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| Le théâtre n'a pas de barrière [Pv Delicatesse] | |
| | Sujet: Le théâtre n'a pas de barrière [Pv Delicatesse] Jeu 27 Mai 2010 - 21:30 | |
| La vie ici n'est pas si mal,même si le manque de liberté lui manque en tout point.Il s'ennuyait dans son coin:On ne l'autorisait pas à aller dehors à cause de son petit "problème".Il avait lu et relu tout les livres qu'il avait pris. Il y avait aussi le manque de son activité favorite:Le Théâtre. Je ne parle pas du théâtre avec un petit "t" mais celui avec un grand "T".Jouer du Molière,voir du Shakespeare ne le dérange point.
C'était une curieuse journée,aujourd'hui.Il faisait bien chaud,aujourd'hui...Mais il ne voyait personne dans le jardin,alors qu'il y a toujours du monde. *Peut-être qu'il cherche à avoir moins chaud.* Il descendait justement dans le sous-sol pour chercher une bride de fraîcheur.Il ouvrait une des portes au hasard.Il vit une salle assez grande.
Il s'avança lourdement dans la pièce.Ses yeux gris parcouraient la salle pendant que ses pieds marchaient tout droit.Il monta les escaliers.Il était maintenant sur la scène.Un sourire emplissait son visage.
"Une salle pour exprimer mes talents théâtrals...Je ne compte plus les jours à chercher une pièce comme cela."
Il réfléchissait à quelque chose de bien connu.Il sauta de la petite scène et il prit une chaise dans l'assistance.Il posa la chaise sur la scène avant de remonter.Il déplia la chaise et s'assit dessus. Une exaltation intérieur sortit de lui et se propagea dans la pièce.Il commença à dire.
"Tou bi or note tou bi..."
Il sursauta quand il entendit la porte s'ouvrir.Il réfléchissait à la fin de la phrase. *M*** de m**** de m****,c'est quoi la fin?* Il se tourna vers la personne et lui demanda.
"Excusez-moi...Saviez-vous la fin?"
Disait-il dans un anglais catastrophique.Si la personne était là,c'est qu'elle doit aimer aussi l'art du déguisement et de la comédie. |
| Chérie Williams | ♦ Secrétaire
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Surnom : Cherry. Âge du Perso : 26 ans. Orientation : Hétérosexuelle Admission : 25 Avril Autorisé à sortir : Accordée
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Aucune Délits Commis: | | Sujet: Re: Le théâtre n'a pas de barrière [Pv Delicatesse] Ven 28 Mai 2010 - 21:06 | |
| Le théâtre est l’art de la représentation d’un drame. Jouer la comédie, être dans la peau d’un inconnu pour la durée d’une prestation, avec les feux des projecteurs pointés sur soi. Être célèbre mais ne pas cesser de s’amuser. Le théâtre était un jeu, cependant, les règles ne pouvaient être maitrisées par tous. Néanmoins, mon talent dans cet art était exécrable. Je gloussai sans cesse lorsqu’il était temps de prononcer de sérieuses répliques. Ma vie étant à la fois une comédie et une tragédie, je ne pouvais avoir une excellente interprétation ailleurs. Mon talent avait été placé ailleurs, dans l’art plastique. Je dessinai avec une douce précision, je conservais d’ailleurs quelques esquisses dans une des tiroirs de mon dortoir. J’appréciais le fusain, ainsi que l’aquarelle. Diluée dans l’eau, puis appliquée avec délicatesse sur un fin papier, cela devenait magnifique. Avec mes parents, j’eusse visité plusieurs musées et assisté à nombreuses mises en scène dramatiques. Enfin, du temps où je demeurais leur adorable petite fille.
