► État Civil
• Nom & Prénom : Daemon, Bartiméus Aleister.
• Surnom : Plague pour mes clients, Bart' pour les intimes.
• Age : 20 ans.
• Date de Naissance : 19 juin 1990
• Lieu de Naissance : Paris, France.
• Nationalité : Français, Américain.
• Sexe : Masculin.
• Orientation Sexuelle : Définitivement hétérosexuel.
► Casier Judiciaire
• Nombre d'arrestations : 4
• Délits commis : - Prostitution
- Consommation illicite d’alcool
- Trafic de substances illicites, d’armes et de stupéfiants
- Viol
- Coups et violences
- Vandalisme
- Ébriété sur la voie publique
- Vol à l’étalage et à main armée
- Propos subversifs et insultants
- Possession de papiers d’identités falsifiés
► L'institut Teenagers
• Présent depuis : Nouveau.
• Chambre ou Dortoir : Dortoir.
• Intégré à cause : Décision judiciaire. Ayant déjà passé un an en prison pour mineurs deux ans auparavant, et aucune amélioration notable n’ayant été observée, un maladie mentale a été diagnostiquée, et on a pensé qu’il valait mieux le faire interner dans un établissement spécialisé avec un suivi psychologique suffisant.
► Physique
• Taille : Bartiméus est un jeune homme imposant du haut de son mètre 95. On le dit "géant" ou encore "trop grand" par moment. Mais... La bonne taille, c'est quand les pieds touchent terre, vous ne pensez pas?
• Poids : Quand Bartiméus pointe le bout de son nez, personne ne vous interdira de trembler. Un physique qu'on peut qualifier de solide, avec ses 80 kilos de muscles, il ne lui en fallait pas plus. Belle bête, hein?
• Ses cheveux : Les cheveux de notre cher Bartiméus sont aussi sombres que son caractère. D'un châtain foncé chatoyants, leur rôle est de masquer les yeux de leur propriétaire. Quelqu'un pour découvrir ce qui peut bien se cacher derrière?
• Ses yeux : Bartiméus possède de beaux yeux la forme, la taille et la profondeur collent parfaitement avec le visage de l'individu. Seulement, leur couleur, d'un gris anthracite, laisse planer le doute de la chaleur ou de la froideur de leur possesseur. N'est-ce pas effrayant, quand on sait que les yeux sont censés être le miroir de l'âme...?
• Autres : Cicatrice sur la cuisse, tatouage tribal de la nuque jusqu'à l'épaule gauche, tatouage de groupe sous l'avant bras, tatouage d'idéogrammes au dessus des jointures.
► Caractère
• Qualités : Bartiméus est principalement un jeune homme calme. Il est aussi observateur, et à par conséquent une excellente compréhension de son environnement général. Il est sincère et possède une (trop?) grande franchise. D'une manière générale, c'est une personne intelligente, et très rusée. Enfin, il est courageux, et n'a pas froid aux yeux, alors à condition d'entrer dans son cercle d'amis, il ne vous laissera jamais tomber.
• Défauts : Bartiméus est un jeune homme violent, tant dans ses paroles que dans ses gestes. Il éprouve aussi assez souvent un manque total de tolérance. Il a par conséquent tendance à être égocentrique. Il est aussi quelqu'un de belliqueux, le mieux reste donc de ne pas lui chercher de noises. Pour finir, c'est aussi un personne sournoise, attention à ne pas vous faire entuber.
• Centres d'intérêts : Bartiméus est un grand fan de la musique en général. Même si, évidemment, des préférences se font sentir. Tant qu'une mélodie valable est présente dans un morceaux, il est susceptible d'adorer. Il fait pas mal de musculation. Souvent pour faire passer le temps, assez peu par réel intérêt dans le bodybuilding. Ensuite, comme la plupart des jeunes garçons de son âge, il est intéressé par les femmes. Et, même si son coeur semble déjà pris, courir les jupons et s'improviser gentleman est presque devenu un sport pour lui. Il aime aussi l'argent... Surtout celui que l'on peut gagner facilement. Et par dessus tout, il est obsédé par Lorelei.
Affinités Particulières
• Aime/n'Aime pas :
- Aime emmerder les gens (vous, eux, lui, et elle, et tout ceux qui sont seuls).
- Aime les frites (en sachet, faites maison, à la friteuse, dorées, croustillantes).
- Aime lui-même (physiquement, psychologiquement, habillé, nu, même dans l'coaltar).
- N'aime pas la société (de consommation, son gouvernement, ses brebis, ses lois, son fonctionnement).
- N'aime pas les lâches (les peureux, les traîtres, les faibles, les irréfléchis, et ce qui n'assument pas leurs opinions).
-Et tellement d'autres choses, qu'un siècle d'écoute intense ne suffirait pas à tout connaître.
