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Quand théâtre rime avec allemandes...[PV Marguerite]

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MessageSujet: Quand théâtre rime avec allemandes...[PV Marguerite] Quand théâtre rime avec allemandes...[PV Marguerite] EmptySam 27 Mar 2010 - 18:02

Lies avait toujours aimait le théâtre, enfin disons plutôt qu'elle aimait en faire et qu'à chaque fois que quelqu'un d'autre jouait, elle ne pouvait s'empêcher de mettre en avant tout le défauts de sa prestation.
Elle ne faisait pas spécialement ça par méchanceté, elle ne pouvait tout simplement pas s'en empêcher, c'était plus fort qu'elle.
Si elle réagissait de cette manière, c'est que, pour elle, le théâtre était certainement l'un des arts les plus nobles et qu'elle ne pouvait pas supporter les personnes qui n'était pas leur personnages.
Selon sa vision des choses, lorsqu'on jouait un rôle, la personnalité première de l'acteur devait s'effacer pour laisser la place à son personnage.
Et toujours selon sa vision des choses, la vie n'était qu'une énorme pièce durant laquelle chacun jouait plusieurs rôles tous plus différents les un que les autres.
C'est pour cette raison que tout les matins elle choisissait avec soin son rôle de la journée, bien sûre il y avait des rôles qu'elle préférait et qui revenaient plus souvent, construisant par la même occasion l'image que les autres avait de la jeune femme mais il lui arrivait aussi de choisir un rôle qu'elle n'endossait que rarement sans aucune raison. Rien le l'empêchait de se réveiller et de se dire:

* Aujourd'hui, je serais folle *

Ce matin, elle avait opté pour un rôle assez difficile...mais elle n'avait pas envie de s'attirer des problèmes...demain peut être...mais pas aujourd'hui.
La petite allemande avait choisit d'être calme, douce, de prendre son temps et de ne pas s'exciter pour un oui pour un non et de pas courir partout, dans tout les sens comme le font les enfants et de ne pas faire de caprice et de ne pas chahuter les gens...oui, aujourd'hui elle avait décider d'être gentil, sage et obéissante...pour une fois elle respecterait les règles.
Mais surtout que personnes n'y prennent goût, c'était seulement pour un jour.
La petite rousse savait qu'elle allait avoir du mal à tenir son rôle car elle était enjouée et énergique de nature...mis à part les moments ou elle était fatiguée...or elle n'était pas fatiguée.
Elle avait pas mal réfléchis et la meilleurs façon qu'elle avait trouvé pour rester dans son personnage avait été de venir se réfugier dans le théâtre.
Tout d'abord parce qu'il lui était nettement plus facile de faire du théâtre dans un théâtre et puis surtout parce que l'on croise rarement des ''fouteurs de merdes'' dans un théâtre, on y trouve plus des gens qui réfléchissent un minimum avant de parler ou encore mieux, on y trouvait personne, ce qui est bien pratique lorsqu'on ne veux pas avoir des ennuis avec autrui.
Et pour son plus grand bonheur, lorsque lies était entrée dans la grande pièce, elle avait pu constater qu'elle était totalement seule.
Elle avait donc était s'asseoir nonchalamment dans l'un des nombreux fauteuils qui n'attendaient qu'elle.
La petite allemande trouva diverses occupations, comme par exemple jouer avec ses cheveux ou écouter en boucle une chanson dans sa tête, compter le nombre de siège de la salle au nombre d'autre passe temps tout aussi passionnant mais elle ne tarda pas à s'ennuyer fermement.
Pour sa plus grande surprise et sa plus grande satisfaction par la même occasion, elle entendit la porte du théâtre grincé, annonçant l'entrée dans la grande pièce d'un autre être vivant.
Le visage de la jeune fille s'illumina avant même de savoir qui venait troubler la tranquillité des lieux et elle bondit de son siège, oubliant l'espace d'un instant qu'elle devait être calme.
Se reprenant vite en main, elle effaça le sourire béa qui illuminait son visage pour le remplacer par un sourire plus posé mais tout aussi engageant, tout ça en si peu de temps que la nouvelle venue ne c'était surement rendu compte de rien.
Quoi qu'il en soit, Lies s'approcha de la jeune fille qu'elle ne connaissait pas et se présenta tout en continuant de sourire.