À l’extérieur, il faisait encore l’une de ses chaleurs insupportables ! Je pourrais me rendre sur le bord de la piscine, m’étendre sur une chaise longue et ne rien faire. Cette idée me plaisait de plus en plus, très alléchante. Cependant, alors que je déplaçai le rideau de la fenêtre pour observer la cours, mes yeux se plissèrent, le soleil était trop fort ; Je risquais de fondre, ou bien d’avoir la peau complètement rougeâtre. Je me détournai et décidai d’échanger mon pyjama pour une simple robe courte et colorée. C’était l’été, non ? Alors les couleurs étaient de mise, un pâle tissu beige sur lequel étaient tracé de grandes fleurs rouges et roses. Charmant, n’es-ce pas ? Je ne touchai pas à mes cheveux, sauf pour les brosser. Ils retombaient contre mon dos avec de belles ondulations rougeâtres. Je quittai ensuite le dortoir et m’engageai dans les couloirs décadents de l’Institut. Ils ne m’avaient jamais été très chaleureux, froids et distants. Lors de mon arrivée, ils m’avaient même effarée. Tout ne pouvait être la réplique de mon accueillante demeure. Chaude et toujours bien propre…. L’ambiance était tellement différente ici !
J’étais une folle entourée de fous. Comment pourrais-je améliorer mon état de paranoïaque pseudo-psychopathique, si j’étais tassée entre mille et un adolescents déjantés ? Je soupirai, mes parents avaient eu une étrange idée de m’envoyer ici. Mais plutôt que de subir leurs regards meurtriers, commentaires désobligeant face à ma prostitution et vivre rejetée de la famille, je préférais rester ici, auprès des quelques amis que je m’étais fait au cours des deux années passées ici. J’effleurai mon visage, puis déplaçai ma frange de cheveux derrière mon oreille pour ne pas qu’elle obstrue ma vue. Je tournai mes pas puis promenai mes prunelles chocolatées sur les portes qui s’offraient à moi, tout en évitant l’aile des psychiatres et psychologues.
Où pourrais-je bien me rendre ? Le jardin m’étais exclu, je ne voulais pas prendre de coups de chaleur, ma santé était déjà assez faibles, je ne devais pas lui imposer le supplice du soleil tapant. Je réfléchis à un endroit calme, pour à la fois me reposer et me distraire, sans que cela ne mette ma santé en péril. Je descendis des escaliers, rejoignant la fraicheur du sous-sol. Je passai près de la salle de sport, étirai mon coup pour y jeter un coup d’œil. Il y avait quelques jeunes qui se pratiquaient au basket ball. Un plus petit, il devait avoir à peine quatorze ans, et un plus âgé, qui restait néanmoins moins vieux que moi. Absorbés par leur jeu, ils ne m’aperçurent pas les épier. Ils étaient doués, mais le sport n’a jamais été une quelconque passion pour moi. J’étais grande, certes. Mettre un ballon dans un panier, renvoyer la balle derrière le filet : L’on pourrait croire que ma taille de girafe me facilitait les choses. Hey non, j’étais fragile comme une poupée de porcelaine. Si l’on me rentrait dedans, je chutai presque automatiquement. Moi et les sports, jamais.
Je quittai le gymnase et décidai de m’arrêter dans le théâtre. Oh ! J’avais une certaine admiration pour les extravertis qui montaient sur scène, se donnaient en spectacle devant un public capricieux. La timidité m’envahissait alors que je parlais à un inconnu, alors devant plusieurs visages n’attendant que ma prestation ? Cauchemar. Lorsque j’y entrai, j’aperçu quelqu’un trônant déjà sur la scène, récitant une phrase que tout le monde avait dû entendre au moins une fois dans sa vie, sans en connaitre la suite. Être ou ne pas être, tel est la question.
Je fus surprise, lorsque Sandy m’adressa la parole. La suite ? Je bougeai mes pupilles vers le plafond, en effleurant ma joue de ma main délicate. Quelle était la suite, déjà ? L’extrait était tiré d’Hamlet, de William Shakespeare. C’était lors d’une scène où Hamlet faisait un long dialogue qui, en ce moment, m’échappait. Mais je croyais bien me souvenir de la phrase suivante, et de quelques mots supplémentaire. Ah oui ? Je me tournai vers le jeune homme, prenant place sur le rebord de la scène.
