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Car tu es là.

Lucy Cantarella
Lucy Cantarella

Résidente
Modérateen
Résidente♥ Modérateen


Une mèche de couleur sur une tignasse brune-rousse, des yeux vairons verts et ambre, un sucette ou deux à la bouche, un balafre et un air de sale gosse vandale ? Ouais, c'est Lulu.
Je ne sais plus qui je suis.
Féminin Play with friends is funny ! Bad Day

Surnom Surnom : Lulu Lu Lune Rabbit Rab'
Âge du Perso Âge du Perso : 18 ans
Orientation Orientation : Hétérosexuelle
Admission Admission : 17th August 2009
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Retirée

Teen's Teen's : 9523

Age Age : 29
Messages Messages : 3058
Jeux +16 Jeux +16 : Oui
Disponibilité Disponibilité : 2 passages par semaine minimum.

RP' RP' : Rps de Lulu :
Arrivée
Tendance à chercher la merde
Relations familiales.... Et vestimentaires.
Tendance à faire des blagues stupides
Intérêt psychanalytique nul
Liens avec le passé
Amitié féminine
Angoisses
Les bonnes manières
Toujour sociable et ouvert
Les souvenirs comme les œufs : faut les batture pour que ça prenne forme
Tendence à être aimable
Bien manger, leçon 1
Adotpion d'une boule de poils
Lapin
Dessinez c'est gagné
Ambiance festive
Eau de javelle
Lies et les conneries
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Admiration pour les mères
Service d'accueil pour camé, bonjour


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MEDAILLES MEDAILLES : Car tu es là. Art Car tu es là. 5 Car tu es là. 9 Car tu es là. 6 Car tu es là. 10 Car tu es là. Graph Car tu es là. Gift Car tu es là. 4 Car tu es là. Tourdewin Car tu es là. Gold Car tu es là. 3 Car tu es là. 11 Car tu es là. Rfef Car tu es là. Ecrit Car tu es là. Addicted Car tu es là. Toxic Car tu es là. Chatbox Car tu es là. Gamer2

SECTES SECTES : Car tu es là. Bhhj
De Teenagers des Mangas De l'Art D'écriture Des Sims Des Pâtisseries Du Théâtre Musique Musique Classique Des Bonbons De WOW De la Photographie De la Peinture Du RPG Des Chats Des Animaux Des Sucreries Des Echecs Des Fruits Des Voyages Des Jeux Vidéos De Mozilla Firefox Du Rock De la Lecture De la Playstation Des Sucettes Des Glaces De Link Des Free Hugs Des Ordinateurs

Casier Judiciaire
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MessageSujet: Car tu es là. Car tu es là. EmptyMer 13 Jan 2010 - 0:15

Je voulais te le dire tu sais ?

J'ai vu Kyllian quelques jours après ça. Je m'en suis remit .... Ou pas. Enfin ce que je sais c'est que j'ai parfois l'impression d'être absent, d'avoir des blancs, de n'être qu'à moitié vivant.
Je manque de volonté. Mais je sais bien.

Mais aujourd'hui, je ne veux pas qu'on parle de ça.

Je crois que si je suis debout, sur le toit, à te regarder de dos, sans oser élever la voix dans cette ombre juste éclairée par la lune et les étoiles, c'est parce que je sais que je ne suis plus dans mon monde, mais dans le tiens. Je n'ai que quelques pas à faire, pour te rejoindre, pour enfin être près de toi, mais le simple fait de penser à avancer vers toi est pour moi un poids. Car ce n'est pas ma place.
Et même, qu'est-ce que je pourrais dire ? Que dire à part toute la douleur que j'éprouve, cette douleur égoïste, celle qui me cri toujours de briser cette chose qui est toi et un autre, cette chose qui n'est pas toi et moi. Mais je ne peut pas. Je n'en ai pas le droit, je n'en ai pas la force. Pas la force de risquer que tu me détestes, pas la force de briser ton bonheur.
Car tu es heureux n'est-ce pas ?
Alors je vais me taire. Je mettrai un pied devant l'autre, et je me mettrait à côté de toi : je regarderai moi aussi le ciel et je dirait les mots pour lesquels je suis venu, je l'ai dirai et m'en irai. Car c'est la seule chose que je puis faire.

Je ne veux pas parler de ça aujourd'hui.


Luca, Lulu, le gamin, à froid ce soir, cette nuit. Nous somme le huit janvier. En ce huit janvier, c'est le dix-huitième anniversaire d'un jeune homme aux cheveux roux flamboyant et au regard d'azur et de saphir délavé, au teint clair comme le marbre d'une statue. Ce jeune homme est surnommé le renard, ce jeune homme à des problème et une histoire comme tout le monde. Lulu ne les connait pas.
Il sait simplement qu'il s'appelle Liam, et que malgré lui, il l'aime.

Lulu s'avance à côté de lui, les yeux vers les cieux, passant sa main dans ses cheveux pour dégager son visage de sa mèche bleu.

"T'ai cherché."

Les premiers mots sont sortis, ils sont facile tu sais. Mais ce n'est pas ça que je veux te dire.

"Happy birthday. Sorry for the present, I haven't."
[Joyeux anniversaire. Désolé pour le cadeau, j'ai pas.]

Je ne regarderai pas tes yeux. Je m'en irai bientôt. Je veux juste entendre ta voix pour que tu me dise que tout va bien.

Tout va bien.


Le froid. Le froid qui s'infiltrent dans vos poumons, le froid qui violemment se met à jouer les détergents, qui nettoie les idées radicalement. C'était bon. Très bon. Et parfait pour être sûr qu'il n'y avait aucune raison de se plaindre.

Ou si. Luca n'avait pas de cadeau pour Fox. Ça on pouvait s'en plaindre.

Et puis on arrête de respirer pour tenter de regarder vers le haut, de voir un peu de lumière. Mais pas pour chasser l'ombre. L'ombre c'est bien. C'est une situation confortable. On ne s'en plein pas, il y a suffisamment de lumière pour voir comme en plein jour. Alors non, pas le droit de se plaindre. Pas le droit de crier et d'hurler comme un enfant. Ça servait à rien. Alors malgré qu'il faille supporter le froid, malgré le malaise de la nuit, tant qu'on est pas attaqué physiquement, on a pas à sonner l'alarme.

Non, je ne serai pas l'enfant qui à peur du noir.

Je serais pour une fois autre chose qu'un enfant. Je vais passer outre cet instinct de peur et d'envie de briser le silence pour que toi, toi qui aime surement la nuit, tu puisse encore profiter du calme.

Parce que je n'ai pas le droit de te retirer cela. c'est ta vie. Et tant que je suis conscient que je ne suis pas à ma place et que ce que je fait fait souffrir plus qu'il ne me fait du bien à moi-même, alors je prendrai sur moi.

C'est dur pour ma grande gueule, mais c'est le prix à payer pour être tranquille avec ma putain de conscience. C'est pas pour toi, c'est pour moi.

Enfin, si j'arrive encore à me mentir à moi-même.


Un regard vers le roux, puis finalement, ses yeux ne se fixent pas : il revienne aux ciel. Et puis il s'étire : le temps qu'il laisse ses cheveux tranquille, le temps s'acharne à remettre sa mèche devant son oeil.

Ce serait pas plus mal de la laisser là. Pas plus mal. Je n'ai rien à faire, j'ai juste à me laisser faire. Oui, c'est que des cheveux et un œil après tout. Un putain d'œil.


Il resta immobile, un peu, retenant ses envie de trembler : il faisait froid en janvier, en fait.

Si je me liasse porter par le courant, le temps effacera sans doute la douleur. Ces jours deviendront des souvenirs et moi, cette partie de moi-même aura disparu. Pour le meilleur et pour le pire ? Je ne sais pas. Je me demande si je dois me battre, si ça en vaut la peine, ou bien si j'ai juste à laisser glisser les faits devant moi sans réagir.

Fox ... Liam.

Je t'aime. Ça me tue mais je t'aime. c'est comme ça qu'on appelle ça hein ? Moi je sais pas. Je sais juste que je tiens à toi plus que toi tu ne tiens à moi. Je sais qu'avec toi je plane, je sais que sans toi je crève. Je sais que pour l'instant ce genre d'affection compte peu pour moi.

Pour une raison que je comprends encore bien mal, je veux que tu sois heureux. Avec Kyllian, le temps que ça durera. Pour toujours s'il le faut.

Mais je sais aussi que je veux te garder près de moi. En tant qu'être cher. En tant qu'ami.

Je sais que ça me ferra mal. Alors je dois choisir.

Laisser aller les choses au risque de te perdre, même en ami, ce que les autres appellerons ami ... Moi je n'appelle pas ça de l'amitié. C'était différant. Plus fort je ne sais pas. Mais radicalement différant de l'amitié. Perdre ce lien si spécial que j'ai avec toi.

Ou bien m'accrocher quitte à ce que cette plaie en moi ne se referme jamais. Garder ouverte la blessure, la garder pour ne jamais oublier, pour ne jamais oublier.

Que tu existe. Même si ça fait mal.


"Pour toi je deviendrai masochiste si 'il le faut."

Spoiler:
Invité
Anonymous

Invité


MessageSujet: Re: Car tu es là. Car tu es là. EmptyMer 13 Jan 2010 - 1:11

    Spoiler:

    19h44. Joyeux anniversaire Liam.

    Le garçon eut un sourire désabusé et continua d’observer le ciel où les étoiles et la lune prenaient petit à petit leur place, sans se bousculer, prêtes à veiller toute la nuit sur les petits êtres qui vivaient sur la planète bleue. Sous le regard du renard où les émotions se bousculaient à toutes hâtes, voulant, chacune d’entres elles, qui fassent attention à elles et prennent le temps de les analyser. Il était allongé par terre, les mains derrière sa tête. Histoire que ses cheveux ne traînent pas trop sur le sol qui – le dire semblait même inutile tellement ça sautait aux yeux, du moins à l’avis du renard, légèrement à cheval sur la propreté – n’était d’une propreté que trop relative.

    Il venait d’avoir dix-huit ans et pourtant, rien n’avait changé. Rien ne changeait jamais, de toute façon, lorsqu’on prenait une année de plus. Et dire que dans certains pays il serait déjà majeur. Et il aurait pu sortir d’ici. Parce qu’il savait très bien qu’une fois sa majorité atteinte, il se ferait aussitôt chassé de Teen’. Il coûtait cher après tout : nourri, logé, et tout ça sans que lui ne dépense le moindre dollar. Il n’était qu’un poids inutile pour cette société, voire pour ce monde. On disait que chaque personne avait un rôle à jouer dans ce monde…mais lui devait être l’exception qui confirmait la règle.

    Une fois de plus…

    Un nouveau sourire étira les lèvres du renard. Pas désabusé cette fois, le sourire. Ni même amusé. Juste un sourire sans la moindre émotion qui, au final, était nettement plus dérangeant que l’autre sourire. C’était comme si ses lèvres avaient ressenti le besoin de s’étirer dans le fac-similé d’un sourire. Il souriait car, encore une fois, il se prouvait à quel point il n’aimait pas suivre les règles. Des règles qu’il bafouait sans cesse. Parfois juste pour le plaisir d’embêter, d’autre fois parce qu’il avait besoin de passer outre ces règles, mais la plupart du temps, il ne le faisait même pas exprès. Disons juste qu’il ne ressentait pas le besoin de sa voir ce qui était autorisé ou non, donc, forcément, il n’était pas au courant des choses qu’il ne devait pas faire. Aussi simple que ça. Mais peu importe, au final, il parvenait toujours à les détourner ou bien à les briser sans la moindre subtilité. Sans le moindre tact.

    Du tact… Durant toutes ces années, c’était un élément qui lui avait toujours manqué. Même plus jeune. Si lui ne s’en souvenait pas, sa mère lui avait raconté de petites anecdotes amusantes, qui, quand il était petit n’étaient pas dérangeantes ou pas trop en tout cas, parce que personne ne peut en vouloir à un enfant de dire ce qu’il a vu, ce qu’il pense ou ce qu’il entend. Un enfant, s’il trouve qu’une dame est moche, il le dira. Naturellement et sans se cacher. S’il trouve qu’un monsieur ne sent pas bon, il le dira aussi. Sans se rendre compte que ses mots pouvaient gêner ou blesser. Seulement, arrivé à un certain âge, c’était beaucoup moins attendrissant. Et on appelait ça de l’insolence… Alors Liam était insolent. Sans le vouloir au départ, mais il l’était. Et après, il s’y était habitué. Après tout, Liam faisait tout pour contenter les autres – dans une certaine mesure, cela va sans dire. Sa mère lui avait dit qu’il était égoïste. Il ne l’avait jamais vraiment été, mais pour la satisfaire, il l’était devenu. Ses profs le disaient insolent, si on lui avait laissé assez de temps pour arrêter ses remarques enfantines, il l’aurait sûrement fait, mais on attendait de lui qu’il continu donc il le faisait. Il était devenu négatif à partir du moment où les gens l’avaient considéré comme négatif. On ne grandit pas seul, on grandit dans un milieu. Et c’est ce milieu qui nous forme. Liam n’avait pas eu de chance et maintenant, c’était lui qui payait les conséquences de ce manque de chance.
    Alors Liam n’avait jamais cherché à changer son habitude à dire les choses comme elles lui venaient. Sans chercher le moins du monde à édulcorer ses mots, même pour les propos les plus gênants. Mais son manque de subtilité ne le dérangeait pas. Ca ne dérangeait que les autres. Mais pas lui. Alors ce n’était pas bien grave.

    Il n’arrivait toujours pas à se dire que dans trois ans très exactement, il serait majeur. Trois ans… C’était le nombre d’années qui lui restaient à vivre. A vivre pleinement. Vivre pour de vrai. Parce qu’il savait que ce délai passer, il ne lui resterait qu’une poignée de mois à vivre. Parce qu’une fois sorti d’ici, sa seule maison serait la rue. Pas question de retourner chez lui pour que tout recommence comme avant. Comme si de rien n’était. Pour qu’il recommence à coucher à droite et à gauche, avec n’importe qui, juste pour se sentir un peu plus vivant. Parce qu’étrangement, c’était ici qu’il avait appris ce que signifiait le mot « vivre ». Avant, ce n’était pas une vie. C’était plus de la survie. Là, il vivait. Alors s’il ne faisait rien pour changer, c’était aussi parce qu’il avait peur qu’on le renvoi chez lui, sous prétexte qu’il allait mieux et qu’il ne risquait pas de recommencer toutes ses bêtises. Donc non, il ne retournerait définitivement pas chez lui. Il fallait qu’il se fasse à l’idée, il ne reverrait plus ses parents avant de mourir. Alors il vivrait dans la rue. Enfin, vivre… Plutôt, il attendrait sa mort dans la rue. Parce que si Liam avait changé – au moins un peu – il n’était toujours pas capable de ne plus se droguer. Pour être franc, il ne voulait même pas essayer. Ca lui allait très bien comme ça. Et une fois à la rue, il ne travaillerait sûrement pas – il n’avait jamais été fait pour travailler, quel travail que ce soit – et il n’aurait donc pas de quoi se payer sa came. Et sans sa came, il crevait. Aussi simple que ça. Aussi bête aussi… Donc dans trois ans, Liam Sparks, alias Fox, ne serait plus qu’un vague souvenir dans quelques souvenirs. Et encore…

    Des pensées bien sombres animés le rouquin. Effectivement. Et pourtant, le renard avait l’impression d’être au mieux de sa forme. Voire peut-être même d’être heureux. Même si, au fond, il ne savait pas ce que ça faisait d’être heureux. Mais pour le moment, il se contenterait de nommer son état mental actuel comme ça, faute de meilleur mot. Oui, le renard avait les yeux moins vides depuis quelques semaines. Depuis qu’il y avait Kyllian. Alors que faisait-il sur ce toit vide et où il se les gelait alors que s’il cherchait assez bien, il pourrait trouver sans trop de difficultés son beau brun ? Oui, c’était une bonne question. Surtout lorsque l’on voyait le visage et les yeux du roux prendre un air beaucoup plus rêveur à la simple évocation mental de son petit-ami. Si Liam ne savait pas encore ce qu’il ressentait pour lui, il sentait bien qu’un sentiment dont il avait souvent entendu parlé, qu’il avait même eu peur de ressentir quelques semaines auparavant faisait doucement mais sûrement son chemin en lui. Et Liam sentait que ce sentiment aurait bien du mal à s’effacer. Il n’était pas question de l’effacer de toute manière. Non, il ne l’espérait vraiment pas… Ne pas penser à ça. Pourquoi fallait-il toujours qu’il attende la fin alors que le début venait à peine de commencer ?
    Bref… S’il était là, au beau milieu du froid alors qu’il n’aimait pas ça, c’était uniquement parce qu’il avait pris l’habitude de fêter son anniversaire ainsi. Seul. Dans le froid, et à la belle étoile. Pour pouvoir réfléchir. Faire le point sur toute l’année qui venait de se terminer et autre imbécilité du genre. Néanmoins, depuis qu’il avait mit en place cette règle, il n’avait pas tenté une seule fois d’y déroger. Comme quoi, il était toujours capable de respecter quelques règles…

    Un coup de vent arracha un frisson à Fox qui n’était vêtu – comme d’habitude – que d’un tee-shirt – noir - et un jean délavé et qui allait bientôt rendre l’âme… Et il se rassit, ramenant ses jambes contre lui et les yeux toujours perdu dans les étoiles. Un petit soupir s'échappa de ses lèvres et Liam sortit de ses pensées, constatant que la nuit était déjà bien installée et que la température déclinait elle aussi, il frissonna légèrement et resserra ses bras autour de lui pour conserver sa chaleur. Finalement, il allait peut-être rentrer. D’une parce qu’il avait froid et de deux, parce que cette fois il avait une bonne raison de rentrer… Enfin, deux en fait. La première était de voir Kyllian. Oui, il n’arrêtait pas de penser à lui. Et alors ? D’accord, pendant il ne savait trop combien d’année il s’était débrouillé pour ne pas s’attacher aux gens et maintenant, il ne jurait que par une autre personne que lui-même – quoiqu’il exagérait quand même…il n’était pas accro à ce point. Du moins…il l’espérait. Et la deuxième raison était qu’il était bien décidé à profiter du peu d’années qui lui restait à vivre pleinement. Le temps des regrets et des remords, il les remettaient à plus tard.

