Owen O'Connor

Sujet: Owen O'Connor Sam 16 Jan 2010 - 15:49

► État Civil

• Nom & Prénom : Owen O'connor
• Surnom : Wind.

• Age : 16ans
• Date de Naissance : 05/03/93
• Lieu de Naissance : Kyoto.
• Nationalité : Japonais.

• Sexe : Masculin
• Orientation Sexuelle : Bisexuel

► Casier Judiciaire
"Mon seul problème est de n'en avoir aucun."
• Nombre d'arrestations : 2
• Délits commis :
- Fugue
- Homicide volontaire sans préméditation.
- Nécrophagie

► L'institut Teenagers

• Présent depuis : Six mois.
• Chambre ou Dortoir : Chambre. En raison d'un trouble de la personnalité plutôt imprévisible et de son asociabilité.
• Intégré à cause : Obligation judiciaire et décision parentale.

► Physique

• Taille : Owen est un adolescent d'une taille majestueusement normale. Il doit mesurer dans les mètres 75 environ. Cette taille n'est pas pour lui convenir car il ne se démarque pas des autres. Et qu'il est plus difficile de regarder les gens de haut quand on ne les dépasse même pas. Regarder les gens de haut étant le passe-temps préféré du jeune homme.
• Poids : Pour le poids, il a atteint son idéal. Juste en dessous du poids moyen, il est très fier de son corps bien taillé et pourtant fin. On peut voir quelques esquisses de muscles se dessiner sur son torse. Il n'a aucun complexe par rapport à son poids.
• Ses cheveux : Il a les cheveux châtains d'un Japonais. Ils sont coupés de manière irrégulière mais la plupart des mèches sont relativement courtes. Les mèches les plus longues arrivent jusqu'à ses épaules alors que les autres peuvent être juste au début du cou. Il les coiffe généralement de manière ébouriffée. Une frange dégradée orne son front. Il ne les a jamais colorés, de ce fait ils sont encore parfaits. -à ses yeux-
• Ses yeux : Parlons-en de ses yeux. Ils tirent un peu sur le gris mais généralement la luminosité les fait paraitre noirs, ou bien marrons. Au fond de son œil gauche, en regardant très précisément on peut déceler une cicatrice, due à un bout de verre, l'œil fut sauvé de justesse. Sinon, ses yeux ne laissent filtrer aucune émotion, pas même un cactus au milieu d'un désert sans fond.
• Autres : En plus de la cicatrice à son œil, Owen a une énorme cicatrice sur la jambe gauche. Quelqu'un a juste "malencontreusement" fait glisser son couteau contre la jambe du jeune homme. On ne sait pas qui, et on suppose que ce soit lui-même. Une sous le cuir chevelu dont il ne connait pas l'existence. Aussi, il a un tatouage sur le dos de la main gauche. Celui-ci représente une tâche de sang.

► Caractère

• Qualités : Il vous dirait qu'il est parfait, et donc qu'il n'a que des qualités. On dit qu'il faut avoir confiance en soi. De ce point de vue, il a une qualité majeure. Mais, à côté de ça... Quelles sont ses qualités ? Il a la chance d'être intelligent. Mais l'intelligence mise à part... Il ne reste pas grand-chose. Peut-être que quand on le connait vraiment très bien il peut devenir gentil et rieur. Mais il faut vraiment le connaitre très bien. Ou le connaitre saoul. Il possède un charisme étrange derrière ce sourire glacial.

• Défauts : "Mon seul défaut est de n'en avoir aucun"
Voila ce qu'il vous dirait. Bien évidemment, il a des défauts. Et pas qu'un peu. Le plus gros étant son égocentrisme. Il ne jure que par lui. Pour lui, il n'y a que ses émotions qui comptent. Tout tourne autour de lui, et il est persuadé d'être le Soleil, et que tous le monde doit être en orbite autour de lui. Ce qui lui donne un air hautain et méprisant. Il est calculateur et froid. C'est un menteur très doué dans son genre. Owen n'a pas de tact et dit malgré sa mythomanie les choses comme il les pense. Méchant au possible.

• Centres d'intérêts : Le principal loisir du garçon réside dans la musique. Principalement la basse. Il en pratique depuis assez jeune mais avait arrêté pour reprendre à son entrée à Teenagers. Autre chose qu‘Owen adore c‘est les araignées. Elles lui font peur mais ils se sent fasciné par elles. Tous ce qui lui apporte de la vitesse. Par exemple, il aimait beaucoup les courses de motos parce qu‘il pouvait aller vite sans se fatiguer à courir. Les soirées arrosées, il aime bien aussi. Sinon il apprécie d‘entrainer les autres avec lui dans des jeux comme les jeux avec l‘Eau Ecarlate, ou le jeu du foulard. Et également, il aime voir les gens se faire mal.

