Aujourd'hui était un grand jour, mon grand jour.
Depuis que j'ai été en âge de remplir un soutif bonnet A j'ai commencée à me teindre les cheveux. Je ne les teint qu'en orange, ce n'est pas uniquement par coquetterie c'est une sorte de rituel.
Mon père était roux, comme poil de carotte quand j'étais petite la teinte de mes cheveux était beaucoup plus claire que celle d'aujourd'hui. J'en étais très fière, et j'ai été triste de les voir brunir avec le temps.
J'ai lu dans un livre sur la psychologie enfantine, dans un chapitre concernant le deuil des enfants qu'ils pouvaient plus ou moins consciemment tenter de ressembler au parent disparu. Ce n'est pas mon cas enfin je n'espère pas. Être cataloguée comme jeune fille traumatisée très peu pour moi. La réaction de mes anciens amis quand ils ont sus que j'allais à Teenagers institute m'a suffi. Certains m'ont tournés le dos, d'autres ont commencés à colporter des mensonges en tout genre comme quoi j'aurai essayée d'assassiner mon grand-père avec une lime à ongles. Quoique l'envie ne me manquait pas...
Peu importe en tout cas ce matin je me suis levée assez tôt et je me suis lancée dans le processus long et périlleux de cette habitude capillaire plus que contraignante.
A 50 ans je serai chauve à ce rythme là...Tant pis je porterai des moumoutes afros et les dents en or qui vont avec.
Mais bon là j'ai quand même mal choisi mon jour, non seulement je suis dans un délire créatif avec pour seuls matériaux de la glue et des bâtonnets d'esquimaux (j'ai déjà fait une réplique de la Tour Eiffel avec) mais en plus c'est aujourd'hui que je vais faire connaissance avec mes colocataires.
Un mec,une fille, un schtroumpf à lunettes peu importe!
Je me sens abominablement seule depuis ce long mois. D'après un des psy de l'institut la solitude risquerait de raviver mes traumatismes et me mènerait à rechuter dans ma recherche perpétuelle d'un « foyer ». Quel gros tas de bobards! Être toute seule dans un dortoir c'est pas très fun voilà tout.
Ma tenue du jour n'étais pas folichonne, des ballerines un legging noir tout simple et mon long tee-shirt jaune des Sex pistols qui m'arrive jusqu'en haut . Mes cheveux sèchent attachés en turban avec une serviette. Autant dire I'm so sex! Ou pas d'ailleurs.
Quoiqu'il en soit je crois qu'il ont choisis d'arriver au mauvais moment j'entends le traditionnel « Toc!Toc!Toc! »
Que dire d'autre que? « La porte est ouverte! ».
En français bien sûr...Je crois que je suis irrécupérable,bon sens Praline tu n'es plus en France!
*On ne peut pas faire pire comme entrée en matière...On verra hein et puis comme on dit WHAVEVER WORKS!*

Maylis traverser le couloirs du dortoir mixte ... * manqué plus que sa tiens * La petite avancer sans vraiment vouloir arriver ... * Un garçon dormir a coter de moi non non non * La petite penser déjà au insomnie qu'elle allé avoir si cela était le cas . Revoyant les images de son ex repensant a sa combine tordu digne d'un grand malade ...

deux valises dans chaque main elle continuait de marcher
* c'était quand même plus pratique quand mes parents m'aider * pensa elle !
La bonne humeur n'était pas vraiment au rendez - vous ! * J'espère qu'ils sont normaux ! * continua elle a penser ! La petite s'arrêta vers le numéro indiquait par la guide .

« Toc!Toc!Toc! » * Restons polie euh non plus non pas demander a être dans ma chambre *

« La porte est ouverte! ». ... * Je m'en doute * Maylis posa ces affaires afin de pouvoirs ouvrir la porte et tomba sur ... Une fille , en tenue très décontracter !

- Salut ... Moi c'est Maylis ! dit elle gêner de la surprendre ainsi vêtue . Elle commença a ranger ces affaires dans le placard près de son lit . Laissant la fille a ces occupations , Maylis ne voulait pas déranger . Elle voulue jeter un coup d'œil a sa colocataire , mes avec son œil bandée cela n'était pas vraiment possible.
* Zut décidément j'ai pas de chance * pensa elle ...