"Bonjour, je suis Lies. Et toi, comment t'appelle-tu?"
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MessageSujet: Re: Quand théâtre rime avec allemandes...[PV Marguerite] Quand théâtre rime avec allemandes...[PV Marguerite] EmptyDim 28 Mar 2010 - 19:15

    Marguerite n’était pas une actrice ou alors pas de celles qui se donnent à un metteur en scène. Si elle était d’un grand talent à la ville, elle serait sans aucun doute ridicule sur scène. Elle n’était pas faite pour être quelqu’un d’autre, pour entrer dans un rôle. Si son jeu était d’une telle justesse dans la réalité, c’était parce qu’elle restait elle. Tout le monde avait de multiples facettes et Marguerite savait jongler entre elles avec une certaine virtuosité.
    Mais on n’avait pas besoin de savoir jouer ou d’être doté d’un talent artistique pour apprécier le théâtre comme art et le théâtre comme lieu, dont l’atmosphère était particulière. C’était un cadre toujours majestueux, même quand il se réduisait à une estrade poussiéreuse. La solennité du lieu plaisait à Marguerite parce que c’était toujours dans ces endroits que la fantaisie prenait la forme à la fois la plus amusante et la plus noble. Quand elle était enfant, quand ses parents l’emmenaient voir des pièces shakespeariennes, il lui était arrivé de réécrire complètement l’histoire sur scène. Silencieusement, sans être turbulente ou inattentive, elle repeignait les épais rideaux, comblait les lourds silences d’un mot d’esprit impertinent, redéfinissait la mise en scène en une danse à la chorégraphie complexe. Ou elle prévoyait les répliques à venir, en les réécrivant avec une métrique parfaite mais en leur donnant un côté absurde. Mais malgré tout cela, elle était capable à la fin de donner son avis sur la pièce, d’une façon pertinente et posée, sans déplaire à sa mère. Seulement parce qu’elle avait lu auparavant les pièces…
    C’était toujours des pièces anglaises que sa mère l’emmenait voir. C’avait étonné Marguerite auparavant que le nationalisme de sa mère ne s’étende pas au théâtre. Mais Marguerite avait appris avec l’âge que la noblesse du théâtre européen se réduisait au théâtre anglais. Qu’en Italie et en France, ce n’était que de la farce ; En Allemagne, de l’avant-gardisme trop moderne et toujours vulgarisant.
    Seul le théâtre anglais et le théâtre oriental demeuraient être de vrais arts d’une vraie noblesse. Mais qu’importait… Le lieu restait beau quelque soit l’endroit sur Terre duquel on le considérait.

    Marguerite avait été étonnée d’apprendre que le Teenagers Institute en possédait un. Elle songea alors qu’ils cherchaient à purger la perversité de chacun des résidents en les gâtant : le Teenagers Institute ne dispensait aucun cours de langue ou de mathématiques mais écroulait ses résidents sous un nombre important de distractions. A chaque fois tournées vers des activités canalisatrices : du sport, de l’art. Cette liberté n’étonnait pas Marguerite. La confiance et le laisser-faire étaient la nouvelle technique à la mode, mise au point par la Mère-Modernité. Marguerite soupira en passant la porte du théâtre et ses pensées furent chassées par la vision en plongée des différents degrés de sièges –naturellement rouges. Marguerite s’avança et entreprit de descendre les gradins. La salle n’était pas d’une dimension comparable à celle du Her Majesty’s Theather ou du Coliseum, bien sûr que non. Ceci dit, la salle était suffisamment grande pour que le bruit de ses pas résonne et qu’en embrassant la scène des yeux, la petite tignasse brune appartenant à une demoiselle assise à l’un des sièges des premiers rangs lui échappe.
    Marguerite était sur le point de rejoindre la scène quand elle la remarqua finalement, presque au moment où elle se plaça devant elle soudainement et commença à dire quelque chose qui –dans un premier temps, échappe à Marguerite.
    Elle la regarda avec neutralité, bien que Marguerite était passée par plusieurs sentiments. D’abord la surprise, puis la déception de voir quelqu’un d’autre dans un endroit qu’elle pensait désert. Puis, la méfiance. Marguerite était observatrice et au-delà de cela, elle était intelligente. Peut-être était-ce parce qu’elle se trouvait dans un théâtre qu’elle avait fait si vite le rapprochement entre cette fille et une actrice. Mais avant de trop vite sauter aux conclusions, Marguerite finit d’enregistrer ce qu’elle lui avait dit.
    Bonjour, je suis Lies. Et toi, comment t’appelles-tu ?
    Lies. Lügen. Marguerite eut un sourire presque imperceptible. Un prénom qui renfermait sans doute bien des vérités. Le nom de Marguerite aussi était très révélateur sur ce qu’elle était.
    -Bonjour Lies, dit-elle.
    Elle fit un pas en arrière, inconsciemment. Ce n’était pas par méfiance –bien qu’elle sentait instinctivement que Lies avait quelque chose derrière la tête, mais simplement pour établir une certaine distance avec cette fille –comme elle l’exigeait de tout le monde.
    -Je m’appelle Marguerite Mephisto
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MessageSujet: Re: Quand théâtre rime avec allemandes...[PV Marguerite] Quand théâtre rime avec allemandes...[PV Marguerite] EmptyDim 28 Mar 2010 - 21:27

La nouvelle arrivant regarda d'abord Lies comme si elle ne la voyait pas vraiment, de la façon la plus neutre qui soit.
C'était un peu troublant, la jeune femme se demanda si elle n'avait pas était un peu trop vive...
Puis, elle vis l'autre faire un pas vers l'arrière...
La petite rousse se mordit la lèvre, sans faire attention, elle avait surement du entrer dans cette zone vide que chaque personne cherche constamment à garder autour d'elle.
Elle s'en voulait un peu, se n'était pas en envahissant l'espace vital de quelqu'un qu'on pouvait de faire bien voire.
Elle était tellement occupée à pestait contre elle même qu'elle comprit à peine la réponse de l'autre jeune fille...

