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Raphaël GORDON

Invité
Anonymous

Invité


MessageSujet: Raphaël GORDON Raphaël GORDON EmptyMar 7 Oct 2008 - 15:26

Raphaël GORDON 104010-mrchoucrou
Mr Choucroute




► État Civil

• Nom & Prénom : GORDON Raphaël
• Surnom : Mister Choucroute

• Age : 25 ans
• Date de Naissance : Le 14 Février d’une année quelconque.
• Lieu de Naissance : Leeds, Angleterre.

• Sexe : Masculin
• Orientation Sexuelle : « Peu importe… Qu’est ce que ça peut bien vous foutre, bande de petits branleurs ? »

► Curriculum Vitae

• Profession : Educateur
• Qualifications & Etudes : « Niveau Bac amplement suffisant… la vie, ça s’apprend pas dans un manuel. … et les gosses, ça s’éduque avec des tartes et des coups de pieds. »
[Ce que ce gentil monsieur essaye de vous dire, c’est que, bac en main, il a envoyé un gros fuck aux administrations publiques – et plus précisément l’éducation. Par la suite, Raphaël a réalisé plusieurs stages dans des établissements friqués de la banlieue de Londres. En somme, plus de pratique que de théories grotesques et futiles.]

► L'institut Teenagers

• Présent depuis : Une minute et vingt-quatre secondes, le temps de se dire qu’il n’y a vraiment plus de saison dans ce pays de merde.

► Physique

Il terrifie et fascine. Beauté ténébreuse et insondable, certes étrange quand on y pense. Qui est-il vraiment, ça, ce n’est pas à vous d’y répondre. Et quand bien même le voudriez vous, c’est impossible. Charmant, c’est le second mot qui vient alors à l’esprit ; si charmant ce damoiseau monté du haut de ses un mètre quatre-vingt cinq pour un poids d’équivalence : grande physionomie, grande créature, pas pathétique. Peut être tout juste la vingtaine, peut être plus. Mystérieux, étrange … Les mêmes mots reviennent à l’esprit, Raphaël aurait pu être le plus beau fantasme qu’une femme ait pu rêver. Et si certains cherche à la confondre avec un ange… Un ange ? Sottise. En fin de compte, n’est il pas la plus belle représentation du diable sur Terre ?

C’est un livre que l’on observe et qui ne daignera changer de page que lorsqu’il estimera votre lecture satisfaisante. Son visage arbore une expression comme on en voit rarement : un doux mélange de mesquinerie et d’intérêt. Un intérêt faux. Jusqu’à ce sourire largement hypocrite qu’il vous lance entre deux coups d’œil. Tout innocent derrière sa peau pâle et parfois grise à certains endroits. Aucune trace du temps ne s’y accroche encore, à croire qu’il a tout fait pour s’en débarrasser. Pourtant, user de telles techniques ne semble pas appartenir à un homme tel que Raphaël. A quoi attribuerons nous la beauté si ce n’est au regard des spectateurs. Il leur semble « beau » parce que les autres le veulent, la vérité c’est qu’il vous transperce jusqu’à l’âme. Le masochisme a toujours été de mise dans l’esprit tortueux de la société.

Le reste de son visage est jeune, vivant, agréable. Il l’est d’une façon ou d’une autre. Un nez fin et bien proportionné, des lèvres pulpeuses et attirantes rien qu’au regard, un visage certes quelque peu – trop – sympathique. Des lèvres qui s’étirent souvent pour dresser l’étendard d’un service rendu depuis longtemps à sa cause, celle de son arrogance. Des mèches noires au reflet plus noir encore encadrent ce petit brin « d’ange ». Ses cheveux sont rarement attachés et volent la plupart du temps un peu partout devant ses yeux, viennent se coller désagréablement le long de ses joues, dissimulant des oreilles aux lobes troués par quelques bijoux brillants. Ses yeux s’agrandissent souvent comme ceux des enfants mais il n’en est pourtant rien, des yeux d’une couleur bleu ciel attirante et agréable à observer.

