Third Time, Third feeling? [Pv avec Vitany]

Sujet: Third Time, Third feeling? [Pv avec Vitany] Dim 3 Jan 2010 - 23:26

La neige avait persisté et avait maintenu son éternelle blancheur, sur et dans les environs de l’institut pendant les deux jours suivants. Les deux jours ayant suivi la dernière rencontre de Dev’ avec Vitany. Ils s’étaient une fois de plus rencontrés dans le plus grand hasard… parce qu’ils allaient tout deux au même endroit, au même moment tout simplement.

La neige avait commencé ce jour là et s’était donc prolongé pendant deux longues journées, jusqu'à être fondu en quelques heures à cause des températures plutôt positives du troisième jour. Pendant les deux jours neigeux, Devan s’était promené au maximum dans les jardins, profitant de ce don divin tombant à flot et sacralisant les terres vertes du bahut. Il se couchait dedans, il en profitait au maximum… du moment qu’il était à sa portée… et pouvait tout oublier de sa vie. Un petit détail chiffonnait quand même son esprit…

*Quand je suis dans la neige, je ne pense plus à rien, sauf à Vitany*

Il s’était rassis au coin du jardin, tout en contemplant les arbres blancs.

*Mais quand je suis avec Vitany, je ne pense plus à rien… et il n’y a aucune exception à la règle*

Vitany, c’était cette brune aux yeux angéliques, un soleil au milieu de nulle part, au milieu des ténèbres, au milieu d’un gouffre, ou encore le centre d’une cavité saignante. Elle était un guide pour son esprit, son humeur et sa façon d’être étaient facteurs d’un bien être automatique pour Devan ; tout comme ses yeux qui étaient porteur d’un sentiment « happy end » pour le soldat.

Cela avait l’air en partie réciproque, Vitany ne cachait pas totalement sa certaine attirance pour le brun, ainsi elle lui soufflait parfois quelques mots, quelques phrases furtives. Mais qui donnaient un aperçu sur sa palette de sentiment envers le soldat aguerris.

La neige étant devenu que trop intense, et trop épaisse pour qu’un humain quelconque puisse sortir de l’institut, Devan avait profité de l’hostilité de la pièce appelé « Salon », même si celle-ci, dans un pareil endroit faisait plutôt office de « salle commune ».
Il avait croisé le regard de quelques étudiants mais Devan s’était contenté de quelques formalités basiques avant de se plonger dans une lecture solitaire. Le soir même, il avait été sur le toit, même si la neige y était maitre ; il avait écouté sa musique pendant de nombreuses heures, tout une partie de la nuit sous la clarté nocturne… mais il n’avait pas vu Vitany à nouveau. Il ignorait comment la contacter, il ignorait sa chambre dans l’institut.

*Quel numéro ? Quel format ? Seul ? Trois ? Dortoir ?*

Il ignorait aussi son numéro de Téléphone si elle en avait un ici. Chacune de leurs rencontres jusqu'à maintenant, ou plutôt les deux seules, car elles ne se comptaient pas en dizaine ; Elles avaient tout deux été d’un pur hasard, d’un incroyable dé lancé par le destin.

*Mais le dé vas-il nous offrit une troisième rencontre ?*

Dev’ l’espérait au fond de lui, il avait noté ses sentiments pour elle dans son journal intime ; mais néanmoins ses sentiments étaient dans son cœur… et il ne pouvait en aucun cas les refouler. Même brève, le soldat espérait une rencontre prochainement… avec cette brune, si jolie, si divine.

Il croyait presque voir une déesse, même si naturellement les sentiments qu’il éprouvait pour la jolie brune ne faisait qu’embellir sa face à la fois extérieure et intérieure… cette beauté fatale qu’elle était.
Malgré le nombre de choses que Devan avait rétabli dans sa tête depuis son arrivée à l’institut, notamment parce qu’il avait perdu pratiquement tout ses repères en arrivant en ce lieu nouveau ; il en avait oublié des choses qui, avant ce changement de vie, lui auraient paru essentiels : laver ses vêtements.

Il avait apporté trois T-shirts, trois pantalons, de toutes sortes bien sûr ; bien que assez limité niveau couleur puisqu’il prêchait pratiquement que par la couleur noire. Il décidait, un matin de bonne heure, environ quatre heure et demi du matin de trouver un endroit où laver sa lingerie.

La buanderie était le lieu de l’institut où était entreposé tout le matériel, notamment mécanique mais aussi chimique, afin de laver ses vêtements dans le plus grand confort disponible. Devan n’avait jamais été fan de ce genre de petits soins mais c’était malgré tout d’un grand besoin. Il ne souhaitait plus vraiment voyager de nouveau dans des habits militaires craquelant et couverts de bout, et qui empestaient le bouc d’une telle force que même un insensitif l’aurait senti. Il avait donc préféré laver ses vêtements en temps et en heure afin de conserver un confort… et une propreté rassurante.
La pièce des machines était légèrement en retrait du reste de l’institut d’adolescent, avec une petite porte en bois en guise d’accès.

Devan traversa un passage d’herbe, encore orné ça et là de quelques flaques d’eau et amas de neiges… avant de parvenir à la petite porte qui ouvre le pas sur la buanderie, il jetait quelques regards intéressés sur les fenêtres du premier étage que l’on pouvait apercevoir de ce poste, il ne vit personne sur son premiers passage, celui de gauche à droite ; avant de voir une fille à la chevelure sombre passer en marchant près d’une fenêtre au-dessus.

*Hum… Vitany ?*

C’était une possibilité… mais bon Vitany n’était pas la seule brune de l’institut, mais néanmoins la seule aux yeux si envoutant selon Dev’.

*Sauf que je n’ai pas vu ses yeux dans ce cas-ci*

La porte de bois vieillit avait l’air dans un état raisonnable, jusqu'à ce qu’il réalise l’absence de poignée sur la porte alors qu’il voulait l’ouvrir. Devan ne put s’empêcher de s’exprimer par un râle sonore avant de croiser les bras devant la porte défaillante.

*Décidément, le personnel d’entretien n’as pas l’air au point dans ce coin*

Il devait avouer que même les propriétaires à l’air patibulaires et franchement vulgaires de son appartement nord Californien avaient au moins eu l’obligeance de réparer la fenêtre fracassée sans même que Devan ait à lui en faire part.

Dev’ ne trouva aucune autre solution plus simple et radicale que d’empoigner la porte par le morceau de bois dépassant tout en bas… même si c’était triste d’en arriver là.
Il parvint à ouvrir la porte après quelques essais, ainsi qu’après s’être coupé le doigt avec un bout de bois rebelle. Il salivait sur sa plaie, dans l’espoir de stopper le sang qui coulait en abondance hors de sa chair. Il parvint à stopper le saignement après quelques minutes d’humidité et l’application d’une sorte de bandage de fortune. Le sang avait un peu coulé sur la porte, la blessure était plutôt vive et avait produit un jet de sang en direction du bois.