"Bonjour Lies. Je m’appelle Marguerite Mephisto"

Lies la regarda et cligna des yeux à plusieurs reprise...alors comme ça, les gens polis existait aussi à Teenagers..curieux...
La jeune allemande détailla la jeune fille..enfin Marguerite...de toute les personne qu'elle y avait croisé, cette fille était celle qui ressemblait le moins à l'idée que l'on se fait d'une délinquante.
Qu'avait-elle bien pu faire pour ce retrouver ici?
Bien sur, elle n'allai pas le lui demander, c'était bien trop indiscret et elle c'était déjà montrer suffisamment envahissante pour la journée, bien plus que son personnage n'aurait du l'être.
La meilleure chose qu'elle pouvait faire maintenant rester de présenter ses excuse pour s'être imposée de la sorte...et c'est ce qu'elle fit.

"Je suis désolée, j'ai surement de paraître assez brusque...j'étais simplement contente de voir quelqu'un et je crois que je n'ai pas su gérer ma bonne humeur...j'espère que tu ne m'en veux pas. Quoiqu'il en soit, je suis enchantée de faire ta connaissance Marguerite."

Elle termina ses excuse sur un grand sourire penaud.
Le se sentait d'autant plus mal à l'aise au vu de la tenue Marguerite. Tout en sobriété, des ton clairs, rien d'agressif, pas de décolletés, pas de jupes court, même pas de manche courte.
Une tenue tout ce qu'il y à de plus sage...
Lies se sentait très seule, et pourtant, aujourd'hui elle c'était habillait de façon plutôt sobre.
Un chemisier blanc à manche trois quart, un jupon bleu descendant jusqu'aux genoux, une veste en jean et des mules noires dont le talon devait faire environ deux à trois centimètre.
Bref, elle se sentait horriblement mal et pour se détendre, tournait dans tout les sens une de ses mèches de cheveux.
Après avoir bien réfléchis, elle arriva à la conclusion que le meilleur moyen de se détendre rester de parler un peu avec Marguerite..sans se mêler de se qui na la regardait pas cette fois.
Mais avant de parler, il fallait trouver un sujet...elles étaient toutes les deux dans un théâtre, alors Marguerite devait avoir un minimum d'intérêt pour le théâtre, c'est au moins ce que Lies espérait.
Elle adressa un sourire encourageant à son interlocutrice, plus pour se rassurer que pour mettre en confiance la jeune fille et tenta une question.

"Et sinon, tu aimes le théâtre?"

C'était la première fois que ça lui arrivait, mais Lies devait bien admettre que cette fille l'impressionnait.
Peut être parce qu'elle représentait tout ce que la petite rousse avait voulu être à une époque.
Du temps elle était fascinée par le milieu des bourgeois un peu snob...elle avait toujours envié la prestance de ses gens qui étaient si discret mais que l'on ne pouvait pas oublier ni quitter des yeux une fois qu'on avait remarqué leur présence...et cette fille, Marguerite, c'est l'impression que lies avait d'elle.
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MessageSujet: Re: Quand théâtre rime avec allemandes...[PV Marguerite] Quand théâtre rime avec allemandes...[PV Marguerite] EmptyLun 29 Mar 2010 - 23:21

