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| | Sujet: Kiaran Ashford Sam 31 Juil 2010 - 8:11 | |
| ► État Civil
• Nom & Prénom : Ashford Kiaran • Surnom : K. Parce que rien ne vaut la simplicité…
• Age : 18 ans • Date de Naissance : 2 Avril 1992 • Lieu de Naissance : Las Vegas dans le Nevada • Nationalité : Américaine
• Sexe : Masculin à n'en pas douter. • Orientation Sexuelle : Il ne s'est jamais vraiment posé la question, tout lui va donc il doit sûrement être bisexuel.
► Casier Judiciaire
• Nombre d'arrestations : 1 • Délits commis : Accusé de parricide à tort
► L'institut Teenagers
• Présent depuis : A peine deux semaines. D'accord, onze jours, six heures, quarante-neuf minutes et on épargnera les secondes…
• Chambre ou Dortoir : Dortoir. Plus on est de fous, plus on rit.
• Intégré à cause : Kiaran est ici à cause d'une décision judiciaire. Il avait le choix entre ça ou la prison. Enfin "avait le choix", c'est vite dit, le jury avait le choix et c'est ce qu'il a choisi pour lui. Et si Kiaran avait eu le choix, il aurait choisi sans la moindre hésitation cette option.
► Physique
• Taille : Si Kiaran ne possède pas une stature hautement impressionnante, il n'a pas à se plaindre de sa taille du haut de son mètre soixante-dix-huit. Après tout, comme on le lui a répété suffisamment de fois pour qu'il l'enregistre, il pouvait encore gagner quelques centimètres d'ici ses vingt-cinq ans, bien que dans son cas, il aurait plus besoin de prendre un peu de corpulence qu'autre chose… Kiaran a effectivement de petits efforts à faire côté musculation s'il ne veut pas devenir d'ici quelques années un gringalet dégingandé s'il gagne comme prévu quelques centimètres en plus… Il a beau adorer courir – il faut dire que c'était la moindre des choses quand on n'avait pas le physique pour se battre, mais une tête pour s'attirer des ennuis -, la course n'a jamais musclé les bras. Même si cela a au moins le mérite de lui faire des abdominaux raisonnables et des longues jambes athlétiques…
• Poids : Si son poids n'est pas visible sur son corps, on peut par contre clairement le lire sur la balance. Pas que son poids soit particulièrement surprenant par rapport à sa stature, mais disons qu'il oscille très facilement entre 61 kilos et 67 kilos et ce sans vraiment de raison particulière. Mais cela n'inquiète pas vraiment Kiaran qui ne prenait pas soin de sa silhouette vu que tout finissait par rentrer dans la norme au bout de quelques jours. Enfin, pour le moment, il se contente de profiter sans la moindre culpabilité de son physique bien proportionné sans qu'il ait à faire le moindre effort pour cela. Chose pour laquelle sa sœur l'avait toujours jalousé. Il faut dire que quand on voyait les quantités astronomiques que le brun pouvait avaler en quelques minutes, on pouvait se demander où il stockait le tout. C'est bien simple, le brun n'est jamais rassasier, ou si peu souvent qu'il a toujours quelque chose à grignoter dans ses poches. Au cas où…
• Ses cheveux : Des cheveux bruns mi-longs coupés un peu à la va-vite autour de son visage et soigneusement lissés chaque matin sous peine de faire un remake de Boucle d'Or, les boucles plus brunes que dorées et en version masculine. Voilà la coiffure qu'il aborde maintenant depuis près de quatre ans avec joie. En effet, Kiaran a les coiffeurs en horreur… Si la plupart des enfants ont peur des dentistes, Kiaran lui avait une peur bleue de ces gens armés de ciseaux. Il ne supportait pas de voir ses cheveux tomber tristement mèche par mèche au sol et se dire que ces merveilleux boucles brunes – plus jeune il ne connaissait pas la magie du lisseur – finiraient sûrement dans la poubelle la plus proche alors qu'elles pourraient encore se trouver sur sa tête. Alors dès que son opinion prie un peu plus de poids auprès de sa mère, il décréta sans négociations possibles qu'il ne remettrait plus jamais les pieds chez l'un de ces bourreaux de chevelure. Et pour le moment, il tenait parole avec brio.
• Ses yeux : A la base, Kiaran a des yeux bleus tellement clairs qu'ils paraissent gris, mais n'aimant pas trop leur côté délavés. Sans parler du fait que dès que ses yeux avaient le malheur de se perdre dans le vide, les gens le regardaient avec un petit air curieux et rempli de compassion pensant sans aucun doute qu'il était aveugle. Chose qui se révélait très agaçante quand elle avait tendance à se répéter dès qu'il prenait le bus… Alors il avait opté pour des lentilles de couleur. Rouges. Comme ça même si les regards curieux n'avaient pas disparu, les regards de compassions, eux, s'étaient évaporés dès cet instant. Et au fil du temps, il avait pris pour habitude de n'en mettre qu'une seule. Bien plus rapide, sans oublier le fait que ça faisait toujours son petit effet auprès de la populace aussi curieuse qu'une poule face à un couteau suisse…
• Autres : En plus de se maquiller, ou plutôt "de faire ressortir ses yeux à l'aide de khôl" comme il préférait le dire, Kiaran avait pour manie de se vernir les ongles en noir. Il avait essayé une fois pour Halloween – il n'y a pas d'âge pour aller réclamer des bonbons – et depuis, plus moyen de s'en passer. Le brun est particulièrement fier de son tatouage en forme d'araignée située juste au-dessus de sa poitrine qu'il s'était fait suite à un pari stupide quand il avait quinze ans. Pari qu'il n'avait pas pu s'empêcher de relever – peut-être un peu par fierté, mais surtout parce qu'il était complètement bourré -, mais au final, il ne regrettait absolument pas. Par contre, pourquoi une araignée, même lui ne saurait y répondre. Il avait toujours mis cette lubie sur le compte de l'alcool. Dans la même année il en avait profité pour se faire plusieurs piercings : le premier à l'arcade sourcilière gauche, les trois suivants à l'oreille droite et enfin, deux autres sur l'autre oreille. Histoire de créer un équilibre entre tout ça… Question bijoux, Kiaran ne fait pas non plus dans la discrétion, quoique ça, ça dépend surtout de son humeur… Bref, bagues en toc, anneaux en argent, les chaînes, les pendentifs, les bracelets et les colliers en cuir – qu'il n'hésitait pas à acheter en animalerie pour ces derniers -, absolument tout y passait.
