It’s Never Too Late To Believe In Your Dreams
Il fait noir, il fait froid et il pleut.
Bien sûr, c’est la nuit. On entend des pleurs d’enfant. Non, plus précisément, les pleurs d’un bébé de 13 mois. Il est dans un panier, accompagné d’un ourson en peluche blanc et d’un parapluie noir pour le protéger de la pluie froide. Le petit panier est placé devant une porte. Celle-ci s’ouvrit, laissant place à une Bonne Sœur. Cette dernière, peu étonnée de voir un enfant à la porte de leur refuge, appela une autre Sœur, la Mère de l’orphelinat, Mère Marie-Antoinette, qui arriva rapidement. Elles prirent le bambin et les objets l’accompagnant, essayant de réconforter le bébé, mais en vain. Celle qui avait ouvert la porte, Sœur Béatrice, eut enfin la bonne idée de laisser l’ourson blanc au petit, qui se tût immédiatement après l’avoir reçu dans ses petits bras.
C’est ainsi que le petit japonais, nommé Kuro, fut incarné dans cet orphelinat.
Bon, ouvrons une parenthèse : vous allez me dire que Kuro et Béatrice son des noms de nationalité différente. Et donc, qui n’est pas dans son pays d’origine? Le japonais ou l’Européenne? Et bien, c’est le Japonais. Il est de ces origines nippones, mais né en France, dans la petite ville de Saint-Clair. Bref, fermons cette parenthèse à présent.
Cela fait donc maintenant 8 ans qu’il est dans cet orphelinat, sous la tutelle et élevé par la Sœur Béatrice, cette même dame qui l’avait trouvé devant leur porte.
Jamais il ne se sépare de son ourson et du parapluie noir que l’on avait retrouvé avec lui lors de ce fameux soir pluvieux. Oui, il était tout à fait mignon à voir, même s’il ne souriait que très peu souvent. Parce qu’en fait, il avait un rêve. Mais ce rêve semblait tellement difficile, voir impossible à atteindre. Ce rêve consistait à retrouver ses parents.
Oui, petit rêve banal de tous bons orphelins. Seulement, Kuro était bel et bien prêt à Tout pour les retrouver.
Il avait même déjà fugué une fois, vers 5 ans, pour les retrouver.
On l’avait retrouvé dans la rue, couché avec son ourson bien serré dans ses bras, et gelé parce qu’il avait fait sa fugue en hivers. Il avait bien faillit en mourir! Mais Kuro avait été heureux cette fois là parce qu’il avait affirmé avoir entre vue sa mère cette journée là. Il ne savait pas pourquoi, mais il savait qu’il s’agissait de sa mère. Il l’avait vu juste avant de s’évanouir à cause de ce temps glacial.
Aujourd’hui, encore, il voulait toujours les retrouver, bien entendu. Il parlait très souvent de ce projet à Sœur Béatrice.
- Sœur Béatrice, j’aimerais taaant pouvoir retrouver mes parents!
Cette dernière lui souriait toujours doucement et lui répondait :
- Peut-être, un jour, tu les retrouveras.
Encouragé par de si gentilles paroles, il demandait si elle pouvait l’aider à faire des démarches pour les retracer. Elle se retenait un peu de rire et demandait
- Comment est-ce que tu voudrais bien t’y prendre?
C’est vrai que dans les années 1903, il n’y avait pas beaucoup de moyen de retracer quelqu’un. Car oui, cette histoire se déroulait dans ce temps.
Mais le jeune garçon ne perdait pas espoir de les retrouver.
- On peut essayer d’en parler à la police, ou… Engager des détectives privés!?
Racontait-il, plein d’espoir enfantin.
C’est un mois plus tard, il réussit à contacter des gens, avec un peu d’aide de ces gentilles Sœurs voulant l’aider comme elles le pouvaient. Ils avaient contacté des gens dans la police, des détectives. Après tout, il n’y avait pas beaucoup d’émigrés japonais en France, ça ne devait pas être bien long.
Six mois plus tard, le résultat arriva enfin, et les adultes qui l’aidait avait réussit à savoir qui était ses parents. Par contre, cela pris encore 2 mois avant que Kuro perde patience et qu’on décide enfin de lui dire la vérité.
Kuro sautillait de joie, se préparant pour aller chercher les papiers qui racontaient toute l’histoire. Il allait enfin savoir ce qui se passait.
