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| When strawberry cake & onigiri meet. [PV Takéo] | |
| Moon A. Namidakase | Résidente ♥ Modérateen
Surnom : Moony, Birdy. Âge du Perso : dix neuf ans Orientation : Bisexuelle Admission : un certain 11/02/2009 Autorisé à sortir : Accordée
Teen's : 7038
Age : 31 Messages : 795 Jeux +16 : Oui Disponibilité : Hum... Je passe.
RP' : Wanna Be my medicine ?
MEDAILLES :
SECTES :
Casier Judiciaire Avertissement: Nombre d'Arrestations: Moon : 1 Délits Commis: | | Sujet: When strawberry cake & onigiri meet. [PV Takéo] Ven 8 Juil 2011 - 23:47 | |
| - Spoiler:
MilleFeuilles aux fraises (Pour 10 personnes)
Ingrédients 500g de pâte feuilletée Crème pâtissière réalisée avec 1l de lait 1/4l de crème. 250g de fraises mures. 100g de sucre glace 100g d'amande effilées grillées.
Préparation -Étendre finement et à l'avance une abaisse de feuilletage sur une plaque anti-adhésive rectangulaire. Piquer et réserver au frais. -Réaliser la crème pâtissière avec un litre de lait et refroidir. -Fouetter la crème fraîche, et réserver. -Laver, sécher et couper les fraises. -Cuire la plaque de feuilletage et laisser refroidir.(200° avec un peu d'humidité)
Montage: -Découper la plaque de feuilletage en trois bandes identiques. -Mélanger délicatement la crème pâtissière et la crème fouettée. -Sur la première bande de feuilletage, étaler une couche de crème d'environ 0,5 cm, disposer les fraises et recouvrir d'une couche de crème environ 0,5 cm. -Déposez la deuxième bande de feuilletage et renouveler l'opération crème et fraises. -Pour terminer déposer la dernière bande de feuilletage et appuyer légèrement avec la plaque de cuisson. -Le côté de la bande le plus régulier doit se trouver au dessus. -Déposer le reste de crème sur les côtés et lisser avec une spatule. Coller les amandes grillées. -Couper des parts régulières. Saupoudrer de sucre glace à l'aide d'une poudrette. -Mettre à chauffer sur une flamme le fer à caraméliser.(Un manche de louche inox ou toute autre tige métallique peut faire l'affaire) -Lorsque le fer est rouge, rayer les parts de millefeuilles de traits parallèles et obliques. Continuer le rayage dans l'autre sens.
Conseils Si vous ne possédez pas de fer à caraméliser, vous pouvez vous contenter de saupoudrer de sucre glace ou de glacer le millefeuilles avec du fondant.
p.85
14h52
Du Cocoon dans les oreilles, je me dirige vers la cuisine, mon livre de pâtisseries sous le bras. Livre de pâtisseries, et en français, s'il vous plaît. Parce que c'est comme ça. Parce que je cuisine en français, un point c'est tout. Le marque page à motifs de fraises à la crème à la page 85, je pousse la porte. J'entre... C'est moins bien rangé qu'avant, ici. Je passe l'index de ma main libre, la gauche, sur ma pommette saillante, et cligne fort des yeux. Je m'avance jusqu'au milieu de la cuisine, où trône le gigantesque plan de travail recouvert de... Eh bien, je suppose que c'est du granit. J'y pose le livre que j'ouvre à la bonne page, et relis pour la énième fois la recette. Je sais pertinemment que je ne vais pas la suivre, que je vais rajouter de la chantilly, surtout dessus, que je vais l'ornementer, mais j'ai besoin de connaître la recette de base. Je remonte mes lunettes sur mon nez. Enfile mon tablier blanc, mon préféré parce que les bretelles sont surpiquées rose pâle, ce qui peut paraître ridicule mais que je trouve surtout raffiné. Surtout qu'il a des poches non devant à la manière de nos amis les kangourous, mais sur les côtés, comme un pantalon. Bon, j'avoue qu'avec ma jupe courte qui ne dépasse pas, on me croirait très légèrement vêtue. Mais non. Non, ça ne me fait pas délirer de cuisiner à poil. Non, vraiment pas. Surtout pas ici. Surtout pas depuis que j'ai appris qu'il y a un nouveau cuisinier. J'espère qu'il est plus partageur que l'ancien. En tout cas, partageur ou non, pour l'instant il est surtout invisible dans les parages. J'en profite donc.
Finissant de nouer les liens surpiqués de mon tablier, je me dirige vers le placard du fond. Plaque anti-adhésive. Je suppose quand même qu'il y a de la pâte feuilletée. La plaque à la main, direction le frigidaire. Yes! Y'en a. Ca m'évitera quand même d'être obligée d'en faire. Je sors en même temps du lait pour faire ma crème pâtissière, et des oeufs. Puis tout le reste des ingrédients et des ustensiles, plus de la crème, pour faire la chantilly. Par chance, il y a des fraises. Merci mon dieu. En adressant une prière muette aux cieux, je dispose le tout sur le plan de travail. Là, comme ça, je prends toute la place. Je reste un instant immobile, et c'est parti. Je fais d'abord la crème pâtissière, tout sourire. J'adore faire des pâtisseries. C'est juste pas possible. Vitany n'est pas là, elle a eu une autorisation de sortir quelques heures, et moi, depuis que je suis rentrée... Ben non. En même temps je les comprends. Et puis comme ça je me fais des pâtisseries, parce que j'ai bien besoin de me remplumer, depuis que je suis sortie du coma. Je suis atrocement maigre, ça fait peur. Ceci dit, je ne fais pas des millefeuilles pour dix. J'en fais six, j'en prends deux, un pour moi, un que je garde pour Vita, et je laisse le reste sur le plan de travail.
15h52.
