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| Lucy Cantarella | Sujet: Saletés de poussière. Jeu 24 Déc 2009 - 23:00 | |
| Un grand soupire.
Combien de temps ça faisait que Lulu avait repousser la tâche au lendemain, au plus loin possible ? Un bout ouais, un gros bout. Vous savez combien de temps le gamin est resté ici ? Oui, nous venons de passer sur Noël, vous comptez depuis le 17 Août, le fameux 17 août, et vous obtenez Oh, tiens, cinq bon mois bien gros bien rebondi bien étalés de tout leur long sur la pauvre vie de larve de Luca. Et devinez combien de fois il est passé par cet endroit ?
Une fois par semaine ? Deux fois ? Non ? Peut-être une fois toute les deux semaine ? 10 fois ? 9 ?
Et bien détrompez-vous : 4 fois. Quatre seulement et uniquement.
Et là vous vous dîtes "Mais qu'il est sale notre Lulu !" Et bien non, je dois vous dire que la grande valise de Luca ne fait pas un mètre sur deux avec une hauteur de soixante-dix centimètres pour rien : il y avait tellement d'affaire là-dedans qu'il aurait très bien pu tenir jusqu'ici sans faire aucune machine ! Bon ok j'exagère un peu. Mais Lu ne portant que des affaires qui peuvent s'étendre sur deux semaines et vu la quantité de fringue qu'il avait ramené, on va dire qu'il tenait bon, et ce sans compter la couture secrète qui cachait tout ce qu'il ne désirai pas montrer mais qu'il devait utiliser au moins une fois par mois parce que les caleçon ne sont pas spécialement fait pour les serviettes hygiéniques qu'il ne lavait que lui-même au lavabo, on va dire que ça allait.
Donc, ouais, c'était la grosse lessive. "Arg putain de m*rde fait chier !"Je suis sûre que vous savez d'où vient cette voix ...
Dans l'escalier, Lulu trimballait sa valise. Plusieurs fois, il manquait de tomber avec sur plusieurs mètre de distance, se cabossant sans doute plus qu'il ne l'était déjà. Après s'être complètement pété le bras gauche en tombant de la fenêtre, la main droite (ou plutôt les deux doigts qui se sont fait mordre par un renard dont je ne nommerai pas le nom ...) et son genoux qui n'était pas guérie depuis plus de huit mois. Alors se rétamé maintenant, ce serait regretter de ne pas avoir fait son testament.
Allez, un pas de plus, et il serait bien capable d'aller jusqu'en bas s'en se faire trop mal (les murs était suffisamment violent comme ça, alors tomber de deux ou trois marche, c'était pas ça qui allait l'achever.). Et une et deux et ...
Les pieds entremêlement, et ... boum ?"Et Putain de Meeeeeeeeeeeede !"Lulu ton langage vv'
Étalé de tout son long dans les escaliers avec sa valise défaite, Lulu jurai pire qu'un bûcherons en étant certain de s'être cassé une côte. Il n'y avait pour l'instant personne pour le voir (tant mieux) et personne pour l'aider (et m*rde)."Aaaaarh J'en ai marre ! J'en ai marre m*rde !"Crier, hurler. C'était le seul moyen de tout évacuer. De s'empêcher de s'endormir dans la douleur. Le seul moyen de ne pas tomber dans un sommeil, un sommeil de fatigue, de vrai fatigue, celle qui vous empêche de vous rendre compte que vous vivez même au réveil.*Et m*rde. Et m*rde. C'est toujours la même chose. Je me rétame tout le temps, toujours, en vrai, dans la vie, dans ma vie, et je suis toujours assez c** pour pouvoir me relever. J'en ai marre. Marre. Putain où t'es Y ? Jordan ? Stan m*rde ou vous êtes ?? J'en peux plus de tomber, j'en peux plus de me relever, de me sentir seul et d'avoir froid. D'avoir froid et d'avoir toujours aussi mal que si j'étais laisser tomber, à la différence que si j'étais resté couché, je me serais laissé tomber, tomber dans le sommeil et la douleur aurait dormi elle aussi, et je ne sentirais plus rien. Même si je n'avançais plus, au moins, j'avais la paix, la paix putain de m*rde !