Français. « Etre, ou ne pas être, c'est là la question. Y a-t-il plus de noblesse d'âme à subir la fronde et les flèches de la fortune outrageante, ou bien à s'armer contre une mer de douleurs et à l'arrêter par une révolte ?. Mourir... dormir, rien de plus... »
Un peu étrange tout de même. Je connaissais cette partie du monologue qu’en français. Il me serait aisé de le traduire à l’américain, mais les quelques bribes connues s’échapperaient de mes pensées au fur et à mesure que je tenterai de les réciter en anglais. Je lui décrochai un sourire, puis eut une allure timide, cachant mon visage derrière quelques mèches rebelles.
[Ok, s'il n'y a rien devant les paroles, c'est en anglais, sinon, une langue sera inscrite.] |
| | Sujet: Re: Le théâtre n'a pas de barrière [Pv Delicatesse] Ven 28 Mai 2010 - 21:42 | |
| Au fur à mesure que la personne disait la suite en français,Sandy put discerner la silhouette de celle qui s'appelait Delicatesse.Drôle de nom,n'est ce pas?Mais il ne disait rien à propos du nom car s'appeler "Sablonneux" en Anglais n'était guère une réjouissance.Il regarda la demoiselle réciter la fin de ce qu'elle savait. Un sourire apparu sur les lèvres du pyromane.Enfin une personne avec qui il pouvait parler du loisir artistique,particulièrement le théâtre.Il croisa ses bras et se baissa vers Delicatesse. Une flamme intérieure ravivait ses pupilles déjà assez impressionnées par la prestance et la voix de la demoiselle.Il s'assit à son tour à côté de la demoiselle.Il ne savait pas du tout quoi dire.Cette fille l'intimidait par sa propre intimité.Il commença à dire:
"Dou you speake frai nche?"
Non,ce garçon n'avait pas du tout l'habitude de parler l'anglais et en plus,il n'a pas envie.Un jour ou l'autre,il sera obligé de le parler pour pouvoir discuter à tout le monde.C'est cela l'évolution dans une communauté:On essaie de se comprendre,de s'entraider et parfois on se bat. En tout cas,il est non-violent de nature. Il retourna sur scène et fouilla dans les coulisses.Un chapeau,une cape et de fausses lunettes volait.Il resta assez longtemps dans les coulisses.
Il ressortit enfin,victorieux d'avoir finie ce qui était le plus embêtant. C'était un véritable gentleman,avec son haut de forme noir et son monocle.Il mit aussi des gants noir.Sa tenue se résume à une chemise blanche et une veste-en faux feutre,sans doute-de couleur noire.Il avait aussi une canne.Il sauta de al scène et se mit devant Delicatesse.Il tourna sur lui-même.Il demanda:
Ceci me va bien?
Disait-il en français.Il ne savait pas comment dire cela en Anglais.Il avait un niveau minime en Anglais.Il pense que même un sixième peut le battre.Quel honte pour lui. |
| Chérie Williams | ♦ Secrétaire
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Aucune Délits Commis: | | Sujet: Re: Le théâtre n'a pas de barrière [Pv Delicatesse] Sam 29 Mai 2010 - 3:41 | |
| J’hochai la tête avec affirmation. Ne venais-je pas de réciter une phrase aux mots bien tournés, en français, à l’instant ? Cela aurait pu être du par-cœur… Mais j’avais réellement appris la langue française, ainsi que toutes les subtilités de sa grammaire bien sophistiquée. Heureusement, la francophonie usait d’un unique alphabet, contenant peu de symboles. L’art des lettres asiatiques devaient renfermées autant de secrets, il y avait tant de possibilités de prononciations qu’il m’arrivait de m’y perdre ! Le coréen, par exemple. Il y avait le dialecte du Nord, ainsi que celui du Sud. Je maitrisais avec un certain manque d’aisance le second. Tous ses symboles, ses petits ronds et lignes qui s’agençaient pour former de magnifiques petits signes incompréhensibles. Je lui accordai un magnifique sourire, innocent tout en étant craintif. D’accord, je pouvais le comprendre et le lire avec beaucoup d’aisance, mais ce qui est de le parler… J’avais un accent intarissable qui me collait la langue, et il dû précédemment le remarquer.
