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| [+ 16] Cap ou pas cap ? (PV Ethan M. Hawkins) | |
| | Sujet: [+ 16] Cap ou pas cap ? (PV Ethan M. Hawkins) Sam 24 Avr 2010 - 14:35 | |
| « It's nooooot... easy having yourself a good time ! »
Elle ne chantait pas faux, certes, mais sans doute un rien trop fort. Heureusement pour Elisabeth, la plupart des résidents des Teenagers se trouvaient actuellement autre part – dans le parc pour la plupart, les couloirs ou la cuisine – mais pas dans les dortoirs. C'est l'endroit vers lequel elle se dirigeait actuellement, chantant à tue-tête cette musique qui lui revenait tout le temps à l'esprit et qu'elle aimait interpréter lorsqu'elle était de bonne humeur. Et pour être de bonne humeur, elle l'était ! La soirée avait débuté quelques heures auparavant lorsque ses compagnes de dortoir lui avaient proposé d'aller boire un verre en piquant quelques bouteilles de vin dans la cave de l'institut. D'abord réticente, la jeune femme avait fini par accepter et elle devait avouer qu'elle avait bien fait. Elle ne s'était jamais autant amusé. Cette impression de commettre quelque chose d'interdit en essayant de ne pas se faire prendre, cette complicité qui s'était tout de suite installé entre ces filles et elle ; c'était à se demander pourquoi elle avait attendu si longtemps avant de faire ce genre de choses.
Bref. Elles s'étaient donc retrouvées à la cave à déboucher des bouteilles les unes après les autres, savourant les vins et leurs arômes subtils. Bien vite, les langues s'étaient déliées pour laisser échapper les premiers éclats de rire et les actes ridicules avaient pris le pas sur leur raison. Elles s'étaient baladées dans le bâtiment, découvrant des lieux qu'elles ne retrouveraient sans doute pas le lendemain matin, étaient passées par la cuisine pour piquer des patisseries et d'autres bouteilles d'alcool moins fort mais qui arrivaient tout de même à les griser suffisamment pour qu'elles ne marchent plus droit. Quand elles avaient proposé à Elisabeth de poursuivre la soirée dans le parc, celle-ci avait préféré refuser ; d'accord, elle avait trop bu, mais elle n'aimait pas ne pas être maître de ses faits et gestes et préférait se souvenir de tout au lieu de faire quelque chose d'irréparable.
La jeune femme se trouvait donc à quelques mètres de son dortoir, titubant légèrement, riant aux éclats à chaque fois qu'elle trébuchait – ce qui lui arrivait plutôt souvent. Elle se rappelait les paroles d'une de ses colocataires : « Si tu veux, j'ai chipé quelques bouteilles. Tu peux les prendre ; elles sont sous mon lit, cachées derrière ma valise. » et se dit qu'elle n'en aurait sans doute pas besoin. Il n'y avait plus personne avec qui s'amuser et, d'une certaine manière, elle n'avait pas envie de franchir sa limite. Si jamais elle devait boire à nouveau, ce serait pour rester dans l'ambiance et non pas atteindre le statut de barrique à la gueule de bois. De toute manière, il n'y avait plus personne dans les environs alors...
« Oh I could throw you in a lake or feed you poison birthday ca... Hahahaha ! »
Et vlan. Nouveau pied qui ne se pose pas entièrement sur le sol et qui finit par glisser. Elle se retrouva sur ses fesses en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, hilare, les yeux emplis de larmes de joie. Ah bon sang. Vraiment, si elle avait su que c'était aussi drôle de boire et de se retrouver dans cet état d'ébriété joyeuse, elle aurait tenté l'expérience plus tôt. Tout autour d'elle, les murs tanguaient légèrement, comme si la pièce avait envie de l'empêcher de retrouver son chemin. Elisabeth ne s'en sentit pas vexée et posa un côté de son visage sur les pierres froides du mur, calmant peu à peu son fou rire qui lui faisait mal au ventre. Elle avait l'impression que tout était possible, qu'elle pouvait chanter, danser, rire sans que l'on en l'empêche. Mais pourquoi était-elle rentrée ? Non. Reste calme, Lizzie. Faut quand même que tu te rappelles de tout ce que tu as fait ; tu ne voudrais pas te réveiller dans le lit de n'importe qui demain matin, n'est-ce pas ?
Calmée, elle chantonna la suite des paroles, plus pour elle-même que pour en faire profiter le couloir vide et chercha un appui pour se redresser ; rien. Et elle n'avait pas envie de prendre le risque de se relever toute seule, sachant pertinemment qu'elle retomberait. Elle aurait pu ramper, mais, bizarrement, une petite voix dans sa tête lui rappelait que « ça ne se faisait pas » et qu'elle risquait « de salir son pantalon » (qui était étonnamment propre malgré toutes ses péripéties). Elle resta donc là, les jambes pliées, les bras placés en arrière, les yeux levés vers le plafond, cherchant des possibles dessins dans les fissures des poutres, quand un bruit se fit entendre.
Elle regarda droit devant elle et découvrit une silhouette qui lui était familière. Et cette dite silhouette chantait tout comme elle, bien que ses paroles soient entrecoupées par de nombreux éternuements. Elle reconnut la voix d'Ethan et son style vestimentaire : jeans déchirés au niveau des genoux et à d'autres endroits divers et variés, tout comme son pull de couleur sombre. Le jeune homme avait l'air d'avoir des difficultés à marcher et se rattrapait régulièrement au mur tout en continuant à chantonner. Drôle de coïncidence. Tous les deux ivres à en paraître idiots et se retrouvant dans le même couloir, tout près des dortoirs. Seuls. Un immense sourire se dessina sur le visage d'Elisabeth et elle agita la main en direction d'Ethan en criant :
« Ethaaaaaan !! Wouhouuuuuuu ! »
Ayant capté son attention, elle rit en voyant son regard un peu vitreux, caché par quelques mèches de ses cheveux pour une fois lisses. S'il avait oublié de se coiffer pour sortir, c'est qu'il devait être dans un bel état d'ébriété lui aussi. La nuit risquait d'être fort intéressante et davantage parce qu'il n'était que minuit. Elle rit en le voyant s'approcher et poursuivit :
« J'arrive pas à m'relever ! Tu voudrais pas m'aider, s'il te plaît ? Je t'offre un verre en échange ? »
Elle tendit inutilement sa main en avant. Inutilement, car il restait quelques mètres de distance entre les deux adolescents avant que le garçon ne l'atteigne et lui prête une main secourable. S'il en était capable...
Dernière édition par Elisabeth Allen le Mar 15 Juin 2010 - 22:23, édité 1 fois |
| Ethan M. Hamkins | Résident ☢ Teenagers
Oh I could throw you in the lake, or feed you poisoned birthday cake ~ Gagheurgube !
Âge du Perso : 17 ans Orientation : Bisexuel Admission : Fin février 2010 Autorisé à sortir : Accordée
Teen's : 6181
Age : 31 Messages : 78 Jeux +16 : Oui Disponibilité : Là quand la box daigne fonctionner
RP' : En cours ~
L'appétit vient en mangeant et les conneries aussi > Elisabeth Allen
Finis ~
*Tout ne tient qu'à un fil > Elisabeth Allen
*Une île dans un océan de souvenirs > Elisabeth Allen
*Cap ou pas cap ? > Elisabeth Allen
MEDAILLES :
SECTES :
Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Six Délits Commis: | | Sujet: Re: [+ 16] Cap ou pas cap ? (PV Ethan M. Hawkins) Dim 25 Avr 2010 - 13:20 | |
| C'était la première fois. La première fois qu'Ethan se retrouvait ivre à ce point. Bien sûr il avait déjà bu auparavant, mais au point d'être dans cet état, c'était la première et peut-être même la dernière. A cet instant il ne voulait pas retenter l'expérience. C'était sa première cuite, elle était ici, et en plus un mal incurable squattait son ventre. Il avait la sensation que le sol tournait autour de lui et ses nausées ne s'arrêtaient pas, ce qui fait qu'il s'appuyait au mur. A tout moment il risquait de rendre son dîner et l'alcool qui était mélangé à son sang. En tout cas une chose était sûre, il allait souiller un lavabo et des tambours allaient jouer dans son crâne lorsque le garçon se réveillerait. Mais ceci n'était pas la question du moment.
Donc il était là, à déambuler dans les couloirs. Une sorte d'exploration nocturne. Il fallait dire que même s'il était là depuis plusieurs jours, il n'avait pas vu tout l'institut, et ce n'était pas sûr qu'il se souvienne de ce qu'il verrait cette nuit. Mais ce n'était pas si grave, il allait pouvoir visiter le reste du bâtiment une autre fois. Et puis une bonne nuit allait se passer pour lui, non ?
Un éternuement. Deux, trois, quatre... Ah bah oui, il était malade ! C'est sûr que rester un moment sous la pluie fait des dégâts. Lorsqu'Elisabeth l'avait laissé sur le toit, le garçon était resté là-bas. S'allongeant pour profiter un peu plus de l'averse, c'est ainsi qu'il avait chopé un rhume. Bah, ce n'était pas la première fois que ça lui arrivait et sa mère lui avait mis des médicaments dans son sac en prévision de cela. Elle connaissait son fils tout de même ! Et puis ses vêtements déchirés n'aidaient pas à son rétablissement. Ethan se fichait totalement d'être malade, le froid passait dans ses vêtements et son rhume pouvait s'aggraver, mais non ! Il s'en fichait.
Donc nous disions ? Ah oui, le jeune homme déambulait dans l'institut en chantonnant, et pas n'importe quelle chanson non ! C'était le générique d'Alerte à Malibu qui tournait en boucle dans sa tête. Allez savoir où il a été piocher cela, comment il a fait pour apprendre cette chanson, mais en tout cas il se faisait un plaisir à la chanter à tue-tête. Enfin c'était le cas jusqu'à ce qu'on l'appelle.
A l'entente de son prénom, il s'arrêta net. La personne qui l'avait appelée se tenait à quelques mètres de lui et faisait se grands signes. Cette personne, Ethan aurait pu la reconnaître entre mille. Ces yeux qui étaient ancrés dans sa mémoire, ce visage qui ne lui était plus inconnu, cette voix qui lui était si familière, ce corps qu'il ne pouvait pas oublier à cause des fois durant lesquelles ce dernier et celui du garçon étaient si proches... C'était Elisabeth ! Le garçon ne l'avait pas reconnu au premier coup d'œil mais à la regarder de plus en plus, il avait pu enfin reconnaître cette personne qui l'appelait.
Et la voilà qui lui demandait une chose, mais quoi ? Il fallait dire qu'ivre, Ethan avait du mal à capter les choses. Rien qu'avec trois canettes de bière il était lent, alors avec le double et d'autres alcools qui lui étaient inconnus, c'était pire. Le temps de rassembler les mots dans le bon ordre et de leur donner un sens et c'était bon !
C'est donc en comprenant que la demoiselle voulait de l'aide pour se lever qu'Ethan se dirigea vers elle. Enfin, se dirigea... Courrait plutôt. Et quand nous disons « courir » ce n'est pas à fond, non non ! Au ralentit... Bah oui, il avait la musique d'Alerte à Malibu en tête, il chantait le générique... Il se devait de courir au ralentit !
« Beeeeeth ! Attends-moiiiiiii ! »
Enfin, là il ne courrait pas vraiment, non. Il ne courrait pas du tout même. Il n'avait pas bougé d'un pouce, mais prenant une pose dramatique quand même. C'était un peu comme dans les films de guerre dans lesquels la jeune femme faisait ses adieux déchirants à l'homme qu'elle portait dans son cœur. Oui, c'était un peu comme ça. Donc ! LA, à cet instant précis le garçon se mit à courir au ralentit, ou du moins comme il pouvait. C'était un peu un miracle qu'il arrive à mettre un pied devant l'autre dans son état.
« Dont you wooooorry it's going to be alriiiiight 'cause I'm always ready ! I wont let you out of my siii... »
Une coïncidence. Oui, si le garçon était rendu à cette partie de la chanson, c'était un pur hasard ! Enfin bref. Il était donc là à courir au ralentit. Il n'avait pas eu le temps de finir sa phrase car il se retrouva d'un coup... Par terre. Oui, Ethan s'était emmêlé les pieds et le voilà étalé sur le sol. Cela devait être l'une des dernières choses qu'il voulait, et pourtant il en riait. Oui, il rigolait de son geste et la demoiselle également. Il fallait dire que c'était magistral : Il était là en train de se croire dans une série, il chantait le générique avec cœur et d'un coup PAF ! Par terre comme une crêpe. Décidément, cette soirée allait être vraiment drôle si le garçon ne captait pas grand chose et que lui et Elisabeth rigolaient pour rien. Il fallait dire que rien qu'à voir l'état de cette dernière, et surtout remarquer qu'elle riait pour si peu, en indiquait long sur la façon dont elle avait occupé sa soirée, Elle aussi devait avoir bu, pas qu'un peu et pas que de l'eau !
Se relevant avec fierté, comme si de rien n'était, le garçon s'appuya de nouveau au mur et capta que depuis tout à l'heure, depuis sa question, la jeune fille tendait le bras dans le vide. Il prit donc sa main et la tira vers lui de façon à ce qu'elle puisse se relever.
« Et voilà ! C'est qui le plus foooooort ? C'est Ethaaaaaaan ! »
Une foule en délire. Ouais, c'était un peu comme s'il acclamait son idole. Il avait les bras en l'air et répétait à voix basse, mais d'une façon qui faisait savoir que le garçon hurlait, des « Bravo » ou des « Ouais c'est toi le meilleur ! T'es géniaaaaaaal ! ». Il n'était pas net, mais vraiment pas net dès qu'il avait quelques verres dans le nez.
« And as we all have the poweeeer for sometimes it's so hard to seeeeee ! »
Et le voilà à danser et chanter encore et toujours la même chanson... |
| | Sujet: Re: [+ 16] Cap ou pas cap ? (PV Ethan M. Hawkins) Dim 25 Avr 2010 - 16:10 | |
| « Mais je bouge paaaaaas ! »
Effectivement, Elisabeth ne bougeait pas d'un pouce, ses pieds et ses fesses vissés au sol, la main droite toujours tendue vers Ethan qui commença à tituber vers elle. La jeune femme avait reconnu le fameux générique de la série des bimbos et playboys en maillot rouge que le garçon continuait à chanter à tue-tête. Et apparemment, il était bien décidé à faire un remix de David Charvet courant sur la plage, sauf qu'il était beaucoup moins assuré que le dit acteur. Son semblant de course au ralenti tira un éclat de rire à Elisabeth, éclat de rire qui s'amplifia et se propagea dans tout le couloir lorsqu'Ethan s'étala de tout son long à quelques mètres d'elle.
Ils riaient tous les deux, presque comme des déments, l'alcool renforçant leur hilarité et c'est avec des crampes au ventre qu'elle articula difficilement un « T'as trop la classe ! » avant de respirer par à-coups pour retrouver un peu de force dans ses jambes avant de se relever. Le garçon, après s'être appuyé contre le mur, agrippa sa main et la tira brusquement en avant. Elisabeth se retrouva dans ses bras, riant à nouveau alors que le jeune homme se congratulait, mimant une foule imaginaire. Ils tenaient difficilement debout, le mur les soutenant et la jeune femme écouta Ethan terminer sa chanson, l'accompagnant lorsqu'elle-même connaissait les paroles.
Le monde leur était accessible ; jamais elle ne s'était sentie aussi joviale. Un garçon qu'elle aimait beaucoup la tenait dans ses bras, ils riaient tous les deux, partageant leur complicité et le même état d'ébriété, ne sachant pas trop où aller, parce que là où ils se trouvaient était déjà parfait. Le couloir qui tanguait semblait empli de couleurs et ils pouvaient tout traverser vu qu'ils étaient ensemble et heureux. Une fois le générique terminé, Elisabeth réitéra sa question :
« Ca te dirait de venir dans mon dortoir ? Y aura personne, ce soir. J'peux t'offrir un verre si tu veux ? »
Juste un alors. Il ne fallait pas qu'ils exagèrent ou dépassent la limite pour vraiment perdre la raison. Elle désirait juste qu'ils restent dans l'ambiance. D'un geste du menton, elle désigna la porte qui se trouvait quelques mètres plus loin.
« C'est juste là. On y va ? »
Sa voix n'était bizarrement pas pâteuse ; on pouvait comprendre tout ce que la demoiselle disait, articulant distinctement malgré le nuage d'alcool et de félicité dans lequel elle flottait. Elle passa son bras autour des épaules du garçon en poussant une nouvelle fois la chansonnette, histoire de les motiver, sachant pertinemment qu'Ethan devait connaître ce titre-phare de James Brown et qu'il la suivrait sans doute dans son nouveau délire :
« I feel good ! Tin ninnin ninnin ninnin ! I know that I would, now ! »
L'un après l'autre, leurs pas incertains les rapprochaient de la porte convoitée et c'est de longues secondes plus tard qu'ils y parvinrent – temps durant lequel ils purent reprendre le refrain deux fois. Elisabeth baissa la poignée et entra avec son compagnon d'ébriété, alors qu'ils se soutenaient mutuellement tout en se faisant trébucher. Elle referma la porte d'un coup de pied et eut presque envie de se féliciter d'avoir choisi le lit le plus proche de l'entrée. Elle y jeta presque Ethan avant de se faire entrainer par son élan et de tomber sur lui. Le matelas grinça et le livre posé sur son oreiller vola au sol. La jeune femme rit de plus belle avant de se relever, comme si de rien n'était et se dirigea vers un autre des lits de la pièce pour y chercher les dites bouteilles que lui avait promises une de ses colocataires. Elle trouva le butin en à peine quelques secondes et vint s'asseoir en face du jeune homme qui s'était à présent redressé et se tenait d'une manière tout de même plus digne qu'auparavant.
« Tu sais jouer aux cartes ? »
Sans attendre de réponse, elle sortir un paquet de son sac après avoir posé une des bouteilles qu'elle avait « empruntées » au côté de son lit. Elle préférait attendre de dégriser un peu avant de boire davantage – sinon, elle risquait de se retrouver avec des chaussettes sur les oreilles et autre accoutrement ridicule enfilé n'importe comment (ou sans accoutrement du tout) sans savoir pourquoi. Bref, elle mélangea rapidement les cartes après s'être débarrassée des jokers, elle-même étonnée de sa lucidité soudaine. Le goût du jeu et l'envie de gagner sans doute ? Quand soudain, une idée sournoise lui vint en tête, dessinant un sourire presque carnassier sur sa bouche presque aussi rose que ses joues.
« Le poker, tu connais ? J'te propose que nos mises soient nos vêtements. Ce sera plus drôle comme ça. »
Puis, sans s'embarrasser d'expliquer les règles, elle distribua deux cartes à Ethan et en prit deux pour elle-même avant de poser le paquet entre eux. Elisabeth avait souvent jouer à ce jeu avec son frère en misant la plupart du temps, des billes, des bonbons ; toutes sortes de petits trésors dont les enfants raffolent. Et ses entrainements réguliers avaient fait de la jeune femme une joueuse hors pair, qui adorait bluffer pour effrayer l'adversaire avant de lui porter l'estoc final. Elle regarda son jeu. Ca commençait plutôt bien : une paire de rois. Elle retourna les deux premières cartes du paquet qui dévoilèrent une dame de coeur et un deux de trèfle. Son visage auparavant si souriant devint sérieux et elle planta son regard bleu dans les yeux vitreux d'Ethan.
