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Le footeux et la psy [PV William Heatherington]

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MessageSujet: Le footeux et la psy [PV William Heatherington] Le footeux et la psy [PV William Heatherington] EmptyJeu 24 Juin 2010 - 22:26

Par moments, je détestais mon job. Me coltiner des délinquants, à la rigueur, je n'en avais cure – et pour cause, j'en avais moi-même été une –. Mais, comme partout, il y avait des casse-pieds. Et ceux-là avaient le don de m'irriter au plus haut point. Heureusement que certains de mes collègues arrivaient à me faire oublier ces sales gamins. Ma matinée avait été absolument infernale, et je pouvais m'estimer heureuse que mes collègues acceptent de me faire oublier ce genre de choses d'une façon bien exquise. Ainsi, je ressortis de la chambre de l'une de mes comparses, remettant en quelques coups de doigts mes cheveux en ordre. Elle aimait me coiffer après l'acte, mais c'était d'un chiant sans nom.
Je marchai à pas rapides jusque vers mon antre. Encore un résident à voir. Ma ''pause'' m'avait semblée bien trop courte. Je soupirai, et ouvris mon armoire pour prendre l'un des dossiers que l'on m'avait collés en tant que prioritaires. Je sortis le premier qui me passa sous la main et le mit sur mon bureau jonché de feuilles en tous genres, puis refermai mon armoire. Jetant un oeil à mes murs bariolés de posters sans vraiment y faire attention, je me penchai ensuite sur le cas du charmant adolescent que j'allais avoir devant moi sous peu. Un footballeur, vraisemblablement. Je parcourus son dossier en diagonale, ne prenant pas la peine de lire son histoire car je m'arrêtai au casier judiciaire. Je sortis de mon bureau aussi rapidement que j'y étais entrée : Il fallait que j'aille voir cette charmante glandeuse de standardiste, qu'elle me convoque ce gars-là. Je l'apostrophai et débitai à une vitesse hallucinante ce que je voulais, sans m'arrêter. J'entendis d'ailleurs à peine la réponse qu'elle me formula. Six mois que j'étais là, six mois que cette nana et sa voix fluette me gavaient. En plus, elle était coincée comme c'était pas permis, vraiment. Je passai en quatrième vitesse à la cuisine pour m'y chercher une bouteille d'eau, dont je bus environ la moitié du contenu sur le chemin du retour.
Une fois à nouveau les fesses posées sur ma chaise, j'essayai de mettre un peu d'ordre dans mes affaires, mais ne parvint qu'à faire tomber une quantité incroyable de petits feuillets. Je détestais les journées comme cela. En plus, l'une de mes chaînettes s'emmêla à un stylo alors que je me baissai pour ramasser toutes ces feuilles, ayant pour effet de faire tomber en plus le pot à crayons et m'arrachant un petit cri de douleur. J'arrêtai les frais cinq secondes, le temps de me calmer. Puis, avec moins de précipitations, je parvins enfin à ramasser les dites feuilles et à les reposer sur mon plan de travail. Et, alors que j'étais à quatre pattes au sol à ramasser mes crayons, j'entendis la porte s'ouvrir. Okay... Niveau sérieux, j'étais mal barrée.
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MessageSujet: Re: Le footeux et la psy [PV William Heatherington] Le footeux et la psy [PV William Heatherington] EmptyMar 29 Juin 2010 - 23:46

Ah, dirty

Partout où William regardait il lui semblait voir quelque chose de sale. Pourtant, il avait tout nettoyer sa chambre. A à Z. Et avec de l'eau de Javel. Il avait subtilisé une bouteille à un concierge qui ne regardait pas. Depuis sa dégustation d'Ajax, les surveillants lui avait retiré tout ses produits nettoyants de peur qu'il ne fasse : « une autre tentative de suicide ». Ils ne comprenaient rien. Il n'avait pas essayé de se suicider... À vrai dire il ne savait pas vraiment ce qu'il avait essayer de faire. Tout ce qu'il se rappelait, c'est le petit au cheveux rouge qui lui courait partout après. Ça et un relent de citron très chimique.

