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| You are the one what I needed | |
| | Sujet: You are the one what I needed Jeu 22 Juil 2010 - 1:04 | |
| - Il est une heure du matin. La plupart des internés sont endormis à Teenagers. Mais pas tous, la preuve en chair et en os avec Ange. Le jeune homme est éveillé, habillé d’une belle robe blanche immaculée faisant ressortir sa pureté innocente d’autant plus. Un nœuds blanc dans les cheveux, de jolis gants en soie blanche, un ras de cou en dentelle blanche et les chaussures qui vont avec. Le jeune homme se baladait sans bruit dans les couloirs de l’institut, faisant presque l’effet d’un fantôme à chaque fois qu’il passait devant une fenêtre. Pourquoi? Parce que le blanc avec le reflet de la lune, ça donne comme un effet fluorescent et vu que sa peau était presque aussi blanche que sa robe, Avec paraissait entièrement fantomatique au final. Enfin bref, passons à l’essentiel si vous le voulez bien. Ange se baladait donc dans les couloirs, descendant toujours plus bas dans le bâtiment, ne remarquant personne et ne cherchant pas non plus à se faire remarqué. Il n’arrivait pas à dormir et donc avait eu envie de marché, plutôt que de rester dans son lit à rien faire. Il c’était habillé et remaquillé, puis bien sur coiffé avant de partir, bien décidé à aller visité partout où il n’avait pas mis les pieds, à commencer par la cave et ses galeries souterraines. Angie marchait donc d’un pas décidé vers ses lieux, faisant attention à ne pas se faire attraper par le surveillant, ou les surveillant, il ne savait plus et au pire, il dirait qu’il avait perdu une boucle d’oreille et qu’il la chercher avant qu’on lui vole… C’est pas bien de mentir.. Mais après tout, il n’avais pas encore menti, il avait juste pensé à la possibilité de devoir mentir pour continué sa visite incognito! Brefouille, le petit androgyne réussit le parcourt sans encombrement à son grand plaisir et entra dans la cave, commençant à avancer dans la galerie de droite, étant loin d’avoir peur de se perdre ou quoi que ce soit d’autre, quand on a vécu comme lui, la peur est rarement au rendez vous-même dans les situations les plus cocasses.
- Et c’est ainsi, parti dans son aventure, que le nain de un mètre quarante cinq se trouva dans un grand
couloir à l’odeur de moisissures assez forte, à l’humidité et la froideur quasiment intenable pour lui, que monsieur Ange Levis vit une silhouette non loin de lui. Que faire?.. Et bien une seule solution, aller voir qui était cette personne et faire connaissance ou continué son chemin car il était hors de question que le jeune homme fasse demi tour avant avoir le sommeil qui commençait à venir à lui!. La petite princesse aux longues boucles blondes s’avança vers la silhouette en souriant, puis entama de sa douce voix fluette*
- Ange: « Bonsoir.. Je ne vous dérange pas j’espère.. »
Oui Ange était éternellement quelqu’un de poli et gentil et doux.. Enfin, éternellement c’est un bien grand mot. Il avait quand même tuer un homme, même si c’est sans faire exprès, il avait du sang sur les main le petit, et le sang sa tache..!
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| Nothing Hill | Résident ☢ Teenagers
Surnom : Gamin Âge du Perso : 16 ans Orientation : Homosexuel Autorisé à sortir : Accordée
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: 12 Délits Commis: | | Sujet: Re: You are the one what I needed Jeu 22 Juil 2010 - 19:53 | |
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Sa main longeait les murs en même temps qu’il marchait, en retrait de son corps, et ce depuis qu’il avait pénétré dans les galeries souterraines, comme s’il marquait son chemin par se geste. Cet endroit lui donnait l’impression d’un labyrinthe géant dont il ne parviendrait jamais à sortir. Il était en somme complètement perdu, mais il était aussi obstiné, il continuait alors à explorer les couloirs des sous-sols, allez savoir, peut-être y trouverait-il quelque chose d’intéressant qui puisse retenir son attention pour qu’il puisse passer la nuit sans être hanté par ses souvenirs qui le poursuivaient quand il se retrouvait seul et sans rien à faire. ‘Il croit en ce qui lui permet de survivre la nuit. La nuit est le moment le plus horrible de la vie. Du moins pour lui. Et la nuit est si longue qu’il n’a plus de secret pour elle quand sonnent quatre heures du matin.’ (Cf. Poppy Z. Brite, Âmes Perdues) La nuit, bien qu’il ait toujours vécu dans ses ténèbres, l’effrayait, au vue de tout ce qui s’était passé pendant celle ci dans sa vie. Il tournait dans ces couloirs tel un lion en cage qui cherche désespérément la sortie à sa cage, impatient de retourner à la vie sauvage dont on le privait en l’enfermant. Il prenait parfois à droite, parfois à gauche, repassait quatre fois devant la même porte, arrivait dans des culs de sacs, mais il ne savait toujours pas où il était. C’est en sentant un caillou s’enfoncer dans la chair tendre de son pied droit, lui arrachant une petite grimace de douleur, qu’il se rendit compte qu’il arpentait l’établissement les pieds nus, ayant totalement oublié le fait qu’une paire de chaussure pouvait s’avérer utile. Il n’avait jamais eu le réflexe de mettre des chaussons, et ses chaussures étaient seulement à ses pieds quand il devait sortir, n’aimant pas sentir ses pieds enfermés dans ces bouts de tissus rigides. Et c’est donc en toute logique, en partant du fait que même le sous-sol était à l’intérieure du bâtiment, qu’il n’avait pas mis ses chaussures. Malheureusement, il s’était avéré que le sol des sous-sols n’était pas tout à fait aussi bien entretenu que celui du bâtiment même, et que son sol était plus une genre de pierre pas très plate où il y avait parfois quelques cailloux. Soupirant, il s’assit par terre, dos contre le mur, forçant sur ses yeux pour essayer de distinguer, dans la pénombre qui régnait sur ces lieux, le caillou toujours planté dans son pied. Voila maintenant qu’il se rendait compte qu’il avait aussi omis le fait de mettre ses lentilles, qui étaient en ce moment dans le tiroir de sa commode, bien inutiles à cet endroit. Il comprenait à présent pourquoi il voyait flou depuis tout à l’heure, ne faisant la différence entre les portes et les murs qu’une fois devant.
Il faut dire que Nothing s’était peu préoccupé de comment il s’était préparé le matin même, pas du tout dans l’humeur nécessaire à faire attention à ces détails. Il s’était réveillé vers dix heures du soir en sursaut, en sueur, après un sommeil agité plein de cauchemars, comme chaque nuit depuis des années, il avait espéré une fois dans cet établissement, loin de sa vie natale et des quartiers mal famés qu’il fréquentait, que tous ses cauchemars disparaitraient, mais il avait espéré à tord semblait-il. Il faisait toujours ces rêves la nuit, revoyant les passages les plus marquants de sa vie au lieu d’être plongé dans un sommeil réparateur. Il s’était donc redressé d’un coup sur son lit, ouvrant grand les yeux, poussant un léger cri au passage, ce qui lui avait valu quelques regards dont il ne s’était pas soucier. Il s’était précipité hors de son lit, embarquant au passage un boxer, un ‘legging’ noir en résille, troué à quelques endroits en plus des trous d’origine, un short lui aussi noir tout simple, un de ses t-shirt bourré d’épingles et de chaines, noir pour changer et sa grande veste, ainsi qu’une brosse à cheveux. A partir de là, il avait foncé aux douches pour se passer entièrement sous l’eau, une eau bien fraiche pour le réveillé totalement et le sortir de l’emprise des cauchemars. Il s’était assis par terre, laissant l’eau coulé sur son corps et n’avait plus bougé pendant une dizaine de minutes, laissant la température de son corps descendre aussi bas que possible, sans pour autant passer en hypothermie. Sa journée de sommeil lui avait donné chaud, horriblement chaud, et il avait besoin de frai. C’est seulement quand il jugea qu’il avait assez froid qu’il se sécha et s’habilla avec ce qu’il avait embarqué, se rendant compte au passage qu’il avait traversé l’établissement depuis son dortoir jusqu’au douche en boxer. S’en foutant totalement, il sécha ses cheveux avec un sèche-cheveux qui trainait là sans raison apparente, les démêlants simplement, ils étaient bien éduqués et se mettaient en place seuls, lisses d’origine. Nothing avait alors enfilé sa veste, bien qu’il ait chaud, il ne supportait pas de ne pas l’avoir sur lui, rabattant même la capuche sur sa tête, et, les mains dans les poches, il retourna poser ce dont il n’avait plus besoin au dortoir, avant d’aller explorer les couloirs des sous-sols où il se trouvait maintenant, à essayer d’enlever un caillou dans son pied sans grand succès.
