Invitée surprise [ PV Innoncence ]

Cela faisait un bout de temps que Maï n’était plus sortie de son bureau, ou de sa chambre. Elle enchainait les consultations foireuses. En plus de ça, son cher psy préféré l’avait abandonné. Allez savoir où il était passé. Mais il n’était sûrement plus dans le coin. Dommage. Pour une fois qu’elle s’amusait. Enfin bref. Aujourd’hui donc, elle errait dans les couloirs, d’un pas décidé à trouver l’in-fir-me-rie. - Je suis sûre que vous vous demandez « Mais pourquoiiii décide-t-elle enfin de sortir pour aller là bas? » Soyez patient, j’y viens. – La raison de cette visite, n’est pas celle que certains d’entre vous peuvent penser ! NON, elle n’y allait pas pour voir la nouvelle charmante petite infirmière, arrivée tout juste il y a moins d’un mois. Non, elle y allait pour trouver un… désinfectant. Tout de suite moins passionnant n’est-ce pas ? Maï c’était en effet, écorchée au niveau de l’épaule. Maladroite devait être son deuxième prénom. Elle avait fait tomber son briquet par terre, elle s’abaisse, se relève. Manque de chance, elle n’avait pas calculé la fenêtre qui était ouverte. Et elle se prend donc le coin de la fenêtre dans le haut de l’épaule. Ce qui a entrainé par la suite une assez grande égratignure, avec saignement. Plus un petit cri, et un « PUTAIN MAIS QUELLE c**** ». Vulgaire en plus de ça ? Mais non, pas du tout. S’en suivit un claquement de porte, grognement sur le chemin, et nous revoici au début du récit.

Maï marchait donc d’un pas décidé, pour trouver cette infirmerie. Elle regardaittoutes les portes, s’arrêta devant un plan où était marqué « Vous êtes ici » en rouge pétant. Et l’infirmerie sal *** de plan, elle est où ? pensa-t-elle. Une fois un balayement complet, elle trouva l’endroit tant recherché. Ha bah tu vois quand tu veux. Elle continua alors d’avancer, et tomba nez à nez avec. Elle frappa à la porte. Personne ne répondait. Tant pis. Elle ouvrit la porte, scruta l’intérieur. Personne non plus. La jeune psychologue décida de s’engager, en prenant le soin de refermer derrière elle. Elle se sentait telle une voleuse cherchant un trésor. Son cœur battait plus fort. Puis se calma quand elle revint à la réalité. Son cher trésor n’était qu’un désinfectant. Oui, de suite, ça l’fait moins.

De nombreux placards, tiroirs étaient installés dans cette pièce. Etant chanceuse de nature – prenez le sur le ton de l’ironie – elle mettrait longtemps avant de mettre la main dessus. Mais bon comme on dit, quand faut y aller, faut y aller. Elle se mit donc à la recherche de son désinfectant. Ouvrant des tiroirs, les refermant, fouillant. Etc. Etc. Mais pour l’instant cela ne menait à rien. C’est alors qu’elle entendit un bruit : la poignée était en train de se baisser. Sûrement l’infirmière. Et qu’est ce qu’elle verrait ? Une femme en train de fouiller dans l’infirmerie. Et alors, elle penserait certainement que Maï est une des patientes et qu’elle est en train de chercher de la dope, un tranquillisant, ou que sais-je des besoins tordus qu’ont les pensionnaires d’ici. Bref, Maï semontait tout un scénario dans la tête, mais elle n’avait pas son badge pour lui
montrer qu’elle était réellement psychologue. Que devait-elle faire ? Essayer de se cacher derrière la porte ? Mais si elle se faisait voir, cela serait plus difficile pour convaincre – d’autant plus que niveau discrétion, c’est un peu restreint - . Ou devait-elle jouer directement la carte de la sincérité ? Dur dilemme. Bref, c’était bien beau de réfléchir, et tout et tout. Mais l’infirmière derrière la porte elle était pas figée non plus. Un face à face, fit surface (haha), et la jeune psychologue engagea la conversation d’une voix de coupable.

-Euh, bonjour. Je peux vous expliquer.

Derrière elle, tiroirs, placards étaient ouvert. Suivant le caractère de l’infirmière, des explications devront être plus ou moins développés. Oh. Et puis après tout. Elle était psy m*rde. Elle avait le droit d’être là. Elle souffrait en plus. Le sentiment de culpabilité disparut rapidement. Elle laissa la jeune infirmière s’expliquait si elle le souhaitait.

>> Another World ... Not mine...

N

D

-" Je dois vous laisser, l'infirmerie m'attend."

C

-" Je pense qu'une explication s'impose ... mais avant ça ... faites moi voir cette plaie."

C