Tout chez cet homme est d’une délicatesse infini. Y compris son corps. C’est une esquisse, de fines épaules où repose un torse viril. Une musculature fine et nerveuse, peu développé certes. Mais le plus étonnant chez Raphaël, ce sont ses mains. Des mains d’une grâce inexplicable, de longs doigts surmontés de quelques bagues, certaines sont trash, il n’a pas encore réussit à dissimuler sa nature rebelle. Néanmoins, il reste des blessures physiques dont on n’oublie pas les séquelles. Comme sa peau qui reste si froide, si blanche ; et cette apparence qui lui a valut plusieurs fois les remarques de ses camarades, de ses parents, de – à vrai dire – tout ce qui a une langue et qui malheureusement sait s’en servir. Son regard aussi… il ya un problème, il y a toujours eu un problème. Une malformation, que sais je, le résultat est là : il ne voit pas tout, pour ainsi dire, il ne voit pas grand-chose. Raphaël distingue des formes, des couleurs, mais jamais de détails, ni de traits particulièrement précis. Très embêtant me direz vous. En effet.

Niveau vestimentaire, il reste dans les normes : s’habille avec tout car tout lui convient. C’en est presque désolant. Des chemises au T-shirt humoristiques, en passant par les costards et les vestes roses bonbons (comme Claude François ! <333), vous pouvez bien le déshabiller (surtout ça en fait) et le rhabiller ensuite, votre jugement restera le même. Qu’il soit bon ou mauvais d’ailleurs. Rassurez-vous, il y a bien quelques domaines où vous n’aurez pas finit de le voir à la traîne.


► Caractère

Contrairement aux apparences, Raphaël n’est pas un de ses hommes qui se plaît à attendre tout et n’importe quoi de la société. Certes son handicap est un argument de poids et la pitié de ses semblables auraient pu être de mise, mais il s’est toujours débrouillé seul et seul il terminera ce qu’il a commencé. Le jeune homme n’est pas non plus un de ceux qui se laissent aborder aussi facilement, sa méfiance est sans limite aucune. Ne pas faire confiance aux étrangers est dans ces cordes et dans ces gènes, surtout lorsqu’on ne voit rien de ce que l’on a en face de soi. Découvrir le monde sans presque aucune vision n’est pas de tout repos. Il faut un certain sens de l’observation silencieuse et de l’improvisation. Encore jeune, Raphaël n’excelle pas en ces domaines, mais il se débrouille pour garder la tête sur les épaules, si possible correctement rattachée au reste du corps.

C’est une créature paradoxale et affreusement imprévisible. Si l’on peut parfois lire ses émotions comme un livre ouvert, d’autres moments ne seront qu’interrogation et prise de tête. Il s’énerve quand il le veut, si il le veut et même rien que pour vous emmerder. Il ne deviendra gentil que si ça lui dit ; Peut être pas dans les meilleurs moments, peut être pas dans la meilleure situation. Oh oui, cet homme aura finit de vous achever. On peut dire qu’il n’est pas facile à vivre, la tête de mule que personne n’empêchera de voler en dehors d’une cage que les Hommes ont voulut lui construire. Ne rêvez pas, l’apprivoiser est impossible ; personne n’a jamais réussit et personne ne réussira jamais. Il est libre, libre, libre … Et compte bien le rester. Son comportement le prouve : tantôt le petit sauvageon qui traîne dans les rues, tantôt le gamin surprotégé de son enfance ; sachant se tenir en société comme se battre dans la taverne. Un double jeu qu’il réussit plutôt bien sans pour autant réussir à trouver le juste milieu.

Raphaël est une personne qui a tendance à s’ennuyer franchement et profondément. Il lui faut s’occuper en permanence, que cette vie bouge non d’un chien ! Et tant pis pour les dérapages, soyons fou, soyons jeune. Il fourre son nez partout, donne son avis où il lui plait et fait scandale la plupart du temps. Grande gueule et elle ne s’en cache pas. Raphaël n’a, pour ainsi dire, rien à foutre du jugement que vous lui portez : que vous le trouviez stupide ou non, ce n’est pas ça qui la fera changer d’avis et de caractère.