- Tralala~
Chantonnait-il innocemment sur le chemin pour se rendre au poste de police, tenant son ourson par une patte et son parapluie noir dans l’autre main, sautillant et gambadant joyeusement.
Lorsqu’il entra, les agents qui le vit eurent un visage grave et triste pour ce gamin. Kuro ne comprenait pas et gardait son sourire – qui était pourtant si rare habituellement. Il pensait que ce n’était pas par rapport à lui si ces adultes étaient tristes.
On le fit attendre une minute, où il fut assit sur une chaise d’attente. Étant trop petit pour que ses pieds touche le sol une fois assit, il les fit balancer joyeusement.
On l’appela enfin et il descendit de son perchoir d’un bond, gambadant jusque l’agent qui l’avait appelé. Il entra dans une petite salle en fouillis. Plusieurs papiers trainaient un peu partout dans le bureau. C’était un peu sale et ça sentait la cigarette froide. Il y avait pas mal de poussière et des vieux tableaux peu attrayant sur les murs. Kuro remarqua même une fissure sur le mur droit et un début de moisissure au plafond.
- Désolé, mon bureau est un peu en bordel, je n’ai pas très souvent le temps de faire du ménage… Bref. Donc… Hum…
Il était évident que l’agent Dumerse – Pascal Dumerse, d’après le petit bidule couleur or gravé qui était sur le bureau sale de l’agent bedonnant et barbu qui avait accueillit l’enfant de 8 ans – hésitait à dire toute la vérité sur les parents du petit japonais.
- Tu es sûr que tu veux tout savoir sur tes parents?
- Oui, certain!
Répondit-il de façon totalement spontanée, avec énormément de joie et d’excitation enfantine dans la voix. Dumerse soupira.
- Bon, alors, je te préviens, je ne crois pas que ça te fera vraiment… plaisir… Mais puisque tu insistes…
- Oui, j’insiste!!
Il soupira à nouveau, se faisant couper la parole.
- Donc, je disais… Hm…
Et la vérité fut racontée.
Tout le long, Kuro avait un sourire, qui s’effaça peu à peu au courant de l’histoire. Mais à la toute fin, lorsque tout fut dit, Kuro repris son petit sourire enfantin et conclu cette rencontre.
- Merci Monsieur! Grace à vous, je vais enfin avoir le droit de réaliser mon rêve!! Je suis si heureux!!! Merci, merci!!
Il sauta de la petite chaise sur laquelle on l’avait installé en entrant, fit le tour du bureau pour faire un câlin au gros monsieur, un énorme sourire lui fendant les lèvres, et il repartit, sous le regard étonné et l’air bouche bée de l’agent Dumerse.
- C..Comment…?!
À l’extérieur, le petit garçon à la peau pâle et aux cheveux noirs – parce que même s’il était japonais, sa peau était anormalement pâle, certainement un problème de famille ou un mélange ethnique – gambadait pour rejoindre Sœur Béatrice qui avait décidé de l’attendre sagement à l’extérieur, préférant laisser le loisir de tout savoir en premier à Kuro. Ce dernier sauta presque sur Sœur Béatrice, tellement heureux qu’il en pleurait presque.
- Ça y est! Sœur Béatrice, Ça y est! Je vais enfin pouvoir rencontrer mes parents! Vous imaginez!!?
La Bonne Sœur fut extrêmement émue par ces paroles.
- Vraiment? Tu sais donc où ils sont?
Le petit garçon eut un hochement de tête positif. Une larme de joie coula et il renifla un peu. Sa voix commençait même à trembloter.
- Vous allez voir! Je serais bientôt dans leurs bras pour leur faire de grooos câlins!! Comme ça!
Sur ce, il serra très fort Sœur Béatrice dans ses bras.
- Oh!
S’exclama-t-elle sous la surprise d’une telle marque d’affection. Dire que le petit japonais avait toujours été distant et peu souriant presque toute sa petite vie, et que là, il souriait à s’en fendre le visage! C’était un moment tellement émouvant pour les deux à vivre!
Le lendemain matin, Sœur Béatrice monta pour aller dans la chambre de Kuro. Il était presque 11 heures et Kuro ne s’était toujours pas levé pour prendre le petit déjeuné avec tous les autres. Pourtant, il était toujours en bas à 10h tapante. Peut-être avait-il été fatigué par les évènements de la veille.. Seulement, là, il se faisait tard pour déjeuner alors il fallait le réveiller.