« Alors... On commence ? »
Dernière édition par Elisabeth Allen le Dim 25 Avr 2010 - 22:24, édité 1 fois |
| Ethan M. Hamkins | Résident ☢ Teenagers
Oh I could throw you in the lake, or feed you poisoned birthday cake ~ Gagheurgube !
Âge du Perso : 17 ans Orientation : Bisexuel Admission : Fin février 2010 Autorisé à sortir : Accordée
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Six Délits Commis: | | Sujet: Re: [+ 16] Cap ou pas cap ? (PV Ethan M. Hawkins) Dim 25 Avr 2010 - 22:04 | |
| Un jeu de cartes ? Pourquoi pas. De toute façon Elisabeth n'avait pas attendu sa réponse pour sortir un paquet. Un poker ? Euh d'accord, sauf que le garçon ne savait pas y jouer, ou plutôt vaguement. Il avait rapidement appris les règles mais sans plus. Il n'y avait jamais vraiment joué et si ses vêtements étaient en jeu... Boarf tant pis ! S'il devait finir sans aucun vêtement, il finira sans ! Au risque Pour lui proposer un strip-poker, la demoiselle devait être sûre d'elle et vraiment savoir jouer. Et puis rien qu'en voyant la mine sérieuse qu'elle avait, Ethan devait s'accrocher à ses vêtements.
« On commence ! »
Un éternuement, deux éternuements. Le garçon sortit un mouchoir en papier de sa poche pour se moucher. Sexy n'est-il pas ? Une fois son mouchoir utilisé, Ethan descendit du lit -ou plutôt glissa pour tomber par terre- et marcha à quatre pattes jusqu'à la corbeille, en rigolant, pour y jeter le morceau de tissu. A quatre pattes, oui. Il ne voulait pas prendre le risque de marcher debout sur ses deux jambes pour risquer de tomber par terre de nouveau et faire peut-être de la casse. Après tout il n'était pas dans sa chambre et même s'il l'était il ne prendrai pas le risque de faire des dégâts. Après tout il y avait les « colocataires » d'Elisabeth.
Donc nous disions ? Ah oui ! Ethan revint à quatre pattes sur le lit pour enfin se mettre à jouer. Enfin... Se déshabiller serait plus logique. Nous l'avons dit plus tôt, il ne savait -presque- pas jouer au poker. Et il faut dire que les conditions dans lesquelles il se tenait ne l'aidaient pas vraiment. S'il était sobre peut-être aurait-il eu ses chances, peut-être ! Mais pas sûr... Et puis tout allait jouer dans les cartes que la demoiselle lui donnerait...
En parlant de cartes, le garçon reçu un deux de pique et un cinq de carreau. Ne sachant pas trop comment se débrouiller, il fit comme Elisabeth : Il en piocha deux autres. Cette fois-ci il hérita d'un deux de carreau et un dix de cœur. Une dernière carte ? Oui, un cinq de trèfle. Quelle belle main dis donc ! Deux paires... Il n'allait pas aller bien loin avec cela, mais d'un air triomphant il étala ses cartes sur le lit.
« AH AH ! DEUX PAIRES ! J'ai gaaaaaaagné ! Vive Ethan ! Vive moiiiii ! Youhoooou ! »
L'élan de joie disparut bien vite : la demoiselle lui présenta deux paires elle aussi mais une de rois et de dames. Écrasé, Ethan était écrasé. Son air de victoire laissa place à une mine boudeuse et déçue. C'était le jeu, tant pis ! Peut-être allait-il réussir une manche, qui sait ? C'est donc sur cette première victoire que le garçon retira ses chaussures. Ne sachant pas vraiment comment les règles étaient établis, il faisait un peu à son bon vouloir.
« Je peux ? »
Sans attendre, Ethan tendit la main vers le sol pour récupérer la bouteille qu'Elisabeth avait prit sous le lit d'une de ses compagnes de chambrée. Il l'ouvrit pour prendre quelques gorgées. Non pas qu'il voulait être encore plus ivre, mais il avait soif. Eternuer et tousser, ça donne soif ! Si ! Enfin, Ethan en était convaincu, ou alors avait-il besoin d'une excuse pour prétexter le fait qu'il se saoule ? Mais la question était : Pourquoi ?
Pourquoi était-il ivre ce soir là, pourquoi avait-il bu ? C'était une bonne question et même lui n'en savait pas grand chose. Peut-être était-ce pour oublier d'oublier ses soucis et pour essayer de chercher une solution à ce qui s'était passé sur le toit quelques jours plus tôt ? Peut-être, peut-être pas. Qui savait réellement ? Pas le garçon en tout cas, ou alors il ne voulait pas savoir, il ne voulait pas s'en rappeler.
Bref ! Les cartes étaient de nouveau distribuées et pendant qu'Ethan réfléchissait à ce qu'il avait en main. Un valet et une dame ? Peut-être était-ce sa main chanceuse ! Ou peut-être pas. Allait-il se faire dépouiller une nouvelle fois ? Devait-il retirer des vêtements de suite ou le faire petit à petit, au fil des parties ? C'était une question qui lui avait traversé l'esprit mais qui n'était pas restée. Le jeune homme était trop occupé à chantonner une autre chanson qui lui était venu à l'esprit.
« Young man ! Are you listening to meeee ? I said, young man, what do you want to beeeeeee ? »
Quelle chanson ! Après Alerte à Malibu, voilà que ce sont les Village People. Cette vieille chanson des années 70 que le garçon avait plusieurs fois entendu dans la voiture de ses géniteurs, ou dans son salon lorsque son père avait tendance à se rappeler sa jeunesse. Mais ceci est une autre histoire...
Enfin soit ! C'est donc en continuant de chantonner cette vieille chanson que le garçon était sûr de gagner sa main suivante sauf que... Un carré de roi est plus fort qu'une paire de valet, non ? C'est donc comme ça qu'il se retrouva pieds nus, ses chaussettes gisant sur le sol de la chambre.
« La suivante ! Celle-ci je suis sûr de la gagner ! »
C'est sur un ton triomphant que la main suivante fut distribuée. Dans la chambre, le silence n'avait pas sa place. La pièce était remplis des rires venant des deux adolescents et de la chanson d'Ethan.
« It's fun to stay at the Y.M.C.A ! »
A la prononciation du titre de la chanson, le garçon lâcha ses cartes sur le lit pour faire la forme des lettres avec ses bras. Il était visiblement bien à fond dedans... |
| | Sujet: Re: [+ 16] Cap ou pas cap ? (PV Ethan M. Hawkins) Lun 26 Avr 2010 - 15:11 | |
| Elisabeth ne se rappelait plus la dernière fois où elle s'était autant amusé. Ethan était tout bonnement hilarant, enchainant bêtise sur bêtise, apparemment de plus en plus grisé par l'alcool qu'il buvait à grandes gorgées. Heureusement pour lui, la bouteille n'était pas un alcool fort (à peine 6 ou 7 degrés) et il ne risquait donc pas quelque chose d'aussi grave qu'un coma éthilique, mais semblait tout de même assez loin pour tout rendre d'une minute à l'autre. La jeune femme, quant à elle, préféra ne plus trop toucher à la boisson, considérant qu'elle était déjà assez joviale et c'est donc rarement qu'elle posa sa bouche sur le goulot de la bouteille.
Le garçon se faisait littéralement plumer. Apparemment, il n'avait jamais vraiment appris à jouer au poker et Elisabeth, qui était largement en avantage, profitait de son ébriété pour gagner, sans le moindre remord. De toute manière, ils semblaient remanier les règles à leur convenance, adaptant le jeu au gré de leur douce folie qui soulevait leur ventre en de grands éclats de rire. C'était tout bonnement innocent et bon enfant. Personne ne rentrerait de la nuit – la plupart des autres filles dormant chez d'autres personnes – et les deux adolescents avaient donc toute la soirée devant eux.
« YYYYYYYMCA ! »
Tous les deux se lancèrent dans une chorégraphie du tonnerre qui dura pendant un long moment et encore davantage lorsqu'Ethan ne se souvint plus des paroles et qu'Elisabeth riait bien trop pour pouvoir le reprendre. Les larmes lui montaient aux yeux et elle avait du mal à respirer ; c'était vraiment un beau n'importe quoi, cette soirée. Et ce n'était pas encore fini.
« Pikachu, GO ! »
Elle posa fièrement sa paire d'as en lachant cette invective inappropriée mais pourtant si bien placée. Le jeune homme regarda ses propres cartes, incrédule, avant de les lui montrer. Argh. Il avait une suite. Un immense sourire fit le tour du visage d'Ethan quand la jeune femme ôta ses baskets avec l'air le plus digne possible et il poussa un grand cri de victoire, les bras au ciel. Elisabeth n'était pas mauvaise perdante et elle avait presque l'impression de voir son frère quand celui-ci avait soudain l'avantage. Elle adressa un regard attendrissant à Ethan, consciente qu'il ne s'agissait pas de son parent, mais bien du garçon qu'elle avait rencontré quelques jours plus tôt, mais celui-ci ne le vit sans doute pas. Il était vraiment quelqu'un de bien et la jeune femme était heureuse de l'avoir rencontré.
« Ouais bah... Crie pas victoire trop vite, hein ?! »
Elle mélangea à nouveau les cartes, l'éclat de joie dans ses yeux bleus trahissant son soi-disant agacement et les distribua. Les parties s'enchainèrent, mêlant toujours chansons et fous rires. A un moment, ils firent même un tour de la pièce en dansant sur un pied puis sur l'autre avant d'à nouveau s'écrouler sur le lit, épuisés et morts de rire. Le monde tournait un peu moins devant les yeux d'Elisabeth et elle écarta la bouteille à moitié vide de la portée d'Ethan quand elle vit que celui-ci avait ses cartes tournées vers elle, scrutant intensément le dos de celles-ci. Elle se mordit la lèvre pour ne pas rire et continua à jouer comme si de rien n'était, attendant que le garçon revienne un peu à lui.
Elle perdit ses chaussettes, puis son pantalon alors qu'Ethan enleva son pull. Elle put longtemps profiter de la vue alors que le jeune homme galérait pour retirer le vêtement qui semblait collé à sa tête. La jeune femme rit plus jaune que spontanément lorsqu'elle l'entendit grommeler des mots incompréhensibles signifiant sa hâte de retirer le pull ; il avait vraiment un beau corps. Beau, pas joli. Joli, c'est pour les enfants. Et une nouvelle fois, la jeune femme fut surprise de voir que ce n'était plus un adolescent qui se tenait devant elle, mais bien un homme. La peau était pâle, lisse, marquée d'une fine cicatrice au niveau de la hanche. Elle appelait aux caresses et aux baisers et semblait avoir déjà été malmenée par certaines personnes sans scrupule. Elisabeth se souvint de ce que lui avait raconté le garçon et une colère sourde vibra en elle lorsqu'elle pensa aux hommes et aux femmes qui avaient du utiliser le garçon pour satisfaire leur désir.
Et elle était d'autant plus nerveuse qu'elle ressentait une irrépressible attirance pour cette peau, pour ce corps qu'elle avait envie de serrer contre le sien. Elle secoua la tête, retrouvant un visage de circonstance quand Ethan se débarrassa enfin de son habit avant de perdre une nouvelle fois et d'enlever son pantalon, se retrouvant finalement en boxer, un air penaud et contrarié sur la figure. Même si le spectacle valait la peine, la jeune femme ne put s'empêcher de sourire avec amusement et un certain triomphe. Il était... « fait comme un rat » comme on disait si bien. Elle leva les yeux vers lui et considéra qu'elle pouvait augmenter la mise.
« Je te propose quelque chose : quitte ou double. Si tu gagnes, j'enlève le reste de mes vêtements. Si je gagne, soit tu enlèves ton boxer, soit tu fais ce que je te proposerai. »
Il n'avait pas le choix de toute façon ; ils étaient allés trop loin pour que le jeu s'arrête maintenant et Elisabeth mourrait d'envie d'éclaircir quelque chose. Elle espérait que ses paroles feraient réagir le garçon et dissiperait le malaise qui devenait de plus en plus apparent au fur et à mesure que disparaissaient les vapeurs d'alcool. Mais pour cela, il fallait qu'elle gagne. Croisant les doigts en distribuant les cartes, elle écopa d'un deux et d'un trois. Pas brillant, tout ça. Nouvelle pioche. Trois de trèfle et roi de coeur. Elle était vraiment mal partie avec sa pauvre paire. Ethan déposa triomphalement devant eux sa paire de dames alors que la jeune femme prenait sa dernière carte.
Son regard se planta dans celui du garçon, aucun sourire sur le visage. Etait-elle sûre de sa décision ? Ne risquait-elle pas plutôt d'envenimer encore plus la situation, les plongeant dans un lac d'incertitude et d'angoisse ? Mais il fallait qu'elle sache. Ce lien qui les unissait était bien trop étrange. Elle devait savoir. Et son état d'ivresse joyeuse lui donna le courage de poser la question qui changerait sans doute tout.
Sa main se baissa, dévoilant son minable brelan de trois qui dominait tout de même la paire du garçon. Ethan resta un instant sans rien dire et Elisabeth eut un petit rire pour détendre l'atmosphère :
« Hahaha ! Tu devrais voir ta tête ! »
Puis, le regard glissant sur le nombril du jeune homme – afin de lui rappeler qu'il avait le choix – avant de remonter vers ses yeux d'ébène, elle dit avec désinvolture (bien que son visage n'ait jamais été aussi sérieux) :
« Cap ou pas cap... de m'embrasser sans voir Léna ? »
Les dés étaient jetés. Elle-même ne savait pas vraiment ce qui la poussait à poser cette question. Enfin... Si. Elle savait. Elle savait qu'elle avait besoin de comprendre leur lien, de comprendre leur complicité. Peut-être que le « geste de trop » lui permettrait d'y voir plus clair, d'être certaine de ce qui les liait. Et de savoir si ça en valait la peine. Ou alors c'était l'alcool. C'était ça. Le vin et les effluves l'avaient rendue folle et lui faisaient dire des choses dont elle ne se souviendrait pas le lendemain. Elle avait perdu la tête, tout comme ses iris bleus se perdaient dans le noir des yeux d'Ethan. |
| Ethan M. Hamkins | Résident ☢ Teenagers
Oh I could throw you in the lake, or feed you poisoned birthday cake ~ Gagheurgube !
Âge du Perso : 17 ans Orientation : Bisexuel Admission : Fin février 2010 Autorisé à sortir : Accordée
Teen's : 6181
Age : 31 Messages : 78 Jeux +16 : Oui Disponibilité : Là quand la box daigne fonctionner
RP' : En cours ~
L'appétit vient en mangeant et les conneries aussi > Elisabeth Allen
Finis ~
*Tout ne tient qu'à un fil > Elisabeth Allen
*Une île dans un océan de souvenirs > Elisabeth Allen
*Cap ou pas cap ? > Elisabeth Allen
MEDAILLES :
SECTES :
Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Six Délits Commis: | | Sujet: Re: [+ 16] Cap ou pas cap ? (PV Ethan M. Hawkins) Mar 27 Avr 2010 - 21:41 | |
| Le temps passait relativement vite et les idioties des deux adolescents s’enchainaient. Dès qu’une finissait, une autre commençait. Sans oublier les fous rires pour rien bien entendu. La chambre était animée et vu leurs éclats de joie, on pouvait croire qu’il était capable de les entendre depuis le couloir ou depuis la chambre d’à côté. Mais était-ce seulement une impression ou alors le dortoir était vide à cette heure tardive ? Boarf, ce n’était pas grave ! Tant que les jeunes gens ne faisaient pas trop de dégâts, tout allait pour le mieux, non ?
Les minutes s’écoulèrent, les parties de poker s’enchainèrent et bien vite le garçon se retrouva en boxer et Elisabeth n’avait plus que sa chemise sur le dos. Il était au fond du gouffre. C’était sûr et certain qu’Ethan perde cette partie et il allait finir les fesses à l’air. Ah non non non ! Déjà qu’il était malade et qu’il avait une simple couche de tissu sur son anatomie, s’il devait finir nu, son rhume n’allait pas s’arranger !
Ah ! Peut-être qu’au final il n’avait pas besoin de se retrouver sans vêtements. Il avait encore des chances de gagner… Ou pas. Sa paire ne faisait décidément pas le poids contre le faible brelan de la demoiselle. C’est donc ainsi que le deal se passa : Soit il se retrouvait nu, soit il embrassait Elisabeth. Oui, il embrasserait la jeune fille devant elle et non Léna. Il en était capable, si !
C’est donc ainsi que le garçon s’approcha de la jeune fille. Ses joues rouges et ses yeux vitreux en disait loin sur son état : Il était encore plus ivre que précédemment. Il fallait dire qu’il avait soif et qu’une bouteille se tenait à proximité. Et pourtant, c’était comme s’il était lucide. Il approcha ses lèvres du front d’Elisabeth et y déposa un baiser, avant d’éloigner un peu son visage pour… Aller vomir. Oui, vomir ! Nous l’avions dit non ? Encore un peu d’alcool et tout serait rendu. Ethan se précipita dans les toilettes de la chambre et bien vite il se retrouva à genoux, la tête dans la cuvette des toilettes. C’était si sexy, si… misérable.
A l’entente des vomissements, Elisabeth se leva pour le rejoindre. Elle lui tapotait le dos et semblait inquiète. Il y avait peut-être de quoi, mais en tout cas ce n’était rien de grave. Au moins comme ça, Ethan serait sobre et pourra s’amuser correctement. Il pourra même être conscience de ses actes et en prendre les responsabilités si cela dérape par sa faute, sans mettre tout cela sur le dos de l’alcool et du fait qu’il ne savait pas ce qu’il faisait.
« Pika Pika ? »
A cette phrase, on pouvait voir un jeune homme assis par terre avec ses mains sur sa tête en guise d’oreilles. Cette action fit rire la demoiselle, ce qui lui enleva pendant un instant le sérieux que son visage arborait depuis sa question. C’est en se relevant qu’elle lui proposa sa brosse à dents : Oui, c’était mieux. Il accepta donc et passa quelques instants à se nettoyer entièrement la bouche. La sensation d’avoir la gorge en feu et une haleine putride après avoir vomit était une chose désagréable…
Une fois son brossage terminé, Ethan poussa la demoiselle jusqu’à son lit. Elle était maintenant allongée dessus, allongée sur quelques cartes qui trainaient encore, tandis que leurs sœurs gisaient par terre. Le garçon se pencha au-dessus d’Elisabeth et plongea son regard sombre dans ses iris électriques. Sans un bruit, sans un geste, ils se tenaient comme ça pendant un court instant avant qu’il pose une main sur la joue de la jeune fille. Frôlant ses lèvres avec son pouce, il approcha lentement son visage du sien, sans détourner son regard. Ethan était déterminé, il allait lui prouver qu’il était capable de l’embrasser sans voir Léna, qu’il était capable de ne pas voir cette jeune fille à travers celle qui se trouvait sous lui.
« Tu es vraiment sûre ? Tu veux vraiment que je le fasse ? Sache que j’en suis capable, sache que je suis capable de faire autre chose que de t’embrasser. Maintenant je te vois toi et pas elle, alors tu veux quand même que je t’embrasse même si tu n’es pas d’accord ? »
Aux phrases du garçon, Elisabeth bougea la tête de gauche à droite. Elle n’était pas d’accord ? Tant mieux, ou tant pis ? Il ne savait pas comment le prendre et sans rien dire Ethan se releva pour remettre son pantalon.