► Caractère
• Qualités : Kiaran est sans aucun conteste possible une personne très joviale. Il est toujours près à faire la fête, à s'éclater peu importe les conséquences. Il est très sociable et va vers les autres sans la moindre retenue. Après tout, tout ce qu'il risque, c'est soit de se faire de nouveaux amis, soit de passer pour un crétin bavard. Le marché lui semblait convenable… De toute façon, Kiaran ne savait pas se vexer et encore moins se sentir blessé par de simples remarques. Peu importe tout ce qu'on pourrait lui balancer comme insultes, comme reproches, il prendrait pratiquement tout avec le sourire, si ce n'est avec le rire. A quoi bon se pourrir la vie à essayer de changer pour des gens qui n'en ont rien à faire au final ? Il était comme il était et ne comptait pas changer pour qui que ce soit. Un point c'est tout. Seulement, comme il n'aime pas – et c'est un bel euphémisme - se disputer avec des gens qu'il apprécie, il fera en sorte à chaque fois de se faire pardonner. Sauf si ça dépasse ses capacités… Kiaran n'étant pas vraiment le genre de personne à se démener pour quoique ce soit.
Pour lui, la vie est une sorte de jeu où tout est permis, où les questions existentielles n'ont pas leur place et où il faut profiter absolument de chaque moment. Ça doit sûrement être pour ça qu'il ne se plaint pratiquement jamais – ou alors juste pour des choses vraiment stupides, mais c'est souvent plus pour meubler la conversation qu'autre chose – et qu'il parvient toujours à trouver des points positifs même dans les moments les plus sombres de son existence. Son optimisme à toute épreuve peut être qualifié comme une qualité même si son optimisme peut quelquefois passer pour une naïveté pure et dure. Seulement, ça, c'est ce que Kiaran aime que l'on pense de lui. Qui se méfierait d'un joyeux luron un peu naïf sur les bords ? Pas grand-monde, alors lui en jouait. Et puis, il faut dire que ce rôle lui était tout de même naturel, ce n'était pas comme s'il devait se forcer à jouer réellement un rôle qui ne lui ressemblerait pas.
Si le brun n'avait jamais été un élève particulièrement brillant, on ne pouvait nier qu'il était tout de même futé, pas assez pour que ça saute aux yeux, mais suffisamment pour qu'il ait réussi à tenir le coup jusque là. Mais pour survivre dans ce monde, il fallait être plus que "futé", alors très rapidement, Kiaran avait appris à se débrouiller tout seul et n'avait donc aucun mal à être autonome. On peut aussi relever son extrême tolérance sur à peu près tous les sujets. Kiaran essaye toujours de se mettre à la place des gens afin de les comprendre, ce qu'il réussissait plutôt bien au final. C'est pour ça qu'on ne le verra jamais critiquer quelque chose ou quelqu'un ouvertement, même si ceci n'est pas toujours vrai lors des jours où il se serait levé du mauvais pied. Aucun homme n'est parfait, et ce n'était pas Kiaran qui pourrait contredire cela.
• Défauts : Côté défauts, Kiaran accumulait beaucoup de choses. En premier lieu, son impulsivité à toute épreuve. Il ne réfléchit qu'après avoir agit et donc, quelquefois, après s'être jeté en plein dans les ennuis. Et sa franchise à toute épreuve, alias sa mauvaise manie d'ouvrir la bouche quand il ne le devrait surtout pas a aussi apporté avec elle son lot de problème. On aurait pu croire qu'à force il aurait compris la leçon, mais le brun avait, semblait-il, de légers problèmes pour se faire entendre raison. La vie n'étant qu'un jeu, il se devait de profiter et si cela signifiait se faire taper dans un soin sombre d'une rue parce qu'il aurait, sans faire exprès, déboulé sur le territoire de tel ou tel gang, il était on ne peut plus partant ! En fait, même si Kiaran ne se l'avouerait sans doute jamais, il devait bien avouer prendre du plaisir à sentir l'adrénaline courir dans ses veines quand il sentait qu'il ne devait pas aller plus loin, mais qu'il le faisait tout de même, juste pour voir ce qu'il se passerait. Et quand il se faisait attraper et que les coups commençaient à pleuvoir sur lui, il ressentait un plaisir malsain à voir son sang couler sur sa peau, ses muscles se faire meurtrir sans pitié et s'entendre gémir de douleur à ce traitement. La douleur, sa propre douleur l'excitait, c'était indéniable. Son côté maso devait être un peu plus révélé que celui d'autres personnes…
Kiaran savait très bien ne pas se montrer curieux quand il le fallait. A vrai dire, plus les choses le concernaient de près, moins il voulait en savoir. Plus les choses s'éloignaient de lui, plus il posait de questions aux autres pour tout savoir. La curiosité était un vilain défaut et quand on connaissait Kiaran, on ne pouvait qu'approuver. Le pire, c'est que si on avait le malheur de ne pas répondre à ses questions, le brun devenait réellement insupportable. A moins d'apprécier avoir quelqu'un toujours pendu à ses basques pour obtenir ce qu'il souhaite. Question obstination, Kiaran se débrouillait vraiment bien. Quand il voulait quelque chose, il devait l'avoir. Sinon les autres devaient en pâtir autant que lui. C'était sa règle.
