Salutations,
Voici ma demande d'admission parmi vous.
► État Civil
• Nom & Prénom : Kraksvanov Marie Eva Bernadette (3 prénoms sur la carte d’identité donc, mais son nom d’usage est bien entendu « Marie »)
• Surnom : Eva. C’est du moins la manière dont elle aime s’appeler. Son père lui a donné ses 3 prénoms en rapport avec la religion chrétienne (La vierge Marie, Eve la première femme et Bernadette de Lourdes). Comme seul le prénom Eva ne reflète pas directement la Bible, elle préfère s’appeler elle-même ainsi. C’est également ainsi que l’appelait son ex-petit ami.
• Age : 18 ans
• Date de Naissance : 31 octobre
• Lieu de Naissance : Lille, France
• Nationalité : Française (on suppose des origines russes par le père, mais cela commence à remonter dans l’arbre généalogique tout de même)
• Sexe : F
• Orientation Sexuelle : Bisexuelle
► Casier Judiciaire
• Nombre d'arrestations : 2
• Délits commis : 1 jugement pour homicide involontaire (relaxée), 1 pour coups et blessures sur un représentant des forces de l’ordre et délit de fuite.
► L'institut Teenagers
• Présent depuis : Viens d’arriver (août 2010).
• Chambre ou Dortoir : Dans l’absolu, peu importe pour le moment. Elle a un caractère très marqué mais ne représente pas une réelle menace physique pour les autres.
• Intégré à cause : Obligation personnelle. Elle n’a de toute manière plus de parents, plus d’attaches, et le centre était la dernière option possible pour tenter d’avoir un semblant de vie.
► Physique
• Taille : On lui dit généralement qu’elle est assez grande. Des affirmations souvent exagérées pour son mètre 76, mais sa silhouette élancée accentue cette impression, d’autant qu’il n’est pas rare qu’elle porte des chaussures ou bottes à semelles compensées. Au final, elle dépasse globalement la majorité des membres de la gente féminine.
• Poids : Elancée et sportive, Marie est une adepte de la course à pied. Elle court quasiment tous les jours, ce qui lui confère une forme et un poids honnête malgré ses quelques débauches. Aux dernières nouvelles, celui-ci se situait aux alentours de 60 kg.
• Ses cheveux : Il n’y a pas 36 façons de définir la couleur de ses cheveux : noir. Selon ses humeurs, elle les laisse plus ou moins pousser, alternant les coupes où les cheveux cachent tout juste la nuque à celles qui arrivent presque aux fesses. Ces dernières années, par commodité pour courir notamment, elle les laisse plutôt à hauteur des omoplates. Il y eut une époque où elle aimait les coiffures compliquées qui lui prenaient plusieurs dizaines de minutes le matin, mais sa situation des derniers mois l’oblige désormais à maintenir seulement une queue haute, voire un chignon quand elle n’a pas envie de s’embêter.
• Ses yeux : Les yeux marrons, quelconques, surmontés de sourcils discrets. Elle est loin des yeux de biches qui font tomber les hommes, mais elle ne s’en préoccupe guère. Quand elle a du maquillage, elle aime marquer ses paupières de noir, et apprécie également réaliser divers motifs sur le coin de l’œil.
• Autres : Résultat d’un excès d’humeur lorsqu’elle était en fuite avec son petit ami, elle possède une cicatrice en forme (plus ou moins) de patte de chat au coin de l’œil gauche. Elle est marquée également de nombreuses cicatrices sur ses bras, résultats d’une adolescence pas très glorieuse où elle se scarifiait.
► Caractère
• Qualités : S’il y a quelque chose qu’on ne peut lui reprocher, c’est son assiduité à suivre les cours et son investissement dans l’apprentissage. Elle aurait été une élève modèle si son comportement tenait la route. Dotée d’une excellente mémoire et d’une facilité déconcertante à assimiler les choses, elle avale les livres à une vitesse faramineuse. Du moins quand elle peut en avoir. Major de son année dans pas moins de cinq matières lors de sa terminale, et classée première à l’examen du Baccalauréat dans son lycée, certains de ses professeurs espéraient d’excellentes études pour Marie. Mais rien ne s’est passé comme prévu. Un cerveau en somme, du moins pour ce qui concerne les connaissances et la culture générale. On notera également de très bonnes performances à la course, aussi bien dans l’endurance que dans le sprint.
