Cela faisait maintenant trois quart d’heure que le jeune infirmier cherchait la salle de repos du personnel. Encore une fois son sens de l’orientation, même avec l’aide du petit plan, toujours rangée dans une de ses poches, lui avait joué des tours. Il est vrai qu’il ne s’était pas pressé, il avait prit son temps, observé quelques élèves avant de trouver l’étage du personnel. Le voilà maintenant devant la porte de cette échappatoire : la salle de repos.

Avant d’entrouvrir la porte et de s’introduire dans la pièce, il remit correctement en place son pantalon en lin noir en place sur ses petits mocassins de cuir. Pendant son opération il entendu alors la voix d’une femme. Etant donné les lieux il devait surement s’agir d’un membre du personnel, et qui plus ait d’une femme. Une voix sucrée, peut-être même un petit peu mielleuse.

Une fois sa tenue vestimentaire remise en place, il posa sa main sur la poignée pour enclencher la porte. Il la poussa doucement et fit glisser sa tête dans l’emballement de la planche de bois. Un sourire prostré sur son visage vit alors le jour alors qu’il éclaira sa voix pour signaler sa présence dans la pièce. Son regard balaya la pièce, personne d’autre à l’horizon, hormis cette femme. La compagnie qu’il préférait parce qu’avec elle il pouvait parler du truc de… femme ! Sujets de conversation dont il était accro : les potins. Oui, les femmes… Nous pourrions en parler des heures, mais c’est bien dans ce domaine qu’elles excellent.

Une fois dans la pièce, il referma doucement la porte avant de s’assoir au côté de la jeune femme, fort séduisante, soit dit en passant. Une belle femme, plus jeune que lui apparemment. Il posa ses yeux sur le livre qui se trouvait sur ses genoux : un livre sur la migration des oiseaux en Europe ? Original, ce n’est pas le genre de lecture que Ludovic appréciait, mais après tout c’était un enseignement comme les autres. Après deux longues minutes de silence il se décida enfin à ouvrir la bouche, un rictus posé ses lèvres :

'' Bonjour. ''

Il attendit alors qu’elle réponde, en espérant qu’elle le veuille bien. Pendant le court instant de silence, il scruta son corps posant ses yeux sur formes. De belles et fines jambes, mais vu leurs longueurs elles devaient certainement être plus grande que l’allemand, un buste plus que respectable, un visage harmonieux, malheureusement il ne put voir ses yeux. C’est alors qu’il se leva brusquement, se mit à marcher, en dandinant ses fesses, vers la machine à café. Il fouilla dans le fond de sa poche pour en sortir un petit porte monnaie, saisit une pièce et l’inséra dans la machine. Appuya sur le bouton pour demander un café légèrement sucré.
En attendant de recevoir son dû, il tourna légèrement son visage, pour ne lui montrer que son profil, et décida de se présenter.

‘'Ludovic Van Friedrich, je suis le nouvel infirmier, vous travaillez ici ? '’

C’est alors qu’un sourd son retentit dans la salle. Son café était prêt, il alla le chercher de sa main gauche, puis retourna s’asseoir à côté le jeune femme, mais avec distance. Non pas que la femme était repoussante, au contraire, la vue d’ensemble est tellement plus agréable… Les jambes croisées, il s’adossa dans le coin du canapé pour mieux entamer la conversation.

Ludovic dut attendre que Madame daigne finir sa page pour avoir la réponse qu’il attendait, a savoir un simple petit bonjour, sans plus. Et il capta pas beaucoup plus son attention en s’étant assis auprès d’elle puisqu’elle le regarda pas. Femme difficile je t’aurais. Elle préférait son bouquin sur les migrations plutôt que la communication d’humain à humain. Cependant elle était toute pardonnée d’avoir quand même relevé les yeux sur lui, lui laissant ainsi le plaisir, de courte durée tout de même, de pouvoir les admirer. Jaune. Original, des lentilles. Il se demanda alors pourquoi, mais n’en fit pas la remarque, préférant aller se chercher un café sucré, histoire de boire un truc.

Pendant son opération il l’entendit se servir dans les madeleines, mais rien de bien intéressant puisqu’elle ne semblait pas vouloi engager la conversation plus que ça. Soit, il allait bien finir pas la faire parler, c’était certain. Il prit donc son café, souffla dessus doucement pour ne pas faire vibrer le gobelet blanc en plastique. Il retourna alors s’asseoir sur le divan, dans un coin toujours le café empoigné par sa main gauche. C’étant présenté, il n’attendait plus qu’elle en fasse de même. Elle décida alors de se mettre dans la même position que lui, surement pour pouvoir engager la conversation.

