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| Simple balade - ou pas {PV Déli~} | |
| Vitany Weismann | Résidente ♥ Modérateen
Surnom : Rouge Âge du Perso : 18ans Orientation : Non Défini Admission : 20/12/09 Autorisé à sortir : Accordée
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Une Délits Commis: | | Sujet: Simple balade - ou pas {PV Déli~} Mer 26 Mai 2010 - 8:42 | |
| Un peu plus tôt, ce matin.
Vitany ouvrit la fenêtre de sa chambre. Ses coloc étaient déjà réveillés et levés. Il était 12h28, affiché en heure digital par l’unique réveil de la pièce. A Teen’s l’heure n’a pas la même valeur que dans le monde extérieur.
Elle s’accouda sur le rebord de la fenêtre et elle ferme les yeux. Il faisait doux et la température semblait friser les 20°, mais ce n’était qu’une approximation. Au son des grillons, le programme de la journée lui vint en tête.
Elle défit sa valise, pris un short-jeans, des sous-vêtements et une paire de tongs Puma de couleur noire. Elle s’habilla sur place et pendant qu’elle enfilait ses sous-vêtements elle priait pour qu’aucun de ses compagnons de chambre ne fassent éruption dans la pièce. Rien ne se passa, pour son plus grand bonheur. Elle empoigna sa cap rouge qu’elle passa par-dessus son épaule. Elle progressa jusqu’à sa glace, posa ses lentilles rouges sur ses yeux et sortit.
Un peu plus tard elle passa par la cuisine, ouvrit plusieurs placards avant de se décider pour une simple bar de céréales.
10 minutes après, elle franchissait la grande grille de l’Institut pour aller au Cimetière, l’endroit qu’elle jugeait le plus calme de la ville.
…
Les allées sont désertes et seul le bruit des grillons rompt le silence de mort. Pour Vitany s’il existe un paradis, il se trouve ici. Plus que tout au monde elle adore le silence. Au bout d’un certains temps, alors qu’elle s’amusait à regard la naissance et date de mort des occupants du cimetière, la chaleur commença à lui taper sur le crâne alors elle se mit en quête d’un coin d’ombre qu’elle trouva non sans recherche. Elle aperçu un Saul Pleureur et elle alla se réfugier sous ses longues branches. Elle s’allongea, ferma les yeux et se laissa bercer par le vent.
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| Chérie Williams | ♦ Secrétaire
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Aucune Délits Commis: | | Sujet: Re: Simple balade - ou pas {PV Déli~} Jeu 27 Mai 2010 - 3:58 | |
| Un trait ça et là contre le papier à doux relief. Fusain à la main, je posai délicatement la pointe pour créer des courbes aisées qui, agencée à plusieurs autres, donnera un magnifique résultat. Enfin, c’était ce que j’espérais. Il était encore très tôt, mais depuis mon arrivée ici, j’avais pris l’habitude d’être debout dès les premières heures. Folie ? Probablement. Tant dis que les autres adolescents bavaient sur leur oreiller jusqu’à midi, j’étais déjà prête à entamé une longue journée qui, selon moi, pourrait s’avérer calme. Car il y en a, des horribles ! Enfermée dans un institut pour jeunes ayant de quelconques problèmes, l’on pouvait facilement se douter que chaque jour n’était pas aussi paisible. Couchée à plat ventre sur mon lit, j’avais déposé une feuille de papier et pris mon fusain pour commencer à esquisser quelques lignes hasardeuses. Mes paupières étaient lourdes, puis je baillai silencieusement. Je n’avais pas osé allumer la lumière, au risque de me faire étrangler par mes chères colocataires. Surtout Luca, je ne doute pas que Luca m’aurais sauté dessus sans retenu, avec un air grognon de matin en plus, ah ! Je déplaçai une mèche de cheveux rougeâtre derrière mon oreille, puis continuai tranquillement ce que je faisais.