C'est vrai que j'ai pas choisi la recette la plus facile, mais finalement j'y suis arrivée. Sauf que je n'ai pas à ma disposition de fer à caraméliser. Qu'à cela ne tienne, un couteau à bout rond suffisamment chauffé fait très bien l'affaire. Je le tiens bien sûr avec la manique, histoire de ne pas me brûler. Je souffle, j'ai chaud. Eh ben. Je sors la poche à douille où j'ai mis la chantilly du frigo, les fraises préparées aussi. Je pose le tout cinq minutes, le temps de réorganiser mon plan de travail. Je souffle. Tous les récipients sont dans l'évier, les ustensiles salis aussi. Heureuse, je recouvre chaque millefeuille avec trois pointes de chantilly, je repose la poche à côté de moi, en prenant bien garde de remettre la pince du bas en place. Secoue la tête pour chasser une mèche, remonte de nouveau mes manches pourtant courtes, qui dénude mais bras beaucoup trop maigres à mon goût, et dépose une fraise sur chaque goutte de chantilly. Miam, miam, miam. Je m'en pourlèche les babines. Soudain, la porte s'ouvre en grinçant légèrement, je sursaute, et renverse un des gâteaux. Sur le plan de travail, heureusement. Il sera rattrapable. Mais quand même, quoi ! Je lance un regard assassin à l'arrivant, l'air de dire 'c'est chez moi ici, casse-toi immédiatement de cette pièce'. Sauf que ledit arrivant a dans les vingt-et-un - vingt-cinq ans. Gloups. Je me redresse, me fige, déglutis. Et après un genre de petit sourire, une ou deux inspirations qui me font sentir la bonne odeur du millefeuille, des fraises, du sucre fondu et de la chantilly.
"--B'jour... Solée... vais partir... Mais... j'finis de régler un problème... Avant..."
Que je marmonne, très inspirée, sans prêter plus d'attention au type. Avoir l'air normal. Toujours l'air normal. Je mordille ma lèvre inférieure, très concentrée, et rattrape le pauvre mille-feuille estropié. Avoir l'air de rien. Comme si ma présence ici était normale, et que j'étais quelqu'un de normal. |
| | Sujet: Re: When strawberry cake & onigiri meet. [PV Takéo] Sam 9 Juil 2011 - 1:33 | |
| Flash-back, Takéo n'est qu'a l’institut que depuis une semaine.
Le tablier au corps, le fameux, l’inénarrable, le mythique chapeau de cuisto sur le crâne, Takéo, armé accessoirement d'une louche, prenait grand plaisir à torturer les résidents, les questionner sans relâche, les harceler sur ses fameuses aubergines farcies. Quand un commentaire était déplacé, Takéo grinçait des dents, mais gardait son calme ( garder son calme est quelque chose de relatif. ), dans la mesure du possible. Bien-sûr, il distribuait quelques coups de louche par ci par là, mais les jeunes commençaient à s'habituer... Dans l’ensemble, son nouveau plat était aimé, en tout cas accepté. Z'ont intérêt de toute façon ces petits c**, manquerait plus qu'ils aiment pas, namého ! Bref, notre bave jap' se baladait tranquillement, quand soudain, lui vint (encore une fois) une crise de plus, une crise cuisinière. Ses mains s'agitèrent, son coeur s'emballa. Il soupira car son interrogatoire n'était pas terminé, mais abandonna ses victimes (qui elles soupirèrent de soulagement) et se dirigea vers sa promise, sa tendre et douce, sa cuisine. Sur le chemin, tout gai, il chantonnait :
" Je veux, fumer, de l'herbe de qualité, boucher l'trou dl'a sécu EN fumant mon tarpé.... "
How, il croisa bien deux trois représentants de l'autorité de l'établissement qui le reluquaient d'un air désapprobateur... Mais qu'à cela ne tienne, il s'en moquait comme de l'an 40. En faite il se souciait même plus de l'an 40, c'est pour dire. Sur ce raisonnement relevant de la philosophie profonde, Takéo se rapprochait de la cuisine. De sa superbe, magnifique cuisine qui.... Qui n'était pas fermée. Là, Takéo s'accorda une interrogation légitime:
*Heuuu, pourquoi pas fermée? ... Et pourquoi allumée? Et pourquoi y'a du bruit?*
Notre chef se gratta le crâne, et se plongea dans une séance de méditation intense d'environs 5 secondes. Il se glissa ensuite juste devant la porte entrebâillée, et observa avec grand intérêt l’intruse. Intruse ou pas d’ailleurs. La gamine se mouvait avec aisance, elle savait exactement où la moindre chose dont elle avait besoin était rangée, et dansait comme un cuisto dans sa cuisine. Or, ceci était la cuisine de Takéo, et non la sienne. Il l'observa travailler une bonne demie heure. Elle affichait une tension souriante, une bonne humeur concentrée, une attitude de pro. Ou d'un poisson dans l'eau. Après la cuisinière, Takéo s’intéressa à la cuisine. Le dessert qu'elle avait choisit était ardu, et il n'avait eu à le faire qu'une seule fois, en école, et il s'était misérablement ramassé. Être espion chez lui... Cela pouvait paraître étrange, mais Takéo n'en avait cure. Il observait, observait.... Et apprenait. Respect et Humilité, ses maîtres mots. Il savait reconnaître le talent quand il le voyait, et là, à l'évidence, il avait le nez dessus. Quand la fille eut fini, il poussa doucement la porte, et entra sans dire un mot. Il se retint de glousser en voyant le regard assassin de l'artiste dérangée, et se dirigea vers le frigo. De là il sortit quelques feuilles de menthe, et les disposa sur les fraises, et les montagnes de chantilly.