    Mais avant qu’il ne se décide vraiment de se relever, il entendit des bruits de pas dans sa direction et décida de ne pas bouger. Il voulait savoir qui venait sur le toit à… Il jeta un coup d’œil à sa montre – montre qu’il avait récemment volé dans la salle du personnel et qui lui servait énormément – et fut assez surpris de constater qu’il était pratiquement 21h. Ca faisait donc une petite heure qu’il était là… Comme le temps passait vite. Mais Liam résista à la tentation de se retourner pour savoir qui arrivait. Persuadé de connaître la personne de toute manière – il reconnaissait la façon de marcher des gens à force de les côtoyer…- il ne risquait donc rien et si tout suivait la logique établie dans ce monde, dans à peine quelques secondes, une voix retentirait pour sortir une phrase quelconque. Une phrase souvent destinée à faire connaître sa présence et qui ne servait, donc, à rien.
    Et il ne s’était pas trompé. A peine cinq secondes plus tard, il entendit très nettement un « T’ai cherché ». D’une voix qui n’appartenait qu’à Lulu. Lulu qu’il n’avait pas vraiment revu depuis la fois où il avait découvert le renard au lit avec Kyllian et on pouvait deviner sans aucun problème qu’ils ne jouaient pas à cache-cache dans son lit… Lulu qu’il n’avait pas non plus revu depuis cette fois-là où il lui avait aussi déclaré son prétendu amour… Prétendu parce que Liam avait toujours du mal à y croire. Il pensait toujours que Lulu pensait être amoureux de lui parce qu’il était le premier mec à lui avoir fait découvrir les joies du contact charnel – si on pouvait appeler ça comme ça vu qu’ils n’avaient jamais franchi la limite au point de non-retour…- et donc, il pensait l’aimer alors qu’il n’était qu’attirer par lui. C’était beaucoup plus simple de se dire ça.

    "Happy birthday. Sorry for the present, I haven't."

    Liam releva enfin la tête vers l’autre qui fuyait habilement son regard. Mais il eut au moins le plaisir de voir qu’il tenait quand même sa promesse. Qu’il avait dégagé son visage pour qu’il puisse voir son œil de chat – autant qu’il était possible de voir quelque chose dans cette nuit peu éclairée - que lui n’aimait pas – le renard avait eu largement le temps d’assimiler ce fait – malgré tout ce que Liam avait pu lui faire subir. Même s’il avait fait tout son possible – du moins, autant qu’il pouvait faire quelque chose pour quelqu’un d’autre sans être totalement dénaturé – pour le prévenir contre sa nature pour le moins spécial et pour son habitude de faire souffrir les gens qui l’entouraient. Il avait vraiment essayé… Mais comme on dit, chassez la nature et elle revient au galop…

    _ Pas grave. Et…Merci.

    Liam lui lança un léger sourire, sans savoir s’il avait vu ou non. Et puis, ce n’était pas très important à la limite… Fox se demanda comment Lulu avait pu savoir que c’était son anniversaire aujourd’hui avant de se souvenir qu’il avait dû évoquer la date lors de leur deuxième rencontre… Finalement, il lui avait tout de même dit deux ou trois trucs sur lui lors de ces rencontres…

    Puis, soudainement, le renard se releva et se mit à fouiller dans les poches de son jean, les yeux légèrement plissé et visiblement à la recherche de quelque chose. Quelques secondes plus tard, il sortit une Holly de sa poche et la tendit à Lulu avec un petit sourire, attendant qu’il la prenne. Après tout, il lui avait bien dit qu’il lui rendrait la sucette qu’il lui avait volé. D’accord, il était shooté quand il avait dit ça, mais il n’avait, au moins, pas oublié ce passage.

    _ Pour celle que je t’ai prise la dernière fois… Et comme je sais que les Holly sont tes préférées… Elle coûtait pas trop chère alors…

    Non, il n’était pas gêné. Seulement peut-être un peu confus dans ses propos. Parce qu’il n’avait pas l’habitude d’offrir quoi que ce soit aux gens si ce n’était pas une action spontanée – et autant dire que c’était très rare – et donc, il ne savait pas trop comment faire ça. Et puis… Il l’aimait bien Lulu. Il avait même oublié son plan de vengeance. Après tout, il s’était déjà assez vengé comme ça. Non ? Peut-être trop vu que maintenant Lulu l’aimait – ou du moins pensait l’aimer – et que ses sentiments n’étaient pas réciproques. Il l’aimait bien, mais le « bien » changeait pas mal la donne quand même… Mais même s’il y était allé trop fort dans sa petite histoire de vengeance, il n’allait sûrement pas culpabiliser. Il avait peut-être changé. Mais pas à ce point. Pas encore en tout cas.
Lucy Cantarella
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MessageSujet: Re: Car tu es là. Car tu es là. EmptyMer 13 Jan 2010 - 22:10

"Merci."
Merci. Lulu Retint des larmes. Mais il ne voulait pas qu'on les voit. Alors il regardait droit devant. Il se retenait. Il avait trop pleuré ces derniers temps. Mais ce simple "Merci", c'était un truc qui voulait rien dire, et un truc qui voulait tout dire ne même temps.

Merci pour quoi ? Pour le cadeau que j'ai pas ? Pour la situation dans laquelle je t'ai enfoncé ? Pour le rappel du "Ça y est, ça fait un ans de plus que t'es envie, félicitation, c'est génial !" ? Merci pour quoi ? Pour quoi m*rde ?

Lulu tenta de pas regarder vers lui lorsqu'il se releva. Un instant il eu, à la pensé qu'il parte, un léger frisson dans le dos. Sans vraiment réaliser. Oui, en fait, il ne voulait pas qu'il parte. Et puis il a finalement tendu le bras vers lui, et il fut obligé de regarder sa main. Il y tenait une Holly. Une Honey-Lolly comme il les adorait, avec leur bel emballage jaune à petites rayures bleues. Bien grosse.


"Pour celle que je t’ai prise la dernière fois… Et comme je sais que les Holly sont tes préférées… Elle coûtait pas trop chère alors…"

Lulu regarda plusieurs secondes sans bouger, puis dans un geste hésitant, il se saisie de la tête de la sucette, et la dénuda. Il la regarda un instant et s'assit par terre. Il la porta à sa bouche, l'ouvrit et grandet croqua violemment dedans. Coupée nette, juste à la moité. Il goba la morceau qui ne tenait plus sur le bâton et tendit le reste à Fox.

"Cadeau."

Et oui : le fait de ne pas avoir donné un cadeau au renard le mettait sur les nerfs. Après tout il avait bien offert un tableau à Kyllian alors qu'ils ne se connaissaient pas, alors vous imaginez bien que pas offrir quelque chose à quelqu'un de si proche l'énervait quelque peu. Et puis il se concentra pour ne pas trop le regarder. S'il le regardait, il allait rompre la promesse qu'il s'était faite à lui-même. Na rien détruire, ne pas flancher, ne pas aller au-delà de son droit. Car il n'avait pas le droit de prendre ces lèvres qui lui manquait tant, pas le droit de le serrer dans ses bras comme il aurait pu le faire avant. pas le droit. Il faudra se contenter des mots, il faudra se contenter du sucre.

Et je vous jure que c'était déjà pas mal.

Luca ... Non ce n'était plus Luca. Ce n'était plus Luca qui tenait ses yeux droit en avant. Ce n'était plus Luca qui avait ce regard vivant mais immobile. Un regard d'humain. Un regard simple qui ne vivait avec rien d'autre qu'avec lui-même. Qui ne voyait pas le ciel et les étoiles, mais qui ne s'en lamentait pas. Pas un regard triste, pas un regard heureux. Pas de mort. Pas de morne. Juste là. Deux yeux de couleur différentes, deux yeux qui ont de belles couleurs, mais qui ici ne servent à rien à par montrer que ce n'est pas Luca.

Luca est un gamin grossier qui gesticule et qui hurle, qui est en colère contre tout le monde. Voilà quelqu'un de calme, sans haine, sans joie. Mais pas impassible. Quelqu'un qui est là bien vivant, qui existe, mais comme si rien autour n'existait. Ni la peur, ni la mort, ni la vie qui fait pleurer, ni le bonheur qui n'est que du chagrin endormi. Il était là à regarder. Elle était là à regarder.

Ce n'était pas Luca. C'était Lucy. La vraie Lucy.

Pas celle qui pleure et qui est faible. Pas celle qui connait la vérité mais se tait, de peur que l'autre partie d'elle même se braque et refuse de le comprendre. Pas la Lucy qui est timide et qui est une enfant qui est perdue à force de suivre les chemins qu'on à tracé pour elle, pas cette Lucy qui n'est qu'innocence. Cette Lucy est celle qui est devenue Luca. Une enfant qui est devenue un gamin qui ne veut pas grandir, une innocente qui à décider de cracher pour qu'on l'entende, une timide qui à décider de hurler pour exister.

La Lucy qui se tennait à côté de Liam, c'était Lucy. La vraie Lucy. La Lucy qu'elle serrait un jour forcer de devenir pour toujours, la Lucy qui grandit, la Lucy qui va grandir, la Lucy qui comprendra, qui a déjà compris, que vivre c'est avancer en derrapant, et continuer après. Qui lorsqu'elle attendra l'âge adulte risquera de devenir un automate façonné par la société. Une Lucy déjà un peu trop adulte. Mais une Lucy qui est toujours là. Une Lucy qui attend juste de, un jour, pouvoir s'assumer et vivre ainsi pour toujours, sans se réfugier derrière son autre personalité, sans avoir à ne pas assumer d'être une fille, de devoir devenir une femme.

Liam, ce jour là où vous vous êtes rencontré, c'est cette Lucy que tu à rencontré. Cette Lucy qui normalement ne ressort que pour sortir Luca de la m*rde où il s'est fourré. Lucy qui ne fait plus attention à être ou non un garçon. Lucy qui vit, et qui fait tout pour vivre. Point à la ligne.

Aujourd'hui Lucy revient pour une autre situation critique dans laquelle Luca s'est enfoncé. Non, dans laquelle tout son être était plongé. Elle ne pouvait faire qu'une chose : éviter que cette partie trop bruyante d'elle même ne s'exprime et brise les derniers espoir de te voir. De juste avoir un jour le droit de te regarder. Car il n'y a plus d'autre espoir pour elle. Il n'y a plus d'espoir pour que Lucy ne soufre plus. Plus d'espoir pour que Luca ne crie plus au désespoir. Alors c'était à la plus adulte des trois de contrôler la chose. De se tenir immobile et de limiter les dégât.

Enfin, Luca n'avais de double personnalité. C'était juste plusieurs de ses raisonnement et de ses sentiments qui s'entrechoquait. Et maintenant Lucy doit, pour une fois, se comporter en adulte.

Est-ce que tu la reconnais ? Cette Lucy qui ne vient que lorsque vient le temps de sauver sa peau et qui fait abstraction de tout, de l'environnement, de ses propres pensées, cette Lucy qui ne voit que le danger et elle, elle qui doit tout faire pour vivre, pour ne pas tomber, pour ne pas laisser tomber. sans doute pas n'est-ce pas ? Après tout, tu n'était pas tout à fait saint d'esprit à ce moment là. Alors peut-être il est temps pour toi de te souvenir : Lucy est là. La vraie Lucy. La Luc qui n'est plus une fille ni un garçon, la Lucy qui est vivante, un point c'est tout.

Et puis plus un mot. Plus rien que le goût du miel qui s'écoule dans sa bouche, réclamant une autre saveur. Une saveur à laquelle elle n'aurait plus jamais le droit. Le vent froid sur ses bras nu, sur sa peau nu sous ce tee-shirt trop fin et trop ample. Cette peau qui veut de la chaleur, qui veut du contacte, qui réclame comme ses lèvres et sa bouche une chose qui est tout près. Une chose à laquelle ils n'avaient plus le droit.

Ne pas y penser. Apprécier le sucre. Apprécier le froid. Ne pas penser à outre passer le droit.

Pas un mot. Pas un bruit si ce n'est le vent. Le vent qui siffle à nos oreilles, qui siffle alors que ses tympans réclame une toute autre mélodie. Une voix. C'est sans doute eux qui seront le mieux contenté de toute la panoplie.

Alors pour combler le silence, Lucy lance deux notes. Puis les mêmes encore. Puis une troisième. Ses cordes vocales et sa gorgent cirent à l'agression. Le froid pénètre. Le froid tue. Alors Lucy élève la voix. Pour oublier. Pour oublier le froid. Pour oublier d'être un homme, pour oublier d'être une fille. Pour oublier qu'il y a l'objet de tout ses désir à côté d'elle. Pour oublier que la vie, c'est silencieux lorsqu'il n'y a personne. Pour oublier que la vie, c'est douloureux quand il y a du monde. Et les notes s'enchainent, s'échappent sans contrôle de sa bouche encombré par un morceau de sucre. Et puis la voix s'élève, et finalement, elle chante. Je ne sais pas ce qu'elle chante. Je ne sais pas en quelle langue, ni d'où vient cet air. Peut-être que c'est la langue du cœur, peut-être que c'est la mélodie de son âme. Peut-être pas. Assise, les jambes sur la poirtine, une cailloux dans la bouche. Elle chante pour elle-même, elle chante sans se préoccuper de si oui ou non on peut l'entendre, si c'est une voix de fille ou de mec, si c'est un chant qui ait ou non du sens. Remplir l'espace. Remplir le vide. Combler les pensées, la tête et les poumons du souffle et de la mélodie changeante, triste, lente, puis vivante, joyeuse, calme, douce, morne, violente, et clair. Pour remplir et effacer l'angoisse, l'envie, le désir, la peine, la plaie grande ouverte en nous qui ne demande qu'un petit geste interdit de la part du renard pour être apaisé pour quelques secondes, pour sentir encore une fois cette sensation, délicieuse, trop délicieuse.

Chanter de manière si peu contrôlé, si peu organisé. Même pas en position pour chanter dignement. C'est juste pour ne plus penser. C'est juste un chant pour faire passer tout. Toutes les idées, tous ces sentiments amer et merveilleux. Juste devenir une machine qui fonctionne jusqu'à ce qu'il n'y ait plus matière à fonctionner. Plus d'énergie. Plus rien. Jusqu'à ce qu'on soit vide. Et ainsi, quand on sera vide, et bien peu-être que la douleur se réveillera, mais que la solution à nos souffrance sera moins alléchante.

Lucy chantait. Ça faisait plus de quatre ans qu'elle n'avait pas chanté.


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MessageSujet: Re: Car tu es là. Car tu es là. EmptyVen 15 Jan 2010 - 2:25

    Ca l’agaçait. Il avait l’impression qu’entre lui et Lulu, il y avait maintenant une certaine distance qui n’existait pas avant. Qu’il était bête… Avant, il est clair que de la distance, entre eux deux, il n’y en avait pratiquement pas… Mais il sortait avec Kyllian. Et il ne savait pas trop pourquoi, tous les autres ne l’intéressaient plus tellement à présent. Bien sûr, il avait des yeux, et ne pouvait donc pas s’empêcher de regarder parfois trop fixement certains mecs, mais ce n’était que par habitude. C’était le genre de manie que l’on prenait, comme ça, sans aucune raison et qu’on avait ensuite du mal à perdre. Voire qu’on ne pouvait pas perdre vu que, techniquement, on ne faisait rien de mal et qu’en plus, c’était devenu un tic. Et il n’y avait rien de plus laborieux que de tenter de se débarrasser d’un tic. C’était tout simplement impossible… La seule ombre au tableau dans tout ça, c’était que Lulu aussi ne l’intéressait plus non plus en tant que partenaire particulier de bécotage… Et ça faisait donc une première limite entre eux deux. Ensuite, il y avait aussi Lulu qui lui avait révélé ses sentiments… Et Liam, pour le coup n’avait pas su assurer. Qu’aurait-il pu dire en même temps ? La seule chose qu’il aurait pu faire, c’était empirer la chose. Quoiqu’un « T’es sûr que tu vas bien » n’était pas non plus vraiment génial… Il aurait carrément mieux fait de ne rien dire pour le coup.

