► État Civil

• Nom & Prénom : de votre personnage. Faustin Maspero
• Surnom : « Courdin », une contraction malheureuse entre « cour » et « jardin ». Si, si, il y a une logique en cherchant bien.

• Age : 21 ans.
• Date de Naissance : 29 juin 1988.
• Lieu de Naissance : Montpellier, France.
• Nationalité : Française. Né d’une mère française et d’un père espagnol.

• Sexe : Masculin.
• Orientation Sexuelle : Aucune idée.

► Casier Judiciaire

• Nombre d'arrestations : 5
• Délits commis : L’individu concerné a interrompu une pièce de théâtre armé d’une Winchester modèle 94 Trapper (modèle légalisé), déclenchant ainsi une « prise d’otages culturelle ». En effet, durant la demi-heure qui suivit, il leur déclama le premier acte complet de Mac Beth.

► L'institut Teenagers

• Présent depuis : le 15/08/2008. Cela fait donc un peu plus d’un an que Faustin fréquente l’établissement.

• Chambre ou Dortoir : Dortoir, voyons. Plus il a de public, mieux c’est.

• Intégré à cause : Il s’agit, malheureusement, d’une obligation judiciaire. Sans quoi, vous pensez bien, il arpenterait encore les planches d’autrui.

► Physique

• Taille : (Minimum trois phrase construite)
Faustin n’en mène peut-être pas large, du haut de son mètre soixante-quinze, mais il parvient néanmoins à se grandir par plusieurs gestes simples : un redressement d’épaules, une prestance exagérée ou, encore, de longs gestes démesurés qui tirent et l’étirent en un échalas nerveux. La grandeur d’âme, vous dira-t-il, ça ne se contrôle pas.
• Poids : (Minimum trois phrase construite)
Faustin n’est pas mince ou maigre ou squelettique. Il est, Mesdames et Messieurs, long. Complètement détendu, comme un ressort fatigué, et dû une croissance mal planifiée. Sec et nerveux, il ne passe pas inaperçu pour autant et l’incroyable portée de ses gestes lui confère plus de consistance qu’il n’en possède réellement. Un chiffre ? 57 kilos.
• Ses cheveux : (Minimum trois phrases construites)
Cheveux châtain clair, en désordre permanent mais à l’harmonie pourtant innée. Cette composition capillaire reste pourtant discrète : le sieur aime à porter chapeaux, bérets et casquettes qui lui ombrent le front. Il prend, étrangement, un soin tout particulier à les laver chaque matin – avec du shampoing bio. « Ça raffermit le cuir chevelu », se défend-il.
• Ses yeux : (Minimum trois phrases construites)
Grands, verts et délavés. Faustin fait partie de ces gens qui ne ressentent pas le besoin de ciller, et encore moins de clore les paupières, comme ça, de temps en temps, sous le coup de la lassitude ou de la fatigue. Un schéma de base peut dès lors se dresser. Ouverts : il vit. Fermés : il dort. Et c’est aussi simple qu’un battement de cils.
• Autres : (cicatrices, tatouages, piercings...)
Rien du tout. « Un corps nu est une page à écrire » clame-t-il. Il s’est même rasé le pubis.

► Caractère

• Qualités : (minimum cinq phrases bien construites)
Doté d’une mémoire photographique, Faustin est à peu près capable de mémoriser tout texte auquel il aurait frotté un œil – même furtif. Une bonus bien pratique qui lui permet de déclamer à tout vent de célèbres monologues d’une longueur interminable. Bavard et extraverti, il développe la fâcheuse tendance à devenir le centre des attentions. C’est une façon, pour lui, d’être rassuré quant à son « personnage ». Le personnage plait. Tant mieux. Faustin aime son public. Il l’aime pour le fait de l’aimer. Vous comprenez ?
• Défauts : (minimum cinq phrases bien construites)
A en croire son entourage proche (amis) ou forcé (compagnons de dortoir), Faustin est un véritable moulin à paroles. Il parle avant de dormir, en lisant, en dormant ( !), en se douchant et même, allez comprendre comment, en se brossant les dents. Le fait est que, bien malheureusement, il paraît intarissable et a toujours quelque chose à dire – utile ou pas. Non content d’être loquace, il est aussi du genre nerveux et intenable, boute-en-train sans le vouloir et complètement au-dessus des rapports d’autorité. Un défaut qui, par ailleurs, lui aura valu plusieurs accrochages avec ses gardiens. Pour conclure, lorsqu’il s’avère plus calme et réservé, Faustin se fige dans plusieurs poses narcissiques et complètement ridicules. « Pris à n’importe quel moment, le corps de l’acteur doit toujours raconter quelque chose » se défend-il.
• Centres d'intérêts : ( Loisirs, ect. Minimum dix phrases bien construites)
Un marshmallow débutant l’aurait compris : la première passion de Faustin est le théâtre. Vocation découverte très tôt (dès ses huit ans, en fait), elle s’est professionnalisée au travers de différents groupes amateurs, pour ensuite s’achever dans une véritable troupe, aux tournées parfois épuisantes. S’emporter sur scène et ne plus être soi, déclamer un génie post-mortem et ressentir, toujours, l’adrénaline des attentions, sont des sensations dont il paraît ne jamais se fatiguer. En second plan, Faustin a jadis pratiqué du skate-board. Un hobby rapide lui permettant un accès rapide au lycée (en fait, c’était surtout pour se lever plus tôt). Deux accidents aux retombées sévères lui remirent les pieds sur terre (oh, une rime) et, si encore maintenant il se promène planche sous le bras, il ne pratique presque plus. (On pourra d’ailleurs dire que, décidément, les planches, ça le connaît – ha ha, hum). Faustin s’est également découvert, à l’âge de 15 ans, une véritable fascination pour les vieux films en noir et blanc, au charme et à l’univers désormais imbattables.