Mais non, je suis Lulu, LMulu l'imbécile, le gamin qui s'accroche, qui se relève,qui avance, qui marche qui court et se rétame toujours comme si il avait pris le scooter et qu'il avait foncé droit dans un mur ! Qui ne peut pas défoncer le piéton sans s'arrêter et avoir aussi mal que lui! m*rde c'est quoi ça ? c'est quoi ma vie ? Ça rime à quoi m*rde ??* |
| | Sujet: Re: Saletés de poussière. Sam 26 Déc 2009 - 22:47 | |
| Un bâillement pas très discret se fit entendre dans le bureau d'un dénommé Olland. Sa journée avait été chargée et, contrairement à ce qu'on peut penser, rester assis sur son c*l toute la journée était sans doute beaucoup plus crevant que de s'activer.
*Eh m*rde... Y a la lessive à faire ce soir, en plus. Fait chier.*
Il soupira. La lessive... Il se relayait avec son colocataire pour la faire une semaine sur deux. Et cette semaine, c'était son tour. Il se releva pesamment, s'étirant et se faisant par la même occasion craquer le dos sans le faire exprès.
- Aïe! Mais quel c*n, ma parole!
Il pesta encore contre lui-même, poussant un juron on ne peut plus typiquement masculin et absolument élégant qui se répercuta contre les murs. Nouveau soupir. Il sortit de la salle dans laquelle il travaillait et la ferma à double-tour, avant de grimper les marches quatre à quatre jusqu'à atteindre sa chambre. Non pas qu'il était pressé, mais plus vite ce serait fini, plus vite il serait tranquille. Une fois arrivé dans son ''lieu de vie'', il fût étonné de le trouver vide.
*Tiens, Liam a encore un rendez-vous?*
Il fronça les sourcils et porta ses yeux sur l'horloge murale.
*Ah, oui, il semblerait.*
Il était six heures moins dix. Or, d'après les souvenirs de Bob, son compagnon de chambre terminait à six heures. Il haussa les épaules et vit la corbeille en plastique gris clair où leurs vêtements étaient empilés. La corbeille allait d'ailleurs sans doute bientôt déborder, et elle était posée en équilibre instable sur le lit du psychologue. Il frotta ses yeux fatigués et inspecta avant tout dans le miroir si sa cicatrice était suffisamment masquée ou s'il devait rajouter une couche de fond de teint. Et elle s'avéra encore assez invisible pour l'instant, à son plus grand soulagement : A moins de prendre une loupe et de scruter son visage en étant collé à lui, on ne la remarquerait sans doute pas. Il se redirigea donc vers sa couche et saisit le récipient plastifié. D'un pas plutôt las, il sortit donc de leurs appartements, puis commença à marcher jusqu'à la buanderie. Il avait décrété que c'était lui qui commencerait la lessive, vu qu'il était là depuis moins longtemps que son colocataire. Il gravit les escaliers avec lenteur, son intention de se rendre en vitesse aux machines à laver s'étant dissipée.
*Tiens... Quelqu'un a laissé traîner ses jambes...*
Puis, il percuta. Quelqu'un était allongé de tout son long par terre, ça n'étaient pas que des jambes laissées là sans détenteur ou détentrice. Il posa sa corbeille sur les marches avant de se mettre devant ce quelqu'un qui était étalé au sol. Il lui tendit la main.
- Bah alors, tu fais quoi par terre, toi?
L'étonnement et la curiosité se laissaient clairement percevoir dans la voix du psy. Et sans vraiment attendre de réponse de la part de la personne ''à ses pieds'', il lui prit le poignet et la redressa... Pour se rendre compte que c'était un résident. Un garçon, vraisemblablement.
- Comment tu t'appelles? Moi, c'est Bob.