Mais l’heure avance et elle avance. C’est bientôt l’heure d’un petit déjeuné général. Je tremblai un peu, aussi anxieuse qu’une vieille dame. La nourriture ne cesse de me dégouter, mes papilles gustatives et mes neurones rejettent tout ce qui est susceptible de passer mes lèvres et se rendre à mon estomac. J’avais peur, je craignais qu’il y ait une substance illicite dans mon repas. Qui sait ce que les cuisinières y ont mis ? Ce que l’adolescent un peu nonchalant y a glissé alors que j’avais les prunelles chocolat rivées ailleurs ? Dans la vie, nous faisons face à de nombreux dangers et dilemmes qui mettent notre raison en cause. Tout ce que je peux entendre, alors que l’on me met un bol de céréales sous le nez, c’est que cet homme est fou : Il veut que je meurt. Même si l’on me répétait, depuis plus de deux ans déjà, que je n’avais rien à craindre, qu’il n’avait aucune raison d’agir ainsi, qu’il était là pour m’aider, pour me soigner, je n’arrivais toujours pas à me faire à cette idée. Elle était saugrenue, un peu comme si l’on demandait à une X personne de s’étrangler. Le fera-t-elle ? J’en doute. Mais tout était si compliqué, rien ne pouvait être simplement fait. Je regardai les petites guimauves colorées qui flottaient, en silence. « Il n’y a rien que des céréales. Tu dois manger, pour reprendre des forces et être en santé. » Quel jour n’ai-je pas entendu ces mots ? Ils me sont coutumes et, comme à chaque fois, je déclinai en poussant mon assiette. Sauf qu’aujourd’hui, j’en avais marre de cette routine. Je me levai, sans mot dire, puis quittai la pièce en ignorant les dires du psychologue. Je fermai la porte avec peu de douceur et, une dois seule, je fuis. Je m’en allai loin, pour ne pas qu’il me retrouve. Pas aujourd’hui, du moins.
Je ne voulais pas de tous ses adultes, alors je courrai dans les couloirs, évitant de justesse quelques personnes qui se trouvaient malencontreusement sur mon chemin. Je débouchai à l’extérieur, sentant rapidement l’air chaud de la Californie contre ma peau de cire. Ayant vécue mon enfance dans le nord de l’Europe, je ne m’habituai toujours pas à cette horrible chaleur. Tout en débutant mes pas vers la ville, je ramenai mes cheveux sur mon épaule et les tressai. Je continuai calmement ma route, suivant les rues au hasard des choses. Je tournai ici et là, m’arrêtant devant telle vitrine tout en faisant fis une autre. J’étais indécise, une certaine crainte grimpait en moi ; L’idée que l’on me ramena de force à l’institut, alors que je profitais de l’air frais pour m’enfuir, m’horrifiais. J’étais sage, étrangement bien élevée pour une délinquante. Je n’étais point droguées, bipolaires ou envieuse de meurtre. Quoi que… Parfois, lorsque l’on m’obligeait à grignoter par la force, je faisais preuve d’une violence étrange. J’étais délicate et sensible, mais je pouvais devenir un véritable enfer. C’était une partie de moi qui m’effarait. Je n’appréciais aucunement faire du mal à autrui, j’étais toujours prise par la culpabilité. Mais en ce moment, seule, je me sentais plutôt bien. Si on oubliait cette légère faim qui tiraillait mon ventre.
Je me demande encore comment je suis arrivée ici. Tout avait été si vite, mais ses souvenirs se tassaient dans un coin lointain de ma tête. Mes pensées et mes mœurs semblaient durement rattachées à l’institut. Me lever le matin, accompagné de plusieurs adolescents ayant commis tel ou tel crime. Certains avaient l’air si amicaux que je n’arrivais toujours pas à les voir en tant que hors la loi. Mais, moi-même, n’ais-je défié ces lois ? Sinon je ne serais pas ici, cela va de soi. De plus, on ne m’avait jamais arrêtée, j’étais ici sur une décision parentale. Mes vieux me croyaient atteinte de quelque chose, enfin, ils voulaient bien le croire. L’on m’a blessé et c’est moi la coupable. Évidemment. C’est toujours les jeunes les coupables.
Sans vraiment en être consciente, je me retrouvai au cimetière. Qui penserait à chercher ma frêle petite personne ici ? Un rictus effleura mes lèvres, j’aurai enfin la solitude désirée. Mais l’ambiance y était si morose, une brise froide toucha mes bras malingres et je frissonnai discrètement. Je promenai mes pupilles un instant sur le paysage, des tombes et des morts. Décidemment, ce n’était pas un endroit pour moi, nerveuse comme j’étais. Néanmoins, j’avançai. Lentement, calmement. Je repoussai quelques cheveux rebelles derrière ma tête et replaçai les pans de ma courte robe. Je m’approchai ensuite d’un arbre, pour m’éloigner des décédés qui reposaient tout autour.
