Elisabeth Allen.

Sujet: Elisabeth Allen. Ven 19 Mar 2010 - 17:27

? État Civil

• Nom & Prénom : Elisabeth Allen
• Surnom : Elise, Eli, Lisa, Lizzie, Liz', Lili, El', etc.

• Age : 17 ans.
• Date de Naissance : 23 Décembre.
• Lieu de Naissance : Elle est née à Denver (non, pas le dernier dinosaure), dans l'état du Colorado.
• Nationalité : Américaine.

• Sexe : Féminin, oeuf corse.
• Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle, messieurs.

? Casier Judiciaire

• Nombre d'arrestations : Une seule a suffi.
• Délits commis : Aurait "déshonoré" ses parents. Voir l'histoire pour plus de précision.

? L'institut Teenagers

• Présent depuis : Quelques jours seulement ; elle vient d'intégrer l'institut.

• Chambre ou Dortoir : Dortoir. De toute manière, si la présence des autres l'ennuie, Elisabeth changera tout simplement d'endroit et se trouvera bien une place où dormir - elle est sûre que certains garçons ne pourraient lui refuser ce plaisir.

• Intégré à cause : D'une décision parentale. Injustifiée selon Elisabeth. C'est plutôt eux qui devraient être à sa place.

? Physique

• Taille : La taille de la jeune demoiselle est légèrement supérieure à la moyenne. En effet, du haut de son mètre 72, elle toise le monde et les gens qui l'entourent d'un regard hautain. Bref, si elle vous marche sur le pied et qu'elle ne s'en excuse pas, ce n'est pas par impolitesse, mais tout simplement parce qu'elle risque de ne pas vous avoir vus (les gens sont si susceptibles, parfois). Ajoutons que sa taille est d'autant plus impressionnante qu'Elisabeth a l'habitude de se tenir très droite, ce qui lui donne une stature encore plus longiline.

• Poids : Elisabeth est plutôt mince, sans pour autant sembler sous-alimentée. Ainsi, elle n'est pas pourvue d'une poitrine généreuse comme d'autres représentantes de la gente féminine, mais possède un fessier que l'on pourrait qualifier... "d'attirant", voire "sexy" pour ne pas utiliser un mot d'argot moins délicat. En clair, ses fesses ne sont pas plates sans qu'elles atteignent la coupe de la culotte de cheval pour autant. Soit. Elisabeth est donc plutôt bien proportionnée et entretient ses muscles régulièrement en effectuant des abdominaux chaque matin - ce qui lui vaut une taille plutôt fine - et en se rendant à la piscine dès que l'occasion se présente (pendant un cours particulièrement ennuyeux, par exemple). Maintenant, quant à vous révéler son poids précis... Demandez-lui, peut-être qu'elle vous répondra. Le seul indice qu'on puisse vous fournir est qu'il oscille entre 50 et 60 kilos. Peut-être plus, peut-être moins.

• Ses cheveux : Longs, très longs, immenses fils couleur ébène, lui arrivant aux hanches. Elisabeth a l'habitude de les laisser voleter derrière elle et lorsque qu'elle les attache, c'est plus pour le côté pratique de la chose ; pour éviter qu'ils lui tombent dans les yeux lorsqu'elle nage ou qu'elle court, par exemple. Sa chevelure est raide et il lui est bien difficile de se rappeler de son dernier passage chez le coiffeur ; après tout, c'est tellement plus pratique de se faire une frange improvisée avec les ciseaux de cuisine. La plupart des gens sont impressionnés par la longueur de ses cheveux et quand on demande à Elisabeth s'ils ne finissent pas par la gêner à cause de leur poids, elle a tendance à répondre "Ce qui me gêne, c'est surtout la consommation en shampooing, mon chou.".

• Ses yeux : Ils pourraient se résumer en une couleur suivie d'un adjectif faisant toute la différence : "bleu électrique". Et rien qu'en cela, ils sont impressionnants. Elisabeth doit avouer que cette dénomination particulière correspond plutôt bien à son regard ; d'une apparence naturellement froide de par son éducation, ses yeux ne font qu'accentuer cette attitude. Les éclairs qu'ils lancent semblent transpercer ses interlocuteurs ou ceux qu'elle observe de loin. Ce regard, à la fois hautain et dédaigneux n'est en réalité qu'une façade qu'Elisabeth utilise pour se faire une première impression des autres... sans que ceux-ci ne puissent le faire à son égard. Pourtant, si on s'y plonge suffisamment longtemps, on peut y trouver la véritable nature d'Elisabeth. Il est vrai que les yeux sont les miroirs de l'âme et après tout, ce n'est pas pour rien qu'on qualifie cette jeune fille de "trouble".