Nothing se rendit donc à l’évidence : il n’y voyait strictement rien et ce n’était pas comme ça qu’il trouverait ce caillou. Il se décida donc à passer son doigt sur son pied, où il trouva le caillou en quelques secondes. Heureusement pas très enfoncé, il le sortit sans mal, faisant perler seulement quelques goutes de sang sur sa peau d’un blanc maladif. Il aimait d’ailleurs bien accentuer la blancheur de sa peau de temps à autre avec du rimmel bleu, la rendant encore plus contrastée, se confondant presque avec ses cheveux. L’intru enlevé de son pied, il se remit marche, continuant à arpenter les couloirs qui se ressemblaient tous. Le calme pesant et stressant du lieu fut alors rompu par une voix qui lui était inconnue, l’ayant fait sursauter au passage. Il se retourna, prenant cette phrase pour lui vu l’absence de vie flagrante de ces lieux, mis à part la personne qui venait de parler et lui-même. Nothing fut surpris, mais pas moins soulagé pour autant, de voir qu’une personne autre que lui était ici. Peut-être pourrait-il au pire le guider vers la sortir, au mieux rester à bavarder avec lui, ça ne lui ferait pas de mal, bien au contraire. Il commençait à se sentir comme une fleur en manque d’eau dans ce centre de redressement où il passait son temps seul. Il avait besoin de compagnie. Il sourit au garçon en face de lui, apaisé par cette présence. "Bonsoir. Vous ne me dérangez pas, bien au contraire…" Il s’approcha de l’inconnu, continuant de sourire, encouragé par le fait qu’il ait lui-même engagé la conversation. Il fit tomber la capuche de sur sa tête par simple politesse, n’aimant pas parler au gens avec la tête à moitié cachée. Il lui tendit la main pour la lui serrer, tout en le détaillant, restant discret pour le pas le vexer s’il n’aimait pas ça.
Dernière édition par Nothing Hill le Ven 23 Juil 2010 - 16:25, édité 1 fois |
| | Sujet: Re: You are the one what I needed Ven 23 Juil 2010 - 1:15 | |
| Image de DeviantArt - Retrouvé son chemin? Facile, les doigts dans le nez, les yeux bandés et les fesses à l’air! Angie était de ceux qui avait un instinct hors du commun pour retrouvé sa route. Le jeune homme ne regardait jamais les cartes, ou alors, juste pour dire qu’il ne trouvait pas son chemin de lui-même en suivant les instructions de son cerveau. Mais nous n’en sommes pas à ce point du tout. Bien sûr qu’ils vont repartir un jour nos deux petits héros, même quelques heures plus tard je pense! Mais pour le moment, la petite princesse avait mal aux pieds et s’assit donc le sourire aux lèvres, content de ne pas dérangé et même le contraire! Le jeune homme se sentait à ce moment là encore plus joyeux que d’habitude. Pourquoi? Tout simplement parce que l’après midi même, encore une fois, il avait essayer de s’intégrait à un groupe de personnes de son âge et s’était fait rejeté et insulté comme pas possible. Heureusement que ses colocataires n’étaient pas méchants, sinon, le petit blond aurait sans doute fini par déprimé où s’installer quelque part dans la cave pour ne plus voir personne d’autre que ses poupées. Enfin bref, ceci n’est en rien ce qui ce passait, puis ce que Ange s’entendait avec ceux de sa chambre qui étaient tous vraiment adorables. Il avait même sa première et meilleure amie dans la chambre, Lies. Mais nous ne somme pas ici pour parlé de ça non plus, donc j’arrête là ce petit blablatage sans importance et très embêtant à lire je pense au bout d’un moment.
- Angie avait donc aperçu un jeune homme et était arrivé vers lui, espérant ne pas se faire recalé comme avec les autres, sous peine de fondre en larmes et de ne plus s’arrêter de pleuré jusqu’à ce que son corps soit trop faible pour continuait! Mais bon, ça serait dommage pour son make up et en plus, Nothing, à la plus grande surprise pour Ange, ne rejeta pas le petit, au contraire. C’est peut être trois fois rien pour vous, mais pour lui ça veux dire beaucoup, ça veux dire qu’il était libre, heureux d’être là avec lui.. Le nain fut surpris, mais agréablement, un magnifique sourire illumina littéralement son visage de poupée à cet instant là. Il aurait était un dieux, il aurait illuminé l’institut entier par son bonheur à ce moment précis. Mais bon, il n’était pas un Dieu! De toute façon, il n’avait pas besoin de l’être pour montré à quel point il était heureux. Enfin bref, La poupée de chaire serra la main de son interlocuteur avec douceur, ne le regardant qu’au niveau du visage, le reste l’important peu pour le moment. Et Angie constata que le jeune homme en face de lui était d’à peu près le même âge que lui, que ses traits étaient fins et doux et que sa peau était très pâle. Monsieur Levis regarda alors les yeux de Nothing avec attention, les trouvant vraiment beaux, d’un rouge sang que certain trouverait étrange et laid, mais c’est sans comptait sur notre petite princesse qui voit chaque détail et qui donc, avec ces détails, trouve les yeux de Noth’ tout simplement magnifiques.
- Ange: « Tant mieux, je commençais à avoir mal aux pieds.. Je m’appelle Ange, Ange Levis.. Tu veux bien me donner ton prénom s‘il te plais?…. »
Le jeune homme trouvait qu’il avait dit quelque chose de bizarre, différent de d’habitude.. Mais quoi?. Il se repassa sa phrase plusieurs fois dans sa tête avant de se rendre compte qu’il avait directement tutoyé le jeune homme. Se faisait il trop Américain, à dire ’ tu’ à tout le monde? Non. L’après midi, il avait dit vous à tous ceux qu’il ne connaissait pas ou encore, qui préféré le vouvoiement. Mais là, il avait dit ça si naturellement que ça le perturber beaucoup. Il repris alors la parole, toujours sur son ton doux et enjoué.
Ange: « Excusez moi.. Je vous ai tutoyé sans votre permission.. » Angie sourit alors tout gêné, avant de venir s’asseoir au sol, faisant attention à ne pas salir sa belle robe. Il eut alors une soudaine idée, simple mais pourquoi pas tenter. Ange fit signe à Nothing de s’asseoir à ses coté, ayant envie de discuté, de faire connaissance avec ce jeune homme qui attirait le nain comme un aimant, un aimant mis dans le bon sens bien sur. Une amitié était elle en train de naitre?.. Ça, je ne peux pas vous le dire, mais je peux vous affirmé que notre travelo-princesse sentait que ce jeune homme allait être quelqu’un d’important pour lui et il n’allait pas laisser une occasion d’avoir un nouvel ami simplement sous prétexte qu’il avait dit un mot de travers ou parce que sa timidité l’en empêchait. Mais qu’allait il se passé? Ça, seul la suite pourra nous le dire..