Certains ayant le français comme langue première, étaient régulièrement trahi par leur accent, et ce, dans la plus part des langues dans laquelle ils communiquaient. Ce petit ton un peu supérieur qui passait leurs lèvres, et cette étrange monotonie qui en ressortait. Ce n’était pas un mal, les américains eux, marmonnaient tellement qu’ils en devenaient parfois difficile à comprendre. Ils avaient cette manie d’utiliser les mots de l’anglais et de modifier leur signification lors de leur emploi. Il y avait plusieurs petites choses que j’avais eu la chance de remarquer, alors que j’apprenais divers langages, c’était à la fois amusant et parfois… Incommodant, lorsque l’on tentait de correctement communiquer. Rien de bien fâcheux de mon côté, plutôt que de pratiquer une quelconque activité extérieur, je restai dans ma chambre ou perdue dans une bibliothèque, à me noyer sous toutes sortes de livres aussi intéressant les uns que les autres.
Puis l’allumeur de feu fila comme le vent ! Se cachant dans la scène, d’où je ne pouvais l’apercevoir davantage. J’étirai mon cou, redressant mon dos pour essayer de l’entrevoir. Perdu dans les coulisses, me laissant toute seule. Un instant, je perdis mon sourire et l’allure radieuse qui avait peint mon visage. Je détournai la tête, promenant une nouvelle fois mes yeux enfantins sur la salle. Grande et surtout… Vide. Telle une manie, je passai la main dans ma crinière rouge, écartant mes cheveux du bout de mes doigts de fée. Ils glissèrent sur mes épaules, puis vinrent reposer contre ma poitrine, pour s’étendre sur mes cuisses. Je croisai les jambes, tenant un pan de ma robe vers mes genoux.
Je baissai la tête, puis jouai avec mes mains. Je les tordis, leur faisant prendre d’étranges positions. Je vérifiai mes ongles, ni trop longs, ni trop courts. Il n’y avait aucune trace de grande et chère manucure, seulement des petits bouts de doigts soignés. Je soupirai silencieusement, jeta un bref coup d’œil derrière moi, directement le pyromane qui ne revenait toujours pas. Il… Il n’avait pas fui ou… Seulement fichu le camp, n’es-ce pas ? Pourquoi aurait-il agi ainsi, Sandy n’était pas un autiste ou je ne sais quoi. Enfin, je pensais. Je fronçai les sourcils, jouant avec le léger tissu de ma robe colorée. Je balançai mes longues jambes dans le vide, repliant mes orteils dans mes chaussons pour éviter que je les lance par inadvertance dans l’espace réservée au public. Au nombre de gaffes que je pouvais commettre lors d’une journée normale, celle-ci pouvait bien en faire partie.
Puis le jeune acteur revint, drôlement vêtu. Chapeau au de forme et canne, il avait des ressemblances de gentlemans. Je le regardai un moment avec une certaine et discrète stupéfaction, le suivant du regard alors qu’il sauta de la scène. Je l’épiai, des pieds à la tête, dans un silence naturel, pour ensuite exprimer un léger rictus au coin de mes lèvres. Il portait bien ces vêtements, mais bien sûr, ils étaient des accessoires de théâtre, alors leur accoutrement était exagéré par rapport à la normale. Je penchai la tête sur le côté, l’observant d’un angle différent avant d’élargir mon sourire de petite fille. Je descendis avec légèreté de la scène, posant doucement mes pieds sur le sol et m’approchant de Sandy.