• Autres : Elisabeth a les oreilles percées, comme la plupart des jeunes femmes de son âge. Elle a également un piercing dans sa nuque, camouflé par ses longs cheveux. Rares sont ceux qui se soient vantés de l'avoir vu. Elle possède également quelques cicactrices sur ses bras (dieu qu'elle était maladroite avec les couteaux, à l'époque). A part cela, rien de transcendant. Et je ne crois pas que dire qu'elle a un grain de beauté sous le sein gauche vous mènera à grand chose. Si ?

? Caractère

• Qualités : Elisabeth est... Est quoi d'abord ? Comment décrire le caractère d'une fille aussi bornée et têtue qu'elle ? Pour commencer, on pourrait dire qu'elle déborde d'humour et plus particulièrement d'humour noir. Sachant se moquer d'elle comme elle sait se moquer des autres, la jeune femme n'est pas quelqu'un de susceptible, bien qu'elle ne laissera pas passer un affront s'il mérite punition. D'accord, elle veut bien être gentille, mais il ne faut pas trop "tirer sur la ficelle" comme on dit si bien. Le principe "Là, ce sont mes pieds et tu ne marches pas dessus" a plutôt intérêt à être respecté avec cette jeune femme. Car si elle vous semble calme en apparence, elle peut cependant se révéler explosive, voire dangereuse si des couteaux se trouvent à portée de ses mains... Mais c'est une autre histoire. Ajoutons qu'à son grand dam, l'éducation de ses parents a laissé des traces qu'elle ne parvient pas à effacer ; Elisabeth se trouve donc pourvue d'une façon de parler plutôt "hautaine", utilisant la plupart du temps un vocabulaire élaboré au lieu de dire simplement les choses, ce qui a plutôt tendance à énerver les autres tout en l'énervant elle-même.

• Défauts : Non, elle n'est pas rancunière ; elle se souvient seulement très bien de ce qui se passe autour d'elle et si elle vous le rappelle, c'est qu'il y a une bonne raison ! Comme dit précédement, Elisabeth et têtue et bornée. Ajoutez à cela une pointe d'insolence et vous obtenez les défauts principaux de la jeune femme. Ce dégoût avéré pour l'autorité provient de l'éducation que lui ont donnéeee ses parents... et de l'erreur qu'ils ont un jour commise (mais c'est une autre histoire...). On pourrait dire d'elle qu'elle est pourvue d'un "sacré caractère", mais elle vous répondrait qu'elle a "du" caractère, nuance. Elle peut se montrer horripilante à cause de sa façon de s'exprimer plutôt austère ; étrangement, Elisabeth n'utilise jamais d'insultes et préfère les formulations, certes plus alambiquées, mais plus classes et détournées pour faire passer un message, ce qui peut la faire passer pour quelqu'un d'hautain. Mais après tout, le regard des autres n'a pas vraiment d'importance.

• Centres d'intérêts : La musique. "Bon sang, comment de simples notes mises à la suite peuvent provoquer des émotions pareilles ?" devait être la première question qu'Elisabeth s'est posée lorsqu'elle a entendu pour la première fois un morceau de piano. Depuis ce jour, cet instrument l'a hypnotisée et elle n'a de cesse d'en jouer tant qu'elle ne parviendra pas à retranscrire les sentiments qu'elle ressent lorsque ses doigts effleurent les touches. Bien entendu, il n'y a pas que ça. Elle aime également particulièrement faire ch... tourner ses parents en bourrique, refusant une quelconque autorité venant de leur part. Elle ne pourrait décrire cette joie féroce qui l'envahit lorsqu'elle voit le visage de sa mère se décomposer sous l'incompréhension vis-à-vis de cette fille qu'elle ne reconnait pas. Soit. Elisabeth aime aussi les couteaux. Cette fascination est apparue quand elle avait environ six ans et qu'elle avait aperçu dans une foire un jongleur de ces lames si brillantes et si parfaitement aiguisées. Depuis, poignards, dagues, coutelas ; elle adore manipuler ce genre d'armes tranchantes et est devenue plutôt douée dans le domaine du lancer. Il est d'ailleurs préférable que cet établissement n'accepte pas les armes ; non qu'elle soit violente, mais c'est tellement plus simple de se débarrasser de gêneurs en dévoilant la brillance d'une lame au creux de sa main. Pour terminer, elle apprécie la plupart des choses entrant dans les différents domaines artistiques ; elle lit, dessine, écrit, etc. à ses heures perdues (et Dieu sait qu'elle a énormément de temps devant elle. Et si ce n'est pas le cas, elle se débrouille pour le prendre.).