La buanderie s’alluma à son entrée…

*Eclairage automatique mais pas de clinche à une porte, vive l’équilibre.*

Il entra en prenant soin de mettre la porte contre, notamment pour éviter de devoir ouvrir cette porte par des moyens plutôt instables et aussi risquer de saigner inutilement. La salle était très bruyante, le bruit constant d’une sorte de générateur ou de moteur provoquant des vibrations constantes dans l’entièreté de la petite pièce.
Devan mis sa panoplie de vêtement dans un des paniers disponibles avant de s’agenouiller devant la première machine venue et de s’atteler à y mettre ses divers vêtements.

Le fonctionnement de ce genre de truc est souvent similaire, et celle-ci ne faisait pas exception… elle suivait bien le même principe, sans trop d’obstacles et trucs complexes pour arriver à l’allumer…
Devan enclencha l’essorage alors qu’il s’asseyait à même le sol en écoutant le bruit sourd et lourd à la fois du générateur et de la nouvelle machine qui venait d’ajouter son propre bruissement à la symphonie mécanique du lieu.

Le carrelage était froid, mais il n’y avait pas de neige ici, Devan la regrettait presque, il avait perdu un de ses remèdes permanents… et l’autre remède ne venait pas souvent.

*Et ce n’est pas à la buanderie à cinq heure du matin que je la verrais…*

Il y avait des solutions, comme attendre dans le couloir des dortoirs un jour, puis des chambres un autre… Ou encore attendre dans le salon une journée entière pour la croiser, mais Dev’ n’avait pas pris autant de soin afin de la rencontrer…

*Je devrais peut-être, après tout pour avoir quelque chose, il faut le vouloir*

Les yeux mi-clos, encore atteint d’une pointe de sommeil, il patientait que le temps qui s’affichait sur le machine électronique marque son zéros « sauveur »… même s’il ne restait pas loin d’une vingtaine de minute avant le bout du compte.

Le temps est long quand on attend, mais pas aussi longs que quand on souffre ; Souffrir, c’est ce qu’il y a plus longs, que ce soit physique ou mental, bien que le mental n’en soit que plus long encore… Devan avait vu la souffrance de très près et savais pertinemment de quoi il en retournait… ses huit années de sa vie avait été les plus laborieuses de toute son existence…

Il avait longtemps voulu verser des larmes… mais c’était complètement impensable, infaisable… rien ne coulait, il avait déjà versé toutes les larmes de son corps après le meurtre précoce de sa mère… sa mère qu’il aimait tant.

Sujet: Re: Third Time, Third feeling? [Pv avec Vitany] Mer 6 Jan 2010 - 20:27

Depuis qu’elle avait revu Devan, deux jours auparavant, alors qu’elle était en train de lire, elle était restée cloitrée dans la Bibliothèque car celle-ci regorgeait de livre plus succulent les uns que les autres. De toute façon hors de question de sortir car la neige tombait à l’extérieur et Vitany en avait tout simplement horreur, elle lui rappelait de mauvais souvenir. La Bibliothèque était un endroit tranquille même si elle fut dérangée quelques fois. Elle avait en deux jours lus un livre Anglais, un livre Allemand et s’était documentée sur les enfants soldats d’Afrique. Cela dans l’unique but d’essayer de comprendre un peu mieux Devan et surtout de ne pas faire de boulette pendant les conversations qu’elle entretiendrait avec Devan la prochaine fois qu’elle le verrait. Elle ne se leurrait plus sur ses sentiments, c’était tout bonnement impossible et Maupassant n’as t-il pas dit : « Est-ce bizarre de ne plus voir dans le monde qu’un seul être, de n’avoir plus dans l’esprit qu’une pensée, dans le cœur qu’un désir et dans la bouche qu’un nom… » Bon avons tout de même que Devan n’occupe pas la totalité de son esprit mais une partie assez grande pour qu’elle se documente tout de même sur « ses origines ». Malgré la gentillesse de Devan et son attirance naissante envers lui elle voulait demeurer distante pour éviter toute mauvaise surprise. Elle attendait de mieux connaître ce garçon aux prunelles grises pour laisser libre cours à ses sentiments car malgré tout Devan était un garçon… Cependant la définition du mot garçon qu’elle avait collé à toutes ces créatures ne semblait vouloir coïncider avec Devan.

Aujourd’hui elle avait envie d’y retourner mais pour cela elle devait absolument faire une machine de linge sale. Elle s’était levé le plus tôt possible pour faire son linge dans l’espérance qu’il n’y aurait personne à la salle des machines et surtout pour retourner le plus vite possible à la bibliothèque parce qu’elle avait repéré un livre plutôt intéressant. Elle s’était donc levée à 5h00 pile. Elle avait pris un pochon et fourré ses habits à laver à l’intérieur, dans l’élan s’était saisie de quelques vêtements puis s’était dirigée vers la salle de bain, histoire de prendre une douche mais surtout de se réveiller.
Elle était habillé avec une chemise blanche polaire, une cravate noir quelle n’avait pas serré puis un short noir avec des collant noirs transparents. Toute façon c’était les seuls habits propres qui lui restaient.

Elle se dirigea vers l’arrière du bâtiment. Dès qu’il mit le pied dehors, un frisson lui parcouru l’échine. Le froid était intense. Elle s’avança et remarqua que la neige était en train de fondre mais celle-ci craquait toujours sous ses pieds. *T'es en train de fondre hein !*Elle s’avança près de la salle des machines et vit que la lumière était allumée.

*Pas possible, il y a quelqu’un à cette heure…*

Arrivée devant la porte elle découvrit qu’elle était en bois et sans poignée.

- Who! sie sind nicht auf höchster Ebene Wartung hier !
(Who ! Ils sont pas au top niveau entretien ici !)

Vitany devait se l’avouer, parler Allemand lui manquait. Ici elle s'efforçait de parler l’Anglais, une langue qu’elle n’appréciait guère. Elle ouvrir la porte et entra en trombe mais s’arrêta nette dans son mouvements lorsqu’elle se rendit compte que Devan était assis par terre. Son cœur se mit à battre un peu plus vite. *Mais arrête idiot…*

Ignorant Devan pour le moment elle alla vers une machine. Se baissa de façon à ce que Devan ne puisse pas observer ses courbes, de surcroit sa poitrine était bien dissimulée et sortie son linge en cachant un maximum sa lingerie, mis la machine sur 30° de façon à ce que son linge ne rétrécisse pas et vint s’assoir en face de Devan sur ses genoux. Elle mis une mèche de ses cheveux derrière son oreille et posa ses mains dans ses poches. Elle allait devoir parler anglais mais parler anglais avec Devan n’était pas si désagréable mais c’était, de tout façon, la seule manière de le comprendre.

-Salut, comment tu vas ?

Devan semblait en pleine forme.

A la lumière vive elle pouvait clairement distinguer les cicatrices de Devan car il faisait vraiment chaud dans cette pièce et qu'il avait enlever cette veste qu'il portait toujours. C'est vrai il faisait vraiment très chaud et elle déboutonna le premier bouton de sa chemise de façon à laisser un peu plus d'air passer. Elle jeta un regard malicieux à Devan.

- Je suis contente de te revoir tu sais !

Sujet: Re: Third Time, Third feeling? [Pv avec Vitany] Jeu 7 Jan 2010 - 0:53

Juste ce bruit, aucun autre… que celui des machines, ce ronronnement sourds mais prenant malgré tout… même si ce n’était en aucun cas le type de bruit que Devan appréciait dans toute sa splendeur, il le préférait néanmoins aux bruits de son ancienne vie.