« Tu m’excuses mais j’ai un peu froid là et je n’aimerai pas aggraver mon début de rhume. »
Il aurait du remettre son pull aussi mais vu la difficulté avec laquelle il avait eu à le retirer, il ne voulait pas le remettre. Pas de si tôt. Même si Ethan avait froid, rester torse-nu lui suffisait. Ce n’était pas quelqu’un de frileux et devoir exhiber le haut de son corps n’était pas ce qui le dérangeait le plus. Ce n’était pas comme s’il avait des choses à cacher absolument… Enfin à part son tatouage mais ceci n’était pas grave. Il se sentait si proche d’Elisabeth qu’il éviterait peut-être le sujet de son frère pour la partie de la nuit qu’il passerait avec elle. M’enfin c’est autre chose ça ! Il s’était juré de ne pas penser à tout ceci ce soir, pas tant qu’il serait avec la demoiselle.
Le garçon s’étira, comme s’il venait de se réveiller. C’était tout comme après tout, comme s’il avait rêvé pendant toute la soirée, jusqu’à ce qu’il se réveille en souillant la cuvette des toilettes. Se tournant vers la demoiselle pour savoir quel défi à relever il allait lui donner, sachant qu’ils avaient commencé un nouveau jeu, il la reluqua de bas en haut. C’était bien comme il l’avait imaginé lorsqu’il l’avait dessiné il y a quelques jours.
« C’est bien ce que je pensais, tu as de belles gambettes. Mais tu n’as pas froid comme ça ? »
C’était un peu une question pour meubler. Depuis que le gage avait été prononcé, un silence de mort régnait dans la pièce. Un peu comme si c’était l’Ethan ivre qui faisait du bruit et que le sobre était silencieux. Peut-être était-ce cela après tout.
Le garçon se baissa et ramassa la bouteille, maintenant à moitié pleine, qui gisait à côté du lit pour la montrer à Elisabeth et l’agiter.
« A mon tour, et vu que je n’aime pas le gaspillage… Cap ou pas cap de me faire boire le contenu de la bouteille… Indirectement ? »
Non, ce n’était pas de la faute d’Ethan ! C’était la demoiselle qui avait commencé avec son « Cap ou pas cap » et son histoire de baiser ! Il continuait c’est tout, et il ne savait pas comment enchainer. Il fallait dire que ce n’était pas vraiment le genre de jeu auquel il jouait, mais cela pouvait le divertir. La seule excuse qu’il trouva était cette histoire de gaspillage. Un peu minable pour réclamer un baiser, non ? |
| | Sujet: Re: [+ 16] Cap ou pas cap ? (PV Ethan M. Hawkins) Mer 28 Avr 2010 - 15:43 | |
| Thème : Tango de Roxanne
Les bruits de la brosse à dents lui parvenaient aux oreilles alors qu'Elisabeth arpentait la chambre de gauche à droite, attendant qu'Ethan revienne. Mais qu'est-ce qui lui avait pris ? C'était n'importe quoi. Tenait-elle vraiment à gâcher ce lien qu'elle partageait avec le jeune homme ? A le gâcher... Ou à le renforcer, l'améliorer ? Elle n'en savait rien. Mais si jamais ils échangeaient un baiser, ça risquait forcément de changer beaucoup de choses entre eux, d'entrainer beaucoup de choses. Pour calmer toutes les questions et hésitations qui tournaient dans sa tête, elle remit un peu d'ordre dans les affaires qu'ils avaient éparpillées un peu partout dans le dortoir, quand elle entendit un bruit de pas derrière elle. Il était revenu.
Elle se retourna pour lui demander comment il se sentait quand elle fut poussée vers l'arrière. Elle écarquilla les yeux de surprise et laissa échapper un petit suffoquement lorsqu'elle s'effondra sur son lit, ses genoux fauchés par le bord du matelas. Quand elle rouvrit les yeux qu'elle avait fermés le temps de la chute, elle se retrouva nez à nez avec Ethan qui la surplombait, son corps parallèle au sien. Elle pouvait sentir la chaleur de ses jambes contre les siennes et se mit à rougir quand il commença à s'approcher, lentement, presque paresseusement. Le pouce qui effleurait ses lèvres étaient drôlement tentateur et sa bouche entrouverte aurait pu le saisir à n'importe quel moment, mais les yeux noirs qui la fixaient l'empêchaient de réfléchir correctement à ce qui était en train de se passer. Il allait l'embrasser, hein ? Il n'allait pas se défiler comme précédemment ? Il paraissait si résolu, si déterminé... que ça lui en faisait presque peur.
Les mots du jeune homme fissurèrent ses certitudes et elle secoua lentement la tête en signe de dénégation. Non, elle n'était pas sûre. Comment aurait-elle pu l'être ? Il lui demandait d'assumer la responsabilité de ce possible baiser et de toutes les conséquences que cela entrainerait. Elle n'en avait pas envie s'il n'était pas prêt à, lui aussi, accepter ce changement et à en porter le poids sur les épaules. Elle ne voulait pas qu'il l'embrasse parce qu'elle avait l'impression qu'il s'en sentait obligé. Pourtant, deux mots dans la phrase d'Ethan la perturbaient : autre chose ? Comment ça autre chose ?
Avant qu'elle n'ait pu y penser, le jeune homme se releva, laissant quelques instants Elisabeth dans sa confusion, pour remettre son pantalon. Elle demeura allongée sans doute un peu trop longtemps et quand elle se redressa, elle avait une main posée sur sa bouche. Ce n'était pas passé loin. Son coeur qui battait à tout rompre fit glisser un sentiment différent de l'appréhension dans son état d'esprit actuel : le regret. Il avait fallu attendre qu'il s'éloigne pour comprendre combien elle voulait, en réalité, qu'il reste auprès d'elle, au-dessus d'elle, agissant comme un homme qui dominait une femme, l'empêchant de fuir, alors qu'elle ne désirait pas partir. L'excitation montée en elle laissa de dures contractions au fond de son ventre et elle prit quelques minutes pour essayer d'agir comme Ethan : faire comme si rien ne s'était passé.
Sauf que le garçon ne rendait pas la chose facile ; son regard d'ébène la transperçait, parcourant chaque parcelle visible de sa peau, de son corps. C'était pas bon. L'alcool demeurant dans son corps envoyait de drôles d'images à son cerveau : Ethan, nu, la serrant contre lui ; la déshabillant, chérissant, épuisant sa peau de caresses et de baisers brûlants ; les cheveux du garçon chatouillant son visage alors qu'il l'embrassait ; ses mains accrochées au bas de son dos. Stop. Il fallait qu'elle reprenne le contrôle (mais ce qu'Elisabeth ne savait pas, c'est qu'elle l'avait déjà perdu). Elle inspira profondément avant de lui répondre, sa voix se rafermissant de plus en plus au fil des mots.
« Non, je n'ai pas froid. Et puis comme ça, on est compatibles. »
Rah, mais pourquoi ce terme ?! Assortis ! C'est « assortis » qu'elle voulait dire ! Son esprit était de plus en plus parasité par des images qu'elle aurait cru ne jamais voir. La jeune femme déglutit difficilement, ne se levant toujours pas en conservant son regard bleu dans celui d'Ethan qui était bien trop beau, bien trop désirable pour sa propre santé. Elle passa une main dans ses longs cheveux noirs et reprit lentement son calme. Ce n'était qu'une soirée comme une autre, avec un de ses camarades. Il n'y avait pas besoin d'en faire tout un plat. Là. Calme-toi, Elisabeth, calme-toi. Ignore son corps diaboliquement sexy dans ce jean qui devait lui faire des fesses magnifiques. Ne pense pase à ce ventre dont les quelques poils semblent tracer une flèche vers le torse que tu désires explorer. Ne vois pas ces cheveux, ce regard, cette bouche. N'y pense pas.
*Là, conscience, tu m'aides pas vraiment.*
Il agita la bouteille juste devant son nez et lui « retourna le compliment » en lui proposant également un défi à relever. Elisabeth comprit bien évidemment le sous-entendu camouflé derrière sa proposition « innocente » et se demanda s'il ne jouait pas un tantinet avec ses pieds. Il ne l'embrassait pas, puis la seconde d'après, lui réclamait lui-même un baiser ? Si elle n'avait pas été aussi étonnée par le geste du garçon, elle lui aurait sans doute envoyé une de ses phrases emplies d'ironie et de sarcasmes à la figure, lui disant clairement d'aller se faire voir. C'était comme un jeu auquel ils se prenaient tous les deux, comme une danse, comme un tango dans lequel ils se tournaient autour comme deux lions en cage, prêts à bondir sur leur proie respective. Et ils réclamaient toujours plus, tentaient de voir jusqu'où ils pouvaient pousser l'autre, à quel point ils pouvaient l'amener avant qu'il ne craque. Eh bien... Jouons, cher adversaire.
Sans un mot, Elisabeth se releva pour attraper la bouteille d'alcool au même moment où elle poussa à son tour Ethan sur le matelas. Elle enleva le bouchon et but une longue lampée du liquide tiède sans pour autant l'avaler. Elle referma la bouteille et s'avança vers le jeune homme. Ses mains posées de chaque côté des jambes du garçon, elle avança lentements vers son visage, sa bouche toujours pleine du breuvage qui leur avait fait tourner la tête et perdre l'esprit. Elle s'approcha encore, jusqu'à ce que ses yeux puissent détailler chaque millimètre carré de la figure d'Ethan. C'est au moment où le doute planait entre les deux adolescents qu'elle avala sa gorgée et recula soudainement avant de se diriger vers la salle de bain pour se saisir de son gobelet destiné à se rincer la bouche. La bouteille toujours en main, elle y versa une bonne partie du contenu restant avant de poser l'alcool sur le sol et de tendre le verre à Ethan, une de ses épaules appuyée contre le chambranle de la porte, bien décidée à ne pas bouger.
« Bah quoi ? C'est indirectement. »
Elle jouait volontairement les idiotes, mais son visage en disait long sur son humeur actuelle ; elle s'amusait. Son sourcil relevé, un sourire maintenant ironique sur les lèvres, elle jubilait en voyant l'expression incrédule qu'elle pouvait maintenant lire sur le visage d'Ethan. Ils se cherchaient l'un l'autre et Elisabeth savait qu'elle venait d'égaliser le score de son concurrent. Un jeu partout. Service.
« Bien... Maintenant... Cap ou pas cap de me dire quelles sont ces « autres choses » que tu serais capable de me faire ? J'en tremble d'effroi et d'appréhension. »
Les pas s'enchainaient, la chorégraphie se poursuivait. Le tango continuait, les deux danseurs s'évitant, jouant de leur proximité avec le partenaire, le frôlant, le tentant toujours plus en évitant une confrontation directe, s'interrogeant sur la personne qui briserait cette distance pour entrer dans la séduction directe, charnelle. La jeune femme prenait un ton volontairement sarcastique, jouant de son éphémère position de force, sachant qu'elle payerait sans doute cher cette nouvelle provocation. |
| Ethan M. Hamkins | Résident ☢ Teenagers
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Six Délits Commis: | | Sujet: Re: [+ 16] Cap ou pas cap ? (PV Ethan M. Hawkins) Mer 28 Avr 2010 - 23:38 | |
| Elle se moquait de lui, elle le cherchait, elle le provoquait. Ethan était sûr et certain qu'elle savait ce qu'il sous entendait quand il avait demandé à la demoiselle de le faire boire. Il en était convaincu et lorsqu'elle s'approcha de lui le garçon était sûr de l'avoir son baiser, oui... Sauf qu'elle avait avalé le liquide qu'elle avait dans sa bouche et se recula. A cette action le visage du garçon afficha une mine boudeuse : Elle l'avait déçu et le fait de ne pas avoir ce qu'il voulait ne le mettait pas dans une joie folle. Mais cette mine boudeuse fit place à un sourire de prédateur lorsque la jeune fille lui tendit son gobelet contenant l'alcool. Elle le cherchait, c'est bien ce qu'il pensait. Elle voulait jouer, il jouerait mais pas pour longtemps. Il voulait vite en finir pour passer à la vitesse supérieure, pour savoir ce qu'il se passerait après qu'ils se soient embrassés. Mais pour le moment c'était un sourire de prédateur qui régnait sur le visage du garçon. C'était un jeu entre un chat et une souris, entre un lion et une gazelle : Il était le prédateur, elle sa proie. Elle serait son dîner, elle allait être dévorée. Oui, on pouvait voir cela comme ça.
Ses sarcasmes étaient désagréables pour Ethan. Elle le provoquait vraiment et il allait craquer. Il fallait dire qu'elle fut à deux doigts de l'embrasser, qu'elle se baladait avec juste sa chemise dans sa chambre et qu'elle parlait de compatibilité. Compatibles ? Vraiment ? C'est ce que le garçon allait vérifier. Sa dernière phrases était le signal. Au dernier mot qu'elle prononça, le garçon se leva pour se diriger vers elle. Lui arrachant le gobelet de la main et prenant la demoiselle par le bras, le jeune homme la tira dans la salle de bain. Lorsqu'il jeta le gobelet dans l'évier, l'alcool disparut dans les tuyaux de canalisations : Son prétexte de gaspillage tomba à l'eau. Mais à cet instant ce n'était pas si grave, il ne réfléchissait plus aux prétextes qu'il avait pu dire. Une chose était sûre : Elle avait gagné, il avait perdu. Il rendait les armes, drapeau blanc. Ca serait lui qui ferait le premier pas, qui forcera le contact.
Il fallait dire qu'elle le tentait. Jouer comme cela avec lui, lui montrer ses fines et longues jambes blanches. Et puis cette chemise... Cette chemise qui lui tombait aux hanches. Hanches qui lui faisaient envie, qui donnaient envie d'être touchées. Ce fessier qui tentait le garçon, cette partie du corps de la demoiselle qu'il avait envie de caresser encore et encore... Sans oublier sa poitrine. Sa chemise la mettait en valeur, et avec la chaleur qui régnait dans la chambre, Elisabeth avait déboutonné un peu son vêtement et s'il le voulait, Ethan pourrait très bien descendre son regard vers la poitrine de la jeune fille -comme il l'avait fait quelques jours auparavant, et voir ce qui se trouvait sous sa chemise. Il en était tenté et pourtant il se retiendrait. Oui, il se retiendrait... Ou du moins pour le moment.
Elisabeth était toujours contre le mur de la salle de bain et le garçon la fixait. C'était comme ça pendant quelques minutes. Aucun des deux n'osait faire le premier pas, aucun des deux n'osait bouger. La gazelle se reposait, le lion la guettait, prêt à bondir sur sa proie. Il était prêt à l'embrasser, il était prêt à faire le premier pas. Mais avant cela, il fallait qu'il réponde à sa question.
Son poing s'arrêta d'un coup sec sur le mur. Il était à quelques millimètres du visage de la demoiselle. Un peu plus et il la frappait, mais heureusement il ne s'était pas loupé. Encore heureux, sinon il s'en serait vraiment voulu ! Défigurer une personne, et surtout une demoiselle, non merci.
Bref ! Donc son poing était contre le mur et le corps d'Ethan se tenait à quelques centimètres de celui d'Elisabeth et plus les secondes défilaient, plus le visage du garçon se rapprochait de celui qui était en face du sien. Le silence fut rompu par un murmure, un murmure prononcé par Ethan.
« Cap. Sache que si je le voulait, enfin le pouvait plutôt parce que je ne pense pas que tu sois du genre docile, je pourrai aller plus loin qu'un simple baiser. Et ne me cherche pas ou c'est ce qui finira bien par arriver. Tu es là à me tenter et à me provoquer mais j'essaye de faire comme si de rien n'était, de faire comme si c'était normal, comme si je m'en fichais mais je n'y arrive pas. Rester calme avec quelqu'un comme toi en face de moi c'est... Presque impossible, j'ai du mal. J'essaye de me retenir mais je sens que je vais finir par craquer. M'enfin, c'est peut-être ce qui devait arriver non ? »
A sa question, l'autre main du garçon effleura la joue d'Elisabeth. Ses doigts se baladant sur sa nuque, ils finirent par inciter la demoiselle à lever son visage vers celui d'Ethan. Ce dernier rapprocha son visage pour la dernière fois et murmurant un « Cap... » il posa ses lèvres sur celles de la jeune fille. Ces lèvres douces, fines et chaudes à la fois, ces lèvres qu'il pouvait enfin goûter. Malgré le carrelage qui refroidissait ses pieds, et donc un peu son corps, une chaleur l'envahissait. Il ne savait pas vraiment ce que c'était et il s'en fichait. A cet instant tout ce qu'il avait en tête était cette histoire de jeu : La barrière était franchie. Le jeu allait-il se terminer sur ce geste ou prendre une plus grande ampleur...? |
| | Sujet: Re: [+ 16] Cap ou pas cap ? (PV Ethan M. Hawkins) Jeu 29 Avr 2010 - 20:25 | |
| Elle savait qu'Ethan ne resterait pas assis, bien évidemment. Son sourire en disait long sur ses futures actions et la jeune femme ne put réprimer l'appréhension étrange et pourtant si tentante qui s'insinuait partout dans son corps. Apparemment piqué au vif, il se redressa brusquement pour la saisir par le bras et l'entrainer dans la salle de bain. Il balança le verre dans l'évier, sans la moindre précaution (Monsieur n'aime pas le gaspillage, hein ?) et lui fit face alors qu'elle se reculait contre le mur. Le coeur d'Elisabeth s'accéléra alors qu'il se rapprochait lentement d'elle, mais la demoiselle n'osait pas dire ou faire quoi que ce soit, attendant une réaction du garçon qui était resté étonnamment silencieux jusqu'à présent. Et elle avait eu raison de patienter.
La seconde d'après, la main du garçon s'écrasait contre le mur, à quelques centimètres de son visage et un sursaut échappa à la jeune fille, faisant disparaître toute trace d'amusement de sa figure. Elle se tendit un peu plus lorsque le corps d'Ethan s'arrêta avant de toucher le sien et se fit plus attentive pour écouter ce qu'il avait à lui dire. Il avait compris son manège, bien évidemment. Il aurait vraiment fallu qu'il soit idiot ou aveugle pour rester de marbre face à ses provocations, mais qu'ils ose lui dire toutes ces choses d'une façon aussi directe... Elle devait avouer qu'elle ne s'y attendait pas.
D'ailleurs, la jeune femme se demandait ce qu'elle cherchait. La situation n'avait jamais été aussi bizarre avec le jeune homme et Dieu savait combien ils avaient déjà été confrontés à certains moments plus qu'anormaux. Depuis le début, elle s'était sentie proche d'Ethan, sans doute parce qu'il lui rappelait son frère décédé, mais peu à peu, leur relation avait évolué. Ils avaient eu beaucoup de difficulté, tous les deux, de se départir de leurs souvenirs pour vivre avec l'autre dans le présent, et au fur et à mesure, Elisabeth avait réalisé combien Ethan était différent de son cadet, du moins, vis-à-vis de ce qui l'unissait au garçon. Et la soirée n'avait pas arrangé les choses ; l'alcool avait grisé les esprits, avait rapproché les corps, réchauffé l'ambiance. A tel point que maintenant, Elisabeth regrettait presque ses paroles basses et provocantes, se demandant si elle avait bien fait de jouer ainsi avec le jeune homme. Car il restait un homme, après tout. Et les deux compagnons étaient, l'un comme l'autre, sans doute un peu trop dévêtus.
Au moment où elle voulut lui demander d'attendre une seconde, la bouche d'Ethan se posa sur la sienne. Le baiser fut chaste, doux et bizarrement retenu, alors que la main dans sa nuque était pourtant ferme et assurée. Le garçon avait à peine les lèvres posées sur celles d'Elisabeth, mais jamais un baiser n'avait eu un tel effet sur elle. Elle avait déjà embrassé d'autres garçons, bien sûr, avait même « couché » avec certains, mais ça ne lui avait jamais vraiment plu. C'était... Plus pour s'amuser. Surtout pour contrarier ses parents, en fait. Elle n'eut pas le temps de presser ses lèvres contre celles d'Ethan, car celui-ci s'écarta légèrement, imperceptiblement. Le cerveau de la jeune femme tournait à toute allure ; que voulait-elle à la fin ? Que voulait-elle vraiment ? La réponse se profila presque automatiquement.
