comprenez par là le rock, musique de la révolte. Vous pouvez ensuite ajouter quelques titres qu'on retrouve en soirée, dans les bars et tout ceci et vous obtenez la playlist musicale habituelle de Matt.


• Goûts culinaires :

Tout ce qui est bon, et qui se mange ! La viande rouge, le poulet, tout ce qui donne de l'énergie et se déguste rapidement. Ajoutez à cela tout ce qui se trouve au menu du room-service des hôtels et vous obtenez les repas habituels du jeune homme. On peut aussi noter un goût assez prononcé pour les alcools nobles, que ce soir les bourbons, champagnes ou autres bons vins.


• Goûts vestimentaires :

Des vêtements plutôt classes, chers, des teintes sombres pour passer inaperçu dans la rue et pouvoir bouger sans contrainte. Couplez tout ça à quelques bracelets qu'il a l'habitude de porter, un casque autour du cou et vous obtenez un portrait plutôt complet de la tenue vestimentaire nocturne du jeune homme. Le jour c'est la même, mais le jour on dort.


•  Centres d'intérêts :

- Se sentir vivant
- La musique
- La nuit
- La dépense d'argent
- La découverte

Un nouvel héritier.

C'est pas une froide nuit de décembre que le jeune Matthew est né. Alors que les éléments se déchaînaient dehors, seuls quelques éclairs éclairaient la maison familiale des Smith. L'accouchement du jeune garçon se déroulait au manoir, tradition familiale comme ils disaient, ce n'était pas forcément le plus pratique mais nul n'avait osé déroger à cette règle depuis quelques générations alors ce n'était pas maintenant que ça allait changer, les valeurs familiales étant trop importantes à ce moment pour penser à les évincer. Ce tonnerre de feu et ces valeurs archaïques avaient-ils influés sur la vie futur de l'héritier de cette noble famille ? Seul le futur saurait le dire.

Sa famille, parlons-en : un père avocat et une mère médecin, une belle famille basée sur le respect des traditions, et sur l'argent, beaucoup d'argent. De bons investissements avaient été faits il y a des décennies, une éducation avait été dispensée, une noble lignée était en route. A peine le jeune garçon sorti du ventre de sa mère, tout son parcours semblait être tracé : il bénéficierait de la meilleure éducation, des meilleurs vivres et de tout ce qui pourraient rendre sa vie meilleure tant qu'il resterait dans la vision parfaite d'un futur tout désigné. Il irait en école privée, suivrait des cours particuliers et se tournerait vers de hautes études réputées afin de faire la fierté de ses parents.

Une enfance compliquée.

Une éducation menée par une gouvernante plutôt que par des parents n'est pas chose aisée pour l'enfant. Celui-si se retrouve élevé par une étrangère, voir plusieurs si la famille décide d'en changer. Au fil des années, l'enfant se rend cependant compte que ceci ne représente pas vraiment une éducation normale : il l'apprend à l'école car ses camarades ont beau être aussi issus de milieux bourgeois, certains disposent de vraies mères, de vrais pères, des gens présents. Ce n'était pas le cas de Matthew. Il disposait de cours particuliers, de précepteurs et de par se fait, son parcours enfantin fut parsemé de succès divers et variés, s'illustrant parmi ses camarades de classe au tableau des honneurs. La lignée semblait assurée pour ses parents, quelques graines de doute semblaient cependant germer dans l'esprit du jeune garçon avec les années qui passaient.

Un tournant à l'adolescence.

Arrivé à l'adolescence, le doute avait germé : quelque chose n'allait pas dans ce style de vie. Ce n'était pas l'afflux d'argent qui posait problème, non, cela lui plaisait ; c'était plutôt le moule dans lequel on l'avait formé qui ne semblait plus lui convenir. Mais bon, cela importait peu car il arrivait à canaliser son énergie par le biais de l'effort physique, la boxe anglaise plus exactement, le « noble art » dans un club select de Blackpool. Malheureusement, la force d'un sport ne peut pas forcément toujours canaliser les pulsions d'un jeune homme : une mauvaise journée, un adversaire un peu trop coriace sur le ring et le combat se finit dans les vestiaires. Emporté par l'adrénaline et la rage intérieure, les poings s'écrasent sur le visage de notre adversaire, sans les gants rembourrés cette fois-ci et ça fait mal pour l'un, mais ça fait du bien pour l'autre. C'est seulement une fois qu'il se retrouva avec des traces de sang sur les mains que Matthew réalisa que quelque chose avait changé, comme un déclic.