Affinités Particulières

• Aime/n'Aime pas :

- Les hommes acceptant leurs faiblesses sans pour autant s'apitoyer dessus / Les machos.
- La nourriture / Les huîtres, les escargots, tout ce qui a un aspect gélatineux ou tremblotant.
- Paresser dans un bain avec un bon livre et une musique calme en fond / L'agitation et la foule surexcitée.
- Les gens de caractère / Les nunuches, godiches, simples d'esprit.
- Les couteaux / Les cordes.
- Emmer... Faire tourner ses parents en bourrique / Voir sa famille.
- Désobéir / Son éducation.
- Les choses toutes simples / Les trucs capilotractés.

• Goûts Musicaux : Voyons voir... A mort le R'n'B, le Rap, et ces musiques tout bonnement commerciales chantées par des personnes dont le seul talent est d'avoir la tête adaptée pour passer à la télévision ! Maintenant que c'est dit, sachez qu'Elisabeth est éclectique au niveau musical. La plupart du temps, elle écoute telle ou telle chanson en fonction de son humeur. Elle apprécie les musiques chantées dans n'importe quelle langue (sauf quand c'est en anglais, sa langue maternelle, et qu'elle ne comprend pas le moindre mot parce que le chanteur n'articule pas ou qu'il a abusé sur les chamallows [Si vous voulez un exemple représentatif, reportez vous à Coeur de Pirate en français. Dieu que c'est vilain ce que je dis là.]), mais elle a cependant un coup de coeur pour les musiques essentiellement instrumentales. C'est ce qui l'a poussée à apprendre le piano, d'ailleurs.

• Goûts Culinaires : Vive la cuisine asiatique ! Elisabeth est friande des sushis et des saveurs aigre-douce. Les mélanges sucré-salé ne l'effrayent pas et elle a d'ailleurs tenté plusieurs expériences... bizarres (bien sûr que si ça va très bien ensemble le beurre de cacahuète et le miel !). La jeune femme mange à peu près de tout, si ce n'est qu'elle a une aversion pour la "Jelly" anglaise (cette texture tremblotante à de quoi faire peur à l'estomac le plus téméraire) et tout autre aliment présentant un aspect gluant ou gélatineux. Ajoutons qu'elle apprécie les sucreries et que, comme toute femme qui se respecte, elle a un penchant évident pour tout ce qui contient du chocolat.

• Goûts Vestimentaires : Ca pourrait se résumer en un mot : pratique. Et peut-être même confortable. Depuis toute petite, elle avait reçu de ses parents une éducation consistant à se mettre en valeur par rapport aux autres. Mais en ayant assez de l'apparence de petite fille modèle, toute rose et toute mignone, Elisabeth a décidé de trancher avec cette tendance et porte la plupart du temps des vêtements aux teintes sombres. Souvent habillée d'un pantalon à la coupe parfaitement adaptée à la longueur de ses jambes et à l'épaisseur de ses cuisses, ainsi que d'un top ou d'une chemise au large col (qui conviendrait bien mieux à un homme), elle peut étonner par cet attirail plutôt masculin, faisant ressortir la pâleur de son visage. Cependant, on ne peut nier que ça lui va plutôt bien, la rendant même... attirante car soulignant les courbes de son corps. Pour terminer, même s'il est plutôt rare de la voir dans cette tenue, elle a un penchant affirmé pour les robes et essaie d'en porter un maximum lorsqu'arrivent les beaux jours.

? Histoire

"Mais vous ne comprenez pas que ce n'est plus possible, docteur ? Notre fille n'est plus la même ! Nous ne la supportons plus !"