Dernière édition par Ange Levis le Sam 24 Juil 2010 - 14:09, édité 1 fois |
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: 12 Délits Commis: | | Sujet: Re: You are the one what I needed Sam 24 Juil 2010 - 0:20 | |
| Un détail le frappa. Il devait être tard, très tard, alors pourquoi ce garçon était-il là ? Pas qu’il eut envie qu’il parte, mais le savoir ici l’intriguait. Il n’était pas sûr de l’heure, mais il savait qu’il avait quitté la salle de bain après sa douche vers 23 heures 30, et il avait sentit le temps passer depuis ce moment de la nuit, il avait pu sentir les minutes passer les unes après les autres, lentement, paraissant durer des heures. Il devait sans doute se faire réellement tard, minuit avait certainement été dépassé il y a de ça une bonne heure, et les couloirs étaient déserts généralement à cette heure ci, les pensionnaires tous affalés dans leur lit, plongé dans un sommeil mérité pour le travail accompli pendant la journée, il n’avait jamais croisé personne la nuit. Peut-être que ceux qui ne dormaient pas patientaient dans leur lit, désireux de s’aventurer en dehors du dortoir, mais la peur de se faire prendre par un des surveillant à trainer pendant la nuit les bloquant, il était donc plutôt étonnant en soi de voir quelqu’un d’autre que lui braver le noir de la nuit, seul. Sans vraiment savoir pourquoi, il avait été particulièrement affecté par les ténèbres de cette nuit. Il avait marché tout le temps en longeant les murs, laissant sa main trainer sur ceux-ci, fredonnant le plus souvent les chansons qu’il préférait, s’autorisant à chanter les chansons les plus calmes. Honnêtement, il ne se voyait pas du tout se mettre à chanter du punk dans un couloir vide, qui plus est en plein milieu de la nuit. Mais, même le chant, alors qu’il l’avait toujours réconforté quand il était au plus bas, avait eu un effet moindre. Il lui avait certes remonté légèrement le moral, mais si peu que c’en était à peine différentiable. Le poids de la solitude avait commencé à peser trop lourd sur ses épaules. ‘Il arrive parfois qu’un homme se lasse du fardeau que lui impose le monde. Ses épaules se voûtent, son échine se plie, ses muscles tremblent de fatigues. Il commence à perdre tout espoir de délivrance. Et l’homme doit alors se décider, choisir entre jeter son fardeau ou le supporter jusqu’à ce que sa nuque se brise ainsi qu’une fragile brindille automnale.’ (Cf. Poppy Z. Brite, Le Corps Exquis) Mais, il arrive aussi que l’homme n’ait pas le choix. C’était le cas de Nothing. Il ne pouvait pas se débarrasser de la solitude et de l’enfermement qui le hantaient ici en claquant des doigts, ce n’était pas une chose dont il pouvait décider seul. Et jusqu’à il y a quelques secondes, il se pensait condamné à laisser sa nuque se briser, aucunement motivé à essayer d’aller mieux, il n’en avait même plus l’envie. Mais, étonnement, le simple fait que quelqu’un vienne lui parler de lui-même lui avait remonté un peu le moral en brisant légèrement ce sentiment de routine solitaire qui s’était installé depuis qu’il était entré ici il y a deux semaines.
L’albinos serra délicatement la main du blond, ayant retrouvé son sourire après l’avoir perdu quelques secondes en réfléchissant. Sa main se porta sur les gants que portaient le garçon. C’était la première fois qu’il en voyait, bien qu’il sache ce que c’était. C’était plutôt doux au touché et agréable au regard, bien qu’il doutait fortement qu’il apprécierait le fait d’avoir ses mains prisonnières de quelque chose de si étroit, restant dans la même logique que pour les chaussures. Il n’était pas claustrophobe, il pouvait rester enfermé sans manquer d’air ou paniquer, mais il détestait être enfermé, que ce soit son corps entier dans une pièce qu’une partie de son corps dans du tissu. C’était sans doute en partie pour cela que ses vêtements étaient tous troués par ses soins s’ils ne l’étaient pas à l’origine, exception faite de sa veste qu’il, contrairement au reste, aimait sentir fermée autour de lui, peut-être s’y sentait-il protégé. Il lâcha un petit discret, presque inaudible, à la remarque du blond, ne voulant pas paraître malpoli, le vexer ou le mettre en colère. IL avait enfin trouvé de la compagnie, et l’autre garçon avait l’air aussi content, il ne voulait pas tout gâcher en le vexant. "Je m’appelle Nothing Hill, enchanté." Nothing fronça les sourcils. Il n’y voyait peut-être pas grand-chose, mais il était assez près pour distinguer l’air de réflexion sur le visage du garçon qui disait s’appeler Ange. Il en profita lui aussi pour prendre quelques secondes de réflexion. Plus il le regardait, plus Nothing était intriqué par son interlocuteur, il lui semblait si jeune et si… innocent qu’il faisait presque ‘tâche’ dans le décor. C’était un centre de détention ici, pas une école de danse classique. Et pourtant… De la brute type qu’il avait croisée la veille dans les couloirs et à laquelle il n’avait pas adressé un mot, il se trouvait maintenant face à l’incarnation même de l’éphèbe. Qu’avait-il bien pu faire pour se retrouver ici ? Il ne put empêcher un rictus amusé de se dessiner sur ses lèvres. Vois le jeune garçon se déranger pour si peu était drôle pour deux choses : premièrement, jamais personne n’avait prit la peine de le vouvoyer, et surtout pas de s’en excuser, et deuxièmement vouvoyer un personne de l’âge de Nothing, quelque soit l’âge de la personne qui vouvoie, était rare dans ce pays, bien qu'il ait dans ses habitudes de lui aussi vouvoyer, ce garçon avait l’air d’être assez à cheval dessus, sans doute plus que lui. Si jamais ça lui arrivait de tutoyer quelqu'un de son âge, il se rattrapait la fois d'après, mais ne s'en excusait pas. "C’est pas grave, vous pouvez." Il lui sourit gentiment pour bien lui prouver qu’il était de bonne foi. Ce n’était pas maintenant qu’il allait demander à ce qu’on le vouvoie, et il n’aimait pas particulièrement ça. Il n’était pas vieux, si ? Il le regarda s’asseoir à nouveau, appuyant pour sa part son épaule contre le mur pour lui permettre de rester plus facilement debout, tout comme Ange ses pieds lui faisaient mal. Il s’assit sans broncher quand le blond lui fit signe de le faire, content qu’il lui demande de rester avec lui. Ça pouvait paraître simple, mais ça lui suffisait à retrouver doucement le moral, la joie d’avoir enfin quelqu’un avec qui parler ne s’étant pas manifestée depuis longtemps. Et, même si ça n’était le temps que de cette nuit, ça lui suffisait, il n’en demandait pas plus pour l’instant, après tout, il avait toujours pris la vie comme elle venait, détestant s’organiser longtemps à l’avance, avisant à l’instant où il en avait besoin. Ça lui avait souvent apporté des problèmes, mais il n’avait pas changé pour autant, n’ayant pas envie de plonger dans cette routine ennuyante qui lui enlèverait le peu d’intérêt qu’il portait à la vie. Nothing s’assit donc en face d’Ange, en tailleur, le dos courbé. Aussi loin qu’il se rappelle, il ne s’était jamais tenu droit, et personne ne lui avait jamais appris à le faire, ce qui lui valait quelques douleurs au dos de temps à autre à présent, mais il était incapable de corriger ce défaut à cet âge. Toujours cette même question qui trottait dans sa tête sans daigner en sortir. Il était curieux de nature, mais là ça dépassait ce à quoi il se savait capable. Jamais il n’avait osé poser des questions personnelles sur les gens qu’il ne connaissait pas, et c’est pourtant ce genre de question qu’il s’entendit poser avec étonnement. "Vous… êtes pensionnaire ici ?" Il se mordit la lèvre une fois sa question posée, se rendant compte de ce qu’il venait de dire. Il n’avait pas eu le temps de s’en rendre compte qu’il avait déjà posé sa question. Il baissa les yeux et la tête, fixant le sol. Il passa sa main dans sa nuque, la frottant, geste qui montrait à quel point il était gêné et désolé. "Hum… Excuse-moi si ma question vous dérange…"
Dernière édition par Nothing Hill le Mer 28 Juil 2010 - 21:29, édité 1 fois |
| | Sujet: Re: You are the one what I needed Lun 26 Juil 2010 - 23:31 | |
| ©Peter - Angie était toujours souriant, il aimer ça sourire. Même dans les situations les plus désastreuses, le petit arrivé à sourire et à trouvé du positif. Enfin, du positif, c’est vite dire. Le jeune homme avait plutôt tendance à tout simplement se dévalorisé pour arrondir les coins. Et quand dans la rue il se sentait seul, il pensait toujours « Que tu es bête! Tu as tes poupées et puis si tu le voulais tu aurais des amis!.. C’est ta faute si tu as peur des autres, tu n’es qu’un asocial, alors ne te plaint et continu de vivre heureux quoi qu’il arrive ». Quand il avait tuer l’homme, le jeune homme avait appeler la police, ou plutôt était aller voir la police pour se rendre. Peut être la police mettrait elle fin à ses souffrances intérieures? Mais que dalle, ils l’avaient envoyer à Teenagers et petit à petit, Ange devenait de plus en plus sociable. Il n’y a même pas six semaines de cela, Ange ne se serait pas approché du jeune homme et si celui-ci était venu vers lui, Angie l’aurait sans doute frappait jusqu’à ce qu’il parte. Et croyez moi, ce n’est pas parce qu’il a l’air chétif que ses coups ne sont pas puissants. Au contraire, la petite princesse est quelqu’un de rapide et sais exactement où et comment donner les coups quand il en a envie. Seulement, depuis qu’il est à Teenagers, il fait des efforts, il cache à tout le monde ses envies de meurtres sous de jolis sourires adorables. Certes, il ne s’aime pas, il déteste son corps, son visage, ses cheveux et tout ce qui fait qu’il est lui; mais il savait que tout ça lui servait à survivre dans ce monde sans pitié. Il n’empêche, que sans sa poupée de porcelaine, Aiko, Ange n’aurait jamais tenu le coup, il se serait laisser mourir sans aucun doute. Le jeune homme avait tout appris avant beaucoup de gens, il était un être assez intelligent pour commencer à apprendre le piano avec un livre de musique. Il était aussi assez intelligent pour apprendre l’anglais en moins d’un mois et à le parlé couramment, Ange était assez intelligent pour gérer son argent et mentir sur son état mentale et physique. Mais il ne savait rien des choses de la vie. Par la, je veux dire l’amour maternelle et paternelle, l’amitié, l’amour tout court, la trahison.. Bien entendu, il avait plus d’une fois ressenti la douleur d’être jeté par sa différence, et il apprenait ce qu’était l’amitié et le manque de solitude, mais ça ne changeait pas le fait qu’il ne connaissait rien au fond. N’allez pas lui demander s’il c’est déjà masturbait ou s’il est toujours vierge ou puceau, comme vous voulez, car il serait incapable de vous répondre la petit Ange.. Enfin bref, je divague un peu, revenons à nos jeunes hommes qui commence donc à faire connaissance parce que Ange est de plus en plus social.