Le bruit des gâchettes, des balles qui fusent, des grenades que l’on dégoupille, du sang qui gicle, de l’homme qui crie, qui agonise, qui supplie ; celui de la femme qui hurle, qui tends la main, qui supplie elle-aussi. Bruit en ascendance pendant le début de la bataille… jusqu'à arriver au point culminant de ce bruissement éreintant, fatiguant, sanguinaire et fou. Le bruit sadique perdait très souvent de son intensité sur la fin de la bataille, tout s’éteignait, le nombre de coup de feu diminuait, le nombre de morts diminuait par la même loi… ainsi tout finissait par devenir une histoire ancienne, quelque chose que l’on rangeait dans une petite boite secrète, avant de la faire ressurgir pour la bataille suivante.

C’était un peu comme la boite de pandore… remplie de maux et de souffrances, ainsi quand on l’avait ouvert… tout s’était répandu comme un spray … un geyser, d’un volcan depuis trop longtemps endormi d’une montagne sombre et froide.

Bataille de nuit, de jour, de matin… il y en avait pour tous les goûts et toutes les envies. A ceci près que l’on ne vous laissait pas le choix du moment à laquelle la bataille était prête à éclater.
Il n’y avait que ce bruit, que ce ronronnement, de toute façon il ne fallait pas espérer des pas dehors… ou plutôt Dev’ ne devait pas espérer les entendre ; le seul moyen qui aurait pu l’avertir d’une éventuelle présence était… soit un fracas phénoménal, ou alors si la personne se mettait à parler à voix haute.

*Et encore, vu comment je suis dans les vapes à cette heure, pas vraiment sûr que les sons me parviennent à la tête.*

Il cru entendre une voix au-dehors, mais c’était probablement un jeu dans sa tête, un beau mélange entre ses souvenirs horribles et le bruit des machines. Ca lui arrivait de plus en plus fréquemment et Dev’ commençait même à s’inquiéter du sort de son esprit… il perdait parfois la tête et ignorait vraiment à quoi cela était du. Resurgissements soudain de sombres souvenirs, suivis de réactions bizarres, un peu comme un malade mental en fait…

*Sauf que je ne suis pas ça !*

La porte grinça sur ses gonds, Devan vit une fille rentrer du coin de son œil… il n’allait pas en faire un drame, après tout il n’était pas le seul ado à l’institut… et qu’il n’avait vraiment pas envie de parler avec un autre… il avait déjà assez de soucis pour lui-même, déjà assez de souvenir, à vrai dire il en attrapait marre là, d’un seul coup, sans même vraiment savoir pourquoi… et puis c’est vrai quoi que…

*Hein ????*

Il réalisa bien tardivement que la fille en bas noir et en chemise blanche n’était qu’autre que Vitany ! Il préféra ne pas la regarder, déjà qu’il avait pratiquement fait le j’en-foutiste à son arrivée et de plus elle était plutôt habillé court aujourd’hui… Devan l’observait d’un regard en coin, en se poussant à la fois à la mater sans hésiter, mais aussi à se montrer correct et ne pas se mettre à regarder ses formes avec avidité.

Dev’ sourit intérieurement, Vitany avait l'air de s'être arrangée pour que ses formes soient discrètes, elle s’était placée de façon à ce que Devan ne puisse pas examiner les courbes de son corps à croquer.

C’était bien une vraie voix que Dev’ avait ouï quelques minutes plus tôt… ce n’était pas une chose de son imagination après tout. Il devait avouer qu’il avait quelques crises de folie par moment, mais depuis qu’il en avait, il s’en inventait seulement d’autres pour d’obscures raisons. Vitany s’occupait de régler sa propre machine, pendant que Dev’ observait tour à tour le derrière de Vitany de manière discrète et à la fois sa propre machine, qui affichait encore un bon dix minute de rinçage en perspective…

La jolie brune semblait en avoir terminé avec sa lingerie et vint se placer en face de Devan, en s’asseyant sur ses genoux, à même le sol. Elle fit ce geste que Devan appréciait tant, celui de replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille.

*A croire qu’elle le fait exprès euh ! *

Elle plaça ses mains dans ses poches avant de s’adresser à lui.

-Salut, comment tu vas ?

Devan redressa rapidement la tête, de sorte à ce que son regard puisse croiser la bleuté de celui de Vitany, elle n’avait pas du tout changé, toujours ces yeux envouteurs et charmeurs. Elle était toujours aussi mignonne.
Dev’ lui adresse un sourire radieux et alors qu’il se préparait à lui parler à cœur joie, elle ouvrit un bouton de sa chemise.

Les mots de Devan se collèrent au fond de sa gorge, en voyant ça il se sentit rougir, tout en s’empressant d’enfouir sa tête dans son bras comme pour réprimer ses actions prochaines. Devan ne pensait pas à ses cicatrices, il savait que Vitany l’avait déjà vu couvert de ces lacérations et donc il n’en prenait pas compte en face d’elle.
Il faisait si chaud dans cette pièce, le soldat n’avait pas hésité à ôter sa veste… et maintenant que Vitany était en face de lui, bien moins habillé que d’habitude, la chaleur semblait monter d’elle-même, il se croyait dans une fournaise des enfers et la femme devant lui était une tentatrice du diable.

*Même si je doute qu’elle les fait volontairement à moins qu’elle ne soit devenue coquette durant ces deux derniers jours… la réaction que cette action suscite chez moi est bien d’un tout autre ordre que de s’aérer de la chaleur oppressante de cette buanderie !*

Il sentait tout ses muscles se durcir, en particulier certains. Il était à la fois gêné par Vitany, mais aussi excité par elle. Ses deux côtés, le coté galant et celui du pervers se confrontaient et provoquaient en lui un sentiment de gêne total.

-Je suis contente de te revoir tu sais !

Devan lui sourit gentiment…

*Allez, arrête d’avoir l’esprit si mal tourné … ça va te jouer des tours…*

Le soldat releva la tête et tout en plongeant son regard dans celui de la mignonne, il chercha rapidement ses mots pour la suite des évènements.

-Hey Salut Vitany !

Il lui adressa un signe de sa main blessé, il se doutait que Vitany n’avait pas remarqué ce détail à son entrée car Devan avait gardé sa main dans poche durant tout le temps où elle avait mis son linge et soufflée ses premiers mots à Devan.

-Désolé j’étais pensif et j’attendais cette foutue …

Il désigna vaguement la machine à laver qui marquait brièvement un « Sept minute » sur le cadran.

-Oui ça va hyper bien et toi ? Juste que j’ai quelques mauvais souvenirs comme d’habitude… mais ta présence devrait tout résoudre et je suis moi aussi très content de te voir.

Il lui adressa un clin d’œil, mi-malin et mi-coquin. Il tenta audacieusement un compliment à la volée:

-T'es toujours aussi mignonne à ce que je vois...

