► Etat Civil

• Nom & Prénom : Lieberman Cassie
• Surnom : Cass

• Age : 18 ans
• Date de Naissance : 5 Août 1990
• Lieu de Naissance : Santa Barbara (Etat de Californie), USA

• Sexe : Féminin
• Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle

► Casier Judiciaire

• Nombre d'arrestations : 1 (eh oui, je suis assez rusée pour ne pas me faire prendre, moi :p)
• Délits commis : 12/01/08 Conduite en état d’ivresse + possession de marijuana

► L'institut Teenagers

• Présent depuis : Seulement deux mois
• Chambre ou Dortoir : Dortoir
• Intégré à cause : Décision personnelle

► Physique

• Taille : On ne peut pas dire que je sois vraiment très grande, mais je n’ai jamais été complexée par ma petite taille. C’est vrai, avec mon 1m60, je sais très bien me faire respecter, il suffit d’avoir du caractère.
• Poids : Je suis assez mince, et c’est de famille. Faut avouer que je mange vraiment n’importe quoi, mais mes 45 kilos se portent très bien. Il suffit de savoir entretenir son corps. Mais c'est surtout que pendant cette dernière année, je n'ai pas beaucoup mangé [voir histoire]

• Couleur des cheveux : Au départ je suis blonde, mais j’ai toujours détesté qu’on me prenne pour une poupée, alors j’ai décidé de les teindre en rouge. Un mélange entre le bourgogne et le carmin. C’est bizarre, peut-être, mais c’est différent et ça me plaît, c’est le principal. Puis j’ai cette frange qui me tombe vaguement sur les yeux. A vrai dire j’ai toujours eu une frange, et maintenant, je me vois mal sans. Au niveau de la longueur, je sais pas vraiment, je dois les avoir jusqu’aux omoplates, un truc dans ce genre.
• Couleur des yeux : Généralement, les gens aiment bien mes yeux mais je ne pense pas que ce soit la couleur qui suscite leur attention. Bleu. Mais pas n’importe lequel. Un bleu téméraire et arrogant, amalgame du turquin et du marine. Mais ce n’est pas qu’une couleur, c’est vrai, c’est aussi un regard. Un peu orgueilleux, mais surtout audacieux. Soi-disant mystérieux, mais pas tant que ça finalement. Un regard bleuté, pugnace, qui s’insurge devant la misère du monde, et la connerie des gens.
• Vêtements les plus souvent portés : Je ne suis pas très féminine, faut bien le dire. Et puis je déteste les robes. J’aime porter des vêtements dans lesquels je peux être à l’aise. Alors le plus souvent, ce sont des jeans - la plupart du temps troués - ou des shorts assez larges. Et avec ça, débardeurs et tee-shirts qui savent mettre en valeur mon ventre plat et ma poitrine. Globalement, c’est vrai que tout cet ensemble me donne un look un peu skateuse mais ce n’est pas pour l’apparence que je vais dégager que je choisis ces vêtements. C’est avant tout parce que je les aime.
• Autres : Piercing à la langue