Affinités Particulières

• Aime/n'Aime pas :

Aime :
> La vitesse
> Recevoir des compliments
> Le bacon
> La basse
> Les araignées

N'aime pas :
< Les fleurs
< Le soleil ( Ca le fait éternuer )
< Courir
< Dormir
< Le piano

• Goûts Musicaux : "J'aime tout ce qui gueule !"
Voilà la seule réponse qu'il fournit lorsqu'on le lui demande. C'est, certes très vague, mais ça résume bien ce qu'Owen pense de la musique. "Tout ce qui gueule" s'apparenterait sûrement au Metal, voire au Heavy Metal. Il a horreur des musiques trop douces.
"J'aime pas la soupe !"
Par ailleurs il aime particulièrement les sons de la basse. Il en a joué, il y a quelques temps déjà.

• Goûts Culinaires : En tant que "perfection incarnée" Monsieur Owen se permet de faire la fine bouche. En bon Anglais, il aime le bacon. Mais au-delà de ça, c'est difficile de trouver quelque chose qui lui convient. Par exemple, il est impossible de lui faire avaler des légumes. A côté de ça il a un faible pour les carambars. Et les tartes au citron. Le sucre, il aime.

• Goûts Vestimentaires : Pour ce qui est des vêtements, il ne porte pas des choses hyper sophistiquées comme on pourrait le croire. Il ne s'habille pas chez les plus grandes marques pour se mettre en valeur. D'après lui, il n'a pas besoin de se mettre en valeur puisque c'est évident qu'il est parfait. Alors il s'habille un peu n'importe comment, pour autant qu'il se sente bien. Seule preuve qu'il a un coeur, il possède une petite chaine dont il ne se sépare jamais.

► Histoire

" Elle court, elle court l'adolescente. Vite, toujours plus vite. Petite Japonaise. Mais elle a de petites jambes, l'adolescente. Et moi, je suis grand, je suis fort. Elle se fait rattraper, l'adolescente. Elle m'a supplié l'adolescente. Je lui ai ri au nez. J'ai ri, tellement fort, trop fort. Et elle a pleuré l'adolescente. Pleuré jusqu'à n'en plus pouvoir respirer.

Je l'ai violée, l'adolescente."

Mon oeuvre.

Ce n'est que deux jours plus tard qu'elle est rentrée chez elle. Epuisée. Frigorifiée. On était en hiver. Et il avait arraché sa robe. Et elle avait marché. Marché sans trouver son chemin, marcher pour ne pas se laisser mourir. Elle se sentait sale, terriblement sale. Ses parents l'ont soutenue. Elle porta plainte, il fut arrêté, et on retrouva son journal. Le passage cité plus haut fit énormément de mal à la jeune fille, lors du procès. Elle se rendit compte, qu'en plus d'avoir été violée, elle avait été mise enceinte. Immédiatement, elle voulut avorter. C'était vrai, elle n'avait que 14ans. Et aucune, absolument aucune raison de vouloir de cet enfant qui, pour elle, n'en était pas un. Malgré tout, ses parents l'en empêchèrent. Ils étaient relativement croyants. Et l'avortement ne faisait pas partie de leurs coutumes de vie. Alors, quand bien même cet enfant était plus que tout illégitime, ils décidèrent de le garder. La façon dont on vit sa grossesse peut déterminer beaucoup de choses pour l’enfant. Et elle, elle la vécut très mal. Quoi de plus normal ? Et même si l’écographie ne montra rien de tel, il était fort probable que l’enfant ait une malformation cérébrale, un retard, quelque chose du genre. La grossesse passa beaucoup trop doucement au gout de l’adolescente qui souffrait aussi bien de cette grossesse que des remarques que pouvaient lui faire son entourage. Elle ne voulait pas lui donner de prénom, ni même l’élever.