C'était osé certes, mais cela ne pouvait rester au fond de sa gorge.
Il s’intéressait soudainement à la vie de cette jeune fille, il se demandait un peu où elle avait vécu et surtout, pourquoi elle est ici aux Etats-Unis, plutôt qu’en Allemagne. Il devait probablement y avoir des instituts là-bas aussi… le cas contraire était peu plausible, l’Allemagne étant un pays très développé depuis maintenant de nombreuses années…

-Dis-moi, tu habitais où en Allemagne ? C’était beau, populaire, connu, rustique… je ne sais pas moi, c’était comment ?

Il marqua une petite pause pendant laquelle il fixait les yeux d’un bleu aqueux, en évitant le plus possible de loucher en direction des courbes de poitrine de la jolie brune.

-Moi j’ai vécu dans le Wyoming… pendant mon enfance, puis en Afrique… et enfin au nord de la Californie… avant de venir ici, pratiquement de mon plein gré à Teenagers…

Tout cela était vrai et cette fois il n’avait pas trop de difficulté à en parler, sa folie passagère avait peut-être au moins l’avantage d’alléger les maux de sa mémoire et de son cœur.

Sujet: Re: Third Time, Third feeling? [Pv avec Vitany] Sam 9 Jan 2010 - 16:31

-T'es toujours aussi mignonne à ce que je vois...

Cette phrase sortit Vitany de se contemplation. Elle aimait bine les compliments mais là Devan en faisait trop, d’autant plus qu’ils ne se connaissaient que peu.

-Dis-moi, tu habitais où en Allemagne ? C’était beau, populaire, connu, rustique… je ne sais pas moi, c’était comment ?

L’Allemagne… Vitany n’en savais rien, elle n’était quasiment sortit de chez elle en 11ans alors populaire, rustique ou connu… à moins que Devan voulait qu’elle lui récite quelques passages d’auteurs ayant écrit sur l’Allemagne, mais elle en doutait.
-Moi j’ai vécu dans le Wyoming… pendant mon enfance, puis en Afrique… et enfin au nord de la Californie… avant de venir ici, pratiquement de mon plein gré à Teenagers…

Elle le regarda de travers comme puis lui suggérer qu’il était complètement fou. Venir s’enfermer ici de son plein gré. Wyoming, Afrique, Californie, Dev’ avait voyagé contrairement à elle.

-Je ne suis jamais sortie de chez moi pendant 11ans, enfin jamais, presque jamais. Ma mère est ancrée dans son orgueil et surtout par l’image qu’elle peut donner d’elle ainsi que ce que les gens pensent d’elle. C’est maladif chez ma mère. Elle a donc voulu que je sois la petite fille idéale, « parfaite ». Lorsque mon père s’est rendu compte de tout cela, j’ai put aller dans un lycée privée que ma mère avais choisi, puis je suis allée dans un lycée privée par la suite. C’est en 3ème que j’ai rencontré Sanja et que j’ai commencé à ouvrir les yeux. Alors l’Allemagne vois-tu… je ne sais pas. De toute façon chez moi pas besoin de sortir faire les courses puisque nous avions du personnel. Et lorsque que j’avais du temps libre j’étais partagée entre les leçons de langues, de musique ou d’équitation. Mais ma mère est malade dans sa tête l’orgueil conduit à la folie, c’est bien connu. D’ailleurs André Maurois à dit une phrase dans l’un de ses livres qui correspond à ma mère : > Les femmes sont "authentiquement" malades quand elles le veulent. Elles sont même capables de mourir par orgueil.

Elle s’arrêta et regarda sa montre plus que 24minutes et la machine serait terminées, il faudrait ensuite la mettre aux sèche-linges ce lui laissait encore du temps devant elle. Finalement la présence de Devan comblerait son ennui. Elle devait relancer un sujet de conversation mais quoi… qu’aimait Devan ? Qu’elle genre de musique aimait Devan ? *L’idée qui marche à tous les coups*

-Tu aimes quoi comme genre de musique ?

Devan plongea son regard dans le sien pour la énième fois et son cœur fit des battements réguliers qu’elle pouvait sentir. *Mais tais-toi ! Arrête !* Mais biens sur il était inutile de lutter contre soi-même.

La chaleur de cette pièce était vraiment étouffante. Heureusement Vitany avait mis un débardeur sous sa chemise. Elle regarda Devan, pesant le pour et le contre dans sa tête. Sachant que le jeune garçon avait le béguin pour elle, elle ne voulait pas avoir d’attitude trop provoquant voir ambiguë.

*Arrête de te faire des films…je te jure que ça aide*
Ecoutant son cœur elle se leva et se dirigea vers l’unique porte manteau et enleva sa chemise.

-Ha on se sent bien mieux comme ça.

Elle s’exprima en Allemand et de nouveau en anglais pour Devan.

- Devan tu réponds pas ?

Sujet: Re: Third Time, Third feeling? [Pv avec Vitany] Sam 9 Jan 2010 - 22:52

Même si la question paraissait simple… elle avait l’air complexe pour la jolie brune. En effet, quelques secondes après que Devan eut posé sa question, c’est-à-dire celle sur son lieu de naissance et son lieu de vie, l’Allemagne en l’occurrence, Vitany semblait perplexe. Elle semblait prit au dépourvu par cette demande, pourtant si banale aux yeux du soldat…

Devan détourna les yeux du visage de Vitany, sur lequel il s’était rivé depuis plusieurs minutes et se surpris à fixer le plafond.
Après tout, si on lui demandait à lui de parler du Wyoming… il ne pourrait que dire le strict minimum, il passerait outre les détails, les bâtiments, œuvre culturelle typique de cet état… puisque son expérience au Wyoming s’était arrêté assez tôt.

L’Afrique ? Pas la peine d’en parler non plus, il n’avait premièrement ni l’envie ni le moral pour le faire, mais de toute façon ses huit années de conditionnement n’ont rien eu d’une balade de santé, bien au contraire. Il se contentait de faire ce qu’on lui disait, accomplir les objectifs et visiter les lieux indiqués. Le reste de son esprit de son intérêt étant réservé à sa propre survie. Se charger de manger correctement, dormir un minimum et se vider l’esprit des horreurs quotidiennes était devenu un art pour Devan, un art qu’il maitrisait à la perfection ; du moins tant qu’il y vivait.
Son art avait trouvé ses limites lorsqu’il eut une occasion éternelle d’y méditer… c’est-à-dire la période suivant la mort de son père à aujourd’hui. Il ne ressentait certes aucune nostalgie pour l’Afrique, mais plutôt une nostalgie de son enfance… il aurait pu lui aussi être un enfant normal, jouer au basketball dans la cour du collège… suivre des cours…

Seule la présence de Vitany l’empêchait de fracasser une machine à laver là maintenant… pour assouvir ce sentiment de rage. Il fixa soudainement la belle qui s’apprêtait enfin à parler, elle semblait aussi interloquée par les propos de Devan concernant sa venue volontaire en cet institut. Devan savait que c’était complètement fou d’avoir fait ça, il aurait pu risquer la taule… mais bon il voulait trouver un moyen de rédemption à tout cela, un moyen de survivre à l’horreur que ses maudits souvenirs lui infligeaient de jours en jours.
Il fallait une sorte de contre-attaque à l’assaut de ses souvenirs… comme Dev prenait toujours la peine de penser en terme militaire comme toujours. Ces souvenirs sont nombreux… plus nombreux que les défenseurs, le défenseur est même unique à l’heure actuelle et ne possède qu’un petit camp de fortune pour survivre à des assauts répétés et organisés minutieusement pour le faire flancher.

