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L'appétit vient en mangeant... et les conneries aussi. [P.V. Ethan ~]

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MessageSujet: L'appétit vient en mangeant... et les conneries aussi. [P.V. Ethan ~] L'appétit vient en mangeant... et les conneries aussi. [P.V. Ethan ~] EmptyDim 14 Nov 2010 - 3:39


La faim. Les gargouillements hargneux de son ventre qui lui hurlaient de le remplir, vite, avec n'importe quoi de consistant et digérable. La faim. L'envie de mordre, mâcher, saliver, mastiquer, avaler, déglutir, goûter, sentir, être rassasiée. Trop longtemps. L'entraînement, le défouloir. De longues heures durant. La faiblesse grandissante et la transpiration glissante. La douche. Brûlante, apaisante. Epuisante. La faim. Les images de nourriture appétissante qui se superposent. L'envie. La faim. La faim. La faim.

Bref. Vous l'aurez tous compris, Elisabeth était affamée et elle sentait qu'un simple sandwich ou casse-croûte n'aurait pas fait l'affaire ; la jeune femme avait besoin de quelque chose de consistant, de lourd, qui lui pèserait sur le ventre et lui donnerait clairement l'impression qu'elle avait mangé. Elle avait besoin de cette sensation, une des uniques choses dont elle aurait été certaine dans toute cette confusion qui l'étreignait depuis quelques jours. Trop de questions. Trop de « Pourquoi ? », de « Comment ? » de « Et si ? », de « Où aller ? », « Que faire ? », « Que dire ? ». Trop de trop qui lui faisaient peur et la faisaient hésiter et qui se tournaient toujours vers la même personne aux yeux et cheveux aussi sombres que la nuit, que le gouffre dans lequel elle s'était plongée. Avec lui, justement. Avec Ethan. Elle devait vraiment être cinglée pour l'avoir choisi lui au lieu d'un autre. Choisi pour... « coucher » – dieu que ce mot sonnait faux, insuffisant pour décrire ce qui s'était réellement passé – pas pour... pour quelque chose de plus sérieux. Quelque chose qu'elle se détestait d'espérer malgré tout. En parler ? Hors de question. Elle n'avait jamais fait confiance aux psys et ce n'était pas aujourd'hui qu'elle se raviserait. Elle refusait d'entendre des conneries comme « compensation » ou « complexe fraternel qu'elle avait transféré sur un autre ». Conneries. Non-sens. Et angoisse aussi.

Car la jeune femme savait que cet acte était important, bien plus important qu'elle ne s'autorisait à le croire. Et c'était sans doute pour ça qu'elle avait peur. Tout avait été trop vite, dès le début. Leurs mots, leurs gestes. Leurs souvenirs communs et indissociables de ce présent qu'ils ne vivaient pas réellement, se voilant la face ou en se la protégeant d'images du passé dans lesquelles ils se confortaient. Ou alors, souvenirs qu'ils oubliaient, le temps d'une folie passagère qu'elle ignorait si elle devait la regretter ou non. Dans tous les cas, elle ne pouvait l'oublier. Même si elle l'avait voulu, ç'aurait été impossible. Les mains du jeune homme (et elle insistait sur ces termes, elle qui, trop longtemps et à la fois pas assez, l'avait considéré comme un petit garçon, comme un être innocent et durci par les épreuves... comme son frère) l'avaient trop parcourue pour cela ; elle avait découvert chaque piercing, chaque tatouage (dont un rappelait volontairement l'autre existence qu'il avait du mener en même temps que la sienne), chaque parcelle camouflée de sa peau. Cette peau qu'il avait douce et chaude sous les caresses et les baisers. Tout ce partage, ces étreintes qu'elle ne pouvait refouler au rang de « simples bêtises » ou d'« emportement ». Tout aurait été plus simple, pourtant...