    Et quand il voyait Lulu hésiter pour prendre la sucette, ça ne fit que confirmer son impression. Avant, Lulu n’aurait sûrement pas hésiter. Pas devant une sucette et encore moins une Holly… Alors quand il la saisit, le renard ne pu retenir un léger soupir rassuré. C’est vrai, ça aurait quand même dommage de voir qu’il avait acheté cette sucette pour rien… Quoique Kyllian devait aimer ça aussi. Il l’avait vu plusieurs fois une sucette dans la bouche et il devait donc aimer ça. Une image de Kyllian en train de lécher une sucette d’une façon on ne peut plus sensuelle – le pire, c’est qu’il ne devait même pas s’en rendre compte, du moins le renard le pensait – lui revint en tête et il dû rapidement penser à autre chose sous peine de se retrouver dans une situation légèrement…compromettante. Alors il préféra se concentrer sur Lulu qui venait de s’asseoir au sol, à quelques pas de l’endroit où lui-même était assit quelques secondes plus tôt et le regarda sortir sa sucette avant de donner un grand coup de dent dedans ce qui lui fit hausser un sourcil étonné. Il pensait pourtant que Lulu était de ceux qu’une sucette était bien meilleure sucée – comme l’indiquait d’ailleurs son nom – que croquée – sinon on appellerait ça croquette et non plus sucette… - alors le voir donner un tel coup de dent dedans était quelque peu curieux…

    Mais quand il lui tendit le bâton, avec la moitié restante de la sucette, Liam comprit immédiatement le geste. Et le « Cadeau » que Lulu prononça le força à ne pas refuser. On ne refusait pas un cadeau. C’était toujours vexant… Même si, techniquement, il n’avait fait que lui rendre ce qu’il venait de lui donner. Mais peu importe. Si c’était si important pour lui de lui offrir quelque chose… Liam n’exigeait pas vraiment qu’on lui offre des cadeaux. Exception faite pour ses parents – ou en tout cas sa mère – qui eux, avaient assez de fric pour lui payer des choses dont il ne se servirait sûrement jamais mais qu’il réclamait quand même. Juste pour leur faire dépenser inutilement leur argent… Mais vu qu’ils semblaient l’avoir effacé de leur vie – il n’avait pas reçu le moindre cadeau, ne serait-ce qu’un mot pour Noël, et vu comment c’était parti, il sentait qu’il n’aurait droit à rien aussi pour son anniversaire – il n’avait plus qu’à faire une croix sur sa seule et unique source de cadeau. Enfin, comme il disait, ce n’était pas comme si les cadeaux qu’ils lui offraient lui servaient réellement… Et en plus, c’était stupide de fêter son anniversaire. Une année qui le rapprochait de sa majorité et ainsi donc de sa mort. Même s’il ne mourrait pas à 21 ans, ça serait quand même la fin du peu d’innocence qui lui restait et ça, ça voulait obligatoirement dire que, soit il deviendrait tueur à gage, ou serial-killer, soit il rentrerait de nouveau dans le moule et tenterait de rattraper ce qu’il appellerait des « erreurs de jeunesse » alors qu’il saurait pertinemment que c’était faux, et que la seule erreur de sa vie était de vouloir de nouveau se fondre dans la masse. Se faire aspirer de nouveau dans ce système qu’il n’avait jamais compris. Alors fêter ses 21 ans, ça reviendrait, de toute manière, à fêter la mort du Liam tel qu’il l’était en ce moment même. Légèrement ironique quand on y pensait…

    _ Merci pour le cadeau…

    Il esquissa un sourire, vaguement amusé avant de mettre la sucette dans sa bouche, plus pour s’occuper que par réelle envie. C’était trop sucré pour lui. Et puis, il avait mangé un morceau de pain quelques heures auparavant histoire de commencer sur des bonnes bases ses dix-huit ans donc il n’avait plus vraiment faim. A vrai dire, il était complètement calé. Mais un cadeau, ça ne se refuse pas. Et ça se laisse encore moins traîner dans une poche… Il devenait bien trop gentil pour son bien… Enfin, s’il se retrouvait à recracher son maigre repas au-dessus de la cuvette en rentrant après, il comprendrait pourquoi… Et il aurait fait tous ces efforts pour rien… Et il ne lui resterait plus qu’à prendre ses compléments alimentaires…

    Liam sortit de ses pensées et posa ses yeux sur Lulu qui… Le renard fronça légèrement les sourcils, tentant de deviner ce qui clochait chez Lulu. Puis il trouva. Ses yeux… Ils n’étaient plus comme avant… Ils étaient plus… Ou plutôt moins… Les yeux de Lulu étaient toujours pétillants, même s’ils étaient souvent voilés, mais ceux-là, rien de tout ça. Juste… Un regard. Regard que Liam ne pouvait qualifier. Et c’était frustrant. De ne pas pouvoir mettre de mot sur ce qu’on voyait. Et c’était là qu’on voyait que les mots étaient bien inutiles dans certains cas…

    Et sans comprendre pourquoi. Ni comment, une voix s’éleva dans les airs. Une voix brisa le silence de la nuit. Une mélodie d’abord répétitive. Enfin, Liam supposait… Les lèvres bougeaient de la même façon, plusieurs fois, avant de changer la façon d’ouvrir sa bouche. Des sons, Liam les entendait. Sûrement, mais son esprit n’arrivait pas à les lier entre eux, à lui donner quelque chose d’uni. Ce n’était qu’une suite de bruit pour lui. De toute manière, la musique pour lui ne se résumait qu’à ça, une suite de bruit. Pourtant, ça devait sûrement être joli. Mais Liam ne pouvait pas savoir. Il ne pouvait pas entendre. Il ne pouvait entendre et comprendre ce que les autres faisaient naturellement. Alors il regardait les lèvres de Lulu s’ouvrir et se refermer. Semblant étirer certains sons tandis qu’il en écourtait d’autre. Et c’est en l’entendant chanté que Liam se dit que Lulu était vraiment une fille. Même si la suite de sons qui sortaient n’étaient pas liés, il parvenait tout de même à entendre la sonorité de sa voix. Et ça s’entendait que c’était une fille. Les garçons ne lançaient pas les mêmes sons quand ils chantaient. Ils n’étiraient pas les mêmes syllabes. Pas les sons.

    Liam n’entendait pas la musique alors il avait été obligé de repérer ce genre de détails. De les étudier et d’y prêter plus d’attention que les autres gens. Eux n’avaient pas besoin de ça. Ils pouvaient entendre la musique. Mais Fox ne l’entendait pas, il la lisait sur les lèvres. Et ce n’était pas exactement la même chose. Ce n’était pas vraiment agréable, mais ça n’était pas désagréable non plus. Et puis, Lulu chantait d’une telle façon, ou plutôt bougeait ses lèvres d’une telle façon que le garçon n’avait pas d’autre choix que de l’écouter. Que de regarder ses lèvres bouger. Que de la regarder. Oui, la. Parce que quand Lulu chantait, Liam entendait, ou voyait, peu importe, la fille. Et pas le Lulu qu’il connaissait mieux, à défaut de le connaître tout court.

    Et pendant de longues minutes, le renard observa la fille chanter. Cette fille qu’il ne connaissait pas. Cette fille qui ne faisait pourtant qu’un avec Lulu mais qu’il ne connaissait quand même pas. Parce que Liam avait compris qu’il avait sous les yeux Lucy. Luca n’avait pas ce regard. Pourtant, c’était stupide de faire une différence entre les deux qui au final n’étaient qu’un. N’est-ce pas ? Lulu n’était pas schizophrène après tout. Si ?

    Puis, tout naturellement, le silence gagna peu à peu le combat qu’il avait engagé avec Lulu. Et le silence se fit à nouveau roi. Et Liam, encore soufflé par ce qu’il venait de se passer ne trouvait rien à dire. Que pouvait-il dire après tout ? Il n’était pas capable de lui dire que c’était beau, parce qu’il n’avait pas entendu. Et lui dire que ses lèvres bougeaient d’une façon telle qu’il avait du mal à la lâcher du regard serait sans doute bien étrange. Et puis, personne ne devait être au courant pour son petit problème… Il ne l’avait jamais dit à personne après tout. Rapidement énoncé, mais il n’était jamais entré dans les détails. Bien trop compliqué à comprendre. Même lui avait du mal à expliquer tout ça, et pourtant, il était le principal concerné…

    _ C’était très joli… Finalement, je l’aurais eu mon vrai cadeau.

    Il lui lança un sourire, véritablement franc pour le coup et sans trace d’amusement pour une fois. Juste un sourire sincère. Sourire sincère qui contrastait légèrement avec la première partie de sa phrase. Oui, c’était un mensonge. Mais pas totalement non plus… Il était sûr que ça avait donné quelques chose de pas mal… Et puis, c’était beaucoup plus simple de mentir que de devoir tout expliquer en détail… Non ?

    Spoiler:
Lucy Cantarella
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Résidente
Modérateen
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Une mèche de couleur sur une tignasse brune-rousse, des yeux vairons verts et ambre, un sucette ou deux à la bouche, un balafre et un air de sale gosse vandale ? Ouais, c'est Lulu.
Je ne sais plus qui je suis.
Féminin Play with friends is funny ! Bad Day

Surnom Surnom : Lulu Lu Lune Rabbit Rab'
Âge du Perso Âge du Perso : 18 ans
Orientation Orientation : Hétérosexuelle
Admission Admission : 17th August 2009
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Retirée

Teen's Teen's : 9523

Age Age : 29
Messages Messages : 3058
Jeux +16 Jeux +16 : Oui
Disponibilité Disponibilité : 2 passages par semaine minimum.

RP' RP' : Rps de Lulu :
Arrivée
Tendance à chercher la merde
Relations familiales.... Et vestimentaires.
Tendance à faire des blagues stupides
Intérêt psychanalytique nul
Liens avec le passé
Amitié féminine
Angoisses
Les bonnes manières
Toujour sociable et ouvert
Les souvenirs comme les œufs : faut les batture pour que ça prenne forme
Tendence à être aimable
Bien manger, leçon 1
Adotpion d'une boule de poils
Lapin
Dessinez c'est gagné
Ambiance festive
Eau de javelle
Lies et les conneries
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Admiration pour les mères
Service d'accueil pour camé, bonjour


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MessageSujet: Re: Car tu es là. Car tu es là. EmptyDim 17 Jan 2010 - 22:11

Le silence. Finalement le froid et l'ordre naturel des choses, la fatigue de son corps, de sa gorge, l'avait forcer à se la fermer. Dommage. Ce serait pas aujourd'hui qu'elle gagnerai le combat.

Le silence, c'est oppressant. Mais maintenant qu'elle ne pouvait plus luter contre, elle se contentait d'apprécier le calme. Comme elle se forçait à apprécier la fraicheur sur sa peau. Se laisser immerger.


"C’était très joli… Finalement, je l’aurais eu mon vrai cadeau."

Lucy regarda le visage du roux. Son cœur rata un battement en voyant ce sourire. Un putain de sourire. Elle ne pu que détourner les yeux. Elle en avait envie. De se lever et de le prendre dans ses bras. de se réchauffer en collant son corps contre le sien, en l'enlaçant avec tendresse, et rester ainsi pour toujours, que le temps s'arrête, que tout s'arrête. Mais voilà, elle ne pouvait pas. Ce n'était pas sa place. Plus vraiment sa place.

Quand est-ce que ce l'avait vraiment été ?

Elle tourna la tête, de nouveau, vers l'horizon, et se concentra pour ne pas réagir de manière idiote : "Très joli". Qu'est-ce qui était très joli ? Sa voix, ce qu'elle faisait ? Ou bien rien, ce n'était que de la politesse ? "Nice lie" elle voulait sortir. "Nice Half-lie". Oui un gentil demi mensonge. Mais ce serait très accusateur. Alors contrairement à ce qu'aurait fait Lulu, Luca normalement, elle se contenta de fermer sa grande gueule et de profiter de son morceau de sucre dans la bouche. Bientôt terminé d'ailleurs.


"Si tu veux"

Alors elle ferma les yeux, et inspira bien fort l'air glacial, que la sensation monte à sa tête, qu'elle soit parfaitement réveillée. Ou plutôt qu'elle s'endorme, et que son "soi" du moment revienne à la vie. Pour que "il" revienne et soit lui-même.
Lucy de nouveau lui-même, Luca.

Un grand sourire espiègle naquit, histoire de cacher un peu le manque de stabilité qu'il y avait en lui. Il tentait de reprendre confience, et se dire qu'il était un garçon était ce qu'il y avait de mieux pour se sentir fier. Mais son visage vira rapidement au rouge. Avec une voix rieuse, il lança en l'air :


"Tu répètes ça à qui que ce soit, je t'étrangle à main nues"

Et puis le sourire aidant, il se sentit mieux. Il n'aimait pas cette voix. Mais c'était mieux de combler le silence. Oui parfois il valait mieux laisser Lucy être. Laisser son envie de chanter, de danser, de penser, d'exister comme une fille. les jolies robes aussi. Parfois il fallait la laisser, car s'il en faisait trop pour la faire disparaitre, il ne serait plus lui-même. Il aurait changé. Et il ne voulait pas changer juste pour changer. Il avait changer pour pouvoir rester lui-même malgré la société qui l'obligeait à se plier à des règles de convenance qui ne lui plaisait pas.

"Pour toi c'est quoi un anniversaire ?"

Enfin ça sortait. Enfin ça allait tout seul. Enfin il se sentait libre de parler sans risquer de se heurter à ses propres envies. Ce qu'il voulait lui dire maintenant, c'était à quel point il était maintenant important de vivre. Années par années, semaines après semaines, jours pour jours. C'était ça. À chaque fois. Il fallait rappeler aux gens à quel point il était important de vivre. De rester sur Terre, avec les autres, avec quelqu'un qui ne vous a pas oublié. Pas encore.

Liam était de ceux-là. De ceux qui ne devaient pas mourir maintenant. De ceux qui devait vivre.

Parce qu'il peuvent encore vivre.
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MessageSujet: Re: Car tu es là. Car tu es là. EmptyLun 18 Jan 2010 - 1:54

    L’ambiance n’était pas encore assez légère au goût de Liam. Il n’avait plus l’habitude de se sentir mal à l’aise avec quelqu’un. Il avait oublié depuis très longtemps cette sensation. On ne se sentait pas mal à l’aise si on n’avait pas quelque chose à se reprocher. Et Liam ne se reprochait plus rien depuis très longtemps. Et pourtant, ce malaise était là, présent et indéniable. Pourquoi ? Ca, il n’en savait rien. Pourtant, il n’avait absolument rien à se reprocher. N’est-ce pas ? Il n’avait jamais rien promis, et puis, il ne promettait jamais s’il ne pouvait pas tenir sa promesse. C’était peut-être la seule chose morale que sa mère avait réussi à lui inculquer. On ne brise jamais ses promesses, à moins d’y être forcé. Autrement, il ne fallait pas le faire. Et il ne savait pas pourquoi, mais il avait toujours respecté ça. Dans la mesure du possible, bien entendu.

    Mais ça l’agaçait de ne pas pouvoir comprendre ce malaise. Ca faisait des années qu’il n’avait pas ressentit ça. La dernière devait remonter quand il avait dix ans. Il était sorti de l’hôpital depuis quelques mois et à son école, il s’était fait un ami. Ami qui devait malheureusement déménager… Alors la veille de son départ, il avait fait jurer à Liam de venir lui dire au revoir, de venir le voir pour qu’il puisse lui donner sa nouvelle adresse. Et il devait être là-bas à quatorze heures tapantes. Seulement, le lendemain, le blond – parce qu’à la base, Liam était aussi blond que le blé pouvait l’être – avait complètement oublié que c’était le jour où son meilleur ami – et le seul qu’il n’ait jamais eu d’ailleurs, ou dont il avait des souvenir en tout cas – partait à l’autre bout du pays. Et ce n’était que quand il avait levé les yeux vers la pendule alors qu’il sirotait tranquillement sa limonade qu’il s’aperçut qu’il était quatorze heure passée. Alors il sortit de chez, prenant à peine le temps d’enfiler correctement ses baskets et il se mit à courir. A courir comme il n’avait encore jamais couru. Mais quand il arriva, c’était trop tard. La voiture était déjà partie et une sensation horrible l’étreignit. Et le garçon ne fit rien pour s’en sortir. Il l’avait mérité après tout… Et il n’avait trouvé qu’un message laissé à son attention sur le pas de la porte. C’était la nouvelle adresse de son ami. Mais il avait tellement honte de son oublie qu’il n’avait jamais cherché à le recontacter. Même si le papier était encore soigneusement plié dans un cahier qui était posé sur son bureau. Combien de fois avait-il voulu lui écrire avant que ce souvenir ne revienne à lui et l’en empêche. Il se demandait bien ce qu’il avait pu devenir. Comment s’appelait-il déjà ? Il n’en savait strictement rien. Mais il était sûr de le reconnaître s’il le voyait un jour. Après tout, ça avait été la seule personne qu’il avait pu considérer comme son ami à part entière jusqu’à présent…

    Liam essayait autant que possible de conserver son sourire, de ne pas replonger dans cette nostalgie qui n’avait pas lieu d’être. Tout ça c’était du passé, et il ne fallait jamais se retourner vers son passé. Il fallait juste avancer, en regardant ses pieds. Parce que si on levait sa tête vers le futur, on ne pouvait pas voir tous les obstacles qui se dressaient devant nous, trop occupé à rêvasser vers ses futurs horizons. Alors le roux se tira de ses pensées, reposant son regard sur le Lulu plus qu’étrange depuis qu’il – ou elle – s’était mis à chanter et fut pendant un moment surpris de voir ce sourire malicieux sur les lèvres du plus jeune avant de sourire à son tour. Son Lulu était de retour. Enfin, quand il disait « son », il parlait du Lulu qu’il connaissait vraiment, il ne fallait rien voir de possessif là-dedans. Quoique Liam devenait très possessif à partir du moment où il commençait à s’intéresser réellement à la personne, et non plus parce qu’elle était capable de le divertir ou de lui servir à quelque chose.