Les assaillants étaient comme des convertisseurs… les souvenirs souhaitaient rallier Devan à leur cause. Cause qui est la violence, la folie, la destruction. Par-là même, les souvenirs ne voulaient pas tuer Dev’, ils voulaient l’asservir.

*Je peux donc tenir avec mes seuls réserves… mais combien de temps ?*

Grande question, sans réponse malheureusement. Il devait néanmoins trouver un chemin au travers des lignes ennemies et sortir indemne de cette situation plutôt fâcheuse.

-Je ne suis jamais sortie de chez moi pendant 11ans, enfin jamais, presque jamais. Ma mère est ancrée dans son orgueil et surtout par l’image qu’elle peut donner d’elle ainsi que ce que les gens pensent d’elle. C’est maladif chez ma mère. Elle a donc voulu que je sois la petite fille idéale, « parfaite ». Lorsque mon père s’est rendu compte de tout cela, j’ai put aller dans un lycée privée que ma mère avais choisi, puis je suis allée dans un lycée privée par la suite. C’est en 3ème que j’ai rencontré Sanja et que j’ai commencé à ouvrir les yeux. Alors l’Allemagne vois-tu… je ne sais pas. De toute façon chez moi pas besoin de sortir faire les courses puisque nous avions du personnel. Et lorsque que j’avais du temps libre j’étais partagée entre les leçons de langues, de musique ou d’équitation. Mais ma mère est malade dans sa tête l’orgueil conduit à la folie, c’est bien connu. D’ailleurs André Maurois à dit une phrase dans l’un de ses livres qui correspond à ma mère : > Les femmes sont "authentiquement" malades quand elles le veulent. Elles sont même capables de mourir par orgueil.

Devan écouta son récit, les yeux rivés dans ceux de la brune, elle avait donc contrairement à lui, été confiné pendant des années… obligée d’être une fille parfaite, une fille à tout faire. La famille de Vitany était visiblement très riche, puisqu’ils pouvaient se payer premièrement des domestiques, mais aussi des cours particuliers… dans des lycées privés.

La famille Cross avait son petit budget c’est vrai…mais certes Devan était resté dans les lieux publics et en aucun cas son père n’avait songé vivre en marge de la société.

*C’est sûr … salopard de père, vivre en dehors de la société aurait éveillé des soupçons quand au trafic d’armes*

Il ferma lentement les yeux, sa fureur redevenait maître de lui. Le soldat était aveuglé par ce sentiment de vengeance, même si elle était accomplie depuis deux années maintenant. Le sentiment de vengeance l’empêchait de voir clair … et obscurcissait sa vision du monde.
Il préféra reprendre sa conversation avec Vitany et faire une croix sur les détails pratiques.

-Je vois… moi j’ai erré dans ce continent maudit pendant des années complètes… à la recherche d’une échappatoire …

-Tu aimes quoi comme genre de musique ?

Devan eut un rire léger quand il remarquait que Vitany avait si aisément esquivé l’ancien sujet pour en venir sur un autre tout a fait différent. Devan prit plaisir à fixer la brune alors qu’il discernait clairement que sa respiration s’était accélérée, elle suffoquait pour une raison inconnu.
Le soldat connaissait divers sentiments dû au souffle, tels que le stress, la mort, la douleur… mais tout ça était des sentiments de guerre, excepté le stress…

*Peut-être est-elle stressé, mais à propos de quoi alors ?*

Prenant plaisir à l’observer, Dev’ passa outre une éventuelle réponse de sa part, d’abord consciemment puis par oubli. Vitany se leva promptement avant d’ôter sa chemise, provoquant un mordillement de langue de la part de Devan.

*Raaah, c’en est trop*

Il était totalement excité et sentait tous ses organes se mettre en route, il devait faire quelque chose … parler, se lever, faire les cents pas ! Il ne pouvait plus rester assis là, excité comme une puce à la vue de cette fille en débardeur. Elle était belle, magnifique, sublime, excitante, ravissante… elle s’étendait pour rajuster sa chemise sur le porte manteau. Dev’ ne pouvait repousser ses pulsions éternellement et pour calmer un peu ses ardeurs, il entreprit de mater d’un œil avide les formes ovales de la jeune fille. Il ne pouvait résister, c’était plus fort que lui et il était proche de la salivation en restant assis si près de cette fille.

*J’ai envie d’elle, c’est clair et précis…*

Son corps, son esprit, Dev’ tout entier souhaitait Vitany pour lui seul, il la voulait près de lui, contre lui et pour lui.

-Ha on se sent bien mieux comme ça.

Elle avait parlé en Allemand et Devan n’avait pas capté un mot, il ne possédait même pas ne fut-ce que les rudiments basiques de cette langue plutôt complexe aux premiers abords.

Voir Vitany en débardeur n’avait fait que le rendre plus énervé et frissonnant qu’avant. Il tenta de parler, mais son esprit était complètement contrôlé par ses envies.

-Devan tu ne réponds pas ?

Devan se redressa et entreprit de tourner en rond dans l’allée étroite clairsemée de machines à laver à gauche comme à droite.

-Euh… si si si je...

*Désorientation Totale euh !!!!!*

Devan s’arrêta à quelques pas de Vitany, en prenant appuis sur une machine à l’allure défectueuse.

-Je… j’écoute du métal, j’aime bien parce que c’est ça qui m’as aidé… ça m’as permis d’effacer des mauvais souvenirs et de reprendre…

Il se coupa dans son élan en jetant un coup d’œil furtif aux yeux de Vitany qui le fixaient toujours avec cette beauté cinglante.

-… de reprendre confiance en moi…

Il déglutît bruyamment avant de fixer à nouveau cette bleuté infinie et parfaite

Sujet: Re: Third Time, Third feeling? [Pv avec Vitany] Dim 10 Jan 2010 - 16:53

Devan s’était levé, avait marché en rond puis s’était appuyé, dos à elle, sur une machine à laver.

-Euh… si si si je... Je… j’écoute du métal, j’aime bien parce que c’est ça qui m’as aidé… ça m’as permis d’effacer des mauvais souvenirs et de reprendre… de reprendre confiance en moi…

Vitany réfléchit quelques instant à ce que venais de dire Devan. Pour elle une musique bruyante et violente ne pouvait, aider quelqu’un dans le bon sens. Mais comme chacun étant libre… Mais s’était la réaction de Devan que Vitany n’arrivait pas analyser. Avait-elle fait une erreur ? Dans ses actes ? Dans ses paroles ? Elle se planta devant Devan.

- Hey quelque chose ne va pas ?

Vitany fit errer son regard sur le corps de Devan, sur ses cicatrices en particuliers. Elle posa sa main sur le bras de Devan et elle releva la manche sa manche sans prendre garde à sa réaction. Selon elle une personne qui se mutile aurait tendance à se couper horizontalement ou verticalement mais les cicatrices qui recouvraient le corps de Devan étaient irrégulières. Elle mourrait d’envie d’en savoir plus. Culot contre culot ! Elle allait poser sa question, après Devan répondrait ou non, c’était son affaire.
Elle regarda Devan droit des les yeux.