► Caractère

• Qualités : C’est difficile de se trouver des qualités mais il suffit de demander à des amis, ils en trouveront. On me le dit souvent, je me soucis trop des autres. C’est une qualité mais finalement, faire passer les autres avant soi-même n’apporte pas toujours de bonnes choses. Protectrice de nature, je fais d’abord attention aux autres.
Mais quand je me regarde dans un miroir, je vois une fille loyale, battante et très déterminée. Une fille qui a la rage et qui est capable de s’échiner, de se donner à fond pour une tâche toute simple. Autrement dit, je ne fais pas les choses à moitié. J’ai cette force en moi qui me donne la foi et m’aide à trouver un peu d’espoir partout où je passe. Qui m’aide à donner le sourire à ces gens là, ces gens qui essaient chaque jour de survivre dans ce monde impitoyable et miséreux.
Et puis j’ai un grand cœur. Je sais y accueillir les bonnes personnes et les protéger. Je sais que je suis quelqu’un de bien, mais il m’arrive parfois de déraper, c’est vrai, et ce sont ces erreurs qui nous amènent vers des chemins un peu hasardeux.
Globalement, je suis assez extravertie et très fêtarde. J'aime bien être malicieuse et j'éprouve sans cesse le besoin de me trouver avec des gens, car depuis une certaine période, je déteste être seule.
• Défauts : Le fait d’avoir grandi dans un univers masculin a fait de moi une fille a fort caractère. Je ne me laisse pas marcher sur les pieds et je déteste le manque de respect et il m’arrive parfois de m’emporter pour un rien. Je suis peut-être un peu trop orgueilleuse mais mon plus gros défaut est d’être têtue. Lorsque j’ai quelque chose en tête, il est très difficile de m’arrêter. Et le problème, c’est que mon imprudence et mon insouciance ne m’aident pas énormément. Je m’attire souvent des ennuis - faut dire qu’il m’arrive de les chercher - mais il suffit d’un peu de ruse pour réussir à s’en sortir.
Je suis quand même une fille assez influencable, et cela parce que je fais trop facilement confiance aux gens. Et j'ai beau être quelqu'un de fort, je suis peux être assez vulnérable parfois.
Et le fait d'avoir goûté à la luxure et aux plaisirs charnels me rend quelque fois lubrique, tout comme cette lubie qui me fait passer pour quelqu'un de lunatique.
• Centres d'intérêts : Pour ne pas dire la drogue, l'alcool et le sexe, puisque c'est ce que j'essaie de fuir en venant ici, je dirais plutôt que la lecture et la musique, c’est mon truc. N’importe quel style de musique me touche, mais j’adore surtout les musiques rythmée puisque je fais de la percussion. En ce qui concerne la littérature, ce sont les poèmes qui m’attirent. Et j’ai toujours rêvé poser ma rage sur le papier, dans un poème pourtant doux et sensible. Sinon ce que j’aime, c’est flâner dans la rue, avec ma bande de pote. Mais je porte aussi beaucoup d’intérêt pour ma famille, parce que pour moi, c’est sacré.
• Goûts & Loisirs : A part être percussionniste à mes heures perdues, je fais un peu de danse. C’est vrai que j’aime beaucoup le monde artistique, que ce soit de la musique, de la littérature, de la peinture, de la danse, ça me plaît. Je pense que tout le monde a un message à faire passer, et tous les moyens sont bons pour y parvenir.
Sinon, j’adore les fruits juteux, et les sucreries. C’est un petit plaisir à chaque fois que j’en mange. C’est un peu comme si je croquais la vie à pleines dents. J’aime la plage et le soleil, et puis ce petit vent frais qui caresse silencieusement votre nuque, amenant sur vos épaules, un léger frisson de bien-être. J’aime tous les petits plaisirs simples de la vie.

► Histoire

Ma vie est comme un fatras de souvenirs et je n’ai jamais été très forte pour raconter des histoires, mais je vais faire de mon mieux. Je vais le faire avec mes mots, mon accent de Santa Barbara et mon vécu, mon expérience dans ce monde misérable.

CASSIE, 0 ans.

Il y a un début à tout, mais je ne sais pas vraiment si tout commence le jour de ma naissance, à Santa Barbara. En tout cas, si ce n’est pas le début, c’est bien le commencement d’une nouvelle vie. La mienne, Cassie Lieberman.
Pour être honnête, je ne me rappelle pas de mon enfance. La seule chose dont je me souvienne, c’est que je n’arrêtais pas de me chamailler avec mes frères. Ah oui, j’ai oublié de préciser, j’ai quatre grands frères. Il y a Joshua, Sebastian, Garrett, et Justin qui ont aujourd’hui respectivement, vingt-six, vingt-quatre, vingt-trois et vingt ans.

CASSIE, 3 ans.

Et puis il y a eu ce jour là, où on a essayé de me faire comprendre quelque chose à propos de ma mère. Je comprenais pas, mais putain, j’avais que trois ans. Trois ans... J’étais encore qu’une gamine et eux, là, ils essayaient de me faire comprendre que ma mère était morte. Les mots étaient mâchés et puis j’avais mal au crâne. La seule chose que j’avais compris, c’était qu’il ne fallait pas que je m’inquiète, que tout allait bien se passer, qu’elle était en sécurité là haut et qu’elle veillerait sur moi. Mais putain comment j’aurais pu comprendre, à trois ans, que « là-haut » ça voulait dire « décédée ».
Je ne crois pas non plus que ce soit ce jour là que tout a commencé. Alors je continue.

CASSIE, 9 ans.

