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| Dégages, connard. [PW Anton] | |
| Kaladrielle Andrews | ┼ Educateur Militaire ┼
Assis toi, Sale Gosse.
Surnom : Kally Âge du Perso : 25 ans Orientation : Bisexuelle Admission : Today ! Autorisé à sortir : Accordée
Teen's : 5544
Age : 30 Messages : 211 Jeux +16 : Oui Disponibilité : Week-end
MEDAILLES :
SECTES :
Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Délits Commis: | | Sujet: Dégages, connard. [PW Anton] Sam 16 Nov 2013 - 3:40 | |
| 4:07 a.m.
Connard. Enfoiré. Salaud.
Sors de ma tête, m*rde. Je t'y ai pas invité, alors dégages. T'as rien à faire là, à traîner dans mon crâne. T'y es pas le bienvenue, manipulateur de m*rde, roi des manigances, traficoteur de pensées.
Et t'sais c'est quoi le pire dans cette putain de soirée de m*rde ? C'est que malgré le fait d'avoir fumé toute la soirée, d'avoir passé une bonne heure dans un bain chaud, je n'ai pas réussi à fermer l'œil de la nuit. Ton putain de visage flotte dans mon esprit. Là. Toi. Depuis qu'on m'a posé ce merveilleux dossier sur mon bureau, parce que je suis censée m'occuper des nouveaux dossiers en bonne Lieutenant que je suis, tant que nos feu Capitaines ne sont pas remplacés. Ô joie ! Ce dossier. Ce nom. Cette photo. Cette prison.
C'était comme si le temps venait de s'arrêter. Comme si quelqu'un s'amusait à me dégueuler mon passé et mes erreurs à la gueule. Là, comme ça, sans prévenir, en guise de cadeau d'anniversaire en avance. Alors ca éveillait des souvenirs beaucoup trop étranges que j'avais fini par oublier, tu sais. Cette époque où je travaillais plus ou moins dans une prison et que j'avais finis par bousculer un jeune psychiatre. Comme dans les films, je le répétais si souvent avec tant d'ironie pour te faire te ravaler ta putain de niaiserie dégoulinante. Toi et tes sentiments à demi-mots. Toi et tes attentions dégelasses d'amoureux transis. Toi, qui m'a laissé des souvenirs dans le corps, dans le cœur et au fond d'mon crâne. Je suis partie, mais c'est une fois loin de toi que les traces que t'as laissé en moi ont tout explosé. Je me suis mise à regretter mon comportement et à rêver.
Rêver. Espérer. Imaginer. Tout ce que je déteste. Pourquoi devrais-je rêver d'une vie qui ne sera jamais la mienne ? Est-ce que tu comprends ce que ca veux dire, grand c** ? Pendant quelques mois, je suis devenue tout ce que je détestais, tout ce que je ne voulais pas être. Un être faible et attaché à des illusions. Mais j'ai fini par vomir tout ça. Et à coup de truelles, j'ai tout dissimulé, et puis j'ai continué cette vie de débauche et de désintérêt. Des hommes, des femmes, ce n'étaient que des visages floues, des activités persistantes, et voilà. Je n'avais jamais plus repensé à toi, sauf lorsque je croisais quelqu'un qui prenait de la noisette dans son café, sauf lorsque je croisais quelqu'un qui portait ton parfum, sauf lorsque je croisais quelqu'un d'autre manipulateur que toi…
J'ai continué un semblant de vie, ce qui a toujours été la mienne. Je vis au jour le jour, sans me soucier du lendemain ou des conséquences. La vie n'est qu'un jeu, ok ? Je suis un pion parmi tant d'autres, et je me contrefou de ne pas répondre à des critères de bases. Je travaille parce que sinon je m'ennuierai, et j'ai fais ce métier car il me plait.
Sauf que je n'arrive pas à dormir, ce soir. Alors j'ai fini par enfiler rapidement une tenue de sport : un short noir, avec des chaussettes de tennis hautes. J'ai enfilé un débardeur, aux bretelles croisées dans mon dos d'une couleur pêche, et je suis partie en chaussures et avec une bouteille d'eau jusqu'au gymnase. Un corps fin mais musclé. Et puis ces tatouages à demi dissimulé contre ma nuque et mon dos avec cette tenue. Les tissus moulant mettait en valeur la minceur et les courbes de ce corps qui n'étaient plus si féminin lorsque j'hurlais des obscénités.
Les cheveux en batailles, les écouteurs vomissant de la musique beaucoup trop forte, je frappais contre le sac, après avoir bandé mes mains. Et je vérifiais souvent mes articulations.
Et puis je frappais. Sale c**. Faut que dire que t'es encore là, tu tournois, tu me nargues. Et je ne comprends pas ce que tu fous là, dans mon crâne, bordel !
Droite, uppercut, high-kick et compagnie. Et je frappais de plus en plus fort, comme une grosse c****.
Et puis…
« PUTAIN DE m*rde ! »
Un grondement traversa ma gorge alors que je m'éloignais pour attraper ma bouteille d'eau. Enervée, j'étais tout simplement énervée, car je n'arrivais pas à me vider l'esprit. Et si le sport n'y parvenait pas, c'est que cela me touchait bien plus que je n'aurais aimé le croire.
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