[Désolée du retard U.U]
Pour rester polie disons que je suis un peu «  restée sur le popotin » en voyant arriver quasiment en même temps mes futurs colocataires. Je me disais justement à l'instant que ce n'était pas une si bonne idée que ça d'abord mis cette annonce. J'aurai pu tomber sur des psychopathes de premier ordre,j'en ai vraiment croisés des pas nets à l'institut.
Je dirai même qu'il y en a certains qui sont en collocation dans leur petite tête. Quoiqu'il en soit, là tout de suite maintenant que je suis en face d'eux il faut que j'assume.
*Ça peut aussi très bien se passer...Ou pas?*
Locataire n°1: une jolie brunette...Avec un œil bandé?! *Une grande fan de Pirate des Caraïbes?*
A peine arrivée elle était déjà en train de s'installer dans la chambre...
*Je lui fait peur ou quoi?*
Je n'allais quand même pas la laisser ranger ses affaires toute seule et puis il faut bien qu'on soit solidaire entre filles. Ni une, ni deux, je m'approche et range quelques jeans dans l'armoire un sourire aux lèvres.
« Je ne vais pas te laisser ranger tout ça toute seule, autant s'entraider entre filles.
Mais faisons connaissance comme il se doit, je m'appelle Praline ravie de te connaître Maylis. »
Maintenant que je la vois de plus près, je peux dire que Maylis est vraiment mignonne, son visage est très fin, son oeil est d'un bleu éclatant. Elle a l'air d'avoir à peu près mon âge, elle a l'air d'être plutôt sage, je me demande qu'est-ce qu'elle peut ficher ici?
Elle n'a rien d'une délinquante, elle n'a pas l'air très à l'aise ici je doute que ce soit une habituée de ce genre de maisons de fous. Ce serait déplacé de lui demander pourquoi.
Je n'ai même pas le temps d'y réfléchir plus que ça que quelqu'un d'autre déboule dans la chambre.
Cette fois c'est un mec plutôt grand,il me fait même un peu flipper Ah!Ah! Dans quoi me suis-je fourrée? Bon ok l'habit ne fait pas le moine, enfin bon il a la banane au moins.
Wouah il a un accent français! Un français comme moi!
« Oui, oui c'est la bonne chambre. »ajoutais-je en français en souriant.
Oui benh entretemps ma serviette s'est fait la malle laissant à l'air libre mes cheveux orange encore humide. *ZUT!*
Ah benh il a pas l'air si zen que ça le gugus il jeta subitement la carte par terre, près à la piétiner.
*Oh le nerveux!*
« T'as raison pas besoin de plan, au bout d'une semaine ou deux tu finiras par connaître le coin par coeur. Tu connais déjà Maylis? »

« Je ne vais pas te laisser ranger tout ça toute seule, autant s'entraider entre filles.
Mais faisons connaissance comme il se doit, je m'appelle Praline ravie de te connaître Maylis. »

Maylis se tourna vers sa coloc qui avait le sourire aux lèvres et ces jeans en main !
- Heu merci , tu n'étais pas obligée ... fit elle gêner !

Décidément elle n'était pas du tout à l'aise en colocation ! Passer d'une maison à moitiés vide à un institut plein de gens plus bizarre les un que les autres ... Cela était un peu déstabilisant. Maylis allée surement s'habituer au fil du temps ! Même si elle ne comptait pas rester des lustres dans ce lieux qui n'était pas du tout pour elle. Elle se demandée comment Il avait réussi a dupé autant de monde . Ces parents , amis , force de l'ordre ... Maylis soupira !
- Enfin ... Elle prit la dernière pile de sa deuxième valises puis la posa dans son armoire . Elle mit la valise sous son lit , quand elle se releva elle entendit :

« Bonsoir,mademoiselle…
Est-ce ici la…Bederoume numebeure thri ? Enfin,je veux dire…
Vous êtes mademoiselle Praline Alecto ? »

Maylis se figea sur place ... * tiens sa voix me dit quelque chose ? *

« Oui, oui c'est la bonne chambre. » Répondit Praline . « T'as raison pas besoin de plan, au bout d'une semaine ou deux tu finiras par connaître le coin par cœur.
Tu connais déjà Maylis ? »

Maylis se tourna vers la porte et reconnue le jeune homme du Hall
-Sandy !!! Bah sa alors ! Elle fit un grand sourire et continua :

- Nous qui espérions nous revoir !!! On va se voir souvent ! Elle se mit a rire et expliqua a Praline - On c'est rencontré il y a à peine 20 minutes dans le hall ! Elle se pencha vers Praline est murmura " Tu verra il parait pas comme ca, mais il est super gentil " Elle disait cela comme si elle le connaissait depuis dix ans ...

