Roxy fait trempette[PV:Evan]

C'est fou ce qu'il fait chaud ces derniers temps enfin bref c'est une bonne occasion pour porter mon tout nouveau deux pièces en noir avec des jolies fleurs rouges.Un haut dos-nu et un boxer pour le bas.Me voilà donc en cette belle matinée,barbotant dans la piscine ou plutôt nageant dans la piscine de l'institut.C'est d'ailleurs la première fois que j'y vais.

Après avoir fait quelques longueurs,je sors de l'eau.Je m'assois à l'ombre,quand je suis enfin séchée j'enfile mon pantacourt noir,mes cheveux sont encore mouillés.J'avais oubliée de le dire mais je ne porte pas de maquillage et oui je suis nature aujourd'hui.Mon père me dit souvent que je suis mieux sans,mais bon ça va avec mon tempérament,mon look enfin bref.

Sans grand espoir je regarde mon portable.J'espère bêtement recevoir un appel d'Evan,je me demande ce qu'il fait à cet instant.Est-ce qu'il se doute à quel point il peut me manquer?
Non sûrement pas,j'ai due l'appeler que deux ou trois fois depuis que je suis à l'institut Teenagers.Ca me faisait trop de mal d'entendre sa voix tout en sachant qu'on ne savait même pas quand est-ce qu'on pourrait se voir.

*Et pourtant je crois que je l'aime toujours autant...Peut-être même plus... Crying or Very sad

*

Je sors de ma rêverie lorsque j'entends des bruits de pas venant des vestiaires.Je m'essuie les yeux et me demande bien qui peut bien venir ici à à peine 10 heures du matin,en plus un samedi matin.

♦Musique♦

C'est une journée trop chaude pour moi, je déteste ça. A peine arrivée et je suis déjà grincheux, je devrais être heureux pourtant, je vais retrouver Roxanne. J'appréhende malgré tout le moment ou je la rencontrerais. Comment allait-elle réagire ? Elle ne me sauterait probablement pas dessus, peut être qu’il vaut mieux que je parte. Ce serait ridicule après tout ce que je viens de vivre, il faut que je retrouve courage. Je suis épuisé, me voilà en Amerique, je sens que mon Angleterre va me manquer. Pour l’instant je suis vraiment en stresse, je vais aller m’allumer une clope puis j’irais visiter les lieux, pas que je ne suis pas pressé de retrouver Roxane, mais il faut déjà que je la trouve. J’espère qu’elle se porte bien, comme elle à du changer depuis tout ce temps, je n’ai eu que rarement de ses nouvelles, entendre sa voix était vraiment déchirant mais ne plus l’entendre était encore pire. En tout cas je vais sûrement la surprendre, j’ai vraiment changé et j’espère au moins qu’elle va me reconnaître. Disons que mes cheveux sont plus longs et que j’ai vieillit, voilà je les dis j’ai vieillit, sûrement la pire chose qui me soit arrivé, je suis presque un vieux non ? Je pense que la clope n’y est pas pour rien, tient, je la jette, elle m’énerve. Bref les filles me disent encore que je suis beau gosse ça doit aller quand même, je n'ai pas à m’inquiété, si ? Je suis dans le doute la. Peut être que je vais lui faire peur à Roxanne, ce ne serait pas très marrant. Il fait si chaud, le soleil me tape sur le visage je vais être grillé. Je me ballade depuis quelques minutes, les mains dans les poches je marche le long des mures à l’ombre, j’ai vu quelques personnes, elle on l’air toutes un peu bizarre, je me demande si j’aurais l’occasion de leur parler. Me voilà devant une espèce de serre. Dedans il y’à une immense piscine, je ferais bien d’aller voir, je creve vraiment de chaud ici.
Me voilà à l’intérieur, je me choisis une cabine et me mets en maillot. Vous savez, c’est maillots que quand on rentre dans l’eau ça gonfle. Pas la classe hein ? Je n'ai pas le choix j’ai que ça, puis je déteste les maillots qui moulent, beurk. Ce short de bain et super d'ailleurs il est noir, j’aime le noir. Me voilà sous la douche glacée, cette douche qui est obligatoire avant de pouvoir aller dans la vraie piscine. Je la déteste celle la, je me dépêche de passé dessous et voilà que je suis déjà tout trempé et glacé. Je frotte mes bras autour de mon corps pour me réchauffer, moi qui avais chaud quelques minutes plutôt me voilà congelé, ça aussi ça m’énerve, je ne suis pas de super bonne humeur. J’avance et glisse un peu sur le carrelage mouillé. J’espère que je ne vais pas me casser la tronche, ce serait vraiment débile, surtout que je vois quelqu’un la bat, j’arrive pas trop à voir, a si, c’est une fille je pense, quelqu’un à eu la bonne idée comme moi de venir se geler à la piscine, c’est cool. Je m’approche de cette personne, au passage je dépose ma serviette sur un banc et regarde l’immense piscine qui se trouve devant moi. Sans m’en apercevoir, je suis devant cette personne qui était maintenant habillé. C’est alors qu’en voulant la saluer, je croisa son regard. C’est yeux la ne pouvait être que le sien, Roxanne était devant moi et je ne l’avais presque pas reconnut. Elle est si belle, elle à grandit, c’est une femme à présent, je ne m’en été pas vraiment rendu compte à force de passer mes journées avec elle, mais elle a vraiment changé. Elle à l’air d’aller bien, j’avoue que je suis en ce moment en plaine détresse, je reste bouche bée quelques secondes puis réussit à lui demander si elle me reconnait...