Il y avait, adossée au tronc, une jeune fille à la cape rouge qui se reposait. Je la reconnaissais sans réellement la connaitre, elle était à l’institut. Je savais également qu’elle était allemande, sinon… Son prénom ? J’avais entendu dire, par autrui, qu’elle se nommait Vitany. Mais ce n’était qu’une connaissance vue de loin, elle ne devait même pas se souvenir de moi, même si j’étais une grande carotte ambulante. Je me penchai vers elle, histoire de savoir si elle s’était endormie. Suivant la gravité, ma tresse chuta de mon épaule et alla s’écraser sans beaucoup de délicatesse sur la jeune fille. En sursaut, je me relevai, droite et timide.
« Pardonne-moi. Je… Je désirais m’assurer que vous vous portiez bien… »
[Désolé, c'pas vraiment potable, mais lorsque je serai dans le personnage, maus postes seront mieux =)] |
| Vitany Weismann | Résidente ♥ Modérateen
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Une Délits Commis: | | Sujet: Re: Simple balade - ou pas {PV Déli~} Dim 30 Mai 2010 - 12:08 | |
| Vitany ne dormait pas et tenait à ne surtout pas tomber dans les bras de Morphée. Au bout d’un moment cela devint une vraie lutte et elle pria le ciel pour ne pas s’endormir. Elle aurait pu se relever, mais elle n’en avait pas la force. Puis il lui sembla entendre des bruits de pas, qui se rapprocher de plus en plus. Son cerveau se remit naturellement en fonction, la fatigue sembla instantanément se dissiper. Mais elle n’ouvrit pas les yeux pour autant. Elle sentit la présence de l’inconnu au plus près d’elle. Soudainement quelque chose lui tomba dessus. Elle ouvrit les yeux.
« Pardonne-moi. Je… Je désirais m’assurer que vous vous portiez bien… »
C’était une jeune fille, grande, mince. Sa voix était douce.
Vitany se releva et s’essuya d’un revers de mains les fesses au cas où de l’herbe y serait restée coller. Elle était de la même taille que cette fille. Ce n’était pas une inconnue. Depuis le temps que Vitany arpentait les couloirs de Teenagers, elle savait qui était ses résidents sans même leur avoir parlé. De toute manière, qu’on le veille ou non, à Teenagers tout se sait. Elle savait qu’elle s’appelait Délicatesse mais sans plus. Elle avait déjà vu cette fille dans les couloirs environ deux fois.
Sa première impression subsistait dans le fait que cette fille paraissait bien éduquer, polie, courtoise. Elle respirait la bourgeoisie à plein nez. Peut-être était-elle comme elle. Vitany, venait d’une famille assez riche mais elle avait été élevée dans une « cage en or », ce qui l’avait révolté une fois qu’elle avait pu devenir un peu automne, ce qui lui avait velu ce séjour à Teenagers. Vitany sourit et rassura Délicatesse.
-Ne t’inquiète pas il n’y a pas de souci. J’étais en train de lutter contre le sommeil simplement. Je m’appelle Vitany. Mais tu peux me surnommer Rouge. A ta guise. Toi aussi t’es là pour la tranquillité ?
Vitany fit un pas en arrière, se colla sur le tronc d’arbre et se laissa glissait vers le bas. Elle croisa ses jambes et posa sa tête contre le tronc d’arbre gardant un regard fixe vers les tombes.
-Dis-moi si je me méprends, mais tu vois quand je te regarde j’ai l’impression que tu n’as pas grandi n’importe où. J’me trompe ? |
| Chérie Williams | ♦ Secrétaire
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Aucune Délits Commis: | | Sujet: Re: Simple balade - ou pas {PV Déli~} Lun 31 Mai 2010 - 5:52 | |
| Je ne fus pas très surprise de voir Vitany ouvrir les yeux. Je lâchai un léger soupir de soulagement, tout en me redressant. Je fus rassuré de constater la véracité de ses propos, lorsqu’elle se leva et se montra intacte. Elle essuya sa longue cape rouge et me regarda de ses yeux tous aussi carmins. Parmi les internés, elle se démarquait tant par ses manières que par sa façon de se vêtir. Elle arborait souvent cette cape digne du conte de fées du Petit Chaperon Rouge, ainsi que ses prunelles aux couleurs ensanglantées qui, manifestement, lui donnait une allure supérieur à la fois menaçant. Et pourtant, malgré se rouge profond, elle ne m’effrayait pas, par contre, la jeune fille me mettait dans une certaine gêne… Surtout depuis que je l’avais dérangé J’étais mal à l’aise, et même si elle m’affirmait ne pas dormir, peut être l’avais-je dérangé dans une grande réflexion. Je fus prise de quelques questionnements que je tus au fond de ma tête : Pourquoi se faire surnommer rouge ? Pourquoi le rouge, précisément ? J’étais une femme ayant une forte envie de connaissance, voulant toujours tout savoir. Ma curiosité paraissait insatiable. Néanmoins, pour éviter de drôles d’allures, je me refusai à lui demander. C’était son choix, et puis… Cette couleur lui allait bien. S’agençait bien avec ses longs cheveux blancs. Son genre était particulier, loin d’être banal.