[Sandy pitié plus de jaune, tu vas faire fondre mes globes oculaires ]

Mes deux premiers colocataires se connaissaient déjà apparemment. Finalement les choses ne sont pas si horribles que je le pensais. Ma plus grande peur était de tomber sur des tarés, mais bon ils ont l'air sains d'esprits ces deux-là. Je les regardaient successivement, en me demandant sérieusement si ils n'étaient pas des psychopathes qui dès que j'aurai l'oeil fermé en profiterait pour mettre mes boyaux à l'air.
*Je me fais vraiment trop de film...*

Tandis que j'étais perdue dans mes pensées, Maylis se pencha vers moi pour me murmurer à l'oreille.

" Tu verra il parait pas comme ca, mais il est super gentil. "

Je ne sais pas pourquoi mais tout à coup mon côté "fifille" s'est réveillé et j'ai immédiatement pensée qu'elle avait peut-être un faible pour lui. Le ton sur lequel elle parlait de lui donnai l'impression qu'elle le connaissait depuis longtemps. De plus, elle avait commencée à vraiment se détendre à partir du moment où il avait franchi le seuil de la porte. Quand à lui sa réponse était plus qu'équivoque (ou pas ?):

"Le hasard fait bien les choses...N'est-ce pas?"

Je clignais des yeux d'une manière peu naturelle pour me tirer de mes suppositions plus que foireuses.

"Ah non pas question qu'on se vouvoie. On est entre amis ici, et comme c'est un nouveau départ nous ne sommes pas obligés de parler des raisons qui nous ont amenés ici si ça vous dérange. Ah oui j'ai oublié de vous dire...Nous allons sûrement avoir une autre colocataire."

Je me dirigeais vers "mon coin créatif" pour leur montrer mon dernier délirium artistique en date. Ma fameuse Tour Eiffel en bâtonnets d'esquimaux!

"On regarde mais on ne touche pas hein? La colle n'est pas encore complètement sèche et la semaine prochaine je commence la statue de la Liberté."

A cet instant je me suis dit qu'eux aussi devaient penser que j'étais complètement frapadingue. Mais le temps passe vraiment très lentement ici quand on ne fait rien et surtout quand on ne connait personne. Tiens en parlant de Tour Eiffel...

"Ah au fait Sandy tu ne serait pas français par hasard...Disons que ton accent t'as trahi.
Moi j'ai vécu en France pendant 12 ans."

ajoutai-je en souriant, son anglais n'était pas si ignoble que ça en fait. Il parlait juste un peu trop en yaourt.Rien de catastrophique.

" Le hasard fait bien les choses...N'est-ce pas? "

Maylis hocha vivement la tête " Oui oui très bien même " Elle se tourna ensuite vers Praline et continua en souriant : " tu fais partie des bonnes choses du hasard ! J'aurais eu un peu peur avec quelqu'un de diffèrent . "

Maylis continuer a observer Praline qui clignée des yeux bizarrement ?! * Peut être est elle allergique a quelque chose ? * Elle jeta un coup d'œil sur son lit et aperçue son déodorant !
* Roh non me dit pas qu'elle supporte pas les déodorants * Maylis prit la bombe et la rangea derriere ces habits ! * Là tu embêtera personne * Une fois la bombe ranger elle se tourna vers Praline qui apparemment avait finie de cligner des yeux * ROH JE suis trop forte *

Pendant que Maylis rangerait sa bombe Sandy avait eu le temps de se présenté !
Maylis eu un petit rire lorsqu'il prononça Barbecue géant ! et Praline répondit :

"Ah non pas question qu'on se vouvoie. On est entre amis ici, et comme c'est un nouveau départ nous ne sommes pas obligés de parler des raisons qui nous ont amenés ici si ça vous dérange. Ah oui j'ai oublié de vous dire... Nous allons sûrement avoir une autre colocataire." Elle se dirigea ensuite vers une ... tour Eiffel en bâtonnets ! " On regarde mais on ne touche pas hein? La colle n'est pas encore complètement sèche et la semaine prochaine je commence la statue de la Liberté."
Maylis s'approcha de l'œuvre de la jeune fille et dit :
" Mon dieu Tu as dus en manger des glaces pour pour avoir autant de bâtons et la nouvelle coloc c'est la statue de la liberté ou une pensionnaire ? " Maylis était plus impressionnée par les kilos de glace que Praline avait dut manger pour arriver a un tel nombre de bâtonnets que par l'assemblage ! Maylis tentée a présent de visualisée chaque glace entière pendant que Sandy et Praline parlaient de leur langue natal !

