Dortoir, Satochi et son lit...

Le jeune garçon prit alors son courage à deux pattes et grimpa le long de la grande échelle. Une barre de celle ci se brisa sous son pied et il faillit bien se prendre une grosse gamelle. Se retenant sur un des bords, il réussit peu à peu à reprendre l’équilibre et continua à gravir les barreaux difficilement. Enfin arrivé à sa destination, une plaque en bois lui barrer maintenant la route. Celle ci se trouvant juste au-dessus de sa tête il n’eut aucun mal à la faire basculer. Curieux, il s’empressa de monter à l’étage et dans un excès d’élan fit dégringoler l’échelle qui s’écrasa sur le sol. Comment allait-il faire pour redescendre ? Il resta un moment à regardé l’échelle qui était beaucoup trop basse pour qu’il puisse l’attraper. Le garçon presque furieux de sa bêtise se cognât la tête contre ses poings. Il se retourna alors pour se rendre compte qu’il était maintenant dans le noir total. Heureusement pour lui, son briquet était sagement rangé dans une des poches de son vieux jean. Un vieux briquet dont il avait complètement oublié l’existence. Le garçon heureux de sa trouvaille l’alluma et promena son regard sur les alentours. Il n’y avait rien que des tas de vieux cartons poussiéreux. Satochi visita la pièce et fit une nouvelle découverte. Derrière un grand rideau noir se trouvait une grande fenêtre. Celle ci était jonchée de toiles d’araignée et sa vision donnait sur l’emplacement exact de la lune.
Cette lune était pleine cette nuit la et Satochi se demanda s’il y’avait des loups-garous. Peut être que c’était pour sa qu’il n’y avait personne dans le bâtiment. Peut être qu’il était tombé dans un de ces centres pour jeune monstre en mal de vivre. Dans tous les cas ce qu’il savait bien c’était qu’il était un monstre, sûrement le pire des monstres qui puisse exister. Le garçon s’assit par terre et fit voler toute la poussière. Il faillit s’étouffer et se mit à éternuer bruyamment. Son pied lui faisait encore très mal et il prit peur en pensant que celui ci allait sûrement s’infecter dans cet endroit aussi douteux. Le garçon qui commençait à vraiment s’ennuyer, se mit à fouiner dans les vieux cartons. L’odeur dans le vieux grenier n’était pas désagréable. Une odeur de vieux souvenirs, une odeur de vieux passé. Satochi aimait beaucoup cette odeur qui lui rappelait ses nombreux voyages à travers le monde. Tous ses souvenirs lui revinrent en mémoires pendant quelques instants. Croisant ses deux bras sur ses genoux, il se demandait combien de temps il allait devoir rester ici avant que quelqu’un ne daigne venir le sauver...

Le train venait de la déposer le long d’une immense gare où l’on se perd facilement. D’ailleurs, SekiGaara en avait peur. L’idée de se perdre et d’avoir la honte de sa vie devant ses grands parents, il n’en était pas question !
La jeune fille avançait le long des bancs, elle savait juste qu’elle devait prendre le taxi et aller à cet institue de redressement. Elle n’était pas comme la plus part des jeunes de son âge qui en aurait profité pour utiliser l’argent dans autre chose que dans ce que ses parents avaient prévu pour elle, ou du moins, elle ne l’était plus.
Le premier taxi qu’elle vi était déjà occupé, mais elle y monta quand même, peut-être par peur de faire la route seule pendant un moment. C’était un charmant jeune homme qui s’étendait au fond de la petite voiture, il était aussi classe, un Jean bleu foncé, une veste en cuir, un T-shirt Blanc et des Basket assez simple, tout comme lui d’ailleurs, il avait les yeux marrons, les cheveux blond, il ne semblait ni asiatique, ni américain, il n’en avait pas vraiment l’attitude, il semblait plutôt Européen. SekiGaara allait à l’institue pour vaincre ses peurs, c’était son interprétation, même si elle savait pertinemment que sa famille l’avait envoyée là pour que son casier judiciaire soit un peu plus pur ou plutôt, justifié ou « réparé ». C’est alors qu’elle ne réfléchit plus.