"-La couleur, jamais oublier la couleur. Sinon.... tu t'es super bien démerdée. Maintenant gamine, dis-moi ce que tu fais dans ma cuisine. "
Takéo avait lâché le tout sur un ton calme mais complice, curieux et respectueux. Aucune agressivité dans sa voie, juste une curiosité sans fond. |
| Moon A. Namidakase | Résidente ♥ Modérateen
Surnom : Moony, Birdy. Âge du Perso : dix neuf ans Orientation : Bisexuelle Admission : un certain 11/02/2009 Autorisé à sortir : Accordée
Teen's : 7038
Age : 31 Messages : 795 Jeux +16 : Oui Disponibilité : Hum... Je passe.
RP' : Wanna Be my medicine ?
MEDAILLES :
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Casier Judiciaire Avertissement: Nombre d'Arrestations: Moon : 1 Délits Commis: | | Sujet: Re: When strawberry cake & onigiri meet. [PV Takéo] Sam 9 Juil 2011 - 2:29 | |
| J'avais détourné mon attention du mec planté avec sa louche devant la porte depuis quelques minutes, et je sursaute donc quand il "apparait" près de moi, des feuilles de menthe à la main, qu'il dispose sur mes mille-feuilles. Je le regarde faire. Ses gestes sont précis et délicats. Il sait très bien ce qu'il fait. Et il sent plus ou moins le saké tiède, la poudre de riz, et l'aubergine. J'ébauche un genre de moue, le regardant faire. Vu qu'il porte une toque, ça doit être le cuisinier. Mais sans que je sache pourquoi, je ne trouve pas qu'il ait une tête de cuisinier. Il a une tête de... De quoi, d'ailleurs ? Il est plus petit que moi, mais il m'impressionne. Un truc se dégage de lui. Et il a l'air perfectionniste, au vu de son acharnement à placer les feuilles parfaitement. Je le laisse finir, le nez frémissant, l'oeil brillant, aux aguets sans que je sache pourquoi. Je frotte mon pied nu contre le sol et, se tournant vers moi, il m'adresse la parole.
"--La couleur, jamais oublier la couleur. Sinon.... tu t'es super bien démerdée. Maintenant gamine, dit moi ce que tu fais dans ma cuisine. "
Et le pire, c'est que le charme n'est même pas rompu. Le personnage s'exprime comme il dispose les feuilles de menthe. Doucement, sans agressivité et sans se presser. Il semble avoir les mots parfaitement justes. Je prend un air de carpe koï avant de refermer la bouche. C'est notre nouveau cuisinier, ça ? Je sens mes joues chauffer, signe qu'elles rosissent, et j'enfonce les poings dans les poches de mon tablier, bras tendus. L'interrogation plane dans la pièce pendant que je cherche quoi dire. Finalement, je me décide à ouvrir la bouche.
"--Qu'est-ce que je suis censée répondre ? Merci du compliment, déjà, non ?"
Le silence se fait. Je triture maintenant mes doigts en mordillant ma lèvre inférieure. Je fais cinq bons centimètres de plus que lui, mais ça ne m'empêche pas d'être impressionnée. Ce type me paraît sympathique direct. Mais bon. Mes impressions ne sont pas toujours bonnes. Je refait une moue en m'affaissant un peu sur moi même, en croisant les bras et en tordant les hanches. J'hésite.
"--D'abord, je dois me présenter, j'imagine. Donc je suis Moon Aleksandra Namidakase. Non, je ne suis pas japonaise. Et ensuite, je sais que je ne suis pas censée avoir le droit d'être ici, parce qu'on m'a interdit de m'approcher de tout objet contondant sous peine d'isolement. Mais j'avais faim. Et j'ai besoin de cuisiner. Et de me remplumer."
Tout en prononçant la dernière phrase, je tend mon bras amaigri, comme pour prouver mes dires. Rien à faire, je suis vraiment devenue maigre. Je soupire. Vais chercher des assiettes, et dispose les mille-feuilles dedans. Trois dans des assiettes particulières, et les trois derniers dans la même. J'adore ces assiettes en porcelaine blanche, dont le bord est orné de fruits, blancs eux aussi, en relief. Je ne peux retenir un sourire ému et heureux. Bon. Il faut quand même que je lui explique ce que je fous là. Il n'avait pas l'air de vouloir me virer.
"--Euh, avant vous, y'a eu une grande période où on n'a pas eu de cuisinier. quelque chose comme... Presque un an. Et chacun devait se débrouiller. Et j'avais accès à la cuisine autant que je voulais. Et... Je voulais... Venir ici incognito. Ceci dit, l'odeur aurait persisté. Comme sur vous. Vous avez une odeur de saké, de riz et d'aubergine. Euh. C'était c** ce que je viens de dire. Désolée."
Je me tortille un peu, gênée. Pourquoi je passe ma vie à déblatérer des conneries ? Je lui tends une assiette et une cuiller, en prend moi aussi et pousse en même temps la dernière assiette avec un seul gâteau, du bout du coude. Vitany adore les pâtisseries. Ou bien, mes pâtisseries ? Je repose un instant mon assiette. Quelque chose me gêne. Oui. J'attrape les derniers ustensiles et les pose dans l'évier. Je ferai la vaisselle dès que j'aurai terminé. Tant qu'à faire j'en profite pour remettre tous les restes dans le frigo, ainsi que les mille-feuilles dans l'assiette collective, non sans quelques difficultés techniques dûes au volume à porter. Mais j'y arrive. Je referme mon vieux, très vieux livre de pâtisseries, en replaçant le marque page juste sous la couverture. Je lisse le dos du livre de la main. J'adore ce livre. Je sors de mes pensées et me retourne vers l'homme.
"--Et vous, vous êtes le nouveau cuisiner, mais vous vous appelez comment ?... Je fais toujours un peu plus, comme ça j'en laisse aux autres. Mais ça, c'est pour Vitany."