Je pris quelques secondes de réflexion. La tranquillement ? L’égarement plutôt ! Je n’étais pas à l’aise, dans les cimetières. Sans me rendre craintive, une impression malsaine naissait en moi, lorsque je franchissais le seuil de l’un d’eux. Punissant ma vilaine tresse écarlate, je la renvoyai derrière mon épaule, où elle ne devrait plus gêner. Je jetai un bref coup d’œil sur l’ensemble des tombes, où l’herbe bien verte et les fleurs couvraient avec amabilité les bières où reposaient les morts. Qu’avaient-ils été ? D’honnêtes marchant ou une femme au foyer ? Un mort-né ou un bien-aimé malchanceux ? Tant d’histoires réunis entre les mêmes clôtures. Je frissonnai discrètement à l’idée de peut être m’y retrouver un jour… Trop tôt. La mort m’effarait jusqu’à un certain point, mais ma réelle crainte demeurait sur la façon dont mes jours allaient se terminer. J’avais peur d’un décès douloureux, sans avoir rien vécu. Mourir brulée, noyée ou empoisonnée. Chacune d’elles me rendaient inquiète et incertaine. Je préférai repousser ces vilaines pensées, beaucoup trop ténébreuses pour ma chétive petite personne. J’aimais les choses joyeuses, amicales. Les couleurs et les câlins. La mort était une réalité si proche, et j’étais tellement faible face à elle. Dire qu’elle pouvait m’emmener n’importe quand ! Lorsque je mourrai de faim, lorsque mes gauches mouvements me perdront. Qui sera le gagnant ? Peut être me noierais-je au fond de la piscine extérieure. Je clignai des yeux, puis chassai loin loin loin ses viles émotions qui voulaient prendre le dessus.
« Je me nomme Delicatesse, enchantée. Et puis… Je me suis égarée, mais de la tranquillité ne pourrait que me faire du bien. »
Lui répondis-je timidement, alors que j’avouai m’être lamentablement perdue. Je n’éprouvai pas un sentiment de honte face à mon sens de l’orientation pourri et ma facilité déconcertante à devenir lunatique, mais un ordinaire écart de comportement m’enlevait ma quiétude si durement acquise. Mes prunelles chocolatées ne la quittèrent pas, alors qu’elle s’adossa à l’arbre pour se rasseoir dans l’herbe. Prenant peu à peu de l’assurance, n’éprouvant plus –plus ou moins- le sentiment d’être de trop, je l’imitai. Je me baissai doucement, posant mon épaule contre l’écorce foncée du grand tronc. Je perdis mon regard comme elle, survolant les tombes d’un œil chaleureux. Si je devais me faire enterrer, je désirerais que se soit en Norvège, le pays de mon enfance. Où il neige et que l’air est frisquet, mais agréable. C’était un magnifique pays qui, aujourd’hui, me manquait. Surtout lors des températures incroyables que pouvait atteindre la Californie.
Je revins sur Terre, dans le cimetière, au côté de Vitany, lorsque celle-ci m’adressa la parole. En effet, je n’étais pas une demoiselle ayant grandi dans le fond d’une ruelle, ou étant un stéréotype malheureux et mal élevé. Non, pas du tout. J’étais enfant unique dans une famille aisée, bien éduquée sans être maltraitée lors de mes erreurs répétitives. Je parlais plusieurs langues et avait développé un certain talent dans les arts plastiques, au fusain tout particulièrement. Je vouvoyais lorsqu’il le fallait, malgré que, depuis mes quelques années de prostitution, j’eus perdu cette habitude. Les clients ne voulaient pas d’une intelligente jeune femme, ils voulaient une pute qui se déniaisait. Vivre dans cette vulgarité m’a permise d’être davantage ouverte sur le monde, loin de mon enfance douce et innocente. J’étais naïve, et je le demeurai toujours autant, aujourd’hui encore, je pouvais faire confiance à trop de gens et cela me perdrais.