Il a aussi un petit problème d'hyperactivité qui peut très rapidement devenir fatiguant pour son entourage. Mais Kiaran arrive en principe à bien se contrôler sur ce point, sauf s'il a une bonne – en sachant qu'il avait sa propre définition de "bonne" – raison de l'être. Dans le cas contraire, il pouvait paraître juste un peu agité, mais avec toute la dose de sucre qu'il ingurgitait au cours de la journée, il pouvait difficilement en être autrement. Et puis, quelqu'un d'actif, c'était toujours plus intéressant qu'une personne passant ses journées assise à fixer un point dans le vague… Le dernier défaut de Kiaran, mais pas le moindre, était sa gourmandise sans fin. Il aurait pu passer sa vie à manger si c'était possible tellement il aimait ça.
• Centres d'intérêts : Kiaran n'a pas réellement de centres d'intérêts. Sauf si se faire des amis rentre dans la catégorie… C'est bien simple, le brun, sans la présence de quelqu'un à ses côtés à tendance à se plonger dans un étrange état de fausse réflexion – puisqu'au final, il a juste la tête totalement vide – dont il est très difficile de le tirer. C'est pour ça que Kiaran préfère être mal accompagné que seul, la solitude n'est vraiment pas faite pour lui… Et si embêter sa sœur est un centre d'intérêt, alors on peut peut-être le compter comme son principal centre d'intérêt. Il redouble d'ingéniosité quand il s'agit de faire des mauvais coups à sa sœur, même si au final, ses plans abracadabrantesques ne marchaient que très rarement – sa sœur étant bien trop maline pour se faire avoir comme une débutante. Mais bon, comme on dit, c'est l'attention qui compte. Sinon, Kiaran adore gribouiller, parce que ce qu'il fait ne peut clairement pas s'apparenter à des dessins, alors il se contente de gribouiller, tentant tout de même à chaque fois d'améliorer ses capacités. Enfin, quand il a le temps en tout cas… Parce qu'avant tout, pour faire disparaître son surplus d'agitation, Kiaran a besoin de se défouler pendant quelques heures, et pour cela, rien de mieux que la natation. Même s'il a un peu peur de l'eau… Du moment qu'il ne pense pas à vouloir regarder à quelle distance se trouve le sol de son corps, tout se passe très bien, voire même très bien puisqu'il est classé dans les premiers de sa catégorie à Las Vegas.
Affinités Particulières
• Aime/n'Aime pas : Kiaran aime fumer. Il aime aussi la cigarette et la nicotine. Et la fumée aussi. Comment ça c'est la même chose ? A vrai dire, Kiaran est un véritable accroc au tabac. Et autre… Parce qu'il ne fait pas que fumer du tabac, ça ne serait pas amusant… Bref, il est totalement accroc à ce genre de choses et s'il n'a pas sa dose quotidienne – ce qui arrive assez rarement au final – il peut se montrer, pour le coup, réellement désagréable. Et quand il ne peut pas soulager son envie de fumer, il se soulage autrement. Avec une quelconque personne rencontrée au détour d'une rue ou bien avec une bonne bouteille de Gin. C'est au choix. Il aime autant – peut-être plus tout de même – le plaisir de la chair que les joies de la boisson. Le sport aussi arrive dans ses favoris précédé bien évidemment de la nourriture. Parce qu'un Kiaran ne parlant pas de nourriture toutes les cinq minutes ou pire, n'y pensant pas ne serait-ce qu'une fraction de seconde signifierait qu'il est malade. Voire très malade… Parce que même malade, Kiaran trouve tout assez de place pour manger pour deux, même si après son repas reste très rarement dans son estomac. C'est ça quand on a les yeux plus gros que le ventre…
Kiaran ne supporte pas les coiffeurs. Bien qu'il n'ait pas mis les pieds dans un salon de coiffure depuis près de quatre ans, il a toujours l'étrange manie de changer de trottoir quand il en voit un, comme s'il risquait de se faire attraper de force. Mais c'est vraiment la seule "phobie" que Kiaran n'essaye pas de contrôler. Parce que plus jeune, Kiaran avait une peur panique de l'eau. A un tel point qu'il avait fait un jour une crise d'angoisse quand on l'avait poussé dans une fontaine de la ville. Fontaine qui ne devait pas faire plus de quarante centimètres de profondeurs… Mais après ça, Kiaran avait pris sur lui et avait réussi à vaincre sa peur. D'accord, ça ne s'était pas exactement passé comme ça… Will, son meilleur ami qui avait d'ailleurs faillit ne plus l'être à cause de cet épisode, l'avait foutu dans une piscine de force et ne l'avait relâché que quand il fut totalement calmé. Et depuis, Kiaran enchaînait les compétitions de natation sans problème, même s'il essayait au maximum de ne pas regarder le fond. Depuis peu, Kiaran avait développé une peur des ascenseurs. Ça, c'était à cause de la fois où il était resté bloqué dans un ascenseur plus d'une heure et demie parce que les services chargés de le sortir de là étaient bloqués dans les embouteillages. Et comme c'était récent, il se donnait encore quelques temps avant d'essayer de remonter dedans. Avec Will, bien entendu parce qu'il s'occupait personnellement de le guérir de chaque début de phobie qui pointait son nez, et il y en avait eu un sacré paquet depuis qu'il le connaissait. Il a aussi une profonde aversion pour les chiens. Non seulement un de ces sales cabots l'avaient mordu un jour sans la moindre raison et sa sœur avait trouvé le moyen d'en ramener un chez eux et le clébard semblait adorer lui baver dessus ou lui bouffer ses affaires. Bref, lui et les chiens, ce n'est vraiment pas ça. Et la dernière chose qu'il n'aime pas, étrangement, ce sont les frites. Il peut réellement manger tout le reste, mais des frites, c'est au-delà de ses capacités… Il en a tellement mangé dans son enfance, sa mère n'étant vraiment pas une passionnée de cuisine, qu'à présent, il ne supporte plus ça.