- Ange dit alors qu’il avait mal au pied et tout ça, souriant à Nothing et lui retournant son enchanté. Le jeune homme s’assit donc et proposa au jeune homme de s’asseoir aussi, l’observant toujours, loin d’être discret car ne se doutant pas une seconde que cela pouvait être gênant. Encore une des choses qu’il n’a pas put apprendre en étant seul en pleine rue tout le temps, enfin, pendant un peu plus de quatre ans du moins. Ah au fait, j’avais oublier de préciser que Ange avait avec lui sa poupée, Aiko. Il la serrée contre lui à présent qu’il était assis et caressait tendrement les cheveux à celle-ci. Ange sourit alors aux paroles de Nothing, content de ne pas avoir dit trop de bêtises en tutoyant son vis-à-vis.
- Nothing: « C’est pas grave, vous pouvez. »
- Ange: « Seulement si vous me tutoyez aussi.. C’est plus conviviale je trouve.. Et ce serait très étrange que vous me vouvoyez et que je vous tutoie.. »
Ange se disait que c’était mieux ainsi et il avait aussi appris, que à l’an 2010, les amis ne se vouvoyaient plus mais se tutoyaient sans pour autant que cela soit un manque de respect. Au contraire, les vrais amis se tutoies et ils arrivent même à se prendre dans les bras l’un de l’autre sans être amoureux. Ange avait aussi appris pleins de choses sur les livres. Les vrais amis, ça faisait rêver Angie et malheureusement pour lui, il ne savait pas qu’en fait, tout le monde n’était pas dans son monde tout rose bonbon et pleins de cœurs et d’amour et que tout le monde n’était pas digne de confiance. Il ne savait pas qu’on pouvait se servir de lui et que ça pouvait le faire souffrir.. Mais au fond, valait mieux ne pas trop trop le faire souffrir sous peine de représailles. Le jeune homme était donc dans ses pensées sur son monde complètement diffèrent de la réalité, quand il entendit Nothing lui posait une question, puis lui dire de ne pas répondre s’il n’en avait pas envie. Le petit blond rit alors doucement. D’un rire léger et cristallin, loin d’être moqueur, un gentil rire pour que Nothing comprenne qu’il n’avait pas à s'inquiétait.
Nothing: « Vous… êtes pensionnaire ici? […] Hum… Excusez moi si ma question vous dérange… » Ange: « Si on veux faire connaissance, nous devrons nous posez pleins de questions, c’est normal je pense.. Ne t’excuse pas pour cela.. Oui je suis pensionnaire ici, j’ai commis un meurtre.. Je n’ai pas fait exprès, je me suis simplement défendu et l’homme que j’ai poussé est mal retombé.. Et toi, tu veux bien me raconté pourquoi tu es ici?.. »La petite princesse fit alors un ravissant sourire à son interlocuteur puis après sa réponse, telle qu’elle soit d’ailleurs, enchaina sur la question « Que pense tu de ce.. Pensionnat? Tu es Américain toi? Et tu as quel âge? » Angie disait ça d’un ton enjoué et éternellement doux, vraiment heureux de se faire un nouvel ami, au détour d’un couloir aussi tard dans la nuit! Il se mis alors à recoiffé Aiko en continuant d’écouté Nothing avec toute l’attention du monde, buvant presque ses mots.. |
| Nothing Hill | Résident ☢ Teenagers
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: 12 Délits Commis: | | Sujet: Re: You are the one what I needed Mer 28 Juil 2010 - 23:36 | |
| C’était presque un miracle qu’il soit aussi sociable. Il n’avait pas été élevé en société, il n’avait pas eu de parents ayant des amis à qui ils rendaient régulièrement visite et à qui on rendait régulièrement visite. En somme, Nothing aurait dû développer un caractère solitaire, voire même asocial, à la vue de son éducation : il ne lui était pas interdit de sortir et de voir des gens, mais il avait rarement l’occasion et le temps de sortir pour autre chose que faire les courses le peu de temps qu’il passait éveillé la journée. Il se levait de temps en temps avant l’heure de fermeture des magasins pour avoir le temps de faire les courses, mais était essentiellement nocturne, les enfants de son âge étaient tous couchés quand lui était éveillé. Il n’avait donc jamais eu l’occasion de trouver un ami avant de franchir l’âge des douze ans. C’est à partir de là que ces mêmes enfants, qui jadis dormaient la nuit, sortaient de plus en plus tard. Mais, c’est aussi à cet âge là que sa vie nocturne prit un intérêt pour sa mère, il n’eut donc plus l’occasion de passer ses nuits comme il le voulait, tout du moins au début. C’est seulement vers la fin de ses douze ans qu’il se fit ses premiers amis. Tard. Et pourtant… Il avait toujours été très sociable. Bien qu’il ait au début eu un peu peur des gens, et surtout des femmes, il avait toujours eu un besoin beaucoup plus fort que sa peur de parler avec les gens. Ce besoin était en fait plutôt une peur, la peur de la solitude, et celle-ci avait toujours été plus forte que la peur des autres. Certes, il était faible, manipulable et sans grande volonté, mais c’était presque vital qu’il soit avec quelqu’un, bien qu’il s’éloignait vite, dans la mesure du possible, des gens qui lui faisaient du mal. En fait, on pouvait dire que cette éducation solitaire avait échoué, et l’avait même poussé à devenir social. Ce serait peut-être la seule chose pour la quelle sa mère méritait d’être remerciée.