Une femme âgée d'une cinquantaine d'années bien tassées ne cesse de hurler d'une voix aigüe depuis une vingtaine de minutes. Elle parait en proie à une crise d'hystérie, une attitude diamétralement opposée à celle de son mari qui demeure assis dans un fauteuil de cuir noir, ses coudes appuyés sur ses genoux, son menton posé sur ses mains jointes. Malgré le calme apparent de cet homme à l'allure bourgeoise, quelques détails laissent entrapercevoir sa tension et l'effort qu'il fait pour ne pas se mettre à hurler à son tour ; une veine palpitant dangereusement au niveau de sa tempe, sa moustache d'ordinaire impeccable semble avoir été victime d'une explosion différente d'un éternuement, son dos droit comme un "i". Bref, quelque chose semble clairement contrarier ce couple de "quasi-aristocrates" qui implorent du regard le psychiatre qui s'est déplacé (moyennant la somme d'argent nécessaire, s'il vous plaît, merci) expressément pour eux. Et ce quelque chose - ou plutôt ce quelqu'un - se trouve dans la même pièce où est déjà réuni ce joli petit monde.

Le spécialiste du comportement réhausse ses lunettes sur son nez épaté et observe la "source du problème", terme qu'il aime utiliser pour les patients difficiles, voire récalcitrants. Son regard se tourne vers une jeune fille dont l'attitude dans ce décor aux allures de salon Louis XV fait tache. Elle est affaisée sur un autre des fauteuils, ses jambes et ses longs cheveux noirs pendant de chaque côté des bras du siège, son regard bleu électrique figé sur le couteau qu'elle manipule avec une incroyable dextérité. Sentant des yeux posés sur elle, la jeune femme tourne son regard vers le psychologue et lui tire la langue avec un immense sourire. Le médecin détourne précipitamment les yeux pour se concentrer à nouveau sur la mère de l'adolescente dont la beauté insolente a déjà réussi à déstabiliser plusieurs de ses confrères. Le spécialiste du travail se jure intérieurement qu'il ne se laissera pas manipuler aussi facilement. La mère jette un regard outré à sa fille et poursuit avec un ton de plus en plus aigu, voilé, insupportable :

"Non mais regardez là ! Regardez cette attitude ! C'est à se demander si elle a vraiment reçu notre éducation !"

Le docteur croit percevoir un léger gloussement venant de la fille, mais le rire est si léger, si court, qu'il conclut qu'il s'agit d'un fruit de son imagination.

"Nous ne pouvons plus continuer comme ça, docteur ! Nous ne savons pas ce qui s'est passé, mais... notre Lizzie n'est plus la même ! Elle qui était si douce, si pure, si... gentille. Nous avons besoin d'aide, vous comprenez ? Nous ne pouvons perdre un enfant supplémentaire et..."

La femme s'interrompt, son regard figé sur la pointe du couteau dirigé vers son nez. Sa fille, plus grande qu'elle, plonge ses yeux de glace dans le regard noisette et dit d'une voix étonnament calme, mais dans laquelle règne une menace qu'elle ne parvient pas à dissimuler :

"Je ne suis pas "votre Lizzie". Et si votre orgueil n'avait pas dominé votre amour envers Ethan, rien de tout cela ne serait arrivé."

La mère pousse un gémissement de terreur et cache son visage derrière ses mains dont les doigts effleurent la lame et se mettent à saigner légèrement. L'homme se redresse et s'avance vers sa femme pour la serrer dans ses bras.

"Elisabeth ! Cela suffit !"

La jeune fille, un léger sourire aux lèvres, hausse ses épaules sur lesquelles repose une longue robe couleur bleu marine.

"Je l'ai à peine touchée. Et puis, après tout, il n'y a que la vérité qui blesse."

La dénommée Elisabeth se tourne vers le médecin qui s'enfonce dans son coussin en espérant se faire le plus petit possible ; les parents avaient oublié de mentionner les tendances étranges de la jeune fille, comme son penchant pour les lames - ce qui aurait quand même été plus judicieux ! Il regarde la jeune femme s'approcher de lui de sa démarche étonnamment souple pour sa taille et dresse son bloc-notes devant son visage, comme s'il espérait s'en servir de bouclier. Cette réaction arrache un sourire supplémentaire à Elisabeth qui a cependant vite fait de récupérer son visage de glace. Elle pose ses mains sur les bras du fauteuil, dominant le médecin qui cligne des yeux, à la fois impressionné et, à son grand dam, quelque peu effrayé.