-Dis moi tu as été torturé n’est-ce pas ? C’est un homme qui t’a fait toute ces marques ? Quand tu étais en Afrique ?

Elle recula, se rappelant de la brusque réaction que Devan avait eue lorsqu’elle lui avait posé une question sur sa vie. Elle regarda derrière elle et apercevant le sèche-linge elle sauta pour pouvoir s’assoir dessus et attendit. Devan n’avait pas bougé. Elle priait intérieurement de ne pas avoir de gaffe mais c’était dit et c’était top tard. Elle avait agis sur un coup de tête et s’en mordait déjà les doigts. Voir elle ne se reconnaissait pas.

-Devan, si ce sujet est vraiment trop difficile à évoquer ne le fait pas, je suis juste un peu trop curieuse. Je ne veux en aucun cas te faire du mal ou quoique se soit d’autre.

Et elle se tut, évitant peut-être de faire une autre boulette. *Mais qu’est ce qui ma pris tout d’un coup…*

Sujet: Re: Third Time, Third feeling? [Pv avec Vitany] Dim 10 Jan 2010 - 19:17

Elle était face à lui, elle regardait sur tout son corps. Dev’ sentait son regard peser sur chacune des cicatrices, Vitany était visiblement interloquée par toutes ces marques irrégulières sur sa peau.
Devan la sentit qu’elle remontait sa manche… Le brun ne bronchait pas, il voulait ce contact, il le souhaitait, il voulait savourer le contact de la peau douce de la jeune brune sur la sienne et contempler ce contact… jusqu'à ce qu’il ne puisse plus respirer.
La brune suivait la sinuosité de sa cicatrice au bras et Devan se détendait silencieusement à cette caresse. Le silence était d’or et le soldat appréciait… elle n’était pas trop curieuse quand à l’origine de ces cicatrices.

-Dis moi tu as été torturé n’est-ce pas ? C’est un homme qui t’a fait toute ces marques ? Quand tu étais en Afrique ?

Dev en perdit le souffle, à peine avait-il pensé au fait qu’elle n’était pas curieuse à ce sujet… et la voila qu’elle s’étends dessus. Il bouillonnait intérieurement et sentait la rage venir. Pourquoi les gens devaient-ils toujours s’étendre ? Pourquoi toujours vouloir savoir ?!

*C’est personnel et je ne veux pas évoquer cela !*

Sa rage s’était fait sentir ? Vitany recula brusquement ou peut-être avait-elle remarqué son erreur. Elle bondit sur une machine avant de reprendre la parole d’un ton calme et serein. Dev fixait le sol sans un mot, les yeux atteints d’une rage rouge.

-Devan, si ce sujet est vraiment trop difficile à évoquer ne le fait pas, je suis juste un peu trop curieuse. Je ne veux en aucun cas te faire du mal ou quoique se soit d’autre.

L’interréssé fixa la jolie brune droit dans les yeux…

*Je dois en parler… si je reste seul et renfermé… je cours à ma perte*

Devan savait que ses hallucinations étaient le résultat de trop nombreux souvenirs gardés … conservés sans en parler avec personne. Il devait en parler avec quelqu’un… pour se soulager. Il était décidé à en parler, mais en même temps il voulait esquiver le sujet, il voulait…

Il lança son poing dans le cadran de la machine sur lequel il était appuyé, provoquant un éclat dans celui-ci et faisant couler à la fois l’encre de la machine et le sang de Devan sur le sol ; sa blessure s’était rouverte. Il s’approcha d’un pas décidé vers Vitany et s’arrêta tout juste en face d’elle, son visage arrivant à la hauteur de Dev’ même quand elle était en position plus haute que le soldat. Il voyait ses yeux de plus près que jamais, il pouvait analyser chaque parcelle de ses iris océan.

*Je te veux pour moi*

Il était extrêmement énervé c’est sûr mais toujours fasciné aussi, sa fureur de soldat et ses sentiments amoureux avaient créé un nouveau sentiment en lui, une sorte de fougue.

Il jeta un regard à ses mains gantés, l’une d’entres elles saignaient abondamment mais ce n’était pas là le problème, il ne voulait pas penser à ça et il ne ressentait en rien la douleur, il avait d’autres préoccupations, d’autres choses qu’il souhaitait. Il plaça ses mains sur les hanches de Vitany, en savourant bien le contact lors de ce toucher avant de se mettre à parler d’une voix basse mais assurée.

-Il faut bien que j’en parle… sinon je me renfermerais sur moi-même et je serais éternellement torturé dans mon esprit… par cette torture physique que j’ai vécu.

Il releva ses mains sans la quitter des yeux, pour but d’à présent les placer sur ses cotes…

-J’ai été torturé en Afrique pendant six ans, par un noir… mince, le visage démoniaque ; le mal en personne. Les journées n’étaient que déchirures provoquées par cette lanière de cuir clouté qu’il portait. Il prenait un plaisir démoniaque à me faire souffrir et à me voir verser des larmes. Il ne voulait que ça, il n’attendait que ça. Il voulait que je crie, que je hurle, que je l’insulte… afin qu’il trouve une excuse toute faite pour m’asséner d’autres coups. Il a consommé par le bas de mon corps, il était pratiquement à mon visage le jour où j’ai saisi ma chance pour me tirer de cet enfer.

Il ne se contrôlait plus, il n’en pouvait plus. Il se mit à caresser les cotes de la brune sans cesser de la fixer.

-Je l’ai tué durant mes années de soldat… je l’ai torturé avant de le tuer malgré la pitié qu’il réclamait, je m’étais délecté de sa souffrance.

Il enleva ses mains avant de s’effondrer en position assise sur le sol froid, épuisé d’avoir parlé de tout ça mais aussi hébété par la douleur lancinante qui résonnait à présent sur toute la longueur de son bras nu.

La douleur était horrible, elle lui rappelait ses années de torture, il venait sans le vouloir de rouvrir une de ses grandes cicatrices sur son bras. Une marque du fouet démoniaque, le petit jouet avec lequel il s’était fait tétaniser pendant si longtemps.
Il revit chaque seconde de sa torture, chaque courbe dans l’air que formait le fouet. Il vit sa vie défiler, toute sa torture, toute sa vie. Il se vit en train de torturer, de tuer… de se battre et de survivre. Il se battait pour sa peau, il voulait vivre et tuer son père.

Il revit le manoir Cross, sensiblement différent de la réalité : il arrivait, en soldat, et voyait sa mère se faire tuer par un fusil. Son père ricanait, il sentait la fureur monter en lui en voyant un petit enfant stupéfié… assis à même le sol.
Avant que l’homme ne put frapper le gosse, Devan avait tiré… et abattu son propre père d’une rafale sorti de nulle part, heurtant la tempe du meurtrier et le faisant fléchir les genoux pour s’effondrer sur le tapis rouge.
Le camion… l’avocat, le notaire, et même le psychologue. Il revoyait l’entièreté de son arrivée à Teenagers…
Il sentait Sacha près de lui, parlant avec une haleine légèrement parfumé au tabac. Il voyait ses compagnons de chambre lui parler, puis quelques secondes après il se sentait auprès de Vitany, lui parlant pour la première fois sous un ciel étoilé.