Je me lève,je crois rêver c'est vraiment pas possible.Un jeune homme assez grand au moins deux têtes de plus que moi est devant moi.Il m'est familier très familier.C'est Evan...Enfin non ce n'est pas possible il est en Angleterre.Je reste muette pendant quelques secondes.Il a l'air tout aussi étonné que moi apparemment.Ce serait trop beau si c'était lui,nos regards se croisent c'est une évidence...C'est mon Evan.

Ma réaction ne se fait pas attendre plus longtemps,je n'aurais d'ailleurs pas l'endurance d'attendre plus longtemps .Je lui saute au cou au sens propre du terme.J'ai vraiment l'air d'une naine à côté de lui .Enfin bref,je le prend dans mes bras sans dire un mot.Je crois que je serais incapable de dire quoi que ce soit à vrai dire.Sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit je l'embrasse passionnément.Penser que ça fait un an que nos deux lèvres ne ce sont pas rencontrées ça me fait bizarre,il a l'air un peu surpris.D'habitude j'aurais plutôt été du genre à le bombarder de questions,à l'engueuler un peu,puis je lui aurait manifesté ma joie.Mais maintenant c'est différent.Je crois que je me suis adoucie en un an.

Je détache enfin mes lèvres des siennes,pour le regarder de plus près.Evan a encore grandi il paraît plus mâture,il l'a toujours paru d'ailleurs.Ces petits changements ne me déplaisent pas,si ce n'est que maintenant j'ai encore plus l'air d'une naine à côté mais bon tant pis.

"Tu m'as tellement manquée...Si tu savais à quel point...Je suis si heureuse..."

Je me laisse emporter par l'émotion une fois de plus et voilà que je me mets à pleurer de joie.

"Excuse-moi...Je ne devrais pas pleurer...Mais...Je ne peux pas m'en empêcher..."

* love

*

♦Musique♦
Me voilà soulagé d’un poids. Je me sens si heureux, et de voir que la réaction de ma petite poupée était celle que j’avait mise de coté, elle me sauta au coup. Petite princesse, je suis maintenant de fois plus grand que Roxanne, mais elle arrive tout de même à me faire basculer en arrière. Manquant de tomber, je me redresse et la repose sur le sol. La sentir si proche de moi, j’en deviens fou, je me rend compte de tout ce temps que j’ai passé sans elle , tous ces moments perdus, je ne la quitterais plus jamais. Enfin ses lèvres s’emparent des miennes et cette sensation qui s’était endormie, que j’avais oubliées, s’éveille et me rappelle que je suis à nouveaux vivant. Les yeux fermées et le souffle coupé je la sert plus fort contre moi pour ne plus jamais la lâcher, j’aimerais tant que ce moment soit éternel et je me laisse porter par mon amour avec cette passion qui brûlait mon cœur, depuis cette longue année chargé de tristesse en de douleur, je m’éveille enfin. Nos lèvres s’arrêtent doucement et Roxanne me dévisage. Je la regarde aussi, amoureusement je lui sourit et vois qu’elle à l’air un peu gênée, peut être que ma taille ni est pas pour rien, c’est vrais que j’ai beaucoup grandit et que ma princesse et toujours aussi petite. Non que ça me déplaise, je la trouve adorable, si belle, j’aimais je ne pourrait me lasser de regarder ses yeux, son sourire, sa bouche. Je suis fou d’elle comme jamais je ne pourrait aimer quelqu’un d’autre. Roxanne me contemple de son si jolie regard, elle m’avoue quelque mots que je rêvais d’entendre :
"Tu m'as tellement manquée...Si tu savais à quel point...Je suis si heureuse..."
J’ai tellement de choses à lui dire que je n’arrive pas à savoir par où commencer, je laisse mes sentiments parler à ma place et lui dit simplement, que sans elle je n’existais plus, que je l’aime et que plus jamais je ne la laisserais, je serais toujours à ses cotés, rien au monde ne pourra nous séparer à présent.
Soudain des larmes. Coulant sur ses joues, elles retombent sur le carrelage froid du sol. Je ne veux pas qu’elle pleure, maintenant elle ne pleura plus. Je la prend dans mes bras et la sert tendrement contre moi. Je lui susurre dans l’oreille que je l’aime plus que jamais, qu’elle n’a plus à s’inquiété, que je suis là. Toujours contre moi elle me demande de l’excuser, qu’elle ne devrais pas pleurer mais qu’elle ne pouvait s’en empêcher. Je la connaît sûrement mieux que personne, je sais que derrière ses allures de fille forte, elle à un cœur fragile qui se brise en un rien de temps, je prendrais soin d’elle à présent, je la protégerais. Elle est allait chercher si loin dans mon âme, je suis depuis toujours et je le sais, prisonnier de son cœur, et pour l’éternité.
A l’aide de mon pouce j’essuie les larmes qui coulent sous ses jolis yeux, je lui sourit, essayent de me faire rassurant. Je lui propose de retourner dans l’eau comme je peux voir qu’elle en sortais. La je lui raconterait mes différentes aventures pour arriver jusqu’ici, je lui dirais et lui prouverais, encore et toujours que je l’aime du plus profond de mon âme et que plus jamais je ne la laisserais.