« -Bonjour … « le jeune homme venait de lui adresser une parole accompagné d’un sourire ravageur.
«-Salut … » Lui répondit-elle avec enthousiasme.
« -Je me demande vraiment ce qu’une jeune fille comme toi peut bien faire ici, c’-est si … enfin, je n’sais pas ! » Lui demanda t-il.
«-En réalité, je dois aller en maison de redressement… »
« -Mais ! Tu parais si innocente ! »
« -On ne vous a jamais dit, Monsieur, qu’il ne faut jamais se fier aux apparences ? ». Rétorqua t-elle.
Et c’est ainsi que le silence s’installa sur l’instant du trajet.

Ses yeux s’ouvrirent, comme si le chauffeur les avait ouverts juste en criant.

«-Eh ma Jolie, t’es arrivée ! »

Elle paya ce qu’elle devait à l’homme et sortit doucement du Taxi, comme si elle ne voulait pas quitter tout ça, toute cette liberté. Prenant un grand bol d’air frais, elle ouvrit les yeux. Une immense allée, des fleurs puis, tout au bout de ce couloir fleuri, une bâtisse, c’était limite un château, l’endroit où SekiGaara vivrait pendant quelques temps, voir quelques années.
Un grincement, un pas, et elle était à présent entrée dans la propriété. Les gens y semblaient heureux, jouant avec des fleurs, des chiens ou tout simplement en parlant entre eux ou même en étant allongés dans l’herbe bien verte.
Marchant dans cette longue allée, elle saluait les personnes d’un hochement de tête qui lui étaient rendu. Il y avait même quelques couples. Seki se demandait comment l’on pouvait aimer dans un tel contexte, mais très vite, elle se dit que les gens changeaient, et donc, tout devenait possible d’avantage.

La jeune fille avait été déposer ses affaires dans le dortoir, ayant choisit un lit confortable tout au bout, isolée, sans que personne ne puisse vraiment la déranger dans sa lecture ou ses dessins.
Décidant de s'aérer l'esprit, elle traversa un jardin, deux fois. Elle marcha dans les couloirs et monta les étages un à un.

*Han ... Y'en a plus à monter ...*

Elle ne vit plus d'escaliers, juste une échelle, fracassée à terre. Elle la remis sur pied et monta une marche. Sekigaara apperçut une faible lueur telle celle d'un briquet.

"-Salut, J'suis seule ici ? ..."

La jeune fit se sentit idiote d'un coup. Elle remonta quelques marches et pénêtra dans le sombre lieu.