Mais le moment n'était pas à l'introspection, le moment était à la fuite jusqu'à la maison familiale, à l'enfermement dans sa chambre. Cela aurait pu être un beau monde pour un jeune homme choqué mais ses parents l'apprirent et vinrent le corriger. Peut-être était-ce ici un des seuls moments où ceux-ci se déplaçaient vraiment pour quelque chose qui concernait leur fils. De la maîtrise de soi, de la déception, de la tristesse et de la solitude, voilà les sentiments qui parcouraient l'adolescent à ce moment. Cette dispute ne fut cependant pas le déclic attendu par Matthew : en quelques jours, cette affaire était oubliée par ses parents, enterrée par la justice à coup de gros sous mais toujours présente chez le fils Smith.

Il rumina cette pensée des jours durant, restant seul chez lui, en pleine réflexion. Son occupation et sa préoccupation ? Rester dans un fauteuil, face au feu qui réchauffait son hiver emplis de pensées qui avaient été enfouies des années durant. Une soirée marquante pourrait cependant être notée puisqu'elle fut un tournant pour de nombreux événements à venir, une soirée marquante et révélatrice d'une psyché qu'il serait bien intéressant de décortiquer dans le futur.

Une soirée parsemée d'idées noires, la découverte de l'alcool dans le bar des parents, une maison vidée de tous ses occupants et tout peut très vite partir en vrille. L'énervement envers le monde, l'impression de ne pas y avoir sa place, l'ivresse montant et on jette la bouteille d'alcool au milieu du feu : tout d'abord le verre se brise et laisse le liquide inflammable se répandre sur les briques de la cheminée, sur le pourtour en bois et sur la moquette, puis les flammes s'emparent de cette flaque translucide pour se propager partout autour, la pièce n'étant pas vraiment propice à arrêter un feu. Les yeux restent fixés sur les lumières enflammées, vacillantes qui s'emparent de la pièce à mesure que le feu se propage jusqu'au moment de réaliser qu'il fait chaud, que le feu avance. Cependant, ce n'est pas de la peur, mais une genre de satisfaction, de libération qui se créée, comme si le feu finissait de brûler ce verrou d'inhibition qui bloquait Matthew. C'est alors sereinement qu'il rassemble quelques affaires, de quoi partir dehors et s'en va tout simplement avant que les pompiers n'arrivent, ce feu brûlant aussi bien le manoir que les quelques attaches qui reliaient Matthew à cette pseudo famille.

La fuite.

La capuche sur la tête, le casque sur les oreilles, quelques cartes bancaires vidées de leur contenu, sa dernière visite de Blackpool se solda par une visite en haut de la tour de la ville, un dernier regard vers l'horizon pour se décider de la destination à suivre. Cette tour était le point culminant de la ville, semblable à la Tour Eiffel de Paris, donnait vue sur l'horizon : avec les premières lueurs du matin, sans compter celles du feu et des pompiers, cela donnait un paysage plutôt plaisant et reposant. Redescendant de la tour, la prochaine destination était déjà vue : l'aéroport international, destination privilégiée pour fuir, fuir sa vie actuelle, son pays, sa vie. Passant au travers des sécurités de l'aéroport sans aucun problème, tel un bon citoyen anglais, il s'envola vers sa nouvelle destination de choix : la Californie.

L'arrivée en Californie fut plutôt facile : à force de devoir suivre des cours compliqués, lire un tas de livres et s'informer dans les journaux, il connaissait quelques petites astuces afin de réunir une suite. Non pas que cela fasse tout, mais cela l'aidait : son argent était changé, son nom de même, il payait cash et disposait d'assez d'argent pour changer d'hôtel, vivre convenablement les premiers temps, mais cela ne subsisterais sûrement pas longtemps. Le manque qu'il avait vécu le soir où tout s'était embrasé, il était à nouveau là. Était-ce la perte de sa vie d'avant ? Non. Le manque d'alcool ? Peut-être. Le manque de sensation avec un retour à une vie plate, ennuyeuse, des journées passées à dormir, réfléchir et errer dans les rues californiennes ? Sûrement.