Il se sentait à présent dans la buanderie, le scénario à peine modifié : il embrassait Vitany au lieu de s’être effondré sur le sol. Ils étaient tous deux biens habillés et pas blessé… et voulaient tous deux la fougue de l’autre.

Il ferma les yeux, ne pouvant résister aux images qui défilaient à une vitesse déconcertante sous son regard ébahi, mais aussi à la douleur croissante...

Sujet: Re: Third Time, Third feeling? [Pv avec Vitany] Lun 11 Jan 2010 - 15:30

Sa question avait provoqué un élan de rage subite chez Devan qui avait fracassé l’écran d’une des machines à laver. De plus il s’était approché d’elle tout près mais elle n’avait pas bronché ni même bougé, un peu apeuré par son élan soudain. Devan s’était rassis... sa main saigné.

Vitany expira fortement et se replaça une mèche de cheveux derrière l’oreille. Elle se traita d’idiote intérieurement et descendit de son perchoir. Elle se posta devant Devan.

-Crétin ! T’as cru que fracasser l’écran de la machine allais apaiser ta rage ? T’as de la chance que j’aie eu la flemme de jeter ça ce matin.

Elle sortit un bandage de la poche de son jeans, certes vieux, mais encore utilisable, qu’elle avait trouvé dans sa valise le matin même. Devan ne bronchait pas. Elle saisit sa main, retira son gant et entrepris de retirer avec ses doigts le morceau de verre, incrusté, dans sa peau. Tant bien que mal elle fit un bandage autour de la main du soldat.

-Voilà… t’auras plus qu’à passer à l’infirmerie.

Elle se releva et s'aperçût que la machine était finie, elle retira tout son linge et le plaça dans le sèche-linge, celui où elle était assise quelques minutes à peine. Elle tourna le bouton sur 30minutes.
Devan toujours avachit sur le sol semblait toujours en colère. Tout ça à cause d’elle. Décidément à part mettre le bazar... Elle vint s’assoir contre Devan. Après ce qu’elle lui avait fait c’était osé, voir mal poli.

-Devan, je suis désolée, je savais que ça allais pas te plaire mais je l’ai quand même fait. Peut-être que sommeil en moi un horrible coté qui prends plaisir à voir les gens s’énerver. Je sais c’est bizarre mais ça me fait plus rire qu’autre chose. Bon bien sur je n’ai pas dit ça pour te blesser mais par une réelle curiosité. Je voulais juste un savoir plus sur toi, découvrir quelle est la cause de cet horrible tristesse qui voile ton regard…

Elle resserra un plus le bras de Devan contre elle. Devan était une personne qu’elle aimait bien malgré le peu de fois où ils s’étaient rencontrés.

-Je ne suis qu’une égoïste…je le savais et je l’ai fait quand même.

Elle s’arrêta. Tout ce qu’elle venait de dire n’était que charabia face à son erreur et à sa témérité. Elle s'exclama :

-PARDON !

Ce simple mot peut passer un peu de baume sur le cœur d’une personne blessée.

-Quand j’étais petite ma nourrice me disait toujours qu’il vaut mieux dire simplement pardon que de faire un long discours et que le temps se chargerait du reste mais honnêtement je sais pas si le temps peut effacer les souffrance, les douleurs.

Vitany jouait avec les doigts de Devan. Elle avait déjà comparé la taille de sa main avec celle de Devan. Bien sur celle de soldat était plus grande. Elle avait également mis sa mains sur sa tignasse afin de voir qu’elle ampleur elle pouvait occuper. Devan s’était laissé faire.

Vitany laissa la main de Devan retomber sur le sol et se releva.

-Aber ich bin dort kratzen. (Mais ça me gratte là-dedans.)

Se parlant à elle-même elle plongea sa main entre sa poitrine afin de se gratter et alla s’assoir sur l’unique chaise de la Buanderie. S’asseyant sur le dossier de la chaise de façon de dominer par la hauteur le grand dadet, assis sur le sol.

Sujet: Re: Third Time, Third feeling? [Pv avec Vitany] Lun 11 Jan 2010 - 20:00

Elle n’avait pas bougé, ni même réagi de façon distincte aux gestes de Dev’. Si ses… pratiquement définissables « d’avances » envers elle l’avaient gênée, elle l’aurait probablement fait savoir d’une manière ou d’une autre. Elle n’avait rien dit, rien tenté, elle s’était laissé touchée, comme s’ils sortaient ensemble depuis quelques mois… Elle s’était réveillée quand Dev’ s’était assis par terre avec une certaine négligence, puisqu’il perdait l’équilibre de part sa blessure ouverte.

Sa main saignait abondamment en coulant à la fois sur le sol à former une petite flaque rouge et aussi sur son poignet à présent taché de sa propre hémoglobine. La blessure en avait rouverte une autre, qui elle aussi s’était mise à saigner de manière agressive.
La douleur lancinante lui provoquant des troubles mentaux et des troubles de visions, s’asseoir en stoppant à la fois de penser et de bouger était la meilleure solution. Il ne vit pas Vitany descendre de sa position surélevée mais néanmoins il entendit un bruit léger quand elle posa ses pieds sur le carrelage froid. Les yeux toujours pratiquement clos il l’entendit parler à une distance plutôt proche de lui, à moins que même son instinct le trompait face à cette pointe de souffrance.

-Crétin ! T’as cru que fracasser l’écran de la machine allais apaiser ta rage ? T’as de la chance que j’aie eu la flemme de jeter ça ce matin.

Il sourit intérieurement tout en pensant que oui, ça lui avait fait du bien et qu’il avait évité de faire pire que ça.

Il tourna légèrement la tête pour observer la scène. Vitany tenait un bandage dans sa main, à l’aspect vieilli certes, mais ce serait certainement mieux que le bandage de fortune que Dev’ avait produit quelques dizaines de minutes plus tôt.
Il la sentît retirer son gant, retirer les morceaux de verres inscrustés ; Devan ne grognait pas et ne bronchait pas, se contentant d’afficher une moue dubitative face à la douleur intense.

*Voila qu’elle joue à l’infirmière avec moi maintenant, je rêve*

C’était la première fois que quelqu’un avait pris soin de soigner une blessure d’ailleurs. L’Afrique ne lui ayant jamais fait ce genre de cadeau ; encore que quelqu’un aurait eu un thorax enfoncé que personne ne lui serait venu en aide. Devan avait parfois fait exception à la règle, en sauvant à la dérobée quelques soldats à gauche à droite mais le service ne lui avait jamais été rendu.
La seule personne l’ayant remercié par une parole était deux simples villageois, quelques jours avant sa fugue soudaine. Tout cela était si rare que cette fois-ci avec Vitany… il en était abasourdi, étonné que quelqu’un daigne l’aider un peu.

*Surtout pour une blessure infligé volontairement…*

La jolie brune lui fit un beau bandage, beaucoup mieux fait que le précédents et surtout plus propre.

-Voilà… t’auras plus qu’à passer à l’infirmerie.

Devan ne put s’empêcher de la gratifier d’un remerciement sincère, il était vraiment étonné d’une réaction comme ça.