    Avant de dresser un portait un tant soit peu construit d’un de ses interlocuteurs, Marguerite laissait parler son instinct. La première impression, quasi-instantanée, se révélait souvent juste mais il fallait toujours un petit temps pour Marguerite pour déterminer quel trait de caractère lui avait été révélé par quel mot ou quelle expression. Ceci dit, dans le cas de Lies, ce fut rapide. La jeune inconnue avait changé trop de fois et trop vite d’expressions pour paraître équilibrée et authentique. Mais l’impression d’ensemble que Marguerite avait était relativement bonne. Elle voyait pour l’instant Lies comme une jeune fille trop prompte et enthousiaste, spontanée mais plutôt sympathique. Elle disposait d’une fraîcheur dont peu de résidents faisaient preuve et si Marguerite était une fille calme, elle n’en aimait pas moins l’espièglerie et la bonne humeur.
    Elle lui sourit aimablement quand elle s’excusa. Si elle ne répondit rien, c’était parce que c’était inutile. Pas que les excuses de Lies soient justifiées mais ses excuses étaient superflues et Marguerite ne s’était pas senti agressée, juste surprise. Et puis aussi elle ne se sentait pas d’humeur à enchaîner les ronds de jambe. Un simple sourire, donc, pour lui faire comprendre que ce n’était rien et qu’elles pouvaient passer à autre chose. Un simple sourire en attendant que Lies s’anime. Marguerite avait bien saisi qu’elle voulait lui faire la conversation et ça ne la dérangeait pas. Poliment, elle attendait qu’elle se décide et si la jeune fille se révélait timide –ce qui, malgré son exubérance de tantôt n’étonnerait que modérément Marguerite, elle n’hésiterait pas à engager elle-même la conversation. Pour l’heure, l’une et l’autre se tenaient debout, se guettant avec plus ou moins de discrétion dans le but plus ou moins conscient de recueillir des informations… plus ou moins détaillées. Dans le cas de Marguerite, l’apparence de Lies ne lui indiqua rien d’autre que ce qu’elle avait déjà noté : sympathique, dans l’air du temps, maladroite. Elle trouvait sa tenue assez touchante. C’était le genre de vêtements que portaient les héroïnes de séries B ou de films à l’eau de rose sans ambitions artistiques et consacrées à la jeune génération. Où était John Travolta ? Ce n’était décidément pas le genre de Marguerite mais elle trouvait, à l’image de Lies, cette tenue somme toute assez atypique.
    Lies finit par s’agiter et Marguerite reposa ses deux yeux bleus sur elle quand elle parla. Elle écouta la question entendue et de bon ton et hocha la tête.
    -Oui, c’est un lieu...
    Marguerite hésita sur le mot et fixa un moment une poutrelle rattachée au plafond. Son air pensif était un peu exagéré, ses yeux plissés et un long index sur son menton.
    -Galvanisant, je dirais.
    Elle ne put retenir son amusement plus longtemps. Ce n’était pas un éclat de rire franc qui franchit ses lèvres, mais plutôt un rire bas et bref.
    -Je sais, c’est une réponse assez vague et pompeuse mais il se trouve que c’est une question assez vague, dit-elle sans animosité aucune, au contraire, très cordialement. Je ne te ferais pas l’affront de te dire qu’elle était pompeuse, ajouta-t-elle avec un sourire en coin.
    Elle recula encore, sans la quitter des yeux et baissa l’un des strapontins pour s’asseoir. Elle s’installa de sorte à être toujours relativement face à Lies.
    -Déjà… de quoi parles-tu ? Du lieu ou de l’art ? Si c’est du lieu, je crains ne pas avoir d’autre réponse à t’apporter : il est… très galvanisant.
    Toujours le même amusement sans moquerie dans sa voix, sans qu’elle ne s’explique.
    -Quant à l’art, je le trouve tantôt trop prétentieux, guindé, mondain, entendu, grandiloquent et excessivement pédant pour être authentique et juste et pur et donc malgré tout respectable.
    Elle pinça les lèvres, l’air sceptique.
    -Ce qui nous amène à dire que le théâtre est un art –un très grand art, de ces arts qui mentent pour dire la vérité.
    Elle entrelaça ses doigts, laissant ses yeux courir sur la scène et presque boudeuse, elle conclut.
    -C’est pourquoi… Je n’aime pas beaucoup le théâtre en tant qu’art. Parce que j’aime – et elle fixa soudainement Lies, la légèreté et l’authenticité sans artifice. J’aime la simplicité.
    Un léger sourire fit frémir la lèvre de Marguerite quand moururent au fond de sa gorge ces derniers mots, prononcés avec clarté et résonance. C’était une situation assez amusante, mais du genre d’humour qui ne faisait rire qu’une personne ou deux, quand c’était plus le ressenti que le contexte qui amusait.
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MessageSujet: Re: Quand théâtre rime avec allemandes...[PV Marguerite] Quand théâtre rime avec allemandes...[PV Marguerite] EmptyJeu 1 Avr 2010 - 20:53

Marguerite avait hochait la tête et répondu immédiatement.

"Oui, c’est un lieu..."

Elle hésita quelque secondes sur le mot à choisir, regardant avec insistance le plafond, un doigt sur le menton et le visage très sérieux.
Puis, le verdict tomba.

"...Galvanisant, je dirais."

Oui, elle n'avait pas tord, le mot convenait à merveille, bien qu'il puisse paraître un peu prétentieux.
Au moment ou Lies sourit, Marguerite laissa échapper un rire léger et bref, elle avait peut être eu la même réaction que la petit rousse...

"Je sais, c’est une réponse assez vague et pompeuse mais il se trouve que c’est une question assez vague."

Sur ce point, elle n'avait pas tord, la question était des plus vague.
Mais Lies ne pris pas mal cette réflexion, car il n'agissait pas d'une critique, ou alors dit d'une critique dit très gentiment, ce qui n'était pas très gênant.
Elle allait acquiescer quand son interlocutrice parla encore une fois, un léger sourire plaquait sur les lèvres.

"Je ne te ferais pas l’affront de te dire qu’elle était pompeuse."

La jeune allemande rit doucement, elle appréciait ce type de réponse de bon ton et souvent accompagnées d'une touche d'ironie.
Elles étaient toujours prononçait par des gens intelligents qui méritaient tout à fait qu'on s'intéresse à eux.
Marguerite, pendant ce temps, recula de nouveau et s'assit en face de Lies.
Puis, elle repris la ou elle c'était arrêtée.