« Tu as raison, et je crois que toi également, tu n’es pas n’importe qui, si ? »
Si Vitany m’avouait à l’instant que ses parents étaient morts lors de son enfance, que son tuteur l’égal était injuste envers elle et que, très tôt, elle dû recourir à de sales moyens pour vivre, je lui tirerai mon chapeau à la grâce et la supériorité dont elle pouvait faire preuve. Si, je croyais que Rouge n’était pas n’importe quelle délinquante manquant de culture et de mots. Oh ! Mais je pouvais me tromper, mon instinct féminin était très limité. Autant pour dire que je n’en possédais aucun, j’y allais sur le feeling. Je prenais comme cela passais, c’est tout. |
| Vitany Weismann | Résidente ♥ Modérateen
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Une Délits Commis: | | Sujet: Re: Simple balade - ou pas {PV Déli~} Mar 1 Juin 2010 - 20:17 | |
| « Je me nomme Delicatesse, enchantée. Et puis… Je me suis égarée, mais de la tranquillité ne pourrait que me faire du bien. »
Elle paraissait timide mais elle avait quelques choses en plus que d’autres de Teenagers ne posséder pas… De plus on prénom était ravissant. Elle était altière et belle à regarder. Quoiqu'un peu mince. Afin elle pouvait parler, elle était un squelette ambulant. De plus ses cheveux rose, allais parfaitement avec elle, c'était un bon choix.
« Tu as raison, et je crois que toi également, tu n’es pas n’importe qui, si ? »
Vitany regarda Délicatesse avec un air sérieux. Malgré tous les efforts qu’elle pouvait faire, il restait des traces de son ancienne vie, celle qu’elle voulait à tout jamais enfouir. C’était affligeant.
-Tu vois, Délicatesse, ma vie ressemblait à un conte de fée. Tout aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Même si la fille de bonne famille que je suis a eu quelques problèmes avec la drogue, ma vie était agréable jusqu’au jour où un loup est apparut. Un loup féroce. Sauf que dans le Petit Chaperon Rouge il y a un bucheron, et bien pas dans mon histoire. Alors comprends le fait que je puisse avoir envie d’oublier certains passages de mon histoire.
Vitany s’était exprimée d’un ton lent, calme et posé afin d’éviter tout débordement. Le souvenir de certains de ces joyeux moments avait tendances à la mettre hors d’elle où dans le pire des cas de la faire plonger dans une dépression. Elle voulait garder toute contenance face à cette étrangère. Les larmes lui montaient aux yeux, elle décida de changer de sujet et perdue chercha du regard ce qu’elle pouvait bien faire avec la jeune fille – ou même sans.
-Ton prénom est très joli. C’est une idée originale que voilà… Hum ça te dit si on marche un peu. J’ai entendu dire qu’il y aura de la pluie demain, alors autant en profiter, n’est-ce pas ?
Vitany afficha un sourire afin de dissimuler son trouble et renchéri.
-Sauf si, biens sur, tu as une bien meilleur idée que la mienne, dans ce cas je te suivrait.
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| Chérie Williams | ♦ Secrétaire
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Aucune Délits Commis: | | Sujet: Re: Simple balade - ou pas {PV Déli~} Dim 6 Juin 2010 - 23:18 | |
| Il pouvait être difficile pour certaine personne de se lever chaque matin. De ce dire « Ah ! Une autre journée où je devrai souffrir ! », De croire que, au moment où l’on posera le pied sur le sol, prêt à entamer notre journée, elle soit déjà fichue. D’être sûr que celle-ci ne pourra être plus clémente que la dernière, mais tout aussi horrible. Ces gens qui, malgré la crainte que leur inspirait leurs cauchemars, préféraient rester couchés, endormis sous une couette beaucoup plus chaleureuse que ce matin chargé d’inquiétude. Ces songes remplis d’anxiété qui, pourtant, se montraient particulièrement rassurant face à la dure réalité de la vie. Et moi, durant la matinée, je me tirais de mes couvertures bien chaudes, quittant le réconfort en me susurrant que la journée pourrait être merveilleuse. Que ce matin, je pourrais finalement manger quelque chose qui me plait. Que cet après-midi, je ferai une rencontre fortuite, mais très agréable. Et pour que se soir, je serai en compagnie de personne qui me sont proches, où ils raconteraient leur gaffe et péripéties de la journée. J’aime me réveiller, après une bonne nuit, me disant que je pourrais rire plusieurs heures durant, malgré mes problèmes qui me suivent comme mon ombre.