• Défauts : Un cerveau, certes, mais un cerveau incapable de cerner et d’appréhender autrui. Aucune compétence dans les liaisons sociales et la compréhension des autres. Elle peut paraître hautaine lors de ses discussions, cela dépend généralement de son humeur (ou de son état d’ébriété). Elle est également sûre de soi ; si vous n’êtes pas de son avis, c’est que vous êtes un(e) imbécile. Jadis d’un naturel calme et d’une patience à toute épreuve, elle s’énerve désormais très rapidement, pouvait déclencher une véritable crise de nerf en un temps record. Dans ces moments là, soit elle se met à crier sur tout le monde, soit elle s’en prend physiquement aux personnes (mais même en furie, elle n’a jamais eu un talent prononcé pour le combat), soit dans le meilleur des cas elle s’enfuit en courant loin, loin, pour dépenser toute sa rage et sa frustration dans la course qu’elle connaît si bien. Mieux vaut être bien accroché si on espère la rattraper à ce moment là.
• Centres d'intérêts : Ses centres d’intérêts principaux sont la lecture et la musique. Se poser dans un coin avec un livre et une musique déchaînée à côté, voire une petite bouteille d’alcool, c’est ainsi qu’elle aime être. Elle a rarement eu l’occasion d’expérimenter d’autres passe-temps comme les joies de la technologie et de l’informatique, la télévision ou autres sports en club ; aussi elle a toujours comblé son temps en dévorant des bibliothèques. Tout ce qui contient des lignes est bon à être ouvert : roman, littérature, recueil, récit historique… C’est ainsi et depuis toujours qu’elle a appris à maîtriser le français, et qu’elle a puisé toutes ses connaissances. Désormais, elle se met également à l’écriture. Généralement des passages assez sombres, ou des textes décousus qui ne seraient aucunement appréciés du grand public. Ses images, ses idées, ses envies, elle l’extériorise par l’écrit. Sans but précis, sans histoire épique, juste des écrits qui ne se joignent pas. Elle a également eu l’expérience de l’enseignement, en apprenant à comprendre le français à son petit ami.
Outre la lecture, Marie se débarrasse souvent de ses émotions à travers la musique. Pas n’importe quelle musique. LA musique. Des CD et des chansons récupérées, volées, gravées, une petite compilation mélangeant musique classique et black métal. Ces deux genres parviennent généralement à la canaliser, à lui faire oublier sa vie pour la plonger dans la mélodie.
Et bien sûr, courir. Presque tous les jours, au moins une heure. Parfois plus, parfois moins. Que le soleil réchauffe insupportablement l’atmosphère ou que la pluie martèle inlassablement le bitume, elle n’est jamais découragée pour sortir courir dehors. Si elle en a l’occasion, c’est tout simplement pour aller ou revenir du lycée –du moins quand elle y était–, autrement elle essaye de s’accorder un moment pour le faire dans sa journée.
Affinités Particulières
• Aime/N'Aime pas :
Aime :
La Lecture et la Musique bien sûr, pour les raisons évoquées plus haut (ou plus bas…).
Courir, faire un jogging, piquer un sprint…
L’alcool, en particulier les forts. Elle supporte relativement mal la Vodka après quelques mauvais souvenirs liés à cet alcool, mais raffole toujours des liqueurs, du whisky, rhum, etc.
Avoir le temps de se préparer le matin, et avoir les moyens de le faire également.
N’aime pas :
Les religions, en particulier la chrétienté. Ce désaccord avec la religion est directement liée à son passé.
Les autres sports, auxquels elle n’excelle bien évidemment pas.
Qu’on ne soit pas de son avis, puisque son expérience de la vie ne lui a montré qu’un seul chemin possible : elle a raison.
Les drogues, bien qu’elle ne sache pas réellement pourquoi.
Les autorités (policiers/juges…), qui l’ont séparée de son petit ami et l’ont expédiée dans le centre.
Son prénom, un trop fort rappel à la religion et à sa famille.