"Déjà… de quoi parles-tu ? Du lieu ou de l’art ? Si c’est du lieu, je crains ne pas avoir d’autre réponse à t’apporter : il est… très galvanisant. Quant à l’art, je le trouve tantôt trop prétentieux, guindé, mondain, entendu, grandiloquent et excessivement pédant pour être authentique et juste et pur et donc malgré tout respectable."

C'était un bon point, contrairement à la plupart des gens de son âge, elle était capable de donner une réponse un temps soit peu plus construite que ''bof...j'sais pas...''.
Décidément, cette fille était intelligente, plus que la majorité des gens que Lies avait eu le plaisir (ou le déplaisir tout dépend) de croiser jusqu'à présent à l'institut.
Et comme pour confirmer l'avis de la jeune femme, elle pinça délicatement les lèvres avant de finir d'exposer son point de vu.

"Ce qui nous amène à dire que le théâtre est un art –un très grand art, de ces arts qui mentent pour dire la vérité. C’est pourquoi… Je n’aime pas beaucoup le théâtre en tant qu’art. Parce que j’aime Lies, la légèreté et l’authenticité sans artifice. J’aime la simplicité."

Lies sourit et laissa échapper un petit rire.
Elle était très impressionnée, tant par l'analyse pertinente que venait de faire Marguerite que par ça conclusion.
Cette fille savait ce qu'elle faisait et ce qu'elle disait, c'était évident.
Elle ne cherchait pas non plus à se cacher et elle avait tout fait pour que Lies comprenne que ses derniers mots lui était destinés.
Le sourire toujours au lèvres, elle ne trouva qu'une chose à dire.

"Merci..."

Merci, mais de quoi...de sa franchise, rare était ceux à répondre avec autant d'honnêteté à une question qui pouvait paraitre d'un grande banalité.

T"u sais, je ne regrette pas d'être venu ici, sinon, je ne n'aurais pas eu le plaisir de faire ta connaissance...et je ne te dit pas ça par simple politesse ou pour chercher à me faire faire bien voir, c'est juste que je le pense."

Elle sourit largement et passa sa main dans ses cheveux pour tenter de dissimuler sa gêne. Cette fille dégageait vraiment quelque chose d'étrange, jamais Lies ne c'était senti mal à l'aise auprès de quelqu'un et elle trouvait cette première fois assez désagréable.
Très désagréable même...pour gagner un minimum de contrôle sur elle, la jeune allemande choisit d'imiter son interlocutrice et de s'assoir.
Elle ne savait pas comment, réagir, une fois de plus et resta longuement à tordre en tout sens l'une de ses mèches de cheveux puis fini par regarder Marguerite et tente de rendre l'atmosphère un peu moins pesante...

"Tu dois certainement me trouver ridicule non?"

Elle avait accompagné ses mots d'un petit rire nerveux et ne se sentait pas plus à l'aise pour autant.
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MessageSujet: Re: Quand théâtre rime avec allemandes...[PV Marguerite] Quand théâtre rime avec allemandes...[PV Marguerite] EmptyMar 13 Avr 2010 - 22:30