    "Tu répètes ça à qui que ce soit, je t'étrangle à main nues"

    Tout rentrait dans l’ordre à présent. Peut-être n’était-ce qu’une façade, mais en attendant tout semblait normal. Et ça, ça parvenait parfaitement à Fox. Oui, il n’y avait pas à dire, il était plus habitué à ce Lulu là, qu’à l’autre. Qu’à celui qu’il avait pu voir la dernière fois. Dans sa chambre… Après qu’il lui ait appris – même s’il avait pu le comprendre un peu avant – qu’il sortait avec Kyllian. Et revoir ce Lulu là, c’était bien plus satisfaisant qu’il n’aurait pu le croire. Jusque là, Liam n’avait pas fait particulièrement attention aux mots, mais quand il réalisa vraiment ce qu’il venait de lui dire, il ne pu s’empêcher d’esquisser un sourire de défi tout en haussant un sourcil, montrant qu’il était, certes, très amusé par ses mots, mais surtout sceptique. Parce que oui, peut-être que Lulu avait manqué de le rayer de la carte à eux reprises, mais en attendant, à mains nues, il était persuadé qu’il pouvait largement le surpasser. Bien entendu, il n’allait pas se risquer à la chose. Parce qu’il n’était pas tout à fait sûr de lui. Et il n’avait pas envie de se faire ridiculiser parce gamin – ou gamine plutôt – de quatorze ans si jamais il venait, effectivement, à le battre. Non, Liam n’était réellement pas orgueilleux, mais il y avait certaines limites à ne pas franchir tout de même...

    "Pour toi c'est quoi un anniversaire ?"

    Si Liam fut surpris par cette question, son visage n’en laissa rien paraître. Pourtant, la question le surprenait. Il se demandait où Lulu voulait en venir. C’était une question à laquelle il n’avait jamais réellement réfléchis… Un anniversaire, habituellement, c’était un évènement que l’on fêtait en famille et – ou - entre amis. C’était un évènement qui permettait de rassembler tout le monde et d’avoir une occasion de se retrouver, dans un cadre joyeux. Et puis, c’était aussi l’occasion d’offrir des cadeaux… Et c’était pour que les gens trouvent une bonne raison d’être heureux à l’idée de prendre une année de plus. De se rapprocher lentement mais sûrement vers la fin de leur vie. Parce qu’il ne fallait pas oublier que c’était aussi ça un anniversaire, fêté un nouveau pas vers la mort. Et si cette distance nous paraissait loin quand on était enfant, plus on se rapprochait, plus on s’apercevait que la route interminable du début s’était bien rapprochée… Peut-être trop d’ailleurs. Mais qu’est-ce qu’était un anniversaire pour Liam… Question très intéressante…

    _ Tu m’expliqueras où tu veux en venir à la fin… J’ai dû mal à saisir le but de la question là…

    Oui, parce que pour le rouquin, chaque question avait son utilité. Surtout ce genre de question. Ce n’était pas le genre de question que Liam posait en temps normal, des questions qui n’avaient réellement aucun intérêt. Des questions qui n’avaient d’utilité que pour lui. Mais là, Lulu lui posait une question qui lui demandait de réfléchir. Parce que ce n’était pas le genre de question qu’on se posait tous les jours. Alors, on était soi-même un peu étonné de la réponse formulée. Parce que les mots sortaient en même temps qu’on y pensait. Ce qui n’était pas le cas de toutes les questions… Mais Liam, après un court instant de silence pour organiser un minimum ses idées se mit à répondre, les yeux perdus dans le ciel étoilé et faisant tourner la sucette dans sa bouche quand il s’interrompait pour réfléchir à sa formulation et qu’il sortait de sa bouche pour parler. Parce que parler avec une sucette dans la bouche, Lulu était la seule personne qu’il connaissait capable de réaliser cet exploit.

    _ Pour moi, un anniversaire, c’est une fête commerciale. Pour les cadeaux et tout ce qui va avec… Mais pas chez tout le monde… Ca dépend des familles faut croire… En tout cas, chez moi, c’était juste, le gâteau, la chanson, les cadeaux et on n’en parlait plus. Un anniversaire, c’est juste se rapprocher de notre mort. C’est juste un pallier qui nous prévient qu’il n’y en aura peut-être plus et qu’il faut profiter. Alors je profite. Ou j’essaye en tout cas… Parce que…

    Le renard s’interrompit sans finir sa phrase, ne voulant pas en révéler de trop. Même avec Lulu il ne pouvait pas tout dire. Fox ne voulait pas qu’on parvienne à le cerner. C’était bien le genre de question que les psys pouvaient poser… Parce qu’ils savaient que la plupart des gens ne pouvaient pas se contenter de répondre simplement à une question, qu’ils étaient obligés d’en dire plus. Même si ça devait sortir du contexte. Alors ils parvenaient à en savoir plus que les gens pensaient en avoir dit. Mais Liam connaissait tout ça. Alors il se méfiait maintenant. Et quand il remarquait qu’il parlait trop sur lui ou sur sa façon de penser, il se rattrapait. Toujours au dernier moment, mais au moins, il ne tombait pas dans le panneau.

    _ Pourquoi tu voulais savoir ça ? Et c’est quoi pour toi un anniversaire ?

    Deux questions pour le prix d’une. De toute manière, Liam avait la sale manie de réclamer plus qu’il ne donnait. On donnait, et il prenait. Et il remerciait que quand il en avait envie… Telle était sa façon de voir les choses.
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Une mèche de couleur sur une tignasse brune-rousse, des yeux vairons verts et ambre, un sucette ou deux à la bouche, un balafre et un air de sale gosse vandale ? Ouais, c'est Lulu.
Je ne sais plus qui je suis.
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Surnom Surnom : Lulu Lu Lune Rabbit Rab'
Âge du Perso Âge du Perso : 18 ans
Orientation Orientation : Hétérosexuelle
Admission Admission : 17th August 2009
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Retirée

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RP' RP' : Rps de Lulu :
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Tendance à faire des blagues stupides
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Les souvenirs comme les œufs : faut les batture pour que ça prenne forme
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MessageSujet: Re: Car tu es là. Car tu es là. EmptyLun 18 Jan 2010 - 23:27

Son sourire s'étira un peu plus sur ses lèvres alors que le roux s'arrêta en lui assenant les deux question qui coupaient court à toute la discutions ... Et par conséquent à la partie intéressante de ce petit stratagème. Il se leva et se tourna vers lui, passa ma main sur sa mèche pour la mettre derrière son oreilles, puis, pour la première fois depuis une semaine, de puis qu'il était arrivé sur ce toit, le regarda dans les yeux. Ces beaux yeux bleus qui ne lui inspiraient plus rien que de l'apaisement. Et, le plus naturellement du monde, avec une voix un peu moins grave que d'habitude, il prononça avec un visage simplement souriant :

"Parce que ?"

Il se balança d'un pied à l'autre vers l'arrière, évitant l'immobilité. Et toujours avec ce sourire si naturel, il ferma les yeux et murmura :

"Tu te trompes"


Il réouvrit les yeux et mit ses mains derrières son dos, reculant encore d'un pas, se penchant sur le côté :

"Si c'était un pas de plus vers la mort, on le célèbrerai le jour où l'on va mourir."

Et puis toujours en fixant les deux saphirs délavés du renard, il croisa les jambes et fit un jour sur lui-même pour les avoir de nouveau parallèles, de nouveau face à lui.

"On fête le jour où l'on est né. Même près de cent ans plus tard."

Et puis encore un pas vers l'arrière, vers la rambarde ...

"Pour que même un vieil homme de quatre-vingts-treize ans n'oublie pas qu'il soit né."

Si porche de la mort, mais ce n'est pas important. Ce qui est important ce jour là, c'est de se dire que peut importe le temps qui passe, on est toujours. On existe encore. Un à zéro contre le destin.

"Aujourd'hui tu as dix-huit ans. Cela signifie que tu es en vie depuis dix-huit ans. Que tu respire depuis dix-huit ans. Que tu étouffes depuis dix-huit ans. Que tu ris depuis dix-huit ans. Que tu pleures depuis dix-huit ans. Que tu te fais plaisir depuis dix-huit ans. Que tu souffre depuis dix-huit ans."

Ses mains se posèrent sur le muret de pierre, puis il s'assit tranquillement dessus.

"Qu'après ces dix-huit ans, tu es toujours ici."

Un sourire plus doux s'afficha sur ses lèvres. Puis il se balança d'avant en arrière sur le muret.

"Tu existes encore. Après dix-huit ans."

Si ce n'est pas une réussite, alors je ne voix pas ce que c'est.
Tu es en vie. Tu existe. Alors fête-le. Car dix-huit longues années à tenir et à se sentir vivant, c'est une gloire que beaucoup de personnes n'auront jamais.
Tu existe, tu en est conscient. Alors, vit le tant que tu peux.


"Pour moi c'est ça, un anniversaire."
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MessageSujet: Re: Car tu es là. Car tu es là. EmptyMer 20 Jan 2010 - 1:00

    Le point de vue de Lulu était intéressant. Même si opposé au sien. Diamétralement opposé d’ailleurs… Mais ça devait être pour ça qu’il était intéressant. Parce qu’au final, Liam trouvait ça plus…enrichissant de voir son avis confronté à un autre qui était en tout point différent au sien. Pour lui, un anniversaire, c’était un nouveau pas vers la mort. Tandis que pour Lulu, c’était une sorte de devoir de mémoire… Intéressant peut-être, mais ça confortait un peu plus le renard dans l’idée que lui pensait de la meilleure façon. Parce que le renard essayait d’avancer, toujours avancer. Sans se retourner, même si c’était dur. Trop dur. Alors, voir un anniversaire comme un pas de plus vers la fin était, de son point de vue, plus optimiste que de se souvenir du temps où tout nous paraissait merveilleux et étonnement grand. Peut-être était-ce parce que lui ne pouvait se souvenir de cette période. Bien sûr, sa mère le lui avait raconté, mais entre entendre une histoire et la vivre, il y avait tout de même un grand fossé. Alors, au moins sur ce point, Liam ne cherchait pas à se retourner. Ca reviendrait pour lui, de toute manière, à se retourner alors qu’il y avait un brouillard épais qui l’empêchait de voir autre part qu’à cinq petits centimètres sous son nez.

    Et puis, on lui avait toujours dit que de revenir sur le passé était une mauvaise chose. Enfin, on ne le lui avait peut-être pas dit de cette façon, mais lui l’avait interpréter comme ça. Alors forcément, l’idée de « se souvenir » ne lui plaisait pas trop. Et puis, se remémorer que ça faisait dix-huit années qu’il errait sans but sur cette terre, ou au moins neuf ans, vu que si ça se trouve, avant de tomber dans son coma, il avait des rêves, des espérances, des désirs autres que de vivre pour vivre en attendant que la mort vienne ne le chercher… Oui, il avait sûrement dû avoir d’autres aspirations que celles-ci. Mais s’il en avait eu, il ne s’en souvenait plus. Et c’était peut-être pour ça qu’il était encore ici. C’était peut-être pour ça que la mort n’avait pas saisit les différentes perches que le renard lui avait tendu au cours de ses tristes neuf dernières années. Il devait se souvenir de tout ça. Le seul ennui, c’était qu’à chaque fois qu’il essayait de se souvenir d’un fait dépassant les neuf dernières années, son esprit faisait blocage ce qui lui donnait une migraine affreuse. Les souvenirs reviendront s’ils le doivent disaient les médecins… Seulement, Liam n’était pas un garçon patient, c’était bien connu… Combien de fois avait-il dû louper des semaines entières d’écoles à cause de ses migraines insoutenables qu’il se forçait à subir en espérant avoir une quelconque réminiscence…

    Alors si Liam voyait un point positif dans le fait de prendre un an de plus, ce n’était certainement pas pour se rappeler de sa naissance, la plus grosse erreur de sa vie à sa connaissance… Le seul point positif de tout ça, c’est que chaque anniversaire le rapprochait lentement vers sa mort. Et ça le contentait autant que ça l’effrayait. Après tout, si le renard aurait vraiment voulu mourir, il en avait l’occasion chaque jours… Une surdose d’héroïne et tout était fini, ou encore mieux, avaler une boîte de somnifère en entier et il s’endormait pour ne plus jamais se réveiller. Alors pourquoi s’évertuait-il à attendre que la mort vienne le chercher alors qu’il pouvait aller à elle ? Parce que malgré tout, quelque chose le retenait ici. Et ce quelque chose, c’était cette petite boite noire dans sa tête qu’il ne parvenait pas à ouvrir depuis neuf ans. Neuf ans qu’il essayai, chaque jours de la forcer. Neuf ans d’échecs, et pourtant, il n’abandonnait pas. A vrai dire, tant qu’il n’aurait pas trouvé les clés de cette boîte, quelque chose lui disait qu’il ne pourrait pas mourir. Mais son instinct lui disait que très bientôt, tout allait lui tomber sur le coin de la figure. Et que ça allait faire très mal… Comme lui avait dit une fois un de ces psys, plus l’attente est longue, plus les souvenirs contenus dans ta tête son susceptibles d’être durs à avaler. Et il n’en fallait pas moins pour que le rouquin veuille à tout prix découvrir tout ça. Peut-être même que c’était cette envie de connaître ces souvenirs qui l’avait mit dans un état pareil. Parce que pour une fois, sa curiosité n’avait pas eu de réponse. Et ça faisait neuf ans qu’elle attendait de savoir. Alors, pour passer sa frustration, elle s’amusait à le rendre dingue. A se rendre dingue. Et alors, elle tentait de s’assouvir avec tout et n’importe quoi. Sans grand succès se dit le renard en esquissant un sourire désabusé.

    Puis la question de Lulu lui revint en tête, enfin, si on pouvait appeler ça une question… Parce que… Pourquoi parce que ? Parce que profiter de la vie, c’était quelque chose d’utopique. On y pensait. Tous. Mais après, le réaliser était quelque chose de beaucoup plus dur. L’homme est par nature une créature assiégée par des pensées sombres, par des regrets ou des désirs qu’on sait ne pouvoir combler. Mais surtout par des questions. Une multitude de question. Alors profiter de la vie, ce n’était pas toujours simple. Bien au contraire… C’était même très difficile. Mais chacun essayait. Chacun à sa manière. Certains paraissaient plus heureux que d’autres, d’autres plus malheureux, mais au final, on était tous sur un pied d’égalité. Seul la perception des autres faces à notre réaction devant tous ces facteurs changeait. Sinon, on était tous pareils.
    Alors Fox profitait. A sa façon il profitait pleinement de cette vie. En répondant à toutes ses questions, en ne se refusant rien et en comblant tous ces désirs. Sauf un. Celui du mystère du pourquoi avoir bloqué l’accès à ses souvenirs. Et d’un côté, heureusement. Car sans ça, le renard serait devenu un être particulièrement ignoble. Un être qui aurait tout et qui ne se refusait de rien. Juste une bête assoiffée qui comblait ses besoins sans se soucier de quoi que ce soit d’autre. Or, malgré tous les défauts qu’il pouvait avoir, Liam n’était sûrement pas cette bête assoiffée. Juste un petit renard beaucoup trop curieux pour son bien, mais juste un renard quand même. Peut-être pensait-il un peu trop à lui aussi, mais en aucun cas il n’était ignoble. Juste un peu égoïste.

    La preuve, s’il aurait été ignoble, jamais il ne se serait inquiété pour Lulu qui était trop près du vide à son goût. Lulu qui prononçait tous ces mots optimistes bien trop près de la rambarde du vide. Qui se balançait trop aussi… Liam n’avait pas peur du vide. Non, il n’avait jamais eu de problème avec la hauteur, et entre l’acrophobie et se balancer au-dessus du vide comme s’il n’y avait pas plus d’un mètre derrière nous, il y avait une sacrée marge. Pendant un moment, Liam eut peur que Lulu se jette tout simplement de là-haut. Les gens qui parlaient de cette façon si…positive, tout en faisant quelque chose qui paraissait en total désaccord avec ce qu’ils venaient de dire avait tendance à irriter le renard. En temps normal. Là, il avait juste peur que Lulu se jette vraiment dans le vide. Mais il ne voulait pas que ça se voit. Toujours cette manie de paraître insensible… Il l’avait tellement fait dans le passé que se forcer à le faire lui semblait bizarre. Mais il y parvint tout de même. Il se releva, de la façon la plus désintéressée qui soit et parti s’accouder à côté de Lulu, se disant que s’il tentait quoique ce soit, il aurait au moins une chance de le rattraper. En tout cas, plus de chances que s’il se contentait de rester bêtement assit en face de lui et être spectateur. Liam n’était jamais spectateur de toute manière. D’une manière ou d’une autre, il s’arrangeait pour agir. Discrètement ou non, peu importe. Du moment qu’il ne jouait pas le rôle de la potiche, ça lui allait parfaitement.

    _ Hn… Tu n’as pas tout à fait tort.

    Liam et son chic pour sortir des phrases sans la moindre utilité. Etait-ce de sa faute s’il avait besoin de combler le silence, peu importe ce qu’il raconte ? Si son besoin de chasser le silence était tel qu’il préférait ce ridiculiser- même si ici il n’y avait pas lieu d’être de ressentir une telle chose, pour le peu qu’il l’ait déjà ressenti ne serait-ce qu’une fois – devant les autres. Liam n’aimait pas le silence. S’il y avait une chose à retenir sur lui, ça devait être ça. Bien que cette phrase ne servait pas à reconstituer de la meilleure façon qu’il soit le personnage. Bien trop lunatique pour qu’on puisse le qualifier avec de simples mots.