Les années passent, plus ou moins vites, et je grandie dans mon quartier de Santa Barbara. Dehors, c’est moche. Les trottoirs sont sales, les murs sont entièrement couverts de graffitis, il y a des jeunes qui traînent dans la rue. Et puis il y a cette rue. J’en ai fais des cauchemars. C’est une impasse, et la première fois que je suis passée, juste devant, j’ai vu les pires horreurs. Cette impasse, remplie d’immondices empilées comme un gros foutoire, habite la haine et la misère. Il y a une jeune fille là-bas, à peine dix-sept ans, qui se fait battre. Elle s’appelle Navi, et je l’ai toujours trouvé magnifique, mais dans cette rue, je ne reconnais plus son visage criblé de coups. Avant de s’effondrer, elle lance un dernier regard vers ma direction, vers la liberté, et je vois dans ses yeux la souffrance et le désespoir. Non loin d’elle, un groupe de junkies. Ils sont tellement défoncés à l’héro qu’ils ne réagissent même pas devant l’appel à l’aide de Navi. Ils se droguent jours et nuits, et ils savent que le monde entier est une connerie, alors ils essaient d’oublier qu’ils vivent à l’intérieur de cette putain de connerie, alors qu’eux même ne sont qu’une sale connerie.
Je me suis enfuie dès que l’un d’eux s’est levé, et je n’ai jamais parlé de cet épisode. Et je n’y suis d’ailleurs jamais retournée, jusqu'à ce jour... Une nuit en Décembre. Il n'y a pas si longtemps que ça finalement. Mais il faut revenir en arrière pour comprendre.

CASSIE, 15 ans.

C’est là que tout à commencer finalement. Je ne me souviens plus exactement quel jour c’était, mais ça devait être au mois de Septembre. J’avais quinze ans à peine et avec mes amis, on avait décidé d’aller traîner dans le quartier riche de Santa Barbara. J’aime pas vraiment ce quartier, tous les gens sont snobs mais il y a pas mal de chose à faire. Bref. C’était donc cette nuit, j’avais fais le mur pour y aller, et c’est dans ce bar que j’ai rencontré Jared. Un an de plus que moi, brun, yeux noirs, mystérieux mais attirant. Il m’a de suite plu. Il vivait dans le quartier riche mais n’avait aucuns préjugés sur les autres, sur une fille comme moi par exemple. Deux mois plus tard nous sortions ensemble.

CASSIE, 16 ans.

Il m’a fait découvrir un tas de choses. Il m’a fait voyagé dans son monde à lui, son univers luxueux. Et je me suis vite rendue compte que nos mondes sont assez similaires. Finalement c’est vrai, la drogue est partout. Elle est impitoyable, elle chasse, pourchasse et détient le pouvoir sur les gens. On croit la maîtriser, mais ce n’est pas parce qu’on la vend, qu’on la passe entre les mains, qu’elle n’a aucun pouvoir. Au contraire, c’est elle qui mène la danse. Elle est maîtresse de l’addiction, elle pille et ruine nos cerveaux. J’ai détesté la drogue pour tout ce qu’elle inflige à ces gens. Ouais j’ai détesté, jusqu'à ce que Jared m’entraîne dans ce bar branché. J’étais amoureuse, déjà. Et lorsqu’il m’en a proposé, je n’ai pas refusé. Bon, ce n’était pas grand chose, juste un joint mais je n’ai quand même pas refusé. Mais si j’avais su que tout commencerait juste en tirant une latte sur ce putain de joint, je me serais barrée, c’est clair.

CASSIE, 17 ans.

Les mois passent et Jared me fait découvrir d’autres endroits. La drogue, c’est son truc finalement, et sans m’en rendre compte, il m’entraîne avec lui, petit à petit, vers la dépendance. Tout se passe tellement vite que je ne maîtrise plus rien. Il se défonce, je me défonce. C’est un vrai trip. Les paupières lourdes, les yeux rouges, le sourire étiré jusqu’aux lèvres, l’invisible barre de fer sur le front qui rend la tête lourde et ces fou rires interminables jusqu'à s’en pisser dessus. C’est un truc de dingue, et tellement fou. On se sent bien, et je ne pense plus à la misère, puisque je suis en plein dedans. On chante la liberté, on rêve la liberté, et on emmerde le monde et tous les cons qui y vivent, y compris nous. Je suis défoncée, défractée, complètement barrée, vraiment torchée, et surtout débranlée (tout ça, c'est la même chose, vous avez compris). C'est un nouveau monde. Un monde où je vois des lumières rouges et jaunes, puis je vois mon verre sur la table, je sais pas trop ce qu'il y a dedans, peut-être de la vodka, et je suis tellement arrachée que j'ai l'impression, en rigolant, que ma mâchoire va se décrocher. C'est assez flippant de me voir. Et ce monde tourne, se renverse, et moi comme une c****, je suis à la dérive, jusqu'à ce que je finisse au bord de la cuvette des chiottes, à gerber mes entrailles.