Ses bras se font réconfortants et rassurants comme du temps ou nous vivions dans des maisons voisines.Evan a toujours été là pour moi quelque soit la nature de nos rapports d'ailleurs.Lorsque nous étions enfants déjà il me réconfortait toujours en m'étreignant avec douceur.Je me suis souvent demandée si à cette époque déjà il m'aimait,je n'ai jamais osée lui poser la question d'ailleurs.Je ne pourrais pas vous dire pourquoi peut-être ai-je trop peur d'être déçue par sa réponse.Moi je l'ai toujours aimé,ça il l'ignore bien sûr .

Mon Evan me propose d'aller faire trempette c'est vrai qu'il fait toujours aussi chaud,on va finir par attraper un coup de chaud ou un coup de soleil à force de rester là à s'embrasser et à se dire des mots doux sous ce soleil de plomb.J'approuve d'un petit signe de la tête.J'enlève mon pantacourt le plie et le pose sur un banc puis j'entre dans l'eau.Je ne me jette pas dans l'eau,j'entre doucement comme je le fait toujours d'ailleurs.Bref me voilà dans l'eau.Evan ne tarde pas à me rejoindre.

Je nage un peu,la tête complètement vide,le coeur léger je suis vraiment détendue.Tout va bien dans le meilleur des mondes.Evan est à l'institut Teenagers avec moi à présent.L'avantage c'est que maintenant nos parents ne pourront plus nous déranger.Le père d'Evan avait tendance à venir frapper toute les deux minutes à sa chambre lorsque nous étions seuls,Amélia ma belle-mère mais disons plutôt que c'est ma mère ^^ faisait de même.
Ca nous faisait toujours rire de la voir frapper à la porte avec un plateau de victuailles,mon père toisait du regard Evan dès qu'il le voyait traverser une pièce.Rien que d'y penser ça me fait sourire.

Je m'approche d'un des bords de la piscine et m'y adosse,Evan fait de même.

"Tu te rapelles quand mon père te regardait d'un air suspicieux quand tu venais à la maison et qu'il venait tout le temps frapper pour savoir ce qu'on faisait?
Maintenant au moins on aura plus ce genre de problème."

Roxanne me regarde, et d'un geste concret elle me montre qu'elle est d'accord pour retourner dans l'eau avec moi. Je lui souris, je pense que je ne pourrais plus jamais m'arrêter de sourire. Cette jeune fille remplie mon cœur de tellement de bonheur, auprès d'elle je sais que je serais toujours heureux, je ferais tout pour que de son coté ce soit la même chose. Je sais qu’au fond je l’ai toujours aimé. Depuis le premier jour où je l'ai vu, devant ma porte je m’en souviens, elle n’avait que trois ans et moi sept, mais l’âge n’y pouvait rien changer, je l’aimais déjà. Les apparences peuvent paraître trompeuses, Roxanne ne sait sûrement pas que je les toujours aimer, mais le gamin que j’étais à l’époque était aussi fou amoureux d’elle que le moi d’aujourd’hui. J’ignore si Roxanne m’a toujours aimé. Petit les gens nous prenaient pour deux, frère et sœur, toujours unis dans les mauvais coups comme dans les bons, moi je savais bien qu’elle ne serait pas toujours ma petite sœur, j’ai compris bien assez tôt qu’elle était beaucoup plus que ça. Mais petit je n’osais pas le lui prouver, elle était une toute petite fille et ce genre de choses, l’amour, elle ne voulait sûrement pas s’embêter avec ça. Moi j’ai grandit bien trop vite, pas que j’aurais voulu avoir un point de vu différent dans ma jeunesse, parce que l’amour que je lui portais déjà à l’époque ne m’a pas empêché de profiter de mon enfance, loin de là j’ai passé les plus beaux moments de ma vie à ses cotés et je ne le regretterais pour rien au monde. Toujours dans mes pensées, je regarde Roxanne qui se déshabille pour ensuite entrée dans la piscine.
Je suis subjugué par toute sa beauté, ses formes, sa présence, son air de petite fille, je l’aime. Elle vient tout juste de descendre dans l’eau, par une petite échelle. Je la suis et me retrouve moi aussi dans l’eau tiède. C’est une piscine chauffée, j’en suis très content parce que je suis du genre comme vous avez sûrement du le constater tout à l’heure, « super frileux. Roxanne nage un peu, je la suis toujours, je nage à ses cotés, doucement me laissant porter par les petites vagues, je la regarde encore et toujours, je ne peux me détacher de ses si jolis yeux, mais je me répète, cela pourrait paraître gênant d’être observer comme ça sans cesse, je suis un gros lourd en fin de compte, mais cela me fait plutôt rire. Roxanne s’adosse sur le bord de la piscine, je me rapproche d’elle et la prends dans mes bras. Elle est dos à moi, je sens son corps contre le mien, je suis si bien, je pourrais m’endormir comme un bébé. Sentant son odeur et caressant ses cheveux mouillés je l’entends, elle me parle. Elle me posa une question qui me fit un peu rire.