    _ Mais un anniversaire, au bout d’un certain temps, ça ne donne plus que l’impression de vieillir. Et la vieillesse conduit à la mort. C’est indéniable. C’est juste que tu es encore trop jeune pour comprendre. Tu es au début de ta vie. Tu comprendras ça mieux plus tard.

    C’est vrai qu’il y avait une certaine différence d’âge entre le rouquin et Lulu… Et cette différence d’âge, même si elle était pratiquement inexistante par la taille, elle se ressentait bien mentalement. Lulu, même s’il n’était pas du blanc le plus pur, avait encore une façon de voir les choses d’une naïveté presque enfantine. Liam ne pensait pas qu’il était totalement crédule face à la réalité du monde, mais il en était encore à l’âge où on avait le droit de rêver. Liam était arrivé à un âge où tout semblait sombre. Où la vie se faisait d’une toute autre façon que le renard avait encore du mal à accepter. Qu’il n’accepterait peut-être jamais. Les adultes s’y étaient fait, eux, mais lui, il n’y avait aucune raison qu’il s’y fasse. Dans sa tête, il n’avait pas encore dix-huit ans. Et il ne les aurait pas tant qu’il n’aurait pas retrouvé ses souvenirs. Jusque là, son âge était indéterminé. Jusque là, il n’existait pas vraiment. Il n’était que le reflet de son ombre. Une ombre qui s’était perdue des années plus tôt et qui errait désespérément à la recherche du chemin de la sortie. Le chemin qui la ramènerait à son reflet pour qu’enfin, elles ne fassent plus qu’une. Mais en attendant, il fallait bien s’en sortir comme il pouvait.

    _ Je ne dis pas que tu es un gamin sans aucune importance et qui ne veut pas voir la réalité en face. Parce que peut-être que tu ne penseras jamais comme moi, mais en vieillissant, tu devrais pouvoir mieux comprendre où je veux en venir…

    A présent, ça agaçait réellement le renard que Lulu se trouve sur la rambarde. Il ne voulait pas se retrouver témoin d’une scène de suicide – peut-être – non voulue lui… Même si lui avait déjà faillit lui faire plus ou moins le coup une fois, il n’y avait pas de raison qu’il lui rende la monnaie de sa pièce…

    _ Lulu. Descend de là. Si jamais tu tombes, je descends pour t’achever moi-même. Okay ?

    Le ton était ironique, quoique plus amusé qu’ironique. Mais pour autant, on entendait assez clairement que le renard ne rigolait pas autant qu’il le laissait paraître. Le renard s’était vraiment attaché à Lulu et son œil de chat, à Lulu et sa mèche colorée. Oui, il s’y était attaché et ne cherchait plus à se le cacher à présent. Mais pour autant, il n’irait pas le crier sur les toits, mais il ferait tout de même attention à ce que ce petit inconscient pourrait faire. Et voilà qu’il se reconvertissait dans le rôle de grand-frère attentif. Lui qui s’était toujours complu en tant qu’enfant unique – enfin, plus ou moins unique…- voilà un point pour le moins… Amusant. Ou ironique… Tout dépend de la façon de voir les choses…
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Surnom Surnom : Lulu Lu Lune Rabbit Rab'
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Orientation Orientation : Hétérosexuelle
Admission Admission : 17th August 2009
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Teen's Teen's : 9523

Age Age : 29
Messages Messages : 3058
Jeux +16 Jeux +16 : Oui
Disponibilité Disponibilité : 2 passages par semaine minimum.

RP' RP' : Rps de Lulu :
Arrivée
Tendance à chercher la merde
Relations familiales.... Et vestimentaires.
Tendance à faire des blagues stupides
Intérêt psychanalytique nul
Liens avec le passé
Amitié féminine
Angoisses
Les bonnes manières
Toujour sociable et ouvert
Les souvenirs comme les œufs : faut les batture pour que ça prenne forme
Tendence à être aimable
Bien manger, leçon 1
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MessageSujet: Re: Car tu es là. Car tu es là. EmptyMer 20 Jan 2010 - 20:02

Lulu sourirt : un sourire qui signifiait à la fois "Ouais c'est ça j'te crois" et "Tout va pour le mieux dans le meilleurs des mondes des dingues, le notre".

"Ah, j'allais presqu'oublier que t'es un adulte maintenant"

Il avait un air à la fois moqueur et totalement calme, quoique l'énergie dans sa voix dénotait un peu l'attitude de l'enfant. Enfant qui était, sans bouger beaucoup, vivant. Juste en élevant la voix et discutant. Mais pour un enfant, discuter, c'est pas marrant ...

"Lulu. Descend de là. Si jamais tu tombes, je descends pour t’achever moi-même. Okay ?
-Mhh ... Chai pas. Tu crois que ce serra drôle ?"


Liam, ne jamais dire ça à un gamin de huit ans, tu connais ? Et bien je te rappelle que l'âge mentale de "Lulu j'ai 155 de QI soit normalement une maturité de 17 ans" ne vole pas bien haut.


*Ce que j'essaye de te dire Liam ...*


Un sourire tellement étiré que ses yeux était pratiquement fermés ...

*... C'est que chaque années, c'est une fête ...*

... Son dos se pencha dangereusement vers le bord, puis passa pardessus la rambarde, au dessus du vide.

*... Pour te rappeler qu'être en vie, c'est exister...*


Ses mains glissèrent sur le béton et se mirent dans ses poches pendant que sa tête se balança en arrière, au dessus de cinq mètres de vent ...

*Et qu'exister, se sentir vivant, c'est surtout s'amuser.*


... Puis ses cuisses glissèrent vers le bord extérieur, ses genoux se coinçant sur le haut du muret de béton, le reste de son corps tournant bientôt vers le bas, à l'envers. Son dos percuta le mur vertical du haut deuxième étage et un rire s'éleva :

"Haha"

Les mains dans les poches, le dos contre le mur, la tête en bas, juste retenu par ses petite jambes dans son jean trop grand pour lui, Lulu riait. Luca riait parce que la tête ne bas, avec comme seul lien avec la vie qu'il menait à présent sa petite force de mouche et sa volonté de vivre, de ne pas finir estropié. Il riait parce que tout montait dans sa tête, qu'il se sentait comme un être libre que personne ne peut détruire à part lui-même, que personne ne peut assimiler ou englober, qui ne rentre dans aucune catégorie. Jamais un être humain sensé ne ferait ça. Jamais, juste pour s'amuser. Et en riant, le sang et l'adrénaline lui montant au crâne, au nez de tout ceux qui voulaient faire de lui ce qu'il ne voulait pas être, il souriait.

*Le monde ne me renversera pas.
C'est moi qui renverserai le monde.*


Il s'amusait à un jeu dangereux.

Il s'amusait.

Il se sentait vivant.
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MessageSujet: Re: Car tu es là. Car tu es là. EmptyJeu 28 Jan 2010 - 1:22



    Spoiler:

    Presque adulte… Il n’en fallait pas plus pour que le renard se renfrogne légèrement… Il n’y avait pas de meilleure façon pour lui foutre le moral à zéro. En devenant adulte, deux choix – plutôt restrictifs – s’offraient à lui… Soit il rentrait finalement dans le moule, devenant par la même occasion un vulgaire pantin soumit aux volontés du système américain – ce qui pour le renard avide de liberté sonnait comme une résignation à sa-dite liberté – soit il continuait comme il était si bien parti – c’est-à-dire en refusant toute forme d’ordre, ne faisant que ce qu’il avait envie de faire, continuant de se shooter comme si l’ecsta était une nouvelle forme d’eau – et il mourrait dans les années suivant sa majorité, si ce n’était pas les mois suivant sa majorité… En gros, les deux choix possibles le conduisaient soit à une sorte de servitude que Fox ne pouvait même pas envisager, soit ils le menaient à une mort peu glorieuse, ce qui n’était peut-être pas vraiment réjouissant, parce que le renard espérait tout de même pouvoir profiter un peu plus du ciel bleu et de l’herbe verte – surtout de ses petits cachets multicolores – mais quitte à choisir, il préférait cette dernière possibilité. Seulement, il état bien connu que passer à l’âge adulte mettait le cerveau à l’envers et pour une raison mystérieuse, le renard préfèrerait s’intégrer à cette société… Même si cela revenait à tenter de domestiquer un renard à la façon d’un chien d’appartement… Si au début ça marchait très bien, venait un jour où un oiseau se poserait trop près du museau du renard et à ce moment, tous les instincts dudit renard remonteront à la surface et le renard se mettrait à poursuivre l’oiseau. Et même si le renard ne parvenait jamais à attraper l’oiseau, il aurait retrouvé sa liberté et se demanderait pourquoi il avait gâché dans d’années à tenter d’obéir sagement à des idéaux qui n’étaient même pas les siens.

    C’était ça l’âge adulte pour Liam. Devenir adulte, ça signifiait abandonner tous ses rêves d’enfants pour se fondre dans une masse qui n’en avait rien à faire de nous. Devenir adulte, c’était devenir invisible, c’était exister uniquement à travers les autres et à force de vivre au travers des autres, on devient transparent. Et plus personne ne faisait attention à vous. Et pour Liam qui ne pouvait vivre sans le regard des autres posé sur lui, c’était tout bonnement inimaginable. Alors il préférait rester ce renard que les chiens de la foule regardait avec dégoût teinté d’une certaine envie. Parce que le renard, contrairement au chien, était libre. Il mourrait peut-être plus vite, mais au moins, lui vivait vraiment. Et pour lui-même. Pas pour servir les intérêts de gens qui ne lui en seraient jamais reconnaissant. Alors Fox comptait bien rester le plus longtemps possible ce jeune renard qui vivait avec ses propres règles. Des règles qu’il pouvait abolir quand il le souhaitait et remettre en place quand ça lui semblait utile. Vivre en parfaite harmonie avec soi-même en fait…

    Et même si Lulu était définitivement la personne la plus gamine qu’il avait rencontré de toute sa vie, il ne pouvait que reconnaître qu’il vivait en harmonie avec lui-même. Ou presque… Parce qu’au final, il n’arrivait pas à savoir si le fait de se considérer comme un mec alors qu’on était une fille était réellement la bonne manière de vivre en parfait accord avec soi-même… Mais finalement, ce n’était pas à lui de juger de ça, et il devait bien admettre que certaines choses dépassaient sa compréhension. Et puis, que Lulu soit un mec ou une fille, il restait Lulu. Et c’était bien tout ce qui importait…

    Seulement, Liam était en train d’apprendre ce que c’était de voir une personne à laquelle on tenait au moins un minimum se mettre consciencieusement dans une situation périlleuse. Et pendant un court moment, le renard eut une pensée compatissante pour sa mère qui avait dû assister aux mêmes « cascades » totalement stupides du renard quand il n’en était pas encore un. Quand Fox avait encore les cheveux blonds comme des fils d’or et qu’il se satisfaisait parfaitement du « Poussin » affectif que sa mère lui servait à toutes les sauces. Quand le rouquin avait encore des yeux d’un bleu pétillant, horriblement innocent mais tellement heureux qu’on pouvait bien lui pardonner cette naïveté sans borne. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, le renard comprenait plutôt bien le sentiment d’inquiétude, d’agacement et d’amusement – quoiqu’il n’était pas vraiment sûr que sa mère était réellement amusée lorsqu’il s’amusait à se jeter du haut d’un arbre… - qui devait saisir sa génitrice dans ces moments-là. Mais il se doutait qu’une nouvelle menace ne ferait rien à Lulu. Parce que Lulu n’avait sûrement pas été capable de saisir l’intonation sérieuse de ses mots… Tant pis. Il pouvait très bien se mettre au niveau de Lulu… Il n’aurait pas à descendre beaucoup de toute manière… Parce que ça ne dérangeait absolument pas le renard de se comporter comme un gamin… Tout semblait plus facile quand on souriait, quand on rigolait, mais surtout, quand on s’amusait. Seulement, le renard était bien trop blasé pour faire tout ça dans son état naturel. Sans aucun intérêt selon lui… Mais dès qu’il avait absorbé un peu de came, il était le premier à lancer des paris débiles qui ne l’amusaient que lui. Et visiblement, Lulu agissait comme lui comme une drogue. Les effets négatifs en moins… Mais cependant, pas assez efficace pour effacer sa dépendance à la vraie drogue… Il faut dire qu’il avait tout de même beaucoup moins d’effet sur lui. Heureusement d’ailleurs, sinon Fox aurait eu de quoi s’inquiéter… D’abord Kyllian, ensuite Lulu… Et pourquoi pas tous les résidents de Teenagers pendant qu’on y était…

    Le renard s’installa à son tour sur la rambarde et se mit rapidement dans la même position que Lulu, comme s’il avait fait ça toute sa vie… Ce qui n’était pratiquement pas faux… Si on oubliait que normalement, quand il faisait ça, s’il tombait, ce n’était que de quelques centimètres… Là, c’était pour le moins impressionnant. Mais rien ne laissait paraître l’anxiété – justifiée – qui possédait en ce moment-même le renard, à part peut-être ses doigts fermement agrippés à la rambarde. En tout cas, assez agrippés pour que ses phalanges soient encore plus pâles que d’habitude. Sans parler de son cœur qui courrait un sprint dans sa poitrine. Comme s’il était en manque… Sauf que là, c’était plus une surdose d’adrénaline qu’autre chose… Le pire dans tout ça, c’est que Liam ne comprenait même pas pourquoi il faisait ça… A croire qu’il ne réfléchissait pas assez avant d’agir… Ou alors les gens avaient raison et la drogue diminuait les facultés mentales… Mais bien sûr…

    _ Wahou… C’est tellement amusant de jouer la chauve-souris…

    Pas besoin, bien sûr, de préciser que le renard était, ici, en tout point ironique. Il n’avait jamais aimé les chauves-souris… A vrai dire, il ne s’était jamais posé la question de savoir s’il les aimait ou non… Mais en y réfléchissant bien, les chauves-souris devaient réellement être dingues pour dormir la tête en bas… Il avait l’impression que tout son sang allait sortir par tous les orifices envisageables de son visage tant la pression était forte. Il allait exploser, ce n’était pas possible autrement… Le seul avantage que le renard voyait dans cela, était qu’il allait – pour une fois – changer sa peau couleur porcelaine contre un rouge écrevisse… Ce qui était, somme toute, bien plus rassurant… Encore une fois, pas la peine de préciser que le renard était ironique. Même s’il se rendait compte que c’était beaucoup plus compliqué d’être ironique la tête à l’envers… Son cerveau ne devait plus être assez irrigué… Ou alors trop irrigué puisque tout son sang était remonté à sa tête… Finalement, le renard ne chercha pas trop à comprendre, la biologie n’ayant jamais été sa matière de prédilection puisqu’il avait passé le plus clair de son temps – durant ces cours – à mater le délicieux postérieur de son prof de biologie à cette époque là… Ce qui, il fallait bien l’avouer, était en soit, une activité nettement plus lucrative et intéressante. Bon, pour le lucrative, il ne disait pas, mais intéressante, il n’y avait aucun doute là-dessus…

    _ Tu sais qu’on aura beaucoup de mal à se redresser maintenant ?

    Liam commençait réellement à regretter d’avoir bêtement suivi Lulu. Lui qui pensait être plus malin que ça… Visiblement non… Il avait été relativement stupide sur ce coup… En plus, ça avait l’air de vraiment amuser Lulu… Il devait forcément avoir des gênes chiroptères… Ce n’était pas possible de tenir aussi longtemps aussi rapidement tout en gardant des couleurs un minimum normales… Quoiqu’en y regardant bien, Lulu était plus rouge qu’il n’en paraissait au premier abord… Voilà un point bien rassurant… Discrètement, Liam tentait de se redresser, mais il dû rapidement se rendre à l’évidence : il n’avait pas la condition physique nécessaire pour réaliser cet exploit… Et c’était réellement perturbant. Le renard ricana quelques secondes, un ricanement plutôt jaune – et très anxieux si on avait l’audition nécessaire pour capter la légère intonation désespérée – en se rendant compte qu’il aurait du mal à se redresser pour le moment et qu’il allait devoir jouer encore un peu la chauve-souris… Définitivement, si jusque là il n’avait rien eu contre les chiroptères, elles venaient de perdre son indifférence pour gagner sa haine…

    _ Bah… C’est cool finalement les chauves-souris…

    Il allait devenir dingue. Sa tête commençait à tourner, et avoir le tournis à quelques mètres de hauteur n’était vraiment pas une chose à préconiser. Surtout que Liam avait l’impression que ses jambes commençaient à glisser. Mais s’il en était réellement persuadé, ce n’était qu’en fait qu’une simple impression. Effrayante quand on se trouvait à sa place, mais une simple impression quand même.
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Admission Admission : 17th August 2009
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Retirée

Teen's Teen's : 9523

Age Age : 29
Messages Messages : 3058
Jeux +16 Jeux +16 : Oui
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RP' RP' : Rps de Lulu :
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Relations familiales.... Et vestimentaires.
Tendance à faire des blagues stupides
Intérêt psychanalytique nul
Liens avec le passé
Amitié féminine
Angoisses
Les bonnes manières
Toujour sociable et ouvert
Les souvenirs comme les œufs : faut les batture pour que ça prenne forme
Tendence à être aimable
Bien manger, leçon 1
Adotpion d'une boule de poils
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SECTES SECTES : Car tu es là. Bhhj
De Teenagers des Mangas De l'Art D'écriture Des Sims Des Pâtisseries Du Théâtre Musique Musique Classique Des Bonbons De WOW De la Photographie De la Peinture Du RPG Des Chats Des Animaux Des Sucreries Des Echecs Des Fruits Des Voyages Des Jeux Vidéos De Mozilla Firefox Du Rock De la Lecture De la Playstation Des Sucettes Des Glaces De Link Des Free Hugs Des Ordinateurs

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MessageSujet: Re: Car tu es là. Car tu es là. EmptyMer 3 Fév 2010 - 0:21

Lulu éclata de rire.