Filthy

Une fois sortit de l'infirmerie, il avait été mis en quarantaine. Même son Purel avait été confisqué. William bougea lentement, tournant le dos à sa porte. Enfermé depuis des jours, il n'avait pas quitter son lit. Ou presque. Disons à peine. Toilette allé-retour seulement. Et c'était tout un manège. Il prenait trois pair de bas propre, marchait à la salle de bain (mettais une nouvelle pair de bas) allait faire ce qu'il avait à faire (Changeait de bas) et revenait dans son lit (et changeait de bas, puis de gant).

Nasty, oh you nasty? (yeah)

Lorsqu'on cogna à sa porte, William grogna. Il n'avait pas envie d'être dérangé. Il avait été prévenu qu'il serait forcé de voir un psy, mais lui en avait rien à curer. C'était pas dans sa tête. Les microbes existaient pour vrai. Ils l'avaient rendu malade. Il était dans cet état à cause des microbes. On cogna à nouveau.

- Go away...

William était à bout de tout, qu'il ne supprima même pas son accent British. Les cognements se firent persistants. Gromelant, il se leva et s'approcha de la porte.

- Quoi?!

Une voix le convoqua immédiatement au bureau d'une certaine Madame Layszee.

Too dirrty to clean my act up

Une dizaine de minutes plus tard, le footballeur attendait devant le bureau de la psy. Planté devant la porte, il hésitait. Entrer ou pas ? Soupirant, William s'apprêtait à cogner quand un cri le surprit. Ça semblait venir du bureau. Angoisse. Le cri n'était sans doute pas bon signe. Après ce qui lui sembla un éternité, le grand brun ouvrit la porte déboulant dans le bureau.... pour trouver une superbe femme à quatre pattes, derrière en l'air entrain de ramasser des feuilles. De dire que William rougissait était sous-estimer la couleur que ses joues venait de prendre. Cramoisir semblait être un verbe plus approprié.

- Vous allez bien ?

L'anglais souhaita très fort que la dame aille bien, puisque lui ne pouvait pas vraiment l'aider à se relever...

If you ain't dirty
You ain't here to party

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Le footeux et la psy [PV William Heatherington] Le footeux et la psy [PV William Heatherington] EmptyLun 5 Juil 2010 - 2:09

Comme je l'avais prédit, la porte s'ouvrit. Je fis demi-tour en vitesse, les feuilles que j'avais amassées me glissant à nouveau des mains alors que je tombais en plein sur l'arrière-train, les joues rouges. La honte. Déjà que mon look en faisait douter quelques-uns de mon professionnalisme – oui oui, la bouteille d'alcool était aussi purement professionnelle, chacun sa manière de faire parler ces gosses –, là, je devais avoir l'air d'une parfaite incompétente. Ou alors, d'une psychologue désordonnée – ce qui n'était pas si faux que ça, en fait – qui débutait tout juste, fraîche comme une rose et maladroite comme tout. Néanmoins, je constatai que le damoiseau rougissait lui aussi. Comment devais-je le prendre?

- Euh... O-Oui, ça va.

En plus, je bégayais. Quelle connerie. J'inspirai un grand coup, calmant mes joues et essayant d'arrêter mes bégaiements. Je repris mes feuilles et me relevai à la hâte, les remettant rapidement sur mon bureau avant de me rasseoir sur mon fauteuil. Les jambes légèrement écartées, les poings entre, histoire de calmer le sentiment que j'avais d'être passée pour une idiote. J'étais légèrement penchée vers l'avant.

- Entre. Tu dois être William, je suppose.

J'inspirai encore discrètement une longue gorgée d'air par le nez, avant de me remettre dans une position décente. Je croisai les jambes et rapprochai mon fauteuil ensuite, furetant sur mon plan de travail jusqu'à retrouver le dossier du jeune homme. Je me souvenais qu'il y avait un post-it à son sujet, aussi. Mes yeux vagabondant sur les feuilles éparses, je finis par le retrouver. C'était le seul post-it, alors bon. Je le lus rapidement : Une tentative de suicide? Un grand bonhomme comme lui, un accro au sport? J'avais du mal à y croire. J'ouvris le dossier, juste pour me remémorer un truc. C'était bien ce que je pensais : Britannique lui aussi. Comme moi.