[Je fais ce que je veux,d'abord...

L'homme français retira sa capuche pour montrer ses cheveux noires.Ça lui assombrissait le visage soudainement.Il vit Praline cligner des yeux bizarrement.Il eut un sourire en direction de la demoiselle...Puis regarda ce qu'il y a à côté d'elle,Maylis rangeait quelque chose.Il haussa légèrement les épaules et arrêtait de sourire aussi facilement que ce qu'il était venu.On dirait que l'homme pouvait enfiler quelques masques.

"Ah non pas question qu'on se vouvoie. On est entre amis ici, et comme c'est un nouveau départ nous ne sommes pas obligés de parler des raisons qui nous ont amenés ici si ça vous dérange. Ah oui j'ai oublié de vous dire...Nous allons sûrement avoir une autre colocataire."
"Excuse-moi alors de te vouvoyez...
UnE colocataire???

C'est pas possible,il doit rêver.Il est le seul garçon ici et il faut qu'une autre fille s'en mêle.Il se massa le front silencieusement.
*T'inquiète pas,ce n'est pas trois filles qui vont te bouffer tout cru.*
Il porta son regard à la maquette de Praline.Soudain,une envie soudaine et joyeuse se remplissaient en lui.
Praline aime les maquettes.Il se rapprocha de la dite "Tour Eiffel".C'est du beau.Il entendit ensuite ce que Praline lui disait:

"Ah au fait Sandy tu ne serait pas français par hasard...Disons que ton accent t'as trahi.
Moi j'ai vécu en France pendant 12 ans."
"Oui,je suis français.J'ai vécu toujours dans ce pays.Ca fait maintenant quinze ans...En faite,ça faisait quinze ans."
Je vois aussi que tu aimes bien les maquettes...Tu en faisais aussi,en France?"

[Je plussoie pour le coup du déodorant mdr]
La réflexion de Maylis me fit éclater de rire, ce n'est qu'au bout de 5 bonnes minutes que j'ai réussi à me calmer.

« Ohlala! Ça faisait longtemps que je n'avais pas autant ri, excusez-moi...
Nan, nan rassures-toi je n'ai pas mangé autant d'esquimaux j'ai juste demandé à un cuisinier de me mettre de côté des bâtonnets qu'il a évidemment lavés avant de me les donner. »

Je m'affalais sur mon lit avant de lui répondre.

« Vu le temps qu'elle met à arriver je commence moi aussi à me demander si notre seule et unique autre colocataire ne sera pas, cette chère Statue de la liberté. »

ajoutai-je un sourire malicieux aux lèvres.
Sandy avait enfin ôté sa capuche, je commençais sérieusement à me demander pourquoi il la gardait sur la tête. En fait, c'était peut-être juste pour faire genre « Je garde ma capuche à l'intérieur et à l'extérieur même si il pleut pas, je suis un rebelle à capuche !!! »
Enfin bon je me dit ça mais franchement il n'a pas l'air d'être comme ça. J'essaye de me rassurer là...Ce serait très embêtant qu'il soit comme ça...
Je vis son regard se poser sur ma réplique de la Tour Eiffel, j'aurai juré voir une petite lueur briller dans ses yeux. Je dirai même que c'est celle de la passion, celle d'un artiste dans l'âme.
Bon ok, peut-être aussi qu'il est très gourmand et qu'il pense au nombre de glaces qui ont étés consommés avant de pouvoir en faire cette maquette et que cette idée illumine ses yeux.
Finalement ma 1ère supposition était la bonne, il semblerait qu'en plus de notre pays natal nous ayons autre chose en commun.