« Qui tente l'autre depuis le début, on se le demande... »
Aucune question camouflée, mais plutôt une évidence. Ses mots furent accompagnés d'un demi-sourire et son regard se détacha des yeux noirs d'Ethan pour glisser sur les lèvres qui venaient de se lier aux siennes. Elle les caressa du bout des doigts avant de le regarder à nouveau droit dans les pupilles. Ce qu'elle voulait... Etrangement, et sans doute parce que les dernières traces d'ébriété lui donnaient le courage de se l'avouer, c'était Ethan, c'était découvrir autre chose avec lui, se sentir différente et différemment avec lui. C'était comme un besoin, une nécessité. Et il avait dit bien trop de choses pour qu'elle y reste hermétique. Son sourire disparut et elle se pencha en avant pour, à son tour, effleurer les lèvres d'Ethan avec les siennes, ne lui laissant pas l'occasion de lui répondre. Elle s'appuya ensuite contre le mur, ses mains toujours aux côtés de son corps.
« Alors, ne te retiens plus... »
Murmure. Presque une demande sans être suppliante. Elisabeth ne savait pas si elle faisait le bon choix, mais la bouche d'Ethan une nouvelle fois plaquée contre la sienne l'empêcha de réfléchir davantage. Ce baiser était différent du précédent ; la jeune femme pouvait sentir l'empressement qui semblait s'être emparé du jeune homme, car ses lèvres se faisaient plus dures, plus avides, alors que la main dans sa nuque la maintenait toujours. Un long frisson parcourut sa colonne vertébrale ; le mur en mosaïque qui longeait son dos était froid et la peau d'Elisabeth réclamait celle du garçon sans pour autant que sa voix ose en formuler la demande.
Il l'embrassait. Encore et encore, reculant moins d'une seconde pour se rapprocher tout aussi vite. Et la jeune femme lui répondait, pressant par intermittence sa bouche contre la sienne. Si elle n'avait pas autant apprécié ce qui se passait en ce moment, elle aurait plié sous la foule d'interrogations qui menaçaient de l'écraser à tout moment. Mais elle n'avait plus envie de réfléchir ; elle désirait juste attraper ce qui était à sa portée. Pour une fois qu'on lui donnait l'occasion de réellement profiter, sans se poser de questions, sans être jugée par ses parents ou qui que ce soit d'autre, elle n'allait certainement pas laisser passer cette chance. Sa respiration s'accélérait de plus en plus et les battements de son coeur atteignirent leur paroxysme au moment où il inclina légèrement le visage pour approfondir le baiser.
La demoiselle crut que ses jambes allaient se dérober sous elle, mais les doigts derrière sa tête l'en empêchaient. Et puis, ses propres mains venaient de s'accrocher au corps d'Ethan, une placée derrière sa nuque, passée dans les cheveux de jais, alors que l'autre agrippait l'avant-bras tendu à la verticale. La langue du garçon se mêla à la sienne, l'entrainant dans une danse haletante qu'elle n'avait jamais expérimentée auparavant. Du moins, pas de cette manière. Pas si intensément. Son coeur battait à tout rompre contre sa poitrine et la tête lui tournait. Un seul mot lui venait à l'esprit pour résumer la situation actuelle : « Woaw. ». Le corps d'Ethan ne la touchait toujours pas, toute leur excitation se transmettant dans leur baiser, mais frustrant la jeune femme dont le seul désir était de le sentir contre elle.
Plus. Elle avait envie de plus. C'était trop, mais surtout pas assez. Ce n'était pas normal. Horriblement tentant. Plus... Elle interrompit leur échange pour saisir la lèvre inférieure d'Ethan entre ses dents, espérant lui faire sentir les frissons qu'il lui prodiguait. Elle remarqua à ce moment qu'il ne portait pas son piercing, mais ne put s'y attarder car le jeune homme s'écarta brusquement d'elle pour la regarder droit dans les yeux, un étonnement non dissimulé sur son visage. Elisabeth lui adressa un petit sourire d'excuse, même si ses yeux laissaient clairement sous-entendre qu'elle ne regrettait pas son geste. Une envie irrépressible de l'ennuyer une dernière fois se fit sentir et elle ne la réprima pas. Son fameux sourcil levé, un petit rictus moqueur sur ses lèvres rougies, elle dit :
« J'en connais un qui va avoir besoin d'une douche froide. »
Son regard se perdit sur le ventre du garçon avant de rejoindre les yeux noirs. Elisabeth s'avança pour faire disparaître la distance infernale, et pourtant minime qui les séparait encore. Une nouvelle fois, ses doigts effleurèrent les lèvres qu'elle voulait encore torturer alors que son autre main était posée sur le pectoral gauche du garçon, sentant son coeur qui palpitait durement. Sa voix, complice, presque taquine, embuée par la tension étrange qui l'habitait, s'éleva :
« Du moins, s'il désire se calmer... »
Le jeu continuait. Mais était-ce seulement des provocations qui se suivaient les unes après les autres ou plus, bien plus que ça ? La réponse se donnerait d'elle-même.
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Six Délits Commis: | | Sujet: Re: [+ 16] Cap ou pas cap ? (PV Ethan M. Hawkins) Dim 2 Mai 2010 - 11:48 | |
| Juste un simple baiser, un comme on se fait lorsqu'on est encore à la maternelle. Oui, à l'origine c'était comme ça qu'il voulait l'embrasser. Un simple baiser innocent, s'en tenir au contact des lèvres, ne pas aller plus loin, ne pas craquer, ne pas faire n'importe quoi. Au début c'était ça qu'Ethan avait prévu. Oui, au début...
C'est vrai qu'embrasser quelqu'un juste en touchant ses lèvres, cela fait un peu minable. Surtout s'il voulait lui prouver qu'il pouvait la voir elle et pas Léna. Convaincant comme preuve, hein ? Faire une chose que des enfants se font entre eux alors qu'on est déjà grand, faire une chose aussi minable... Avoir ceci comme preuve ne la convaincrait pas vraiment. Il fallait dire que le garçon ne serait pas convaincu s'il était à la place d'Elisabeth. Non vraiment...
Ou du moins c'était ce qu'il se disait. Oui, il pensait qu'il faisait si minable avec cela, jusqu'à qu'il rompe le contact et que la demoiselle s'approche de lui. Ah oui, vraiment ? Il ne devait pas se retenir ? Soit. Il ne se contiendrait plus, ou du moins pour le baiser. Certes il allait devoir tout de même faire attention à ne pas pas aller trop loin, à ne pas faire balader ses mains et ne pas rompre ce contact pour laisser trainer ses lèvres un peu partout.
Un baiser plein de fougue, montrant le désir trop enfoui d'Ethan, montrant l'envie qu'il avait d'aller plus loin avec la jeune fille. L'échange durait, ne se rompant uniquement pour reprendre son souffle. Il lui imposait sa propre cadence et Elisabeth suivait le rythme. Il voulait la dévorer, lui montrer qu'il était le prédateur, lui montrer qu'il la désirait, lui montrer qu'il voulait en faire ce que bon lui semblait. Oui, c'était ça que le garçon voulait lui faire sentir durant son baiser, jusqu'à ce qu'elle le rompe.
Oui, elle. En lui mordillant la lèvre inférieure, Elisabeth mit fin à cet échange. Non pas que cela déplaisait au garçon, loin de là... Il y a juste que ça le surprenait. C'était la première fois que cela lui arrivait, c'était surprenant. Un effet de surprise, oui. C'est donc en faisant cela qu'il se recula brusquement, les yeux emplis de confusion, d'étonnement.
Le rictus fit son apparition. Un rictus, oui ! Et l'attaque refit surface. Elle le cherchait de nouveau, elle le provoquait une nouvelle fois. C'était maladif chez elle ou c'était pour s'amuser, pour voir Ethan confus, étonné, gêné... Sauf que ce n'était pas le cas lorsqu'elle le menaça pour la douche. Une douche ? Celle de ce matin lui suffisait, donc une maintenant non merci. A moins qu'elle la prenne avec lui. Froide ? Encore moins ! Finir sous de l'eau même pas chauffée ? Mais elle était malade ! C'est ça, ses attaques envers le garçon devaient être une maladie. Comme si elle ne pouvait pas s'en empêcher.
Ethan s'approcha de nouveau d'Elisabeth. Posant ses deux mains sur le mur, de chaque côté de la tête de la demoiselle, et approchant son visage du sien. Un sourire carnassier fit son apparition, les yeux du garçon faisant entrevoir un peu d'agacement. Murmurant doucement, sa voix laissait entrevoir le fait qu'il était un peu vexé, aussi.
« Non merci pour la douche, celle de ce matin me suffit. Et tu veux me tuer pour vouloir qu'elle soit froide ? Je suis malade je te signale. Et pourquoi me menacer comme ça ? Tu as peur que je te fasses quelque chose si tu ne me forces pas à en prendre une ? A moins que tu ne veuilles la prendre avec moi...? »
C'était parti, le jeu recommençait. Elle le cherchait, il allait faire pareil, ou du moins essayer. Mais répondre à ses attaque était la meilleure solution ou devait-il rester de marbre en face d'elle ? Peut-être, qui sait. Mais ça il s'en fichait, il avait autre chose à penser.
Ethan se recula. Non pas que la position dans laquelle ils étaient le gênait, mais il avait envie de retourner s'allonger. Oui, il en avait envie mais ce n'était peut-être pas le moment. Après tout, les deux jeunes gens venaient de s'embrasser, alors la laisser comme ça en plan ce n'était pas vraiment le genre de choses qu'on lui avait appris, ce n'était pas ce que sa grand-mère lui avait appris.
C'est en se demandant quoi faire, quoi dire, comment réagir, que les paroles d'Elisabeth lui revinrent en tête. Ne pas se retenir ? C'est lui qui la tentait ? Mais où était le monde ? Quoi que... Peut-être que... Ah non non non ! Se secouant la tête pour chasser ses mauvaises pensées, les cheveux d'Ethan finirent en bataille. D'un coup de main il les replaça correctement. Il tendit le bras pour poser son index sur le front de la demoiselle, tandis que son autre main était dans la poche de son pantalon.
« Sachez ma chère Beth que je ne veux pas tenter les gens et que ce n'est pas moi qui me balade les jambes à l'air avec une chemise de ce genre. Ceci appuie sur le fait que c'est toi qui me tente et non le contraire. Et quand bien même ça serait le cas, je peux toujours remettre mon pull si ça te gêne. C'est vrai que voir un corps aussi parfait que le mien peut faire tourner la tête à bon nombre de gens. »
Sa dernière phrase était prononcée avec ironie. Bien sûr il n'était pas sérieux et il n'en pensait pas un seul mot. Le fait de se qualifier ainsi juste pour l'embêter le fit rire, et c'est ce qui arriva. Ce n'était pas vraiment un fou rire ni un très voyant. Non, il était plutôt discret et plutôt court. Le jeune homme n'allait pas s'attarder là-dessus, il allait plutôt enchaîner avec la suite de ce qu'il avait à dire.
« De plus, les menaces pour la douche ne comptent pas. C'est toi qui a insisté pour que je ne me retienne pas, et pourtant je ne l'ai pas fait. Certes j'ai approfondi notre baiser, mais j'ai suivi la cadence, j'ai respecté ton gage. C'était ça que tu voulais, non ? Et puis si je ne me serais pas retenu, mes mains se seraient déjà baladées et j'aurai peut-être essayé de te déshabiller. Alors mademoiselle, ne rejetez pas toute la faute sur autrui ! »
Les hostilités commençaient, il la cherchait vraiment. Certes le baiser était aussi de sa faute, mais il n'en était pas le seul fautif et elle n'avait eu que ce qu'elle méritait lorsqu'elle lui dit de ne pas se retenir.
« D'ailleurs le sol est froid et vu comment on est... On retourne de l'autre côté ? »
Sa question n'en était pas vraiment une. La demande était plutôt une forme de politesse étant donné que le garçon fit quelque pas en direction de la porte puis se stoppa pour tendre la main à la demoiselle. Il lui forçait la main sur le coup, il l'obligeait à retourner sur son lit |
| | Sujet: Re: [+ 16] Cap ou pas cap ? (PV Ethan M. Hawkins) Lun 3 Mai 2010 - 20:12 | |
| Le jeu de provocations continuait et se muait lentement en autre chose. Les deux adolescents venaient de passer « à la vitesse supérieure », comme on disait si bien et Elisabeth n'attendait qu'une chose : qu'il se rapproche à nouveau pour reprendre là où ils s'étaient interrompus. Sauf que le garçon ne fit pas disparaître la nouvelle distance qui s'était créée entre eux ; au contraire, il ne faisait que l'accentuer, comme s'il s'accordait une pause. La jeune femme refoulait la frustration qui menaçait à tout moment d'exploser sur son visage étonnamment calme malgré l'échange précédent. Et quel échange ! Jamais Elisabeth n'avait été embrassée comme cela ; jamais on ne l'avait embrassée de cette manière. Ce baiser avait été haletant, inattendu, précipité, témoignant d'un désir qu'ils avaient de plus en plus de difficulté à camoufler.
Il fallait qu'elle arrête d'y penser ; ce n'était peut-être pas une si bonne chose de l'avoir provoqué de cette façon, tout compte fait. Maintenant, toutes ses pensées étaient emplies d'images plus suggestives les unes que les autres, l'empêchant de réfléchir rationnellement à ce qui venait de se produire. Certes, Ethan l'avait embrassée. Mais était-ce vraiment selon son propre désir ou par simple obligation de remplir le contrat de gages qui les liait à présent ? Bien entendu que ce « jeu » lui plaisait, mais, au fond, la jeune femme n'avait pas envie que ça se limite à une possibilité de victoire ou de défaite. C'était trop facile.
Alors comme ça elle le tentait vraiment ? Il lui avait déjà annoncé cette évidence auparavant, mais les paroles du garçon la déstabilisaient ; certains de ses précédents amants lui avaient déjà fait ce genre d'aveux – et souvent beaucoup moins délicatement – mais rarement de manière aussi réfléchie et posée, surtout losqu'on songeait à ce qui venait de se passer. Elisabeth était étonnée du contrôle que le jeune homme arrivait à imposer à son corps et sa volonté et sans qu'elle puisse expliquer pourquoi, ça la mettait en boule. Elle n'avait plus envie qu'il se retienne ; ils étaient allés trop loin pour revenir en arrière ou pour s'arrêter en si bon chemin. Et le doigt appuyé sur son front ainsi que les paroles d'Ethan étaient tant de nouvelle gifles qui ne faisaient qu'augmenter sa frustration ; mais bon sang ! Ne voyait-il pas qu'elle ne voulait plus de cette distance ? Qu'elle voulait son corps contre le sien, juste pour échanger une étreinte... et même peut-être plus ? Comment lui faire comprendre sans le mettre mal à l'aise ? Comment ?
Il se contredisait. Tantôt, il disait ne pas s'être retenu pour le nier la seconde d'après. La déshabiller ? Vraiment ? Laisser ses mains se balader ? Mais quel programme ! Alors pourquoi ne s'y tenait-il pas ? Elle devait se calmer. C'était bien la première fois qu'Elisabeth était aussi haletante et tendue à l'idée qu'un garçon aille plus loin avec elle. C'était donc ça le vrai désir ? Le vrai besoin d'avoir quelqu'un contre soi ? Pouvoir explorer sa peau, s'ennivrer de son odeur, le fatiguer de baisers et de caresses ?
Même quand elle essayait de les refouler, les images revenaient à chaque fois, toujours plus tentantes, toujours plus réalistes. Et Ethan ne comprenait pas. Il ne comprenait pas à quel point elle le trouvait beau et désirable. Ca aurait pu paraître étrange, surtout quand on songeait au fait que quelques jours auparavant, elle voyait encore son frère dans l'apparence du jeune homme qui partageait son prénom. Mais tout avait changé. Les gestes de tendresse avaient fini par ne plus se conjuguer au passé, mais au présent, parce que, comme il le disait, il la voyait. Tout comme elle le voyait. Et elle le trouvait beau. Debout, dans l'encadrement de la porte, sa main tendue vers Elisabeth. Avec cette beauté que possèdent les hommes encore jeunes, gardant cette étincelle d'enfance et de malice dans le regard. Une beauté insolente.
Elle aurait pu accepter sa proposition, mais les dernières remarques d'Ethan l'avait piquée au vif ; il n'allait pas s'en tirer aussi facilement. Contre toute attente, la demoiselle s'avança tout de même vers lui et posa sa paume contre la sienne. Cependant, elle ne bougea pas, son regard de glace braqué dans les yeux noirs d'Ethan qui s'était retrouvé face à une résistance sans doute inattendue lorsqu'il avait essayé d'entrainer Elisabeth vers le dortoir. La main toujours dans la sienne, elle s'avança jusqu'à poser un index accusateur sur le buste blanc d'Ethan. Ses iris lançaient des éclairs et aucune sourire n'était présent sur son visage. Non, elle n'était pas en colère – même si elle en avait l'air, je vous l'accorde – mais agacée. Elle avait marre de se voiler la face et qu'il joue avec ses pieds. Tantôt ci, tantôt ça. Oui, puis non. Stop.
« Je te ferais dire, Môssieur Hawkins, que je ne suis pas la seule à me balader à demi-nue ! Alors, comme ça je te tente ? Ravie de l'apprendre. Sache que c'est réciproque. Je suis vraiment navrée que tu ne l'aies pas remarqué jusqu'à présent. »
L'ironie pointait clairement dans sa voix. Elle était peut-être un peu trop mordante et un sourire finit par se dessiner sur son visage au moment où elle s'en rendit compte. Elle souleva son doigt avant de l'abattre une nouvelle fois entre les pectoraux du garçon – doucement, n'est-ce pas ? La demoiselle n'est pas une brute épaisse, après tout – avant de poursuivre :
« Quant à ce baiser, je ne le regrette pas. Au contraire. Et si tu veux tout savoir, puisqu'apparemment tu es particulièrement bouché, ce soir (Tchak ! Prends ça dans les dents !), sache que je suis encore partante ! »
Sans attendre de réponse de sa part, elle s'éloigna de lui (en relâchant sa main, bien entendu) jusqu'à se retrouver devant la douche dans laquelle elle entra sans la moindre hésitation. Elle tourna le robinet et de l'eau glacée se déversa sur elle – eau qui devint rapidement tiède, mais pas chaude. Agréable. Le liquide transparent maculait sa peau, collait ses derniers vêtements contre son ventre, son dos, sa poitrine, ses épaules... Ses longs cheveux noirs dégoulinaient. Elle dut un peu hausser la voix pour qu'il l'entende, le bruit des gouttes martelant le sol de la cabine soudain assourdissant dans la salle de bain auparavant calme :
« Cap. »
Elisabeth restait debout, les bras le long du corps, son regard bleu clair se détachant d'entre les quelques mèches sombres qui tapissaient son visage par endroit. Elle ne bougeait pas, mais savait à quel point Ethan pouvait maintenant deviner ses formes sous le tissu trempé. Le jeu était devenu séduction. L'impatience, mais l'angoisse également dominaient la jeune femme. Mais elle n'avait pas envie que ça s'arrête là. Non.