- On va faire simple : Je ne te force pas à dire quoi que ce soit, on peut parler de ce que tu veux, mais tu te barres pas. Okay?

Oui, je sortais ce genre de truc à chacun. Pour moi, en discutant de tout et de rien, on en apprenait plus qu'en questionnant jusqu'à ce que mort psychologique s'ensuive. S'ils pétaient une durite, je devrais les envoyer chez le psychiatre. Et je n'étais pas folle; d'autant qu'il y avait une enflure dans ces types-là. Un vrai enfoiré qui prenait les résidents pour des jouets, presque même pour des cobayes.

- Si tu veux parler du foot, vas-y. Par contre, je te préviens, je suis une bille en sport.

Et je refermai le dossier d'une main fébrile. Je croisai les bras sur ma poitrine, mon regard venant parcourir mes murs jonchés de posters de mangas ou de groupes trash. Je ne savais même pas s'il voudrait s'asseoir, ce dingue de la propreté. C'était mignon à voir, mais ce devait être rudement chiant. Surtout pour lui. Il devait être un peu paranoïaque, en fait.
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MessageSujet: Re: Le footeux et la psy [PV William Heatherington] Le footeux et la psy [PV William Heatherington] EmptyMar 6 Juil 2010 - 18:27

William avait une espèce d'image préconçue des psychologues. Des gens en tailleur, l'air sévère, les cheveux lissé par l'arrière, crayon et calepin en main prêt à vous diagnostiquer comme fou. Non, il n'était pas parano. Réaliste. Il savait bien que les gens le trouvait bizarre. Pourtant la femme qui était devant lui était loin de correspondre à cette image. Déjà, c'était un point en sa faveur. Jetant un oeil autour du bureau, Willy vite le divan où les patients allait s'étendre. Dans un subtil mouvement, le British s'éloigna dudit divan. Non mais. Si elle avait lu son dossier, elle devait savoir qu'il ne s'étendrait JAMAIS sur ce divan. Bourré de microbes. Que pleins de gens ont été en contact avec. Non merci. Tournant la tête vers la professionnelle, il écoutât attentivement ce qu'elle disait. La surprise pouvait se lire sur son visage. Parler.... de sport ? C'était quoi ça ? Une façon de lui faire baisser ses barrières pour mieux le démolir après ? Il n'était pas dingue, il l'avait vu lire un posti-it. Ça ne devait pas être une note pour dire à quel point il était un gentil garçon.

- Laissez tomber la « bullshit ». Qu'est-ce que vous voulez vraiment ? Que je vous dise que mon enfance a été malheureuse et que mes parents ne m'aimaient pas ? Comme j'ai été le mec le plus populaire de l'école et que soudainement je suis devenu accro à la drogue et malade ? Comme je peux toucher personne sinon je freak ? Que mon dernier contact humain a été mon oncle qui me violait ?

Le sportif fixa la psy avec un air de défi. Tant qu'à se faire diagnostiquer de fou autant l'être pour une bonne raison.

- Et vous savez quoi d'autre ? Cette histoire d'avaler du Ajax, c'est parce que oui, j'en ai marre de la vie. Essayez de vous mettre à ma place. Je suis toujours sur mes gardes, personne ne peut me toucher, je veux, je rêve de coucher avec une fille depuis des années mais je peux pas.

    Ouais dis-lui !
    Tais-toi.


À ce point précis, il avait une grande envie de tout casser. William voulait seulement que sa paranoïa s'en aille.

    M-mais je veux pas disparaître moi !!



Qu'est-ce qu'il aurait donné pour être un ado normal, et pouvoir embrasser, cajoler, adorer tout ces superbes femmes dans l'Institut.