La surprise fut grande d’entendre cette jeune femme parler aussi bien l’allemand, langue pourtant peut-être un peu compliqué. Mais elle ne devait pas être née dans ce pays, elle n’en avait pas les traits. Il sourit alors à sa réponse, laissant un petit silence s’installer dans la pièce. Si lui devait attendre pour avoir une réponse, elle devrait attendre un peu aussi. Il n’y a pas de raison, c’était une dame certes, mais Ludovic n’avait pas pour principe de les respecter plus que ça parce qu’elle avait un bout de chair en moins entre les jambes.

Il prit donc une gorgée, manquant de se bruler la langue. Il posa alors le gobelet sur la table basse, positionnée en face su divan, puis se redressant avec la grâce qui lui était connu, ouvrit la bouche pour lui répondre.

[Allemand] ’’Je viens juste d’arriver, en effet. Et vous ? ‘’

Mais cet allemand trop bien parlé à son goût l’intriguait. En effet, peu de gens ne le parlait de façon aussi familière, sans être né dans le lieu dit. Il tenta à nouveau de reprendre un goutte de son café brulant, priant pour qu’il ne lui esquinte pas la bouche. Pari raté, il allait encore devoir attendre avant de pouvoir y tremper ses lèvres. Il décida donc de lui demander où elle avait bien pu apprendre à parler, et tout ceci en allemand d'un ton quelque peu arrogant.

[Allemand] ‘‘Etonnant que vous sachiez parler allemand aussi bien. Quelle est votre recette ? '’

Décidemment dans cet établissement il rencontrait des personnages intéressant, avec une vie, des particularités, une personnalité. Des gens qu’on aime, qu’on admire ou qu’on désire. Il aimait les femmes mais seulement sur leurs chaires et le loisir qu’elle prenait à se cracher dessus.

En essayant de boire son café il manqua de se brûler, ce que la jeune femme avait pu remarquer. Cela ne le dérangeait pas, il s’en foutait royalement de ce que pouvait bien penser les autres. De toute façon, avec ses gestes et sa façon de parler il en avait pris dans la gueule. Mais rien de bien grave. Il se contenta donc de tourner son visage vers cette créature, avec un grand sourire plein de sympathie. Autant établir de bonnes relations avec ses collègues, il pourrait toujours en tirer quelque chose plus tard.

Il lui répondit donc, avec un calme à toute épreuve. Et tout aussi calme sans dire mot, elle se mit à fixer le plafond. Avec cette position il pouvait parfaitement regarder la nuque de la jeune. Un cou, un cou… un cou quoi. En attendant sa réponse il put admirer ses formes et ceci sans gêne. Après tout, elle était peut être une de ses collègues, mais elle n’en restait pas moins humaine.

[Allemand]"Cela fait un peu plus d'un an que je suis ici."
Coupé dans sa contemplation, il fixa alors la femme dans les yeux. Toujours souriant. C’est alors qu’elle entreprit un enchainement, plutôt pas mal soit dit en passant, jusqu’à ne se retrouver qu’à quelques centimètres de lui. Voyant le sourire gêné de la jeune femme, il ne comprit pas trop ce qu’il passait. Elle avait honte de sa petite galipette, ou elle pensait à faire des trucs pas très catholiques à l’infirmier ?

Elle répondit alors qu’elle avait eut une éducation de riche. Bourrer le crâne ? Ouais, de valeurs pour certains, de trucs inutiles pour d’autres. Ludovic n’y voyait que du bien. Il aimait faire partie de cette bourgeoisie. N’avoir à penser qu’à lui, apprendre ce que bon lui chantait. Rien ne pouvait lui faire obstacle tant qu’il avait de l’argent.

*C’pas vrai, y a que des nymphomanes dans cet établissement… C'est presque trop facile !*

Elle avait marmonné un charabia pour lequel Ludovic ne prêta aucune attention. Trop occupé à s’imaginer ce qui pourrait bien lui arriver s’il restait encore assis à côté de cette… femme. Un sourire bêta se dessina alors sur les lèvres. Que faire ?