Nothing haussa un sourcil à la réponse du blond, comme si quelque chose avait fait un ‘tilt’ dans sa tête. Eh bien, c’était le cas. Il avait toujours vouvoyé les gens qu’il ne connaissait pas, ou ce depuis seulement quelques heures, seuls ses amis qu’ils voyaient tous les jours il y a encore deux semaines avaient échappés à ce «vous» qui lui était pourtant si familier. Ça lui avait toujours paru logique de vouvoyer tout le monde et d’être tutoyé en retour, c’était comme ça et ça avait toujours été, c’était tout ce qu’il y avait de plus habituel à ses yeux. Et pourtant, maintenant qu’on le lui disait, il se rendait compte que non, ce n’était pas normal. Seuls les adultes devraient avoir le droit à ce vouvoiement, et encore… Seuls ceux lui inspirant un respect. Alors, pourquoi avait-il vouvoyé tous ces dépravés ? Ah oui, l’autorité… Nothing secoua alors la tête, chassant ces pensées de sa tête avant de se déconnecter totalement de la réalité pour rentrer dans son monde intérieur, auquel il était tout aussi dépendant qu’il l’était à la drogue, mais dont il tentait de se séparer, en ayant assez de ne pas regarder la vie en face, bien que la fuir était bien plus simple. Il reprit alors un sourire doux et amical, contrastant parfaitement avec l’expression d’absence qui ornait son visage il y a quelques secondes encore. "Vo… Tu as raison… Tutoyons nous, ce sera beaucoup plus simple pour se parler. " Il fut quelque part rassuré d’entendre Ange rire, n’y trouvant rien de blessant. Il sut alors qu’il n’avait commis aucune gaffe en lui demandant s’il était pensionnaire ici, mais sa réponse le surpris grandement, bien qu’il ne le laissa pas voir. Il avait… tué un homme ? Non, décidément il ne s’y ferait pas. Bien qu’il savait qu’il ne fallait jamais se fier aux apparences, il avait du mal à se dire que ce garçon, si chétif était-il et si innocent paraissait-il, avait tué un homme, bien qu’il ne l’ait pas fait exprès, il l’avait quand même poussé au point que sa chute lui soit mortelle. Bien que surprenante, cette révélation ne le choqua pas plus que ça, car comme il l’avait déjà pensé, c’était un centre de redressement ici, pas une école de danse, et s’il était là c’était bel et bien parce qu’il avait commis un crime (ou du moins, parce que la justice pensait qu’il en avait commis un), pas parce qu’il s’était perdu en se rendant à l’école. Il continuait de sourire, parce que c’était la seule chose qu’il avait envie de faire à présent, sourire pour montrer qu’il était heureux, et qu’il n’avait pas peur du garçon, alors que ce serait pourtant une réaction totalement humaine, celle de la peur de la différence et du danger. "Ca me rassure alors. Je n’avais vraiment pas dans l’intention de te gêner, et te voir t’en aller m’aurait attristé… Oh, je vois… Qu’avait-il fait pour que tu ais besoin de te défendre ? Si ça se trouve, il méritait de mourir… Hum… Ma mère m’a fait me prostituer, et un prostitué doublé d’un drogué, le pays n’est pas prêt à le laisser en liberté…" Nothing soupira à la fin de sa phrase, lassé à la pensée de ses paroles. Oui, ce pays qui se croit si parfait, qui se croit le meilleur n’était pas prêt à laisser ce genre de personne en liberté, alors que c’était ce qui leur faisait défaut. Ce n’est pas en enfermant une personne qui cherche la liberté face à un oppresseur dans la drogue que le problème va se régler, bien au contraire, il ne fait qu’empirer. Mais ça, le pays préfère l’ignorer, cachant ces gens qui font sa honte, les rassemblant dans un même endroit pour qu’ils prennent moins d’espace, pour que les gens qui se plient comme de vulgaires moutons à ces règles de conformités ridicules que la société leur imposent. Ça non plus, il ne le comprendrait jamais. Il se consolait néanmoins de savoir qu’en atterrissant ici, il avait au passage envoyé sa mère à la case prison, et que ce n’était pas en faisant un double six qu’elle allait en sortir. Nothing se déplaça légèrement pour pouvoir avoir un appui pour son dos. Il alla alors s’asseoir contre le mur, profitant d’avoir quelque chose pour s’aider pour redresser son dos. Il lui rendit aussitôt son sourire, un sourire reconnaissant, le remerciant de s’être arrêté ici et d’avoir pris la peine de lui parler, alors que peu auraient fait ceci. Il prit quelques secondes pour réfléchir, soupirant à nouveau. "Ce que je pense de ce pensionnat ? Eh bien… Je n’en pense pas grand-chose de positif à vrai dire, mais je suppose que c’est pareil de ton côté, non ? Qui apprécierait d’être enfermé dans un endroit bourré de gens que l’on ne connaît pas et qui e fichent totalement de vous ? Oui, Américain… Mais mes yeux… Ils me disent que je suis aussi asiatique. Toi aussi tu as l’air asiatique, je me trompe ? Je dois avoir… Hum… Seize ans et demi maintenant je pense. Et toi ? Tu sembles très jeune, si je peux me permettre…" Il se retint de se mordre une nouvelle fois la lèvre, un peu gêné d’avoir fait cette dernière remarque qui était tout de même assez déplacée, mais il lui avait dit qu’ils allaient devoir se poser de questions, non ? Cette remarque en faisait plus ou moins partie, alors il l’avait dit comme ça sans vraiment réfléchir. Commençant à avoir chaud, il ouvrit la fermeture de son grand manteau, l’enlevant même après quelques secondes, le pliant avec soin et attention pour le poser sur ses genoux, profitant même du fait qu’il soit recroquevillé pour poser sa tête dessus, fermant les yeux pour les reposer, sentant qu’ils commençaient à brûler. A cet instant précis, il se traitait intérieurement d’imbécile pour avoir négligé un détail comme celui là. Il aurait vraiment apprécié de voir correctement dans cette situation, simplement histoire d’avoir une image nette de son interlocuteur, et pas une tête aux contours flous et aux couleurs vagues.
Dernière édition par Nothing Hill le Jeu 19 Aoû 2010 - 20:20, édité 1 fois |
| | Sujet: Re: You are the one what I needed Mar 17 Aoû 2010 - 17:40 | |
| ©Peter 未来について考えてください - Thinks of the futur ♔ - Ange sourit gentiment, heureux comme tout. Il hocha la tête quand le jeune homme accepta le tutoiement. Oui, il est vrai que c’était vraiment mieux pour discuter qu’ils se tutoient. C’est bête, presque rien, mais en même temps ça change tout. Ange l’écouta alors et répondit alors à sa question sans aucune gène, ne comprenant pas forcement son propre crime.
Ange: « C’était une nuit, j’étais à mon abri, où de temps en temps, les enfants du quartier s’amuse à poussé les bennes d’ordures pour monté dessus et sauté dans le ruisseau afin d’éclaboussé tout le monde. Cette nuit là, l’odeur me dérangé beaucoup et je n’arrivais pas à trouvé le sommeil, pestant contre les enfants qui avaient encore déplacé les bennes trop lourdes pour moi. Un homme est arrivé, il avait apparemment bu beaucoup d’alcool et il m’a vu. J’étais assez bien caché pourtant. Il à alors commencer à me parlé. Je me souviens exactement de ce qu’il m’a dit car je n’en ai vraiment pas l’habitude. ‘Hey ma jolie, tu ne devrais pas resté seule comme ça, c’est dangereux, regarde moi là, j’ai qu’une envie c’est de te prendre.’ Je ne voulais pas partir avec lui, quand il c’est approché, je me suis levé mais il a continué à avancé et quand il a voulut me touché.. Je l’ai poussé. A partir de là, j’ai compris pourquoi l’odeur était si forte, j’étais rentré la nuit et je n’avais pas vu où était les bennes exactement, elles étaient devant mon abri. Quand j’ai poussé l’homme, il ne tenait sur ses jambes que par miracle à la base et il est tombé en arrière. Il c’est cogné la tête contre une des bennes.. J’ai entendu un grand craquement et quand je me suis approché pour voir, du sang coulé à flot de sa tête.. J’ai donc était à la gendarmerie et expliqué ce qu’il c’était passer. Ils m’ont fait prendre mes affaires et on dit que je serais juger, même si c’était au final un violeur récidiviste. Pour mon bien ils ont dit.. Je ne sais pas ce qu’est un violeur, je pensais que c’était quelqu’un qui vole les gens pour les enfermés, mais on m’as dit que ce n’était pas ça, sans m’expliquer le reste. Au procès, ils ont dit que je devais aller à l’école et changer de style, et aussi aller dans une maison d’accueil. J’ai refusé de changer de style vestimentaire, j’aime le mien.. Alors le policier qui était là, m’as.. Euh.. Pris sous son aile je crois qu’on dit. Et a tout fait pour que je sois ici et m’a acheter plein de choses et a dit que j’étais comme son enfant.. Et maintenant il m’envoie souvent des lettres.. Enfin bref, voilà pourquoi je l’ai tuer.. Je n’ai vraiment pas fait exprès, mais bizarrement, je ne m’en suis pas voulu d’avoir fait ça.. C’est mal.. »
Angie se remémora les paroles de Nothing et hésita un long moment, ne voulant pas non plus gênait le jeune homme qui avait déjà l’air assez embêter de dire ça, puis se dit qu’il ne demanderait pas ce qu’était la prostitution. Oui, même si sa belle-mère était une prostituée, il ne savait absolument rien du sexe. C’est pour cela que le mot ’prendre’ pour lui, ne voulait pas dire ‘avoir un rapport sexuel’ mais bien enlevé. Et la prostitution, il savait juste que c’était interdit par la loi et que ça faisait gagné de l’argent. Mais en quoi cela consisté, il n’en savait absolument rien. Tout comme si on lui demande s’il c’est bien branlé devant untel ou untel, il ne comprend absolument pas. Je précise ça, car on lui a déjà pausé plusieurs fois la question depuis son arrivé. Enfin bref, ce n’est pas non plus pour rien si notre nain est puceau et puis, s’il savait, il aurait surement peur et de toute façon ne serait pas avec qui le faire et refuserait déjà de se déshabillé devant quelqu’un à la base. Dur, dur la vie avec Angie! Le jeune homme écouta alors l’avis de Nothing sur le pensionnat, respectant tout à fait son avis mais ne le partageant absolument pas, enfin, pas tout à fait disons. Il retint ensuite les questions de son cadet en souriant toujours, n’ayant entendu aucune parole ou question gênante dans les mots de Nothing.