FML
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MessageSujet: Re: Le footeux et la psy [PV William Heatherington] Le footeux et la psy [PV William Heatherington] EmptyVen 9 Juil 2010 - 15:18

Je m'attendais à tout, sauf à une réaction de ce genre-là. Encore un qui prenait les psys pour des croque-mitaines, des monstres cachés sous le lit; olé! Il me cracha tout son venin. Bah, qu'il y aille, j'avais l'habitude. Pleins de gosses m'enguirlandaient sans raisons, alors bon. Pour sûr, ça fortifiait les nerfs. Il me fixait, avec cet air de défi que je détestais voir dans les yeux des gens. Parce que cette lueur, je l'avais déjà vue maintes et maintes fois lorsque les gens nous traitaient, moi ou ma soeur, de monstres. Mais au lieu de baisser les prunelles comme je l'avais trop fait déjà dans ma vie, je soutins son regard, les sourcils très légèrement – presque imperceptiblement – froncés. Une fois sa tirade achevée, je laissai planer quelques secondes de silence, avant de soupirer un grand coup en m'avachissant un peu plus dans mon fauteuil. Mais pas trop quand même, hein, j'étais déjà trop négligée.

- T'es comme tous les autres, mon grand. Tu te prends pour une grande victime, et tu penses que t'es le seul à avoir la vie dure. T'as pas été le seul, oh non. Okay, je te l'accorde, ça peut servir d'excuse pour les délits commis. Mais les excuses ne résolvent pas tout dans la vie. Tu seras pas éternellement excusé.

Autant y aller franc jeu. Il était comme pas mal de gamins ici, à croire qu'il était le seul à avoir une vie de m*rde. Même certains gosses de riches – je me demandais bien ce qu'ils foutaient ici d'ailleurs – se plaignaient d'être des pauvres victimes à la vie dure et invivable. Mon c*l oui. Alors les résidents avaient le droit d'avoir un passé difficile, mais pas les membres du personnel? Ils étaient trop adultes, c'était ça? Quelle connerie. Enfin, faut bien un minimum sauvegarder l'image de l'adulte responsable – quoique, j'étais pas le meilleur exemple, mais passons –. Ceux qui font ch*er mais qui sont là quand on en a besoin. Bien sûr. Je me redressai, allant même jusqu'à me lever, les paumes sur mon bureau. Quelques feuilles tombèrent encore, mais je m'en fichais éperdument. Mes iris toujours rivées dans celles du jeune homme, je ne le quittai pas une seule seconde du regard.

- Et je vais te dire un truc, le footeux. La vie, c'est un combat. Si tu baisses les bras, ça ne sert à rien. Elle est dure et pas toujours juste, okay, je te l'accorde. Mais y a toujours une récompense à la clé.

Je me surprenais à parler avec autant de volonté. Comme quoi, tout était possible.

- Tes peurs, si tu les combats pas un tantinet et que tu fais le fiston apeuré, c'est sûr que t'arrivera jamais à les battre. M*rde quoi, t'es un sportif! Les luttes, ça devrait te connaître! Fais comme si cette peur était de l'équipe adverse, ou je sais pas moi, un truc du genre. Fais quelque chose. Réagis!

J'avais haussé le ton sans m'en rendre compte. Me remettant debout les bras le long du corps, je serrai un poing.

- Ca fait des années que tu veux te taper une nana, hein? Bah vas-y, je peux être à ta disposition. Je ne suis pas nymphomane, je veux juste aider.

Mes quatre derniers mots ressemblaient, ou plutôt étaient presque similaires, à ce que disait John Caffey dans « La ligne verte ». Mais c'était bien vrai : Si j'avais le pouvoir de l'aider, je voulais le faire. Parce qu'après tout, on était humains.

- Je suppose que si je m'approche, tu vas t'affoler. Que si je te touche, tu vas péter une durite. Et ça, je ne le veux pas. Mais p*tain, William, s'il te plaît : Bats-toi.

Allez savoir pourquoi, j'avais envie qu'il s'en sorte, ce môme. Peut-être parce qu'il était un peu plus ''original'' que les autres : Une phobie comme ça, ça s'inventait pas. Le pauvre, il devait en voir des vertes et des pas mûres. Tiens, peut-être étais-ce pour ça que je voulais qu'il s'en sorte : Pour qu'il ait une chance d'avoir une vie ''normale''. Enfin, la vie normale d'un ado interné à Teen's.