« Tu te rapelles quand mon père te regardait d'un air suspicieux quand tu venais à la maison et qu'il venait tout le temps frapper pour savoir ce qu'on faisait? Maintenant au moins on aura plus ce genre de problème. »

Me rappelant parfaitement de ces petites anecdotes de notre passé, je lui réponds :

« Bien sure, je m’en souviens, ton père me faisait beaucoup rire, même si s’était plutôt gênant enfin de compte, on ne pouvait jamais rester tous les deux tranquilles. Maintenant on n’est rien que tous les deux, on peut faire ce qu’on veut quand on le veut. Au faite, comment va ton père ? »

Je souris toujours contre Roxanne, ma tête presque sur la sienne vu ma hauteur, je reste rêveur. Je suis serein, maintenant je suis rassuré de savoir que Roxanne m’aime toujours, que je lui ai manqué et qu’elle ne m’en veut pas. Peut être m’en veux t-elle, je ne sais pas, je ne suis pas sure. Tout ce que je sais, c’est que maintenant plus personne ne pourra se mettre en travers de nous, ni pour apporter des plateaux ni pour claquer à notre porte toutes les deux minutes. Cette pensée la, me fait rire et Roxanne a du s’en apercevoir, je m’éloigne un peu d’elle pour la laisser se retourner face à moi.
Alors je sens en moi un profond désire et je l’embrasse, un baiser plus passionnément mais aussi doux que tout à l’heure, une main dans ses cheveux et un bras derrière son dos je me serre plus prêt d’elle…

Je repose ma tête contre le torse d'Evan,j'entends son coeur battre à la chamade cela m'a toujours apaisée d'ailleurs.Je relève la tête d'un air surpris et à la fois amusée je ne me doutais pas qu'Evan puisse un jour me demander des nouvelles de mon père.Mon père l'aimait bien lorsque nous étions petits il jouait même avec lui,mais ça a changé lorsqu'il s'est aperçu que notre relation était plus que de la simple amitié.Je me rappelle encore du jour où il s'en est aperçu.

C'était peu après mon quatorzième anniversaire,je faisais les magasins avec mes parents et Evan.Jusque-là on avait réussis à être assez discrets.J'étais en train d'essayer des vêtements et Amélia me montrait des sous-vêtements.Evan a gaffé à ce moment là,elle m'a montré quelques ensembles.Quand Evan a vu l'ensemble qu'elle voulait m'offrir il a dit que c'était trop petit que je faisais du B pas du A.Bref ça leur a mis la puce à l'oreille et un jour mon père nous a vus en train de nous embrasser.Le fait qu'il s'inquiète pour lui me fait sourire et me fait chaud au coeur ca rau fond mon père l'aime bien.

"Oh ils vont très bien...Merry aussi d'ailleurs.J'ai d'ailleurs appris une grande nouvelle,je vais être grande soeur j'espère que j'aurais un beau petit frère."

C'est un détail que j'ai omis de vous dire,j'aime beaucoup les enfants.Quand Merry est née j'étais euphorique c'était ma petite poupée à moi.Mais revenons en à nos moutons,ou plutôt à Evan.Je n'échangerais ma place avec personne pour rien au monde.J'ai encore cette fameuse question à lui poser,un sourire malicieux se dessine sur mes lèvres.
Les gestes d'Evan sont toujours aussi doux qu'avant bien qu'avant il était un peu moins démonstratif,j'espère qu'il va rester comme ça .