« Eh bien... Casanova ? » |
| Ethan M. Hamkins | Résident ☢ Teenagers
Oh I could throw you in the lake, or feed you poisoned birthday cake ~ Gagheurgube !
Âge du Perso : 17 ans Orientation : Bisexuel Admission : Fin février 2010 Autorisé à sortir : Accordée
Teen's : 6181
Age : 31 Messages : 78 Jeux +16 : Oui Disponibilité : Là quand la box daigne fonctionner
RP' : En cours ~
L'appétit vient en mangeant et les conneries aussi > Elisabeth Allen
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*Tout ne tient qu'à un fil > Elisabeth Allen
*Une île dans un océan de souvenirs > Elisabeth Allen
*Cap ou pas cap ? > Elisabeth Allen
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Six Délits Commis: | | Sujet: Re: [+ 16] Cap ou pas cap ? (PV Ethan M. Hawkins) Dim 16 Mai 2010 - 17:03 | |
| A l'appel de la demoiselle, Ethan se dirigea vers la cabine de douche. Un sourire ornait son visage, un sourire de prédateur. Allait-il avoir ce qu'il désirait depuis qu'il était un peu plus sobre ? Il y avait intérêt, il le voulait absolument. Il « la » voulait. Après tout c'est de la faute à Elisabeth ! Elle lui disait de ne pas se retenir, qu'elle était encore partante, qu'elle était capable d'aller sous la douche avec lui... Et c'est ce qu'elle fit ! Et puis elle venait de le planter, il avait vraiment l'air ridicule, la main dans le vide pour s'éloigner. Il n'allait pas se retenir si c'est ce qu'elle voulait, il ne serait plus le gentil petit Ethan qui se contrôle mais un jeune homme ne pouvant plus retenir ses instincts, son envie, sa passion, son désir... Il allait lui faire savoir à quel point il devait se retenir peu de temps avant, à quel point il la désirait, à quel point un contact charnel lui était presque indispensable à cet instant.
Le garçon arriva derrière Elisabeth. Collant son buste à son dos, passant un bras autour de sa taille, son autre main déplaça les cheveux de la demoiselle sur le côté. Comme s'il voulait avoir une vue sur sa nuque, comme s'il voulait faire parcourir ses doigts sur cette partie de son corps. Il en profitera, de toute façon elle lui avait laissé le feu vert non ? Ou presque... A moins que pour la énième fois le jeune homme n'avait rien compris. Après tout c'est ce qui s'était passé sur le toit, quelques jours auparavant, et ici il y a quelques secondes. Il devait certainement être long à la détente et au pire s'il y avait eu un malentendu sur les dires de la demoiselle, une main finira peut-être par claquer sur la joue d'Ethan.
« Ne viens pas regretter tes paroles. Je ne me tiendrai qu'à peine responsable si les choses dérapent alors que tu ne le veux pas. Après tout c'est toi qui me provoque comme ça... »
Ce murmure était prononcé à l'oreille de la jeune fille. C'était un peu comme s'il voulait lui faire prendre conscience de ses paroles, s'il voulait lui faire comprendre qu'au fond c'est un homme et que le jeu était fini, qu'il n'allait plus plaisanter avec ses « cap ». Pourtant il y aurait de grandes chances pour qu'il ose le dire, une fois cette étape terminée. Cela la blesserait peut-être, mais elle l'avait cherché. « Peut-être » oui, car après tout qui pourrait savoir ce qui se passera ?
Ethan fit pivoter la demoiselle. Les deux adolescents se retrouvèrent maintenant face à face, les yeux de l'un plongés dans ceux de l'autre, le buste du garçon contre la poitrine de la jeune fille. Ils étaient comme ça, tels des statuts, l'un en face de l'autre. Cela semblait différent, et pourtant c'était tout de même semblable. Tout ce qui avait changé était l'orientation d'Elisabeth car ni elle ni le garçon, ni même ses mains d'ailleurs, n'avait bougé d'un millimètre.
Bien vite le tableau changea : La jeune fille se retrouvait plaquée au mur et ses lèvres furent capturées par celles d'Ethan. A cet instant, l'on pouvait revoir la scène d'avant, lorsque pour la première fois ils échangèrent un baiser, un « vrai » baiser. La langue du garçon entrainait sa jumelle dans une danse rapide, haletante. Elle ne quittait la bouche d'Elisabeth que pour permettre aux deux jeunes gens de reprendre leur souffle, et ceci durait à peine une seconde. C'était aussi semblable à leur premier échange que deux gouttes d'eau entre elles. Malgré cela il y avait une différence : La cadence qu'Ethan forçait à la demoiselle traduisait son empressement, son envie. Le baiser était plus brutal et pourtant une certaine douceur était présente.
L'échange se stoppa et le jeune homme décolla son corps de celui de la demoiselle, sans bouger ses mains. Il ne s'éloignerait pas, non. Même si leur corps ne se collaient plus, Ethan était bien présent. Il ne comptait pas partir, il ne voulait pas s'arrêter en si bon chemin.
Il ne décollait pas ses yeux des iris bleus d'Elisabeth. Ils laissaient voir la détermination qu'il avait à ce moment, il voulait lui faire comprendre qu'il ne s'arrêterait pas. Un sourire fit son apparition sur la frimousse d'Ethan. Un sourire de satisfaction qui laissait penser à une idée derrière la tête. Un sourire de prédateur qui vient de trouver sa proie. C'était un peu cela, oui. Elle était redevenue la gazelle et lui le lion. Il s'approcha alors de son visage, quelques millimètres les séparaient, ils pouvait sentir le souffle de l'autre.
« Il n'y a pas intérêt à ce que je t'entende te plaindre par la suite. »
C'était comme un ordre, ou un avertissement. Comme s'il voulait la prévenir qu'il risquait de ne pas s'arrêter. D'ailleurs en parlant de ça, après la remarque d'Ethan, ce dernier embrassa une nouvelle fois la demoiselle tandis que la main posée sur le mur commença à déboutonner sa chemise en partant du haut. Juste deux ou trois étaient défaits lors du baiser, identique au précédent.
Une fois ce dernier stoppé, le jeune homme jeta un rapide coup d'œil sur le corps de la demoiselle. Sa chemise à moitié ouverte laissa sa poitrine visible. En voyant cela, le sourire d'Ethan revint. Le bras autour de la taille d'Elisabeth glissa à l'intérieur de la chemise de cette dernière pour reprendre sa place initiale. Enfin, pas tout à fait car il était un peu plus haut.
De son autre main il fit glisser la chemise le long d'un bras d'Elisabeth. Les lèvres du jeune homme reprirent contact avec ses semblables avant de se diriger dans le cou de la demoiselle. Le contact mélangé à la fois des gouttes d'eau, de la langue du garçon et du piercing de ce dernier donnait un mélange de tiède, chaud et froid au cou de la jeune fille... |
| | Sujet: Re: [+ 16] Cap ou pas cap ? (PV Ethan M. Hawkins) Jeu 3 Juin 2010 - 21:13 | |
| On aurait dit une parade, ou un combat silencieux, basé sur l'évitement de l'adversaire pour mieux pouvoir lui sauter à la gorge. Ethan s'approcha, lentement, un sourire de vampire sur le visage qui tordit d'appréhension le ventre de la jeune femme. L'eau tombant sur elle semblait rythmer la marche du jeune homme qui avançait toujours, ses yeux noirs perdus dans le bleu du regard d'Elisabeth. En quelques secondes, il se retrouva en face d'elle pour ensuite la contourner ; elle ne fit pas un geste pour l'en empêcher et sentit soudain le buste d'Ethan contre son dos, sa chemise trempée semblant disparaître tant le contact de sa peau était inaltéré – bien qu'elle aurait préféré la sentir directement contre la sienne. Un bras passa sur son ventre alors que des doigts agiles débarrassaient sa nuque des longues mèches sombres et humides qui la tapissaient. Le souffle frais du jeune homme la fit frissonner et ses yeux se fermèrent alors qu'il murmura d'une voix légèrement rauque des semblants de menaces. Cette situation était... excitante, il fallait l'avouer. Et ce n'était encore rien comparé à ce qui allait suivre.
Rapidement, ce fut au tour de son ventre de se retrouver collé à la chaleur d'Ethan ; leurs regards se croisèrent, imperceptiblement, et la seconde suivante, Elisabeth fermait à nouveau les yeux, l'arrière de son corps plaqué contre le mur en faïence. Son ventre et sa bouche la brulaient ; elle s'était trompée en affirmant que leur précédent baiser était intense, car celui qu'il lui donnait actuellement dépassait largement leur premier échange. Il n'y avait pas de mot, pas d'adverbe ou d'adjectif pour qualifier ce qui se passait entre eux, ce qui se passait en elle. L'excitation montait encore et encore alors que sa faiblesse était de plus en plus flagrante ; Ethan avait pris le pied sur elle, il imposait un rythme qu'elle était bien obligée de suivre, respirant avec difficulté, leur bouche glissant l'une contre l'autre, l'eau multipliant les sensations. Leurs lèvres se cherchaient, se trouvaient, se faisaient de plus en plus avides tout en conservant une douceur paradoxale vis-à-vis de l'empressement de leurs gestes.
Gestes qui avaient suivi les baisers, ces derniers ne suffisant plus. La bouche d'Ethan explorait à présent le creux de la gorge de la jeune femme, lui envoyant des impulsions électriques à chaque coup de langue qui effleurait sa peau. Aussi étrange que cela puisse paraître, Elisabeth ne bougeait presque pas, se contentant de suivre les mouvements du garçon, hésitante et soudain incertaine. Bien entendu, elle s'était déjà posé suffisamment de questions pour éviter de s'arrêter aussi brusquement, mais... Elle se sentait mal à l'aise sans pour autant réussir à mettre le doigt sur la cause. Sans doute parce qu'elle n'avait plus « l'habitude ». D'avoir des contacts physiques, s'entend. Elle ne s'en était pas formalisée jusqu'à présent, mais maintenant que les choses devenaient sérieuses, que l'un comme l'autre, ils avaient franchi cette barrière qui camouflait ce désir trop rapide, interdit, la jeune femme réalisait combien elle était nue face à lui. Dans tous les sens du terme.
Mais elle faisait confiance à Ethan ; même si son empressement était presque effrayant – mais après tout, c'est elle qui l'avait poussé jusque dans ses derniers retranchements – il demeurait doux et respectueux. Elisabeth savait que ce n'était plus un jeu, que dans quelques minutes, quelques secondes peut-être, les choses deviendrait encore plus intenses, que les caresses chastes ne suffiraient plus, qu'il faudrait aller plus loin, jusqu'à ce que...
« Ah... Ethan... »
Le bras dans son dos la maintenait fermement et le garçon dut relâcher son étreinte le temps de lever un regard interrogateur vers la jeune femme qui perdait de plus en plus sa respiration. Elisabeth haletait, ses yeux vissés dans l'abime noir des iris d'Ethan ; elle n'eut qu'un geste à faire pour à nouveau avoir sa bouche contre la sienne. Elle alla la chercher, mais le jeune homme la fit à nouveau reculer, comme pour affirmer l'emprise qu'il avait sur elle. Les frissons continuèrent alors que le contact des lèvres glissantes contre les siennes se faisait à nouveau plus dur. Cependant, elle ne resta plus les bras ballants à attendre qu'il mette fin au baiser ; les mains de la jeune femme se posèrent sur la peau nue et humide d'Ethan, traçant de leurs paumes le contour de ses épaules, la courbe de son dos, effleurant du bout des doigts le creux de ses reins.
Peu à peu, elle commençait à revenir à elle ; elle n'arrivait pas à prendre l'avantage – de toute manière, ce n'est pas ce qu'elle désirait – mais ne se laissait plus déborder par le désir du garçon. Les cheveux dégoulinant d'eau d'Ethan chatouillaient ses paupières et parce qu'elle tentait de se calmer, le jeune homme finit par freiner ses assauts à son tour. L'empressement s'apaisa un peu et elle put écarter ses lèvres sans qu'il essaye de les récupérer. Doucement, elle écarta les mèches sombres qui couvraient le front de son ami maintenant intime et murmura du bout des lèvres :
« On risque de mettre de l'eau partout. Ce serait... Bête. »
Les mains d'Elisabeth descendirent jusqu'au bord du jean du garçon et elle passa ses doigts dans les boucles de tissu servant à y passer une ceinture pour lui signifier qu'elle n'avait pas envie qu'il s'en aille.
« Bah. Quelle importance. »
Sa bouche toucha la sienne en un baiser papillon avant de se poser sur la commissure de ses lèvres. Elle déclina doucement vers sa mâchoire pour poursuivre son chemin vers le creux de son cou, embrassant, sa clavicule et le haut de son buste.
« Ta peau est douce... »
Elle ne savait pas s'il l'avait entendu ou non ; les paroles n'avaient plus vraiment d'importance, même si elles permettaient de témoigner d'une certaine tendresse. Ce n'était plus un jeu ; il ne fallait pas que leurs contacts se limitent juste... à « ça ». Elisabeth ne savait pas si elle désirait s'engager davantage dans sa relation avec Ethan, mais ce dont elle était sûre, c'était que, maintenant, elle voulait juste être près de lui, contre lui. Son visage se releva pour observer les possibles réactions sur celui de son futur amant. Un sourire éclaira la bouche de la jeune femme et ses doigts se posèrent sur la joue d'Ethan, la caressant à peine.
« … Tu es beau... »
Dernière édition par Elisabeth Allen le Mar 15 Juin 2010 - 22:17, édité 1 fois |
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| Les baisers et les caresses s’enchainèrent encore et encore, comme si les deux adolescents avaient besoin de ce contact, comme s’ils se touchaient que par leurs lèvres et qu’ils refusaient catégoriquement de ne plus se toucher l’un l’autre. Mais cette envie venait-elle de leur attirance physique mutuelle ou du jeu ? Ethan parsemait-il la peau de baisers de la demoiselle parce qu’il n’arrivait plus à s’arrêter, parce qu’il avait des besoins à assouvir ou parce qu’il ne voulait pas abdiquer et montrer à Elisabeth qu’il était capable de l’embrasser –et même plus encore- sans penser à Léna ? Cela devait être cette dernière option oui, ou du moins au début. Le garçon savait qu’à l’origine il voulait montrer à la jeune fille qu’il était « cap » mais sa volonté avait succombé face aux désirs charnels. C’était un homme après tout. Un homme comme les autres. Un homme qui avait besoin de se soulager. Un être humain.
Lorsqu’elle lui dit qu’il était beau et que sa peau était douce, Ethan se sentit gêné. C’était la première fois, depuis longtemps, qu’il entendit cela à son sujet, ou plutôt qu’on le lui dit en le pensant réellement. Le garçon était persuadé qu’Elisabeth lui avait dit ça parce qu’elle le pensait vraiment et non pour paraître bien. C’était ce que ses clients faisaient, la plupart devaient lui dire qu’il était beau juste pour dire qu’ils l’avaient choisi pour son visage, juste pour prétendre qu’ils voulaient un minimum de « beauté physique » et non juste un corps pour se soulager. Mais même s’il se persuadait lui-même, est-ce que la demoiselle était vraiment sincère en disant qu’Ethan était tel qu’elle le lui disait ? Il était certain qu’elle l’était, et pourtant un léger doute était ancré dans son esprit.
Ethan murmura un simple « Hmm » en guise de remerciements. Ses lèvres, parsemant de baisers le cou de la jeune fille, descendirent légèrement au niveau de sa poitrine. Enfin non, c’était plutôt entre sa poitrine et son cou. Oui, c’est ça, entre les deux. Ceci dit, il descendit très vite. En une fraction de seconde, le garçon se retrouva à genoux, la tête en face du ventre d’Elisabeth. Détachant les derniers boutons de sa chemise, cette dernière se retrouva sur le sol de la cabine de douche et la demoiselle n’était plus qu’en sous-vêtements devant le garçon. Elle n’avait plus que quelques centimètres de tissu sur elle, elle était pratiquement nue. Il n’avait que quelques gestes à faire pour admirer entièrement son corps, et même en la voyant comme ça, il perdait pied. La voir ainsi, contre le mur, trempée de la tête aux pieds, donnait des frissons à Ethan, le rendait plus avide envers la chair d’Elisabeth.
Alors qu’il parsemait son ventre de baisers, sans oublier la moindre parcelle, il réfléchissait à ce que la demoiselle avait remarqué. C’est vrai qu’ils risquaient de mettre de l’eau partout, mais au pire ils nettoieraient après, non ? De toute manière c’était ça ou continuer en coupant l’eau ou alors aller sur le lit d’Elisabeth. Et pour tout avouer, le garçon n’avait pas envie de couper l’eau pour ne pas avoir froid, ni empirer son rhume. Aller sur le lit de la demoiselle, oui, pourquoi pas mais… Ethan ne voulait pas se déplacer et même si les deux jeunes gens devaient changer d’endroit, il risquait de s’arrêter dans l’échange qu’il avait avec Elisabeth. Bah oui, il n’allait quand même pas continuer sur son lit alors qu’ils seraient trempés ! Non, non ! C’est donc comme ça que le jeune homme décida de rester sous la douche, sans se soucier de l’avis de sa partenaire, sans la tenir au courant de ce qu’il en pensait.
Tout en se relevant, Ethan posa ses mains autour des hanches de la jeune fille et les fit remonter petit à petit. Frôlant son ventre du bout des doigts, ces derniers arrivèrent bien vite dans le creux du cou d’Elisabeth. Appuyant dans ce dernier, le garçon pencha son visage vers le sien et l’embrassa de nouveau, tout en resserrant la main qu’il avait laissé autour de sa taille. Cette fois-ci, il était plus doux. Un peu comme si c’était le premier baiser que les deux adolescents s’échangeaient, un peu comme si c’était un baiser d’adieu. Vous savez, le genre qu’un jeune homme échange avec la femme qu’il aime, avant d’aller à la guerre. Oui, c’était un peu comme ça.
Une fois le baiser terminé, le garçon se recula. Fermant le robinet, il se retourna ensuite pour sortir de la cabine de douche. Il attrapa la première serviette qu’il vit et la lança à Elisabeth. Il en prit une autre et commença à se sécher les cheveux.
« Tu m’excuses de me servir comme ça, mais je n’aimerai pas que mon rhume empire. Et tu devrais faire pareil, je n’ai pas envie de me sentir responsable si tu tombes malade. D’ailleurs, j’espère que tu es sati…»
Il n’avait pas eu le temps de finir sa phrase. Lorsqu’il la commença, Ethan s’était retourné pour regarder la demoiselle. Ce n’était qu’à cet instant qu’il réalisa qu’elle était pratiquement nue et à la voir ainsi devant lui, le garçon se mit à rougir, et jusqu’aux oreilles ! Depuis combien de temps avait-il eu l’occasion de voir une jeune femme comme ça ? Beaucoup trop longtemps à son avis. C’est ainsi que son envie refit surface. Il avait de nouveau envie de la toucher, de l’embrasser, de la caresser, de lui faire plus, beaucoup plus que ce qu’il lui avait déjà fait… Ethan avait conscience de son désir et les plus fins observateurs pouvaient le remarquer : Il se sentait de plus en plus à l’étroit dans ses vêtements et il priait le Seigneur pour que ceci cesse, pour que son supplice prenne fin.