• Goûts Musicaux : N’ayant jamais eu l’occasion de mettre la main sur des vrais CD ou d’écouter à proprement parler la radio, les musiques qu’elle possède et qu’elle apprécie ne sont guères nombreuses. Elle passe ainsi étonnamment de la douceur de la musique classique (Vivaldi, Mozart, Beethoven…) aux cris rauques et à la musique sauvage dudit black métal. Elle a bien entendu déjà écouté de nombreux autres styles de musiques d’une façon ou d’une autre, mais aucune ne lui a procuré la même sensation que ces deux styles là.
• Goûts Culinaires : Marie n’est vraiment pas difficile de se point de vue là. Elle n’a pas eu l’occasion de faire sa difficile au niveau culinaire, aussi elle mange très bien tout ce qu’on lui propose. Son abus d’alcool ces derniers mois lui a par ailleurs endommagé les papilles, elle ressent désormais beaucoup moins les goûts des différentes choses.
• Goûts Vestimentaires : Après – ou avant – avoir passé des dizaines de minutes à se coiffer, elle aimait également passer du temps à choisir et arranger soigneusement ses vêtements. Souvent vêtue de noir, elle aimait particulièrement les robes d’apparence médiévale, les corsets, les jupes dentelées et autres accessoires gothiques (bottes, bracelets, pendentifs…). Son budget pour les tenues vestimentaires ayant été rapidement diminué, elle s’habille désormais plus simplement, toujours en noire, mais avec des pantalons, jupes ou robes sans ornements superfétatoires. Il lui reste tout de même un ou deux ensembles qu’elle a pu conserver et qui lui vont encore. Lorsqu’elle court, elle se vêt simplement d’un jogging noir qui ne l’a pas quittée.
► Histoire
C’est en donnant la vie à sa fille que Claire Kraksvanov a perdu la sienne. Son mari, très porté sur la religion, s’est alors juré de protéger la vie de sa fille et de l’éduquer convenablement. Il lui a donné ses trois prénoms : Marie, Eva et Bernadette, en référence au christianisme et a décidé de lui inculquer toutes les notions comprises dans la Bible. Marie est rapidement devenue une élève modèle, gentille et calme, et ses professeurs jusqu’au primaire n’ont jamais taris d’éloges sur ses capacités et son comportement.
C’est au collège que l’affaire a commencé à prendre une tournure différente. Marie rencontra par hasard d’autres modes de vie. Elle sortait souvent, se mêlant aux gens, observant leurs actions. Elle s’aperçut bien vite, et la presse la conforta dans son idée, que peu de personnes respectaient scrupuleusement la parole de Dieu que son père lui répétait inlassablement depuis sa naissance. Pire encore, la quasi-totalité des gens s’en contrefichaient complètement. Alors que son regard sur le monde changeait peu à peu, son père sombrait dans une dépression constante agrémentée d’alcool. Lorsque Marie lui fit part de ses observations, il entra dans une colère noire, la frappa et lui interdit de blasphémer, invoquant la mort de sa femme comme une punition suffisante pour ne pas avoir respecté la Bible par le passé. Marie apprit peu de temps après que son père, censé être son exemple, couchait désormais avec plusieurs femmes et finissait régulièrement les soirées ivre mort lorsqu’elle dormait déjà. Elle continua de bien présenter devant lui, mais changea radicalement son comportement en dehors de la maison. Certes toujours aussi douée pour le travail, elle choisit cependant à sa convenance l’attitude à adopter vis-à-vis des autres –et ce n’était pas vraiment l’attitude qu’aurait choisi son père–.
Cette situation sembla s’installer et ne déplu pas à Marie. Son père ne parvenait même plus à s’occuper de ses propres affaires, elle s’étonnait encore que son travail ne l’ait pas renvoyé. C’est ainsi elle qui s’occupa de ses dépenses, des courses, et de tout ce qu’il ne faisait pas lorsqu’il buvait.
Peu avant son entrée en terminale, ce cocon précaire mais qui lui assurait de vivre se brisa en une journée. Elle fréquentait alors une fille qui était de trois ans son aînée. Leurs goûts et envies s’accordaient, Marie n’avait pas particulièrement un penchant prononcé pour les femmes mais elle s’était laissée envoûter par celle-ci. Une après-midi où les deux filles s’offraient un peu de plaisir intime chez elle, son père rentra à l’improviste –sous-entendre beaucoup plus tôt que prévu–. Il venait de se faire renvoyer de son travail et n’apprécia pas vraiment le spectacle offert par sa fille. Après moult coups et injures, il la chassa de chez lui. Apeurée, sa petite amie partit sans laisser d’adresse. Marie s’installa dans un bosquet à la bordure de la ville après avoir récupéré des affaires à elle quand son père eut le dos tourné.