Il se retint de dire qu'il était l'un des psychologues de Teenagers. Jusque-là, les résidents qu'il avait rencontrés l'avaient tous traité d'une manière plus ou moins déplorable. |
| Lucy Cantarella | Sujet: Re: Saletés de poussière. Dim 27 Déc 2009 - 17:29 | |
| Luca ouvrit brusquement les yeux. Ce qu'il faisait là ? Il en savait pas. Il ne savait pas du tout ce qu'il foutait et il n'avait qu'une envie, se barrer d'ici en quatrième vitesse.*Ah ? Hey, mais lâche mon poignet du c** !* Mais il ne réagit pas plus que ça. Il secoua la tête pour tenter de remettre ses idées en place, chasser les idées noires. Il était sur le point de tomber en petite dépression, et ça l'écœurait. Il n'aimait pas les dépressifs, il n'aimait pas les dépressions (même les dépressions météorologiques l'emmerdaient un brin alors) et il savait que c'était difficile de retrouver le goût de vivre après : il avait déjà vécu ça, et cette fois ci, si ça se passait maintenant, il serait seul et personne ne pourrait l'aider. Alors tout ce qu'il pouvait faire, c'était garder le sourire. "Comment tu t'appelles? Moi, c'est Bob."Il resta un petit temps abasourdit pour se relever et franchir les marches pour jeter sa valise par terre (elle pesait une tonne cette machine ...) et se retourner vers le mec.* C'est un adulte.
-1 ,point pour Bob.
Il a pas l'air agressif.
+1 point pour Bob.
En fait il a même l'air sympa, vu comment il me parle ...
+1 point pour Bob.
Ouais, sympa en fait.
+1 Point pour Bob. Bob vient de gagner un niveau.
Level Up !* //SBAAAAMMMM///
Oki ok j'arrête.
Il toisa le grand mec avec un oeil suspicieux, puis demanda de but en blanc :"T'es majeur. C'est quoi ton boulot ?"Lulu, t'es décevant. Je sais que t'aime pas les adulte et que tu pense que se sont tous des salaud finis irrécupérables, mais tu pourrait au moins laisser à cette sympathique personne la liberté de te montrer qui il est avant de le classer dans la case "adulte qui cherche à me pourrir l'existence !*La voix Off, la ferme.* Ç'aura le mérite d'être clair T-T.
Son regard s'adoucit soudain, sans être plus amicale. La raison ? Il réalisait qu'il avait besoin de sucre. Maintenant. Et que ses poches étaient vides, dont qu'il n'y en avait que dans sa valise. Sans plus attendre, il ouvrit le grand sac et commença à fouiller dedans, éparpillant ses affaires un peu n'importe où. Il brandit finalement une Honney-Lolly rescapée du remue-ménage de tout à l'air avec un air triomphant et des étoiles dans les yeux, la déballa et la goba en quatrième vitesse.
Lulu, tu sais que tu es un peu trop lunatique parfois ?
Et bien, Bob. Il parait que tu veux mieux comprendre les humain ? Essaye de comprendre celui-ci : il est très marrant, je t'assure."n'en voulez une ?" (o.ò) (sucette dans la bouche) |
| | Sujet: Re: Saletés de poussière. Mer 20 Jan 2010 - 11:35 | |
| Finalement, le jeune homme se releva en traînant sa valise, pour ensuite se retourner vers Bob. Ok... Pour l'approche sympathique, c'était pas gagné, vu comment le gosse le regardait.
*Ok, ça va, j'ai compris. Pour lui, les adultes, c'est le mal incarné.*
Il poussa un petit soupir discret tandis que le résident allait chercher quelque chose dans sa valise. Avant de finalement gober une sucette sous le regard interrogatif du psychologue. Encore un cas? Eh bien.
- Merci, mais non merci.
Le brun étouffa un bâillement et alla chercher sa corbeille de linge sale. Avant de pousser la porte de la buanderie. Sans entrer, juste en s'appuyant contre. Il tourna à nouveau la tête vers le gamin-à-la-sucette, laissant ainsi la porte juste entrouverte.
- Pour te répondre, oui, j'suis majeur. Mais pour le boulot... C'est confidentiel pour l'instant, tu vois. J'veux dire que j'vais pas m'en vanter, quoi.
Après s'être exprimé, le psy s'appuya de tout son poids sur la porte, la poussant ainsi, avant d'entrer dans la buanderie où les machines à laver faisaient un raffut de tous les diables. Il posa sa corbeille sur l'une des machines et ressortit. Sans trop se poser la question, il rassembla les affaires du résident et les flanqua dans la valise, avant de la prendre sous le bras et de la mettre sur une autre des machines. Puis, il ressortit.
- Désolé si j'ai agi pour toi. T'allais bien à la buanderie, non?