La tête dans le vide et à l'envers, les mains dans les poches, le ventre découvert et à côté de lui le renard qui avait basculé lui aussi de l'autre côté.

Il était heureux.

Chagriné, blessé, mal foutu mais heureux.

Pourvoir sentir ça, sentir le sang qui vous monte à la tête à vous en faire mal, sentir l'angoisse douce, la peur fascinante de savoir qu'au moindre faux mouvement, on va s'écraser au sol, monter et monter encore en nous, sentir le vent et le froid, sentir ses poumons s'ouvrir à un air froid mais vital, sentir le froid, la glace gazeuse s'infiltrer près du cœur déjà fissuré par tant de choses ... Respirer. Se sentir respirer sans vraiment le vouloir, juste parce que notre instinct sait que c'est mieux, que c'est mieux d'être vivant ...

se sentir vivant.

Un gamin vivant.

Lulu riait aux éclat, du malheur du renard, de son propre sentiment d'euphorie si peu justifié, de la vie qui prenait soudain un sens bien différent. Le sens vue par le bas, la racine, vu par le point de départ : Vivre c'est s'éclater, se sentir en vie, être heureux.
Si on est pas heureux, Liam, on est mort. C'est à toi de ressusciter. C'est à toi de te relever. C'est à toi de ressentir autre chose que la fatigue qu'on tente d'arrêter avec le sommeil.
Pourquoi est-ce que tu es là à râler, Liam ? Parce que t'es tombé là par hazar ? Que j'ai fait ça juste pour te faire sauter au plafond ?
Un peu. Mais c'est pas le but premier tu sais.
C'était surtout parce que ... Oui, parce que je ne suis qu'un gamin. Un gamin qui veut s'amuser à tout prix. Et le prix à payer parfois, c'est de faire souffrir les autres. Je sais que c'est absurde. C'est idiot. Mais comme on dit, "si tu te fais chier, fais donc chier le monde". C'est ce que je fait tout les jours. Tout les jours. J'ai peur de l'ennui. j'ai peur de ne pas me sentir en vie. J'ai peur de mourir sans être mort. Ce serait c** de continuer à vivre comme un automate, de mourir en laissant place à un être vide, et disparaitre finalement.
Alors moi je renverse tout. Je fout tout en l'air pour leur montrer que non, je ne veux pas de ce monde.
Si tu es à côté de moi, alors j'ai réussi à te le montrer.

A te montrer que tu n'as pas besoin de faire comme tout le monde. Qu'en te mettant un peu en danger, tu peux sortir du chemin que d'autre ont tracé avant toi. Tu peux briser ces routes, en travers et détruire ces chemins trop piétiné par le monde. Tu peux et je t'invite à le faire avec moi.
Fox, viens avec moi, t'amuser avec l'univers comme un enfant dans un immense terrains de jeu.
Fox, mourir, tellement de gens l'ont fait avant toi. C'est ennuyeux, non ?


"Haha ! Tu les aimes pas les chauves-souris ? Elles t'ont rien fait !"

Lulu, toujours aussi hilare, le regardait de côté s'accrocher avec ses mains sur le muret de béton. Il avait vraiment l'air mal à l'aise.

"Fallait pas les imiter !"

Il tourna le visage vers lui, et avec un large sourire, il lui souffla dans les cheveux et désigna le ciel et le paysage : à l'envers, on avait plus de repère. Tout n'était pas beau. Simplement très différant. Et la différence, c'était le premier pas vers l'excellence. La beauté en soi. Un truc subjectif. Un truc inutile. Un truc génial quand on arrête les critique et qu'on se contente de regarder ce qui brille.

"Vous l'aimez comment votre chauve-souris Monsieur ? Déjà morte ou vivante pour pouvoir l'étrangler vous-même ?"

Lulu parlait de lui. C'était lui la chauve-souris sur qui se venger. Sa voix, c'était de l'ironie. Son texte, c'était la vérité, c'était une vrai question. "Te me déteste au point de pas vouloir me toucher, ou bien tu veux me tuer de tes mains ?" Parce qu'il savait qu'il était différant. Qu'il était une chauve souris qui se mettait la tête à l'envers au lieux de se tenir droit comme tout le monde. Mais c'est justement pour ça. Il adorait ce genre de truc particulier. Au moins ces choses là pouvaient se revendiquer assez uniques.

Lulu vérifia qu'il n'y avait rien dans ses poches (rien d'utile) et en retira ses mains pour les laisser pendre vers le bas, puis en se balançant un peu, il réussit à attraper le bord intérieur de la rambarde et entre deux éclat de rires et trois glissades, à se hisser sur le toit, puis s'écroula de fatigue et de rire sur le sol, laissant en plan le renard, seul face à son sort. Il repris un peu sa respiration, et une voix raisonna dans sa tête. Trois voix :

"Bha, t'es c** Lulu ! T'as faillis tomber du toit de l'immeuble !
-Laisse Jordan ! Elle s'est éclatée, c'est l'important non ? Et puis elle va s'habituer pour remonter toute seule après !"


Une mains se tend :

"Allez. Relève-toi."


Lulu tendis la mains comme pour la rattraper, puis son rêve se dissipa. Un autre rire, plus amer cette fois. Ces trois là étaient partout. La première fois qu'il avait fait ça, il avait demandé à recommencer tout de suite. Et puis c'est devenue un jeu avec les trois. Traverser les toits, escalader, grimper, sauter de l'un à l'autre, et puis s'élancer pour finalement arriver le plus haut possible et se mettre la tête en bas. Parfois l'un deux restait en retrait au cas où. Parfois ils y allaient tout les quatre, affrontant le danger bien en face, prenant conscience, chacun, du point auquel ils aimaient la vie.

Lulu se releva et en haletant, s'approcha de là où était le roux pour aller prendre ses main et tenter de le tirer vers l'intérieur. Quand on a pas d'abdos et qu'on fait ça pour la première fois, c'est sûr que c'est quasi impossible de se relever seul.


"Aller, c'est fini. Tu verra, dans deux trois ans t'aura plus besoin de moi pour revenir dans le monde des conventionnées à la chaine."

Il il tira vers lui. Pour une fois ue c'était plus lui qui se faisait tirer. mais en même temps, il n'aurait regretter pour rien au monde tout ces soir passé à regarder le monde à l'envers pendant quelques minutes. Pas seulement parce que c'était avec Y, Stanislas et Jordan, mais parce que c'était une de ses manière de sortir de l'ordinaire. Voilà tout.

Liam, je veux que toi aussi tu brille, que tu soit plus qu'un point de plus dans la peinture grise.
Je veux que tu soit un point lumineux et si possible, un point brillant à côté de moi.
Que je t'aime ou non, de quelque manière qu'il soit, je veux que tu brille.
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Invité


MessageSujet: Re: Car tu es là. Car tu es là. EmptyJeu 11 Fév 2010 - 3:53

    Il ne supportait plus ce rire clair et fort. A vrai dire, ce rire pourtant tout ce qu’il y a de plus innocent – en partant du principe que, oui, même les pensionnaires de Teen’ pouvaient être encore innocents…- sonnait presque comme une musique diabolique aux oreilles du renard qui avait vraiment l’impression qu’il allait tomber d’une seconde à l’autre. Et pourtant, ses jambes étaient fermement accrochées à la rambarde ainsi que ses doigts qui s’agrippaient de toute leur force aux légers creux du béton au vu des jointures blanchis de ses doigts et ses ongles qui s’écorchaient chaque seconde un peu plus vu que Fox était réellement persuadé qu’il glissait.
    Et Lulu qui riait sans s’arrêter. Qui riait comme s’il voulait qu’il tombe. Sur le coup, Liam pensa que ce n’était qu’une sombre machination du plus jeune pour le pousser à une chute involontaire. Ou du moins l’était-elle de sa part, car pour le moment, toute idée concernant de près ou de loin la mort avait fuit très loin au fin fond de son esprit. Il était relativement heureux et personne ne pourrait le lui retirer ça. Maintenant qu’il avait goûté au bonheur – ou quelque chose s’en rapprochant – s’imaginer devoir revivre comme avant lui était impossible. Il se demandait même comment il avait fait pour tenir jusque là… Et Lulu n’avait pas supporté son semblant de bonheur alors il avait décidé de le faire tomber. Au sens le plus littéral possible du terme. Et là, si Liam tombait, ça serait sa tête qui aurait le droit à une rencontre directe avec le sol si bien qu’il n’était même pas sûr de ressentir la douleur due au choc. Juste l’angoisse au moment de tomber, une montée d’adrénaline puissante puis, plus rien. Le noir. Le néant. Et encore, il n’en était même pas sûr. La seule chose dont il était convaincu, était que s’il tombait, il mourrait. Il n’avait pas eu la bonne idée de se faire appeler Cat pour au moins pouvoir retomber sur ses pattes… Non. Les renards étaient rusés, mais ils n’étaient même pas capable de faire quelque chose d’aussi simple que de retomber sur leurs pattes…

    Liam se rendrait sûrement compte plus tard que la manœuvre que son esprit tordu venait d’inventer était peut-être un peu trop tirée par les cheveux, mais pour le moment, elle lui semblait d’une logique implacable. Et il fallait bien avouer que Lulu ne faisait rien pour démentir. D’accord, c’était peut-être parce que Liam n’avait rien dit… Mais pour le coup, il avait bien du mal à s’imaginer ouvrir la bouche. Il avait l’impression que sa mâchoire allait ensuite se détacher du reste de son corps pour aller s’écraser lamentablement sur le sol. Surtout que son sang commençait sérieusement à bourdonner contre ses oreilles et des bruits aiguës se faisaient entendre. Comme si les chauves-souris du coin l’avaient entendu penser et qu’elles venaient se venger en lui balançant aux oreilles des sons insoutenables. En gros, rien de bien rassurant…

    Et quand Lulu lui parla des chauves-souris qui ne lui avaient rien fait, Liam eut envie de lui hurler que, si, en ce moment même, elles étaient en train de le rendre dingue avec leurs ultrasons. Mais si ce ne fut pas la peur que Lulu le prenne pour un taré qui le retint de lui crier quelque chose ressemblant vaguement à cette pensée, ce fut toujours la peur – totalement puérile – de perdre sa mâchoire qui lui fit garder la bouche fermée. Il était stupide de les avoir imiter. Il le savait. Pas besoin de le lui répéter… En tout cas, le renard était sûr d’une chose, il ne recommencerait plus avant très longtemps – parce qu’il ne fallait jamais dire jamais – ce genre de cascade. Il n’était absolument pas fait pour ça. Il le savait. Alors, pourquoi continuait-il de vouloir flirter avec le danger ? La réponse à cette question ? C’était un mec. Et en tant que mec, il ne pouvait parfois s’empêcher de céder à ce genre de pulsion… Comme on dit, chassez le naturel et il revient au galop…

    Quand le brun lui désigna le paysage qui se trouvait derrière leur tête après lui avoir soufflé dessus – et il fut tenter de se dire que c’était une tentative dérisoire pour le faire basculer dans le vide -, il ne s’aventura pourtant pas à regarder vraiment ce qu’il lui montrait. Et puis, que voulait-il lui montrer de toute manière ? Le ciel, même s’il paraissait sous ses pieds à présent restait le même et même si le sol était au-dessus de sa tête – il n’avait pas vérifié de crainte de relâcher momentanément la pression que ses jambes et ses doigts exerçaient sur la rambarde en béton – il était, lui aussi, toujours le même. Alors non, pour lui, il n’y avait rien d’exceptionnel. Lulu ne devait sûrement pas avoir la même vision des choses que lui, sinon, jamais il n’aurait pris la peine de vouloir lui montrer ça… Mais pour être franc, Liam ne voyait pas ce qu’il pouvait y avoir à regardé dans le coin. Surtout la tête à l’envers…

    "Vous l'aimez comment votre chauve-souris Monsieur ? Déjà morte ou vivante pour pouvoir l'étrangler vous-même ?"

    Sur le moment, Liam faillit réellement s’écraser lamentablement au sol en tournant brutalement sa tête en pensant que Lulu parlait d’une vraie chauve-souris qui se dirigerait droit sur lui, mais il se rattrapa au dernier moment, retrouvant rapidement – heureusement pour lui – son équilibre, en comprenant – ou du moins ça lui semblait assez logique après coup – que la chauve-souris était, en réalité, Lulu. Pour la peine, il ne lui répondrait pas. De toute manière, il en était incapable et aucune des deux propositions ne lui convenaient. Il ne voulait pas que Lulu meurt et ne voulait pas non plus le tuer. Alors, que devait-il choisir dans ce cas ?

    Le renard se tendit légèrement en sentant Lulu remuer à côté de lui, craignant qu’un faux mouvement le fasse tomber dans le vide… Oui, il était obsédé par cette idée. D’ailleurs, plus le temps passait ainsi la tête à l’envers, plus il pensait s’être découvert une nouvelle phobie… La peur du vide. Finalement, sa vie n’était peut-être pas aussi géniale s’il parvenait encore à se découvrir des phobies…
    Il sortit, cependant, rapidement de ses pensées quand Lulu se remit à rire, sans s’arrêter de remuer et parvenir, finalement, à se redresser et sûrement tomber sur le sol bien stable du toit puisque Fox ne parvenait plus à le voir. Et maintenant il se retrouvait tout seul comme un imbécile, la tête à l’envers, le cœur au bord des lèvres et des centaines de chauves-souris voletant dans son crâne… Finalement, il avait vu juste… Lulu comptait le laisser là jusque la fatigue l’emporte et qu’il se laisse tomber dans le vide… Si d’ici là son cerveau n’avait pas été noyé sous son sang… Note pour lui-même : réfléchir avant d’agir s’il survivait – par miracle – à cet épisode. Et le rire du jeune garçon ne l’aidait vraiment pas à s’enlever de la tête ses scénarios catastrophe concernant sa propre personne.

    Et alors qu’il venait d’imaginer ni plus ni moins trente-six scénarios de sa propre mort possible en cet instant, des mains se posèrent sur les siennes et ses doigts se crispèrent un peu plus sur le béton, persuadé que Lulu allait le forcer à lâcher prise et le regarder tomber dans le vide en riant de son rire si clair qui, pour le moment, lui faisait froid dans le dos, comme il l’avait imaginé dans le scénario numéro treize… Mais il ne pu résister bien longtemps et il ferma fortement les yeux, attendant le choc brutal contre le sol qui, il l’espérait, se ferait la moins douloureuse possible. Et dire qu’il mourrait pile poil le jour de ces dix-huit ans… Il n’aurait même pas pu voir le jour où il aurait le droit de boire de l’alcool… Ou du moins, d’en boire légalement…

    Mais quand il se sentit tirer vers l’avant, il arrêta aussitôt de penser pour s’agripper aux mains de Lulu tel le désespéré qu’il était, ne tenant visiblement pas à le lâcher tant qu’il n’aurait pas retrouver la terre ferme. Quelques secondes plus tard, le renard s’adossa le plus tranquillement possible contre la rambarde, laissant les battements de son cœur retrouver un rythme normal et le sang redescendre alimenter tous ces membres. Il n’y avait pas à dire, le plancher des vaches, il n’y avait rien de mieux…

    _ Parce que tu penses vraiment que je compte recommencer d’ici peu une de tes petites cascades ? Tu rêves mon petit…

    Le ton était mordant. Il avait eu peur… Et pas qu’un peu. Il avait pensé mourir, écrasé au sol tel un stupide insecte pouvait l’être sur le pare-brise d’une voiture roulant à grande vitesse. Et comme il considérait Lulu comme la principale cause de cette presque mort, il n’allait sûrement pas continuer à se la jouer gentil petit renard bien agréable… Le renard avait eu peur et comptait bien le lui faire comprendre…

    _ La chauve-souris, je préfère quand elle est loin de moi. Très loin si possible… Qu’elle soit morte ou vivant, peu importe. Du moment que je ne la voie pas, ça me va.

    Des paroles acides. Peut-être trop… Des paroles qu’il avait lâché comme ça, sans vraiment y réfléchir. Parce que pour être franc, le renard s’y était fait à cette petite chauve-souris voletant autour de lui depuis son arrivée à Teen’. Parfois il ne la voyait plus pendant quelques jours, puis ils finissaient toujours par se retrouver… Alors non, cette chauve-souris, il ne voulait pas la voir voler loin de lui, mais ça, s’il en avait conscience, Lulu ne le savait peut-être pas. Mais pour le moment, c’était la peur qui le faisait parler. Peut-être qu’il regretterait ses mots ensuite… Sûrement pas, mais comme on dit, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.
Lucy Cantarella
Lucy Cantarella

Résidente
Modérateen
Résidente♥ Modérateen


Une mèche de couleur sur une tignasse brune-rousse, des yeux vairons verts et ambre, un sucette ou deux à la bouche, un balafre et un air de sale gosse vandale ? Ouais, c'est Lulu.
Je ne sais plus qui je suis.
Féminin Play with friends is funny ! Bad Day

Surnom Surnom : Lulu Lu Lune Rabbit Rab'
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MessageSujet: Re: Car tu es là. Car tu es là. EmptyJeu 11 Fév 2010 - 22:06

Lulu s'arrêta un quart de seconde de rire. Son sourire se crispa et un rire jaune se laissa entendre.