• Goûts Musicaux : Kiaran écoute beaucoup de choses. Sûrement plus de rock que le reste, mais ne sachant pas vraiment classer les genres de musiques, les énoncer sera sûrement plus simple. Les groupes comme The Rasmus, Linkin Park, Muse, Keane et Gorillaz rythment son quotidien. Il écoute assez fréquemment du Rolling Stone et du Pink Floyd sans oublier du Led Zeppelin. Il lui arrive aussi d'écouter certaines musiques d'Hans Zimmer et de Yann Tiersen qu'il apprécie particulièrement lors des jours pluvieux. Pour la musique qu'il n'aime pas, il n'y en a pas vraiment. Il n'est pas du genre à dénigrer le Rap, l'Electro et tout ce qui est Dance, même s'il n'en écoute pas vraiment. Après tout, il faut aussi faire preuve de tolérance niveau musique, non ?
• Goûts Culinaires : En dehors des frites, Kiaran aime tout. Le sucré plus que le salé, mais pour vivre, comme il faut de tout, il ne rechigne pas non plus sur un peu de salé. Mais si l'on veut réellement lui faire plaisir, rien de mieux qu'un gros sachet de bonbons accompagnés de chips. Ce n'est peut-être pas équilibré, mais pour le peu que ça lui importe… Sinon, il n'est pas contre de nouvelles expériences culinaires. Bien au contraire…
• Goûts Vestimentaires : Quant à son style vestimentaire, on peut facilement le qualifier de négligé. Autant il peut mettre un temps fou à choisir ses tenues, autant une fois le choix fait, il ne fera aucun effort pour donner au tout une allure disons plus correcte. Ses chemises sont à peine boutonnées ou alors, quand il prend un peu plus le temps de le faire, on peut être sûr qu'il ne parviendra pas à la boutonner correctement. Ses vêtements sont très souvent froissés, mais malgré tout, ce style lui convient à merveille. Ou peut-être qu'il a pu s'en convaincre, voyant qu'il n'arriverait pas, de toute façon, à faire plus d'efforts. Ses couleurs de prédilection sont le noir, le blanc, le rouge et le gris anthracite. Il lui arrive de porter d'autres couleurs, mais c'est assez rare. Après tout, quoi de mieux qu'un gilet noir et une cravate – pas nouée, bien évidemment - enfilés à la va-vite par-dessus une chemise blanche, un pantalon en jean noir retenu par une ceinture rouge et ses très chères Doc Martens noires aux pieds ? Même en y réfléchissant particulièrement bien il n'arrivait pas à trouver autre chose…
► Histoire Le sol feutré noir, le brouhaha constant quelques fois entrecoupés d'exclamations de joie ou de déception selon le gain obtenu, les annonces de numéro gagnant et les bruits des machines à sous avaient toujours fait partie intégrante de sa vie. Comment aurait-il pu en être autrement quand on vivait à Las Vegas avec, en prime, un père ayant la chance de posséder un des nombreux casinos de la ville ? Même si un casino n'était pas l'endroit rêvé pour élever deux enfants, jusqu'à il y a quelques jours, Kiaran avait pu s'en sortir sans la moindre difficulté. Et d'ailleurs, si son père ne s'était pas mis à dos la mafia du coin, il aurait peut-être même eu la chance de concourir aux épreuves régionales de natation… Mais à présent, il pouvait faire une croix dessus.
Qui aurait pu deviner que son père, d'apparence si rigide et très à cheval sur les principes, collaborait de plein gré avec la mafia locale ?
Le brun avait toujours entendu son père se réjouir du bon fonctionnement des services judiciaires à chaque fois que les médias parlaient d'un nouveau criminel ou voleur arrêté et s'irritait fortement et lui donnait une punition parfois vraiment exagérée dès qu'il osait outrepasser ne serait-ce qu'un peu les règles. Au moins, il était resté sur le droit chemin pendant tout ce temps grâce à cette éducation un peu stricte. D'accord, il faisait toujours des choses qu'il n'était pas supposé faire, mais au moins, maintenant il s'arrangeait pour ne pas se faire prendre. Alors, si ses sorties en pleine nuit pour faire le mur avec quelques amis et de bonnes bouteilles d'alcool se multipliaient, il ne s'était jamais fait prendre. Sans compter le nombre de fois où il avait réussi à ramener sa copine et copain du moment dans sa chambre sans que personne ne s'en aperçoive. Il n'était pas sûr que sa bisexualité plaise à son père. Lui qui était tellement conservateurs des mœurs ancestraux ou il ne savait pas trop quelle débilité du genre risquait, effectivement, de très mal prendre la chose. La discrétion était une qualité primordiale à acquérir lorsqu'on était un aimant à ennuis comme lui… Il était pratiquement sûr que peu importe l'endroit où il allait, même s'il essayait de se cacher, les problèmes le trouveraient toujours. La preuve avec le double visage de son père…
C'est vrai, qui aurait pu croire que son casino était en réalité un point de regroupement pour tous ces malfrats en quête de pouvoir ?