Satochi qui attendait depuis une bonne petite heure, s'était allongé sur le sol poussiéreux et craquant du vieux grenier. Fixé devant l'immense fenêtre qui orné la charpente de bois, il avait sa tête qui reposait sur ses deux bras et une de ses jambes cognait nerveusement sur sa voisine. Drôle de façon de passé le temps, mais le jeune homme n'avait vraiment rien à faire à part dormir. Il se contentait de regarder le ciel et toutes ses étoiles. Il se demandait si "elle" était une étoile à présent. Sûrement que lui n'en serait jamais une.
Il s’amusait à allumer puis à éteindre son vieux briquet. Le claquement de celui ci semblait apaiser le jeune garçon qui ferma les yeux, prêt a sombré dans un profond sommeil.
Soudain il entendit des bruits. Des bruits de pas se dit-il. Peut être que les loups-garous étaient enfin rentrés. Il se retourna en sursaut quand les pas se raprochèrent, grimpant les escaliers qu’il avait renversé une heure plutôt. Quelqu’un est venu me sauver, c’est carrement pas trop tôt se dit-il.
"-Salut, J'suis seule ici ? ..."
C’était une jolie voix, une voix de fille. Satochi n’avait pas pensé qu’une fille pourrait le sauver un jour, ni personne d'ailleurs.
Il eut alors l’idée bizarre d’observer cette personne avant de dévoiler sa présence. Il la vit rire de la phrase qu’elle venait de prononcé. Il se dit alors qu’elle ne devait pas s’attendre du tout à ce que quelqu’un ai eu la même et bizarre idée de monté la haut.
Il se fondit dans un endroit du décor qui n’était pas éclairé par la lumière de la lune qui traversait la grande fenêtre. Il essayait de ne pas faire trop de bruits. Il ne fallait surtout pas faire craquer le sol, ce qui était vraiment laborieux. Son avantage était qu’il se trouvait toujours pieds nus. Le jeune garçon n’arrivait pas à voir le visage de la fille qui s’approchait de plus en plus de lui. L’avait-elle vu ?
Satochi qui marchait doucement dans le noir n’y voyait absolument rien. Il trouva cette situation tellement stupide qu’il eut envi de rire quand soudain, il se prit les pieds dans un vieux carton, sa veste se dechira accrochée à un vieux clou rouillé et dans un énorme fracas il s’écrasa sur le sol comme un gros ours. Tout d’abord Satochi n’osa pas levait la tête. Je suis vraiment un grand maladroit se dit-il. Le jeune homme entendit une voix mais la tête dans un carton il n’arriva pas à la déchiffrer. Il se dégagea de tout ce bazar, se releva, rajustât ses vêtements en élevant toute la poussière et croisa enfin le regard de la jeune fille qui se tenait à présent devant lui. Il se trouvait vraiment stupide et se gratta la tête comme pour réfléchir. Est-ce qu'il devait lui parler, il avait vraiment l’air trop débile. Une bonne chose pour une première rencontre se dit-il. Devant la première personne qu’il croisait, il passait pour un débile finit. Satochi se reprit en main et répliqua de sa voix rauque et un peu genet.
" Je vais bien, tout est ok!"
C'est en disant ça qu'il remarqua que sa chemise était complètement déchirée. Il était vraiment dégoûter. Pas qu'il adorait cette chemise, mais c'était plutôt gênant de se retrouver comme ça face à une jeune demoiselle. Sa cicatrice était complètement à la vu de la jeune fille, et il prit peur que celle ci soit effrayée.
"On va dire que tu m’as pas vu d’accord ?"
Le jeune homme lui tendit un sourire timide qu'il pensait être convaincant. Il redoutait que la jeune fille fasse de lui des le premier jour la risée du pensionnat. Satochi n’étant d’ailleurs pas du tout doué dans les relations humaines, essaya de contrôler sa gêne et se contenta de sourire.

Le jeune homme avait surement eut l'intention d'être discret et d'observer la grande brune. Ses actes dépassèrent ses pensées, oui, effectivement, le jeune homme s'était étalé à terre, allongé de tout son long. Sa chemise s'étant prise dans quelque chose, on ne pouvait pas vraiment savoir quoi puisqu'il fesait noir, très noir.

Quand il releva la tête, Seki pu enfin voir dequoi il avait l'air. il semblait plutot mauvais garçon, enfin, il n'était surement pas ici pour rien, mais elle n'était pas du genre à juger, c'est pour cela qu'elle continua à le regarder dans les yeux, des yeux bridés, comme les siens, d'un magnifique bleu, si bleu qu'on les aurait vu briller dans la plus sombre des nuits, ou le plus sombre des greniers... ses cheveux étaient sombre, on ne voyait pas vraiment quelle couleur, un chose l'intrigua, quelque chose brillaut un peu à sa lèvre, un piercing au labret, décalé à gauche. Vraiment un bon style, pensait la jeune femme.