*Décidément… je n’ai vraiment vu que la face sombre du monde…*

Devan rit dans son for intérieur en se disant que ce serait un prétexte pour visiter l’infirmerie. Il vit Vitany s’occuper de son linge, en pensant que le sien devait d’ailleurs être prêt à présent, bien que dans la fougue des évènements s’étant produit il y a quelques minutes à peine, il n’ait certainement pas remarqué un bruissement quelconque désignant que tout était prêt.
La brune plaçait son linge dans le séchoir tandis que Dev’ l’observait d’un air distrait, en alternance avec sa fixation vers le carrelage neige.

-Devan, je suis désolée, je savais que ça allais pas te plaire mais je l’ai quand même fait. Peut-être que sommeil en moi un horrible coté qui prends plaisir à voir les gens s’énerver. Je sais c’est bizarre mais ça me fait plus rire qu’autre chose. Bon bien sur je n’ai pas dit ça pour te blesser mais par une réelle curiosité. Je voulais juste un savoir plus sur toi, découvrir quelle est la cause de cet horrible tristesse qui voile ton regard…

Sa distraction n’avait pas fait remarquer la présence de Vitany à ses côtés, elle était là, à ses côtés en lui parlant. Elle serrait le bras de Devan contre elle.

-Je ne suis qu’une égoïste…je le savais et je l’ai fait quand même.

Il avait eu gratuitement ce contact qu’il aimait tant… il adorait le contact féminin de Vitany, il voulait que ce moment se prolonge jusqu'à ce qu’il ne puisse plus se reconnaitre l’un l’autre.

-PARDON ! Quand j’étais petite ma nourrice me disait toujours qu’il vaut mieux dire simplement pardon que de faire un long discours et que le temps se chargerait du reste mais honnêtement je sais pas si le temps peut effacer les souffrance, les douleurs.

Devan l’écoutait attentivement… certes il lui en voulait, mais en même il n’y parvenait pas, c’était comme vouloir s’énerver contre un être divin, quelque chose d’intouchable. Il était hypnotisé et son corps comme son esprit était adouci par la présence de la jolie brune à ses côtés.
Elle jouait avec ses doigts, tout en plongeant sa main dans les cheveux du soldat ; tout cela sans que Devan ne bouge et veillait à profiter, à se délecter de ce contact divin. Il avait envie de lui dire de continuer, d’amplifier, avant qu’il ne puisse se mettre lui-même à la caresser et à la tenir au chaud contre lui.

Elle se leva quelques minutes après, laissant Devan dans ses demandes de plus… de plus de contact et s’en allant plutôt à la rencontre de l’unique chaise ornant la buanderie. Elle s’était grattée la poitrine en se dirigeant vers la chaise, en marmonnant une phrase que Devan ne saisit pas, probablement de l’Allemand. Son action avait provoqué quelques spasmes mais sans plus, sa fougue s’étant quelques peu apaisé depuis qu’il avait pu librement la caresser où il le souhaitait.

Plusieurs minutes passèrent sans que personne ne bouge, avant que Devan ne daigne finalement s’exprimer, sa voix ayant repris un tonus et un timbre puissant, il avait repris toute son assurance.

-Il vaut mieux que je fracasse un objet plutôt qu’une personne… je me trompe ?

Il jeta un regard furtif à Vitany, comme pour lui indiquer qu’elle était l’unique personne concernée par sa dernière remarque.

-Ce sont des souvenirs douloureux c’est tout… et je doute que quelqu’un puisse s’imaginer la douleur physique et mental que cela engage… inutile de te pardonner, je devrais juste un peu me contrôler aussi.

Il se redressa péniblement, avant de se lever et d’avoir dans l’idée d’aller récupérer son linge dans la machine non loin de lui. Celle-ci étant à quelques mètres derrière la chaise de Vitany, un petit détour pouvait s’envisager.

-Je ne crois pas que le temps efface... il ne fait que cautériser légèrement, ainsi seul une aide ... d'une autre personne peut réparer d'avantage une blessure ouverte.

Il se dirigea d’un pas assuré vers la machine, avant de s’arrêter de manière tout à fait inattendu à la hauteur de Vitany, avant de lui saisir la main de manière discrète mais assurée. Il renforça ce contact à mesure qu’il approchait du visage de Vitany.

-C’est si irrésistible…

Phrase légèrement énigmatique, il n’en donna pas plus avant de se mettra à caresser le dos de la main de cette charmante jeune fille. Il la fixait, toujours ses yeux, qui le fascinait au plus haut point. Le fait de se tenir si près était peut-être une invitation à la suite…qu’il était inutile de préciser, bien que Devan n’osait pas vraiment le faire.

Il resta en suspens pendant quelques secondes, appliquant un regard amoureux au tréfonds du regard féminin de Vitany…
Il s’approcha de manière lente, avant de dériver vers sa jouer et de lui appliquer un baiser furtif sur sa joue droite, avant de repartir d’un pas rapide vers sa machine.

Celle-ci avait fini le lavage depuis une dizaine de minutes et Dev’ prit soin de regrouper son linge en un paquet avant de le fourrer dans un des autres sèche-linge disponibles. Il attendit debout devant la machine, sans bouger… attendant …

*Bah rien du tout en fait !*

Il rigola intérieurement…

Sujet: Re: Third Time, Third feeling? [Pv avec Vitany] Mar 12 Jan 2010 - 19:34

Elle avait attendu sans rien dire, ni bouger se remémorant l’instant ou Devan l’avait embrassé sur sa joue. Furtivement certes mais se fut agréable. Devan était un gentil garçon, mais elle doutait encore de ses sentiments pour accepter ses "avances" et surtout elle le connaissait que depuis 6jours.

Elle avait passé 1h dans la buanderie en compagnie de celui-ci. En une heure il s’en était passé des choses… La lumière du sèche-linge s’éteignit, son linge était sec. Elle sauta de sa chaise et ouvrit le hublot de la machine, pris son linge et le fourra dans son pochon. Devan assit par terre, la contemplait d’un regard et la jeune fille s’en était accoutumée.

Son ventre gargouilla, signe qu’il fallait qu’elle se remplisse le plus tôt possible son estomac sinon elle risquerait d’être de mauvais poil. Elle apostropha Devan.

-Si tu veux qu’on déjeune ensemble dans la cuisine, je suis d'accord. D'autant plus que je pourrait avaler un repas pour 4 personnes entier. Enfin je prendrais qu'un petit déjeuner. Et on pourra discuter la-bas aussi.

Elle espérait que Devan soit un peu plus bavard mais elle savait qu'il souffrait d'un mal qu'elle ne pouvait saisir. Peut-être avait-il besoin de temps. Peut-être qu'il était timide tout simplement, mais cette idée ne la réjouissait guère. elle cherchait un garçon sur de lui ! *L'avenir m'en dira plus*

Elle savait pertinemment que Devan ne refuserait pas son invitation. Elle s’habilla. Elle se tourna vers Devan, il était également près. Elle ouvrit la porte et s’engouffrât dans le froid hivernal. En courant elle entra à Teenagers suivie de Devan et se dirigea vers la cuisine.

Sujet: Re: Third Time, Third feeling? [Pv avec Vitany]

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