"Maintenant je t'ai pour moi toute seule.
Il y a quelquechose que je n'ai jamais osée te dire...C'est bête de te dire ça maintenant mais ça fait très longtemps que je t'aime.Enfin que je t'aime d'amour,ça remonte à quand nous étions petits.Je te voyais comme un prince charmant qui venait me rendre visite dans ma haute tour."

"En y réfléchissant c'était un peu ça puisqu'on avait chacun une échelle pour monter dans la chambre de l'autre."

A ses mots je rougis,comme une petite fille qui vient d'avouer ses sentiments.Je n'attends pas qu'il me réponde pour embrasser ses si douces lèvres.

"Je n'ai pas grand chose à raconter.Je vais mieux enfin je crois...Je ne fume presque plus,la seule chose qui me manquait c'était toi."

♦Musique♦
Toute sa famille allait bien, j’en fut très heureux, ce sont des gens exceptionnelles, je les aime beaucoup, comme ma propre famille d’ailleurs. Ma mère et mon père sont venu que très rarement me voir en internat, je pense qu’ils m’en voulaient tous les deux énormément. Apres tout, j’étais promis à un bel avenir, un boulot convenable et une vie paisible. Par amour j’ai été guidé vers un autre chemin, jamais je n’aurais laissé Roxanne partir seule ce jour la. Pour elle j’ai tout abandonné. Moi et Roxanne, nous avons vécu heureux quelque temps, nous étions libres et tout allait bien dans le meilleur des mondes. Tout ça ne dura qu’un temps, bien vite la vie nous a rattrapée, nous nous sommes retrouver piégés. Pourquoi nous avoir séparés ? Je ne le comprendrais sûrement jamais. Je ne devrais pas repenser à tout ça, l’instant présent, il faut que je pense au présent et à rien d’autre. Pourtant je ne peux m’empêcher de penser à mes parents. Ils doivent me détester, je n’ai pas passé Noël avec eux, ni mon anniversaire, ils ne m’écrivent plus, je n’ai aucune nouvelle et cela m’inquiéte beaucoup. Je dois sûrement m’inquiéter pour rien, du moins je l’espère. Roxanne me regarde heureuse, elle allait être grande sœur à nouveaux, elle espère que se sera un garçon et moi je me dis que si c’est un garçon, je pourrais lui apprendre à faire du basket. Je pense des trucs bizarres des fois non ? Je suis fils unique donc je n’ai pas eu la chance de pouvoir m’occuper d’une petite sœur ou d’un petit frère. Bien sure ma petite sœur s’était Roxanne, mais comme je l’ai déjà dit, elle était plutôt mon amoureuse. Cette pensée me fait sourire, je me souviens de nos fous rires, de nos engueulades aussi, ça arrivait oui, souvent même, pour un paquet de dragibus ou un ballon perdu, en y repensant s’était mignon. Je n’ai pas encore expliqué les raisons de pourquoi je suis encore sous surveillance en institut spécialisé. Je n’ai pas envie de la faire souffrire, de lui rappeler les mauvais souvenirs, ce serait terrible. Je réserve ça pour un autre moment, quand je serais plus confiant en moi-même et quand mes esprits seront bien remis en place. Pour rien au monde je ne briserais ce moment magique de nos retrouvailles.
Je vois un sourire s’esquissait sur le beau visage de Roxanne, je me demande ce qu’elle à derrière la tête. Je lui souris à mon tour, elle est toujours dans mes bras et nous flottons sur l’eau doucement bercés par les flots. Elle m’avoua alors quelque chose de surprenant, tout s’embrouilla un moment dans ma tête. Il y’a maintenant quelques minutes je me demandais depuis quand Roxanne était tombée amoureuse de moi, elle m’avoua être sous mon charme depuis toute petite. Elle me voyait alors comme un prince charmant, c’est vrai que pour entrer dans sa chambre il fallait que je passe par la fenêtre, cette haute tour, je me rappelle avoir été embêté de nombreuse fois ou son père cachait l’échelle pour ne pas que j’y monte. La solution s’était les arbres, oui j’étais très habile et je pouvais rentrer dans sa chambre en grimpant dans un arbre. Son père n’a jamais su comment je faisais, moi ça je riais . Bref Roxanne vient de m’avouer quelque chose de très important, il est temps pour moi de lui dire aussi la vérité. Je m’apprêtais à parler quand je la vis rougire. Celle ci captura mes lèvres à nouveaux, à chaque fois mon cœur bat plus fort, je suis complètement fou de ses baisers, je me laisse porter quelques secondes puis me rappelle qu’il faut à tout prit que je le lui dise. J’arrête doucement le baiser, laissant glisser mes lèvres tendrement sur les siennes, je capture son regard, droit dans les yeux, elle me regarde aussi, elle doit voir que je suis sérieux.