C’est une personne intelligente (hem …) et rusée, qui se laisse rarement marcher sur les pieds, vous l’aurez compris. Bien que dégageant que peu de charisme – un homme de l’ombre voyez vous – Raphaël reste une créature charmeuse et usant de tous les tours pour parvenir à ses fins. S’il n’agit pas seulement pour lui, son principal désir est de satisfaire toutes ses envies. Ce jeune homme qui se dissimule derrière son sourire large et presque franche cache sa jalousie et son envie à la vue de plus fort que lui. La peur de décevoir peut être… ou simplement celle d’être un infirme dans la masse, une de ceux qu’ils jugent faible à ainsi dépendre des autres, de papa, de maman. La peur de n’être rien ou alors si peu, plus certainement. Entreprenant et réservé à la fois, Raphaël sait toujours trouver le juste milieu, encore lui. Si parfois son sourire se meurt derrière des pensées un peu sombres, il reste pour autant un personnage que l’on peut se plaire à côtoyer, que ce soit pour son répondant plus qu’acide ou ses prises de risques qui rendent la vie tellement plus excitantes. Un gosse de cinq ans ferait moins de conneries.

Il s’est fait une passion des plats traditionnels Alsaciens, tel que la choucroute par exemple. (Ne le dites pas trop fort, il risquerait de défoncer les murs) Autrement, bien loin de le montrer, les enfants sont sa plus grande passion. Il n’en donne pas l’air, mais Raphaël comprend parfaitement la situation de ces jeunes délinquants et s’en approprie le moindre détail. A vrai dire, retrouver une part de son enfance et de sa jeunesse dans l’histoire de ces gosses l’aident à – parfois – se pardonner à lui-même.


Dernière édition par Raphaël Gordon le Mar 7 Oct 2008 - 15:56, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Raphaël GORDON Raphaël GORDON EmptyMar 7 Oct 2008 - 15:39

► Histoire

Tu n'as pas même quelques piges, mais la pierre qui tombe du haut de ton immeuble te fracasse la tête sans pitié. Fracasser, est ce vraiment le mot ? Non, te pourris la vie, la rends plus détestable encore qu'elle ne l'était, ruine ton avenir, massacre tes espoirs. Rêve plus des grands espaces, tu ne seras jamais pilote. Les belles blondes qui t'accueillent les yeux brillants, ce ne sera pas pour toi ; finit le café entre deux vols à Caracas (tu ne verras même pas Caracas).
Tu as vu, tu ne verras plus jamais. Ou plus grand-chose. A croire qu'il n'y avait rien à voir.

6 ans. T’as rien d’autre à faire que de laisser tes doigts courir le long des murs. Tu salopes la peinture de papa, le papa te demande gentiment de bien vouloir garder tes mains dans les poches et toi tu ne dis rien, tu reprends ton ascension vers le noir. Le noir, rien que le noir, après tout tu ne vois presque que cela, le noir, un grand noir. Le black comme disent les Mexicains fraîchement débarqués en Amérique. Le gosse du cinquième étage du troisième immeuble de la quatrième rue a des rêves plein la tête et rien de concret entre les mains. Enfin si, peut être : la fourrure de ton chien Poppy, une sympathique aide qui ne pense qu’à te renifler le derrière quand t’as le dos tourné. Heureusement qu’il est là celui là, sans quoi les matinées à chercher les bords de la table histoire de ne pas s’arracher la tête auraient été sans importance. T’as six ans, mais tu croques déjà la vie avec toutes tes dents de lait. A l’échelle de l’univers, tu sors tout juste du ventre chaud de ta mère mais t’en a rien à faire. Tu tâtes un peu tout, tu récupères les odeurs et les sons, on t’apprend à vivre sans tes beaux yeux bleus. Encore un truc qui sert à rien, tiens. Tant pis, t’as encore le temps.

10 ans. Tu commences à comprendre ce que les mères de tes amis racontent tout bas. On te parle de génétique, tu demandes si ça se mange. Tu n’en sais rien, mais ce qui est sûr, c’est que tu te balades les lunettes sur le nez, un peu hésitant. Les parents te courent après comme derrière un gosse de trois ans, mais toi tu marches et tu ne t’arrêterais pour rien au monde. Tu ne dois rien à personne, pas même à ceux qui t’ont élevé avec amour. T’es malvoyant, pas stupide, tu sais que maintenant c’est foutu et que tu les auras sur ton dos jusqu’à la fin de tes jours. Or tu n’as pas envie que tes jours s’arrêtent comme ça. Alors tu t’énerves, tu casses tout, tu fais pleurer ta mère et hurler ton père. Mais après tout : qu’est ce que t’en as à foutre ? Tu ne vois pas les larmes de ta maternel et ton père n’est qu’un minuscule bruit par rapport à ta collection. Tu glisses toujours à la seizième marche de ton escalier et la voisine du dessus te regarde avec autant de considération que les chats qu’elle nourrit. Tu sens enfin que le monde est injuste et tu as envie de sortir de ta bulle. C’est normal, tu es un enfant …