Français.« Ces habits te vont à ravir. »
Puis je rigolai, une nouvelle fois. Portant le revers de ma main sur mes lèvres rosées, camouflant avec subtilité ce rire niais qui se faisait entendre. Jouant son jeu, je me mis devant lui, puis le regardai un moment avant de saisir le bas de ma robe et de m’incliner comme une lady. Et pourquoi pas, cela devenait amusant ainsi, non ? Et, de plus, toute gênée, je continuai à glousser le plus silencieusement possible. Ma peau d’albâtre ne tournait pas au rouge, mais mes lèvres ne voulurent reprendre leur forme, elles soutenaient toujours cet air mal à l’aise. Le jeune homme demeurait d’agréable compagnie, mais mal à l’aise tout de même. Je me redressai, puis pinçai ma bouche, attendant la suite.
Français. « Préfères-tu jouer des comédies ou des tragédie ? » |
| | Sujet: Re: Le théâtre n'a pas de barrière [Pv Delicatesse] Sam 29 Mai 2010 - 17:41 | |
| Le commentaire qu'à fait Delicatesse sur ses habits lui fit rendre un peu plus sur de lui. A chaque commentaire que fait la demoiselle à son encontre lui fait ouvrir une porte.Chaque porte lui fait parcourir un long couloir blanc immaculé et quand le couloir se terminait,il se retrouvait dans une grande place blanche.Une question à chaque fois se posait devant les portes.Il était écrit toutes les réponses sur chaque porte et quand il avait une réponse,une des portes s'ouvrit à nouveau et s'engouffrait à nouveau dans un immense couloir et etc... La jeune demoiselle lui fit une révérence digne d'une princesse.Ça lui fit sourire tout simplement.Delicatesse lui demandait quelle type de pièce aimait-il jouer.Il posa son menton sur sa canne.Dû à sa posture,il se devait de reculer un peu pour se pencher.Il ne put s'empêcher de sourire lui aussi.Un sourire de contentement ultime.
Je ne préfère aucun des deux.Faire rire ou faire pleurer sont deux choses contraires,certes...Mais ce qui fait un véritable acteur de théâtre est de pouvoir se "déguiser" à sa guise.
Il changea sa posture en se relevant.Il prit sa canne des deux mains et enleva son haut de forme.Il prit ensuite le tout dans une main,puis prit une des mains fragiles de la demoiselle et posa un baiser.Il leva la tête et regarda Delicatesse avec une certaine ardeur sans virer à de l'amour.Il se mit à côté d'elle sans la regarder.
As-tu déjà de faire une scène de théâtre?
Il regarda ensuite la demoiselle avec sympathie.Oui,c'est le principale sentiment qu'il ressent.Il remit son chapeau et se maintenait avec la canne. |
| Chérie Williams | ♦ Secrétaire
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Aucune Délits Commis: | | Sujet: Re: Le théâtre n'a pas de barrière [Pv Delicatesse] Sam 5 Juin 2010 - 3:32 | |
| Il se pencha sur sa canne, le menton posé sur l’extrémité qui ne touchait pas le sol. Sa réponse me tira un nouveau sourire, plus attachant que timide. Il avait raison, le rôle d’un acteur était de se déguiser, de revêtir plusieurs peaux, toutes aussi complexes les unes que les autres. Ils se maquillaient, le visage déformé par le courroux ou les lèvres pincées par l’anxiété. Dans leurs différentes bottines, ils marchaient grands, et droits comme un gentleman ou… Peut être partait-il vers la gauche puis la droite, comme les pas incertains d’un ivrogne ayant perdu ses sens minimaux ? Je n’étais pas une élève d’art dramatique, mais j’avais assisté à suffisamment de pièces théâtrales pour en comprendre les principes. Le plaisirs des comédiens à entrer dans l’univers, de s’enfuir du leur qui, certainement, devait être moins merveilleux. L’art était un moyen très accessible de quitter notre cruelle réalité de voyager à travers rêves et frivolités, n’es-ce pas ?