« Roxanne, même si je ne l'ai jamais montré, que je t’ai même rejeté, je suis tombé amoureux de toi depuis notre premier regard, depuis notre première rencontre, mais j’étais aussi effrayé, certainement trop jeune. Adolescent, quand je t’ai rejeté, c’est parce que j’avais peur, peur de te perdre pour toujours. Aujourd’hui j’ai grandit aussi en maturité et je sais où j’en suis, tout est bien en place dans ma petite tête, je suis confiant et je sais que plus rien ne changera à présent, je t’aime. »

Par la suite, nous sommes venus à parlé de choses plus sérieuses. Roxanne m’avoua allait mieux, qu’elle ne fumait presque plus et que je lui manquais seulement. Je suis tellement content qu’elle aille si bien, je me dis que cet institut doit avoir une certaine vertu pour l’avoir changer autant. Elle est une femme, plus responsable sûrement, je suis fière d’elle, mais pas vraiment de moi. J’aurais beaucoup de choses à lui avoué sur ce qui c’est passé dans cette longue année de séparation. Les rôles se sont quelque peu inversés. Je me suis mis à fumé, plus souvent, je n’ai jamais voulu toucher à la drogue, mais dans l’internat en Angleterre, un jeune homme m’avait curieusement attiré vers toute cette merde. Je n’y ai touché que rarement, disons que ça ne me faisait pas oublier Roxanne, rien ne pouvait l’enlever de mon esprit. Par la suite je suis devenu dépressif, je me suis laisser mourir, et je n’ai pas mangé pendant plusieurs semaines. Je me suis retrouvé à l’hôpital, seul, toujours aussi seul, même ma famille m’avait abondé et j'ai commencé à détesté tout le monde. Je me suis mis à écrire, des choses horribles, des choses que je garde dans ma valise mais qu’il faut que je brûle à tout prix. Si Roxanne tombait dessus, je ne saurais pas trop ce qui se passerait. Je ne préfère même pas l’imaginer, je me demande d’ailleurs pourquoi j’ai gardé tout ça, c’est ridicule.

« Roxanne, je, j’aurais quelque chose à te dire. Tu sais, je me suis mal comporté durant cette année, je ne suis pas du tout fière de moi, j’aimerais te dire tout, tout ce que j’ai sur le cœur, mais je ne peux pas pour le moment, c’est trop difficile pour moi de tout avouer comme ça, j’aimerais que tu me laisse du temps, je te promets de tout te dire quand le moment sera venu, je voudrais que tu me fasses confiance. »

Sur ces mots je me sens tout bizarre comme si un poids s’était échappé de moi encore une fois. Je me sens plus libre et j’espère que Roxanne sera d’accord pour attendre un peu avant les révélations…

Alors Evan a toujours ressenti la même chose que moi en fin de compte.Cela me rassure au plus haut point,j'appréhendais sa réponse j'avais peur qu'il me dise que lui à cette époque là il me considérait seulement comme sa petite soeur.Ca se voit dans ses yeux qu'il ne m'a pas dit cela simplement pour me faire plaisir et s'attirer encore plus mes faveurs.Non il le pense vraiment,ça me réchauffe le coeur.Il me dit ça si sérieusement que l'espace d'un instant j'ai crue qu'il avait un truc vraiment grave à me dire comme une grave maladie ou qu'il m'avait trompée rien de tout cela bien heureusement.Juste mon Evan sincère et très sérieux.Je crois qu'il n'était pas aussi sérieux avant.Ce fut un temps Evan m'avait rejetée sans ménagement quand je lui fait part de mes sentiments et que je lui ai dit que je voulais sortir avec lui.Je ne lui ai jamais dit que c'était à cause de ça que je me mutilais,cela l'attristerait il se sentirait probablement coupable.

Je le regarde de manière plus détaillée.C'est vrai qu'il a l'air plus mâture,plus sérieux ça me fait un peu bizarre.J'ai l'impression d'avoir laissé un gamin et de me retrouver aujourd'hui devant un adulte accompli ce que je ne suis pas moi.Non même pas du tout.Je me demande ce qu'il nous attend à présent ou plutôt pas exactement à présent mais plutôt dans l'avenir.Que va-t-il se passer le jour où nous quitterons l'institut main dans la main?ou séparément?Qu'adviendra-t-il du couple que nous formons depuis si longtemps?Si en grandissant on ne s'aimaient plus?Si plus rien ne nous liaient à part des souvenirs d'enfance auxquels nous nous accrochons l'un et l'autre.Non je dois rester positive penser à l'instant présent c'est tout ce qui compte.

Je suis tirée de ma rêverie par Evan,il a apparemment quelquechose d'important à m'avouer,à me dire.Il a l'air vraiment sérieux j'espère que ce n'est rien de grave,il a l'air d'y tenir beaucoup.peu importe du moment qu'il me dit tout ce qu'il a sur le coeur à un moment où à un autre ça me suffit amplement.