Elle errait dans les couloirs, suivant le trajet de cette cuisine qu'elle avait déjà explorée une première fois. Oui, la nuit en question. Mais pas seule, accompagnée de ces compagnes de délire et d'ivresse. Mais maintenant, et aussi débile que cela puisse paraître, elle avait envie de crêpes. Pas de pancakes. De crêpes. Fines et délicieuses. Une des seules choses que sa mère savait faire correctement et « avec amour ». C'en était presqu'ironique. Et alors qu'elle les dégustait, que sa mère lui expliquait comment réaliser cette recette, la petite fille avait eu peur de l'entendre dire « Tu vois ? Elles, au moins, sont malléables. C'est pour ça que je les aime plus que toi. » ; elle en aurait presque pleuré à l'époque. Maintenant, elle trouvait ça... pitoyable. Et triste.

Une fois arrivée dans la dite pièce, elle prit ses aises, déposant sa veste en cuir sombre sur une chaise haute, retroussant ses manches pour se laver les mains avant de rassembler les divers ingrédients et ustensiles. La résidente fut surprise de constater la fiabilité et la qualité du matériel proposé : nourriture en abondance, récipients, spatules, fouets... et objets tranchants. Économes, couteaux de boucher, à légumes, de précision, hachoirs. L'attirail était impressionnant. Et sans protection aucune. Elle manqua de s'étonner de la confiance que les éducateurs et directrice plaçairnt dans ces adolescents quand elle remarqua les capteurs postés de part et d'autre de la porte, seule issue de la pièce. Des détecteurs de métaux. Évidemment. Et puis, se doutant que les responsables ne voulaient pas non plus que deux (ou trois. Ou quatre...) résidents s'entretuent au sein même de la cuisine, des caméras de surveillance devaient être postées dans les endroits les plus discrets et stratégiques. Pas aussi idiot qu'il en avait l'air, le staff de cet établissement. La jeune femme sourit en songeant que, vu l'heure ( une ? Deux heures du matin ?), le personnel de surveillance devait être un peu moins attentif. Elle se permit donc une dernière récréation...

Attrapant un couteau moyen, elle s'exerça à le faire tourner entre ses doigts, lentement d'abord (pour récupérer ses restes de technique), puis de plus en plus vite. Au fur et à mesure que les gestes se précisaient, elle permit à ses pensées de reprendre leur cours, alors qu'elle se détendait progressivement.

Elle se rappelait chaque mot qu'il lui avait adressé, ravivant son bien-être, ce bien-être anormal qu'elle ressentait à chaque fois qu'elle se tenait près de lui. Ou contre lui. Ou mélangée à lui. Les images revenaient. Trop vite. Trop douloureuses. Et si douces. Si bonnes qu'elle aurait voulu s'y abandonner. Quand il l'avait prise dans ses bras, qu'elle avait senti son souffle sur ses cheveux, sa respiration calée sur la sienne. Sa peau. Un concentré de sensations et de calme. Une bulle rien qu'à eux. Que le matin avait brisé, que les obligations avaient tué. Et la solitude froide. Encore.

« Aoutch ! »

La lame effleura son index, faisant perler le sang au bout de l'entaille légère. D'énervement et de rancune, elle balança l'objet droit vers le mur où il se ficha avec un bruit sourd. Elle porta la blessure à sa bouche, aspirant lentement l'hémoglobine sucrée quand un mouvement imperceptible capta son attention. Le regard rivé sur la porte, il croisa celui de nuit qu'elle ne connaissait que trop bien. Sauf qu'il était moins assuré qu'à l'accoutumée. Qu'il était incertain, tressaillant, hésitant. Et Elisabeth se dit qu'une lame plantée à quelques centimètres de son visage aurait sans doute eu le même effet qu'elle venait de prodiguer (involontairement) à Ethan.