Il lui dit que tout aller bien, et il remarqua apparement que sa chemise était complétement déchirée. il semblait confus, gêné, mais cela ne dérangeais vraiment pas Gaara, la jeune fille en avait vu bien d'autres dans sa vie, elle pensait qu'ici, il ne fallait plus être étonnée de rien.
*J'avoue que c'est un peu étrange et ...nen, j'suis trop curieuse, je pense que je lui demanderais un jour, si on se déballe notre vie ...*
Il lui demanda de faire comme si elle ne l'avais pas vu.

"-C'est Ok mec ! Tu veux qu'on recommence tout dès qu'on sera en bas ?"

Elle avait ce petit air encore Junky, c'était une chose qu'elle ne pourrait peut-être jamais enlever, mais en même temps, elle aimait bien... Elle ne changerait pour rien au monde, c'était sa phrase favorite qu'elle sortait souvent à son entourage qui la critiquait à longueur de journées.

[Désolée, j'ai un un truc qui ressemble plus à un postounet x'D]

"-C'est Ok mec ! Tu veux qu'on recommence tout dès qu'on sera en bas ?"
Le jeune homme un peu surpris par cette réponse fut soulagé et en conclut qu’il n’avait pas de souci à se faire à propos de sa réputation. Après tout il n’avait pas besoin de passer pour le débile, il avait déjà assez de problèmes à résoudre.
« C’est super merci de garder sa pour toi »
Satochi regarda autour de lui et essaya de retrouver son briquet qui était tombé dans sa précédente chute. Il tenait beaucoup à ce briquet et il était primordial qu’il le retrouve. Même s’il faisait beaucoup trop noir pour y voir quoi que ce soit, le jeune homme se mit à chercher un peu partout dans le vieux grenier.
« Dit, tu pourrais m’aider ? J’ai perdu mon briquet. Il est noir en plus. Je sais c’est c**. »
Satochi avait le don pour se trouver ridicule, un don carrément inutile il faut dire, m’enfin pour retrouver un briquet noir dans le noir, ça n’allait sûrement pas être facile.
Satochi s’accroupi sur le sol et se mit à réfléchir. Quand il réfléchit, ce jeune homme à la manie de faire tourner son piercing autour de sa lèvre, ce qui est parfois stressant et énervent à la fois. Il montra du doigt la direction de sa chute.
« Alors comme je suis... tombé là, le briquet à du voler jusque là. »
Satochi se dirigea vers un tas de vieux cartons qui avait du vieillir en même temps que le grenier.
« Je suis sur qu’il doit être par-là ! »
Le jeune fouilla les cartons, en sortit un nombre interminable de papier et de photos, mais ne trouva pas son précieux briquet.
Il se dit alors qu’il aurait beau chercher, il ne le retrouverait jamais, du moins pas ce soir la.
« Bon ben j’attendrais qu’il fasse jour alors. »
Satochi adressa un sourire à la jeune fille.
« On descend de là alors ? J’en n’ai plus que marre de cet endroit. Tu sais que sa fait quand même plus d’heure que j’étais enfermé ici ? Je suis vraiment trop c**, j’avais fait tomber l’échelle. Heureusement que tu es venu, je pensais que l’institut était vide, je n’avais vu personne à mon arrivé. »
Il n’allait pas lui dire qu’il avait pensé que tout le monde ici était des loups-garous quand même, il avait déjà l’air assez bizarre. Satochi se dirigea vers l’échelle qui était bien ici pour son plus grand bonheur. Le jeune homme boitait un peu, car son pied meurtri n’était toujours pas guéri bien qu’il ai quelque peu oublié. Il allait grimper à l’échelle quand il eut soudain peur de la faire tomber à nouveau. Il recula un peu et regarda la jeune fille qui se trouvait derrière lui.
« Va-y en premier, je ne voudrais pas la faire tomber encore une fois et qu’on reste tous les deux coincé ici. »
Le jeune homme la laissa passer devant...