► État Civil• Nom & Prénom : Laurence Sewell
• Surnom : Laurie, il l'utilise d'ailleurs comme prénom, c'est plus simple
• Age : 32 ans
• Date de Naissance : 24 Juin 1978
• Lieu de Naissance : 'Frisco (San Francisco)
• Sexe : Masculin
• Orientation Sexuelle : Hétérosexuel
► Curriculum Vitae• Profession : Educateur - Professeur de Littérature
• Qualifications & Etudes :
Diplomé de l'Université de Stanford en…littérature, gagné.
► L'institut Teenagers• Présent depuis : Trois semaines, tout nouveau, tout beau !
► Physique• Taille : Laurie n'est pas très grand pour un homme mais il l'est assez pour draguer et cela lui convient. Certes, il a parfois l'air ridicule à coté de certains et il n'est pas rare qu'on le prenne pour un résident mais après tout, il reste, comme il aime à le dire, "plus proche de ses élèves". Evidemment, un mètre soixante-treize, de nos jours, ce n'est pas très glorieux. Cela dit, il n'y est pour rien. C'est la faute de l'inventeur de la génétique.
• Poids : Chiches. Hum. Non en fait il ne sait pas. Il ne se pèse pas, sauf une fois par an pour la visite médicale et il oublie aussitôt. De corpulence, il est plutôt fin (toujours la faute de Mr Génétique), frêle puisqu'il ne fait jamais de sport. Un vieil adolescent en somme.
• Ses Cheveux : Blonds vénitiens pour ne pas dire roux clairs. Un beau casque cuivré légèrement ondulé qui lui tombe jusque sur les oreilles et se perd dans son début de barbe négligé. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il les peigne tous les jours. Les cheveux en bataille est un art qui se perd mon bon monsieur.
• Ses yeux : Blond vénitiens pour ne pas dire roux clair ? Quoi ? Sérieusement ? Ben marron clair, ou ambres pour être plus précis. Tirant parfois sur le noisette avec quelques reflets verts, ils sont grands comme ceux d'une fille et bordés de cils blonds. Très expressifs, Laurie s'en sert beaucoup, surtout avec les demoiselles.
• Autres : Il porte une courte barbe rousse qui semble négligée mais ne l'est en fait pas du tout puisqu'il rase soigneusement tout le reste de son visage. Il a également quelques taches de rousseur sur les joues et les bras l'été et une cicatrice en étoile sur le bras, née d'une chute quelconque quand il était petit. L'histoire de la cicatrice change a chaque nouvelle conquête, il faut savoir varier les plaisirs.
► Caractère• Qualités : Les qualités de Laurie sont nombreuse mais, d'après l'intéressé, pas assez reconnues. Il est gentil, ouvert et tolérant, très curieux de ce qui l'entoure. Il aime apprendre et comprendre, enseigner et faire aimer ce qu'il aime. Tout pour lui passe dans la communication et le langage. Et pour aider ses résidents, il se surpasse. Théâtre, mime, lecture à haute voix, il utilise tous les trucs d'acteurs et de bateleur pour faire rire, étonner, émerveiller et intéresser ses élèves. Le pire étant qu'il est très doué à ce qu'il fait, jouant aussi bien le conteur sérieux que le prophète frivole. Autre qualité, Laurie adoooooore les adolescents (et encore plus les adolescentEs). Il sait les comprendre, les écouter et, lorsqu'ils vont trop loin, les stopper d'une blague. Plus copain qu'éducateur, il a cependant quelques soucis de discipline parfois. Il préfère la méthode douce aux punitions et, bien qu'il ne soit pas dupe, il a du mal ) se faire respecter.
• Défauts : Si l'on compte sa trop grande complicité avec les ados comme un défaut, cela en fait au moins un. Mais, soyons francs, Laurie en a beaucoup plus. Marginal, il n'aime ni les règles, ni les coutumes et s'amuse à jouer avec les limites de ce qui est permis. Il est également paresseux, adore dormir, n'aime pas spécialement travailler (il ne considère d'ailleurs pas son boulot d'éducateur comme du travail) et encore moins se soumettre aux désidératas de la mode des gens sérieux. Bien qu'il ne pratique aucun art, c'est un artiste dans l'âme et comme eux, il se couche tôt le matin, se lève tard le midi, et aime avoir un style négligé dans les règles de l'art (non il ne se contredit pas). S'il ne s'énerve que rarement et semble pardonner sans difficulté, Laurie possède également une limite à ne pas franchir.
Enfin, Laurie aime les femmes à l'excès. Il ne sait pas se contenter d'une seule et son amour des mots et des tournures de phrases l'ont souvent conduit à des quiproquos désagréables…ce n'est pas parce qu'on charme une demoiselle qu'on en trompe une autre…pas encore en tout cas.