C’est le 05 Mars 1993 que son bébé naquit. Il était prématuré. Et dans les semaines qui suivirent son accouchement, la jeune fille se suicida en déclarant que tout était la faute de l’enfant. Les parents en furent dépités. C’était comme si c’était eux qui étaient morts. Et ils refusèrent de garder le bébé, qui n’avait toujours pas de prénom, et énormément besoin qu’on lui parle à cause de son hospitalisation. Mais plus personne ne lui rendait visite. Aussi, à sa sortie de l’hôpital, il fut placé à l’orphelinat le plus grand de Kyoto. Mais cet orphelinat était le plus débordé, et manquait cruellement de personnel, donc les enfants n’étaient que très moyennement pris en compte. Durant les trois années où il y resta, personne ne lui apprit à parler, et personne ne le prénomma. Il apprit seul à marcher, et passait son temps à se balancer d’avant en arrière dans sa chambre, ou bien à inventer des histoires. Mais il est difficile d’inventer des histoires quand on n’a pas les mots pour ça. Une famille anglaise, plutôt aisée, n’arrivant pas à avoir de deuxième enfant et passionnée du Japon, désira adopter. Alors ils firent un voyage au Japon pour visiter les orphelinats, et ce jour là, Owen avait montré le bout de son nez. Même si il ne s’appelait pas ainsi. Il n’était pas venu jouer avec les autres enfants à des jeux violents et sans pitié, non, lui, il faisait du découpage. Ca ne ressemblait à rien, et c’était dangereux, mais il ne faisait pas de mal. Et ils craquèrent. Cet orphelinat, désireux d’expédier ses pensionnaires le plus vite possible ne demandèrent rien à la famille, sauf de l’argent. Mais ils avaient vraiment fondu pour ce gamin au regard étrange. Quand on leur expliqua son passé, faute de se rétracter, ils insistèrent. On leur avait bien expliqué qu’il pouvait développer un comportement étrange mais ils s’en fichèrent.

Ils rentrèrent à Swansea, en Angleterre, et le gamin s’appela Owen. Il fit la connaissance de leur fils, qui avait à cette époque 8ans et demie. Et on lui apprit à parler. L’enfant apprit très vite, il était adorable et ne présentait aucun trouble du comportement. Le fils ainé n’était pas très content mais avait fini par s’habituer à la présence d’Owen qui lui avait un peu volé ses parents. Celui-ci avait appris à sourire et jusqu’à ses sept ans, il fut l’enfant le plus heureux du monde. Il jouait, comme tous les autres, riait, comme tous les autres. A l’école, il était brillant, si bien qu’il sauta une classe pour se retrouver avec des enfants plus âgés que lui. A l’école, il blessa un autre enfant. Mais ça n’était pas de sa faute, pas vrai ? Un enfant n’est jamais vraiment responsable de ses actes, pas vrai ? Si, lui, il l’était. Mais personne ne savait qu’il avait fait exprès de planter sa fourchette dans la main de son copain. Il ne l’avait peut-être pas fait intentionnellement, mais il le savait. Il avait des manies très bizarres, des troubles obsessionnels compulsifs, comme on dit. Par exemple, quand il s’habillait, il ne pouvait jamais commencer par enfiler son T-shirt, sous peine d’être mal à l’aise toute la journée. Souvent, il mentait à ses camarades de classe. Personne ne se préoccupait de savoir où était la vérité au milieu de ça. Régulièrement, il poussait ses camarades. Mais tout le monde mettait ça sous le compte du jeu, et les parents n’en furent pas informés. Ils étaient heureux, tous. Même Owen qui pourtant, présentait déjà des troubles importants. Il avait des pensées étranges, mais il ne s’en préoccupait pas, ça n’était qu’un enfant, après tout. Quel enfant n’avait pas des pensées étranges ? L’autre enfant, son frère en quelques sortes, allait sur ses quinze ans cette année là.

Erwin en voulait à son faux petit frère. Et ce jour là, il devait le garder. Cependant, il avait déjà quelque chose de prévu avec ses amis. Et il était hors de question qu’il annule, frère ou pas frère. Owen était tout content, ravi d’aller avec son « grand-frère ». Comme à leur habitude, Erwin retrouvait ses amis dans un endroit qui se voulait être une cabane. Celui-ci intima à Owen de rester bien sagement assis et de ne rien faire. Celui-ci obéit, avec la ferme intention de ne pas le faire longtemps. De là où il était, il ne voyait pas ce que les « grands » faisaient. Mais ça faisait un bruit répétitif très amusant. Comme une sorte de « Toc-Toc-Toc-Qui-est-là ? ». Eh bien quoi, il n’avait que sept ans, c’était un jeu comme un autre. Sauf que les adolescents jouaient à un jeu beaucoup plus dangereux. Ils s’amusaient à se planter un couteau entre les doigts, doucement, doucement, puis ils accéléraient. Ca faisait monter l’adrénaline, et ça les faisait rire. Jusqu’au moment où quelqu’un hurla. Owen, qui commençait tout de même à s’assoupir, par ennui sans doute, se réveilla en sursaut et s’approcha vivement. C’était rouge, tout rouge, trop rouge. Et blanc, ils étaient tous blancs. Le gamin s’approcha encore pour mieux voir, il y avait un truc blanc au milieu, et le couteau à côté. Soudain, l’un des adolescent tomba à la renverse, évanoui sans doute. Et tous les autres partirent en courant, laissant l’enfant seul avec ce garçon évanoui qu’il ne connaissait pas. Celui-ci ne comprenait pas trop ce qu’il devait faire, et ce qu’était que ce machin pâle qui ressemblait à s’y méprendre à un doigt. Il le prit dans ses mains d’enfants et, comme chaque enfant le fait, porta l’objet à sa bouche. Owen grimaça et recracha le doigt.