Affinités Particulières

• Aime/n'Aime pas :
[5 exemples pour chacun.]
Faustin aime énormément de choses, toutes plus futiles les unes que les autres. Ainsi, il adore l’odeur de la poussière, lourde et pleine de souvenirs, il affectionne le bruissement d’un rideau que l’on ferme, les danses précises des ombres chinoises, les longs doigts de pianiste et, par dessus tout, il voue une véritable admiration au roulement des vagues, lent, régulier, envoûtant. Parfois, sans raison apparente, il lui est arrivé de pleurer sur la plage.

En revanche, il déteste les plis sur les vêtements et le craquement des os engourdis, les filles qui s’habillent comme des hommes et inversement (un personnage est une chose, un mauvais genre en est une autre), les chuchotements dans un public et, enfin, tous les vêtements de couleur verte. C’est laid et ça porte malheur, point barre.

• Goûts Musicaux : (minimum trois phrases bien construites)
Faustin n’est pas du genre tolérant en ce qui concerne la musique. Il préfère s’enfermer dans un univers bien précis, complètement capitonné de notes légères et fluides. Hard rock, death metal et autres nuisances sonores ne sont pas pour lui – il préfère, de loin, la tranquillité d’un monde jazzy, dominé par la blue note. Jazz, blues et bebop sont ses principaux genres de prédilection.

• Goûts Culinaires : (minimum trois phrases bien construites)
N’importe quoi. Faustin est, ladies un gentlemen, un parfait exemple de poubelle humaine. Si la chose est comestible, il l’ingurgite et la digère, fin de l’histoire. (Un estomac, c’est en béton ou en papier crépon, hein, l’alternative n’existe pas.)

• Goûts Vestimentaires : (minimum trois phrases bien construites)
Propre et soigné, Faustin accorde, contre toute attente, une certaine attention à son apparence vestimentaire. Pas question, par exemple, de s’envelopper dans de larges étoffes occultant sa silhouette. Il est maigre et s’assume, « l’important n’est pas le corps mais plutôt ce que l’artiste en fait. » Aussi favorise-t-il une garde-robe mi-bourgeoise, mi-bohème, à la fois décontractée mais élégante. Ce manque de parti pris lui permet de s’intégrer à divers groupes, au grand dam de ses détracteurs.


► Histoire

L’enfance de Faustin a toujours été ce qu’il y a de plus banale. Petit nerveux accusé par les professeurs mais enfant néanmoins poli (demandez aux voisines), il s’est principalement démarqué de la masse populaire grâce à son imagination sans bornes. Toujours prompt à raconter des histoires délirantes ou à s’inventer des aventures extraordinaires dont il était le héros, Faustin s’attira rapidement un public aimant et fidèle. Cette singularité fut le premier facteur qui, par la suite, lui fila le virus de la scène.

Elève correct, il termina ses apprentissages au collège sans trop de difficultés (on dira ce qu’on voudra, la mémoire photographique, ça aide) et s’aventura, dès le lycée, en option théâtre. Tout aurait pu bien s’y passer. Il aurait pu monter la pièce de ses rêves et recevoir un accueil chaleureux, brasser une horde d’admirateurs émerveillés, ouvrir et fermer à sa guise le rideau de sa personnalité.

Mais tout se passe de travers. Il s’avéra bien vite que Le Cid ne passionnait presque personne, que ses compatriotes lycéens l’étiquetèrent « intello élitiste » et que, lors de la représentation de fin d’année, les parents s’endormirent au son des alexandrins. Et, à ce moment précis, quelque chose se brisa en Faustin. Non pas l’étoile de la passion, mais plutôt celle du bon sens. Il contempla ses congénères comme ce qu’ils étaient vraiment : des singes. D’infernaux primates incapables de se cultiver, complètement fermés aux vagues de la poésie et de l’émerveillement. Ce n’était pas de leur faute, après tout. Ils avaient été conditionnés de la sorte, enserrés dans un carcan d’impatience et de minutes épargnées.

Alors voulut-il les remettre dans le droit chemin. Par quatre fois il entra de force dans une maison pour déclamer une prose oubliée, sous l’œil terrifié des familles lambdas.

Puis il prit le monde en otage.

Puis on décida de le faire oublier. Et il cessa d’exister.

Rideau.


► Joueur/Joueuse

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