    Marguerite adresse un léger sourire à Lies, moins lourd de sens que les autres, parce qu’en un sens, elle lui était reconnaissante de ne pas s’être braquée, de ne pas avoir mal pris les propos de Marguerite. Si ça avait été le cas, tant pis, Marguerite n’avait eu aucune attente mais elle avait envisagé l’éventualité selon laquelle Lies aurait pu se mettre sur la défensive des propos qui n’étaient en rien agressifs. Marguerite n’aurait pas pu formuler de reproches ; elle ne connaissait pas la jeune fille, ne la plaçait encore dans aucun standard. Seulement, Marguerite n’aimait pas beaucoup les faux-semblants alors elle se contentait, tacitement certes mais c’était déjà beaucoup, de placer les bases d’une conversation saine et donc beaucoup plus intéressante.
    Et puis aussi, Marguerite trouvait le rire de Lies très joyeux et communicatif. Marguerite aimait la légèreté –on ne le répétera jamais assez, et Lies semblait être de ces filles superficielles sans être grotesquement stupides qui se faisaient bien trop rares. Les gens avaient tendance à croire que la futilité était un défaut. Pour Marguerite, c’était clairement une erreur. Être à la fois futile et être également dotée d’un certain sens critique, d’un détachement songeur, c’était faire la preuve de son intelligence. Mais les penseurs –et leur pilosité, étaient venus mettre leur nez dans cette affaire et avaient empreint l’image populaire d’un stéréotype tout à fait tronqué et trompeur. Comprenez… Les penseurs passaient beaucoup de temps à penser, à des problèmes hautement philosophiques. Tant et si bien qu’ils avaient peu de temps à consacrer à leur hygiène –ou bien les barbiers se faisaient rares. Quoiqu’il en soit, des joues barbues et un regard caché sous des sourcils, c’est un visage grave et sérieux ! Voilà pourquoi aujourd’hui, les penseurs sont dans l’imaginaire public le fantasme qui ne se peindra jamais dans la réalité. Marguerite en est la preuve : sa fraîcheur, son teint clair… Et elle est loin d’être idiote !
    Nous nous égarons. Lies, donc. Marguerite sourit une seconde fois quand la demoiselle lui dit être ravie d’avoir fait sa connaissance. Aucun élément ne permit à Marguerite de déterminer si Lies était encore dans son rôle, dans son délire personnel ou si elle était sincère mais elle préféra opter pour la seconde option. Non pas parce que cela flattait son ego mais parce que Marguerite voyait toujours le mieux chez tout le monde et aussi parce que Lies semblait un peu confuse et qu’elle compatissait –au moins un peu.
    Marguerite suivit du regard Lies, alors qu’elle s’asseyait et son attention se détacha quelque peu de la jeune demoiselle pour se concentrer sur les lieux, une fois de plus. Elle ne manifestait pas ainsi son envie d’être seule, dans le silence ou de profiter seule de l’atmosphère de ces hauts lieux. Non, avec pudeur et avec respect pour celle de Lies, elle la laissait reprendre ses esprits. Le silence… Puis Lies prit de nouveau la parole et Marguerite tourna la tête vers elle avec un sourire frais, comme une personne à qui l’on a hésité de demander l’heure dans une salle d’attente et qui veut se montrer rassurant.
    -Non, voyons.
    Marguerite trouvait très peu de gens ridicules, excepté de façon quasi-unanime sa mère en certaines circonstances. Elle trouvait certains comportements ridicules, parfois. Mais en général, les seules icônes du ridicule étaient pour elles des personnages de théâtre et cela tombait bien… Ses yeux se posèrent de nouveau sur la scène et elle sourit intérieurement. Mais Marguerite comprenait que Lies le pense. Alors elle répéta une nouvelle fois –mais la dernière, pour la rassurer.
    -Je ne trouve pas ridicule.
    Maintenant, il fallait changer de sujet et Marguerite faisait ça très bien.
    -Et toi ? Tu aimes le théâtre ?


Désolée pour les quelques envolées lyriques et les phrases alambiquées -bref, pour la pauvreté du RP. J'essaye de rattraper mon retard :S (désolée pour ça aussi x))
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MessageSujet: Re: Quand théâtre rime avec allemandes...[PV Marguerite] Quand théâtre rime avec allemandes...[PV Marguerite] EmptyMer 14 Avr 2010 - 16:48

Spoiler:

Marguerite lui sourit, un sourire qui calma un peu Lies .
Puis viens la réponse, elle aussi apaisante tant par le ton que par la signification ne tarda pas à venir.

"Non, voyons."

Les efforts de la jeune fille pour mettre Lies plus à l'aise était assez touchant et du même coup relativement efficace.
Peu à peu elle se détendait.
Marguerite s'en était surement rendu compte...peut être était-ce pour ça, voyant que ses efforts étaient récompensés, qu'elle insista encore une fois sur ça réponse.

"Je ne te trouve pas ridicule."

Bon, très bien, dans ce cas la petite rousse était rassurée, et d'un coup, son interlocutrice lui parut moins impressionnante.
En faite, à bien y réfléchir, c'était une personne normale (enfin, partant du postulat que les résident de l'institut sont normaux...mais Lies se concéderait comme normale, juste un peu supérieur aux autres.
Oui, normale, pas banale non plus, on ne pouvait pas nier qu'elle dégageait une certaine aura, celle là même qui avait tant impressionné la petite allemande, mais elle n'en restait pas moins un être humain comme tant d'autre, il n'y avait aucune raison de se sentir aussi mal à l'aise en sa présence...au contraire, elle paraissait plutôt être une fille agréable à fréquenter.
Quoiqu'il en soit, Marguerite semblait, tout comme Lies quelques instants plus tôt, vouloir lancer la conversation et faire connaissance.
Dans ce genre de cas, la meilleur option reste de retourner une question qu'on vous a poser...et c'est ce que fit Marguerite.

"Et toi? Tu aimes le théâtre?"

La petite rousse sourit (et oui encore...), mais cette fois, son sourire était dépourvu de toute gêne.
Croisant les jambes, elle attendit quelques secondes avant de parler.
Il lui fallait rassembler ses idée.
Après la réponse donnée par Marguerite, elle ne pouvait pas se contenter d'un simple ''oui'', ''non'', ''plus ou moins...''.
Il fallait qu'elle donne une réponse plus construite, par politesse et respect pour la jeune fille blonde qui lui faisait face...et puis un peu aussi pour ménager son amour propre.
Enfin, après une longue attente, trois secondes environs, elle donna sa réponse.

"Et bien...pour ce qui est du lieu, j'en apprécie surtout la noblesse et le calme...enfin, lorsqu'il n'y a ni répétitions ni représentations."