Kiaran n'avait pas voulu le croire, même l'ayant surpris de ses propres yeux en pleine discussion sur un quelconque trafic de drogue en provenance de San Diego et qui devait arriver le soir même. Même là il s'était contenté de refermer discrètement la porte et de retourner à ses machines à sous – il n'avait légalement pas le droit d'y jouer, n'étant pas majeur, mais il faut dire qu'être le fils du directeur aidait énormément – en enfouissant ce souvenir aussi loin qu'il le pouvait. Et il n'y avait pas repensé jusqu'à il y a quelques mois. Jusque là, il s'était contenté de vivre normalement. Il continuait de pourrir la vie de sa sœur aînée qui le lui rendait bien, il dépensait sans compter l'argent que ses parents lui donnaient chaque semaine et continuait de faire le clown en cours pour divertir ses amis. Après tout, ce n'était pas à lui de juger les actes de son père. Tant qu'il ne s'attirait pas d'ennuis, pourquoi pas ? Enfin, Kiaran essayait de s'en persuader, parce que malgré tout, une question le taraudait vraiment : est-ce que son père se contentait du trafic de drogue ou participait-il aussi à d'autres trafics comme la prostitution ou le trafic d'armes. On en entendait tellement parler et c'était tellement commun dans ce genre d'endroit. Mais si son père y était personnellement mêlé, ça changeait toute la donne…
Alors Kiaran en avait parlé à Will. Parce qu'il racontait toujours tout à Will. Parce que Will était son meilleur ami depuis sa plus tendre enfance et que rien ne changerait jamais ça. Même s'ils étaient radicalement différents sur tous les points, ils s'entendaient à la perfection. Et Will, comme d'habitude l'avait rassuré. Il lui avait dit que ça ne le concernait pas et qu'il ne devrait fourrer son nez dans ce genre de choses. A présent, Kiaran savait qu'il aurait mieux fait de l'écouter. Il se disait ça à chaque fois aussi… Will lui donnait toujours des conseils avisés, mais depuis son plus jeune âge, il n'en respectait jamais aucun. C'était une manie qu'il avait gardé. Ce besoin de contredire juste pour dire "moi, je ne fais pas comme les autres". Cette fois, cependant, il aurait peut-être dû s'en passer.
Comment aurait-il pu deviner que son père avait eu l'audace de doubler la mafia alors qu'il prêchait constamment la prudence ?
Le jour où son père était rentré, l'air complètement exalté, Kiaran avait tout de suite senti que la suite des évènements n'allait pas lui plaire. Et lorsque son père leur avait annoncé – sa mère et sa sœur étaient aussi présentes – qu'ils déménageaient en Californie dans un chalet en bord de mer parce qu'il avait enfin réussi à vendre le casino – il cherchait depuis un moment à s'en débarrasser – pour plus qu'il ne l'espérait , il ne fut pas déçu de son pressentiment. Déjà, voir son père sourire était quelque chose d'extraordinaire alors le voir exalter était profondément effrayant. Il n'avait pas eu le temps de réaliser ce qu'il se passait que tous les autres s'affairaient déjà à plier bagage. Dépassé par la situation, il n'avait rien trouvé de mieux à faire que de sortir pour prendre l'air.
Si au départ il marchait, il s'était mis à courir à un moment donné. La course était la seule chose qui parvenait à lui vider suffisamment l'esprit pour qu'il ne puisse penser à rien d'autre. Et il avait couru. Assez longtemps pour se retrouver dans les quartiers défavorisés de la ville. Et quand il s'en aperçu, il décida de faire demi-tour. Traîner dans un quartier comme ça avec les vêtements de marques qu'il portait et son allure frêle était une pure provocation… Et comme il pu le constater quelques secondes après cette conclusion, il n'était pas le seul à penser ainsi. Quand Kiaran vu sortir de l'ombre trois types baraqués bien plus vieux que lui, tout droit sortis d'un de ces films de gangsters. A peu de choses près, il aurait pu se croire dans l'un de ces films ou le héros se fait acculer dans un coin et parvint à s'en sortir miraculeusement après avoir foutu une branlée digne de ce nom à chacun d'entre eux.
Malheureusement pour lui, il n'était pas dans un de ses films et avait regardé son Ipod tomber au ralenti sur le sol sans qu'il ait eu le temps d'esquisser le moindre geste. Et quand il vit le premier coup venir, il tenta vainement de repousser le poing d'une main. Autant ne rien faire… Et c'est ce qu'il décida de faire faute de mieux. Laisser les coups pleuvoir sur lui et encaisser gentiment en essayant au maximum de se concentrer sur sa douleur. Ça avait au moins le mérite de faire passer le temps… Le brun ne pouvait trop dire quand est-ce qu'il s'était laissé tomber sur le sol, se repliant instinctivement sur lui-même afin d'échapper aux coups. Il ne pouvait même pas dire à quel moment il avait commencé à les supplier de le laisser partir, qu'il pouvait leur donner de l'argent s'ils étaient question d'argent, qu'il ferait absolument tout ce qu'ils voudraient du moment que les coups cessaient. Tout ce qu'il savait, c'était qu'à chaque nouvelle plainte, les coups redoublaient d'intensité. Alors il s'était tut et s'était contenté de gémir sa douleur, il n'était même plus capable de crier… Ils ne s'arrêtèrent uniquement au moment où Kiaran n'était plus qu'une masse gémissante au sol et après avoir pris soin de lui avoir brisé deux ou trois côtes. Et avant de se barrer, un des trois types se pencha sur lui pour lui murmurer d'une voix désagréablement rauque " Dis à ton paternel que ce n'est qu'un avant goût de ce qui vous attend…" Puis ils le laissèrent là, se foutant visiblement de sa détresse et Kiaran siffla un maigre "Bande de connards" qui, heureusement pour lui passa inaperçu avant de sombrer dans l'inconscience.
Le lendemain, quand il ouvrit les yeux sur une pièce totalement blanche, il cru une fraction de seconde qu'il se trouvait au paradis. Ou plutôt en enfer car la moindre parcelle de son corps le faisait souffrir. Finalement, il pu deviner aux bips réguliers des machines qu'il s'était retrouvé à l'hôpital grâce à un bienfaiteur anonyme. Un médecin fit son entrée dans la chambre suivi de ses deux parents et de sa frangine, qui avaient tous l'air inquiet, et vu le regard de pitié que lui envoyait sa sœur et celui choqué de sa mère, il ne devait vraiment pas être beau à voir. Mais pour le moment, la seule chose qui l'importait était de faire comprendre à son père qu'il était la cause de tout ça et il lui semblait qu'il devait être au courant de la chose puisqu'il évitait avec un soin particulier de ne pas plonger ses yeux dans les siens.