« - Ton truc il est pas bon !! »

Voilà ce qu’il avait crié au corps évanoui. Il s’assit dans la flaque rouge, il n’avait pas fait le rapprochement encore. Et il commença à jouer dedans. Aussi avec le couteau. Ca, il savait ce que c’était. Et il aimait beaucoup les couteaux. Seulement, les jeunes fuyards avaient prévenu quelqu’un, et ce quelqu’un était arrivé en courant. Et ce qu’il avait découvert, c’était digne d’un film d’horreur. Un adolescent évanoui, le visage tâché de sang, un doigt en moins. Un gamin de sept ans jouant dans une flaque de sang avec un couteau et un doigt. Qu’aurait-il dû faire ?

Il a empoigné l’enfant par le cou et l’a balancé hors de la cabane, faisant atterrir celui-ci sur le bras, qui se brisa. Et il se mit à pleurer.

Ce fut là un signe précurseur de ce qui allait suivre. Même si tout le monde avait réalisé que ça n’était pas lui qui avait fait ça, tout le monde s’était demandé comment il avait fait pour ne pas faire le lien entre le hurlement, le sang, l’évanouissement, le doigt et le couteau. Alors qu’il était intelligent et brillant à l’école. On lui fit faire un suivi psychologique, et le psychologue le déclara « A problèmes ». Et il fut suivi par celui-ci. Owen commençait à développer un narcissisme et un égocentrisme étranges pour un enfant de son âge.

Jusqu’à ses 12ans il s’était un peu calmé avec l’aide du psychologue qui le suivait très régulièrement. Mais un jour, il fugua, il avait disparu, pendant plus de deux semaines personne n’eut de nouvelles de lui. Ni ses copains, ni sa famille, ni ses professeurs, ni son psy. C’est la police qui le retrouva, perdu et affamé. On le ramena chez lui. Personne ne sut jamais ce qui s’était passé durant ces deux semaines mais c’était évident qu’elles furent très éprouvantes.

Il refusa de retourner voir le psychologue. C’était catégorique et pas question de l’y trainer. Il développait des troubles de plus en plus importants et son égo se gonflait, il s’aimait de plus en plus. Il aurait presque été capable de se marier avec lui même si il l’avait pu. Aussi étrange que cela puisse paraitre, il restait bon en cours et ramenait des bonnes notes, tout lui semblait trop facile. Beaucoup trop facile. Il commença à trainer avec une bande dont il devint bien vite le leader. Mais à côté de ça, de tous les coups qu’il pouvait faire aux gens, toutes les saletés qu’il faisait sans jamais se faire prendre, il se détestait. Il haïssait de s’aimer autant. Alors il commençait à se faire du mal. C’est de là que vient la cicatrice qui lui barre la jambe. L’année de ses quinze ans, son « frère » partit de la maison. Et les parents étaient désespérés. Ils se retrouvèrent seuls avec ce fils qui leur faisait du mal. Non pas qu’il les blesse, mais ça les blessait de le voir comme ça. Sans aucune raison qui plus est.

Le jour du meurtre, il s’était levé et se sentait euphorique. C’était très rare chez lui, il se sentait bien, surexcité. Il avait joué un peu de basse, ça faisait tellement longtemps. Et il était sorti. C'est son meilleur ami qu'il avait rejoint. Et celui-ci avait commis l'immonde erreur d'oublier quelque chose. Et son excitation était en fait un énervement sans bornes qu'il ne fallait pas provoquer. Or, il l'avait provoqué. Et Owen l'avait frappé. Très fort, trop fort. Il n'était plus lui-même. Il était quelqu'un d'autre. Et son ami mourut. Aussi, quand il fut mort, l'odeur lui rappela celle du doigt. Et, il voulut de nouveau gouter à ce nectar rougeatre. A cette peau si douce. Il avait commencé à le mordre. A mordre dans cette chair morte. Comme un charognard. A cet instant il ne valait pas mieux. Il était réellement fou. Quand il eut fini, il s'enfuit de la cabane. Et il ne pensait pas que quelqu'un irait le dénoncer. Mais ce fut le cas. Le temps du procès, il eut ses 16ans et fut envoyé à Teenagers. Alors qu'il ne se souvenait même pas de l'avoir tué. On jugea que la prison n'était pas une solution. Alors on l'envoya à Teenagers. Durant les six premiers mois il ne se mêlait pas aux autres, se jugeant trop important pour ça.

► Joueur/Joueuse

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