Un peu plus et Bobby ferait comme un personnage de manga : Se placer derrière son vis-à-vis et le pousser en douceur jusqu'au lieu bruyant servant au lavage du linge. Mais s'il s'exécutait dans la situation actuelle, il aurait d'avantage l'air d'un psychopathe-pervers-violeur. Et vu que son interlocuteur semblait lunatique, autant pas tenter.
- Au fait, tu m'as pas répondu. Comment tu t'appelles?
Un peu plus, et il ajoutait un « que je saches comment tu te nommes quand tu passeras dans mon bureau », mais il se retint. Et à la place, lâcha un petit rire un brin nerveux.
- Je m'excuse, je cause et je cause, mais j'te laisse pas en placer une.
Comme pour appuyer ses dires, il se massa nerveusement la nuque. Oui oui, exactement comme un personnage de manga. Décidément, mister Olland n'était plus à sauver. Et il avait beau dire que les résidents étaient des cas, lui aussi en était un. Et un sacré, même!
[HRP : Désolé du retard.] |
| Lucy Cantarella | Sujet: Re: Saletés de poussière. Mer 20 Jan 2010 - 18:53 | |
| - Spoiler:
[Pas grave ^^-]
Lulu ne demanda pas son reste et rangea la sucette dans sa poche, avant de tilter que l'autre était en train d'(embarquer ses affaires dans la buanderie. Seulement alors il commença à se demander ce que ce mec foutait ici : il avait une tête de paumé, ça c'était clair. De paumé qui savait exactement où il était (contradiction quand tu nous tiens). Enfin, il resta debout sans rien dire les main dans le poche en l'écoutant parler."Je m'excuse, je cause et je cause, mais j'te laisse pas en placer une. -Mh ... Ouaip j'ai vu."Surtout Lulu, reste comme t'es, c'est parfait, j'adore ton tact, cette manière que tu as de respecter les gens ...
Il retira sa sucette de sa bouche et sans sourire ni grimace, juste avec une tête de gamin, il répondit :"Moi c'est Luca."Et puis il remit la sucette dans sa bouche, ses mains dans les poches et se dirigea les jambe tendue à chaque pas sur un angle de quatre-vingt-dix degrés comme un soldat, la tenue du dos et le regard énergique voir énervé en moins. Le dos un peu vouté, sa sucette dans la bouche et un air enfantin au visage, cette marche qui n'avait d'intérêt que son plaisir personnel ne pouvait que montrer que son énergie n'était pas à utiliser pour paraitre.
Il jeta un œil à ses affaires en s'assurant qu'il n'y ait rien de trop compromettant de visible, puis il s'étira les bras en l'air dos à l'autre pour commencer le travail en cherchant deux machines côte à côte tout en cachant les éventuels objets secret (à savoir petite culottes, pour les rares qui lui restent) : il trouva assez rapidement en trainant la valise et en ouvrant le double fond pour y trouver le beau bazar, le côté foutrement féminin de lui-même qu'il détestait tant : "Putains de petites culottes". Et puis une fois qu'elles eurent filé droit dans le fond de la machine et eurent été recouverte par d'autres vêtement plus commun et surtout plus masculin, il se retourna plus détendu vers l'autre dont il n'arrivait décidément pas à se méfier plus que ça :
*C'est quoi ce "pour le boulot... C'est confidentiel pour l'instant, tu vois. J'veux dire que j'vais pas m'en vanter" ?? Il est frappé et il me prend pour un gosse qui crois aux agent secret ou quoi , c'est bon, tu bosse ici, ok, en tant qu'éduc" surement, mais c'est ringard ta réplique !* Lu le mira fixement sans bouger d'un pouce. Non, finalement, il ne valait pas dire ça. Il se contenta d'un grand sourire de gosse qui montrait toute ses dent malgré la boule et le bâtonnet qui l'entravait et prononça d'une manière très clair :"Pas spécialement enchanté de te rencontré, Bob. Mais c'est sympa d'avoir porté la valise, thanks."Oui c'est ça enfonce-toi Luca --'.
Et puis il leva les bras toujours avec le sourire, mais cette fois, il était nettement moins détendu et un peu plus gorgé de reproche :"Mais j'ai des bras : pas gros mais j'en ai."Non, me prends pas pour un faible, non je ne suis pas une fillette, alors non, c'est pas la peine de me porter mes affaires ^^* |
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