Que je lui sors comme si c'était une évidence de savoir qui est Vitany. Mais bon, passons. Ca n'a pas vraiment d'importance. Je m'adosse au plan de travail et élève un peu mon assiette et ma cuiller vers moi. Je penche la tête en souriant à l'homme.
"--Bon appétit !" |
| | Sujet: Re: When strawberry cake & onigiri meet. [PV Takéo] Dim 10 Juil 2011 - 23:41 | |
| Takéo fixait toujours l’inconnue avec tant d'intensité, de curiosité et d’intérêt. Il était comme ça à chaque fois qu'il discutait avec quelqu'un, mais pas intentionnellement. Ce n'était pas une attitude qu'il créait, mais plutôt un état dans lequel il était. Certaines personnes lui avaient fait la remarque, mais à chaque fois cela étonnait Takéo. C'est sans doute ça qu'on appelle le charisme. Dans l' instant présent, il se délectait gentiment de l’embarras de la jeune fille. C'était quelque chose qu'il n'avait jamais connut, ça...
"--Qu'est-ce que je suis censée répondre ? Merci du compliment, déjà, non ?"
"-C'est pas à moi de te le dire, jeune fille... Ta réponse t’appartiens même si elle m'est destinée... Je me satisfait juste de ta sincérité" .
Takéo souriait. Pourquoi les gens était t'ils si peu spontanés? Qu'importe. Il avait toujours fais avec et continuerait. Il lui laissa le temps qu'il fallut et écouta ça réponse.
"--D'abord, je dois me présenter, j'imagine.
"-Avec grand plaisir. =)"
"-Donc je suis Moon Aleksandra Namidakase."
"- COMPATRIOOOOT.... "
"-Non, je ne suis pas japonaise."
"haaa x)"
"Et ensuite, je sais que je ne suis pas censée avoir le droit d'être ici, parce qu'on m'a interdit de m'approcher de tout objet contondant sous peine d'isolement. Mais j'avais faim. Et j'ai besoin de cuisiner. Et de me remplumer. Euh, avant vous, y'a eu une grande période où on n'a pas eu de cuisinier. quelque chose comme... Presque un an. Et chacun devait se débrouiller. Et j'avais accès à la cuisine autant que je voulais. Et... Je voulais... Venir ici incognito. Ceci dit, l'odeur aurait persisté. Comme sur vous. Vous avez une odeur de saké, de riz et d'aubergine. Euh. C'était c** ce que je viens de dire. Désolée."
Tout en s'exprimant, la gamine présentait ses desserts. Elle avait choisie des assiettes qui collait parfaitement avec ses feuilletées, fraîches mais sans prétention. En faîte il en ressortait la même fraîcheur que la gamine elle même. Néanmoins... Takéo savait bien que si ces jeunes ne se retrouvait pas à l'institut par hasard . Il le savait et il s'en foutait. Il prit quand même le temps de réfléchir brièvement à sa situation. Situation pas brillante, il le savait. Ses écarts avec le règlement ne serait pas toléré longtemps. Depuis une semaine qu'il bossait ici, la moitié des résidents connaissait sa dépendance à la drogue. Même si il doutait que cela remonte au oreilles de la direction, il devait faire gaffe. Quand à prendre une pâtissière en herbe sous son aile... Il ne demandait pas mieux... Même si elle était en isolement. De cette gamine ressortait un passion, vivante, brûlante, vrais. Elle avait trouver sa voie... Elle avait trouvé la voie, la même que Takéo. Il ne l’abandonnerait pas. Il avait prit sa décision. en sortant de sa rêverie, Takéo vit qu'elle lui avait tendu un feuilleté. Il s'en empara doucement. Et le mangea délicatement. Son palais redécouvrais les saveurs, et il les savouraient comme seul un cuisinier sait le faire. le goût caressait sa langue, jouait avec son palais, explosait... Bordel, qu'il aimait la fraise.
"-Tu sais, cuisto, c'est pas des diplômes, des cours, du savoir... Même si ça aide un peu. Pour moi la cuisine est un art, et l'art naît de passion. Et cette passion tu l'as. L'isolement... Bah... t'as put faire des conneries, t'as sans doute fais des conneries d’ailleurs. Je vais être franc: je m'en fou. Je veillerait à ce que tu ne sois pas dangereuse envers toi même. M'as cuisine t'es ouverte. Au pire, j'irait en parler à la direction. Par contre, pour ce qui est du Saké... On a tous son péché mignon, hein ?"
Il s'interrogea soudainement... Il buvait tant que ça?! |
| Moon A. Namidakase | Résidente ♥ Modérateen
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Casier Judiciaire Avertissement: Nombre d'Arrestations: Moon : 1 Délits Commis: | | Sujet: Re: When strawberry cake & onigiri meet. [PV Takéo] Lun 11 Juil 2011 - 0:29 | |
| Je mords dans mon feuilleté, et la satisfaction naît aussitôt en moi. Bien, très bien. J'adore définitivement cette recette. Je la referai. Enfin... Si j'en ai l'occasion. Ce qui n'est absolument pas sûr. Je mordille l'intérieur de ma joue et finis ma bouchée. Je ferme les yeux de plaisir, et savoure la volupté de cet instant.
"--...passion. Et cette passion tu l'as. L'isolement... Bah... t'as pu faire des conneries, t'as sans doute fait des conneries d’ailleurs. Je vais être franc: je m'en fous. Je veillerai à ce que tu ne sois pas dangereuse envers toi même. Ma cuisine t'es ouverte. Au pire, j'irai en parler à la direction. Par contre, pour ce qui est du Saké... On a tous son péché mignon, hein ?"