Tout comme Marguerite, Lies allait donner une réponse pour le lieu et une réponse pour l'art.
Elle avait commencé par le lieu car il s'agissait de la réponse la plus courte et celle ou elle avait le moins besoin de mettre des mots sur des sensations choses assez difficile pour la majorité dont Lies suivait pour une fois l'exemple.
Mais après le lieu venait donc l'art.
Se calant bien dans son fauteuil, la jeune fille commença à parler.

"Quand à l'art, je l'apprécie beaucoup. Je ne suis pas d'accord avec toi, je ne pense pas que le théâtre mente, enfin pas le véritable théâtre. Pour moi, lorsqu'un acteur accepte d'endosser un rôle, c'est qu'il se sent suffisamment proche d'un personnage pour oublier son identité première et devenir le personnage en question le temps d'un pièce...alors ce n'est pas un mensonge puisqu'il est vraiment celui qu'il joue."

Lies s'arrêta un instant, pendant qu'elle parlée, ses yeux avaient quittés Marguerite pour suivre le plafond du théâtre.
Ils revinrent vers elle pour voire sa réaction, et comme au bout de quelques secondes elle n'avait rien dit la jeune allemande en déduit qu'elle pouvait continuer.

"Certes, tout le monde ne suis pas ce procédé, mais pour moi, ces gens n'ont rien avoir avec le véritable théâtre. Le théâtre réel se doit d'être passionné...mais comme tout ce qui touche à la passion, il mène souvent à la folie...je pense que c'est ce qui effraye les gens et empêche certains de devenir leur personnage plutôt que de tenter de pâles imitations. Tout à l'opposé de toi, j'ai plus tendance à considérer le théâtre comme l'art le plus pur, le plus véridique et le plus proche des hommes de tous les arts."

Si Lies avait était aussi franche, c'est qu'elle avait eu droit à la même franchise de la part de marguerite et qu'elle sentait cette fille suffisamment intelligente pour accepter que quelqu'un puisse avoir un autre avis que le sien.
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MessageSujet: Re: Quand théâtre rime avec allemandes...[PV Marguerite] Quand théâtre rime avec allemandes...[PV Marguerite] EmptyDim 25 Avr 2010 - 22:20

    Lies semblait se sentir plus à l’aise et les pensées de Marguerite s’égarèrent une fois encore. Elle trouvait le prénom de son interlocutrice particulièrement… original. Etait-ce un surnom qu’elle se donnait ? qu’elle acceptait qu’on lui donnât ? Ou alors avait-on enregistré avec une faute de frappe le prénom « Lise » et elle en jouait, qui sait. Marguerite accordait une importance assez dogmatique aux prénoms et aux noms. Mais à partir du moment où il s’agissait probablement d’un surnom… Il était temps de se reconcentrer. Lies venait de partir dans une longue réponse…
    Marguerite sourit. Il est vrai que lorsque le théâtre était habité, son animation le dépourvoyait en même temps que de son calme, de sa noblesse. Mais ce n’était pas si grave, car ce n’était qu’un chaos temporaire qui résonnait un temps puis se taisait –rien de fâcheux, à l’image d’une simple ridule sur l’eau animée par une légère bise. Le théâtre, justement, semblait le lieu où l’on s’agitait. Il semblait impossible de rester calme et silencieux dans un tel lieu, même en étant seul. Quelque chose animait invariablement qui était dans cette pièce à faire du bruit. Tout simplement. Le bruit des pas sur le parquet vieilli commençait par titiller cette espèce d’instinct. Le théâtre ne pouvait être silencieux tant qu’il y avait quelqu’un à l’intérieur.
    Je ne suis pas d'accord avec toi, je ne pense pas que le théâtre mente, enfin pas le véritable théâtre […] alors ce n'est pas un mensonge puisqu'il est vraiment celui qu'il joue.
    Qu’appelait-elle le véritable théâtre ? Celui qui excluait les farces et les tragi-comédies ? Marguerite sourit quand la suite de la réponse vint, qui lui semblait bien instinctive. Pour Lies, l’expression la plus noble du théâtre était le jeu –ou plutôt l’absence de jeu, d’un acteur sincère. Antonin Artaud, par son étude du théâtre oriental, disait tout le contraire : certes, le jeu de l’acteur se devait être authentique mais il devait suivre scrupuleusement un code et écarter toute interprétation personnelle de son personnage. Et pour Marguerite, c’était ça un théâtre noble. Un théâtre immuable, porté par les acteurs mais indépendant de leur jeu capricieux. Le travail de l’acteur, alors, serait un travail quotidien et invariable sur son jeu et non sur son personnage ce qui était bien plus difficile.
    Mais diversifions les références de Marguerite…
    -Morgan Freeman pense comme toi.
    La courbe de ses lèvres tressaillit légèrement, l’espace d’une seconde, mais aucun sourire. C’était tout à fait impertinent, pourtant. Citer Morgan Freeman, un acteur de cinéma contemporain pour illustrer leur propos sur la noblesse du théâtre. Morgan Freeman qui disait incarner le personnage et non l’interpréter. Elle avait lu ça quelque part –ou elle l’avait entendu, alors que Freeman comparait ses méthodes à celles de Tim Robbins dans Les Evadés.
    Le théâtre réel se doit d'être passionné...mais comme tout ce qui touche à la passion, il mène souvent à la folie...
    Quand Marguerite avait douze ans, elle s’était dit ça également. Son professeur de lettres lui parlait du courant classique dans le théâtre et terme « catharsis », remis à jour par les auteurs de ce courant. Mais à côté de ses cours, Marguerite avait entendu parler de quelques notions de psychologie. Elle était donc arrivée à cette conclusion : le public, en noyant ses passions dans son plaisir et en vivant par procuration grâce au théâtre, se décharge de tout ce qu’il refoule ; et c’est la même chose pour l’acteur qui assiste à sa représentation.
    Mais alors –s’était-elle dit, l’acteur qui incarne plus qu’il interprète, il ne purge rien ; il absorbe tout comme une éponge et… se perd.
    Tout à l'opposé de toi, j'ai plus tendance à considérer le théâtre comme l'art le plus pur, le plus véridique et le plus proche des hommes de tous les arts.
    -Mais Lies, commença doucement Marguerite. Si le théâtre est le plus noble des arts, comment peut-il être le plus proche des hommes ? des hommes du commun
    Marguerite connaissait la réponse, quelque peu romantique : le théâtre était le plus noble des arts en ce qu’il élevait intellectuellement et moralement qui s’y plongeait. Mais elle n’était pas convaincue, elle pensait que la poésie ou les essais étaient bien meilleurs pédagogues que l’ensemble confus et brouillon qu’était celui d’un metteur en scène, d’un acteur, d’un costumier, d’un auteur…