Avec attention j’écoutai le court récit que me confiait Vitany. L’histoire du petit chaperon rouge, tourné à sa façon, où il n’eut personne pour la délivrer du méchant loup. Ah ? N’ais-je pas déjà entendu cette histoire ? Non, ce n’était pas ma mère qui me l’avait raconté, celle-ci préférait Hansel et Gretel, où deux petits enfants, marquant leur chemin de miettes de pains, se retrouvent dans une maison faite de bonbons aux milles couleurs. Où une vilaine sorcière tente de les manger mais, heureusement, ils s’en sortent ! Les contes de fée terminent toujours bien et, malencontreusement, ce n’était pas la réalité que nous vivions. Si, tout comme Vitany, je comparais ma vie au Petit Chaperon Rouge, j’aurais été un bien minable protagoniste. Je serai celle qui aurait attiré le Grand Méchant Loup, celle qui aurait écarté le Bucheron de mon chemin. Je suis la cause de mes problèmes et s’il y a un loup dans mes souvenirs, ainsi que dans mon futur, je serai l’unique responsable, car je représenterai une sucrerie trop appétissante pour cet antagonisme.
Je baissai les yeux, culpabilisante. Je n’avais point désiré que Vitany se rappelle de tels souvenirs, si elle avait voulu les oublier. Des mèches écarlates passèrent devant mon visage, masquant mon malaise flagrant. Je portai le bout de mes doigts près de mes lèvres ; Je manquais cruellement de diplomatie, j’aimerais la rassurer, du moins un tout petit peu mais… On avait dû lui répéter sans cesse « Tout va bien aller ! » « Tu vas t’en sortir ! » Ou ce genre de phrase qui, la première fois, sont réconfortantes mais, à plusieurs reprises, deviennent lassantes et déprimantes. Je me tournai vers elle et hochai la tête, lentement et de façon incertaine. Que pourrais-je répondre à cela, sauf par un signe d’affirmation. Je comprenais qu’elle désirât oublier ce fastidieux passé. Moi-même, j’aimerais perdre les traces de celui-ci ; Ma maigreur, cette paranoïa que me collait à la peau, qui faisait maintenant partie de moi, mais avec qui, malheureusement, je ne pourrais vivre. L’humain avait besoin d’eau, de nourriture et de soleil pour vivre, et si on lui enlevait l’un d’eux, il mourrait, presque automatiquement. Je survivais tant bien que mal avec cet « handicap », mais un jour, cela engendrera avec certitude, de nombreux problèmes.
« Mer... Merci. Vitany, c’est également très beau. »
Redevance, mais sincérité. Je trouvais que, Vitany, lui allait bien. C’était un peu jeunot mais mature à la fois. Enfin, de la façon dont je le percevais. Je me sentais plus alaise de l’appeler ainsi plutôt que Rouge. Je préférais les prénoms aux pseudonymes, pour poser une identité sur un corps, plutôt que de la déformer par un surnom. Une logique fort étrange, mais j’appréciais davantage de connaitre le prénom de mon interlocuteur, et la jeune au chaperon rouge ne ferait pas exception à la règle. Sauf si, bien sûr, elle me le demandait. Si Vitany voulait que je la nomme Rouge, je la nommerai ainsi. Je n’étais pas pour l’exaspérer pour mon simple raisonnement.
« Bien sûr ! Nous promener ne pourrait pas faire bien du mal. Et puis, comme tu le dis, demain il y aura de la pluie. »
Je lui fis sourire confident, puis me levai. J’essuyai ma robe pour y retirer l’herbe qui se serait possiblement collé puis, me tournant vers Vitany, je lui tendis ma main. Menue, armée de longs doigts abusés par les dessins que j’esquissai lors de mes moments d’ennuis, un peu tremblotante mais en rien inquiétante. Moi, faire peur ? J’étais si doucereuse que même une fourmi se montrait davantage menaçante que moi et, pour dire cela, j’avais eu l’expérience d’être intimidée par l’une de ces créatures. Je cachai ma mauvaise mine derrière de beaux sourires et des paroles charmantes, alors que je crevai de faim et que tout mon corps le laissait paraitre. Je tremblai par faiblesse, et non pas par peur. Avec un peu de chance, la jeune fille ne le remarquera pas. Si je me concentrais suffisamment, cette vilaines mains cesserait de bouger et deviendrait plus amicale face au chaperon rouge.