« I’m so stooooned... » que je lâche, le sourire au bord des lèvres. Jared tourne la tête vers moi et me tend ce bout de papier bleuté, vaguement opalin. Mécaniquement, je prend ce qu’il me tend et le pose sur ma langue et bois une gorgée d’eau. LSD. C’est un truc de dingue cette drogue. Si vous voulez voir des lapins roses courir un peu partout sur le canapé, c’est ce qu’il y a de mieux. Jared me caresse le ventre et je souffle doucement. Il a dix-huit piges aujourd’hui, et ça fait maintenant deux ans qu’on est ensemble, un truc comme ça. Peut-être moins, j’en sais rien. Cette période de ma vie, c’est un peu le gros trou noir à vrai dire. Je suis défoncée à longueur de journée et les souvenirs s’impriment pas très bien dans ma tête. Faut dire que mon cerveau est souvent déconnecté de la réalité. Tant mieux, parce que la réalité, c'est pas beau du tout. Je suis heureuse, et je crois que je n’ai pas trop de problèmes, enfin si on veut... Oh ! Un lapin rose !

CASSIE, bientôt 18 ans.

Jared est partis. Il m’a quitté, s’est envolé, je ne sais où. C’est qu’un pauvre c** mais j’étais raide dingue de ce type. Il m’a fait voyagé et m’a montré le chemin de la liberté. J’emporte avec moi le doux regard qu’il a déposé sur mon visage juste avant de se retourner, et ne plus jamais se retourner. Il me suffisait de sentir ses mains accrochées dans mes cheveux pour ne jamais renoncer à la vie, mais maintenant je n’ai plus rien. En revanche, j’ai cette putain d’addiction qui m’affaiblit. La drogue me ronge, me creuse et j’ai l’impression de n’être plus qu’un pauvre squelette rongé par la dépendance. Je n’ai plus de vie sociale. Je ne vois quasiment plus mes frères, mon père. Ils me manquent mais je ne peux pas retourner chez moi dans un sale état.

Alors j’y suis allée. Dans cette rue, ou plutôt cette impasse. Et elle m’a paru beaucoup moins lugubre, beaucoup moins imposante. Mais la saleté était bien là, et la misère aussi. Il y a ces jeunes qui se piquent, s’inflige la souffrance sans même le savoir. Il y a ces filles, qui se prostituent et baissent la tête quand on les regarde parce qu’elles ont honte. Il y a des sans-abri sympathiques qui tapent la discute avec les junkies complètement bourrés et défoncés. Et au milieu de tout ça, au milieu de toute cette merde fuligineuse, il y a moi. Cassie Lieberman, 18 ans dans quelques jours, à la rue, et droguée.

CASSIE, 18 ans.

Je ne pouvais pas connaître pire. Je vis dans d’affreuses conditions. J’ai la peau sale, les ongles sales, je me sens souillée et esseulée. L’hiver est terrible. Le frimas du matin me glace jusqu’aux os et la seule chose qui me rattache à la vie, c’est cette putain de came, que je partage avec des inconnus. Ma vie est un enfer est je n’en prend conscience que maintenant. Je vois ces gens, aux visages émaciés, rongés par la crasse, et je me dis que je vais finir comme eux. Mais Cassie est une battante. Je suis une battante. Je vais me battre, et il faut que je sorte de cette connerie létale, de cette merde insalubre qui me pourrie la vie.

Je ne sais plus ce qu'est l'espoir, mais j'ai encore la volonté.

Petit à petit, je remonte à la surface. Ca me prend un mois, tout au plus. J’ai tout laissé tombé. Je repars, la tête haute. Et je sonne à la porte de chez moi. Je suis dans un sale état mais je sais qu’il va me reconnaître.
Mon père m’ouvre la porte et je reconnais son visage buriné, ses yeux bleus et sa barbe broussailleuse. Il n’a pas changé. Je souris ineffablement et il me prend dans ses bras. J'ai mal au ventre et au crâne, il est temps que tout s'arrête

CASSIE, aujourd’hui.

Cette décision, c’est moi, et seulement moi qui l’ai prise. Je commençais à être dépressive et je n’avais absolument pas envie de retomber dans ce trou infernal. J’ai accepté ce que j’étais, et je suis partie de chez moi, une nouvelle fois, mais pour mieux revenir.

Hu !
My god c'est superbement bien écrit. Peu de gens arrivent à faire ce que tu fais en utilisant le 'je' et c'est parfait =)
Bravo pour cette très belle fiche.

Je ne sais pas si tu as survolés les autres fiches en attente. En tout cas, l'admin est absente pour une durée indéterminée et il n'y a qu'elle qui a les droits sur le forum. Personne ne peut donc te 'valider' enfin, te mettre ton rang.

De toute façon il n'y a pas de problème, ta fiche est niquel, il n'y a rien à redire. Je pense que tu peux commencer à poster, tu recevras ton rang dés sont retour. Voilà =)

Bon jeu ;D

Merci beaucoup =)

Oui j'avais remarqué que l'admin était absente, j'espère qu'elle sera de retour bientôt :3