• Goûts Musicaux : Grande préférence pour le rock et ses dérivés ainsi que pour le rappeur Eminem. Il aime malgré tout beaucoup d'autres styles musicaux, et est parfois charié pour ça. Ne supporte simplement absolument pas ce qu'il considère juste comme du "bruit", soit la techno.
• Goûts Culinaires : Du moment qu'il peut se remplir la panse... Il a malgré tout quelques points sensibles, du fait de sa période vécue avec Lorelei. Il adore les omelettes... Mais la vue d'un bägel peut provoquer chez lui une nausée incontrôlable.
• Goûts Vestimentaires : Bartiméus s'habille de façon plutôt classe. Il fait en général tout pour mettre en valeur son physique, et privilégie par conséquent t-shirt moulants, vestes de cuir et pantalon droits assez fins. Ne supporte pas les sur-vêtements (joggings etc...).
► Histoire
Je me lève de la chaise en plastique orange, couverte de graffitis. Je m’approche du mur, ou des gosses et des vieux ont gravé leurs initiales dans le placoplâtre. Je ne peux m’empêcher de laisser filtrer un sourire cynique. Comme si graver ses lettres dans le couloir d’une prison pouvait apporter une quelconque gloire... Un garde s’approche, matraque en main. Je me tourne vers lui, l’air joyeux, les yeux à demi-fermés, mon sourire ‘niais’ peint sur mes lèvres. Il me regarde d’un air mi-effrayé, mi-méprisant, comme on regarde le cadavre d’un chien au bord de la route. Malgré mon air stupide, je sais qu’il voit la haine et le dégoût briller dans mes yeux. Il finit par partir. Je sais que, comme beaucoup d’autres, il se demande si je suis complètement stupide ou très intelligent. Il me fait pitié, à vrai dire, de ne pas réussir à lire dans mon esprit. Cela dit, personne n’y arrive. Personne, sauf… Mon esprit dérive, je pense à Lorelei. Et son gosse. MON gosse. Notre gosse. Ou peut être… NOS gosses ? Ce que j’aimais chez elle, c’est qu’elle était pas compliquée. Enfin si, mais elle me le montrait pas trop. Elle savait que je l’aimais, elle m’aimait, je crois, mais on se prenait pas la tête pour des histoires de cul sans importance en dehors de nous.
Je secoue la tête, agacé. Elle est en tôle, elle. Aucune chance que je la revoie un jour. Je ne peux pas m’empêcher d’être triste. C’est vrai, je l’aime, cette gamine des Balkans, plus que n’importe qui, plus que n’importe quoi. Avec un peu de chance, elle ne pense plus à moi, de son côté. Avec le métier qu’elle exerçait, ça doit pas être dur d’oublier un plan sexe qui a foiré. Sauf quand celui-là vous laisse en souvenir un marmot sur les bras. Putain, que j’ai été c**. J’ai beau mépriser le genre humain, et considérer les autres comme des outils, il m’arrive de reconnaître mes torts. Rarement. Pourquoi reconnaître mes torts face à de vulgaires objets ? Pfff… Deux flics parlent d’une histoire « d’amour ». En les entendant, mes lèvres se pince et je fronce les sourcils. Ils en parle comme de quelque chose d'absolument merveilleux, transcendant. Ridicule, pour un simple sentiment. Il paraît que je suis cynique.
Je mordille l’ongle de mon pouce, fermant à moitié les yeux, et j’imagine que je mange, que j’engloutis un énorme kebab. Rien que d’y penser, mon estomac exprime son mécontentement. Je fredonne quelques mesures d’une chanson d’Eminem. J’aime bien le rap, même si je préfère le rock. Quand j’étais encore en France, j’écoutais du son de la banlieue, et je dois avouer que je kiffais bien. En parlant de kiffer, je me fumerai bien une clope, avec un whisky. C’est vrai que j’aime bien faire la fête, boire, rigoler, et m’exploser la tête à coups de shots. J’ai pas trop de mal à me faire inviter aux Rave, vu que généralement c’est moi qui fournit les «ambianceurs». Ce qui m’énerve à ce genre de « parties », c’est les gamins de bourges qui se prennent pour des caïds. Les minettes qui dandinent du cul et des nibards dans l’espoir de se faire sauter. Et par-dessus-tout, ce que je déteste, c’est qu’on me dérange quand je voudrais être tranquille, ou qu’on m’empêche de faire ce que je veux. Et aussi, quand j’arrive à aimer quelqu’un, que ça ne soit pas réciproque. C'qui expliquerait certains de mes délits.