Je sors de mes pensées et de mon extase au milieu d'une phrase, apparemment. Je tente de recomposer dans mon esprit le début de la tirade, sans succès. Enfin, je me doute qu'il parle de cuisine... Non ? Mais il se trompe sur la suite. Et j'ai décidé de jouer cartes sur tables. Je soupire intérieurement, puis vraiment, et je pique du nez vers mon assiette. Encore une bouchée. La crème et les fraises, les deux piliers de la vie. Je fronce les sourcils en me demandant comment je peux bien expliquer sans raconter toute ma vie à ce cuistot décidément un peu zarbi. Je repose mon assiette, place une mèche de cheveux derrière mon oreille droite, et gratte ma pommette à deux reprises. Inspire profondément, et la pastèque en antimatière se crée dans mon ventre. Ouaip', j'avoue, j'ai peur. Je sais pas tellement comment évoquer mon passé, dont j'ai oublié certaines parties durant mon coma. Jouer l'honnêteté d'accord, oui, mais à quel prix ? Je ferme fort les yeux, et les réouvre, regarde le cuisinier, ébouriffe ma frange et gratte l'arrière de ma tête. Comme toujours quand je suis en porte-à-faux.
"--Euh, écoutez. Vous avez sans doute entendu parler de la fille qui a teint en rouge les eaux de la piscine. De la fille qui en est deux. Moi, j'ai fait des conneries, c'est clair, surtout par faiblesse. Mais la plupart, c'est même pas moi... C'est pas ma faute..."
J'entoure ma poitrine de mes bras, et je rentre la tête dans les épaules. Je mords très fort ma lèvre inférieure, remonte mes lunettes sur mon nez rapidement, et replace mon bras. En porte à faux. Je hausse les épaules, et un murmure à peine audible passe la barrière de mes dents.
"--She MADE me do it."
J'ai besoin de bouger, je me sens mal. Est-ce que je dois parler d'Anoushka ? Je n'en ai pas vraiment envie. Elle ne s'est pas manifestée depuis ma Tentative de Suicide. Est-ce que je l'aurai tuée ? Je la crois beaucoup plus résistante que ça. Elle a survécu à des électrochocs, à des hivers à se droguer à la colle dans les rues de Varsovie, à Gabriel, à Sacha, à Aksinya. A tout ça. Non, elle doit juste se terrer au plus profond de moi même. Mais je suis prête à l'accepter. Je m'assieds sur le plan de travail, prête à m'expliquer plus clairement. Je m'éclaircis la gorge et commence :
"--Elle, c'est... L'ancienne moi. Mais c'est pas pour ça que je voulais devenir une brebis Hallal. C'est pour une raison qui a beaucoup d'importance pour nous deux, mais pas pour vous. Enfin bref. C'est elle la entre guillemets méchante. Mais elle l'est pas. Enfin bref, tout ça pour vous dire que je n'attenterai pas à ma vie. En tout cas pas ici. Je trouve ça dégueu de faire ça avec des ustensiles de cuisine. Dégueu, vraiment."
Je frissonne de dégoût rien que d'y penser. Je reprends mon assiette, enfourne une cuillerée, attend quelques minutes que je laisse défiler silencieusement et tranquillement. Je balance mes jambes. Puis m'arrête de mâcher, redescends du plan de travail, les yeux écarquillés.
"--Oh, je ne pense pas que vous en buviez tant, mais c'est une odeur qui prouve que vous vous en servez souvent. Non ? Vous êtes japonais hein. Mais, euh, désolée mais vous avez pas dit... C'est quoi votre nom ? |
| | Sujet: Re: When strawberry cake & onigiri meet. [PV Takéo] Mar 13 Sep 2011 - 21:59 | |
| Takéo finit son feuilleté avec délice. Avant de remarquer que la gamine ne l'avait même pas écouté, ou peu, à voir l'air perdu sur sa bouille. Cela le fit doucement rire.
-"Euh, écoutez. Vous avez sans doute entendu parler de la fille qui a teint en rouge les eaux de la piscine. De la fille qui en est deux. Moi, j'ai fait des conneries, c'est clair, surtout par faiblesse. Mais la plupart, c'est même pas moi... C'est pas ma faute.."
A ces mots, Takéo tilta. Il avait en effet entendu parler de cette histoire. Cela le laissa... Froid. Pas indifférent mais froid. Lui même avait tué. Plus souvent qu'à son tour d’ailleurs, pour l'argent, pour l’appel du sang... Certes ses cibles n'avaient pas rien à se reprocher, mais cela n'excusait rien. Il comprenait, et ne jugeait pas. Il n'était de toute façon pas en droit de juger quoi que ce soit. Avoir comme amis les hauts-responsables de la mafia japonaise laissait des séquelles....Lourdes.
"Elle, c'est... L'ancienne moi. Mais c'est pas pour ça que je voulais devenir une brebis Hallal. C'est pour une raison qui a beaucoup d'importance pour nous deux, mais pas pour vous. Enfin bref. C'est elle la entre guillemets méchante. Mais elle l'est pas. Enfin bref, tout ça pour vous dire que je n'attenterai pas à ma vie. En tout cas pas ici. Je trouve ça dégueu de faire ça avec des ustensiles de cuisine. Dégueu, vraiment."
-"Ya intérêt. Sinon je rassemble tout les résidents et je te met la fessée de ta vie devant eux. Tu sais je penses que...Mon rôle au sein de se bahut, plus que de cuisiner, c'est d'écouter et d'aider, dans la mesure du possible. Pas de juger, et encore moins d' "éduquer" je déteste ce mot. Vous n'êtes pas des chiens. J'ai aussi commis des meurtres, volé des vie... et encore, avec des manière plus horribles que le coup de la piscine. Et je le referais si j'avais à le refaire. une carotide caressée, une gorge ouverte... Si on à la mentalité pour, rien de plus simple. La haine ou la vengeance sont des choses personnel... Pour autant, je pense qu'un état n'as pas le droit de donner la mort, mais une victime a le droit à la vengeance... même si la haine entraîne la haine. Nous sommes humains, faits comme ça, il y a des choses contre lesquelles nous ne pouvons lutter. Bref, je m'égare. Ce que je veux te dire, c'est que quoi que tu ait fais, ou quoi qu'ELLE ait fais, ça n'altère en rien ce que je pense de toi. Il parait que je suis.... Différents x). Pour le saké... Je m'en sers souvent, oui. Pas pour cuisiner x). Bien sur, j'aimerais que ce que je te dis reste entre nous, la direction n’adorerait pas forcément."