Ange: « Moi je ne suis pas totalement de ton avis. J’ai trouvé un toit, une chambre, un vrai lit, des super colocataires de chambre, et un certain équilibre ici. Je peux aussi manger à ma faim, quand je veux et apprendre toujours plus. Les personnes qui ne s’intéressent pas à moi, c’est leur problème ou non. Le plus dur, c’est les moqueries, mais je préfère faire abstraction des points gênants. C’est bien plus agréable à mon gout et ainsi, on peux vivre plus heureux.. Oui je suis asiatique, Japonais et on m’as dit que j’ai du sang Français aussi, d’où mes cheveux blonds et bouclés. Mr Yutaka, le policier dont je te parlé tout à l’heure, a dit que j’avais aussi la grâce des princesses Françaises.. Mais je ne sais pas si c’est vrai où s’il disait ça pour me faire plaisir.. Moi, si on ne m’as pas menti quand ma belle-mère disait que j’avais huit ans, je dois maintenant avoir dix sept ans maintenant.. Je suis plus vieux que toi! Si tes souvenirs sont exacts! Il fait froid ici.. Je peux me mettre à coté de toi pour me réchauffer un peu?.. Normalement, on m‘a dit que la chaleur humaine est la meilleure pour se réchauffé.. Donc, si cela ne te dérange pas..»
La petite princesse frissonna alors et vint se mettre à coté de Nothing pour capter un peu sa chaleur corporel, bien sur après avoir eu sa réponse positive, sinon, le petit blondinet ne se serait jamais permis un tel geste. Bizarrement le petit se senti rougir un peu en faisant ce simple geste et quand il pencha la tête pour voir la petite sourie qui se baladée, Ange posa un peu sa tête sur l’épaule de Nothing, pour la ressortir de suite, les joues rougies comme pas possible. Il attrapa alors la sourie et chuchota en jouant avec celle-ci, loin de pensé que Nothing pouvait avoir peur de ces bêtes là.
Ange: « Pardon.. Je me suis penché pour mieux voir la sourie avec laquelle je joue maintenant.. et puis je parle trop.. »
Ben oui, il se rendait compte qu'il parlait énormément et ça pouvait déplaire à plus d'un quand il y pensait. Le jeune homme se replia alors un peu sur lui même pour s'obliger à se taire et jouer avec la sourie!
Dernière édition par Ange Levis le Sam 28 Aoû 2010 - 19:19, édité 1 fois |
| Nothing Hill | Résident ☢ Teenagers
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: 12 Délits Commis: | | Sujet: Re: You are the one what I needed Sam 28 Aoû 2010 - 0:49 | |
| Les paroles du blond, ou tout du moins l’homme dont il parlait, le dégoutait. Il ressentait une haine incommensurable envers cet homme, bien qu’il ne le connaissait pas, il ne pouvait pas s’en empêcher, c’était plus fort, beaucoup plus fort que lui. Il représentait en somme tout ce qu’il avait hait pendant des années et qu’il haïssait encore, et son sort avait été celui qu’il avait souhaité à beaucoup d’hommes. Sans qu’il ne s’en aperçoive, un sourire autant sadique que satisfait s’était étiré sur ses lèvres. Il l’effaça bien vite, secouant la tête pour sortir de ses pensées ces envies de meurtres qui le prenaient de temps en temps, quand la situation y était favorable. Nothing se décida seulement après ça de réfléchir aux autres passages du récit que venait de lui raconter Ange. Les enfants… restaient les enfants, toujours prêt à faire des bêtises. Quelque part, il les enviait, même s’il se passait très bien de sauter dans une rivière, ne sachant pas nager. Mais, ces jeux qu’ils partageraient ensemble... Il aurait bien aimé avoir fait de même plus jeune, il était en quelque sorte envieux de ces enfants. Ce passage lui avait arraché un petit sourire, l’attendrissant, mais une chose lui avait fait froncer les sourcils. Son… abri ? Il vivait donc dehors avant d’arriver ici ? Même si ce point piquait sa curiosité, il décida d’en faire abstraction pour ne pas gêner, voir même vexer le blond. Une autre chose l’intrigua. Il ne savait pas ce qu’était un violeur ? C’était… rare par les temps qui couraient. La plupart des gamins le savaient avant d’avoir franchi le cap des 10 ans, et lui, qu’importe l’âge qu’il avait, avait pensait-il vécu dans la rue et ne le savait pas ? L’albinos décida d’en faire abstraction, après tout ça valait sans doute mieux pour le garçon. Il hocha la tête, après quelques instants de silence, geste accompagné par un soupir, se désolant de ce monde, pourri jusque dans chaque pays du monde semblait-il. "Hmmm… Je ne pense pas que ça soit mal. A mes yeux, ce… débris humain méritait de mourir… J’en viendrais presque à te féliciter… Si c’était un violeur récidiviste, t’as vengé pas mal de gens en faisant ça… Et t’as sûrement évité qu’il faille en venger d’autre de lui. C’est quelque part rassurant qu’un gars comme ça ne courre plus les rues comme il l’entend, après tout il ne pourra plus faire de mal à qui que ce soit maintenant. Quelqu’un l’aurait sans doute fait à ta place de toute façon. Je suis pas en mesure de te dire si c’est bien ou mal, mais t’as sans doute sauvé quelqu’un d’autre que toi en faisant ça, et personne peut t’en vouloir pour ça, hein ?" Non, il n’était pas en mesure de juger ce qui était bien ou mal, la loi se chargeait de ce rôle ingrat, et si le garçon avait été envoyé ici, c’était parce que la loi, elle, jugeait que c’était mal de tuer un homme. Débilité profonde aux yeux de Nothing. Qui avait-il de mal à empêcher un homme de nuire à nouveau et de répandre le mal autour de lui ? S’il réait récidiviste, c’est qu’il avait déjà eu sa seconde chance, voir même une troisième ou une quatrième. Et l’Amérique n’est pas une bonne sœur prête à pardonner n’importe quel pêché contre une promesse, aussi vite oubliée soit-elle. Alors pourquoi avait-elle laissé cet homme en liberté, ayant rependu plus de mal que l’albinos, pendant que ce même albinos ce retrouvait en liberté ? Et pourquoi avoir enfermé le blond pour l’avoir empêché de nuire ? Il n’y comprenait plus rien, sans doute parce qu’il n’y avait rien à y comprendre. La loi est stupide et le restera sans doute longtemps, point. Il se remit à sourire, mais d’un sourire normal cette fois, pas un sourire de psychopathe pour lequel il venait de passer dans ses paroles, qui n’étaient finalement rien comparées à ses pensées. Enfin, il était fier de lui, il s’était retenu de poser la question qui lui brûlait la langue, concernant son ‘abri’. Sans doute valait-il mieux attendre pour lui demander, ou même ne pas demander du tout, après tout c’était presque la seule solution à ceci, le presque en moins. Et il se rendit compte qu’il avait eu raison. La suite de sa réponse le lui confirma, il avait bien dormit dehors, sinon il n’aurait pas trouvé un toit. En y pensant mieux, ils avaient un avis différent, mais aussi bon l’un que l’autre, suffisait de changer d’angle de vue pour le comprendre. Ange avait cherché un endroit où dormir, et il l’avait trouvé dans cet établissement, alors il lui plaisait, alors que Nothing avait cherché de la liberté, et il s’était retrouvé enfermé ici, l’institut lui paraissait donc plutôt négatif. Tout était question de point de vue. Il hocha la tête, accompagnant ce geste un « hum » d’approbation. "Oui… Maintenant que c’est dit comme ça, même un institut peut avoir des bons côtés… Mais ça dépend ce que tu recherchais. Les moqueries… La plupart des humains ne sont pas prêt à accepter la moindre différence chez les autres… Qu’est ce que tu veux… Ils sont tellement fermés d’esprit tant que ce n’est pas eux qui sont différent que leur prêter la moindre attention ne sert strictement à rien… Japonais et Français ? Ça m’a l’air d’être un bon mélange… Je ne peux pas voir grand-chose à cause de ma vue, mais avec le peu que je vois je pense pouvoir te dire qu’il ne disait pas ça pour te faire plaisir. C’est… Étonnant, tu sembles si jeune… Enfin, peut-être que ma vue me trahit encore une fois, va savoir. Sans vouloir te vexer, je t’aurais donné au maximum 14 ans… Si tu veux, j’ai chaud personnellement, je peux même te prêter ma veste si tu le souhaites, elle ne sert pas à grand-chose sur mes genoux… Tant que le radiateur humain n’est pas gelé, c’est vrai que c’est très bien pour se réchauffer." Il continua alors de sourire, heureux d’avoir enfin quelqu’un à qui parler, et pour parler, ils parlaient ! Ça faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas échangé plus de quatre phrases avec quelqu’un qu’il était sûr que si une semaine s’était encore écoulée comme ça, il aurait oublié comment parler. Il déplia sa veste, la posant sur les genoux du blond, le laissant libre de l’enlever s’il n’en voulait pas ou de la garder s’il avait toujours froid. Nothing ne vit pas le blond rougir, mais