"Voyez-vous, docteur (le ton de la jeune femme laisse clairement plané un certain mépris), les personnes qui se trouvent dans cette pièce considèrent que je suis quelqu'un d'extrêmement dérangé sous prétexte que je n'ai pas envie de me plier à leurs règles et à leur souhait d'atteindre la quasi-perfection. Je considère qu'après plus de dix-huit ans à m'être fait marcher sur les pieds, j'ai le droit de prendre une direction différente de celle qu'ils voulaient tracer pour moi. Non ?"

Le regard empli de rancune se tourne vers ses géniteurs qu'elle renie à tel point que cela se voit à travers chaque pore de sa peau. La mère se recroqueville dans les bras de son mari, qui, lui-même, ne parvient pas à soutenir les yeux de sa fille. Elisabeth tourne son visage ovale vers le docteur et finit par se reculer, conservant cependant ses iris hypnotiques braqués sur lui.

"Mon frère avait peut-être raison de vouloir quitter ce monde..."

"Elisabeth !"

L'éclat de voix provient du père, mais le manque d'assurance qui y plane prouve qu'il porte une certaine culpabilité.

"QUOI ?! Osez seulement démentir ce que j'avance ! C'est votre faute si Ethan s'est pendu ! Votre faute s'il n'a plus supporté votre exigence ! Quoi qu'il fasse, ce n'était jamais assez. Jamais ! Et c'est exactement ce qu'il se passe vis-à-vis de moi !"

Le docteur a l'impression que les parents se ratatinent de plus en plus dans le coin du salon qu'ils monopolisent depuis plusieurs secondes. Aucun mot ne franchit leurs lèvres ; seules la tristesse et la douleur (ainsi que le regret, les remords) font brûler leur regard. Personne ne fait quoi que ce soit pour empêcher Elisabeth de rejoindre ses parents et de leur lancer, en même temps qu'un regard méprisant :

"J'aurais du partir il y a de cela bien longtemps. N'importe où est mieux qu'ici."

Elle lève son poignard vers le haut, tirant un hurlement de la gorge de sa mère et lance la lame qui se fige en plein milieu de la table d'ébène. Elisabeth fait un pas en arrière, se tourne et se dirige vers la porte, la valise préparée par sa mère, au creux de sa main. Le docteur se redresse, éponge son front trempé de sueur et après avoir bredouillé un "Excusez-moi", il laisse les parents dans leur demeure époustouflante, mais surtout dans leur misère d'avoir toujours voulu trop bien faire.

L'institut Teenagers, quelques jours plus tard...

Elisabeth découvre une lettre qui lui est adressée sur l'oreiller de son lit. En reconnaissant l'écriture droite et penchée, elle hésite grandement à l'ouvrir, mais considérant qu'elle ne reverra plus ses parents avant un certain temps (si pas, croisons les doigts, pour toujours), elle finit par céder à la curiosité et à la tentation. Elle déplie le papier couleur lilas aux bords finement ouvragés et commence sa lecture :

Citation :: Lizzie chérie,

Avant que tu ne continues ta lecture, il faut que tu saches que ton père et moi t'aimons profondément, tout comme nous avons aimé ton jeune frère jusqu'à l'âge de ses quatorze ans. Cependant, nous trouvons injuste que tu nous accuses de sa mort ; tu sais très bien que jamais nous n'avons souhaité cela et que si nous le pouvions, nous retournerions en arrière. Certes, à l'époque, nous avions mis quelque pression sur Ethan, mais ça ne justifie en rien son geste idiot et indigne de son rang.

Elisabeth chiffone le papier à la couleur mièvre, refusant d'en lire davantage et avant qu'elle n'ait le temps de culpabiliser, elle se saisit du briquet d'une de ses compagnes de dortoir et brûle la lettre de sa mère. Qu'elle aille se faire foutre. Qu'ils aillent tous les deux se faire foutre. Jamais ils ne pourraient comprendre la douleur d'Ethan ainsi que la sienne. Pour cet homme et cette femme, rien ne comptait à par l'excellence et la perfection, même si cela signifiait faire pression sur leurs enfants sans leur offrir le moindre amour. Ce manque irremplaçable avait creusé un fossé entre les parents et leur progéniture, fossé qui s'était transformé en cratère après le suicide par pendaison du jeune homme qui n'avait plus supporté l'ambition démesurée que son père et sa mère suscitaient à son égard. Depuis ce jour, Elisabeth avait tout fait pour marquer la différence entre ceux qui se disaient ses parents et elle. Et rien ne lui faisait plus de bien que de songer au sourire de son frère s'il la voyait tout tenter pour les rendre dingues.