"C'est de sa faute tu sais, elle est très c**** cette petite bête"

Et puis il se retourna. Allez, non, faut pas se mettre à chialer pour si peu. C'est bon. C'était juste une énorme claque. Les claques, c'est très facile à donner, même quand on ne hait pas les gens. Lulu le savait parfaitement, puisqu'il le faisait très souvent. Trop peut-être. Mais il y avait une chance sur trois cents pour que ce soit le cas, et vu les antécédent, on pouvait multiplier par mille. Fox n'aimait pas l'avoir dans le périmètre. Ça c'était logique, normal. Et puis ils n'avaient rien en commun tout les deux. Il n'avaient pas la même façon de s'amuser et de vivre, pas le même âge, pas les mêmes points de vs, pas les mêmes envies ... Oui, c'était clair que c'était surement mieux avec Kyllian, puisque lui, au moins, il était non seulement canon et génial mais en plus il pouvait se droguer et coucher avec lui sans réfléchir ; il pouvait faire la même chose, aller au mêmes endroits, ils pouvaient êtres ensembles vraiment sans heurt et sans hésitations ... Alors bien sûr, à côté de ça le petit Lulu ...

Hop hop hop ! On arrête ! Pas la faute à Kelly ! On arrête d'utiliser Kyllian comme alibi ou comme moyen de comparaison. Stop. Voilà. Lulu est un gamin très différent de Fox, point. Ça s'arrête là. Rien de plus. Et ça a beau lui faire un mal de chien à la tête et dans la poitrine, s'il y avait bien un truc que Lulu n'aimait pas, c'était de se sentir en trop, pas à sa place.


*Alors, qu'est-ce que j'attends pour me barrer ?*


Il se mordit les lèvres et se retourna avec un grand sourire :

"Mais je suppose que s'il elle trouve un truc meilleur, tu la verra moins. Alors elle va aller chercher un peu et tu verras, elle sera très loin, très très loin et tu la reverra plus jamais"


*Si ça peut te rendre plus heureux. Si ça peut m'empêcher de me sentir comme une poussière sur la pierre précieuses et la bague en or ... Ou une pierre trop commune, trop différente et pas du tout bien agencé dans votre alliage, alors j'irai me trouver un autre anneau. Ne t'inquiète pas, ce n'est pas les anneau qui manquent.
Mais toi tu va me manquer.*


Lulu recula vers la porte et posa la main dessus pour la pousser, retenant son cœur qui battait à toute allure en manquant un battement sur cinq.


"Bye bye, Fox"
Invité
Anonymous

Invité


MessageSujet: Re: Car tu es là. Car tu es là. EmptyMar 16 Fév 2010 - 13:57

    Liam ressentit une sorte de vague de satisfaction lorsque le rire joyeux de Lulu se tut enfin. Même s’il reprit quelques secondes plus tard… Mais comme le rire avait une intonation qui sonnait comme tout sauf amusée, ça lui convenait parfaitement. Liam n’aimait pas qu’on se moque de lui. Pas dans ce cas là en tout cas… Alors s’il avait pu le vexer ne serait-ce qu’un peu, ça arrangerait bien ses affaires. Et vu son sourire crispé, il avait frappé juste. D’un côté, c’était peut-être un peu bas de sa part de lui dire que plus il était loin de lui mieux il se portait vu que Lulu était, hypothétiquement, amoureux de lui… Ouais, c’était peut-être le genre de chose que l’on était pas supposé faire lorsqu’on était un minimum mature… Mais Liam était tout sauf mature. Ce n’était pas vraiment un gamin non plus, mais une chose était sûre, il n’était en rien mature… Mais peu importe. Ce qu’il était lui convenait parfaitement. Mais alors, pourquoi avait-il la sensation d’avoir été trop loin cette fois ? D’avoir brisé le lien déjà fragilisé qui le retenait à Lulu ? C’était une impression tout à fait stupide. N’est-ce pas ?

    Et le sourire de Lulu quand il se tourna à nouveau vers lui, lui confirma, qu’effectivement, il ne s’agissait que d’une stupide impression. Il l’avait mal pris au départ – comme toute personne normale – mais il ne l’avait pas pris au sérieux. Quelques secondes plus tôt ça aurait agacé Liam qui n’aurait pas hésité à en remettre une couche, mais à présent, il s’en fichait pas mal. Il avait eu sa revanche. Elle avait peut-être été courte, mais Liam, contrairement à ce qu’il aimait penser de lui il n’était pas quelqu’un de vraiment rancunier. Une fois qu’il s’était vengé, il était incapable d’en vouloir encore à l’autre personne. C’était comme si le fait de se venger remettait les points sur les i. Mieux encore, c’était comme si le fait de se venger lui permettait d’effacer toutes les erreurs que l’autre avait pu commettre. Pour les siennes ? Si Liam était tenté de dire qu’il ne commettait jamais d’erreur, c’était plus parce qu’il savait que ce n’était pas à lui de se pardonner des choses qu’il avait pu faire. Et puis, pour être vraiment franc, il n’en avait rien à faire qu’on l’excuse ou non. En tout cas, il en était intimement persuadé.

    Mais les mots que Lulu prononça ensuite rendirent plus que perplexe le renard qui, pour le moment, était définitivement perdu. Qu’est-ce qu’il était en train de raconter ?! Il fallait croire que Liam avait surestimer sa capacité à savoir ce qui était vrai et ce qui ne l’était pas… D’un autre côté, qui lui avait dit un jour que les autres ne pouvaient pas toujours deviner ce qu’il avait en tête ? En tout cas, il aurait peut-être dû écouter plus attentivement cette personne. Même si maintenant qu’il s’en souvenait, cette personne était complètement défoncée en lui racontant tout ça… Les camés avaient toujours une vision des choses plus réalistes que les gens complètements cleans… Il ne faut pas croire, la drogue ouvrait tout un tas de possibilités… D’accord, il y avait une contrepartie. Une grosse contrepartie en étrange, mais le marché en valait le coup. Du moins, c’était ce que pensait Fox… Après, que les gens soient ou pas d’accord avec lui, ce n’était pas son problème.

    Lorsque le petit brun – d’accord, ils faisaient la même taille… Quoique Liam avait pris quelques centimètres depuis le mois d’octobre…- recula pour atteindre la porte, le renard sentit qu’il devait agir, et rapidement, s’il ne voulait pas que l’impression qu’il avait eu un peu plus tôt se réalise vraiment. Mais il était comme tétanisé. C’était surtout qu’il ne réalisait pas vraiment ce qui était en train de se passer… Il ne lui restait plus que trois pas à faire pour atteindre la porte. Cinq pas et Lulu allait sortir de sa vie. Quatre pas et il n’aurait plus jamais un de ses fameux face à face avec son canif. Trois pas et il n’y aurait plus de mèche changeant à la moindre occasion de couleur dans son entourage. Deux petits pas et le garçon qui se transformait en fille – même si, techniquement, c’était plutôt le contraire – disparaîtrait à jamais. Un seul pas et ce genre de rencontre étrange au clair de lune n’auront plus jamais lieu.

    Quand Luca ou plutôt Lucie – peu importe, pour le moment, il se foutait pas mal de son prénom – posa la main sur la porte, Fox n’avait toujours pas cillé. Il n’avait toujours rien dit. Il se tenait là, immobile, se passant en boucle toutes les rencontres qu’il avait eu avec Lulu depuis son arrivée. Lulu dès le premier jour. Lulu dans la salle de bain. Lulu et son anniversaire désastreux. Lulu et l’épisode dans l’auditorium. Lulu et Kyllian. Et il en oubliait sûrement d’autre… Plein d’autre… Il faut dire que depuis qu’il était ici, Lulu était un élément important de sa vie. Peut-être parfois pénible, mais il en avait quand même besoin. Et là, il était en train de le laisser partir. Mais que pouvait-il faire d’autre ? Pourquoi chercher à le retenir ? Ils ne s’étaient jamais rien promis. Ils n’étaient même pas amis… Mais était-ce une raison pour le laisser partir ? Lulu l’intriguait. Il ne pouvait rien faire contre cela. Mais il l’agaçait aussi. Cette manie de croire que la vie était belle, que même dans le mauvais il y avait du bon… Ouais, cet optimisme l’agaçait. Liam ne croyait plus en grand-chose. Même maintenant qu’il avait Kyllian… Il savait que chaque jour, ils avançaient vers une rupture inéluctable… Tout n’était qu’une question de semaines, de mois et avec un peu de chance, une année. Mais il n’espérait pas aller au-delà. Parce qu’après cette année, Kyllian serait majeur et il partirait de Teen’. Et Liam ne croyait pas aux relations à distances… Ce n’était qu’un ado après tout, et s’il pouvait être fidèle tant que Kyllian était là, il savait très bien qu’il ne pourrait pas tenir bien longtemps une fois qu’il ne serait plus là… Dégoûtant comme façon de penser ? N’est-ce pas… Mais c’était sa nature. Et Liam savait mieux que quiconque qu’on ne pouvait pas refouler sa réelle nature bien longtemps sous peine d’en payer les conséquences…

    Mais tout ça ne le rapprochait toujours pas de Lulu. Lulu qui prononça ces trois petits mots. Ces trois petits mots qui firent bondir Liam. Liam qui se retrouva à peine quelques secondes plus tard entre Lulu et la porte, le défiant du regard d’essayer de la franchir avec lui devant. Son cœur battait à tout rompre. Comme s’il avait couru plusieurs kilomètres. Alors que non… Il avait à peine fait six petits mètres et il haletait comme pas permis… D’accord, les conséquences à payer pour consommer de la drogue étaient parfois un peu trop chères…

    _ Je rigolais.

    Le pire dans tout ça, était que Liam eu tout de même le culot d’envoyer un regard noir à Lulu. Comme si c’était de sa faute de ne pas avoir compris que le renard ne pensait pas réellement ce qu’il disait. C’était un don que de reprocher aux autres ce dont on était coupable… Un don qui ne fallait mieux pas avoir quelques fois… Mais ça, c’était une autre histoire.

    _ J’étais pas sérieux. Okay ?

    Le ton s’était quelque peu radoucit et Liam récupérait tranquillement sa respiration. Il n’allait jamais l’avouer, mais il avait vraiment eu peur ce coup-ci. Il ne voulait vraiment pas que Lulu sorte de sa vie. Il ne voulait même pas qu’il trouve un truc mieux que lui. Mais ça, il savait très bien qu’il ne pouvait pas l’exiger… Et puis, le renard qu’il était se contenterait très bien de la présence de la petite chauve-souris dans son environnement. Proche si possible…

    _ Je ne veux pas que tu sortes. Enfin, tu peux sortir de là si tu veux, mais ne sors pas de ma vie. C’est tout ce que je te demande…

    C’était peut-être trop déjà… Liam en avait conscience, mais on ne pouvait pas compter sur lui pour le reconnaître à haute voix…

    _ Il faut croire que le renard aurait plus de mal qu’il le pensait à voir la chauve-souris voler loin de lui…

    Liam tenta un sourire, sans savoir s’il était vraiment adéquat dans la situation actuelle. Mais pour le moment, la seule question qui le taraudait vraiment était de savoir si Lulu avait déjà franchi la porte – mentale – qui les sépareraient, ou si le renard avait réussi à le persuader de rester encore un peu avec lui… Mais ça, ce n’était plus de son recours…
Lucy Cantarella
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Une mèche de couleur sur une tignasse brune-rousse, des yeux vairons verts et ambre, un sucette ou deux à la bouche, un balafre et un air de sale gosse vandale ? Ouais, c'est Lulu.
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Surnom Surnom : Lulu Lu Lune Rabbit Rab'
Âge du Perso Âge du Perso : 18 ans
Orientation Orientation : Hétérosexuelle
Admission Admission : 17th August 2009
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Retirée

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Les bonnes manières
Toujour sociable et ouvert
Les souvenirs comme les œufs : faut les batture pour que ça prenne forme
Tendence à être aimable
Bien manger, leçon 1
Adotpion d'une boule de poils
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MessageSujet: Re: Car tu es là. Car tu es là. EmptyMer 17 Fév 2010 - 20:43

Lulu resta les yeux grands ouverts en regardant le roux haletant (terriblement beau gosse au passage, puisque ses hormones féminines se réveillèrent d'un coup, limite si il n'y avait pas un nouveau coup de rouge sur son visage), sans oser bouger. La main tendu dans le vide, juste devant le ventre de l'autre imbécile (qui est le plus attardé des deux avec leur logiques détraqué ?) et ses deux yeux vairons planté droit dans les magnifiques yeux bleus du renard.

*Le renard existe encore. Putain m*rde il est encore là je rêve. Mais qu'est-ce qui m'arrive j'hallucine ?*


Et bien non, il n'hallucinait pas. Liam était bien là debout, tout près, les bras tendus et les mains posées sur les côté de cette foutue porte. Ce Liam n'était pas une illusion : c'était bien ses cheveux flamboyants malgré la nuit tombé, c'était bien son regard terni pas ce manque de vie et cerné de noir à cause de l'insomnie et de la drogue, c'était bien ces putain de lèvres que le pauvre gamin s'interdisait de prendre en sachant qu'il ne devait plus jamais, surtout plus jamais le refaire, c'était bien ce mec maigrelet et ce drôle de parfum qu'il n'avait jamais été capable de définir, et dans la nuit froide et presque noire, c'était bien cette chaleur pour laquelle il était en train de se battre contre lui-même pour ne pas se jeter dessus.

"Je rigolais. "


Lulu leva le regard, sa mèche se promena sur sa joue et devant son œil, puis retomba sur son épaules, trop longue. Son œil jaune était un peu larmoyant sous la lumières des étoiles, comme si cette partie de lui-même était soulagée. Soulagé qu'il soit là et qu'il n'ait rien imaginé. Ce ton était tellement dur, tellement empli de reproche qu'il se sentait de nouveau capable de compter, de faire partie de lui, de, dans ces gestes et ses décisions, influencer Fox, de le faire réagir. Cette dernière chose n'était pas reluisante, mais c'était une maigre consolation pour se dire qu'il existait encore aux yeux de ce mec qui avait tout ce qui lui fallait et pour qu'il n'était qu'un boulet.

"J’étais pas sérieux. Okay ? "

Lulu secoua la tête pour chasser les larmes qui lui venaient : il était sur le point de pleurer en partant, mais il avait une envie de chialer comme un gosse maintenant qu'il ne pouvait plus partir. Il était soulagé. Vraiment soulagé.

"Je ne veux pas que tu sortes. Enfin, tu peux sortir de là si tu veux, mais ne sors pas de ma vie. C’est tout ce que je te demande…"

Lulu écarquilla grand les yeux, les leva sur Fox avec beaucoup d'étonnement : il venait de le dire à voix haute. Lima venait de dire à voix haute qu'il ne voulait pas qu'il sorte de sa vie. Il avait compris, simplement compris, alors qu'aucun d'eux ne l'avait vraiment dit. Et Fox qui n'avait rien si ce n'était sa fierté verbal et le cache de tout ses sentiment venait de l'énoncer à voix haute.

*Mais 'tin il est dingue ?*

"Il faut croire que le renard aurait plus de mal qu’il le pensait à voir la chauve-souris voler loin de lui…"

Lulu baissa la tête et eu un rire nerveux.

"Mais ... Mais j'ai jamais dis un truc pareil ..."

Puis dans un sourire assez approximatif et le visage crispé pour retenir quelques larmes qui tentait de lui sortir es yeux, il releva la tête comme pour se mentir à lui-même sans pouvoir y croire :

"Enfin, tu parles bizarrement, imbécile. C'est quoi cette histoire de chauve-souris ..."

*Pas pleurer, m*rde. Trop tard j'en peux plus. Il me fait tourner dans tout les sens ce mec.*
Des larmes suivirent sur ce sourire crispé, et Lulu n'eut pas le choix que de laisser sa tête retomber sur l'épaule de Liam, n'ayant plus la force de se tenir debout. Il avait eu peur, tellement peur de disparaître ... Il réalisait maintenant : une vie à Teen sans plus jamais voir Fox, c'était impensable. Il était passé à côté de la plus grosse connerie qu'il aurait infligé à son propre cœur, et il se sentait bête, monstrueusement bête, et tellement soulager d'être passé à côté sans y tomber. Passé sur le bord d'un gouffre et ne pas y tomber, se voir sorti d'affaire et ressentir que oui, c'était passé avant même qu'il s'en aperçoive, et qu'il n'aurait sans doute plus jamais à le refaire.

"Excuse-moi je ... J'ai les nerfs en furies, pardon."

Et les larmes coulent, coulent ... Lulu en avait marre d'être trop sensible comme ça : il ressemblait vraiment à une fille. Mais il ne pouvait simplement pas s'arrêter de pleurer pou =r un rien, parce qu'il était trop content ou trop triste, tout simplement. Il en avait marre des larmes, des crises de larmes, mais apparemment, les larmes ne se lassaient pas de lui.

*Liam je viens de passer à côté d'une grosse connerie. Je suis content que tu sois là, je suis content que tu te sois mis devant moi. Je suis un peu soulagé, non vraiment, de ne pas être le seul à tenir à ce lien. Pardon d'avoir tenter de tout laisser tomber, pardon.

