La réponse de la jeune fille était court, clair et net. Ce n'est pas pour autant que Nienna se trouvait plus heureuse puisqu'au grand désarroi de la bourgeoise elle continuait de plus belle. La jeune rebelle ne semblait pas se rendre compte de sa gêne. Mais c'est normal vu la maladresse de Nienna à exprimer ses sentiments et ses envies. Mais qu'avait elle a vouloir toujours la distinction et la politesse dû à son rang? Et puis dans l'établissement se n'était certainement pas elle qui allait changer les choses et le comportement des délinquants. De plus n'était elle pas une délinquante, elle aussi? Du moins n'avait elle pas été juger pour crime et vol à l'étalage? Elle voulait oublier ces moments dur et le passé qui était tracé bien derrière elle à présent.

Le garçon manqué se leva de la rampe qui n'était que trop peu épaisse pour lui et regardait le plafond tel un enfant désobéissant, s'en foutant complètement des choses se trouvant autour de lui, dont Nienna.... N'était ce que par provocation? Elle s'en foutait comme de l'an 1866. Enfin, à cette époque il y avait bien une chose intéressante. Le début de l'exploration du réseau hydrographique d'Afrique centrale par l'explorateur britannique David Livingstone. Comme quoi elle s'en foutait pas vraiment ni de cette année ni de ce peu d'interet envers elle.

*Mais ou a-t-elle été éduquer !!!*

Elle n'affichait plus un sourire à présent mais un air contrarier qui pouvait faire croire qu'elle produit un certain mépris envers l'inconnue. Elle cache ses sentiments à la première parole mais jamais indéfiniment. Elle s'emporta pas souvent et à vrai dire elle trouve que ça ne sert à rien.

C'est là que le "faux" garçon s'approcha d'elle, si près... Elle en avait presque peur à un moment la regardant, elle, bien plus grande que la jeune aristocrate. Ses mots froids, sans émotion ni compassion sonnaient à ses oreilles. Bon se commentaire était justifié mais son nom choisit par sa mère était si.... Si lourd à porter. La haine qu'elle avait envers sa mère était trop important pour faire croire qu'elle l'appréciait. Cela ne justifiait cependant pas le commentaire d'un ton si désagréable à son goût. L'inconnue avait parlé d'un parfait anglais et cela désarçonna la jeune Belge. C'est vrai qu'elle n'avait pas vu tant de personne lui parler anglais. Puis la regardant d'un air insouciant se voulant neutre, elle reprit un chips tout en gardant cette stupide sucette remplie de miette et de salive. Décidément la bourgeoise ne pouvait s'empêcher d' avoir un dégout envers sa façon d'ingéré des aliments. Nienna s'en voulait d'être si hypocrite mais ce n'était certainement pas la bonne façon pour se faire apprécier.

L'inconnue voulait le rester à la phrase qu'elle avait dit. Bizarrement ça ne dérangeait pas l'aristocrate que d'avoir une interlocutrice anonyme. Aussi, celle-ci qui alla s'assoir sur une chaise, si se terme était bien approprié, et engloutir sa "nourriture". La jeune rousse avait l'air d'avoir été éduquer chez des porcs de la plus basse des basses-courts.
Mais se qui venait était certainement le plus marrant de cette histoire. Après avoir éprouver du mépris pour Nienna, du moins se qu'elle avait montré, elle lui demandait un service. Elle voulait que l'existence du chat reste caché aux oreilles des autres.

*Elle se fout de moi! Que vais-je faire à présent!!!!*

OUI que pouvait-elle faire? Soit dire à la direction qu'une résidente avait un animal de compagnie soit ne rien dire et avoir un petit secret comme elle avait souvent. Elle décida de ne rien dire. Pas pour la jeune rouquine bien plus grande qu'elle mais parce qu'elle en avait pas vraiment de bénéfice. Leurs regard étaient mêler et un sourire vrai, pas l'un sorti de sa poche arriva aux lèvres de Nienna, heureuse de pouvoir montrer qu'elle est digne de confiance à une inconnue qui n'avait pour le moment rien à se reprocher si ce n'est que sa manière de "manger" et sa façon inconsciente que d'être désagréable.

-Tu peux prendre c'que tu veux, te gènes pas. À moins que tu ne sois là que pour regarder le paysage ...

Voilà une chose qu'elle avait railler de sa mémoire pendant l'échange de parole. La raison de sa venue dans la pièce. Ce n'était que par curiosité maintenant qu'elle y repensait mais maintenant une soudaine envie de cuisiner pour montrer un véritable repas pour l'inconnue, si ça continue elle va la surnommé ainsi, et pouvoir lui faire découvrir des nouvelles saveurs. Pourtant rien ne dit qu'elle va s'y intéresser. Qui n'essaye rien à rien.... Au moment même de cette pensée, la rouquine venait de finir ses chips et la sucette. Ouf!!! Elle sourit de toutes ses dents heureuse de ne plus voir le massacre.