Je fais quelque pas, et je me retourne face à la vitre. Un demi-sourire dessine une ligne blanche au milieu de mon visage mat. A dire vrai, je suis plutôt beau gosse. Je lève un de mes bras longs et musculeux, le droit, découvrant mon tatouage en forme d'épée bâtarde traversant une série de cercles de pierres ornés de motifs étranges, et je passe mes doigts longs et fins dans mes cheveux bruns mi-longs. Ma paume glisse sur mon visage, sur les paupières en forme d’amandes allongées abritant mes yeux d’un gris anthracite chaud et froid à la fois. Ma main s’arrête mais mon regard continue de descendre. Un long cou dont je sais la nuque marquée de tatouages tribaux surmonte des épaules larges couvertes d’un T-shirt blanc au col en V dessiné en croix pointue, et d’un blouson noir à col de fausse fourrure. Dessous, un torse que je sais bien dessiné, et dont les muscles saillent sous le tissu. Un poing, le gauche, enfoncé dans la poche de mon jean noir, est tatoué de points sur les phalanges, et sur chacune des premières phalanges est tatoué un idéogramme « noir », « blanc », « rouge », « argenté ».
Basculant mon torse en arrière, je fais craquer mes vertèbres, faisant sursauter la volaille pas loin. Je recule d’un pas dans mes Caterpillar Hogan noires, et je remue la tête de gauche à droite. A travers la jambe de mon pantalon, je gratte la cicatrice de dix centimètres sur le côté de ma cuisse gauche, souvenir d’un client mécontent.
Un cliquètement me fait tendre l’oreille, droite, que j’ai percée en plusieurs endroits, et ce cliquètement, c’est celui de la croix surmontée d'une tête de Lion qui pend à mon cou. Pas que je sois croyant, mais c’est un cadeau de Lorelei.
Un des flics passe derrière moi, peut-être même qu’il me parle, la seule chose que je vois c’est que je le dépasse d’environ 15cm. Pourtant il n’est pas petit. Il doit faire 1m76, je dirais. Je me retourne, et voilà, on s’approche, on me menotte les bras dans le dos, et voilà qu’on m’amène dans un bureau, face à un vieil homme moustachu.
Je pénètre dans le lieu molletonné et bordeaux comme on pénètre dans un salon mortuaire : silencieux et la tête baissée. Sauf que si mon visage n’est pas relevé, c’est parce que je veux cacher le rictus cynique qui le fend en deux d’un éclair blanc. Un psy. Je le connais bien, maintenant, probablement mieux qu’il ne me connaît. Mais je sais aussi que je lui ait raconté ma vie, sans trop savoir pourquoi. D’abord grâce à Miss Pentathol sodique, et à ses bourrelets bien moulés dans sa blouse blanche. Tant de graisse, y’a de quoi faire des tonnes de savon. Et puis ensuite, c’est devenu une habitude, pour moi, de faire vivre à ce vioque et à sa moustache qui m’énerve ce que j’ai vu, ce que j’ai fait. Juste pour voir sa réaction, plus que pour vraiment me laisser « analyser ».
« Alors, Bartiméus, comment vas-tu Aujourd’hui ? Tu m’as l’air bien joyeux. C’est notre dernière séance, c’est ce qui te met de bonne humeur ? On va résumer, si tu veux bien, tout ce que je vais confier à la directrice de l’institut où tu pars. D’accord ? »
« Que je dise oui, ou que je dise non, vous le ferez… Alors faites-le, qu’on en finisse. Vieux c**. »
Je sais qu’il a saisi la dernière partie de ma phrase, parce que je sais qu’il parle français. Encore une fois, il ne laisse rien paraître. Enfin, c’est ce qu’il croit. Mais il est très visible, ce petit nerf qui palpite sur sa tempe.
« Alors… Je lis, tu m’interromps si je me trompe. Un simple hochement de tête suffira. Bieeeen. Alors. Hum hum hum.
Je suis né le 19 juin 1990, à 3 heures du matin. Je le sais, parce que ma mère m’a souvent répété ensuite qu’elle avait passé des heures en salle de travail, et qu’elle avait même fini par s’y endormir, malgré la douleur. Il faut dire qu’avec mon frère, David, elle avait encore plus souffert. Je suis né à Paris, dans la banlieue Nord, tandis que lui avait vu le jour à Boston. La ville d’origine de mes deux parents, qu’ils avaient quitté le jour où… Eh bien, le jour où ils n’ont même plus eu assez d’argent pour payer le motel au bord de l’autoroute.
Mais je m’égare. Je suis né le 19 juin 1990, à 3 heures du matin, en France, à Paris. C’est aussi là que j’ai grandi, ce qui explique mon accent en anglais, mais aussi en français, ainsi que mon vocabulaire développé dans le mauvais sens. Je suis gémeaux. Faut dire qu’aussi avec mon frère, qui a un an de plus que moi, pendant toute notre enfance, on était comme les doigts de la main.