ça s'arrange pas x)
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MessageSujet: Re: Quand théâtre rime avec allemandes...[PV Marguerite] Quand théâtre rime avec allemandes...[PV Marguerite] EmptyMer 19 Mai 2010 - 21:06

Spoiler:

Marguerite avait sourit, elle ne devait décidément pas adhérer aux idées de Lies, mais ce n'était pas grave, la jeune femme aimait bien ce genre de discutions ou personne ne peux tomber car il est question de la perception de chacun...et c'était agréable de voire quelqu'un argumenter pour soutenir son opinion au lieu de suivre sans broncher les idées lancées par d'autre, c'était prouver qu'on avait une personnalité et des capacité intellectuelles.
Marguerite fit une petit constatation, montrant du même coup à la petite rousse qu'elle possédait une certaine culture et qu'elle s'était déjà plus ou moins penché sur le problème.

"Morgan Freeman pense comme toi."

Lies sourit à son tour, elle aimait bien l'ironie et se rendait parfaitement compte que Marguerite n'avait pas citer Freeman pour marquer son adhésion aux propos de la jeune mais plus pour les dénigrer.
Lies avait tout de même continuer à parler, sans tenir compte de la moquerie, et une fois son discours terminé, son interlocutrice prit encore la parole, d'un voix douce, calme et assez basse.
Presque innocente, mais ce genre de questions n'était pas posé sans avoir préalablement réfléchis à la réaction qu'on souhaitait obtenir...en tout cas, pas par les gens du type de Marguerite.

"Mais Lies, commença doucement Marguerite. Si le théâtre est le plus noble des arts, comment peut-il être le plus proche des hommes ? des hommes du commun"

La jeune femme eut un petit rire, elle ne put pas le retenir, elle ne se moquer pas e la question, ni de Marguerite bien sûr, elle soulevait juste un point important mettant du même coup en avant l'imperfection humaine et Lies aimait bien ce genre de réplique.
Mais elle ne démorde toujours pas de ses opinion et compté bien exposer son point de vu, bien qu'elle savait pertinemment qu'elle ne pourrait pas convaincre la jeune fille qu'elle avait en face d'elle.

"Bonne question Marguerite, à mon avis, le théâtre est proche des hommes car il est le gardien du passé, de la mentalité d'une époque et des uses et coutumes à certains moment de l'histoire, il véhicules des valeurs morales que ce soit à travers des pièces tragiques comme comiques, il met en évidence les défauts des hommes pour les poussaient à y prêter attention..."

Elle regarda Marguerite pour s'assurer qu'elle l'écoutait toujours, puis elle repris.

"Mais, le théâtre peut être noble de plusieurs façon, tout à l'image de l'homme, il peut briller par de somptueux décors, des costumes plus complexes les uns que les autres...ce théâtre là est distrayant mais n'apporte pas à grand chose, pour ma part, je préfère bien plus le théâtre dépouillé, presque sans décors chargés, sans mises en scène grandiloquentes...malheureusement, il reste le plus souvent simplement à l'état écrit...connais tu Sarah Kane, Marguerite?"

Lies espérait que marguerite n'allait pas mettre un terme à l'échange, elle aimait bien exprimer ses avis et connaître ceux des autres, c'était toujours enrichissant.
A ce moment, elle sentait totalement dans son élément.
Kyllian Andrews
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