Mes prunelles s’étirèrent, devant l’attitude que prenait Sandy. Retirant son haut de forme à l’aide de sa canne, d’une main habile. Je le regardai faire, penchant un peu plus ma tête sur le côté, curieuse. Se chapeau était-il inconfortable ? Non, bien sûr que non. Un acteur savait s’y faire, lorsque le déguisement ne lui convenait pas. Imaginez : Une salle bondée de personnes, un public sur le vif attendant le clou du spectacle. Il fait chaud, même ceux qui sont assis, se refroidissant l’estomac à l’aide d’une bonne bière, ont chauds. Mais sur scène, c’est pire. J,ai visité quelques fois des coulisses et, mis à par dans les loges, la chaleur y est crevante. Et, et malgré tout, les acteurs jouent leur rôle à la perfection ! J’aime se courage et cette endurance, pour s’amuser et satisfaire l’assistance impatiente.
Mais hélas, le jeune homme n’était pas inconfortable dans son costume ; Il continuait à exécuter son rôle de gentilhomme, retirant son haut de forme pour prendre ma main et la baiser. Ah ! Je détournai la tête, mes pupilles chocolatées fuyant le moindre individu. Quoi de plus, pour me mettre à l’aise ? Je ne lui reprochais pas son comportement et… En faite, ne lui blâmai aucunement, mais ma timidité remontait en moi, c’était plus fort. Et, de ma main libre, je vins cacher une partie de mon visage. J’étais naïve et trop honnête, en quelque sorte. Je ne pouvais mentir sérieusement, la vérité se faisait toujours savoir rapidement. Je dissimulais mal une émotion, rarement sujette à la colère, mais aux prises régulièrement avec des situations embarrassantes. Essayez, de cacher le fin tissu de crainte qui virevolte dans vos yeux trop émotifs, c’est dur. Enfin, surtout lorsque l’on se nommait Delicatesse. Enfin, mon prénom me décrivait bien, j’étais délicate, un rien me faisait éclater en mille morceaux, et la brusquerie n’était pas l’un de mes compagnons. Même s’ils m’effaraient à un point incommensurable, je me sentais incapable d’écraser le moindre insecte. Et, malheureusement, malgré mes nombreuses hésitations, je résistai mal aux avances des gens. Même si je n’avais pas l’habitude de refuser un service, ce-dernier fut acquis lorsque je travaillai en maison close. Horrible, oui, particulièrement horrible. Je sais me vendre, et je me vends très bien.
Il se posa à côté de moi, et avec une certaine septicité, je le regardai, tournant ma tête munie de longs fils rouges vers lui. Je l’épiai, de la tête aux pieds. Était-ce un rôle ou bien le réel Sandy ? J’avais vu, durant mes escapades nocturnes, des tas d’hommes qui jouaient la comédie. Oh ! Mais nullement intéressant. Ils se la jouaient, d’une façon. Et ainsi, ils mettaient le grappin sur une petite demoiselle inoffensive et trop naïve. Pauvre enfant, tout de même. C’était le sort que l’on réservait à celles qui s’aventuraient dans les mauvaises ruelles très tard, malheureusement. Moi, elle faire une scène de théâtre ? Oh Dieu jamais ! Se serait faire honte à Shakespeare et Molière, sûrement. Je rigolais tout le temps, j’étais beaucoup trop grande et maigrichonne pour paraitre comme une autre. Et puis… Mes talents se tournaient ailleurs, alors la comédie, ce n’était pas pour moi. J’hochai négativement la tête, accompagnant mon geste à des paroles doucement dites.
Français. « J’apprécie beaucoup assister à des pièces de théâtres, néanmoins je n’ai guère de talent en ce qui concerne les arts de la scène. »
Avec sincérité, j’avouai être nullarde à ce genre de jeu. Pourtant, je continuai à lui sourire, comme à un frère, à un ami. Je n’aimais pas le mensonge et je ne me rappelai pas avoir manqué de franchise un jour. Être crue dans ses propos et déformée la vérité, voila deux propos spéciaux. J’étais douce, je ne dirai jamais que quelque chose est laid, qu’une personne est automatiquement mauvaise. Tout simplement car je ne le crois pas, et parce que je sais révéler mes pensées avec une doucereuse intention. Le dire autrement. Blesser les gens par des propos injurieux… J’étais si apte à culpabilisé que, parfois et même souvent, je préférai me taire et écouter. Je n’étais pas très loquasse, et c’était tant mieux. J’avais un profond sentiment d’amertume, lorsqu’une personne était triste ou en colère par ma faute. Une mœurs accablée, j’étais ainsi faite. Ne me demandez pas de mentir, mais si je le dois, je protégerais bien quelqu’un qui m’est cher. Complexe, mais surtout paradoxale. Je changeai souvent d’avis, mais un jour, je finalement le mien, et je n’adopterai plus celui des autres.