"Notre temps n'est pas compté que je sache,prends ton temps tu me diras tout ça en temps et en heures."

Je me dégage un peu de ses bras,je lui embrasse le front et lui caresse affectueusement la joue.Nos regards se croisent,les yeux d'Evan sont vraiments magnifiques l'un bleu l'autre vert.Quand nous étions petits certains enfants se moquaient de lui à cause de cela pour rabattre leur caquet et réconforter mon camarade de jeux je leur disaient qu'ils étaient jaloux de ne pas avoir de tels yeux.Des souvenirs me reviennent en tête brusquement.

"Tu te rappelles quand on profitait de l'absence de tes parents pour prendre un bain ensemble.C'était vraiment marrant."

On peut dire que c'était notre petit péché mignon à tout les deux de prendre des bains ensembles,Evan aimait beaucoup ça.C'était aussi l'occasion de nous raconter nos journées respectives,et puis je trouvais ça vraiment marrant d'être toujours sur le qui-vive pour savoir si ses parents étaient rentrés ou pas.

"Notre temps n'est pas compté que je sache,prends ton temps tu me diras tout ça en temps et en heures."

Roxanne me comprend, je lui promets de tout lui dire quand le moment sera venu. C’est vrai que nous avons tout notre temps maintenant. Roxanne a toujours su m’écouter et me comprendre, elle a toujours était très attentionnée envers moi. Elle s’appuie sur mes épaules pour embrasser mon front et caresser tendrement ma joue. Ses caresses m’ont tellement manqué, la douceur de sa main me donne des frissons dans tout le corps. Roxanne me regarde, je pourrais rester des heures entières, sans rien dire, plus rien n’a d’importance à présent, je reste figé sur son regard quelques secondes, d’interminables secondes ou je peux sentir tout l’amour quelle me porte. Dans la serre le silence règne à présent, un silence agréable, on n’est rien que tous les deux, je voudrais rester dans ses bras pour toujours, m’y endormir, avec elle je redeviens le petit garçon innocent d’autrefois. Roxanne me sort de ma petite rêverie en me demandant si je me souviens du temps où nous prenions nos bains ensemble. Quand mes parents n’étaient pas là, nous en profitions pour utiliser la salle de bain. Mes parents n’étant pas bien riches, mais ma mère insister depuis des années pour que mon père lui achète un jacuzzi. Le jour de ses 37 ans, ma mère à reçut une immense baignoire, pas encore jacuzzi mais grande quand même, une super baignoire quoi. On pouvait rentrer dedans à trois ou quatre personnes tellement elle était spacieuse. Roxanne et moi nous nous amusions beaucoup, nous appréhendions la venue de mes parents, quand est ce qu’il allait rentrer, s'était le petit moment de stresse que j'aimais, jamais ils ne nous ont vus, heureusement d’ailleurs. J’aimais beaucoup ça, s’était très agréable. Je regarde autour de moi et dit à Roxanne :

« Là, nous sommes un peu comme dans un bain, mais géant, notre bain géant. »

Je lui souris et la sert toujours contre moi. Je lui demande si elle veut sortir de l’eau car je commence à avoir un peu froid bien que la piscine soit chauffée, je reste un éternelle frileux et je claque des dents. Je regarde Roxanne sortir de l’eau, puis je la suis, remontant par la petite échelle j’essaye de ne pas glisser sur le carrelage mouillé. Je me dirige vers le banc ou j’avais déposé ma serviette, une serviette banal, noir, comme mon maillot, je l’aime bien. Tenant la grande serviette, j’essuie mes cheveux qui bouclent un peu, comme ils sont devenus plus longs depuis quelques temps, j’ignore si Roxanne me préfère comme ça, peut être que je les couperais, je ne sais pas encore. Je propose à ma princesse de venir s’enrouler avec moi dedans la serviette et la sert contre moi pour la réchauffer. Alors on reste tous les deux l’un contre l’autre, et je me risque à posé une question à Roxanne, une question qui me perturbe et que j’ai peur de demander.

« Roxanne, je voudrais te demander quelque chose, je voudrais, je voudrais savoir si tu as eu des relations avec quelqu’un d’autre que moi durant le temps ou nous étions séparés. Sache que je ne t’en voudrais pas, je suis juste curieux. Enfaîte ça ne me regarde pas, oubli, tu n’es pas obligé de répondre. »

Toujours contre moi j’espère que je ne l’ai pas blessé, comme d’habitude je suis un peu trop direct peu être…

Je sors de l'eau,Evan me précède.Une fois sortis tout deux de l'eau je me demande ce qu'on va bien pouvoir faire maintenant.Je vais peut-être lui montrer ma chambre,et on fera une petite sieste.Il me propose de m'emmitoufler dans sa serviette avec lui.Je réponds par un petit sourire et me voilà déjà tout contre lui.Je lèves légèrement la tête,ses cheveux ont poussés autant que les miens d'ailleurs.Je passe un doigt autour d'une de ses mèches de cheveux,ils bouclent légèrements ça lui va bien.Enfin bref tout va bien.