Lorsqu’elle se leva, je jetai un bref coup d’œil sur le cimetière, puis tournai mes yeux vers le ciel, écartant mes cheveux orangés de ma vue. C’était un magnifique ciel, d’un bleu pâle exquis et clair, comme il ce devait d’être lors d’une belle journée.
« Je dois t’avouer que, j’aime bien les journées où il pleut. L’air y est plus frais, plutôt que brulante. » |
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| « Je dois t’avouer que, j’aime bien les journées où il pleut. L’air y est plus frais, plutôt que brulante. »
Déli regardait le Ciel pendant que moi je l’observais. Elle était jolie et distingué. Je secouais la tête, je n’étais pas venu pour contempler Déli mais pour ma balader. Elle avait accepté mon invitation à la balade seulement il n’y avait rien à faire dans ce cimetière. Je mis mes mains sur mes hanches et regardant lion devant moi je réfléchissais au dernier propos tenue par Délicatesse. J’aimais l’eau mais pas la pluie. La pluie c’est aussi de l’eau, seulement lorsqu’il pleut, le paysage est gris, triste. J’ai toujours l’impression que ce genre de paysage reflète mon été d’esprit, mon cœur. J’essaie d’oublier et d’être heureuse.
-Pff, tu vois la pluie ce n’est pas mon truc. Ca me donne envie de rester au lit plus qu’autre chose.
Je descendis sur le chemin fait de caillou et entra dans l’une des allée du cimetière. Je grimpai sur une tombe et je m’amusais à ne pas poser el pied au sol comme sic celui-ci était une marre de crocodile. C’était un jeu enfantin mais distrayant. Je me retournais et interpelle Délicatesse.
-Oh ! Tu viens ? Le couvre feu pour les sorties c’est 20h. Faut qu’on se dépêche, a moins que tu veilles escalader par-dessus le portail.
J'avais déjà commis cette mégarde et j'avais cru ne jamais pouvoir escalader ce portail gigantesque. Attendant Déli, je m'accroupis sur la tombe ou j'étais et saisit une plaque sur laquelle était inscrit. Mon amour, repose en paix. C'était surement la tombe d'une femme ou d’un homme séparait de son âme sœur. Je pense à ma famille. Je suis si loin d’eux. Comment vont-ils ? Fleya ? Ma mère ? Je n’ai jamais reçu de lettre d’elle. Me déteste-elle ? Ils me manquent… sauf mon beau-père, chose sur !
- Spoiler:
Inspiration zéro, pardonne-moi.
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| Chérie Williams | ♦ Secrétaire
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Aucune Délits Commis: | | Sujet: Re: Simple balade - ou pas {PV Déli~} Mar 22 Juin 2010 - 1:58 | |
| La pluie était délicate. Les gouttelettes accumulées dans l’air, le ciel, et qui formait un cumulonimbus. Les gouttes devenaient lourdes, trop lourdes. Happées par la gravité, elles chutaient, et s’éclataient contre le sol dur et chaud. Dans un bruit inaudible, accompagnée par ses consœurs transparentes, formaient une douce symphonie. Des clapotements inédits qui, additionnés ensemble, créait l’agréable son de la pluie contre le verre froid d’une fenêtre close. Le ciel et le temps changeait, comme les humeurs humaines, ou même comme une femme. Un jour, elle sera rayonnante, d’un joli bleu agréable sous des prunelles émerveillées. Une journée chaude de prévue, baignades ou simples balades à la ville avec des amis. Parfois, elle se faisait timide, se camouflant sous un tissu blanc, ou gris en quelques occasions. Guidée d’un vent frais, une matinée froide, mais pas glaciale. J’appréciais ces journées, ni trop chaudes ni trop frisquettes, un air apaisant adapté à mes allures et mœurs norvégiennes. Je préférai au chaud, le soleil n’était pas mon meilleur ami, mais plutôt une présence d’arrière plan qui, trop présent, m’incommodait mais, sans lui, la journée se verrait fort horrible. Il était indispensable, mais au combien agressant pour ma peau fragile et mes prunelles chocolat !