il le sentit poser sa tête sur son épaule, le faisant un peu sursauter, mais ne le dérangeant pas le moins du monde. Il tourna la tête vers lui, l’observant capturer une souris imprudente qui s’était trop approchée d’eux, mais il semblait qu’heureusement cette expérience avec le genre humain n’allait pas la traumatiser puisque le garçon se contentait de jouer avec sans lui faire mal. Il s’attendrit à cette vue touchante, chose qu’il n’avait vu que très rarement dans sa ville natale, et aucune fois ici, c’était même la première fois qu’il voyait un animal dans l’institut, même les oiseaux semblaient se tenir loin de cet établissement. C’était chose rare que de voir un humain accepter un animal tel qu’une souris, ces animaux avaient plus tendance à dégouter et à être chassés d’après ce qu’il avait observé. Oh ne t’inquiètes pas pour ça, ça n’a fait de mal à personne n’est ce pas ? Tu peux la remettre si tu veux. On est tous les deux aussi bavards l’un que l’autre j’ai l’impression, alors pas la peine de t’excuser pour ça aussi. Et puis, tu l’as dit toi-même, non ? Il va falloir se poser des questions et donc se parler pour faire connaissance… Parles autant que tu veux, tu ne me gênes pas. Elle est mignonne… Il sourit en posant un doigt sur la tête de l’animal, lui caressant doucement pendant quelques secondes, reposant ensuite sa main sur le sol frai, heureux de pourvoir se rafraichir ne serait-ce qu’un peu. Ses yeux restaient fixés sur l’animal, l’admirant en silence. Il étira ses jambes, qui commençaient à s’engourdir à rester immobiles, le long du sol, prenant soin à ne pas gêner Ange. |
| | Sujet: Re: You are the one what I needed Mer 1 Sep 2010 - 3:04 | |
| _« Shiver ~ ❤ »_ - Ange sourit alors gentiment aux paroles de Nothing, il savait que le jeune homme ne devait pas le voir, mais il se disait que peut être qu’il pouvait au moins le ressentir son sourire, donc il continuait et puis quand on est content, en général on sourit alors le blondinet n’allait pas s’en privé! Il ne vit heureusement pas le sourire de Nothing, du moins, il ne le distingua pas comme étant sadique et puis de toute façon, il ne savait pas ce qu’était le sadisme, alors ça n’aurait rien changer! Bref, il se passa donc les paroles de Nothing, que Ange écouta, à la limite de ‘boire’ les paroles de son cadet. Aussi Angie rougit encore aux paroles de Nothing sur sa personne et loin fut très loin d’être vexé par la déclaration du jeune homme sur l’âge qu’il faisait. Au contraire, il était très flatté de ne pas paraitre vieux et même de ne pas faire son âge. Il laissa donc Nothing finir et repris encore un peu la parole, toujours de sa petite voix douce digne d’un enfant qui n’a pas mué.
- Ange: « Oui mais ce n’est pas ce genre de personne là qui me feront changé. Je me sent bien dans mes robes de princesse, avec mes cheveux bouclés et mon maquillage. Et puis peut être que les moqueries font mal, mais me ferait encore plus mal, c’est de ne plus être moi, de devenir comme les autres garçons, avec des pantalons, des cheveux courts, un trait noir de maquillage au maximum! C’est bête je me dit, parce que beaucoup de personne pense que c’est parce que je n’assume pas le fait d’être un garçon que je m’habille comme ça, mais c’est pas ça, je suis un garçon et je le dit sans problème. C’est juste que j’aime les robes et toutes les choses dites de fille.. Tu ne me vexe pas pour mon âge, au contraire, c’est un beau compliment pour moi! Je suis content d’avoir l’air jeune, comme ça quand je serais vieux, on me croira toujours jeune! Dis? Je vois que tu es albinos, je sais que ça fait que tu as les cheveux blancs et les yeux rouges, mais je ne sait pas le mal que ça fait au niveau de ta vue, tu veux bien m’expliqué?. Si tu n’en a pas envie, tu as juste à me dire non, c’est simplement par curiosité que je te le demande! Merci pour ta veste, je vais l’enfilée parce que j’ai vraiment froid. »
Angie enfila donc la veste, bien entendu dix fois trop grande pour lui, avant de posé sa tête par accident sur l’épaule de Nothing, puis le regardé jouer avec la sourie en même temps que lui et le laissa ensuite s’étiré les jambes et laissa aussi partir la sourie, se décalant encore un peu pour être plus proche de Nothing, ayant de plus en plus froid, même avec la veste. Quand tout à coup, il se mis à gigotté un peu. Pourquoi? Parce qu’Ange était pire qu’une fille en ce qui concernait l’envie de soulagé sa vessie. Ouais ouais, toute les dix minutes, il avait besoin d’y aller.. En même temps, il buvait beaucoup, donc forcement fallait que ça ressorte et sa façon de se retenir c’était de gigoter en serrant les jambes. Même s‘il avait conscience d‘avoir l‘air bête, le jeune homme se refusé formellement de partir maintenant alors qu‘il était en train de se faire un ami et qu‘en plus, il se faisait un ami gentil beau et doux et qui faisait pas de remarques et qui était loin d‘avoir l‘air dangereux ou blasé et qui en plus du plus du plus était albinos, ce qui plaisait énormément au petit blond qui trouvé ça à la fois adorable et sexy.. Oui des fois il est bizarre, mais c‘est ça qui est bon. Et puis c‘est vrai que les albinos sont mignons en général! Bref, je divague un peu là, même beaucoup et part hors RP!*
Ange: « Nothing?.. Tu m’attend si je m’en vais au toilettes et que je revient après?.. Si tu veux pas, je peux encore me retenir un peu.. »Le jeune homme finit par se levé pour marché et ainsi avoir plus de facilité à se retenir d’uriné ou du moins, retenir l’envie d’uriné!. Après s‘être mis debout, Ange sourit et regarda la lune et le vent dans les arbres et sourit avant de se remettre à gigoter de plus belle, se retenant comme il pouvait ne voulant pas laisser Nothing seul et surtout, ne voulant pas que Noth parte sans lui. Pas qu‘il ai peur, du tout, mais c‘est vraiment que Angie aimait être en présence du jeune homme, aussi peu de temps se connaissent t‘ils. Et ça, même avec Lies, il ne l‘avait pas ressentit. Alors l‘abandonné pour un pipi, Ange ne le concevait pas un seul instant! Mais bon, se faire dessus c‘était pas classe non plus, Ange eu alors une illumination et pris la main de Nothing pour le levé et le tirait doucement jusqu‘aux toilettes où il fit rapidement ses besoins avant de se lavé les mains et de se les séchaient, souriant et reprenant la main du jeune homme*
Ange: « Désolé de t‘avoir emmené avec moi, mais je ne tenais plus et je ne voulais pas te laissé seul.. C‘est étrange ce que je vais dire parce que ça fait très peu de temps que l‘on se connait, mais ta présence m‘apaise et me remplit de bonheur.. Je sourit encore plus que d‘habitude, mais je ne le contrôle pas.. Je suis tellement content de t‘avoir trouvé.. »Ca c’est fait. Trop franc? Peut être mais que voulez vous, ce n’est pas à dix-sept ans que nous allons le refaire et puis si ça ne plaisait pas à Noth, il n’avait qu’à le dire et partir si tel était son désir, Ange accuserais le coup et serait forcement triste, mais il ne retiendrait surement pas Nothing. Non pas par vantardise ou narcissisme, mais parce qu’il respecté les décisions de chacun et ceux quelque soit les répercussion que cela avait sur sa personne. |
| Nothing Hill | Résident ☢ Teenagers
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: 12 Délits Commis: | | Sujet: Re: You are the one what I needed Dim 24 Oct 2010 - 22:30 | |
| Hochant la tête au fur et à mesure des paroles d’Ange, Nothing ferma les yeux pour les soulager un peu, se maudissant de plus en plus pour sa stupidité. Il allait réellement finir par devenir aveugle un jour à force de laisser l’état de ses yeux se dégrader dès qu’il oubliait ses lentilles, à les laisser se faire agresser par la moindre lumière qui troublait le noir dont il avait tant l’habitude, rien que le point blanc qu’était la lune dans le noir du ciel de la nuit, si loin et si peu lumineuse soit-elle, suffisait à lui donner les larmes aux yeux quand il se retrouvait face à elle, distinguant à peine ses contours. A cet instant, il bénissait la merveilleuse invention qu’étaient les paupières autant qu’il se maudissait. Il aurait presque dit que la nature était bien faire, mais il n’en était pas encore à ce stade de la folie. Non, la nature n’était pas bien faite à ses yeux, et ce n’est pas pour des paupières qu’il allait changer son avis. N’empêche que c’était quand même vachement pratique de pouvoir mettre ses yeux dans le noir. Il rouvrit les yeux et tourna la tête vers lui pour lui répondre, un minimum poli tout de même, souriant de nouveau après avoir grimacé à cause de ses yeux.