« Déjo... (elle retira le doigt de sa bouche) Désolée ! Ca va ? »

Et ses pieds qui n'osaient pas bouger...
Ethan M. Hamkins
Ethan M. Hamkins

Résident
Teenagers
Résident☢ Teenagers


Oh I could throw you in the lake, or feed you poisoned birthday cake ~
Gagheurgube !
Masculin Musical

Âge du Perso Âge du Perso : 17 ans
Orientation Orientation : Bisexuel
Admission Admission : Fin février 2010
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Accordée

Teen's Teen's : 6119

Age Age : 30
Messages Messages : 78
Jeux +16 Jeux +16 : Oui
Disponibilité Disponibilité : Là quand la box daigne fonctionner

RP' RP' : En cours ~
L'appétit vient en mangeant et les conneries aussi > Elisabeth Allen
Finis ~
*Tout ne tient qu'à un fil > Elisabeth Allen
*Une île dans un océan de souvenirs > Elisabeth Allen
*Cap ou pas cap ? > Elisabeth Allen

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Casier Judiciaire
Avertissement: Aucun
Nombre d'Arrestations: Six
Délits Commis:
https://teenagers.forummotion.com/residents-f77/ethan-m-hawkins-t
MessageSujet: Re: L'appétit vient en mangeant... et les conneries aussi. [P.V. Ethan ~] L'appétit vient en mangeant... et les conneries aussi. [P.V. Ethan ~] EmptyLun 2 Mai 2011 - 3:30

Il était sur le pas de la porte, un couteau de cuisine à quelques centimètres de son visage. Un peu plus vers la droite et il se retrouvait défiguré. Un peu plus et à l’heure qu’il est il serait sans doute en route vers l’hôpital. Un peu plus et il aurait peut-être quitté cet endroit. Un peu plus et il serait peut-être retourné chez lui. Chez lui ? Pour s’ennuyer comme un rat mort, à penser sans cesse à ce maudit institut ? A penser à Elisabeth, à se demander ce qu’elle fait ? Non non, il ne voulait pas la laisser. Pas tant que leur relation était si peu nette à ses yeux. C’est ça, il voulait rester ici. Pour le moment, juste pour éclaircir leur lien… Ou peut-être parce qu’il tenait un peu à elle ?

Mais… Une seconde ! Comment s’était-il retrouvé dans la cuisine d’abord ? Pourquoi il avait ce fichu couteau si près de son visage ? Comment avait-il failli être défiguré ? Pourquoi était-elle là… ? Pourquoi justement à cet instant ? Comment était-ce possible ?

Elle qu’il évitait parfois volontairement depuis une dizaine de jour, depuis… « ça ». Il ne savait pas comment l’aborder, quoi lui dire, comment se comporter avec elle. Il était gêné parce qu’ils avaient fait. Il n’avait pas honte de l’avoir fait, ça non. Que ce soit avec Elisabeth ne changeait rien, il n’était pas gêné que ce soit avec elle. Non non, ce qui l’embarrassait c’est d’avoir couché avec elle alors qu’ils se connaissent que vaguement, que tout est parti d’un jeu, qu’ils étaient ivres… Mais surtout qu’ils ne se connaissent pas, ou du moins pas vraiment. Elle connaissait plusieurs choses à son sujet, mais Ethan ignorait énormément de choses à propos de la jeune fille, pour ne pas dire « tout ».

Puis, son ventre gargouilla. Le jeune homme reprit ses esprits à la nouvelle plainte de sa majesté son estomac, qui se manifestait depuis une demi-heure, mine de rien. C’était comme s’il le suppliait « Manger, manger ! Nourris-moi ! J’ai faim ! ». Il n’arrêtait pas. Sans cesse. Comme s’il ne s’en lassait pas. Et pourtant, le seul instant où son organe ne se faisait pas remarquer était lorsqu’Ethan entra dans la cuisine et vit le couteau si près de lui. Un seul instant de répit avant de reprendre. Comme si cela l’amusait. Comme s’il en avait marre que son propriétaire réfléchisse. Comme s’il voulait être vite plein.

Ethan déglutit avant d’inspirer profondément. Cherchant son calme au plus profond de son être, il retira le couteau. Il le tenait fermement dans sa main. Il ne voulait pas le lâcher, qu’il glisse par inadvertance et qu’il cause un incident. Le garçon n’aimait vraiment pas les couteaux –les objets pointus et tranchants en général- pour laisser celui qu’il avait en main s’échapper et risquer de le blesser lui ou même Elisabeth. Non, il ne voulait pas ça. Vraiment pas.