Je gloussai, Vitany avait des envies différentes des miennes, mais cela était une fatalité. Elle ne pouvait aimer les mêmes choses que moi et de plus, ma nature norvégiennes divergeait de ses origines… Américaine ? Non bien sûr, son identité n’avait pas une consonance d’états-unienne. Weismann, allemand peut être ? Une ethnie européenne autour de ce beau pays. Autriche, Hongrie… Suis-je seulement dans la bonne partie du monde ? La Terre était à la fois si grande, mais si petite. J’avais voyagé, depuis la Norvège. Du Séoul jusqu’à Montréal, j’avais visité les pays les plus inusités, très intéressants. Pour citer le Chaperon Rouge, nombreux évènements nous forçait à désirer la literie. Certains matins, je préfèrerai rester endormie, plutôt que de me rendre chez le psychiatre, la psychologue ou bien seulement me lever par convenance, ou pour terrible malaise. Des maux suffisamment fort pour couper mes songes et qui me hâtaient à mes obligations. Rendez-vous, correcte tenue, cohabitation… Parfois le ménage, certains aimaient étendre leurs vêtements sur tout le sol. Je préférai l’ordre, alors je ramassais le tout et déposais sur les lits. Ce fut avec une certaine rapidité que je distinguai quoi était à qui. Colorés et féminin, Aby. Masculin et large, Lulu. Lunettes d’aviateurs, Masha. Un triage simple qui occupait le temps que je ne passais pas à dessiner.
Je la suivis sur le chemin de petits cailloux, marchant derrière elle avec des pas calmes. Je débouchai dans une allée, posant mon regard doucereux sur les tombes qui défilait. Haley O’Donells, mère aimée, 1994. Ryan Andrews, mari dévoué, 1964. Felicity Mcmayen, notre fille adorée, 2009. Tant de nom, de statuts et de dates de décès. Des parents, des fils et même des personnes orphelines. Amie généreuse, femme incroyable. Il y en avait plusieurs, des mots écrits contre la pierre avec amour et délicatesse. Touchant, pourrait presque m’en tirer quelques larmes. Je n’étais point douée avec les morts. J’avais côtoyé vivifiantes fleurs, femmes fatales et homme délabrés. Des quantités de personnes, toutes vivantes et, pour la plupart, en bonne santé. Mais il y avait moi, avec des pupilles presque éteintes et un corps mourant. Trop maigre, trop long, trop grand, trop de complexes avec lesquels je vivrais et mourrais. Que de bonheur ! Avec toute l’ironie dont je disposais…
« Pardonne-moi, escalader le portail ? Je ne crois pas y arriver, alors je te suis. »
Mes yeux s’agrandirent sous la stupéfaction. Faire de l’escalade se soir ? Je passai. Je lui souris malgré l’embarras d’une telle situation, puis continuai mon chemin sur les petites roches entassées. Je la regardai, un doux rictus aux lèvres, alors qu’elle sautillait d’une tombe à l’autre. Parfois, j’accélérai mes pas, pour rester à sa hauteur. Je possédai un instinct plutôt maternel, dû probablement à ma grande taille et mon amour pour les jeunes enfants. J’étais enfant unique et pourtant, mon égoïsme se montrait limité. L’on me disait généreuse et attentionnée, ces mots étaient probablement vrais. Je connaissais à peine Vitany que je me surprenais à la surveiller du regard, et de gestes, par réflexes. Je demeurai non loin d’elle, prête à l’attraper si elle chutait, cela malgré mes maigres forces. Je pourrais toujours servir d’amortisseur…
« Guide-moi, je t’en pris. Malgré toutes ses années passées ici, je ne puis retrouver mon chemin. L’institut me semble loin, et perdu… »
Loin, très loin. Perdu, très perdu. Un lieu égaré, éloigné de la ville. Je savais m’y rendre, je pourrais même retourner chez mes parents, si je le désirais ! Mais le retour, un peu pénible. Le chemin s’effaçait peu à peu de ma mémoire, devenait flou. Gauche ou droite ? Cette rue-ci, ou celle-là ? Tout un tralala de détours pour retrouver Teenagers. Je me laissai guider par Vitany, pressant mes pas au rythme de ses sauts. |
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