D’abord, la Sœur frappa à la porte du jeune garçon. Une fois. Trois fois. Six autres fois. Pas une seule réponse. Elle l’appela à travers la porte;
- Kuro? Kuro, j’entre!
Sur ce, elle ouvrit la porte. Ce qu’elle vit la laissa sans voix!
Kuro était bien dans son lit, il semblait bel et bien endormit, tout paisible avec un léger sourire flottant sur ses lèvres pâles – plus pâles que d’habitude – , son petit ours blanc dans les bras. Enfin, plus si blanc que ça. Il y avait pas mal de… Rouge dessus. Du sang.
- Oh.. Mon.. Dieu…!!! Kuro!!!
Elle se précipita vers lui, apeurée. Elle regarda avec empressement les poignets du petit qui étaient teinter de ce rouge.
Ça sentait vraiment le sang dans cette pièce, ça en devenait écœurant.
Il y avait des coupures suivant les veines sur ses poignets. Il se serait… Suicidé? Pourquoi?? Pourtant, il était si heureux de pouvoir enfin retrouver ses parents! Alors pourquoi décider de se suicider maintenant?!
Plus tard dans la journée, après avoir transporter le petit à la morgue, après avoir reçu la certification que l’enfant était mort, Sœur Béatrice allât voir l’agent Dumerse pour savoir ce qu’il avait dit à Kuro. Peut-être que la cause de sa mort était dans cette information qu’elle ne connaissait pas, étant donné que Kuro gardait secret l’endroit où se trouvait ses parents.
Elle sût alors pourquoi Kuro était Mort. Elle le comprit très bien et elle en eut un petit sourire mi-désolé, mi-triste et avec une touche de joie. Elle était émue et heureuse pour Kuro. Il avait réussit à réaliser son rêve.
J’imagine que vous voulez savoir ce qui à causer la mort de Kuro, a part qu’il se soit entailler les veine avant d’aller « dormir » pour toujours?
Et bien, voici toute la vérité sur les parents de Kuro.
La mère de Kuro, une française – d’origine nippone – , avait rencontré un Japonais. Un homme d’affaire de passage en France pour le travail. Ils s’étaient rencontré, étaient tombé amoureux, avaient fondé une petite famille avec ce bébé, Kuro. Le père, Shou, avait décidé de s’installer en France, pour rester avec sa femme, Nozomi, et son enfant.
Tout semblait être un magnifique portrait.
Mais en réalité, c’était loin d’être le cas. Le père de Kuro était un coureur de jupon extrême. En fait, il avait décidé de rester, pas seulement pour sa femme, mais pour toutes les belles françaises – d’après lui – qu’il y avait dans ce beau pays. Ça lui faisait plein de conquête.
Bref, il trompait sa femme à tour de bras!
Celle-ci le découvrit quelques temps après la naissance du petit. Elle en fut extrêmement bouleversée.
C’est pourquoi elle décida, dans un élan de folie la prenant, de tuer son mari – parce que, oui, ils avaient eut le temps de se marier aussi. Shou pensait que ça attirait encore plus les femmes, un homme marié – de façon quelques peut sanglante. En fait, elle avait pris un couteau de cuisine, l’avait poignardé dans le flan en premier. Shou tomba par terre dans un cri de douleur, sur le dos. Nozomi se mit à genoux et se mit à poignarder, et donc charcuter, les parties génitales de son mari criant dans la souffrance extrême, qui peut à peu, le fit s’évanouir, et il mourut très peu de temps après.
Bien sûr, son infidélité faisait de lui un pécheur et il était destiné à aller en enfer.
Puis, toujours dans la folie, et sachant que si elle ne faisait pas ce qu’elle s’apprêtait à faire, elle décida de se suicider. Bien sûr, elle avait pensé avant tout d’aller porter Kuro, dans un petit panier, devant la porte d’un orphelinat. Comme il pleuvait cette soirée là, elle avait pensé à mettre un parapluie pour ne pas que l’enfant prenne froid à cause de l’eau glaciale.
Puis, elle alla se jeter du haut d’un pont très haut, sans eau en bas. Bref, elle tomba sur une autoroute.
Bien sûr, dans le temps, ils n’avaient pas fait de lien avec ces deux morts atroces et Kuro.
Mais maintenant, on comprenait.
Bref, Kuro est heureux d’avoir Enfin retrouver ses parents… en Enfer!
It’s never too late to believe in your dreams!