‘’ Séduisant ? Ma foi, merci beaucoup, je pourrais vous retourner le compliment. ‘’

Il avait du mal à se concentrer, car un index venait lui titiller le torse. Il ferma alors un court instant les yeux, puis tentant de garder son sérieux afin de répondre à sa question, il se pencha, poussant ainsi légèrement la main de la femme pour aller chercher son café. Elle allait devoir se battre. Les femmes trop entreprenantes devaient le mériter. Les femmes faciles, c’était vite fait. Mais à la vue de la situation, il s’affala légèrement sur le divan, les cuisses légèrement entrouvertes, puis poursuivit. Que le jeu commence.

‘’ Effectivement je constate que c’est un lieu dangereux si toutes les femmes ronronnent et se jettent sur le personnel. J’espère au moins que vous ne faites pas ça avec tout le monde. J’aurais trop peur de choper une maladie. ‘’

Non, ce n’était pas méchant… ! Il cherchait juste à voir si la femme qui se tenait devant lui, et qui tentait de lui communiquer son envie soudaine, pouvait le mériter. M’oui, il s’estimait être comme une sorte de don de Dieu, mais pas au service des envies des femmes, mais des siennes. Il prit alors une gorgée du café qu’il tenait dans sa main droite, puis attendit de voir sa réaction.

[Allemand] "Quand même pas...Au moins cinq sixième des personnes ici sont des pensionnaires. Je ne vais pas leur sauter dessus alors que je suis sensée les corriger quand ils font des bêtises."

Quel problème y avait-il à coucher avec des pensionnaires ? Ludovic ne comprit alors pas pourquoi Ambre ne se donnait pas ce plaisir. Au contraire, en tant que surveillante, elle imposait le respect, puis n’étant pas professeur elle ne mettait certainement pas sa carrière en danger. En tout cas c’est ainsi que raisonnait Ludovic. Pourquoi se priver d’aussi jeunes corps ? Il fallait leur faire découvrir des horizons qu’ils n’avaient encore explorés – quoi que dans cet établissement on pouvait se demander si cet apprentissage leur été encore nécessaire – c’était un peu le rôle du personnel.

Passons, Le compliment semblait avoir plu à la jeune femme, comme si on ne lui en avait jamais fait. C’est alors qu’il laissa un rictus se former aux coins de ses lèvres, puis aventura sa main dans les cheveux pourpres de la dame. Il la fit descendre jusqu’à sa nuque puis la retira pour la poser sur le dossier du divan. Suite à cela il poussa la main d’Ambre pour saisir le gobelet, duquel il but une gorgée. Sa remarque ne déplut pas à la surveillante puisqu’elle s’esclaffa de rire l‘instant d’après. Tant mieux, il n’aimait pas réconforter quand il ne connaissait pas. Il était peut-être efféminé, ça ne faisait pas de lui la « super-trop-kawai-copine », celle sur qui on peut compter, même quand on ne la connait pas.

Il vit alors la main venir déboutonner sa chemise. Trop plaisant à voir, il la laissa faire avant de se voir retirer son café des mains, car il n’en aurait apparemment plus besoin. Il la vit alors écarter ses jambes, une invitation plutôt explicite. Un comportement qu’on ne pouvait pas interpréter autrement que comme un « j’en ai très envie ». Elle se glissa alors sur lui, s’asseyant sur ses maigrelettes cuisses, suffisamment robustes pour porter son poids. Elle colla sa poitrine contre sa sienne, et la rondeur de ses seins disparut quand il s’approcha lentement de son visage pour lui répondre.

[Allemand] ‘’ Continue ce que t’es en train de faire. Je ferais mon travail comme il se doit, en temps voulut. ‘’

Alors qu’elle ouvrait lentement son pantalon, elle pouvait alors voir apparaitre un caleçon noir uni. L'appétit sexuel donc souffrait le jeune homme ne tarda pas à pointer le bout de nez en sentant les doigts de la jeune femme se balader sur son corps. Il glissa délicatement ses mains sous sa jupe (ou robe je ne sais pas <_<), les remonta jusqu’à son entrejambe, où il y laissa ses doigts faire mumuse sur l’intérieur de ses cuisses. Après un temps, il finit par les laisser sur ses hanches, exerçant de légères pressions avec ses pouces. Leur relation allait se résumer à une partie de baise et c’était mieux ainsi, pas friand des relations longues durées avec les femmes…

Pour remonter, MP.