Takéo attendit la réponse, serein mais néanmoins curieux face à la réaction de la jeune fille face à ses dires. En attendant, il sortit une brique de crême anglaise, en versa dans une grande coupe, et noya des framboises dedans. Il laissa le tout au cas ou la jeune fille voudrait se servir... |
| Moon A. Namidakase | Résidente ♥ Modérateen
Surnom : Moony, Birdy. Âge du Perso : dix neuf ans Orientation : Bisexuelle Admission : un certain 11/02/2009 Autorisé à sortir : Accordée
Teen's : 7038
Age : 31 Messages : 795 Jeux +16 : Oui Disponibilité : Hum... Je passe.
RP' : Wanna Be my medicine ?
MEDAILLES :
SECTES :
Casier Judiciaire Avertissement: Nombre d'Arrestations: Moon : 1 Délits Commis: | | Sujet: Re: When strawberry cake & onigiri meet. [PV Takéo] Jeu 23 Fév 2012 - 1:49 | |
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You can get addicted to a certain kind of sadness, like resignation 'til the end, always the end. "-- Y'a intérêt. Sinon je rassemble tout les résidents et je te mets la fessée de ta vie devant eux. Tu sais je pense que...Mon rôle au sein de ce bahut, plus que de cuisiner, c'est d'écouter et d'aider, dans la mesure du possible. Pas de juger, et encore moins d' "éduquer" je déteste ce mot. Vous n'êtes pas des chiens. J'ai aussi commis des meurtres, volé des vies... et encore, avec des manière plus horribles que le coup de la piscine. Et je le referais si j'avais à le refaire. Une carotide caressée, une gorge ouverte... Si on a la mentalité pour, rien de plus simple. La haine ou la vengeance sont des choses personnelles... Pour autant, je pense qu'un état n'as pas le droit de donner la mort, mais une victime a le droit à la vengeance... même si la haine entraîne la haine. Nous sommes humains, faits comme ça, il y a des choses contre lesquelles nous ne pouvons lutter. Bref, je m'égare. Ce que je veux te dire, c'est que quoi que tu ait fais, ou quoi qu'elle ait fait, ça n'altère en rien ce que je pense de toi. Il parait que je suis.... Différents x). Pour le saké... Je m'en sers souvent, oui. Pas pour cuisiner. Bien sur, j'aimerais que ce que je te dis reste entre nous, la direction n’adorerait pas forcément."
A vrai dire, je ne sais pas vraiment comment réagir à l'immense tirade de ce cuisinier décidément très étrange et presque effrayant. J'hésite un instant à m'enfuir en courant et en hurlant à l'agression. Ce dont il parle, ces évocations de meurtres et de scènes sanglantes, cela réveille en moi des images atroces, des images que j'aurais voulu ne jamais revoir. Je ne suis pas sûre d'avoir fait le bon choix en décidant de quitter l'hôpital pour revenir ici. Même le personnel a des antécédents de psycopathe ! Je ne veux surtout pas retomber dans mes travers, et côtoyer des gens qui semblent presque fiers d'avoir bafoué l'autorité et commis des atrocités n'est peut-être pas ce qui peut le plus m'y aider. Cependant, même si à l'hôpital les gens étaient normaux, j'aurai toujours été considérée comme un "dingue", juste sortie d'une pile de "crap", et regardée avec frayeur. Ce n'était pas tellement mieux. Et ici au moins j'ai la possibilité de cuisiner. Et puis, où serais-je allée, de toute manière ? Je n'ai pas d'autre endroit où me réfugier. Ici c'est comme dans la nouvelle de Cortazar, Graffiti, un trou sans miroir où me réfugier dans la plus complète obscurité jusqu'à la fin. Mais cette fin n'est pas la mienne. Je ne compte pas rester ici jusqu'à ma mort. Cette fin sera celle de mon calvaire. Ma rédemption.
Encore une fois je me suis perdue dans mes propres pensées, et j'ai oublié de répondre. J'hésite encore à répondre. Que pourrais-je dire ? La vérité, peut-être. Le mensonge n'apporte pas grand chose à part une attention que l'on ne mérite pas.
"--Merci beaucoup pour votre gentillesse et votre générosité, en tout cas. Et ne vous en faites pas je ne dirais rien, vous faites ce que vous voulez, je n'ai pas à m'en mêler. D'ailleurs, je vais vous paraître rude et ingrate, mais si vous vouliez bien ne pas vous mêler de mon passer... J'ai déjà assez de fantômes et de cauchemars à combattre sans en parler... Si vous pouviez éviter d'évoquer tout ce qui concerne les meurtres, le sang, la mort tout ça, au moins pendant un moment... Mon psy dit que je suis encore sensible. Je n'ai même pas encore le droit de regarder des films policiers ou de lires des polars... Vous savez, je suis bien attaquée, mais pas assez pour me plaindre auprès d'étrangers. Encore moins me confier."