Liam, amour mis à part, pour rien au monde je ne me séparerai de toi.*
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MessageSujet: Re: Car tu es là. Car tu es là. EmptyLun 1 Mar 2010 - 1:28

    Spoiler:

    Après coup, Liam s’aperçut que cette histoire de chauve-souris et de renard n’était peut-être que le fruit de son imagination. Qu’il avait interprété les choses de la mauvaise façon. Ou du moins, pas de la même façon que Lulu… Et s’il était capable de se sentir gêné, il ne faisait aucun doute qu’il le serait en ce moment même. Mais pour le moment, il se sentait plus nerveux qu’autre chose. Pourquoi était-il nerveux ? A vrai dire, il n’en savait trop rien… Il ne voulait pas que Lulu raye sa présence de sa vie. Jusque là, il ne s’en était jamais vraiment rendu compte, mais depuis son arrivée à Teen’, beaucoup de choses tournaient autour de Lulu. C’était d’ailleurs indirectement grâce à Lulu qu’il avait rencontré Kyllian… Si jamais il n’avait pas décidé d’aller frapper à cette porte après son cauchemar pour se changer les idées, il n’aurait peut-être jamais remarqué le brun. Même si plus il y pensait, moins ça lui semblait probable… Mais Lulu avait au moins le mérite de lui ou plutôt de leur avoir fait gagné du temps. Car Liam s’était persuadé qu’ils n’en auraient pas beaucoup alors autant en profiter au maximum…

    Il était aussi nerveux parce que Lulu n’avait toujours rien dit et que peut-être que cette fois-ci, il avait dépassé les bornes sans s’en rendre compte, ce qui était tout à fait probable. Liam n’avait pas de limites, ou alors elles étaient trop vagues. Bien trop vague… Et le rire de Lulu n’avait rien de bien rassurant aussi… En bref, pratiquement tout les éléments étaient réunis pour le rendre nerveux. Mais le renard n’en montrait rien. Ou du moins, il espérait que son visage ne laissait passer que les éléments qu’il souhaitait montrer pour le moment. C’est-à-dire une pointe d’agacement et peut-être quelque chose s’approchant à de l’excuse. S’approchant seulement… Parce que Fox n’avait pas à s’excuser. Il ne l’avait jamais vraiment fait d’ailleurs. Ou alors il n’y avait jamais fait attention, ce qui était tout aussi possible.

    Ses pensées commençaient à s’embrouiller et Lulu n’avait toujours pas répondu. Pourtant il avait l’impression que ça faisait maintenant une éternité que sa voix s’était éteinte pour laisser place au silence. C’était peut-être le cas d’ailleurs… Les battements de son cœur qui auparavant battaient à tout rompre s’étaient comme suspendus à présent. Tout semblait allait au ralenti. Tellement que Liam se demanda un instant s’il n’avait pas consommé un quelconque hallucinogène avant de venir ici, mais il avait beau retourner sa mémoire de fond en comble, il ne se rappelait pas avoir prit quoi que ce soit. De toute façon, il réfléchissait encore trop logiquement pour ça.
    Juste à ce moment-là, le châtain releva la tête, une grimace ayant sûrement pour but de ressembler à un semblant de sourire sur le visage et un peu d’humidité dans les yeux. Par sa faute ? Sûrement… Mais le renard préféra ne pas s’y appesantir… Il était toujours un peu mal à l’aise avec ce genre d’émotion. Peut-être parce qu’il s’était mis en tête que pleurer était une sorte de faiblesse. Même si lui le faisait à chaque fois qu’il abandonnait la lutte contre le sommeil pour se réveiller quelques minutes ou quelques heures plus tard en larmes dans son lit. Mais de son point de vue, ce n’était pas la même chose, c’était son inconscient qi pleurait. Pas lui… Il ne pleurait jamais en public de toute façon. Pourquoi voudrait-il paraître plus faible qu’il ne semblait déjà l’être naturellement ?

    Et enfin, après ce qui lui avait semblait être des siècles et des siècles, le silence fut enfin brisé par la voix de Lulu. Une voix peut-être un peu hachée et peu assurée, mais la voix de Lulu quand même. Et Liam sembla réalisait en cet instant que s’il avait réagit quelques secondes plus tard, ou encore qu’il aurait préféré ne pas retenir le châtain, il n’aurait peut-être plus eu l’occasion d’entendre cette voix. Ça pouvait sembler mélodramatique, mais en cet instant, le renard ressentait les choses ainsi. Ils étaient passés à côté d’une décision qui aurait énormément changé leur vie à Teen’. Liam en était persuadé… Il se secoua mentalement, s’ordonnant tout aussi intérieurement d’écouter un peu ce que racontait Lulu. C’est vrai, à quoi ça servait qu’il parle si lui ne l’écoutait pas ?

    D’accord… Donc Lulu n’avait jamais dit qu’il comptait lui tourner le dos et ce pour ce qui semblait s’apparenter à de nombreuses années. Donc Liam s’était en quelque sort ridiculisé en se jetant contre la porte pour empêcher Lulu de la franchir… Mais étrangement, le renard sentait qu’il avait bien fait de le faire. S’il ne l’aurait pas fait, peu importe ce que Lulu pouvait raconter, s’il ne l’aurait pas fait, il était persuadé qu’il ne l’aurait pas revu. Ou pire, qu’il se serait fait ignorer si jamais ils se recroisaient après ce soir. Et ça, Liam ne pourrait pas le supporter. Déjà qu’il supportait mal n’importe qui l’ignorant, même un inconnu, alors si Lulu - une personne qu’il commençait peu à peu comme considérer comme un ami voire même comme un protégé – se mettait à l’ignorer, il allait rapidement péter son câble… Liam ne pu s’empêcher de se moquer intérieurement de lui-même. Il considérait Lulu comme son protégé et pourtant, depuis le début, il ne faisait que le souffrir… Plutôt pathétique comme façon de protéger les autres, à moins que son plan ne soit de le faire souffrir un maximum pour l’endurcir afin qu’il soit indifférent aux propos ou aux agissements blessants d’autres personnes… Quoiqu’il en soit, il allait peut-être lui falloir trouver un moyen pour ne plus faire souffrir le châtain. Il se demandait même s’il y avait au moins une fois où il ne l’avait pas fait pleurer… Peut-être la deuxième fois qu’ils s’étaient vus… Peut-être aussi lors de quelques entrevus, mais il avait toujours l’impression que les fois où il pleurait étaient plus nombreuses.

    Lulu reprit la parole, semblant sur le point de pleurer à tout moment ce qui renforça un peu plus le malaise de Liam. Ça ne serait pas pour cette fois qu’il ne le ferait pas pleurer visiblement… Finalement, peut-être qu’il aurait dû le laisser partir… Leur « relation » semblait faire plus de mal qu’autre chose à Lulu, mais Fox ne pouvait s’y résoudre. Fox était un personnage égoïste et son bien-être passait avant celui des autres. Il avait essayé de faire autrement, mais il n’y arrivait pas. C’était toujours lui en première ligne suivi des autres. Liam n’était pas comme tous ces types dans les films qui préféraient laisser partir ceux qu’ils aimaient pour leur bien-être, quitte à se rendre malheureux. Ça, Liam en était incapable. Tant qu’il pouvait retenir la personne, sans avoir l’impression de le forcer, le renard le faisait. Jusqu’à ce que la situation finisse par le lasser. Liam était égoïste et il venait juste de se le prouver une fois de plus. Il aurait dû ne pas retenir Lulu. Rester adossé au muret et le regarder partir en ignorant la boule dans son estomac, mettant ça sur le compte de la faim. Mais non. Il n’avait pas pu s’en empêcher et s’était interposé entre ce qui lui semblait être une vie avec Lulu et une vie sans Lulu.

    Imbécile. Ça pour l’être, il l’était. Et pas qu’un peu… Cependant, le renard grogna pour la forme, n’ayant pas cœur à répliquer en voyant la tête que Lulu faisait. Il allait craquer d’un moment à l’autre. Ça, le renard pouvait le prédire vu le nombre de fois où c’était arrivé… Liam se demandait si Lulu n’avait vraiment pas compris son histoire de chauve-souris ou s’il faisait semblant de ne pas avoir compris. Dans tous les cas, Liam n’était pas d’humeur à lui expliquer et le laissait réfléchir un peu à la question. Les larmes contenues jusque là dans les yeux de Lulu sortirent les unes après les autres au début avant de se bousculer pour sortir des yeux vairons. Liam, lui, ne savait pas ce qu’il devait faire. Pourtant il aurait dû savoir quoi faire. Ce n’était pas la première fois que ça arrivait comme il l’avait dit plus tôt. Ce n’était pas la première et pourtant c’était comme si. Drôle d’impression, n’est-ce pas ?

    Finalement, ce fut Lulu qui indiqua à Liam la marche à suivre en posant sa tête sur son épaule, les bras du renard venant aussitôt s’enrouler autour de la taille du châtain pour le maintenir contre lui. Cz lui rappelait la première fois où ils s’étaient rencontrés. Dans le parc. Ce jour-là, Liam avait vraiment mis en pratique sa règle du « Pleure et je ferais comme si je n’avais rien vu ». Une règle de plus en plus dure à tenir avec Lulu cependant… Cette règle n’était faite que pour des cas exceptionnels. Et si ces cas se répétaient à peu près tous les mois voire un peu plus, on ne pouvait plus vraiment appeler ça des cas exceptionnels… Enfin, de toute façon, dans ce genre de moment, Liam ne savait pas quoi faire. La seule chose qu’il pouvait faire, c’était être présent. Le soutenir avec maladresse et en silence. Ses mains dans le dos du plus jeune faisaient de petits cercles qu’il espérait réconfortant sur le tissu de son tee-shirt. Le côté de son haut où Lulu avait posé sa tête commençait vraiment à devenir mouillé au fur et à mesure que les secondes passaient, mais Liam, en fervent adhérent du « Pleure et je ferais comme si je n’avais rien vu » ne fit et ne dit rien. Que pouvait-il dire de toute façon vu que tout ça était de sa faute ?

    _ J’ai pas à t’excuser… Tu fais rien de mal.

    Des mots juste soufflés à l’oreille de Lulu. Liam avait l’impression que la boule qu’il avait sur l’estomac ne diminuait pas depuis qu’elle s’était posée là. Au contraire, elle augmentait. Et ça ne pouvait pas vraiment être lié à la faim puisqu’il avait mangé un morceau de brioche la veille au soir et qu’il s’était gavé de compléments alimentaire au déjeuné. C’était peut-être ce qu’on appelait la culpabilité… Mais Liam ne pouvait pas vraiment accorder du crédit à cette possibilité. Il ne s’était jamais senti coupable de quoi que ce soit, alors pourquoi ça commencerait ce soir-là ?
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MessageSujet: Re: Car tu es là. Car tu es là. EmptySam 6 Mar 2010 - 23:16

Ah my ...

Murmure à mon oreille, Tremblement dans mon échine.

... Fucking God.


*Merde, je sens que je vais pas lâcher de si tôt s'il me fait des coups pareils à chaque fois.*

"J'ai pas à t'excuser." Tout d'abord, Lulu fût triste, puis d'accord. Il n'avait pas à être excusé. Il était minable et irrécupérable c'était un fait.

Mais "Tu n'as rien fait de mal" ... Était-ce bien vrai ? Il ne pouvait rien faire pour arrêter ça ? Ces crises, de nerf, ces sautes d'humeurs, tout ça, c'était pas de sa faute ? Il était juste foutue derrière la pancarte des "malades mentaux", "à assister psychologiquement" ? Le pire c'est que plus on lui disait, plus il commençait à y croire. Et il ne le voulait surtout pas : il ne voulait pas qu'on l'aide pour ça, il ne voulait pas changer, il ne voulait pas devenir quelqu'un d'autre, aussi bon et droit que soit ce quelqu'un d'autre. Il avait bien trop peur de devenir un autre.
Mais si ça leur faisait du mal ?
À Liam ?
À Rose ?

À tous ?

Lulu était simplement crevé. Crevé. Il avait cette salle envie de tout lâcher. Et il ne fallait surtout pas qu'il lâche, surtout pas qu'il s'endorme. Sinon jamais il ne se réveillerait. Et même qu'il le faisait, il avait peur de se réveiller seul. C'était sa hantise, son, pire cauchemar.

Lulu ne pu rien faire. Rien faire il s'en voulu. Il s'en voulu terriblement de se laisser serrer par ces bras, il s'en foulait se sentir sa main dans son dos, de sentir la chaleur de son corps contre lui, de profiter de son épaule, de son souffle, de ce murmure dans son oreille qu'il le faisait trembler d'un désir qu'il se savait incapable de contrôler. un mouvement, et il dérapait. Alors ne pas bouger. Ne surtout pas bouger. Sinon, c'était foutu, mort. Mais la culpabilité et la honte le rongeait à chaque seconde de plus dans le confort que lui apportait Liam, quelque chose qu'il ne méritait pas. Qu'il était persuadé de ne pas mériter.

"Si. Je t'ai fait mal hein ?"

Une voix, non un souffle. Plus doux encore que celui de l'autre, plus faible encore. Les larmes ne voulaient pas s'arrêter. Elles ne voulaient pas. Elle allait mouiller le t-shirt de Fox et le roux allait attraper un rhume. Ah ce qu'il pouvait se montrer c** parfois.

"Merci d'être là. S'il te plait, le dis pas à Rosie, je me sentirais trop c**."


Il n'y avait pas que les larmes qui coulaient sans retenu. Les mots aussi. Simplement dans un faible murmure, s'écoulait doucement de sa bouche pour aller aux oreille du Renard, comme une confession.

Il savait qu'il avait fait du mal à Liam.
Il savait qu'il n'avait pas à se tenir là.
Il savait qu'il n'avait aucune raison de tenir le silence.
Mais il ne voulait pas qu'il parte.
Ni qu'il ou n'importe qui détruise sa vie avec Rose.
Ni qu'il regrette d'être là.
Ni qu'il regrette d'être né.
Ni qu'il soit là pour la forme, mais pour être en vie.
Il voulait qu'il vive. Qu'il vive comme lui s'était promis de vivre.
Avec Kyllian, avec lui, tous ensemble. Il ne voulait plus les perdre. Il ne voulait plus perdre des parties de lui même. Non, il n'en pouvait plus.
Il n'en pouvait plus de savoir que ce combat était voué à l'échec.


Un mois plus tard avec Alekseï :


"You're looking for something ?"
...
"The bliss"


Fin de la prolepse.

"Liam, I don't care to be a bat, a rabbit or a cat. I just don't wanna lost my-self."
[Liam, j'en ai rien à foutre d'être une chauve-souris, un lapin ou un chat. Je veux juste ne pas me perdre.]

Lulu se mordit les lèvres mis une main sur l'épaule de Fox et tenta de se redresser sans vraiment y parvenir. Il n'avait pas la force e défaire ce bras sur sa taille, de se défaire de ce confort, cette délicieuse chaleur. Et peu importe à quel point il se forçait, il en voulait encore. Encore.

Il fait tellement froid dehors.

Alors il leva son autre bras pour essuyer cette eau sale et irritante de son visage trop fin, mais elle revenait à la charge, toujours à couler, couler, couler indéfiniment. Il ne pouvait pas l'arrêter. Il ne pouvait pas arrêter ses larmes quand ce mec le tenait comme ça. Pas assez de force, ni de volonté, ni de contrôle. Il était simplement transi de ce mec en fait. Mais il ne pouvait pas le toucher. Plus comme avant. Ça lui manquait. Il en coulait encore. Toujours. Il n'avait pas eu le choix que de dire au revoir. Au revoir à cette chance. La chance elle serait pour Kyllian. Et au moins, Liam l'aimait, lui. Ils s'aiment tout les deux, et ils étaient tout les deux adultes, tout les deux des mecs, tout les eux bi ou gai. Lulu n'avait pas sa place et tant pis. Liam avait le droit à la vie. Mais il en voulait encore. Encore. Encore. Il était ronger par un désir sans mesure qu'il devait étouffer. Il avait dit au revoir à la chance d'aimer et d'être aimé. Mais la première partie semblait vouloir squatter encore un bon moment, et pas de manière passive. Il avait les nerf en feu, il était fatigué, en pleur, et son estomac se tordait parce qu'il se sentait vide. Vide et qu'il avait encore trop froid. Lulu le voulait. C'était certain il le voulait. Il voulait Liam. Il voulait clairement l'embrasser encore, il voulait le serrer contre lui, il voulait coucher avec lui, il voulait se perdre en lui, se défoncer avec lui, s'endormir d'épuisement avec lui, et se réveiller avec lui un matin lumineux et se dire que ouais, il aimait la vie, que c'était génial parce qu'il n"y avait rien à faire d'autre que se faire plaisir et d'être avec ce qui nous étaient chers, d'être dans les bras d'une personne qui nous emmène au septième ciel et de savoir que ça ne le rend pas malheureux non plus.
Mais il ne pouvait pas. Il leva la tête les yeux rouge et un sourire simple aux lèvres, ces petites lèvres rouges qu'il empêchait tout simplement d'aller rejoindre celle de Liam. :


"If I don't want go away of you, is it 'cause you've become a part of me ?"
[Si je ne veux pas aller loin de toi, est-ce parce que tu es devenu une partie de moi ?]

Tell me, I'm sure you've got the anwser.
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Car tu es là.

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