Lui caresser ainsi les cheveux me rappelle notre enfance quand j'allais chez lui le samedi matin et qu'après avoir joués toute la matinée nous nous asseyons tout deux pour regarder ensemble les dessins animés.Evan s'amusait à me caresser mes cheveux alors encore blonds,ils enroulaient souvent quelques mèches autour de ses doigts.Dire qu'il m'aimait déjà à cette époque donne une autre dimension à ce genre de petits moments passés ensembles durant notre enfance.A quoi pouvait-il bien penser quand il faisait cela?Je doutes qu'il s'en souvienne.

Evan a l'air d'avoir envie de me demander quelquechose,j'ignore quoi mais en tout cas il hésite.Il finit par poser cette fameuse question tant attendue.Ce que j'aime avec lui c'est qu'il n'est pas du genre à cacher ses attentes,ses craintes,on se dit tout.Je réponds donc franchement.

"J'y ai songée...Mais dès que j'étais quelque part avec quelqu'un il y avait toujours quelquechose qui me rappellait nous deux.Il n'y a donc jamais rien eu pas même un baiser peut-être de l'attirance mais rien de plus."

Je change rapidement de sujet,inutile de s'attarder sur celui-là rien que l'idée de penser qu'Evan ait put aimer d'autres filles mécoeure.Je ne lui retourne donc pas la question.Je m'écartes de lui pour mettre mon pantacourt et un tee-shirt blanc tout simple.Je reviens vers lui en souriant.

"Tu veux qu'on aille quelque part en particulier?Tu veux peut-être que je te fasses visiter l'institut ou bien que je te montres ma chambre."

"J'y ai songée... Mais dès que j'étais quelque part avec quelqu'un il y avait toujours quelque chose qui me rappelait-nous deux. Il n'y a donc jamais rien eu pas même un baiser peut-être de l'attirance mais rien de plus."

Me voilà rassuré, je suis aux anges, l’idée qu’elle me soit rester fidel malgré tout ce qui nous séparait me rend heureux. Je reste souriant, regardant le plafond de la serre de verre, je souris et sens que Roxanne se retire pour s’habiller. Elle enfile un pantacourt et un tee-shirt blanc qui lui va très bien, elle se retourne et se dirige vers moi en souriant. Toujours en train de penser à ce que Roxanne vient de me dire, je dois avoir un petit air crétin, je suis heureux voilà tout.
Je la regarde et d’un air presque taquin, je lui dis :

« Alors comme ça mon charme "irrésistible" t’a retenu de sortir avec d’autres personnes ? »

Je vois Roxanne qui prend de l’avance devant moi, je l’attrape par le bras et l’attire doucement vers moi. La j’approche ma bouche de son oreille et lui dis :

« Je n’ai jamais aimé personne d’autre que toi »

Je prends un air sérieux, plus dure que tout à l’heure, je veux qu’elle me croie, qu’elle voit à quel point je l’aime et qu’elle sache qu’il n’y a eu personne à part elle.
Nos regards sont à nouveaux fixés l’un à l’autre, et comme attiré par le vide je l’embrasse tendrement, un baiser qui vient du plus profond de l’âme, qui éveille les sentiments et ranime un feu qui n’a pas brûlé depuis trop de temps. Roxanne me demande alors si je voulais aller quelque part en particulier ou si je voulais voir sa chambre. Je suis curieux de voir sa chambre bien sure, alors je lui réponds que j’aimerais beaucoup voir son petit coin à elle. Je lui demande de m’accorder quelques secondes, le temps que j’aille dans la cabine un peu plus loin, où se trouvent mes vêtements.
J’enfile vite fait un jean un peut troué, un très vieux jean, et un tee-shirt noir à l’effigie d’un petit fantôme pleurnichard qui regarde son petit corps sans vie, j’aime beaucoup ce tee-shirt, je dirais pas pourquoi, je sais pas, le dessin et très mignon puis ça me rend tout émotif. Je me retourne vers Roxanne qui m’attend.

« Alors je suis beau ? Je t’ai manqué pendant cette longue minute ? »

Je souris puis prends la petite main de Roxanne dans la mienne.

« Je te suis, on va voir ta chambre ! »

Je me montre très enthousiaste et adresse un grand sourire à Roxanne…

Sujet: Re: Roxy fait trempette[PV:Evan]

» Evan,moi et ma chambre[PV Evan]
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Roxy fait trempette[PV:Evan]

Roxy fait trempette[PV:Evan]

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