Français. « Aller ! Joue-moi une pièce ! »
Ajoutai-je soudainement, plein d’entrain et d’amabilité. Je claquai mes paumes l’une contre l’autre, puis me dirigeai avec hâte vers les sièges destinés au public, prenant place tranquillement, et fixant Sandy d’un air désireux. Montre-moi ton talent, petit~ Oui, j’aimais beaucoup regarder le théâtre. |
| | Sujet: Re: Le théâtre n'a pas de barrière [Pv Delicatesse] Dim 27 Juin 2010 - 11:06 | |
| [Désolé de l'attente ] Humm...La demoiselle semblait gênée.C'est vrai que voir une personne ici faire du théâtre et s'habiller grossièrement est quelque chose de rare.Il ne fallait pas avoir du culot pour porter cela,mais l'amour de faire tout pour le théâtre.On dirait que Délicatesse ne voulait pas jouer une pièce.Il n'insistait pas pour la pousser au devant de la scène.Et c'est là qu'elle lui demande de faire une pièce de théâtre. Là,il y avait quoi tirer un peu la tronche.Jouer seul dans une pièce de théâtre n'est point chose facile.A part si... "Ok...Mais je ne vais faire qu'un monologue et seulement un."Oui,faire un monologue.C'était la seule solution qu'il avait pour jouer tout seul.Il enlève son chapeau et sa canne.Il posa tout cela à côté de Délicatesse et lui fit un clin d'œil sorte "J'te fais confiance pour garder mes accessoires".Il prit une grande inspiration,puis monta les marches lentement.Il fallait pas qu'il se sent trop gêné ou qu'il fasse une boulette. "Nous allons maintenant,mesdames et messieurs,vous faire le fameux monologue de l'Avare,de Molière.C'est quand Harpagon,l'avare,vient de se rendre compte qu'on lui a volé tout son Argent qui était enterré dans son Jardin.Il alla dans les coulisses après cela.Il se cacha derrière le rideau de droite.On pouvait le voir car il bougeait un peu.Sandy soupira un bon coup,puis sortit,l'air apeuré.Cherchant quelque chose sans doute. "Au voleur! au voleur! à l'assassin! au meurtrier! Justice, juste Ciel! je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la gorge, on m'a dérobé mon argent. Qui peut-ce être? Qu'est-il devenu? Où est-il? Où se cache-t-il? Que ferai-je pour le trouver? Où courir? Où ne pas courir? N'est-il point là? N'est-il point ici? Qui est-ce? Arrête. Rends-moi mon argent, coquin.