C'est ainsi que Matthew se retrouva à traîner dans quelques bars huppés en ville, noyant son ennui dans l'alcool, la cigarette, le sexe tout en restant pas miracle à l'écart de la drogue. L'argent ? Ce n'était pas un problème, il lui en restait et puis le système américain était très propice à l'emprunt d'identité, que ce soit pour le passeport ou la carte bleue, à usage temporaire disons. Cela ne suffisait pas pourtant, il ne retrouvait pas cette flamme qui se trouvait dans son briquet mais qui manquait de brûler en lui, cet éclair qui avait pris le contrôle d'une part de lui que même l'amusement quotidien dont il jouissait ne suffisait à combler.

L'incident de trop

Un soir, une chambre, une femme, une ville, une nuit, une bouteille. Une sortie, une envie, une folie. On se sent l'âme joueuse, on rentre dans un bar, on s'allume une cigarette. On rencontre un homme en costard qui nous toise du regard, on s'approche, il nous défie. Il s'approche un peu trop, on lui colle une baffe, on se prend un coup de poing en retour. On esquisse un sourire du coin des lèvres, on se saisit d'une bouteille de spiritueux à portée de main, on lui éclate sur le coin des lunettes, on se saisit de sa cigarette et..

C'est Matthew qui a le plus mal à la tête à ce moment, alors qu'un colosse lui assène un violent coup sur le crâne. Ce colosse c'était le garde du corps du jeune homme. Ce garde, il avait vu son employeur se faire recouvrir d'alcool près d'un homme qui tenait une cigarette. Cet homme, il l'avait tout simplement neutralisé : pas bête comme technique mais... vraiment dommageable pour le jeune anglais. Alors qu'il se retrouve par terre, le public ne le lâche pas du regard. Soudain, il sent quelque chose autour de ses poignets : combien de temps était passé ? Que s'était-il passé ? Ou était sa compagne d'un soir ? Pourquoi est-ce qu'on lui criait dessus ? Quelles sont ces choses à ses poignets ? Des menottes, la police, comme une file de dominos qui tombe. Cependant, Matthew ne semblait pas vraiment ennuyé, il se sentait vivant, contraint mais vivant, comme si toute sa vie n'était vouée qu'à ça. Qu'allait-il devenir ? Il n'en savait rien, la justice américaine n'était pas vraiment son fort mais il comprendrait sûrement sous peu..

Une fois arrivée au tribunal, le masque tomba : depuis ses cartes de crédit enregistrées sous de faux noms, ils trouvèrent des transactions; grâce aux transactions, ils retrouvèrent des heures, des dates, des moments; reliés à ces moments, des délits sans aucun coupable. Tout était relié et pour une autorité compétente qui disposait de toutes les pièces en mains, c'était aussi facile que descendre le courant d'une rivière. Et ceux-ci dévalèrent le torrent jusqu'à arriver à la petite ville de Blackpool qui se souvenait encore de l'incendie d'il y a des années..

Qui dit Blackpool dit famille Smith, famille qui passa du deuil à la haine envers leur héritier, découvrant le fin mot de l'histoire qu'ils refusaient de voir depuis des années. Devant une telle liste de délits, la décision de la justice fut sans appel : ce jeune homme devait être placé en institut spécialisé pour délinquants. Il devait disparaître de l'histoire familiale, perdre son nom originel, son identité, ses biens, il devait tout perdre et se retrouver interné, il n'y avait pas d'autre mots. N'étant pas majeur et l'influence de la famille Smith aidant dans le processus, c'est l'Institut Teenagers qui fut choisi.

• Mot de passe :
M.C.

•  Comment avez-vous découvert le forum :
La faute à un certain Kyllian.

•  Âge :  
20

•  Disponibilité :
Plutôt souvent, quasiment tous les jours.

•  Commentaire :
Ornithorynque. Et sinon je suis daltonien.

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