Celui-ci ne réclama d’ailleurs pas la clef ni quoique ce soit. Marie continua à gérer son argent (il faisait des petits boulots, s’il était alcoolique il avait au moins le mérite de ne rien lâcher totalement) ; elle attendait que son père sorte pour revenir, prendre une douche, laver son linge… Ils ne se voyaient juste plus.
Une semaine seulement après son « déménagement », des gens du voyage s’installèrent près du bosquet où Marie résidait. Les deux camps s’habituèrent rapidement à l’autre, et pendant que son année de terminale débutait, la jeune fille fit connaissance puis tomba amoureux de l’un deux, Vidalino. Elle lui apprit à lire et à écrire et ces caravanes devinrent sa seconde famille.
Sa professeur de SVT, qui avait détecté chez son élève quelques comportements étranges (elle fut notamment témoin d’une altercation entre Marie et son père, la seule fois où ils se sont revus depuis), décida de l’aider. Ne voulant pas la laisser dormir dehors en plein hiver, elle l’hébergea d’abord chez elle, puis s’arrangea pour qu’elle puisse avoir son propre chez soit.
A la fin de l’année, Marie possédait son studio, un petit ami et le bac qu’elle passa haut la main (ses principales occupations en soirée étant de lire ou réviser…).
Ce fut lors de la fameuse soirée des remises de diplôme que tout bascula. Rayonnante, elle était apparue à l’événement au bras de Vidalino. C’est par contre avec une barre de fer en main que son père apparut au milieu des étudiants, une heure plus tard. Plus alcoolisé que jamais, il frappa Vidalino à plusieurs reprises, en repoussant par la même occasion ceux qui tentaient de s’approcher. Il saisit Marie par le bras et l’entraîna dans sa voiture. Il réussit à contenir la furie de la jeune fille, déclarant qu’il avait découvert où elle avait fugué et sermonnant (si tenté qu’on puisse le comprendre à cause de l’alcool) sur le blasphème d’avoir un copain avant le mariage.
Le voyage ne fut pas de tout repos ; ne serait-ce que parce qu’il fut ivre. En passant devant l’immeuble où elle logeait, Marie observa que la porte d’entrée avait été fracassée. Dans un sursaut d’horreur, elle perdit le contrôle de son corps et se jeta sur son père. Le mur arrêta à la fois la voiture et la vie de Mr Kraksvanov. Ensanglantée, complètement folle, Marie se rua à l’intérieur et monta à son studio. Vu l’état de celui-ci, son père avait du s’acharner sur chaque objet pendant dix minutes.
Sombrant dans le désespoir, ne sachant même plus où aller ni que faire, la première (et seule) idée qui lui vint à l’esprit fut d’en finir avec sa vie. Ce qu’elle essaya de faire.
Sauvée de justesse par sa professeur et son copain, elle fut emmenée à l’hôpital puis interpellée par la police à la sortie de celui-ci pour l’homicide de son père.
N’ayant plus rien à perdre, le cerveau ravagé par les émotions, Vidalino et Marie se sauvèrent en attaquant sauvagement l’un des policiers. Ils furent rattrapés le lendemain sur une route de campagne.
Leur jugement fut bref, Vidalino fut expulsé et sa petite amie n’eut plus jamais de nouvelles de lui. Marie fut relaxée pour l’homicide involontaire de son père, mais au regard de son passé et de son comportement actuel (elle avait notamment sombré dans l’hystérie et la paranoïa), il fut décidé de l’envoyer dans le centre pour adolescent.
► Joueur/Joueuse
• Mot de Passe pour la Validation :
• Comment avez vous découvert le forum : Je suis tombée dessus par hasard, en navigant de forums en forums et après plusieurs recherches.
• Commentaire : Le sujet m’a pas mal accroché. J’ai parcouru un peu le forum, je pense pouvoir me plaire ici, même si je ne connais personne « de base ». J’ai un peu d’expérience au niveau de rôle play sur forum, mais je n’en ai pas fait énormément non plus.
*s’incline*