« Et m*rde ! »
Il avait dit ça à voix haute, aussi bien qu’Elisabeth avait pu l’entendre. Il se dirigea vers elle à grand pas, aussi bien qu’en une fraction de seconde il était de nouveau en face d’elle. Il lui prit la serviette des mains pour la jeter derrière lui, la chemise de la demoiselle –qui était à terre- la rejoignit. Murmurant un « Désolé… » au creux de l’oreille de sa partenaire, Ethan embrassa cette dernière d’une manière plutôt fougueuse. Pendant cet échange, les mains du garçon retournèrent autour des hanches d’Elisabeth, pour pouvoir soulever cette dernière. En plus de temps qu’il faut le dire que pour le faire, la jeune fille se retrouva encore une fois contre le mur, dans les bras du garçon, ses jambes autour de ses hanches. Peut-être était-ce une façon de lui faire comprendre qu’il avait envie d’elle, maintenant, et qu’il ne voulait en aucun cas s’arrêter. Après tout elle aurait pu très bien le remarquer tout à l’heure, et à cet instant elle le pouvait aussi. Le fait qu’il porte Elisabeth de cette manière devait certainement être faite exprès, pour qu’elle sente à quel point elle lui donnait envie.
Sans cesser de l'embrasser, une main d’Ethan était autour de sa taille, tandis que l’autre se baladait tranquillement sur le ventre de la jeune fille, avant de rester sur la poitrine de cette dernière. La caressant, la pressant, il voulait que sa partenaire se sente dans le même état que lui, comme s’il voulait l’inciter à ce qu’elle lui demande elle-même de la prendre, là, maintenant. |
| | Sujet: Re: [+ 16] Cap ou pas cap ? (PV Ethan M. Hawkins) Jeu 8 Juil 2010 - 17:15 | |
| Ça faisait combien de temps ? Combien de temps qu’un homme ne l’avait pas caressée et embrassée de cette manière ? La chaleur de l’eau et du corps d’Ethan lui donnaient le vertige et la jeune femme avait l’impression qu’elle risquait de se noyer dans le minuscule siphon, à moins que ce ne soit dans l’abime noir de son regard. Étrangement, le garçon jouait encore sur la retenue et davantage lorsqu’elle sentit une tension inappropriée saturer l’atmosphère, tension qui se matérialisa au moment où elle lui glissa à l’oreille de sobres compliments qui n’auraient pas du le faire réagir ainsi. Elle conserva cette information dans un coin de son crâne et se jura de lui poser quelques questions après que… Après. Quoi qu’il en soit, actuellement, c’était plutôt autre chose qui traversait son esprit et cela pouvait aisément se résumer à « Oh mon dieu. ». Le jeune homme embrassait maintenant son ventre après l’avoir débarrassée du vêtement trempé qui alourdissait ses épaules déjà fatiguées de la masse de cheveux qui les recouvraient. Elle plaqua une main sur sa bouche pour ne pas gémir ; pourquoi les réactions qu’Ethan suscitait étaient-elles aussi vives ? Ce n’était « que » des effleurements, des pressions par endroits ; comment des gestes aussi doux, aussi peu affirmés lui tiraient-ils des frissons et des contractions qui se faisaient presque douloureuses tant elle désirait plus ?
Quand il remonta à hauteur de son visage en parcourant de ses mains la plus grande surface de peau possible, il se trouva nez à nez avec une jeune femme à l’esprit embrumé qui se demandait si elle arriverait encore à tenir sur ses jambes s’il continuait pareille torture. La bouche à demi-ouverte et rougie par leurs précédents baisers n’eut pas le temps de souffler le prénom de son partenaire que ce dernier l’embrassait à nouveau ; une nouvelle fois, il se fit plus doux, calmant le désir ardent qui s’emparait d’Elisabeth à chaque nouvelle caresse. Une chose était sûre : il savait y faire avec les femmes. Tout semblait calculé, ou du moins, en accord parfait avec chacune des réactions de l’adolescente ; tantôt, il tempérait ses ardeurs, tantôt, il les réveillait de façon toujours plus pressante, contournant l’apothéose avec précision et savoir-faire. Alors que plus rien de précipité ne transparaissait dans les intentions du garçon, le gémissement étouffé d’Elisabeth glissa d’entre leurs deux bouches. C’était une torture ; une véritable torture. Et, bien entendu, il s’écarta au moment où elle voulut le serrer contre elle ; apparemment, c’était dans sa nature de provoquer les gens. D’accord, elle l’avait cherché, mais mener la danse pour rompre leur étreinte et la reprendre quand ça l’arrangeait… Soit. Peu importe. Tant qu’il ne s’arrêtait p…
Ethan ne revint pas et la chaleur liquide qui se déversait dans son dos disparut dans un son grinçant de robinet qu’on ferme. Elle reçut une serviette entre ses mains et la regarda un peu bêtement alors qu’elle ne réalisait pas encore ce qui venait de se produire. Attendez une seconde. Il venait bien de la planter là une seconde fois ? Un bruissement lui fit lever les yeux et son regard se posa sur le jeune homme qui était en train de se sécher vigoureusement les cheveux. Alors, effectivement, pour lui, tout ça n’avait été qu’un jeu ? Ses baisers, c’était du chiqué ? Du faux ? Du mensonge ? Du simulé ? Ça ne pouvait pas être le cas tout de même. Elisabeth eut soudain peur. « Ma pauvre Beth, tu ne sais pas faire la différence entre le jeu et la réalité ? ». Elle l’entendait déjà et elle savait à quel point l’entendre rire lui aurait été insupportable. Pourquoi avait-elle cru qu’il était différent des autres ? Pourquoi cela avait-il soudain tant d’importance à ses yeux ? m*rde. Elle ne comprenait vraiment plus rien. Il n’avait jamais été question de quoi que ce soit d’autre qu’un baiser. Ils étaient allés plus loin que ce qui était initialement prévu et elle voulait encore plus ; la jeune femme se trouva méprisable.
Elle fit un pas en avant pour rejoindre son ami avec qui elle venait d’avoir une expérience plutôt… haletante, mais cela se résumait à ça. Point. Quand un juron la tira de ce trop plein de questions dans lequel elle s’enlisait. La seconde suivante, Ethan se retrouva à nouveau devant elle. Elle ne comprit pas exactement ce qui se passa et, en même temps, elle eut l’impression d’apercevoir chaque détail de la scène, comme si le mouvement brusque du jeune homme se déroula au ralenti. Le mot qu’il murmura au creux de son oreille lui fit pousser un « Qu… » qui se tut entre leurs lèvres et leur langue qui se mêlèrent à nouveau. Désolé ? De quoi ? De l’avoir laissée seule ou de ne plus pouvoir se contrôler ? Peut-être les deux. Peut-être rien de tout ça. Ethan changea. Lui qui était jusqu’à présent maître de la situation, laissa s’échapper sa raison comme de l’eau qui glisse entre des doigts écartés. Il n’était pas une bête sauvage, mais un jeune homme dont le désir s’exprimait pleinement. Et Elisabeth n’était pas mieux lotie ; ses jambes entouraient les hanches du jeune homme alors qu’elle s’agrippait comme une éperdue à ses épaules, essayant de ne pas griffer la peau blanche et humide. La salle de bain était extraordinairement silencieuse depuis que la douche s’était arrêtée, et le plus petit bruit était amplifié par l’acoustique de la pièce. Elle pouvait entendre distinctement leur respiration précipitée, les soupirs qu’elle poussait, le glissement de leur peau l’une contre l’autre. Les mains du garçon la parcouraient alors qu’elle fourrageait dans ses cheveux en jouant avec sa lèvre inférieure avec sa propre bouche. Elle comprit soudain que quoi qu’elle fasse, Ethan était « libre » ; elle n’avait aucune emprise sur lui. Il était beau, gentil, précautionneux, mais aussi indomptable et plein de surprises. Elle aurait été monstrueusement égoïste de le désirer pour elle seule et savait que ce qui se passait entre eux ne serait sans doute le fruit que d’un seul et unique acte, que jamais il ne lui « appartiendrait ». De toute manière, ce n’était pas ce qu’elle voulait. Ethan était beau dans son indépendance et en le gardant à ses côtés, elle aurait eu l’impression de couper les ailes de l’oiseau fougueux qu’il était. Non. Elle en aurait été incapable. Elle ne voulait pas être la cage qui l’enfermerait. Pourtant…
Son soutien-gorge flirta avec le sol alors qu’une paume de son futur amant pressait l’arrondi d’un de ses seins. Elle mordit sa lèvre inférieure en joignant leur front alors que l’autre main du garçon maintenait fermement l’une de ses cuisses. Leur entre-jambe s’effleurait et il aurait été difficile d’ignorer le désir dont il était maintenant l’esclave qui se détachait clairement de dessous son pantalon. Plus. Plus vite. Ne t’arrête pas. Surtout pas.
« Ethan… »
Sa voix rauque gémit le prénom du garçon alors qu’elle s’agrippait à lui. C’était un supplice. Un délicieux supplice.
« J’ai envie de toi. Maintenant. »
Les yeux bleus d’Elisabeth se plantèrent dans ceux de nuit. Son ton avait été catégorique mais pas agressif. Il n’y avait plus de retour en arrière possible. Juste le désir. Le plaisir. Une envie irrépressible de le sentir en elle. Maintenant.
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| Ethan M. Hamkins | Résident ☢ Teenagers
Oh I could throw you in the lake, or feed you poisoned birthday cake ~ Gagheurgube !
Âge du Perso : 17 ans Orientation : Bisexuel Admission : Fin février 2010 Autorisé à sortir : Accordée
Teen's : 6181
Age : 31 Messages : 78 Jeux +16 : Oui Disponibilité : Là quand la box daigne fonctionner
RP' : En cours ~
L'appétit vient en mangeant et les conneries aussi > Elisabeth Allen
Finis ~
*Tout ne tient qu'à un fil > Elisabeth Allen
*Une île dans un océan de souvenirs > Elisabeth Allen
*Cap ou pas cap ? > Elisabeth Allen
MEDAILLES :
SECTES :
Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Six Délits Commis: | | Sujet: Re: [+ 16] Cap ou pas cap ? (PV Ethan M. Hawkins) Lun 9 Aoû 2010 - 7:33 | |
| C'était tout ce qu'il demandait. Ces mots, il les attendait et il venait de les avoir. Elisabeth lui ordonna -si on peut dire ça comme ça- d'aller plus loin. Maintenant. Pas plus tard, maintenant. Son sang ne fit qu'un tour et les lèvres du garçon formèrent un sourire. Un sourire carnassier, tel un prédateur sur sa proie... Oui, le même sourire qui était apparut un peu plus tôt sur son visage. Ce sourire qui laissait parler ses pulsions, ce sourire qui en disait long sur ce qu'il avait derrière la tête.
« Si c'est ce que la demoiselle souhaite... »
Il avait prononcé cette phrase doucement, au creux de son oreille. Il souffla sur cette dernière et pinça son lobe avec ses lèvres, avant de parsemer de baisers le cou de la jeune fille. Ses mains se promenaient encore et toujours sur son corps. Ou plutôt, elles le frôlaient. Oui c'est ça, Ethan laissait son souffle chaud se répandre sur le cou d'Elisabeth tandis que ses doigts touchait à peine son ventre, ses hanches, ses côtes, sa poitrine... Sa peau était douce, agréable au toucher. Plus, toujours plus. Le garçon voulait sentir sa peau contre la sienne encore et encore. C'est pour cette raison qu'il fondit dans le cou de son amie, le mordillant avec douceur, le léchant de temps en temps avec la pointe de sa langue, tandis qu'il la plaquait au mur de tout son poids pour que leur bassin se colle encore plus. Les bassins n’étaient pas la seule partie du corps des jeunes gens qui étaient si proches. Non, Ethan écrasait presque la poitrine de la demoiselle contre son torse. Il la voulait contre lui, lui faire ressentir tout ce qu'il ressentait à cet instant, lui montrer à quel point il avait envie d’elle, lui faire comprendre à quel point c’était douloureux de se retenir depuis plusieurs minutes. Elle le voulait, il allait exaucer sa demande.
Les soupirs de plaisir d’Elisabeth faisaient vibrer le corps du garçon. Chaque plainte était amplifiée par l’acoustique de la salle de bain, et revenait à ses oreilles. Ces bruits… Ces bruits qu’elle faisait n’avaient comme conséquence qu’augmenter le plaisir de son 'partenaire'. Ce dernier dirigea sa main libre vers le ventre de la demoiselle. Il était prêt à lui retirer le dernier bout de tissu qu’elle avait encore sur elle. Il était prêt à déboutonner son pantalon et la faire devenir sienne quand il se stoppa net. Il réalisa…
« Euh… Beth… C’est… Loin de moi l’idée de te vexer en arrêtant mais… J’ai… J’ai rien sur moi. »
Ses joues commencèrent à prendre une teinte rosée. Il ne savait pas comment formuler sa demande. Ethan venait d’admettre qu’il n’avait pas de protection sur lui et que par conséquent, il demandait à Elisabeth si elle en avait une. C’était pour cela qu’il se sentait mal à l’aise. Il la provoquait, ne se retenait plus et au moment où il allait obtenir ce qu’il avait désiré, depuis que la soirée était partie n’importe comment, il devait s’arrêter. Juste deux ou trois minutes au mieux –autrement dit si la jeune fille avait des préservatifs dans ses affaires- et plusieurs jours dans le pire des cas.
Ceci dit, malgré la formulation de sa phrase, Elisabeth comprit Ethan. Elle ne semblait pas avoir remarqué sa gêne. Non. Elle se contenta juste de lui adresser un sourire, malgré ses joues rouges et son souffle haletant. Après lui avoir murmuré où était rangé l’objet de sa convoitise, le jeune homme déposa un baiser sur le front de sa… son… son amie et la déposa au sol.
« Attends-moi là. »
Il sortit de la cabine de douche et se dirigea vers la chambre. Vers le lit d’Elisabeth plus exactement. Une fois devant celui-ci, il fixa avec insistance la table de nuit. Après tout, ce qu’il y avait à l’intérieur était personnel et Ethan ne savait pas s’il devait se risquer à l’ouvrir. S’il n’ouvrait pas le tiroir, il pourrait ne pas coucher avec la jeune fille et donc se retrouver frustré. Sans oublier qu’elle pourrait très bien se fâcher contre lui… Et s’il ouvrait ce maudit tiroir, tout s’enchaînera et il passera le pas avec elle. Il pourrait le faire. Oui. Mais si leur relation changerait ? Si plus rien n’était comme avant ? Enfin… Pour cela il faudrait qu’il y ait un ‘avant’. Après tout, à quoi se résumait leur relation ? Le garçon s’assit sur le bord du lit, posa ses bras sur ses genoux et prit sa tête entre ses mains, réfléchissant à cette question…
Il lui avait juste tenu compagnie quand elle se sentait mal et elle avait fait de même l’après-midi de leur rencontre. Il avait juste tenté de l’embrasser ce même après-midi et ce fut un cuisant échec. Ils avaient joué au strip poker en étant ivre. Elle l’avait vu en boxer. Il l’a déshabillée et il ne lui restait plus que sa culotte. Il avait rendu ses tripes, sous ses yeux, après avoir trop bu. L’un savait pourquoi l’autre était dans l’institut. Ils avaient échangé plus qu’un simple baiser. Ils étaient à deux doigts de franchir la ligne… Deux doigts ou trois morceaux de tissu, la même chose. La barrière était à ça. Il allait sauter par-dessus.
Ethan releva la tête. Sans réfléchir davantage, il ouvrit le tiroir de la table de nuit d’Elisabeth. Prenant le premier préservatif qui lui vint sous la main, il se leva brusquement et le posa sur la table de nuit. Au moins, il était sûr d’en avoir un. Il retournait dans la salle de bain, rejoindre cette fille. Cette fille avec qui il avait fait une sorti de pari stupide. Pari stupide qu’il ne regrettait pas au final… Ou du moins, pour le moment.
Il allait remettre un pied dans la cabine de douche, quand il la vit. Elle était assise, le dos contre le mur. Elle avait sûrement glissé contre la paroi lorsqu’Ethan la laissa seule. Ceci dit, elle se retrouva rapidement dans les bras de ce dernier. En quelques secondes il avait glissé un bras sous les genoux et un autre au niveau du bassin d’Elisabeth. Une fois au-dessus du sol, il lui sourit tendrement et l’emmena sur son lit.
Elle était allongée, lui à califourchon au-dessus d’elle. Ses yeux sombres fixaient ceux de son amie. Un océan. Ils étaient semblables à un océan, aux yeux d’Ethan tout du moins. Ces yeux bleus dans lequel il se perdait. Ces lèvres qui le tentaient. Ces lèvres qu’il voulait voir fendre un sourire. Cette peau pâle et douce… Oui, Le garçon était perdu. Le corps d’Elisabeth le tentait au plus haut point et il allait céder.
Il approcha doucement son visage de celui de la demoiselle et déposa un baiser sur son front. Sa tempe. Sa joue. Sa mâchoire. Son cou. Son épaule. Sa langue glissa jusqu'à sa poitrine. Il lècha délicatement un des bout de chair rose, tandis que son pouce frôlait son jumeau. Son autre main ? Elle caressait une cuisse d'Elisabeth.
Les lèvres d'Ethan descendirent jusqu'au bas-ventre de la jeune fille, tandis qu'il retirait tant bien que mal son jean. Il embrassa son nombril puis le bord de sa culotte. Il allait retirer celle-ci lorsqu'il remarqua un détail. Petit, mais il le remarqua tout de même. En effet, un petit nœud était cousu sûr le sous-vêtement de sa 'partenaire', ce qui amusa Ethan. Non pas qu'il n'en avait jamais vu auparavant, loin de là. Mais lui-même ne comprenait pas pourquoi cela le captivait tant. C'est ainsi qu'un sourit naquit sur les lèvres du garçon, tandis qu'il s'amusait à appuyer doucement sur le nœud, avec son index. Ou du moins, pendant une dizaine de seconde...
Reprenant ses esprits, le jeune homme attrapa le préservatif sur la table de nuit. Il coinça le sachet entre ses dents, tandis qu'il retirait les deux derniers morceaux de tissu qu'Elisabeth et lui-même avaient encore sur eux. Il déchira l'emballage et enfila sur son membre son contenu. Ethan rapprocha son visage de celui de la jeune fille et l'embrassa avec fougue alors qu'il la pénétra d'un coup de reins... |
| | Sujet: Re: [+ 16] Cap ou pas cap ? (PV Ethan M. Hawkins) Lun 16 Aoû 2010 - 1:51 | |
| C’était un brasier. Le contact entre leurs deux peaux, entre tout ce qui pouvait s’effleurer ou se plaquer l’un contre l’autre n’était plus qu’un feu ardent. C’était juste des sensations. Des sensations et rien d’autre. Il n’y avait plus de questions à se poser, de choses à imaginer ou de suppositions à formuler. Seul comptait ce corps collé au sien et ces mains qui lui faisaient voir des étoiles. La bouche contre la sienne l’étouffait tout en lui apportant un souffle nouveau. De toute sa courte vie, jamais Elisabeth n’avait ressenti pareilles émotions. C’était une frustration, une angoisse qui la prenait au ventre ; la trouille de le voir s’arrêter, de partir, de tout laisser tomber ; et en même temps, une jubilation, les prémices d’une jouissance qu’elle ne parvenait à imaginer. Tout s’annonçait trop bon, trop excitant pour que ça soit normal. Peur ? Oui. Peut-être un peu. Mais une peur si lointaine, enterrée sous ces dizaines de touchers qui lui faisaient perdre la tête. Elle n’essayait plus de penser. Quand bien même, c’était indéchiffrable. Plus. Ne t’arrête pas. Tu es si loin et trop près. Mon cœur s’arrête. Tu vas me tuer. Me faire vivre. Une nouvelle fois. Je t’en prie. Ne t’arrête pas.