Quelques jours plus tard, Kiaran pu sortir de l'hôpital, le visage encore tuméfié, le corps encore endoloris et de nombreux calmants pour ses côtes cassées. Bref, il pétait la forme… Le pire dans tout ça devait être que son père n'avait toujours pas abandonné l'idée du déménagement, pire, il avait avancé la date, sous prétexte qu'il ne céderait sous les menaces. En attendant, ce n'était pas lui qui s'était fait tabasser jusqu'à tomber dans les pommes dans une rue malfamée… Et plus les jours avançaient, plus Kiaran voyait sa séparation avec Will venir elle aussi. Comment pouvait-il quitter, comme ça, un ami qu'il connaissait bien avant qu'il n'apprenne à marcher ? Comment allait-il pouvoir tirer un trait sur tout ça ? Kiaran savait très bien que s'il déménageait, son amitié avec Will s'étiolerait avec le temps. Il se connaissait suffisamment pour savoir qu'il ne pourrait jamais garder le contact avec une telle distance… Et s'il y avait bien un truc auquel Kiaran tenait dans cette ville, c'était son amitié avec Will. Et comme d'habitude, il était parti chercher le réconfort chez lui. Réconfort que Will avait réussi à lui donner malgré le désespoir de Kiaran. Il lui avait dit qu'il viendrait le voir souvent, que la Californie s'était juste à côté du Nevada et qu'au moins, peut-être que comme ça ils ne seraient plus constamment dans les pattes l'un de l'autre, détruisant immanquablement à chaque fois la vie amoureuse de l'autre. Ce dernier point avait fait sourire Kiaran qui avait, après cela, immédiatement retrouvé sa bonne humeur.
Le jour du départ était venu et Kiaran retint de justesse une larme lorsque la silhouette de Will – venu pour lui dire au revoir – avait disparu. Sa sœur qui avait vu les yeux s'humidifier eu la gentillesse de retenir une remarque et frotta les cheveux de son frère avant de lui offrir un sourire réconfortant. Certes, pas aussi réconfortant que ceux de son meilleur ami, mais venant de sa peste de sœur, le geste faisait plaisir.
Une année était passée. Il s'était plutôt bien fait à la vie californienne. La chaleur, la mer, les touristes, les foules immenses etc. On s'y habituait rapidement au final… Même s'il ne supportait plus son père et que leurs disputes, en plus de devenir quotidiennes devenaient aussi de plus en plus violentes. Les cris, les couverts qui volaient à travers les pièces étaient devenues des scènes banales dans ce joli chalet en bord de mer. Heureusement pour eux, le voisinage était assez éloigné pour ne pas alerter tout le monde. Manquerait plus que de se faire arrêter pour tapage nocturne… Mais ce n'était qu'une petite épine dans sa vie, après tout il voyait toujours Will et si ce n'était pas aussi souvent qu'avant, ils étaient restés meilleurs amis et leur amitié ne s'était pas étiolée comme il avait pu le penser au départ. Et d'ailleurs, Will avait eu raison – comme d'habitude – depuis qu'il vivait ici, son nombre de conquêtes avait doublé. Kiaran n'était pas dérangé à l'idée de se poser et d'avoir une relation sérieuse, mais s'il ne trouvait personne pour lui donner envie de le faire, il n'allait pas se gêner. Alors il multipliait et changeait de conquête à sa guise, se débrouillant à chaque fois pour faire en sorte que l'autre casse sans qu'il n'ait besoin de le faire, histoire de pouvoir profiter de son statut d'amant bafoué et malheureux. C'était la seule solution qu'il avait trouvé pour éviter les séparations violentes remplies de cris et de pleurs. Tout ce qu'il détestait…
Enfin, surtout, depuis le jour où il s'était fait coincer dans cette ruelle pour recevoir la raclée de sa vie, ils n'avaient plus eu le moindre problème. Et s'il s'en été heureux, il se doutait bien que ce n'était qu'un bref moment de répit dont ils feraient bien de profiter parce que les menaces qu'il avait entendues n'avaient pas l'air d'être dites en l'air… Si cette fois il aurait bien vécu le fait de s'être trompé, le jour où, rentrant d'une compétition locale de natation qu'il avait remporté haut la main, il était tombé sur trois voitures de police garées devant chez lui. Pendant un instant, son instinct lui ordonna de faire demi-tour et de courir aussi vite et aussi loin qu'il le pouvait. Mais comme il n'avait aucune idée d'où aller et qu'il n'allait pas fuir avant de savoir s'il était réellement concerné par la présence de la police ici, il respira un bon coup avant de rentrer dans la maison. Et avant qu'il n'ait le temps de prévenir de son arrivée, il reçut une baffe et le corps bien reconnaissable de sa mère serra contre lui un Kiaran passablement sonné de la baffe qu'il venait de recevoir. Il commença à réellement s'inquiéter lorsqu'il remarqua que le corps de sa mère était parcouru de sanglot. Et s'il y avait sept policiers dans la pièce à le fixer comme s'il était un criminel et qu'il risquait de tuer tout le monde dans les secondes qui venaient, personne ne semblait juger nécessaire de lui expliquer ce qu'il se passait pour qu'il ait l'honneur de se prendre une gifle et pour faire pleurer sa mère. Et alors qu'il allait ouvrir la bouche pour demander des explications, un policier s'approcha de sa mère, la repoussant gentiment avant de passer des menottes autour de ses poignets en lui récitant d'une voix blasée un refrain qui sonnaient entre ses lèvres comme une simple banalité alors que pour Kiaran elle énonçait le début de sa fin.