« Oui mais en fait je touche un peu à tout, la peinture, les maquettes, et même la sculpture.
Tu fais des maquettes toi aussi, génial! Il faudra que tu me montres ce que tu sais faire. »

Puis...Le silence...Nous échangeâmes quelques sourires gênés. Au bout de cinq minutes je finis par décider de rompre le silence. Mon regard se posa sur notre unique colocataire de la gente masculine, l'envie de le taquiner me démangeait depuis 10 bonnes minutes.

« Alors Sandy ça va les chevilles?
Te voilà à la tête d'un véritable petit harem, attention à ne pas prendre la grosse tête hein?
Plus sérieusement,il reste encore quelques lits libres on devrait peut-être chercher un ou deux colocataires, ce serait mieux d'avoir 3 filles et au moins 2 garçons non? »

« Alors Sandy ça va les chevilles? Te voilà à la tête d'un véritable petit harem, attention à ne pas prendre la grosse tête hein? Plus sérieusement,il reste encore quelques lits libres on devrait peut-être chercher un ou deux colocataires, ce serait mieux d'avoir 3 filles et au moins 2 garçons non? » Lança Praline !

Ceux qui eu pour effet de refroidir un peu Maylis ... " Deux garçons ? mais pourquoi ? " Maylis se mit sur son lit et commença a se tortillé les cheveux nerveusement ! " enfin je veux dire, comme vous voulez ... " Maylis n'était pas partante mais fit comme si elle l'était ! Peut être rencontrera elle un autre jeune homme tout aussi gentil que Sandy * faite qu'on en trouve un bien * ! Maylis espérait de tout cœur tomber sur quelqu'un avec qui elle se sentirait en confiance ! " Je veux bien qu'il y est un garçon en plus mais faudrait quand même le connaitre un minimum ! On est pas en camp de vacance ! vous vous en rappelez. "

Maylis ne voulez pas démoralisés c'est amis mais elle ne voulait pas non plus se faire agresser dans la nuit ! La petite flippé un peu d'avoir apprit la venu d'un nouvel arrivant.
Maylis sortit son paquet de tabac et se roula une cigarette . * Bon c'est pas avec sa que tu va te détendre mais c'est bien quand même * pensa elle en l'allumant . Elle brandit son briquet et lança a Sandy : " Je l'ai retrouvé " Maylis se mit a rire et le rangea dans ces affaires .Elle s'approcha ensuite d'une fenêtre, l'ouvrit afin d'évacué la fumer. La chambre donnait sur le jardin de l'institut.
" C'est beau quand même, On ne m'aurait pas dit que c'était un institut pour jeune délinquant je n'aurais pas devinée. " Maylis observer la vue avec une vague envie de d'évasion ... " Praline tu as déjà essayée de partir ? "

Spoiler:

Je ne pus m'empêcher de sursauter lorsque Maylis me demanda en regardant par la fenêtre d'un air rêveur si je n'avais jamais songé à m'enfuir. Je remis une mèche de cheveux en place l'air de rien ou presque.

« Je n'y ai jamais vraiment pensé...Je n'ai nulle part où aller...Enfin si mais, je ne veux pas y retourner. Ici c'est toujours mieux que là où j'étais avant alors je ne me vois pas essayer de fuir. »

Il n'y avait pas à dire cette question toute bête me mit horriblement mal à l'aise.
Partir? Oh non! Ça sûrement pas avant un petit moment j'espère. La plupart des pensionnaires me trouvent justement assez bizarre à cause de ça. Pour la plupart ils ne rêvent que d'ailleurs, de fuite et de retour au bercail. Moi tout ce qui m'attend c'est une grand-mère qui n'a même pas su me protéger ou une quelconque famille d'accueil. Cela fait tout juste un mois que je suis ici, j'ai largement eu le temps d'y réfléchir et je n'ai que deux alternatives.

Soit je reste à l'institut jusqu'à ma majorité, et en sortant je serai libre de retourner vivre en France et faire ce que je veux. Soit je quitte l'institut avant ma majorité et j'arrive à me faire émanciper ce qui n'est pas une mince affaire.
Le psy que j'avais vu peu après ma prise en charge par les services sociaux avait clairement dit que je souffre d'une « grande instabilité émotionnelle » et que l'idée que je puisse vivre seule risquerait d'aggraver mon cas. En gros, je ne suis pas encore sortie de l'auberge...
A force de réfléchir j'en ai même perdu un peu la notion du temps et c'est la voix de Sandy qui me ramena subitement à la réalité, tandis qu'il essayait de rassurer notre colocataire.