Sa peau était une étendue de frissons. Elle avait du mal à respirer entre la passion des baisers d’Ethan et son buste plaqué contre le sien. Ses mains étaient partout, comme sa bouche qui explorait chaque millimètre de son visage, effleurant, pressant, mordillant, tentant encore et encore. Tiens ? Une pointe d’agacement aussi. Qui se mua en envie et en besoin. Ethan jouait, se délectait de la position dans laquelle il les avait placés. Elisabeth ne pouvait que répondre et non agir. C’en était frustrant et pourtant délectable, ne faisant qu’accentuer son excitation et les battements désordonnés, qui semblaient continus tant ils étaient proches, de son cœur. Il allait lui faire vivre une nouvelle première fois ; cette première fois qu’elle aurait voulu connaître avec lui, dans cette douche de l’Institut des cas désespérés d’Amérique, et non dans le lit d’un homme qu’elle avait pris plus par défaut que par envie. Voilà. Elle effaçait tout. Remise à zéro. Après tout, elle s’était choisi un nouveau départ, non ? Son nouveau départ. Elle en avait le droit. Alors, pour cette nuit, et juste pour cette nuit-là, Elisabeth se plut à croire qu’Ethan était à elle.
Tout montait : la température, leur chaleur corporelle, leur désir, son propre corps qu’il avait soulevé au-dessus du sol, le membre déjà tendu d’Ethan qu’elle sentait contre son entre-jambe. C’était donc ça le septième ciel ? Elle avait du mal à croire qu’elle n’y était pas encore. Et ses baisers, et ses caresses, et ses paroles. Tout cela la fit gémir, la fit haleter comme personne n’avait réussi à le faire. C’était trop pour qu’elle le supporte et pourtant, Ethan, oui, ne t’arrête pas. Surtout pas. Enlève cette dernière barrière. Maintenant. J’en peux plus. Je te veux comme je n’ai jamais voulu personne. Prends-moi. Je te veux.
Elle eut peur. Elle eut peur parce qu’il s’arrêta à nouveau et elle put lire l’hésitation dans ce regard où l’on ne pouvait discerner la pupille de l’iris sombre. Mais l’ambiance ne se refroidit pas comme précédemment. Au contraire ; elle monta encore de plusieurs degrés lorsque les joues du jeune homme s’empourprèrent encore davantage et qu’il bredouilla quelques mots peu assurés dignes d’un enfant pris en faute. Elisabeth eut honte ; dans toute cette précipitation, lui seul parvenait à garder la tête froide. Elle avait l’impression de n’être qu’une débauchée, qui ne réfléchissait même pas aux conséquences d’un acte pourtant si important, qui marquerait un tournant décisif dans leur relation. Quoi qu’il se passe (bien qu’à présent, elle ait une idée assez précise de l’évènement), elle devait y songer plus sérieusement. Ethan était trop important pour que ce ne soit que le « coup d’un soir ». Important… Pourquoi ?
« Ma table de nuit. Premier tiroir. »
Elle ajouta un léger « Reviens vite. » alors qu’il l’embrassait prestement sur le front tout en la reposant sur le sol. Ses jambes ne la soutinrent plus et son dos glissa le long du mur, ses longs cheveux noirs et humides collant à la mosaïque bleutée. C’est durant ces quelques secondes où il l’abandonna qu’Elisabeth comprit. Il n’y avait plus de retour en arrière possible. Elle s’était déjà répété tant et tant de fois cette phrase qu’elle en était presque devenue automatique, mais à y réfléchir plus intensément, elle saisit à quel point le sens en était fort. Plus de retour en arrière possible. Elle était dans un cul-de-sac, une voie sans issue, au fond de laquelle son ami lui ouvrait les bras. Ami… N’était-il qu’un ami ? Était-il plus que ça ? Son esprit embrumé l’empêchait de penser correctement et elle se frotta les paupières du bout des doigts avant de se pincer l’arête du nez. Ses yeux fixaient le carrelage alors qu’une série d’interrogations lui traversait la tête : qui était Ethan ? Qu’espérait-elle préserver dans cette relation plus qu’atypique ? Pourquoi tout allait trop vite et aussi trop lentement avec lui et seulement avec lui ? Pourquoi lui faisait-il cet effet ? Son cœur qui battait à ses tempes lui donnait mal à la tête. Pourquoi tant de questions ?
Le doute s’insinua en elle. Était-ce vraiment la bonne solution ? Ne valait-il mieux pas... Pas quoi ? Attendre ? S'arrêter ? Ne faire comme si de rien n'était ? Impossible. Le pas avait été franchi. Seul le jeune homme, à présent, pouvait décider de ce qui arriverait et, pendant un instant, Elisabeth se demanda si elle verrait à nouveau Ethan franchir la porte de cette salle de bain, maintenant spéciale. A nouveau, la peur. A nouveau, une hésitation. Que faire ? Que dire ? C'était trop facile de le laisser assumer seul cette responsabilité. Elle était tout aussi coupable. Et toutes ces questions... D'ailleurs, pourquoi en fallait-il toujours autant ? Etaient-elles seulement nécessaires ? Elisabeth n'en savait rien. Et elle ne savait plus. Elle ne savait vraiment plus parce qu'il était revenu. Le regard qu'ils échangèrent au moment où il se figea sur le pas de la porte fut bien plus symbolique que tous les gestes et baisers qu'ils avaient échangés jusqu'à présent. Il "scellait" en quelque sorte ce contrat tacite qu'ils avaient signé au moment où Ethan avait relevé le premier défi. Plus de retour en arrière possible. Il la souleva du sol et ses bras lui firent comprendre qu'elle devait arrêter de réfléchir. Vraiment. S'il y avait des choses auxquelles songer, ce serait après. Après tout ça. Parce que, maintenant, c'était leur moment. Maintenant, c'était trop bon, trop fort, trop insensé et trop fou pour qu'elle se permette de douter.
Il l'allongea sous lui et ils arrivèrent à cet instant où la nudité n'a plus d'importance, où la gêne n'a plus lieu d'être. Et puis, comment être honteuse face à ces mains, oh oui, ces mains qui découvraient à nouveau son corps avec une tendresse et un calme nouveau ? Le silence était assourdissant. Elisabeth ne retenait pas les soupirs qui lui brûlaient la gorge, flammes pourtant froides comparées au feux de ses doigts et de sa bouche qui la parcouraient. Elle ne doutait plus. Elle s'en remettait entièrement à lui et à ce désir qui était devenu sa seule raison d'être. Elle n'avait plus peur et l'attente pourtant délicieuse qu'il lui imposait la faisait se tendre toujours plus, alors que son corps réclamait le sien, alors que ses lèvres étaient déjà trop loin des siennes.
« Ethan... »
C'était une demande, presque une supplication alors qu'il ne bougeait soudain plus. Est-ce qu'il hésitait, lui aussi ? Etait-il aussi empreint de doutes qu'elle ne l'avait été quelques minutes auparavant ? Peut-être... Mais s'il savait à quel point elle avait envie de lui maintenant, hésiterait-il encore ? Si elle lui disait combien elle lui faisait confiance, une confiance aveugle, si elle lui décrivait tout ce qu'il déclenchait en elle, serait-il toujours aussi réticent ? Bon sang, Ethan. Ouvre les yeux. Je suis là. Je ne veux que toi.
Il comprit. Et le coeur d'Elisabeth se brisa en deux au moment où il entra en elle. Elle s'était trompée. Elle avait été loin, si loin du septième ciel. L'infini du plaisir s'étendait devant elle alors qu'Ethan verrouillait peu à peu leur corps l'un à l'autre, l'un dans l'autre et qu'il l'embrassait avec ferveur et sans la moindre retenue. Elle noua ses bras autour de son cou, sachant à la fois exactement quoi faire, tout en étant perdue dans cet abîme inconnu qu'elle bravait poutant sans la moindre peur, juste parce qu'il y plongeait avec elle. Il la guidait et elle répondait. C'était une symbiose, une reprise de cette danse qu'ils avaient engagée ce qui lui semblait des mois auparavant. Ethan écarta son visage du sien et elle effleura sa joue du bout des doigts avec un sourire à fendre l'âme. Ce garçon l'avait touchée comme personne ne l'avait fait, tant physiquement que sentimentalement. Ce n'était pas de l'amour ; du moins, pas encore. Mais cette émotion qui les unissait était trop forte pour être aussi simple. Ne pense plus, Eli'. Et détends-toi.
Il bougea. Un premier gémissement suivit ce léger mouvement. Son coeur qui avait du mal à se reprendre ne comptait plus. A nouveau, tout n'était plus que sensations, qu'odeurs, que mots murmurés au creux de l'oreille, que touchers sous leurs doigts. Les mains d'Elisabeth se posèrent au creux des reins de son amant, alors qu'elle prenait lentement le rythme qu'il leur imposait. Ils découvraient, l'un comme l'autre, les réactions de l'autre. Elle percevait combien il était tendu et cette étrange manière qu'il avait de se retenir. Cette attention qu'il lui portait lui faisait plaisir, mais, comme avant, elle n'avait pas envie qu'il se retienne. Car la jeune femme se sentait bien. Mieux que jamais. La douleur était un mot sans substance. Il n'y avait que leurs corps, cette peau collée à la sienne, les mains qui caressaient ses jambes, ses seins, sa taille alors qu'il s'imbriquait encore et encore en elle. Et Elisabeth gémissait, haletait au rythme de ses allers et venues pourtant maîtrisées et encore lentes. Trop lentes.
Son regard se vissa dans le sien alors qu'elle se redressa sur ses coudes. Il s'arrêta quand elle posa ses lèvres sur les siennes en un baiser doux, mais inébranlable. Lentement, son buste se plaça à la verticale alors qu'elle prenait appui sur les jambes repliées du jeune homme. La lune qui filtrait à travers la mince fenêtre éclairait à présent les deux corps de ces adolescents qui recréaient une nouvelle fois ce que les hommes avaient perpétué depuis leur arrivée sur Terre. Et Dieu, que c'était bon. Et s'il savait combien ç'aurait déjà été suffisant pour elle. Pourtant... Plus. Elle avait envie de plus.
« Vous en avez assez fait pour aujourd'hui, monsieur Hawkins. »
Son coup de rein les surprit l'un comme l'autre. Dans cette position, c'est elle qui avait le champ libre, elle seule qui pouvait mener leur propre plaisir. Et étrangement, c'était surtout celui d'Ethan qui comptait en ce moment, bien que l'effet qu'il lui faisait n'était pas inexistant. Elle se mordit la lèvre alors qu'elle se redressait une nouvelle fois avant d'enfoncer encore la virilité du garçon en elle. Son soupir de plaisir passa au travers de cette barrière de fortune. La jeune femme accéléra, embrassant quand elle le pouvait le garçon qui caressait toujours sa peau d'une manière un peu trop aphrodisiaque. Elle atteignait sa limite, mais refusait que tout s'arrête maintenant. Ca avait été trop long, trop laborieux d'en arriver là pour qu'ils cessent aussi vite. Elle jugula le plaisir qui montait bien trop rapidement en elle, pendant que la cadence s'accélérait toujours. Ses doigts s'agrippèrent aux épaules du jeune homme alors qu'elle se cabra davantage en arrière. Et si tout n'était qu'un rêve ?
Alors qu'elle ne se réveille pas. Pas tout de suite. Par pitié. |
| Ethan M. Hamkins | Résident ☢ Teenagers
Oh I could throw you in the lake, or feed you poisoned birthday cake ~ Gagheurgube !
Âge du Perso : 17 ans Orientation : Bisexuel Admission : Fin février 2010 Autorisé à sortir : Accordée
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RP' : En cours ~
L'appétit vient en mangeant et les conneries aussi > Elisabeth Allen
Finis ~
*Tout ne tient qu'à un fil > Elisabeth Allen
*Une île dans un océan de souvenirs > Elisabeth Allen
*Cap ou pas cap ? > Elisabeth Allen
MEDAILLES :
SECTES :
Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Six Délits Commis: | | Sujet: Re: [+ 16] Cap ou pas cap ? (PV Ethan M. Hawkins) Jeu 23 Sep 2010 - 21:58 | |
| Dieu. Dieu que c’était bon. Il enlaçait ses hanches. Ses joues étaient rouges. Son souffle court se mêlait à celui de la jeune fille. Ses yeux sombres plongeaient dans ces pupilles bleues. Il était perdu. Perdu dans son regard. Egaré dans l’enfer du plaisir. Il cherchait sa raison, sa raison qui le quittait petit à petit. Prêt à se rendre. Oui Ethan allait céder. Il voulait céder. Cela faisait peut de temps, certes, mais Dieu qu’il l’avait désiré. Dieu qu’il se sentait bien. La voir ainsi, sur lui, à faire ce mouvement répétitif. Seigneur, qu’elle lui plaisait ! Ce n’était plus un mystère. Il lui avait dit, ou du moins bien sous-entendu, un peu avant mais… La voir ainsi… Bon sang ! Elle était désirable. Il la désirait. Il l’avait pour lui tout seul. Ou du moins, à cet instant. Tant qu’il se retiendrait, Elisabeth serait à lui. Oui. C’était son Elisabeth. Sa Beth. Sa partenaire. Oui voilà, la sienne. Ca serait comme ça, jusqu’à ce que son désir atteigne son point culminant. ‘Son’ ? Celui de la jeune fille, bien entendu ! C’est ça. Notre pseudo-prince se retiendrait. Il se retiendrait pour elle. Il ne voulait pas être égoïste et se libérer avant qu’elle ait prit son pied. Non. Il attendrait. Attendre qu’elle soit satisfaite pour se lâcher. Voilà. Elisabeth en première puis Ethan. Les dames d’abord. Il faut bien être galant, non ?
Ses mains restaient sur les hanches de la jeune fille. Elles allaient se balader au niveau de la poitrine, sans y rester. Il frôlait son ventre du bout des doigts. Ses jambes. Son dos. Le creux de ses reins. Tout. Il voulait absolument tout. Regarder, frôler, toucher, embrasser la moindre parcelle de son corps. Elle était désirable. Il la désirait. Bon Dieu. Encore. Ne plus s'arrêter. Plus jamais. Il se redressa sur ses coudes. Plongeant son regard dans celui de la demoiselle. Il ne bougeait plus et elle ralentit son mouvement pour enfin s'arrêter. A ce moment, il lui caressa la joue. Il remonta son bassin pour le redescendre et la pénétrer d'un coup sec. En une fraction de seconde, il était assis. Il était assis et tenait Elisabeth dans ses bras, lui caressant le dos. Un simple murmure se fit entendre. C'était son nom. Le « Beth » était prononcé au creux de l'oreille de cette dernière. Lui caressant la lèvre inférieure du pouce, Ethan entrouvrit ses lèvres pour l'embrasser. Tendrement. Tendrement mais avec une pointe de bestialité. Il voulait lui faire comprendre à qu'elle point il l'avait désiré, il la désirait. A quel point il aimait la façon dont était leur corps, malgré la gêne qui pourrait suivre. Et pourtant, c'est en mêlant sa langue à la sienne qu'il l'allongea sur le dos, doucement.
Parsemant le cou d’Elisabeth de baisers, il la fit se mettre sur le ventre. Embrassant sa nuque –sans toucher à son piercing d’un bleu hypnotisant- le garçon fit glisser ses doigts le long de son dos jusqu’au creux de ses reins. Ses lèvres les suivirent, embrassant, léchant de la pointe de la langue sa colonne vertébrale. Elle avait rejoint ses mains que ces dernières repartirent dans le haut du dos de la demoiselle, tandis qu’Ethan se redressait sur ses genoux. Ses mains redescendirent vers ses hanches et, soulevant son bassin, il la pénétra une nouvelle fois.
Vulgaire. A ses yeux, la façon dont il la prenait était vulgaire. Il ne savait pas pourquoi il faisait ça. Peut-être était-ce parce que le garçon aimait la façon dont les vertèbres ressortaient ? Peut-être était-ce parce qu’il aimait observer cette nuque claire ? Il ne savait pas vraiment. Et là, ce n’était pas pareil. Pas pareil que les fois précédente. Avec Eli, il trouvait cette position vulgaire. Avec Léna, ce n’était pas totalement ça. Avec ses clientes, il s’en fichait. Il se fichait totalement de la façon dont il les satisfaisait. C’était du sexe. C’était de l’argent. Oui voilà. Du sexe, sans amour, pour de l’argent. Mais avec elle, c’était différent. Avec Elisabeth c’était… C’était quoi ? Un caprice d’adolescents ivres qui avaient continué d’une façon malsaine un simple poker ? Un caprice des hormones de ces mêmes adolescents ? Ou c’était autre chose ? Il ne savait pas. Il ne voulait pas savoir. Le jeune homme voulait continuer ce va et vient sans se soucier du reste. Les questions seraient pour plus tard. Oui c’est ça, plus tard. C’était Elisabeth. Maintenant. Elle et personne d’autre.
La vitesse des mouvements du garçon s’accélérait au fil des plaintes de sa partenaire. Plus. Presque. Non. Il n’en pouvait plus. Il y était presque. Il ne voulait pas que ça se termine de cette façon. Sans demander son reste, il remit la jeune fille sur le dos. Mon Dieu… Ces yeux… Il en était dingue. Il resta quelques secondes à les fixer. Le souffle court, les joues empourprées, ses cheveux qui se collaient à son front et ses joues… C’était pareil pour elle. Le même état. C’est ça, ils étaient dans le même état l’un comme l’autre. Au bord du précipice qui ferait que tout ne sera peut-être plus comme avant. Mais, peut-on dire qu’il y avait un ‘avant’ ? Allez savoir…
Ethan se pencha vers le visage d’Elisabeth et l’embrassa. Son bras était près du visage de la jeune fille. Il prenait appui dessus, tandis que sa main gauche retourna vers le bassin de cette dernière. Il le souleva et s’insinua une nouvelle fois en elle. Ses yeux ébène plongeaient de temps à autres dans les bleus électriques de la demoiselle. De temps à autres oui, car il les avait pratiquement toujours clos. Certaines mèches de ses cheveux venaient se coller à son visage petit à petit. Il n’y allait pas vraiment de main morte et se soutenir d’une main n’était pas forcément chose aisée. Des gouttes de sueurs perlaient sur son front, ses joues, et son souffle se mêlait à celui d’Elisabeth. Encore. Toujours. Ne plus s’arrêter. Il ne voulait pas que cela cesse. Il était bien comme ça. Il voulait continuer ceci des heures, des jours durant. Ne pas cesser, continuer. Ne pas…
… Trop tard. C’est dans un râle de plaisir que le garçon se libéra tandis que celui de la jeune fille atteignit son paroxysme. Plus rien. C’était fini, et pourtant il resta en elle, il ne bougea pas. Il n’y avait aucun bruit dans la chambre. Aucun bruit à part la respiration des deux jeunes gens. Ses pupilles étaient plantées dans celles d’Elisabeth. Il ne détournait pas le regard. Il ne voulait pas dire ou faire quelque chose qu’il ne fallait pas. Il ne fallait pas qu’il m***e sur ce coup là. Tais-toi. Ne dis rien. Ne fais rien.
Et pourtant. Il déposa juste le bassin de la demoiselle sur le lit. Sa main alla caresser sa joue et il l’embrassa une énième fois. Combien de baisers avaient-ils échangés depuis le début de ce jeu ? Il n’en avait aucune idée. Il ne voulait pas savoir. Il s’en fichait. La seule chose qu’il savait, et il en était sûr et certain, c’est qu’il ne s’en lassait pas. Pas une seule seconde. Elle alors ? Elle devait peut-être en avoir marre. Mais là, il s’en fichait un peu. Elle évitait ses baisers si elle n’en avait pas envie. Ca s’arrêtait là.