Soit comment définir des limites, le tout d'une voix douce et presque brisée par la peur d'être rejetée. Voilà, bravo, je viens encore de paraître plus faible encore que je ne le suis réellement. Super. Je tente la carte du sourire. Peut-être que ça va marcher, qui sait. Je décide de tourner la tête, de m'éloigner un peu, et d'aller finir la vaisselle. J'entasse donc assiettes, cuillères, bols et couteaux dans l'évier, attrape une éponde, le produit vaisselle, fait couler l'eau brûlante à fond, et commence à nettoyer tout ce bordel que j'ai mis. Une fois cette tâche finie, ayant posé le tout dans l'égouttoir, je décide d'essuyer le tout pour le ranger, laissant ainsi la cuisine exactement comme je l'ai trouvée. Je me sers d'abord du chiffon sur les assiettes, puis sur les bols et les saladiers, puis les cuillères, et finalement les couteaux. Tout se passe bien, en fin de compte. Je commence à tout ranger, et au moment ou je vais pour poser le dernier couteau, le plus grand, à sa place, il glisse de mes mains, et m'entaille un doigt au passage. Je le ramasse le plus vite que je peux, le met à sa place, ferme le tiroir... Puis marque un temps d'arrêt, les yeux écarquillés. Ce qui coule de mon doigt, là, c'est... du sang ? Non, impossible... Je ne veux pas perdre mon sang, je ne veux pas perdre tout mon sang, je ne veux pas mourir, je sais que je vais changer, j'ai déjà changé un peu, il est trop tôt pour que je meure... Un tas de flashes envahit mon cerveau, le cutter, la piscine, le réveil dans cette chambre démentiellement blanche, et d'autres flashes, qui ne sont pas réellement les miens. Je tente de faire abstraction de tout ça. Je suce mon doigt, tentant d'oublier le sang, mais le goût dans ma bouche m'en empêche. Finalement, je ne trouve pas d'autre solution que de m'évanouir et de tomber sur le sol. Super. Bonne première impression. Génial, me dis-je avant que ma tête ne touche le sol.
Je me réveille ensuite, clignant des yeux, inconfortablement installée sur le sol en pierre. Je pense que je ne suis restée inconsciente que quelques secondes, parce que la luminosité est la même, la même lumière feutrée qui provient de l'extérieur. Rien de grave donc. Je me redresse rapidement, lisse les plis de ma jupe, et fait un genre de sourire.
"--Ne vous en faites pas, tout va bien... C'est que mon état est encore instable, il m'arrive de faire des malaises, mais ils ne durent jamais très longtemps... Je prends bien mes médicaments, ne vous en faites pas..."
Pour prouver mes dires, je sors de ma poche une boite de médicaments sur laquelle le psychiatre a écrit "en cas de malaise", extirpe un cachet du paquet, et l'avale sans même le faire passer avec de l'eau. On commence à s'habituer on dirait.
Now and then I think of all the times you screwed me over But had me believing it was always something that I'd done [Et vraiment, vraiment désolée pour mon incommensurable retard, j'ai plein d'excuses mais ça serait lâche de les sortir >_<] |
| | Sujet: Re: When strawberry cake & onigiri meet. [PV Takéo] Lun 13 Aoû 2012 - 22:34 | |
| "--Merci beaucoup pour votre gentillesse et votre générosité, en tout cas. Et ne vous en faites pas je ne dirais rien, vous faites ce que vous voulez, je n'ai pas à m'en mêler. D'ailleurs, je vais vous paraître rude et ingrate, mais si vous vouliez bien ne pas vous mêler de mon passé... J'ai déjà assez de fantômes et de cauchemars à combattre sans en parler... Si vous pouviez éviter d'évoquer tout ce qui concerne les meurtres, le sang, la mort tout ça, au moins pendant un moment... Mon psy dit que je suis encore sensible. Je n'ai même pas encore le droit de regarder des films policiers ou de lires des polars... Vous savez, je suis bien attaquée, mais pas assez pour me plaindre auprès d'étrangers. Encore moins me confier."
La, Takéo se rendit compte de son erreur. Il venait d'oublier à qui il parlait, et une fois de plus il avait réfléchi à voix haute, ne tenant pas compte de son interlocuteur. La franchise a son prix... Si il voulait vraiment aider ces gamins, il devait les tirer vers le haut, pas les entraîner dans leurs anciennes vies.... Le salut de la gamine se trouvait dans la cuisine, et Takéo devait absolument la tirer vers cette voie-là. Il prit la parole doucement, avec les yeux brillants:
"-Désolé... j'ai peut-être trop tapé sur le saké, je ne me rendais pas compte de ce que je disait...Héhéhé, on a tous nos vieux démons..."
Il prit quand même la peine de réfléchir à sa proposition, ce n'en était pas une à prendre à la légère... mais il se rendit compte qu'il faisait confiance à l'adolescente, et savait pertinemment qu'elle avait besoin d'être tirée vers le haut.
"-Comme je vois que t'as l'air motivé.... je vais te proposer un truc. Demain soir, une délégation du ministère de l'éducation américaine vient visiter et, au passage contrôler l'internat. Ce qui va me rajouter du boulot, chose assez déplaisante tu en conviendras."
Là, Takéo prit une petite pose, autan pour ménager son effet que pour reprendre son souffle, et choper une canette qui traînait dans le frigo, on ne sait pas pourquoi.
"-Donc je me dit qu'entre les résidents et les officiels, je vais pas m'en sortir...."
Hum, un petit mensonge ne fais de mal à personne... Takéo aurait put gérer seul bien plus mais il savait aussi que le premier pas pour tirer une personne vers le haut c'est la prise de responsabilité et rien de tel qu'un service en cuisine pour cela....
"-Alors si tu pouvait me filer un coup de main en temps que commis demain en cuisine, ça m'arrangerait pas mal, et ça te fera un peu d'argent de poche... T'en pense quoi?"
Voila tout était dit... Takéo sortie une "cigarette magique" d'une boite prévu à cet effet, alluma la hotte au maximum et commença a fumer en profitant au maximum de chaque bouffée de fumée...