Depuis longtemps, tu écoutes les morceaux de Led Zepp’, ça fait tant de temps mais ça n’a pas perdu une ride. Y’a Ray Charles qui accompagne tes pas jusqu’au piano familial ; tu les laisses couler sur les touches black, mais tu n’as pas la fibre artistique. Toi ton truc, c’est écouter. On t’offre une trompette, t’en joue, ils sont contents, tant mieux. Les murs blancs de ta chambre n’ont pas changé depuis douze ans, pas un cadre, pas un dessin. T’as déjà pris un crayon dans tes mains, mais c’était pour faire comme les autres. Tu ne sais même pas t’en servir, à vrai dire, tu ne sais rien encore. Mais ce qui t’attend est pire.

16 ans. Tu n’as plus d’excuse mais personne ne te prend au sérieux. Les quatre murs de l’appart’ ne te suffisent plus, tu veux ‘regarder’ ailleurs. Seul ton instinct t’encourage, les adultes rigolent ou restent silencieux. Tu insistes. Ca ne les fait plus rire. Ils te parlent de mort et d’errance, de difficulté et de mauvaise idée. Tu les envois chier. Je m’appelle Raphaël et je vous emmerde.

Je ne pense pas que cette fugue fut le début de tout, mais quand même. J’ai alors trouvé refuge chez une femme que les années avaient rendu folle et quelque peu dérangé. Elle me parlait bizarrement, c’est vrai. Des histoires de loups et de fille à tête rouge, des monstres hideux qui se cachent sous les lits aux petites fées aux yeux ronds qui dansent avec grâce. Elle me faisait voir même des minces flammèches qui s'élevaient dans l'atmosphère nocturne; multicolores, qui ondulaient dans le vide, sans support aucun, tournoyaient autour de moi comme des poissons tropicaux piqués de curiosité. Leurs teintes chatoyantes, leurs formes étranges, leurs mouvements subtils, souples, sensuels même, hypnotisaient mon regard depuis longtemps inutile. Elle me racontait les couleurs, les formes, la vie. Je touchais de tout et tout réussissait à me toucher. Même jusqu’au crâne qu’elle me plaça entre les mains. J’aimais bien cette vieille folle. Je crois qu’elle m’avait compris. Elle me laissait aller là où je le souhaitais et ne m’aidais que quand je le demandais, c'est-à-dire rarement. J’aime bien me débrouiller seul. C’est plus marrant.

Rentrée scolaire.
Je vous rappelle que j’ai quitté l’antre de papa et maman pour le lycée pour ‘voyant’ de Londres. Plutôt sympas, faut dire. Entre deux pauses nesquik, les gens m’observent avec un peu de recul mais lorsque je me retrouve dans l’intimité des vingt cinq élèves de ma classe tout va pour le mieux. Il y a cette fille qui se sent obligé de m’aider. Elle me parle, parfois je ne comprends pas tout. Elle me parle du Canada, de son père qui habite au Japon, de paysage que je n’ai jamais vu et que je ne verrais jamais. Moi, je lis, j’écoute, j’apprends, je découvre. On m’a montré ce qu’est la vie était, tout simplement.

25 ans. T’as toujours ton sac sur le dos mais t’as quitté le chaud foyer pour les rues inquiétantes de Londres. T’as rien à dire, rien à faire. Tu traînes tes pattes dans la ville en évitant les lampadaires. Tu siffles Lep Zepp’ entre deux virages. Mais t’as surtout peur de ne pas passer l’hiver. Et puis non, au final. Ce n’est pas encore ton tour. On t’accueille, gentiment. Toi le gosse qui a fait des conneries et qui ne voit pas plus loin que le bout de ton nez. On t’offre un repas, on t’offre un lit. Un emploi, même.
Toi qui avait tourné le dos à l’éducation, on t’offre une seconde chance.

Alors fais pas le c**.

Raphaël GORDON

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