Non seulement on se ressemblait par le physique, mais aussi par le caractère. Et puis surtout on s’adorait. Toujours scotchés ensemble, qu’on était.
Et ouaip. Ca vous en bouche un coin, hein, que moi j’puisse m’attacher à qui que ça soit.
C’était vrai, pourtant.
On a grandi ensemble, on a fait l’école buissonnière et la plupart de nos conneries ensemble… Même les paires de baffes, on se les prenait ensemble.
Même quand notre mère pleurait, sous les coups du paternel, on allait la consoler ensemble. On était pas des démons, juste des enfants un peu difficiles…
C’est à l’adolescence, que ça s’est gâté.
En troisième, mon frère s’est fait des potes… Peu fréquentables.
Et puis moi, j’ai été entraîné dans la spirale. Mais déjà à l’époque je commençais à être comme aujourd’hui.
C’est le jour des quinze ans de mon frère, que notre amitié l’un pour l’autre a définitivement été brisée en mille morceaux.
Quoi, comment ça, pourquoi ? Je vois pas en quoi ça vous intéresse, laissez tomber.
Pour une histoire débile, sans doute. Je me souviens même pas. Toujours est-il que ça a été l’escalade de la violence, entre nous. Finalement, à seize ans, mon frère a quitté la maison pour partir… Be je savais pas trop où, en fait. Je l’ai cherché, je me souviens, pendant des heures. Mais je l’ai pas trouvé. La seule fois où je l’ai revu, c’est un an plus tard, pour son procès. Pour un gamin de seize ans déjà bien engagé dans le chemin sinueux de la délinquance, ça fait bizarre de voir ça. Moi, j’avais déjà été arrêté quatre fois. Une pour consommation et trafic de stupéfiants, une pour coups et blessures, une pour Vandalisme. Et une pour viol. Mais rien n’avait été prouvé. Y’avait juste le témoignage de cette catin. Je me demande ce que j'ai bien pu lui faire à cette connasse. Je n’ai jamais regretté aucun de mes délits, aussi loin que je me souvienne. Je n’ai jamais rien regretté, d’ailleurs.
Aussi loin que je me souvienne. Finalement, je me suis procuré des faux papiers, j’ai braqué je ne sais plus quel magasin, et j’ai pris un billet pour l’Amérique. Et ensuite, j’ai continué mon petit commerce, plus celui de mon corps, plus pas mal d’autre choses. Encore une fois, je n’ai rien regretté.
Il n’y a pas si longtemps, j’ai rencontré Lorelei. Une ado paumée, un peu comme moi. Je dois vous avouer qu’elle m’a direct tapé dans l’œil, dès la première seconde où je l’ai vu j’ai su. J’ai su que elle et moi… On pourrait survivre quelque chose ensemble. Mais sur le coup j’ai rien montré. Ce n’est que beaucoup plus tard, oui beaucoup beaucoup plus tard, que j’ai eu l’occasion de la posséder, elle. Un putain de bon moment. Finalement, sans trop savoir pourquoi sur le moment, et sans trop savoir ce que ça voulait dire, on s’est mis ensemble. Et on est resté « ensemble » comme ça longtemps, jusqu’à aujourd’hui. Quand je suis parti en Suède, pour tenter d’échapper ben… A vous, je l’ai laissé. Je me demande bien où elle peut être aujourd’hui. J’imagine qu’elle m’a oublié, ça doit pas être difficile pour une nana comme elle.
Je dis pas que c’est une salope, mais elle a le même problème que moi avec les gens. Elle s’attache pas. Elle a pas dû s’attacher à moi plus qu’aux autres avec qui elle a couché. A vrai dire, je sais bien qu’elle a couché avec une foultitude d’autres mecs avant et pendant la même période que moi. Je m’en fous, j’ai fait pareil de mon côté. Certains moyennant paiement, d’autre non. Là n’est pas le problème. Le problème, c’est que moi je l’ai pas oubliée.
Voilà, Bartiméus. Quelque chose à ajouter ? »
« Non, je vois pas. Mais sérieux… C’est ce genre de trucs qu’ils veulent pour le dossier ? »
« Sérieux, monsieur Daemon, alias Plague… Oui. »
Je souris, à son trait d’humour naze. Non, non, rien à rectifier… Hormis certains points. Notamment l’histoire du viol. Mais aussi Lorelei. Je sais pas où elle est, c’est vrai. Mais ce que je sais c’est qu’elle m’a pas oublié. Et pour cause. Un ou deux gosses dans le ventre, ça fait une sacrée preuve de ce qu’on a survécu.
Pas vrai ?
► Joueur/Joueuse
• Mot de Passe pour la Validation :
• Comment avez vous découvert le forum : La fille patchwork.
• Commentaire : Banane flambée!