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| Moon A. Namidakase | Résidente ♥ Modérateen
Surnom : Moony, Birdy. Âge du Perso : dix neuf ans Orientation : Bisexuelle Admission : un certain 11/02/2009 Autorisé à sortir : Accordée
Teen's : 7038
Age : 31 Messages : 795 Jeux +16 : Oui Disponibilité : Hum... Je passe.
RP' : Wanna Be my medicine ?
MEDAILLES :
SECTES :
Casier Judiciaire Avertissement: Nombre d'Arrestations: Moon : 1 Délits Commis: | | Sujet: Re: When strawberry cake & onigiri meet. [PV Takéo] Mer 22 Aoû 2012 - 15:27 | |
| Drinking alot of wine alone is not lonely it is romantic. Le cuisiner à l'air gêné. Peut être réalise-t-il les risques qu'il prend en décrivant des scènes de meurtres à une psychopathe, ou qu'il regrette de m'avoir fait subir ça. A vrai dire je ne sais pas trop. Toujours est-il qu'il tente de se rattraper et de réparer son erreur.
" Désolé... j'ai peut-être trop tapé sur le saké, je ne me rendais pas compte de ce que je disait...Héhéhé, on a tous nos vieux démons... "
Tous nos vieux démons, il ne croit pas si bien dire. Mais le mien semble s'être calmé. Et je ne veux pas prendre le risque de le réveiller. Elle dort tout au fond de moi d'un sommeil enfin naturel, je ne vais pas aller lui chatouiller la plante des pieds pour qu'elle se réveille et détraque de nouveau l'équilibre fragile qu'il y a entre nous. Je dévisage encore le cuisiner. Qu'est-ce qu'il est venu faire ici ? Il m'a l'air digne de confiance, mais ce qu'il m'a raconté me fout un peu les jetons. Est-ce que ce poste de cuisinier serait une couverture ? Je ne pense pas. Je n'espère pas en tout cas. Je voudrais mener une vie tranquille avant de pouvoir retourner m'intégrer dans notre bonne vieille société. Ou du moins essayer. Je relève la tête et reporte mon attention sur le mec avec son allure d'asiatique. Penche un peu la tête sur le côté, et m'apprête à lui demander de nouveau son nom quand il reprend la parole.
" Comme je vois que t'as l'air motivé.... je vais te proposer un truc. Demain soir, une délégation du ministère de l'éducation américaine vient visiter et, au passage contrôler l'internat. Ce qui va me rajouter du boulot, chose assez déplaisante tu en conviendras. "
Je reste coite, attendant ce qui va suivre. J'espère que c'est ce que je pense. J'entame une petite prière intérieure.
" Donc je me dit qu'entre les résidents et les officiels, je vais pas m'en sortir... Alors si tu pouvait me filer un coup de main en temps que commis demain en cuisine, ça m'arrangerait pas mal, et ça te fera un peu d'argent de poche... T'en pense quoi? "
Alors là, il m'en bouche un coin. J'en suis comme deux ronds de flan, comme une crème renversée, comme un oeuf au plat qu'on a mal versé dans l'assiette, bref, j'en suis toute retournée. Je me demande si ce type est complètement dingue et irresponsable et si je dois m'en aller d'ici le plus vite possible, ou si je dois lui sauter au cou et lui rouler une pelle pour le remercier. Si j'ai bien compris, il prend le risque d'avoir des emmerdes, pour une aide dont il aurait à mon avis pu se passer sans trop de mal, et en plus il me paye ? Ce type est cinglé mais je l'aime déjà. Je sens qu'on va bien s'entendre. Cependant je ne veux attirer d'ennuis à personne, et surtout pas à moi même. Il va falloir soit que je me taise, soit que je prévienne carrément l'administration. Dans le dernier cas je vais avoir besoin de son aide. Il va falloir élaborer un scénario, un plan, et trouver les arguments qui me permettront d'approcher encore les ustensiles de cuisine de type couteau et hachoir. Quitte à venir abrutie de médicaments, je ne veux pas prendre le risque d'avoir un coup de folie. Il faudra que je sois très prudente. Mais j'avoue que l'idée m'emballe, je suis excitée comme une puce. C'est d'ailleurs pour cette raison que je m'écrie en sautant sur mes pieds :
" MERCI ! "
Je me redresse, me reprends, consciente de la puérilité de mon geste. En même temps c'est sincère. Je baisse les yeux, les relève, les rebaisse et finis par les relever pour les fixer sur un point quelconque de la cuisine.
" Je veux dire, c'est très gentil à vous de me proposer ça, mais vous risquez des tas d'ennuis... Il faudrait peut être prévenir l'administration, et puis il faudra que je convainque mon psy, enfin là dessus je me débrouillerai... Mais évidemment, j'accepte avec grand plaisir, merci, vraiment... "
Sous le coup de la surprise, j'ai soudainement eu très soif. C'est d'ailleurs pour cela que j'ouvre le frigo, attrape un verre dans le placard mitoyen, et me sers une limonade. Je me retourne vers l'homme, qui vient d'allumer quelque chose qui sent comme... un pétard ? Oh non, non, non. Il va avoir des emmerdes. Je me rapproche un peu de lui, pas trop. Pas que les joints me fassent peur oh non, mais je dois aller au secrétariat un peu plus tard et je n'ai pas envie d'empester.
" En revanche, monsieur... Vous pouvez me rappeler votre nom ? Vous devriez plutôt vous dissimuler dans un coin du jardin pour fumer ce genre de trucs, ou bien vous allez avoir des ennuis, les pions sont plus nombreux dernièrement... "Damn, self, You got nice eyes ! |
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| | When strawberry cake & onigiri meet. [PV Takéo] | |
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