Il passa à côté de la jeune fille, frôlant son épaule avec la sienne, pour se diriger vers le plan de travail. Sur celui-ci, il vit quelques tomates regroupées et, sans réfléchir à son geste, planta l’instrument de cuisine dans un des fruits présent. Une sorte de… vengeance personnelle nous dirons.

« T’en fais pas, ça va. J’ai… connu pire. Et toi, ton doigt ? »

Lorsqu’elle lui répondit qu’elle allait bien, Ethan était déjà en train de fouiller çà et là de quoi manger, de quoi faire à manger. Fouiller aussi bien dans les placards et le réfrigérateur que dans son esprit. Il avait faim. Il mourrait de faim. Il voulait manger. Mais quoi ? Il ne savait pas. Vraiment pas. Il y avait tant de choix dans sa tête qu’il ne savait quoi choisir.

Ce qu’il voulait, c’était inhaler l’odeur d’un repas qui cuit, pouvoir admirer cette nourriture qu’il allait engloutir, sentir du solide couler le long de sa gorge pour se mélanger dans son estomac avec du liquide, pour remplir son organe jusqu’à en exploser.

Faim. La faim le tiraillait et Ethan se forçait à ne penser qu’à ce qu’il allait manger. Nourriture, bouffe, aliments, repas, ingrédients, ustensiles. C’étaient les mots qu’il se répétait. Ne pas penser à autre chose. Il ne voulait pas ressasser ce qu’il s’était passé il y a une dizaine de jours. Il ne savait pas comment réagir, comment se comporter, quoi lui dire, quoi faire. Heureusement pour son esprit, la symphonie –ou plutôt le vacarme- qu’il composait à fouiller là où les poêles et les casseroles étaient rangées, l’aidait à ne pas penser à la jeune fille mais plutôt à son estomac. Le fait qu’il lui tournait le dos jouait en sa faveur également. Il ne voulait pas la regarder dans les yeux. Pas maintenant, pas aussi longtemps.

Et pourtant… rien. Rien n’y faisait. Dès qu’il pensait à des œufs, il voyait son visage. Dès qu’il prenait une casserole, c’était encore à elle qu’il pensait. Quoi qu’il arrive, Elisabeth revenait dans l’esprit du garçon. Ces derniers jours il avait pensé à elle, et même lorsqu’il dessinait c’était toujours elle qui revenait sur son papier. Combien de fois il avait essayé de penser à autre chose sans y arriver. Et dans un geste de capitulation, il la dessinait. Encore et encore. Il essayait de se souvenir des courbes de son corps lorsqu’elle était nue contre lui, mais il ne voyait que son visage. Les seuls souvenirs concrets qu’il avait étaient juste sa voix et son visage… Ses yeux captivants qu’il ne se lassait pas de gribouiller, esquisser, griffonner, crayonner. C’était surtout ça, réellement. Sa voix qui tournait en boucle dans son esprit et ses yeux qui revenaient sans cesse…

Et c’est en se souvenant de tout cela qu’Ethan abdiqua dans un long soupir. Il ne pouvait l’ignorer plus longtemps et il manquait cruellement de motivation pour se préparer quoi que ce soit. C’est alors qu’il sorti une poêle au hasard, tourna la tête pour regarder Elisabeth.

« Beeeeeeeth ! Tu veux pas me faire à mangeeeeer ? »

Il lui avait demandé ça avec une moue d’enfant affamé. Il savait surtout que le temps qu’il se fasse à manger son appétit partirait. Il connaissait les fourberies de son estomac, de sa faim, pour ne pas se faire avoir. Et c’était surtout une manière pour lui de se décontracter, de reparler de manière naturelle à la jeune fille, de faire comme sil n’y avait rien eu, de ne plus l’éviter.

L'appétit vient en mangeant... et les conneries aussi. [P.V. Ethan ~]

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