- En tout cas, y a un truc que je capte pas : Pourquoi dans la vie de tous les jours t'es hyper en stress contre les microbes, alors que sur le terrain tu fais comme s'ils existaient pas.

Il pouvait à la limite s'imaginer que la vie quotidienne était un match de foot, pourvu que ça l'aide à pas paniquer autant à chaque fois qu'il pensait qu'un lieu était le foyer d'un micro-organisme quel qu'il soit. Ce type-là, je n'allais pas le refiler à l'autre enflure de psychiatre. Celui-là, je voulais m'en charger moi-même.
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MessageSujet: Re: Le footeux et la psy [PV William Heatherington] Le footeux et la psy [PV William Heatherington] EmptyVen 27 Aoû 2010 - 5:17

En entrant dans le bureau, William ne s'attendait certainement PAS à voir une psy comme elle. D'abord le look. Puis l'attitude. Oh, bien sûr il ne s'attendait pas à l'écraser. Non. Elle avait un petit air de dur à cuire. Dans le fond de lui-même, William savait très bien qu'il allait assez bien s'entendre avec elle. Oui, il lui vida son sac d'un seul coup. Le bien que ça lui apporta était incommensurable. Quand la psy commença à lui citer ses sept vérités, lentement, il se replia sur lui-même. Il ne voulait pas être une victime. Il n'en était pas vraiment une. Oui sa vie était merdique. Oui il vivait des choses dur. Rien de si grave. Bon, OK. Ses crises. Pas cool. Mais vivable. Il n'avait en effet jamais fait grand chose a propos de ces dites crises. Il n'avait jamais combattu.

C'est vrai.

La flamme en lui s'est éteinte quand il est arrivé aux États-Unis. Il était une carcasse vide. Il avait l'air enjoué, en vie et en santé. De l'intérieur, il se sentait pourrit, sale, épuisé. Épuisé de vivre sur le qui-ivre constamment. Sale, constamment sale, malgré ses cinq douches hebdomadaires. Pourrit comme une pomme avec des vers. Certes, la pomme est rouge et belle de l'extérieur, mais dès que l'on croque dedans, on y voit que de la pourriture et des vers.

Quand elle se mit à parler de femmes, là Willy ne pût s'empêcher d'avoir la mine basse. Il ne se rappelait même plus...

    HOLY CRAP ELLE VEUT COUCHER AVEC NOUS !
    DIS OUIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!


Le monde cessa de tourner pour William. Comme il voulait...

    NOOOOOOOOOOOOON !!!


Un grand frisson le traversa. Ses yeux se baissèrent instinctivement. Toute les réactions qu'elle décrivait, il savait très bien qu'il allait les avoir. C'est ce qui le faisait chier. Le sportif serra les poings. Suck it up ! Tu va être comme ça toute ta vie, tu peux rien y faire. Il s'était fait à cette idée. Il avait renoncé.

Le British releva légèrement le regard. Et se fixa sur la paire de sein.

    JE VEUUUUUUUUUUUUUX !!


Comme... Il voulait... La question. Concentre-toi sur la question. Pourquoi, pas pendant les matchs...?

- Heu... Je sais pas ?

Lamentable....

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MessageSujet: Re: Le footeux et la psy [PV William Heatherington] Le footeux et la psy [PV William Heatherington] EmptyMar 31 Aoû 2010 - 22:48

Un(e) psy moins patient(e) que moi aurait sans doute déjà pété un fusible, face à un type comme lui. Surtout au vu du genre de réponse qu'il fournissait. Il ne savait pas? Mais y avait-il seulement réfléchi? Enfin bon. Je laissai un sourire amusé se peindre sur mon visage. A ce rythme-là, on y serait encore à l'apocalypse.

- Tu sais pas, vraiment? Faudrait y remédier.