La jeune femme serre le poing et regarde les derniers fragments de la lettre se consumer. Elle en veut encore plus à sa mère qui, comme d'habitude, au lieu de faire face au "problème" s'est contentée de s'en débarrasser. Cependant, Elisabeth sait qu'ici, elle pourra laisser libre cours à ses états d'âme, pourra même peut-être se défouler sur deux trois gêneurs. Plus personne pour la juger (après tout, elle ne devait pas être la plus cinglée ici) ; juste un immense terrain de jeu. Terrain de jeu où elle se retrouvait pour avoir apporté ces deux dagues préférées en cours. Décidément, les gens du dehors n'avaient aucun humour. Mais maintenant, elle était dedans. Et ça changeait des tas de choses...

? Joueur/Joueuse

• Mot de Passe pour la Validation :
• Comment avez vous découvert le forum : Merci à mon cher E.E. Very Happy

(tant pour l'adresse que pour mon kit. <3)
• Commentaire : J'avoue que le système de "phrases construites" m'a un peu fait bizarre au début, mais ça va. Sinon, j'aime beaucoup le design. Very Happy

Sujet: Re: Elisabeth Allen. Ven 19 Mar 2010 - 18:45

Bienvenue miss Smile

bon courage pour ta fiche !

Sujet: Re: Elisabeth Allen. Ven 19 Mar 2010 - 20:30

Merci ! Pour signaler que j'ai fini Smile

Sujet: Re: Elisabeth Allen. Ven 19 Mar 2010 - 21:01

Hum ce n'est pas mal du tout, très belle façon d'écrire. Seulement, concernant le passé de ton personnage, on en sait très peu. confused

Rien sur son enfance en somme. Je pense que ça serait bien que tu développes ça quelque part, même si c'est juste pour préciser qu'il ne s'est rien passé d'intéressant durant cette période.

Sujet: Re: Elisabeth Allen. Ven 19 Mar 2010 - 21:33

Nyah, ouais l'com ma grande [Bonne chance pour trouver l'jeu de mots =D]
(Tu verras, Nath' est un vrai coeur en chocolat!
...
...
...
Bizarre, je l'aie jamais mordu =D)

Sujet: Re: Elisabeth Allen. Sam 20 Mar 2010 - 0:48

Recoucou

Voilà, fini de chez fini ! Very Happy

J'ai moi-même senti après coup que la fiche n'était pas complète ; mais j'me suis dépêchée avant de partir pour un d'mes cours académiques, so... Là, j'ai pris mon temps et j'suis plutôt contente :] Voili voiloù <3

Et Eden, ton jeu de mots est pourri. Grave. <3

Sujet: Re: Elisabeth Allen. Sam 20 Mar 2010 - 0:51

S'ta fiche qui est pourrie grave! è_é

Sujet: Re: Elisabeth Allen. Sam 20 Mar 2010 - 0:58

(moi, un coeur en chocolat? oO' )

Bon ben parfait Smile

bon jeu parmi nous ♥

presentation valide

Sujet: Re: Elisabeth Allen. Sam 20 Mar 2010 - 1:06

Yay, merci ! bounce

Eden, t'vas voir ta yeule dans les RP.. è_é

Sujet: Re: Elisabeth Allen. Sam 20 Mar 2010 - 2:19

+Ah m*rde .o. J'suis en retard >< Bon bah pas grave .w. Welcome dudette :3 I hope that you'll have fun among us~

Sujet: Re: Elisabeth Allen. Sam 20 Mar 2010 - 6:55

Bienvenue jeune demoiselle

Sujet: Re: Elisabeth Allen. Sam 20 Mar 2010 - 8:54

En tant que québecois, je partage ton dégoût envers Coeur de Pirate avec toi x) (je l'aime vraiment pas non plus).

M'enfin, bienvenue sur le foruuuuuum bounce

Sujet: Re: Elisabeth Allen.

» Comme un enchantement... [Elisabeth]
» [: Petite galerie d'Elisabeth :]

Elisabeth Allen.

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