" Vous êtes en état d'arrestation pour le meurtre de James Ashford. Vous avez le droit de garder le silence, si vous ne voulez pas exercer ce droit, tout ce que vous direz pourra être utilisé contre vous. Vous avez le droit à un avocat, si vous n'en avez pas les moyens un avocat d'office pourra vous être accordé par la cour. Avez-vous compris ce que j'ai dit ? Voulez-vous répondre à nos questions sans un avocat ?"
Kiaran avait arrêté d'écouter à la fin de la première phrase. Deux coups en une phrase. D'une, il apprenait la mort de son père qu'il ne portait peut-être pas dans son cœur ces derniers temps, mais qui restait malgré tout son père. Et de deux, on l'accusait d'avoir tué quelqu'un. D'avoir tué son père. D'accord, il avait peut-être voulu quelques fois que son père meurt quand il était vraiment énervé contre lui, mais jamais il n'avait pensé à le tuer lui-même. Il n'avait jamais vraiment voulu que son père meurt. Tout ça c'était des pensées en l'air. Celles que l'on pense avant de les chasser aussitôt, se trouvant stupide d'y avoir pensé d'y avoir pensé ne serait-ce qu'un instant. Et là, on allait le juger pour quelque chose qu'il n'avait pas fait. On allait le juger alors qu'il devrait être en train de réconforter sa mère et sa sœur tout en occultant sa propre peine. Parce qu'à présent, ils n'étaient plus que trois. Et s'il allait en prison, elles ne seraient plus que toutes les deux, sans personne pour les aider à faire le deuil. Et lui serait seul. Et il n'était pas suffisamment naïf pour espérer se tirer indemne de la prison. Pas assez fort, aussi bien physiquement que mentalement. Il se retrouverait rapidement à jouer le larbin pour les plus forts et exécuter le moindre de leurs désirs. Tous leurs désirs… Kiaran eut un frisson d'horreur à cette pensée et releva vivement la tête vers son avocat. Le meilleur de la ville d'après sa mère qui n'avait pas hésité un instant à croire en l'innocence de son fils. Comment aurait-il pu tuer quelqu'un, tuer son propre père ? Il était peut-être un peu impulsif sur les bords, mais il n'aurait jamais tué qui que ce soit, même sous le coup de la colère, elle en était persuadée. C'était tout de même plus simple comme ça, si sa mère l'avait cru coupable, il ne savait pas comment il aurait pu espérer éviter la prison, même en étant mineur un meurtre était suffisant pour passer le reste de ses jours en prison.
"Vous penser que je peux ne pas aller en prison ? Je veux dire, je n'ai pas tué mon père ! Ils ne peuvent pas avoir de preuves, non ?"
Kiaran rongea nerveusement ses ongles en écoutant la réponse de l'avocat. Malheureusement pour lui, on avait décidé de lui pourrir la vie en beauté… Ils avaient trouvé plusieurs traces de son ADN sur les lieux du crime, c'est-à-dire la cuisine. Des cheveux, et ses empreintes digitales sur le couteau qui avait tué son père… Etrangement le couteau qu'il avait utilisé le matin pour couper le pain… Et puis, sa mésentente avec son père ne jouait pas en sa faveur. Clairement pas… Mais comment pouvait-on croire qu'un ado ayant son gabarit avait pu assommer un homme ayant une tête de plus et deux fois plus de muscle avant de lui asséner des dizaines de coups de couteau de cuisine ? Pire, comment pouvait-on croire quelqu'un d'assez idiot pour laisser l'arme du crime sur les lieux sans prendre le temps d'effacer les preuves. Il y avait assez de séries policières à la télé pour que même la personne la plus stupide comprenne que c'était la meilleure façon de se faire prendre. En gros, si Kiaran avait voulu qu'on l'arrête rapidement, il n'aurait pas pu faire plus d'erreurs. Il n'avait aucun alibi puisque le matin avant de partir à sa compétition il se retrouvait seul à la maison avec son père, sa sœur étant partie en vacances et sa mère était partie travailler à six heures du matin, et il n'avait personne pouvant témoigner qu'il n'était plus chez lui à la mort présumé de son père mais sur le chemin pour aller vers la piscine où se déroulait la compétition. S'il fallait presque une heure pour faire le trajet à pied comme il l'avait fait, il fallait à peine un quart d'heure en bus. Alors il n'avait aucun alibi tenant la route, son seul témoin étant à présent on ne peut plus mort…
Mais il pouvait toujours espérer ne pas aller en prison mais dans institut spécialisé pour les jeunes dans son cas. S'ils pouvaient prouver qu'il n'était pas dangereux pour les autres, il pouvait éviter de passer directement dans la case prison et faire un petit détour dans un centre pour jeunes et attendre que l'avocat réunisse assez de preuve pour prouver son innocence. Mais si la mafia était cachée derrière tout ça comme le pensait Kiaran, il n'était pas prêt de retrouver sa vie normale. Enfin, s'il parvenait à éviter la prison, il pourrait déjà s'estimer heureux…
" Ne vous en faite pas, on ne vous mettra pas en prison."
Kiaran espérait simplement qu'il dise vrai. Pour une fois, il allait devoir exploiter son visage d'ange pour faire pencher la balance de son côté. Mettre de côté sa fierté un instant parce qu'en prison, il était sûr de faire une croix sur sa fierté pour toujours… Le jour du jugement, Kiaran avait laissé tomber l'idée de mettre sa lentille de contact rouge et s'était simplement vêtu d'une chemise blanche – correctement boutonnées et repassée – et d'un pantalon noir, simple lui aussi. Il avait mit de côté tous ses bijoux les plus extravagants et avait même retiré tous ces piercings. Avec la chance qu'il avait, il allait tomber sur un jury composé uniquement de vieux rétrogrades alors autant tout faire pour se les mettre dans la poche. Et sa petite démonstration ainsi que la brillante défense de son avocat fonctionna à merveille. Il avait peut-être été reconnu coupable, mais devant son jeune âge et son absence de troubles mentaux, le juge avait accepté de le placer dans l'institut pour jeune le plus proche jusqu'à ce qu'on juge qu'il ait suffisamment purgé sa peine ou, moins vraisemblablement, jusqu'à ce que son avocat trouve quelque chose pour prouver son innocence. Il n'était pas tout à fait libre, mais au moins, il avait évité la prison. C'était tout ce qui comptait.