J'essayai de capter son regard... Et me rendis compte qu'il fixait ma poitrine. Ah? Ce pouvait être intéressant, ça. Je m'approchai un peu de lui, tout en veillant à rester à une distance raisonnable. Je ne tenais pas à le faire fuir, ce pauvre petit. Je pointai mes attributs du doigt, avant de prendre ma chaînette de l'autre main. Comme pour l'écarter et donner une meilleure vue au résident. J'étais plus bizarre que ce ne que je pensais.

- Ca t'intéresse?

Mes entretiens avec ce délinquant-là promettaient d'être... Intéressants. Et puis, il ne correspondait pas vraiment au profil du délinquant par excellence. Ca m'intriguait. Il faudrait que je jettes un œil sur ses délits, à l'occasion; si tant était qu'il y en ait eu un ou plusieurs à mettre à son actif. C'était plausible que ce ne soit qu'un dépressif... Mais les dépressifs se faisaient rares, à Teenagers. Ou alors, ils avaient aussi quelques petites choses à se reprocher judiciairement parlant. Bref. Je continuai à triturer ma chaînette, feintant de ne pas prêter attention au jeune homme. J'étais curieuse de voir comment il réagirait. Peut-être fallait-il que je le provoque un peu? Ca ne coûtait rien d'essayer.

- Dommage que tu n'oses pas approcher une femme. Vraiment.

Cessant finalement de pointer mes seins, je me remis une mèche de cheveux rouge-rose derrière l'oreille et rivai mes yeux sur la chaînette, arrêtant de la tripoter. Après quelques secondes, je laissai mon regard glisser vers lui.

- Tu ne veux vraiment pas essayer?

Pour lui, je pouvais bien faire des efforts. Je me demandais bien pourquoi j'avais cette soudaine envie de l'aider, mais en tout cas, je le voulais. Il avait autant le droit que les autres de s'en sortir, après tout. Je ne voyais pas pourquoi je ne lui rendrais pas ce service-là. Si j'y arrivais, ce serait sûrement ma plus grande fierté. Bien entendu, je me doutais que cela ne se ferait pas en claquant des doigts, et que ça demanderait du temps. Beaucoup de temps. Mais je pouvais faire preuve de patience. Si mes essais s'avéraient concrets, du moins.

(HRP : Aucun souci.)
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MessageSujet: Re: Le footeux et la psy [PV William Heatherington] Le footeux et la psy [PV William Heatherington] EmptySam 4 Sep 2010 - 4:57

À chaque pas fait vers lui, William reculait. C'était instinctif. Il se sentait comme un lapin. Un écureil. Voilà. Il était comme un écureuil, apeuré, qui essaie en vain d'aller chercher sa noisette mais qui n'y arrive pas.

    Écureuil !
    Noisette !!
    SEINS !!!


Le bureau de mademoiselle Layszee n'étant pas aussi grand que la Madisson Square Garden, le pauvre footeux frappa bientôt le mur de son dos. Heureusement la provocatrice semblait garder une distance raisonnable.

    Seiiiiiiiiins


Quand le mot « intéressé » sortit de la bouche de la somptueuse femme, quelque chose dans la tête de William fit à peu près ce bruit : « snap ». Avoir été dans un manga, il aurait perdu 3 litre de sang par les narines.

    Contrôle Willy, contrôle...
    SAUTES-LUI DESSUS !!!
    NOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!


De petits spasmes envahirent le corps de William. D'abord sa main. Un tout petit « twitch » de l'index. Puis le poignet au complet qui sursaute. Puis son bras. Dans pas long, il allait commencer la danse du bacon sur le plancher. Respirant de plus en plus vite, le sportif utilisait ses 3 neurones pour contrôler sa phobie.

- J-je me senti- senti- rait mieux, s-s-s-si vous, r-reculiez....

Traduction : Ce n'est pas que ne je n'OSE pas, c'est que je ne PEUX pas.

Mais comment expliquer ça. Comment expliquer cette peur, la grande noirceur qui l'envahissait quand sa peur prenait le dessus. C'est repartit pour l'isoloir.

- Pa,papa, pas envie.

Non, William était fou et il était bien comme ça. Tant pis pour les femmes. Tant pis pour le cul. Tant pis pour la paire de seins, là devant lui, tant pis pour l'offre tant pis pour...