"C'est vrai c'est ridicule mais tu peux pas savoir à quel point je hais mon prénom. Et à vrai dire pour moi ce n'est pas si absurde, du moins pas moins que mon prénom. Si tu tiens à ne pas dire ton nom je le respecte amplement. "

Oui, elle respectait se choix. Peut-être son nom était-il pire que le sien? Ou juste parce qu'elle se méfiait d'elle.... Sa réaction est normal et même justifier.

"Je ne dirais à personne la présence de ton chat dans l'établissement, enfin si c'est le tien? J'en avait un avant mon internement ici mais ma mère la donner. Une punition en plus surement. C'est vrai qu'elle n'est pas très fière de moi depuis toujours donc je m'y attendais.

*PURER!!! Pourquoi je raconte ma vie moi! Elle se fout de ton existence donc va pas la faire chier!*

Elle s'en voulait d'avoir raconter cela. N'était ce pas misérable que de raconter cela. Une gamine serait moins toucher par la perte de son chat qu'elle. Elle levait les yeux vers la fenêtre, si petite, songeuse à sa vie d'avant. Cette putin de vie qui la fait devenir ce qu'elle était. Une mignonne petite bourgeoise mal par ses gestes et ses manières si automates.

"Tu veux un vrai repas? J'avoue être plutôt bonne cuisinière et au moins tu pourras goûter quelque chose d'autre que ses cochonneries."

[Luca ne parle que l'anglais, même s'il lui arrive de comprendre quelques mots d'autres langues. Mais c'est un américain des villes pure souche → il parle très mal <<']

"Mmh ... Si tu veux."

Luca regardait en l'air, l'air totalement désintéressé, comme s'il était en train de fixer une mouche voler ... Alors qu'il n'y en avait pas. Une chose était sûre, il ne regardait plus Nienna. Rien à battre d'elle ? Oui sans doute. Et puis il n'allait pas la contredire et réagir au mot "cochonnerie" puisque c'était vrai. Si les chips étaient son petit plaisir, les sucettes et les bonbons (mis à part ses Honney-Lolly adorées) étaient juste un substitut des glaces, gâteaux, tartes, crèmes et pâtisseries de luxes en tout genre ... Oui, parce que manger des trucs du genre trois fois par semaine, ça faisait pas très mec. C'était comme les robes hautes coutures ; il avait beau les admirer, il les repoussait aussi loin qu'il le pouvait pour éloigner son côté féminin. Donc, bye-bye les sucreries qui coûtent ultra-cher, bonjour les cochonneries qui avaient beau en être, était tout de même foutrement bonnes. Bon évidement, la production industriel, c'était pas la même chose que la cuisine d'un artisan pâtissier, c'est clair. Mais ça suffisait empalement à Luca.

"J'sais pas cuisiner, alors je prends ce qui me passe sous la main. Mais je suis pas contre goûter c'que tu m'proposeras, j'ai la dalle en ce moment ..."

Oui Luca, le grand critique de cuisine ! Attention !

//SBAM///

Plus sérieusement, Luca le petit (heurm) garçon (heurm‼) vulgaire avait en ce moment, et ça faisait une éternité qu'il n'avait pas manger un vrai repas et le dernier vrai dessert qu'il s'était fait était une grande coupe de glace de la taille d'un vase avec beaucoup de crème chantilly. Bref, pas un rapport de "saineté" en soit.

Luca se releva légèrement plus droit sur sa chaise pour se mettre en face de Nienna sans pour autant de la regarder (trop occupé à regarder du côté droit vers les étagères, pensez-vous) pour demander sans une once de gène ou même de tenue, de politesse ou quoique ce soit qui y ressemble :

"Tu sais faire quoi de sucré ?"

Dans sa tête défilaient toutes les choses dont il avait envie : des petites tartelettes aux fraises entières à la crème aux fondants aux chocolats en passant par les madeleines et les beignets de tous les parfums possibles. Bientôt dans son esprit se format un monde de sucrerie, grand paradis d'Hancel et Gretelle où se promènent de grands sourires ensoleillés venus de nulle part et où il se promène insouciant ... Il se plonge entièrement dans ce rêve où il sautille au ralenti jusqu'à la cascade de chocolat chaud et sur un petit nuage en barba-papa se tien un autre petit soleil. Et hop, on s'envole pour atterrir dessus et ... Le rêve vire à la vision de Rose, entièrement nue, à genou les jambes écartée avec de la crème pâtissière plein les mains et la figure ...

Oula. Stop. Ça va pas. Pas du tout. Après la dépression chronique, le voilà en train d'avoir des fantasmes en plein jour. Bien joué ...

Ce que pouvait voir Nienna ? Le profil du visage de Lulu aussi rouge que du jus de pastèque concentré.

"Er ... Heurm. Dans le frigo et dans les placard, il y a tout je pense. Vas-y, sers-toi"

Et tout bas à lui même.

"Shit, she's so hot, why the bloody fucking hell do I think it now ..."

Pas trop fort surtout, on pourrait t'entendre --'