• Centres d'intérêts : Si je répète "la littérature" je vous étonne ? Mais en fait, pas tant que ça. Ce qu'aime surtout Laurie, ce sont les romans. Du thriller à la nouvelle philosophique en passant par le classique, la fantasy et le théâtre, il aime tout, tant que c'est bien écrit. Bon public autant que bon lecteur, il aime également voir les œuvres qu'il apprécie sur grand et petit écran. Et puisqu'on en est à la télévision, il adore également les séries télés et ne loupera jamais un épisode de Dr Who, quoiqu'il puisse se passer. La pause docteur, c'est sacré. Ca devrait même être obligatoire.
Au-delà de ces petits passe-temps, Laurie aime les femmes et tout ce qui tourne autour, à savoir les regarder, les approcher, les séduire, les aimer et les quitter. Il est incollable en mode féminine et toujours de bon conseil quand il s'agit d'esthétique. C'est ce genre de détail qui lui a collé une réputation d'homosexuel à la fac. Réputation que ses conquêtes ont démenti à sa place. Si ce n'est pas pratique ça ! Les femmes sont vraiment géniale.
Sinon, les centres d'intérêt de Laurie sont nombreux, variés et changent régulièrement. Il se passionne pour un sujet quelconque, l'étudie à fond jusqu'à ce qu'il passe à autre chose. Il a donc une culture assez étendue mais peu commune puisqu'il se penche beaucoup plus sur les détails que sur le global. C'est un artiste. Vous ne pouvez pas comprendre.
► Affinités Particulières• Aime/n'Aime pas : Lister ce qu'aime et n'aime pas Laurie prendrait des mois puisqu'il a une opinion sur tout ce qui existe. Mais s'il faut prendre des exemples au hasard, je dirais qu'il aime énormément Dr Who. Il ne dira pas "fan de la première heure" mais est fier d'annoncer qu'il a découvert AVANT la redécouverte de la série. Il connait donc toutes les saisons par cœur depuis le noir et blanc et tremble d'impatience devant chaque épisode. En gros, il aime. Sinon, il aime sortir, danser et tout ce qui peut se faire avec de la compagnie, féminine de préférence. Les restaurants, les robes et autres falbalas, les répliques romantiques et même la beauté des acteurs, il s'y connait en tout pour le plus grand bonheur de ses demoiselles. Lui ce qu'il aime surtout, c'est les voir sourire (et se donner à lui aussi mais passons). Il aime également les adolescents qu'il trouve très intéressant et dont la pseudo-rébellion excite son petit cœur de 68tard tardif, les livres et la toute puissance de son rôle d'éducateur (il faut au moins ça pour l'intéresser à son métier) ainsi que les profiteroles au chocolat mais ça, à la rigueur, on s'en fiche un peu.
Ce qu'il n'aime pas maintenant ? Et bien l'autorité et l'autoritarisme sous toutes ses formes. C'est vrai quoi, c'est chiant les règles. Faut les retenir, les appliquer et même faire attention. Autant de freins à l'imagination et au développement. Une plante a besoin de soleil, pas de tuteurs ! Ceux qui en mettent cherchent seulement à se faire plaisir, car pousser droit n'est en rien le destin d'un végétal. D'abord. Sinon, il n'aime pas les hommes qui le draguent, souvenir des jours à l'université quand il se faisait vanner par l'équipe de football. Oui, Laurie a eu une vie stéréotypée, il n'y peut rien, c'est comme ça. Il n'aime pas non plus le football et les sports en général qu'il trouve fatiguant. Déteste se lever à l'aube sauf si c'est pour se rendormir contre sa partenaire du moment, déteste qu'on lui crie dessus le matin (le midi et le soir), a les brocolis en horreur, et…et c'est déjà bien.
• Goûts Musicaux : Psychédélique ! Laurie aime la mode dite rétro, celle des années précédant sa naissance avec les paroles qui ne veulent dire quelque chose que lorsqu'on plane déjà pas mal Il a un gout prononcé pour Eels, The Fool Garden, les Door's, Jefferson Airplane et autre rock passé de mode. Il aime également beaucoup les comédies musicales, Hair en tête (ce qui est normal pour des cheveux). Sinon il aime également les années 80 (mais pas tout), le rap mélodique (si si ça existe), ainsi que le reggae, et les vieilleries qui ont influencé ses amours radiophoniques.
• Goûts Culinaires : On l'a vu, Laurie aime les profiteroles et déteste les brocolis. N'en déduisez pas pour autant qu'il se bourre de sucre et déteste les végétaux, ce n'est pas vrai. Certes, il est plus du genre steak coca que soja thé vert mais il n'est pas resté mince en ne mangeant que des hamburgers. Le fait est qu'il aime un peu de tout et sait rester équilibré. Vous le verrez donc rarement bouder son assiette (sauf brocolis), ni manger entre les repas. Il a un amour assez douteux pour certains champignons mais ça, ce n'est pas vraiment une histoire de cuisine. C'est plus religieux de sa part.