    S'il ne bouge pas, j'y vais moi !
    NON !!
    ÉCRASE !!


Non. Hors de question. Pas rester isoler. Sentir un corps contre le sien, des lèvres contre les siennes. Oui au cul, oui à l'amour, oui à la libertée...

mais pas tout de suite.

- R-reculez, s'il vous plaît....
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MessageSujet: Re: Le footeux et la psy [PV William Heatherington] Le footeux et la psy [PV William Heatherington] EmptySam 11 Sep 2010 - 0:39

Cet entretien était pour le moins... Intéressant. Alors que son dos heurtait le mur, quelque chose me fit rire jaune intérieurement : Alors comme ça, toucher les murs ne le gênait pas, mais face aux humains, c'était panique à bord? Enfin bon. Lorsque je remarquai ses sursauts, quelque chose d'assez vache traversa mon esprit. Je ne l'écoutai pas et me dirigeai vers la porte, puis allai fermer ladite porte à clé. Après quoi, je me reculai... Du moins, c'est ce que je lui fis croire. Car après avoir planqué la clé dans ma poche arrière – il serait obligé de me toucher s'il voulait déverrouiller cette fichue porte –, qui se trouvait être assez petite et pas vraiment accessible pour quelqu'un qui ne connaissait pas la coupe de la jupe que je portais. En somme, c'était parfait. Je m'appuyai contre le bureau, obéissant sagement à ce qu'il me demandait. Ce qu'il ne savait pas, c'était que je concoctais quelque chose rien que pour lui. Un sportif qui s'essouffle quand quelqu'un l'approche... C'était touchant, en soi.

- Vraiment, c'est dommage. Vu comment t'es bâti, t'aurais toutes les gonzesses que tu veux à tes pieds.

Jouer avec les sentiments et les ressentis. Dans le fond, c'était un peu le but de mon métier, non? Je croisai à nouveau les bras sur ma poitrine, la tête légèrement penchée sur le côté.

- Y a autre chose que tu veux me dire, tant que tu y es?

Bah quoi? Il était là pour vider son sac, non? Okay, il l'avait déjà fait. Mais il y avait sans doute encore quelque chose dont il voudrait parler à quelqu'un. Je me remis à triturer ma chaînette, le tout avec un air légèrement enfantin; sans décroiser les bras. D'où l'avantage que la chaîne soit reliée du collier que je portais à un de mes bracelets. Je croisai les jambes, aussi.

- Quoi que tu dises ou quoi que tu fasses, rien ne sortira d'ici. Tu le sais, n'est-ce pas?

J'en étais tenue au secret médical. Je me redressai finalement, décroisant bras et jambes pour contourner mon bureau, afin de glisser la clé dans un tiroir. Je le fixai à nouveau, guettant la moindre de ses réactions. Il n'y avait pas à dire, il était vraiment un sujet intéressant. Ouais, c'est un peu dégueulasse de comparer les gens à des objets, mais bon. Je me pris le menton entre deux doigts, refermant le tiroir.

- Je veux que tu me promettes une chose, William.

Je laissai ma phrase en suspens et relâchai mon menton. Contournant à nouveau le bureau, je me dirigeai rapidement vers lui et plaquai les paumes de mes mains de part et d'autre de son visage. Peu importait la violence avec laquelle je frappais ce mur. Je ne le touchais pas ni même ne le frôlais, mais était tout de même très proche de lui. Trop proche peut-être? Tant pis. Je le regardai droit dans les yeux, les sourcils légèrement froncés. De toute manière, j'avais fait en sorte qu'il soit bloqué. S'il voulait se libérer de moi, ce ne serait qu'avec ma volonté. Il serait contraint de me toucher. Même s'il tentait de passer sous mes bras, il n'y parviendrait pas sans me toucher un minimum.

- Bats-toi. Promets-moi que tu te battras.

Mes paumes se replièrent doucement pour se changer en poings. Je ne changeai cependant rien d'autre à ma position : De là, j'avais un parfait contrôle sur lui. Je n'aimais pas user de ce genre de méthodes, mais il fallait bien que je l'incite à faire quelque chose!
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