"T’as bien raison… Je pense pas que ça soit bête… T’as la chance d’être au moins un minimum différent des autres et de ne pas ressembler à tout le monde, alors que tous les autres sont pareils… Bah, ça sert à rien de les écouter, ils sont débiles et c’est tout. Après tout, ça ne regarde que toi ce que tu aimes, non ? Tu me rassure alors… J’ai rencontré pas mal de gens qui détestaient faire beaucoup moins que leur âge, surtout quand ils avaient moins de 20 ans. Ça reviendrait à les traiter de gamins apparemment… C’est pas bête ça… Hum… Je pourrais pas te dire grand-chose à propos de ça en fait… j’en sais sans doute pas beaucoup plus que toi. J’ai jamais bien vu, c’était assez léger au début, mais ça a vite été plus gênant. J’ai appris que j’étais albinos qu’il y a deux ans à peu près, alors… Je vois juste très mal, et mes yeux et ma peau son vachement sensible à la lumière et surtout au soleil, c’est tout ce que je suis capable de te dire…"
Nothing l’observa mettre sa veste, ne se souciant plus trop de ses yeux, l’esprit ailleurs. La souris était à présent bien loin, et l’albinos se souvenait avoir lâché un petit rire quand il l’avait vue retoucher le sol, se retourner et les regarder pendant quelques secondes avant de détaler en courant il ne savait où. Il avait recommencé à fixer le mur en face de lui quand il sentit Ange gigoter. Il avait alors tourné la tête et haussé un sourcil en le voyant, se demandant ce qui lui prenait. Il imaginait vaguement la souris être revenue pour se loger dans sa robe, mais il chassa cette pensée en secouant la tête, un sourire amusé étendu sur ses lèvres. Il l’observa ainsi sans rien dire pendant quelques secondes, ayant la réponse à sa question avant même de la poser. Il ne put alors s’empêcher de se mettre à rire, se retenant un minimum tout de même, mais voir le blond se retenir comme ça, à la limite de se faire dessus, et lui dire qu’il pouvait encore se retenir était à mourir de rire, et le voir se lever n’arrangea rien à son rire qu’il contenait plus ou moins. Il n’avait rien de moqueur, c’était un rire assez enfantin et innocent, même un peu attendrit. Il se reprit néanmoins quand Ange lui prit la main pour l’emmener avec lui. C’est maintenant souriant qu’il constata, étonné, que le blond avait un très bon sens de l’orientation : Il trouva leur chemin du premier coup, tournant sans se tromper aux coins des croisements de couloirs qui ressemblaient plus à un labyrinthe aux yeux de Nothing. Il l’attendit à l’extérieur sans broncher, souriant toujours de ce qu’il venait de se passer, adossé contre le mur à côté de la porte. Ses yeux étaient clos, mais ils se rouvraient de temps à autres pour inspecter à droite et à gauche si personne, le ‘personne’ désignant ici un surveillant, n’arrivait. Il n’avait pas particulièrement envie de se faire prendre maintenant, trop heureux d’avoir enfin quelqu’un avec qui il avait échangé, et avec qui il échangerait, plus de trois phrases pour se voir renvoyé au lit. Nothing venait déjà de passer la journée dans sa lit en plus, il n’avait pas envie de retourner dedans… Il n’eut pas à attendre longtemps qu’Ange sorte. Nothing était à présent complètement calmé, il souriait juste comme il avait pris l’habitude de le faire depuis que le blond avait débarqué. Il se sentit rougir aux paroles de ce même blond, pas tellement habitué qu’on lui dise des choses pareilles, pas dans ce genre de situations tout du moins… Il continuait tout de même de sourire, peu perturbé par la chaleur de ses joues, ce n’était pas comme s’il avait l’habitude mais en fait… Si.
"Bah, t’inquiète pas pour ça va. On aurait bien fini par tomber sur cette solution au final va. Et pis, ça nous aura pas fait de mal de bouger un peu, on allait finir par prendre racine dans les couloirs sinon… Oh, j’avais cru remarqué que tu ne tenais plus…" Il esquissa un petit sourire amusé à sa remarque. "Merci… Hum, je n’irais peut-être pas jusque là, mais… Disons que je pense plus ou moins la même chose que toi vis-à-vis de toi. T’es sympa, t’aimes parler, que demander de plus ? Hehe, tu jouais à la chasse au trésor ? Hum … Qu’est ce que tu veux faire maintenant ? Ou tu veux aller où ? A moins que tu veuilles rester planter là ?"
Nothing était, tout du moins pour l’instant, toujours planté au même endroit, adossé au mur. Rester là ou bouger, peu lui importait tant qu’il n’était plus seul, bien que l’endroit ne fût pas le mieux choisit pour converser. Un couloir où tous les surveillants qui passaient dans les 15 mètres à la ronde pouvaient les surprendre, et qui plus est devant les toilettes… On faisait mieux comme endroit. Il se décolla du mur en le poussant contre son dos, faisant deux ou trois fois la largeur du couloir pour se dégourdir les jambes. Il ne serait pas contre le fait de marcher un peu finalement… Mais il ne dit rien, reprenant sa place initiale en regardant le blond en souriant, attendant une quelconque réponse. Pour une fois depuis longtemps, il avait l’esprit occupé par autre chose que ses pensées et ça le soulageait. Il n’avait plus à penser à rien, sa tête vide le reposait. Enfin, il pensait juste à Ange, ce n’était pas rien, mais ce n’était pas désagréable non plus… |
| Lucy Cantarella | Sujet: Re: You are the one what I needed Dim 30 Jan 2011 - 18:29 | |
| Octobre ... Ça parait un peu loin. Ce Rp continue-t-il ? Dois-je l'archiver ? |
| Nothing Hill | Résident ☢ Teenagers
Surnom : Gamin Âge du Perso : 16 ans Orientation : Homosexuel Autorisé à sortir : Accordée
Teen's : 5355
Age : 29 Messages : 34 Jeux +16 : Oui Disponibilité : Tous les jours
MEDAILLES :
SECTES :
Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: 12 Délits Commis: | | Sujet: Re: You are the one what I needed Dim 30 Jan 2011 - 21:02 | |
| Au quand je suis arrivé, j'me suis dis "Ouaj, elle est en forme Lulu niveau rp aujourd'hui oo' " Pis au final... =p Ouais, j'suppose que tu peux archiver... |
| Lucy Cantarella | Sujet: Re: You are the one what I needed Dim 30 Jan 2011 - 21:18 | |
| Hahaha x') Et nan, c'est le pouvoir des modos, je suis complètement bloquée niveau écriture en ce moment. Si tu veux récupérer, tu sais comment on fait Aller zou ! |
| | Sujet: Re: You are the one what I needed | |
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| | You are the one what I needed | |
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