En appui toujours sur son bras et sa main sur la joue de la jeune fille, Ethan osa tout de même ouvrir la bouche pour briser ce silence qui flottait dans la chambre.
« Beth… Reste avec moi. »
… AH LE C*N ! |
| | Sujet: Re: [+ 16] Cap ou pas cap ? (PV Ethan M. Hawkins) Ven 5 Nov 2010 - 1:11 | |
| C’était trop bon pour être vrai et trop bon pour être un simple rêve. Jamais, ô grand jamais elle n’avait ressenti tel plaisir, telles caresses. Ethan était prévenant et paradoxalement doux, par rapport aux ébats de leurs deux corps à présent inséparables. C’était tellement bon que c’en était presque douloureux. Et d’autant plus lorsque son cœur se fendilla quand il murmura le surnom qu’il lui avait attribué. Elisabeth ne parvenait plus à comprendre ce que lui dictait son corps ; elle le laissait entre les mains de celui qui était devenu son amant en quelques heures à peine. Elle savait que tout allait bien trop vite, que ce qu’ils faisaient en ce moment n’avait rien de sain ou de « normal » et pourtant, ça lui semblait si naturel en comparaison aux autres relations qu’elle avait entreprises avec des types qui valaient moins, bien moins que lui. L’exacte ressemblance entre le prénom du jeune homme et celui de son frère n’avait plus la moindre importance ; il n’y avait que lui, qu’eux, leur respiration entremêlée et leur peau luisante de sueur par l’effort délicieux qu’ils accomplissaient. Elle avait du mal à se retenir, mais gémit de protestation lorsqu’elle le sentit s’écarter pour l’allonger sur le ventre.
Protestation qui se transforma en approbation de plaisir lorsqu’il caressa son dos, et surtout le creux de ses reins, zone extrêmement sensible qu’elle n’aimait pas qu’on effleure dans d’autres circonstances. Mais Ethan, lui, pouvait la toucher, pouvait toucher n’importe quelle zone de son corps et de son être. Elle lui était offerte comme jamais. Il pouvait faire ce qu’il voulait d’elle. Elle lui faisait confiance. Tant qu’elle pouvait s’imaginer que lui aussi était à elle, le temps de ces soupirs, de cette jouissance qui menaçait d’éclater à tout moment. N’importe quand. Plusieurs fois. Ensemble.
Un cri de plaisir glissa dans sa gorge lorsqu’il entra à nouveau en elle en soulevant soudain son bassin. Les mains de la jeune femme se crispèrent contre le drap qu’elle tirait de plus en plus fort. Elle se rendait compte à quel point cette position pouvait être humiliante, combien elle mettait en avant sa faiblesse et son incapacité de répondre ou d’à nouveau mener la danse. Plusieurs fois déjà, ses précédents amants l’avaient prise de cette manière, et de façon encore plus vulgaires qu’actuellement. Mais… Une nouvelle fois, c’était différent. C’était Ethan. Et il lui semblait impossible qu’il se comporte exactement comme ses garçons sans expérience qui ne couchaient que pour leur propre plaisir. Avec Ethan, elle avait l’impression que son plaisir à elle comptait aussi (mais peut-être se trompait-elle en fin de compte…). Dans tous les cas, il l’empêcha une nouvelle fois de réfléchir en la replaçant sur le dos et en plongeant son regard de nuit sans lune dans le sien.
Ils demeurèrent quelques secondes ainsi, à s’observer, dans le silence le plus total (leur respiration affolée mise à part) ; c’est fou comme elle pouvait aimer ses yeux. De prime abord, on pouvait croire qu’ils reflétaient peu de choses, à cause de leur noirceur, mais pour qui prenait le temps de s’y plonger, on pouvait y découvrir des trésors. Et là, Elisabeth devait avouer qu’elle était perplexe ; lui qui, jusqu’à présent, s’était montré si sûr de lui, semblait perdu, déboussolé. Presqu’apeuré. Elle ne put s’interroger plus longtemps, car une nouvelle fois, il la pénétra, une nouvelle fois, il se mit à bouger, de plus en plus vite, ne se retenant plus, comme elle l’avait toujours souhaité. Tout n’était plus que plaisir brut, qu’ils exprimaient avec cris et mouvements tous plus précipités les uns que les autres. La jeune femme sentait quelque chose monter en elle alors que ce quelque chose se concentrait aussi toujours plus fort dans son bas-ventre. C’était trop. Bien trop pour qu’elle puisse en supporter davantage. Elle…
« Ethan… Je… Je peux plus… Eth… »
Ses coups de boutoir eurent raison d’elle et de sa résistance et elle s’agrippa à son corps, alors que le sien était parcouru des tremblements de la jouissance. Durant quelques secondes encore, des gémissements et des halètements résonnèrent dans la chambre, alors que leurs muscles se détendaient progressivement, qu’Elisabeth se laissait retomber sur le matelas blanc et qu’Ethan l’embrassait à nouveau. La fatigue s’insinuait lentement dans leurs membres et l’effort de leur long échange lui retomba soudainement en plein sur le front. Ses paupières se firent lourdes et elle entoura de ses bras les épaules de son amant, respirant son odeur maintenant familière à pleines narines, alors qu’une douce torpeur s’emparait d’elle. Pourtant… Pourtant quelque chose clochait. Il ne se détendait pas entièrement. Il s’écarta pour la regarder une nouvelle fois et elle posa sa paume contre le dos de main d’Ethan toujours sur sa joue.
« Beth… Reste avec moi. »
Sa voix… Ce ton. Presque suppliant. Presque effrayé qu’elle ne s’en aille. Presque apeuré à l’idée qu’il se retrouve seul. C’était illogique, mais elle pouvait également parfaitement le comprendre. C’était fini. Le désir avait pris le pas sur tout le reste. Et maintenant qu’il avait trouvé la faille, qu’il avait pu accomplir son « ignoble » méfait, que leur restaient-ils ? Que devaient-ils faire ? La jeune femme comprit où tout cela venait de les mener et se demandait également où ils en étaient. Et maintenant… Et maintenant quoi ? Maintenant, plus rien ne serait comme avant. Maintenant, cet acte changeait la donne. Ils auraient pu se contenter d’être de simples « sex friends » et ne pas aller plus loin en matière de questions, mais Eli savait que ce n’était pas aussi simple. Car ça avait pris de l’importance, peu importe la nature de ce « ça ». Ce « ça » les liait. Ce « ça » les avait attirés l’un à l’autre, comme les deux pôles d’un aimant qui se maintiennent à distance avant que le choc de leur réunion soit aussi brutal qu’inespéré. Que devaient-ils faire ? Que devait-elle faire ?
« Hey… C’est ma réplique, ça. »
Sa voix s’éleva, étonnamment rauque et serrée par sa gorge sèche. A la fois l’excitation qui retombait et une angoisse dont elle n’arrivait pas à se défaire. Angoisse qu’elle refusait de lui communiquer. Une part de son être lui exposait qu’elle devait prendre les choses en main, qu’ils devaient en discuter maintenant, alors que l’autre part lui proposait de se laisser aller, d’oublier, de reporter à plus tard cette discussion qu’elle devinait chaotique. Un compromis entre les deux était possible. Aussi caressa-t-elle la joue d’Ethan, qui lui paraissait aussi fragile que sur le toit, quelques jours auparavant, aussi apeuré que son frère, lors de nuits de cauchemar. Il n’y avait cependant plus rien de fraternel entre ces deux adolescents (un côté un rien maternel, tout au plus) et d’ailleurs, leurs corps toujours imbriqués l’un dans l’autre en témoignaient. Mais la résidente savait qu’elle devait le rassurer. Qu’en ce moment, il était aussi perdu qu’elle et que se mettre à pleurer n’aurait rien arrangé ; ça avait toujours été un de ses points forts : ravaler ses larmes et faire comme si de rien n’était. Sauf qu’ici, ce n’était pas rien. C’était tout. Un peu plus et un peu moins que ça. C’était Ethan.
« J’ai pas l’intention d’aller où que ce soit. »
Doucement, elle l’invita à s’allonger contre elle, sentant son visage se presser au creux de son cou et son souffle lui chatouiller la peau. Ses mains parcouraient le dos d’Ethan en des caresses qui se voulaient apaisantes alors que ses lèvres parsemaient son front de quelques baisers aussi légers que des papillons. Au bout de quelques minutes, elle se rappela de quelque chose d’aussi idiot qu’important. Sans un mot, elle se redressa lentement et s’écarta de lui pour fouiller, entièrement nue, dans le deuxième tiroir de sa table de nuit. Elle saisit l’objet de sa convoitise en tremblant légèrement et se dirigea vers la porte. Alors qu’elle l’ouvrait, elle crut entendre le jeune homme se redresser soudainement dans les draps et sentit son regard vissé sur sa nuque, mais n’y prêta pas attention, se concentrant sur sa tâche actuelle. Finalement, elle se retourna vers lui, un sourire incertain aux lèvres, qui s’effaça au moment où elle rencontra son regard plein d’angoisse. Elle mourrait d’envie de se jeter dans ses bras, mais maintenant, c’est elle qui devait raisonner objectivement face à ce qui se passait. Ils étaient tous les deux déboussolés et elle avait la possibilité de leur donner ce qu’ils attendaient tous les deux : une décision à prendre, un choix à faire.
D’un geste, elle désigna l’élastique bleu qu’elle avait enroulé autour de la poignée extérieure de la porte du dortoir. Presque honteuse, ses yeux fixèrent le sol alors qu’elle expliqua :
« C’est un… signal. Une sorte d’avertissement. Tant que cet élastique restera accroché à la porte, tant que la porte sera fermée, personne ne viendra nous déranger. »
Elle inspira et puisa dans ses dernières forces et ressources de volonté pour affronter son regard de jais. Elisabeth devait l’admettre : elle avait peur. Elle n’avait pas envie qu’il parte. Elle n’avait pas envie de penser à ce lendemain qu’il pouvait sceller en fermant ce simple battant. Elle voulait qu’il reste. Qu’il reste.
« Tu… Fais comme tu veux. Reste à savoir si la porte se fermera devant… ou derrière toi. »
Et bizarrement, elle avait aussi peur de connaître la réponse. Quelle qu'elle soit.
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| Ethan M. Hamkins | Résident ☢ Teenagers
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Six Délits Commis: | | Sujet: Re: [+ 16] Cap ou pas cap ? (PV Ethan M. Hawkins) Lun 8 Nov 2010 - 22:51 | |
| Il était bien. Être dans ses bras, être contre elle… Quelle sensation agréable. Il était prêt à s’endormir comme ça. La fatigue s’emparait peu à peu de lui. L’effort qu’il avait fourni était trop. Dormir. Il voulait dormir, s’enfuir dans ses rêves. Dans les rêves qu’il faisait depuis qu’il était gosse. Oui, les retrouver. Il était tellement bien maintenant, tellement bien avec qu’elle qu’il voulait retrouver les songes où il s’imaginait cosmonaute. Ceci dit, le rêve ne dura pas longtemps…
Il fallut une fraction de seconde pour que tout se brise lorsqu’Elisabeth se leva et se dirigea vers la porte. Elle partait ? Elle allait le laisser là ? Non… Non non non ! Il refusait. Si elle partait, il ne s’en remettrait pas. Elle lui avait certifié le contraire, et pourtant… Un doute l’envahissait, une peur qu’il n’avait jamais eue le gagnait peu à peu. L’abandon. L’abandon d’une personne qu’il affectionnait déjà beaucoup, malgré ce qui s’était passé. Il la connaissait peu et pourtant il avait l’impression d’avoir déjà besoin d’elle. Ceci dit ce sentiment le quitta. Il le quitta lorsque la jeune fille lui expliqua son système d’élastique… Et le rassura. Elle n’allait donc pas le quitter. A ce soulagement, Ethan se releva et enfila son boxer (Dieu sait qu’il n’aime pas se balader les fesses à l’air) avant de la rejoindre.
Collant son torse au dos d’Elisabeth, le garçon poussa la porte pour la fermer et y donna un tour de clef, tandis qu’il enlaçait son amie par la taille. Il ne savait pas quoi faire, comment lui dire. Plongé dans ses réflexions, les deux jeunes gens restèrent ainsi quelques minutes. Dans un silence de mort. On ne pouvait rien entendre à part leur respiration… et peut-être aussi le cœur d’Ethan. Il battait vite, gêné de ce que le garçon voulait dire, voulait exprimer. De toute manière il fallait le dire, il fallait qu’il rassure les craintes de la demoiselle. Il s’approcha donc de son oreille pour y murmurer au creux de celle-ci.
« Je suis quelqu’un qui a reçu des bonnes manières. Je manquerai à mes devoirs, ou plutôt mon éducation, si je te quittais après ce que nous venons de faire. Non, je resterai avec toi jusqu’à demain. Jusqu’à ce que tu me jettes. Je ne partirai pas non plus pendant ton sommeil. Je ne suis pas un homme sans cœur, un homme qui se satisfait et disparaît. Tu m’es d’une plaisante compagnie. Je t’apprécie grandement. Tu m’apaises. J’aime tes cheveux, tes yeux, tes lèvres, ton visage, tes bras… ton corps. J’aime ton odeur, la façon dont tu te fâches, tu rougis et exprime ton bien-être. Alors je dormirai avec toi. Toute la nuit. Je me réveillerai avec toi, à tes côtés. Je me réveillerai aux côtés de la fille à qui j’ai fait l’amour… Si toute fois tu veux de moi. »
Il l’avait dit. Sans s’interrompre, chercher ses mots. Ils sortaient naturellement de sa gorge. C’était… C’était comme si un acteur sortait sa réplique sans aucun mal. Comme s’il connaissait cela par cœur. Ou comme s’il n’y avait aucune gêne… Ouais, nous dirons comme un acteur. Parce que de la gêne hein… Les joues du garçon étaient cramoisies et Elisabeth pouvait le remarquer si elle tournait un peu son visage.
Ethan relâcha son étreinte et cacha son visage d’une main. Il ne voulait pas qu’elle le voit gêné, honteux d’avoir dit ça. Surtout aussi naturellement. Et pourtant, malgré cela, il gardait sa main autour des hanches d’Elisabeth. Elisabeth qui le regarda dans les yeux et lui tint la main.
« Je… j’ai pas envie de me lancer dans de grandes déclarations… mais merci. Merci pour tout. Et je veux que tu restes. J’en ai vraiment envie… »
Cette dernière phrase fit sourire le garçon. Son visage reprit petit à petit sa teinte habituelle et son visage se fendit en un sourire. Un sourire de soulagement, un sourire d’enfant heureux. Le bonheur de savoir qu’elle voulait qu’il reste… Cela lui libéra un poids qu’il avait sur le cœur. Resserrant son étreinte, gardant Elisabeth contre lui, le jeune homme la poussa contre la porte, son sourire ne disparaissant pas. Il déposa un baiser chaste sur ses lèvres et murmura de nouveau…
« Ca fait à peine possessif tout ça… »
… Avant de l’embrasser langoureusement. Mêlant sa langue à la sienne, partageant son souffle avec elle. C’était une façon de lui montrer qu’il était satisfait, heureux de ce qu’elle venait de lui dire. Cependant, le baiser se fini rapidement. Maintenant il fallait que les adolescents aillent dormir. Plus tôt au lit, plus tôt levé, non ? Et au moins comme ça, les camarades de chambre d’Elisabeth ne seraient pas gênées si elles voudraient revenir dans leur chambre. Mais soit.
Ethan glissa son bras libre sous les genoux de la jeune fille et l’amena au lit, sur lequel il la fit s’asseoir. Il voulait lui montrer que c’était fini et que maintenant, tout deux devaient rejoindre les bras de Morphée. Mais avant cela, Elisabeth ramassa sa culotte pour la remettre… et il en profita pour la regarder faire, pour avoir l’occasion de revoir son corps avant de s’endormir… Et rien ne lui échappa.
Il la reluqua discrètement, dès l’instant où elle prit sa culotte jusqu’à celui où elle se glissa sous les draps. Ses cheveux, ses mains, ses jambes, ses chevilles… Il trouvait tout attirant chez elle. Même ses bourrelets. Non pas qu’elle était enrobée, loin de là. Mais vous savez, ces bourrelets naturels que toutes les filles ont quand elles se penchent et lèvent une jambe, par exemple. Oui, même ça le séduisait. Au fond, c’était peut-être ça qu’Ethan préférait chez une femme. Cette petite graisse que même les filles minces ont, cette partie que personne ne peut renier, ne peut cacher. Oui, c’était la chose qu’il préférait. Cela peut paraître idiot, et pourtant…
Lorsqu’Elisabeth se retrouva dans ses draps, Ethan se glissa dans le lit à son tour. La serrant contre lui, lui offrant son bras comme oreiller, la collant contre son torse, mêlant ses jambes aux siennes… Il était bien, oui. Le lit était confortable en plus de ça. Mais il fallait avouer que même sur un matelas inconfortable, ou carrément par terre, il s’en ficherait tant qu’il était avec la jeune fille. Tout le confort du monde il l’aurait sacrifié, du moment qu’il était comme ça avec elle.
Déposant un baiser sur son front, c’est d’un « Bonne nuit Beth. » susurré que le sommeil commença, que la journée était finie pour les jeunes gens, que le silence régna dans la pièce, que l’obscurité pris le dessus sur la lumière. Oui, la nuit commençait. Et cela être un doux rêve qui hanterait Ethan.
Un doux rêve, oui. Mais avant, plusieurs questions tournaient en boucle. Comment ils en étaient arrivés là ? Comment leur relation, leurs gestes s’amplifièrent ainsi ? Dire qu’à l’origine il voulait juste dessiner et lorsqu’il la vit, il ne put s’empêcher de la laisser là, de son côté. Non, il devait, voulait la consoler.
Comment d’une tentative de baiser, alors qu’il voyait Léna et non Elisabeth, pu se changer ainsi ? Il l’avait embrassé d’une façon plus intense, d’une façon dont un couple s’embrasse. Un couple oui, pas deux simples amis…
Comment d’une simple partie de strip-poker entre deux adolescent éméchés avait pu se finir par des vêtements qui volent et une union corporelle ? Cette phrase… [s]Cette[/s] phrase avait tout changé. C’est ça, si Elisabeth ne lui avait pas mit au défi de l’embrasser sans voir Léna, jamais tout cela aurait tourné ainsi. Non pas qu’il la tenait responsable, loin de là.
Et surtout, comment il pouvait se retrouver là, à dormir contre elle ? Dans son lit, dans sa chambre. Certes ce n’était pas la première fois qu’il passait la nuit avec une femme mais là… Il ne savait plus où il en était, ce qu’il devait penser, comment qualifier leur relation.
Ethan ne pouvait plus la définir comme une simple connaissance après ce qu’ils venaient de faire. Comme amie peut-être, mais est-ce que des amis font ça entre eux ? Il savait que cela pouvait arriver, mais pour lui cela l’embarrassait. Il ne savait même pas comment il réagirait demain matin, comment la regarder, lui parler. Une sex-friend ? Non. Hors de question. Le jeune homme avait trop de considération pour elle, pour la rabattre à ce rang. Mais comment alors, comment ? Une erreur, peut-être ? Non non. Il ne voulait pas…
C’est lors de cette réflexion qu’il finit par s’endormir. Les questions viendraient plus tard ou resteraient au fond de lui. Il ne voulait pas gâcher les moments agréables qu’il passerait avec Elisabeth. Pour le moment, il rejoignit ses doux rêves et laissa tout le reste de côté.
[Sujet terminé] |
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