• Goûts Vestimentaires : Et non, pas de pattes d'eph blanc et de tuniques colorées. Laurie c'est jeans, chemise mal fermée. Il a beau aimer le passé, il n'en est pas moins de la génération 80 et Albator, et bien c'est un peu passé de mode. Après, il ne va pas non plus se tirer à quatre épingles comme un bon employé. La cravate, quand elle est mise, est artistiquement défaite et la chemise rarement fermée jusqu'en haut. Quant à ses jeans, ils sont peut-être parfois un rien moulants. Mais bon, vous n'allez pas non plus lui enlever toutes ses joies terrestres. Déjà qu'il a renoncé aux échasses !
► HistoireLa famille Sewell fut de celle qui survécu au mouvement hippie. Jeunes américains dans les années 60, bercés de rêves et de cauchemars, entre le pouvoir des fleurs et la guerre du Vietnam, le couple rêveur se laissa porter par la vague et fut déposé à St Francisco sur le sable de la baie, dans le monde des Chroniques.
La vie des parents de Laurie fut ainsi, à la fois merveilleuse et banale. Pas de quoi en faire un livre, prenez n'importe quel ouvrage de l'époque et vous les retrouverez sous un autre nom, derrière un nouveau visage, mais identiques au fond à tous ceux qui croyaient vraiment à un avenir de paix, d'égalité et de respect. Une belle utopie que même le sida ne réussit pas à vaincre dans l'esprit des deux idéalistes. Seule ombre au tableau, le couple n'arrivait pas à avoir d'enfants. C'est pourquoi, lorsque Laurence naquit en 1978, sa venue fut saluée de pleurs de joie et de nombreux cônes d'encens. Le petit être tant attendu était enfin arrivé et rien ne pouvait ternir le bonheur de ses parents. Garçon ou fille, hétéro ou homosexuel, travailleur ou paresseux, gentil ou méchant, on n'attendait rien de lui que d'être là, vivant et heureux. Chose que le petit garçon s'appliqua de son mieux à faire.
L'enfance du Professeur fut donc un moment de joie presque ininterrompu. Ses parents, fidèles à leurs principes, l'élevèrent dans le respect et l'ouverture à autrui. Chez les Sewell, pas de tabous. L'enfant était encouragé à être curieux et chacune de ses questions était écoutée et résolue avec le plus grand soin. Quand il faisait une bêtise, au lieu de le punir, on lui faisait prendre conscience des conséquences de ses actes et le sermon servait souvent d'unique châtiment. Par chance, le gamin était d'un naturel plutôt facile, ouvert et, une fois calmées ses crises d'asthme causées par l'encens et les vapeurs d'herbe fumée.
A l'école, Laurence était un élève plutôt moyen, ouvert et curieux, posant sans cesse des questions, que ce soit par rapport au cours ou n'y ayant rien à voir mais incapable de suivre une consigne simple. Il était de ces enfants que les professeurs aiment bien mais qui déçoivent sans arrêt leurs proches par le manque de résultat, comme une graine pleine de promesse n'offrant finalement qu'une demi-fleur. Ceci dit, il fit de son mieux et, comme il était plus inattentif que bête, il passa toutes ses classes sans problèmes spécifiques.
Les années lycées furent difficile, pour lui comme pour beaucoup d'adolescents sortant un peu du lot. Il n'était pas le bouc émissaire mais les joueurs s'amusaient bien avec lui. Ce fut également à cette époque qu'il découvrit les femmes et se fit parallèlement traiter d'homosexuel. Pas qu'il n'ait rien contre ces gens là, au contraire, en bon artiste, il ne faisait pas du tout attention à l'orientation de ses amis mais voila, lui, son truc, c'était les nanas. Et les machos le faisaient vomir. Mais la difficulté des années lycée n'était pas l'intégration. C'était la préparation de l'université.
Cela faisait à présent quelques années que le jeune homme s'était découvert une passion pour les livres et la littérature. Seulement, il avait apprit avec tristesse que ses parents, toujours plongés dans leurs rêve d'un âge d'or, avaient oublié de cotiser pour le futur du gamin. Il restait donc à Laurie trois conditions. Sortir major de sa promotion, ce qui, toute humilité mise de côté, n'était pas faisable, avoir une bourse ou gagner à la loterie.
Laurie passa donc une petite année à dépenser son argent de poche en billets de loteries, priant même parfois pour gagner sans jouer mais le miracle prit une forme totalement détournée. Un soir de janvier, il reçu une lettre, lui proposant un contrat très simple. Il faisait ses études qu'une entreprise quelconque lui payait et, en échange, il s'engageait à travailler pour eux pendant 5 ans. Pour le jeune homme, c'était une opportunité merveilleuse. Pour ses parents, un pacte Faustien. L'entreprise en question était pro-militariste. Le diable en somme, se déguisant en bienfaiteur pour leur voler leur fils.
Cette lettre fut la première vraie dispute entre l'adolescent et ses parents. La première pomme de discorde mais également la possibilité pour Laurie de s'affirmer enfin. Il accepta la bourse, fit ses études, sinon avec assiduité au moins avec assez de sérieux pour passer ses diplômes et se lança a corps perdu dans sa première mission…enseigner l'amour de la littérature à des adolescents en difficultés…comment ça éducateur dans une prison ? Même pas vrai !