Citation :

«Ne t'inquiète pas.Il acceptent pas les tueurs...Enfin,je pense.»

« Si on doit avoir d'autres colocataires il faudra se renseigner sur eux avant.
Enfin bon...J'ai eue de la chance de tomber sur vous, alors pour l'instant je ne vais pas me plaindre. »

Repenser à tout ça me rappelle les heures et les jours que j'ai passé enfermée dans ce minuscule placard...Là tout de suite je n'ai plus envie de rire, ni de sourire. Zut!

«Ne t'inquiète pas.Il acceptent pas les tueurs...Enfin,je pense.» Ces mots raisonnèrent dans la tête de Maylis ... Ce n'était pas de tueurs qu'elle avait peur ! Non , loin de là ! Un tueur abrège les souffrances de ces victimes. IL avait laisser Maylis avec ces souffrances , Il les avait même fait grandir plus chaque jour !

Maylis tout heureuse d'avoir allumait sa cigarette avec son briquet, l'avait brandit a Sandy mais au lieu de félicitation elle n'entendit qu'un murmure :
«Évite d'allumer le briquet devant moi la prochaine fois,s'il te plaît...» ...

Maylis fit comme s'il ne s'était rien passée elle approcha la fenêtre et commença une discutions avec Praline . Encore une fois Maylis ne choisit pas le bon sujet !
« Je n'y ai jamais vraiment pensé...Je n'ai nulle part où aller...
Enfin si mais, je ne veux pas y retourner. Ici c'est toujours mieux que là où j'étais avant alors je ne me vois pas essayer de fuir. »

Maylis ne comprenait pas comment on pouvait se sentir mieux ici ! * Quelque chose d'anormal c'est surement passée chez elle. Pour qu'elle en arrive a cette conclusion , elle a dut avoir un problème avec ces parents * pensa elle ... " J'espère que tu restera longtemps ici alors " Dit Maylis afin de détendre un peu l'atmosphère quel avait alourdie en seulement une question et un geste ! * Pas mon jour aujourd'hui *.

« Si on doit avoir d'autres colocataires il faudra se renseigner sur eux avant. Enfin bon... J'ai eue de la chance de tomber sur vous, alors pour l'instant je ne vais pas me plaindre. »

* Voila qui est une bonne idée elle m'a écoutée et elle ne prendra pas a la légère, le choix du deuxième colocataire masculin ! Youpi * Maylis avait le sourire jusqu'au oreilles mais ce n'était pas le cas de Praline ... " Ça va ? " demanda Maylis . Elle se sentait terriblement coupable de ce changement d'humeur soudain !

[Moi et mes retards ]

Et voilà que les filles discutait entre elles.Il ne disait plus rien.Vous savez,un petit blanc où on entendrait même pas une mouche.Et puis là,un atmosphère lourd planaient sur eux.Plus rien ne semblait être joyeux.Il allait faire quelque chose...Mais quoi?
Le jeune Homme restait immobile,en réfléchissant à une solution plausible à cette très grande question...Cette question qu'on s'est posé au moins une fois.
Il se souvenait qu'il avait un sachet de Haribo dans son sac.Il se déplaça vers son sac et fouilla encore dedans.Un caleçon volait tandis qu'une paire de chaussettes préférait ramper sur le sac.Il trouva enfin son sachet de bonbon.Il l'avait pris pour un coup de Blues.

*Ça va surtout servir à d'autres personnes qu'à moi.*

Se disait-il.Il prit le sachet et le tendit en direction des deux demoiselles.C'était des bonbons Haribs en forme de Schtroumpf...Vous savez,les petits bonhomme bleues qui luttait contre le sorcier Gargamel.

"Personne n'en veut?

Il secoua pour attirer l'attention de Maylis et de Praline.Il n'aime pas voir des gens tristes et mornes.Ça lui faisait rappeler son enfance solitaire avec que comme camarades de jeux les membres de sa familles et encore,si il l'appréciait.Il restait dans la même position pendant quelque secondes...Pensif à ce souvenir qu'il ne voulait plus voir.La solitude et lui,la vache et le prisonnier.La vache,c'est la solitude et le prisonnier,c'est lui.
La solitude vous "fixe" et ne se décole plus de vous...Jusqu'à qu'une personne ne fasse le premier pas.