Il enchaîna ses phrases à très grandes vitesse.A la dernière phrase,il prit son bras droit avec la main gauche.Il le regarda puis soupira de soulagement. "Ah! c'est moi. Mon esprit est troublé, et j'ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas! mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami! on m'a privé de toi; et puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie; tout est Fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde: sans toi, il m'est impossible de vivre. C'en est fait, je n'en puis plus; je me meurs, je suis mort, je suis enterré. N'y a-t-il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher argent, ou en m'apprenant qui l'a pris? Euh? que dites-vous? Ce n'est personne."Il fit les gestes version beaucoup plus exagéré.Quand il dit "je suis mort,je suis enterré."Il fit signe qu'il tombait raide mort.Il était au sol,regardant Délicatesse.Il tendit sa main vers Délicatesse quand il dit toute ses interrogations.Il se relève et disait ensuite. "Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu'avec beaucoup de soin on ait épié l'heure; et l'on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils. Sortons. Je veux aller quérir la justice, et faire donner la question à toute la maison: à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. Que de gens assemblés! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. Eh! de quoi est-ce qu'on parle là? De celui qui m'a dérobé? Quel bruit fait-on là-haut? Est-ce mon voleur qui y est? De grâce, si l'on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l'on m'en dise. N'est-il point caché là parmi vous? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu'ils ont part sans doute au vol que l'on m'a fait. Allons vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences et des bourreaux. Je veux faire pendre tout le monde; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après."Il partit ensuite vers les coulisses.C'était très éprouvant.Heureusement qu'il se souvenait parfaitement du monologue.C'est ce qu'il avait appris avant de partir à l'Institut.Il tourna la tête hors du rideau,regardant Délicatesse. "C'était bien?" |
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Aucune Délits Commis: | | Sujet: Re: Le théâtre n'a pas de barrière [Pv Delicatesse] Dim 22 Aoû 2010 - 22:21 | |
| La timidité, même subtile, elle demeurait l’un de mes nombreux défauts. Prenant place sur l’un des sièges de l’assistance, j’hochai la tête lorsqu’il énonça qu’il ferait un monologue. Maintenant, je pourrais voir ses talents de comédiens, s’il en avait. Mais se montrer ainsi, en tenue grossière, la gène, ça il ne connaissait pas. Visiblement, une qualité d’un jeune acteur. Juste un en demande d’attention, ou un véritable talentueux ? Il allait me le montrer, à moi, tranquillement assise, mince sourire aux lèvres. Je passai une main sur mon visage, attrapant ma frange stylisée que je renvoyai derrière mon oreille. Du moins, ce qui était assez long pour se rendre jusque là. Je croisai les jambes, replaçait les pans de ma robe colorées. Des arabesques qui, en se croisant, donnaient d’étranges formes floraux, dégradant en quelques teintes pastelles. Il acheva sa pièce de théâtre, son monologue magnifique. Je ne pouvais plus en douter, il était très talentueux, et ce, malgré son jeune âge. Je lui souris, tendrement. Comme une amie. Je me levai avec énergie et grimpai sur la scène. Maladroite que je l’étais, je tombai sur les fesse à ma première tentative. Me relevant péniblement, je frottai mon derrière énergiquement pour effacer la douleur, affichant un visage peiné. Bref, comme chaque enfant se blessant, quelques secondes suffirent à mon rétablissement, et je pus ainsi monter correctement sur la scène pour serrer dans mes bras mon ami Sandy. Je l’entourai un moment, de façon gamine, comme une petite toute heureuse de voir son idole. « Tu as beaucoup de talent pour le théâtre, Sandy. »
Ce que je dis, évidemment, avec amabilité et pour son plaisir, à la française. Je pourrais me comporter un peu plus méchamment, lui dire qu’il devrait apprendre l’anglais et refuser de communiquer avec lui dans sa langue maternelle… Mais le français demeurait une très belle langue, compliquée, cela va de soi, mais avec des tournures de phrases et une certaine façon de dire les choses que l’on ne retrouvait pas en anglais. J’aimais parler cette langue, beaucoup plus attrayante que l’américain classique. Bouh. L’anglais était nul, en quelque sorte, même si tout ce disait mieux dans cette langue. Je le regardai, toute aussi infantile, sourire innocent aux lèvres. Je passai une main dans mes cheveux rougeâtres et ondulants, les ramenant vers l’arrière pour dégager mon visage et, du même coup, ma vue. « Tu pratiques du théâtre depuis longtemps, dis moi ? » Et je vins m’asseoir sur le rebord de la scène. Je tapai doucement ma main au sol, l’invitant à en faire de même.
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| Lucy Cantarella | Sujet: Re: Le théâtre n'a pas de barrière [Pv Delicatesse] Dim 30 Jan 2011 - 18:32 | |
| Juillet 2010 ... Dîtes les bouts de choux, vous continuez ce RP là ? |
| | Sujet: Re: Le théâtre n'a pas de barrière [Pv Delicatesse] | |
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| | Le théâtre n'a pas de barrière [Pv Delicatesse] | |
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