Et après avoir longtemps serré sa mère et sa sœur dans ses bras, après avoir confier à sa mère une lettre faisant plusieurs pages pour Will afin de lui expliquer la situation, Kiaran monta dans la voiture chargée de le conduire à cet institut, la boule d'angoisse qu'il avait dans la gorge atténuant considérablement sa joie d'avoir sut convaincre le jury de ne pas l'envoyer dans l'enfer de la prison. Le plus dur serait sûrement de ne pas pouvoir contacter quand il le sent sa famille et Will. Pour le reste, il ne s'inquiétait pas trop, ses capacités d'adaptation feront le travail pour lui… ► Joueur/Joueuse
• Mot de Passe pour la Validation : • Comment avez vous découvert le forum : Je l'avais repéré il y a déjà quelques temps via une amie qui a quitté le forum depuis, je crois bien. • Commentaire : J'adore le système avec le design au choix. Et Military avec les dessins de Hymn Of Devil sont tout simplement superbes ! Et je suppose qu'il ne sert à rien de préciser que j'adore l'ambiance du forum ainsi que son thème, autrement je ne serais pas là ~
Dernière édition par Kiaran Ashford le Dim 1 Aoû 2010 - 2:58, édité 2 fois |
| Nathanaël Lewis | Sujet: Re: Kiaran Ashford Sam 31 Juil 2010 - 11:20 | |
| Oh un autre masoooo \o/ Belle écriture. Par contre il manque deux phrases dans les centres d'intérêts...Merci de rectifier ça Pour le reste, c'est parfait. |
| Lucy Cantarella | Sujet: Re: Kiaran Ashford Sam 31 Juil 2010 - 11:49 | |
| Je voulais juste grappiller, mais finalement j'ai lu toute la fiche sauf l'histoire T-T
J'aurais adoré RP avec toi mais je suis overbookée, alors à la place, je veux un lien *-* Les fan de bonbons et de chips, c'est mon territoire ** ♥
Je crois que les lignes sont complètes non ? Enfin moi je compte plus de 10 phrases dans les Centres d'Intérêts >>"
*la fille qui sait pas compter*
J'aurais aimé te déplacer ta fiche, mais comme elle à l'air complète ... J'attends juste un admin pour te mettre la jolie pancarte verte ^^- |
| Nathanaël Lewis | Sujet: Re: Kiaran Ashford Sam 31 Juil 2010 - 12:36 | |
| Non non y'en a 8, j'ai compté 2 fois |
| Lucy Cantarella | Sujet: Re: Kiaran Ashford Sam 31 Juil 2010 - 13:00 | |
| Bon alors je chipote et je déplace le temps que les deux phrases soit ajoutée ^^- |
| Vitany Weismann | Résidente ♥ Modérateen
Surnom : Rouge Âge du Perso : 18ans Orientation : Non Défini Admission : 20/12/09 Autorisé à sortir : Accordée
Teen's : 7164
Age : 32 Messages : 935 Jeux +16 : Oui Disponibilité : TOUS LES JOURS ~
MEDAILLES :
SECTES :
Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Une Délits Commis: | | Sujet: Re: Kiaran Ashford Sam 31 Juil 2010 - 13:03 | |
| BIENVENUE ! Bon un admins et un modo sont passés, vais voir ailleurs *sort*
Maso éwè
Bonne chance ! |
| | Sujet: Re: Kiaran Ashford Sam 31 Juil 2010 - 13:04 | |
| Haya ! J'adore ta fiche, un hyperactif ça change XD
Bienvenue ~<3 |
| | Sujet: Re: Kiaran Ashford Sam 31 Juil 2010 - 14:46 | |
| - Welcome Here !!!
Bon, je n'ai pas le temps de lire ta fiche pour le moment, mais je n'hésiterais pas ce soir. Elle est longue, dans la moyenne, mais ça me plait...va falloir que je lise tout de même, car après tout, tu es un futur élève que mon Isaac pourrait torturer choyer *o*
A bientôt ~
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| | Sujet: Re: Kiaran Ashford Sam 31 Juil 2010 - 19:31 | |
| Bienvenue parmis nous ! \o/
Je lirai ta présentation plus tard, n'ayant plus de temps pour le moment. Mais elle a l'air bien fournie donc j'ai hâte d'y jetter un oeil n.n
Bon amusement =) |
| | Sujet: Re: Kiaran Ashford Sam 31 Juil 2010 - 23:17 | |
| Quel accueil ! =D Alors alors, j'ai enfin complété pour les deux phrases manquantes. A faire des phrases à rallonges, j'arrive plus à les compter ._. Sinon, merci tout le monde ! J'suis rassuré de voir que mon perso et ma fiche plaisent x] *a eu un petit doute pendant un moment* Et je serais heureux d'avoir un lien avec toi Lucy en attendant que t'ai de la place en rp =]
Dernière édition par Kiaran Ashford le Dim 1 Aoû 2010 - 2:59, édité 1 fois |
| Nathanaël Lewis | Sujet: Re: Kiaran Ashford Dim 1 Aoû 2010 - 0:44 | |
| Super ^^ bon hab il ne me reste plus qu'à te souhaiter un bon jeu parmi nous. Amuse toi bien ! |
| Lucy Cantarella | Sujet: Re: Kiaran Ashford Dim 1 Aoû 2010 - 18:51 | |
| Yeah ! Merci beaucoup ^^- ♥ *hug de bienvenue : * Officie usementllement bienvenu chez nous ^^- |
| | Sujet: Re: Kiaran Ashford | |
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